• Prénom : Emmanuelle
• Nom : Walker
• Âge : 15 ans
• Affinité et pouvoir : Tonnerre solaire

Emmanuelle fait 1m57 pour 52 kg. Physiquement, elle est plutôt banale. Elle a de longs cheveux brun chocolat – au lait – qui descendent jusqu’au milieu de son dos. Ils sont légèrement ondulés et l’adolescente apprécie de les laisser détachés. Les seules fois où elle prend le temps de les attachés ce sont lors des cours de sports, des trucs comme ça. Manu est plutôt négligente envers ses cheveux, elle les brosse une fois par jour et c’est tout juste si ce n’est pas moins. Si elle le pouvait, elle ne le ferait jamais. Mais sa maman l’avait maintes fois disputée à ce sujet, du coup, elle prend le temps de leur donner un coup de brosse en se levant.  

Les yeux d’Emmanuelle sont d’un bleu ciel. Pour les mettre un peu plus en valeur, elle essaie de mettre du maquillage, voulant ainsi paraître un peu plus féminine, mais c’est toujours une horreur à son goût et fini par retirer le maquillage bien rapidement. Pourtant, elle aimerait bien que ses yeux paraissent plus grands.

La demoiselle apprécie porter des vêtements confortables. Elle reste bien souvent dans des couleurs neutres, mais que ce soit des jeans, des jupes ou des robes, tant que c’est quelque chose de confortable, elle apprécie. Elle a particulièrement un faible pour les pulls ou les cotons ouatés un peu trop grand pour elle. Parfois les t-shirts ou les chandails longs sont à l’effigie d’une série TV qu’elle affectionne particulièrement ou encore des films.  

Emmanuelle est naturellement souriante et enthousiaste. Cette petite boule d’énergie adore aller vers les gens pour leurs parler de tout et n’importe quoi. Non seulement un simple « bonjour », bien qu’un « bonjour » soit particulièrement important pour débuter une conversation. Emmanuelle peut bien parler de la pluie comme du beau temps, du pourquoi les chats retombent toujours sur leurs pattes, sans gêne. Ses réflexions peuvent parfois être un peu étranges, mais bien souvent elle dit ce qui lui passe par la tête et ça lui fait du bien.

Bien entendu, dire tout ce qui nous passe par la tête n’est pas toujours une excellente idée, au contraire. Manu peut s’attirer quelques ennuis. Si quelque chose ne plaît pas, elle ne va pas hésiter à le dire… Ce qui peut être désagréable pour certaines personnes. Si elle n’aime pas quelqu’un, elle va tout simplement le lui dire, avant de partir un peu plus loin faire ses affaires.  

La demoiselle aime beaucoup inclurent les gens. Si jamais vous êtes seul.e.s, Manu va pas hésiter une seconde à aller vous voir, vous parler. Son tempérament et son vécu l’invite à s’inquiéter des gens qui sont dans leur coin, les gens qui ne sont pas très bavards. D’ailleurs, ces gens, elle ne les comprend pas. Elle ne comprend pas comment certaines personnes ne peuvent pas parler. L'adolescente a des réactions assez changeantes. Elle traverse rapidement une bonne gamme d'émotions. Gare à vous si elle est en colère, il serait bien possible que certains objets volent. Emmanuelle a beaucoup de mal à gérer ses émotions, passant de la joie à la colère lorsqu'on lui dit quelque chose qui lui plaît ou déplait. De toute façon, les autres vont le savoir bien rapidement.

Malgré cette popularité apparente, Emmanuelle n’a que très peu d’ami.e.s. Elle a du mal à se confier sur ce qu’elle aime ou pas, sauf pour quelques éléments simples et apparents, par exemple son amour pour le cinéma ou le théâtre. Par contre, elle donnera très peu d’informations sur ce qu’elle a vécu auparavant ou encore de sa famille. Pour le moment, il lui est beaucoup trop difficile de parler d’eux, bien qu’elle les aime énormément.  

Emmanuelle est particulièrement maladroite, autant dans ses gestes que dans les paroles. Elle peut facilement, comme dit plus haut, dire quelque chose de travers, tout comme faire des actes non volontaires. L’adolescente est du genre à être un peu tête en l’air, provoquant ainsi des oublis de devoir ou parfois elle ne sait plus ce qu’elle a mis dans une recette… Ce qui peut être assez catastrophique. Tête en l'air, la demoiselle s'intéresse peu aux matières qui ne l'intéressent pas et préfère rêvasser sur les garçons, dessiner des trucs moches dans ses cahiers... La routine quoi. Cependant, elle réussit tout de même bien à se sortir des mauvais pas, jouant les petits airs innocents ou jouant la carte des beaux yeux.

La demoiselle apprécie beaucoup les films. Initialement, elle en regardait des tonnes avec son père, mais maintenant elle le fait seule. C’est grâce à lui que Manu apprécie autant le répertoire cinématographique allemand des années 1920 (avec des films comme Metropolis, Nosferatu ou encore M le maudit) comme des classiques québécois ou encore des super-productions américaines. D’ailleurs, Emmanuelle a un faible pour Guardians of the Galaxy ou encore pour Brooklyn Nine Nine. Avec sa mère, elle appréciait grandement regarder des séries télévisées, certains dramas coréens également.

Sinon, Emmanuelle apprécie beaucoup faire de la cuisine. Bien entendu, le contexte s’y prête beaucoup moins maintenant, mais la demoiselle appréciait passer du temps avec son père ou encore sa mère pour aider aux repas. C’est comme cela, au fil du temps, qu’elle a appris à faire quelques mets. Par contre, elle est aussi tête en l’air que sa chère maman, faisant alors que, parfois, les recettes tournent en catastrophes.  

Une autre de ses passions est le théâtre. Emmanuelle arrive à bien se présenter lorsqu’elle joue un personnage. En fait, elle adore jouer un personnage ! Cela lui permet d’avoir une autre vision du monde et jouer quelques pièces importantes c’est toujours un vrai délice. Depuis toute petite, elle adorait faire des scènes en tout genre avec sa famille, utilisant tout ce qu’elle avait sous la main pour se déguiser.  

Bien que ce soit ses trois centres d’intérêts, Manu aime bien s’intéressé un peu à tout ce qui est en dehors du cursus scolaire. Manu a des notes « correctes », se forçant davantage pour étudier lorsque la matière l’intéresse.

La demoiselle, bien qu’elle ne le dise pas, a peur des souris (ou encore des rats, vu que pour elle, ce sont la même chose). Si elle en voit une, elle hurle de terreur. Heureusement, ce ne sont pas des bestioles que l’on croise à tous les jours.

Petits faits amusants en vrac :
- Emmanuelle dort avec une peluche, un narval gris. C'est l'un de ses biens les plus précieux.
- La demoiselle aime beaucoup manger tout ce qui est surcé. Elle adore les desserts et affectionne le chocolat et les pokis.
- Elle aime beaucoup la couleur rose et déteste le jaune.  
- Sa fête préférée c'est l'Halloween. Elle adore se déguiser.

- Papa, maman et Théo sont où ?
- À l’hôpital ma chérie.
- Ils vont revenir bientôt ? Je m’ennuie de maman… Et je veux jouer avec Théo…
- On ira les voir demain si tu veux.
- OUIII ! MERCI PAPA !

Emmanuelle âgée de cinq ans était la petite fille la plus heureuse du monde. En fait, toute la famille était particulièrement heureuse : ils accueillaient un nouveau membre dans la famille. Manu, petite et dégourdie, courait partout à la maison depuis que sa maman était partie à l’hôpital. Ses grands-parents l’avaient gardé le temps de l’accouchement, mais elle restait tout de même intenable. Elle avait tellement hâte de voir son petit frère ! Papa avait passé beaucoup de temps avec eux et, nonobstant la fatigue, il était l’un des hommes les plus comblé !

Leur petite fille était née au mois de mars 2005 et elle avait été un vrai rayon de soleil dans la vie de la petite famille qui vivait paisiblement dans une ville en banlieue de Montréal. Les deux parents avaient de bons métiers, bien que le père fût assez souvent absent puisqu’il était chef cuisinier d’un restaurant plutôt réputé. Sa maman, quant à elle, était enseignante. Emmanuelle a toujours été une petite fille joyeuse et qui aimait s’exprimer, adorant se déguiser.

Un jour, la nouvelle était arrivée, son papa et sa maman lui ont annoncé qu’elle allait avoir un petit frère ou une petite sœur ! Complètement ravie d’avoir un ami maintenant avec qui jouer, à amener partout avec elle, Emmanuelle était une petite fille comblée ! Depuis toute petite elle demandait à ses parents quand est-ce qu’elle pourrait avoir un frère ou une sœur et le moment était maintenant venu ! Elle voulait qu’il ou elle soit son meilleur.e ami.e. Bien que l’enfant fût encore dans le ventre de sa maman, Emmanuelle avait fait la promesse qu’elle allait s’occuper du bébé, prendre soin de lui et de sa maman. Elle serait une petite fille très sage.

Et voilà que plusieurs semaines plus tard, Manu avait cette conversation avec son père. Le lendemain, tel qu’il l’avait promis, Emmanuelle rendit visible à sa maman et à son petit frère. Un petit frère qu’elle adorait déjà, bien qu’elle ne l’eût pas vu. Un petit frère qui changeait déjà sa vie alors qu’il n’avait eu aucun contact. Cependant, assise sur son siège d’enfant dans l’auto, Manu avait un peu peur. Et si son petit frère ne l’aimait pas ?

- Papa ! Papa ! Il me faut un cadeau pour Théo !

Son père la regarda au travers le rétroviseur. Il voyait bien que la petite était toute stressée, elle jouait avec ses mains, d’autre fois, elle serrait fort sa peluche.

- Qu’est-ce que tu aimerais lui donner ?
- Je… Je ne sais pas…

Le père fit mine de réfléchir un moment, très fort, puis fit comme s’il y avait eu une soudaine illumination. Il accéléra pour se rendre dans un magasin devant lequel il s’arrêta quelques minutes plus tard. Manu, pas trop certaine de ce qu’il se passait, laissa faire son papa, lui prenant la main lorsqu’ils entrèrent dans le magasin. Son père s’arrêta devant une étagère remplie de peluche, puis se penchant vers sa petite pour lui dire :

- Tu peux lui choisir sa première peluche. Elle sera toujours avec lui quand il va dormir…

Folle de joie, Manu regardait les peluches et tomba sur une petite créature trop mignonne qu’Emmanuelle prit sur-le-champ. Elle n’avait pas pris plus de cinq minutes avant de choisir ce qu’elle voulait pour son petit frère.

- Regarde papa, une baleine-licorne ! On lui prend la baleine-licorne ! Théo va aimer, je suis sûre !

Et c’est donc cette peluche qu’Emmanuelle présenta à son petit frère qui dormait dans les bras de sa maman. La grande sœur était émerveillée de voir le petit garçon dormir. Elle posa des tonnes de questions à ses parents, demandant même à sa maman si elle pouvait le prendre dans ses bras. Du moment où elle l’eut dans ses bras, Emmanuelle éclata en sanglot. Non pas qu’elle était triste, au contraire. Elle était très heureuse. Un lien les unissait maintenant, un lien qui ne pouvait être brisé. Théo, son petit frère, était le premier amour de sa vie… Bien qu’elle ne sût jamais mettre les mots sur cela.  

Les deux enfants grandirent. Emmanuelle amenait son petit frère partout avec elle. Ils jouaient ensemble, malgré la grande différence d’âge. Elle l’aimait plus que tout. Parfois, elle s’attirait des ennuis lorsqu’elle voulait le protéger contre des enfants qui étaient méchants avec lui. Ils s’entendaient merveilleusement bien et Théo adorait également sa grande sœur. Elle lui montrait des tonnes de trucs, même des choses de « grands ». Le petit garçon se sentait privilégier et aimé. Pour rien au monde il aurait voulu changer de famille ou de sœur. Ensemble, ils montaient des spectacles, des pièces de théâtres. Ils riaient, jouaient, s’amusaient comme les enfants qu’ils étaient. Même à l’école primaire, Emmanuelle s’occupait de son petit frère. Bien entendu, elle avait des amies, mais tout le monde trouvait Théo trop mignon.

Il était la fierté de Manu.

Bien entendu, comme tout bons enfants, il se disputaient. Ils finissaient toujours par s’excuser, tous les deux larmoyants et s’en voulant d’avoir fait du mal à l’autre. Théo avait toujours avec lui le narval que Manu lui avait offert, toujours en bon état. C’était sa peluche favorite et dormait avec elle la plupart du temps. Aucune autre peluche n’aurait pu remplacer son « Narri », comme il l’avait appelé.

La scolarité de Manu allait « plutôt » bien. Ses parents essayaient de la motiver pour les matières scolaires qui ne lui plaisait pas. L’entrée à l’école secondaire fut par contre assez difficile pour Manu qui n’avait plus la chance de voir son frère à l’école. Elle essayait beaucoup de ne pas trop s’ennuyer de lui, mais c’était assez difficile et d’un autre côté, elle cherchait une certaine indépendance, devenant petit à petit une ado. Elle était tout de même assez populaire dans son groupe d’âge et avait beaucoup d’amies.  

Une journée d’été, durant les vacances, Manu sortait. Elle proposa à Théo, alors âgé de dix ans de venir avec elle. Tous les deux ensembles pourraient s’amuser avec les amies d’école de Manu. Incertain, Théo avait eu envie de refuser, mais voyant l’air enthousiaste de sa sœur, il avait décidé de la suivre. Ensemble, ils marchèrent longtemps, allant dans un coin de la ville que Théo connaissait fort peu. Il avait un peu peur, mais puisque sa sœur était là, il se disait qu’il n’avait rien à craindre. Ensemble, ils retrouvèrent les amies de Manu dans un parc et s’amusèrent. Théo jouait dans les modules alors que les filles parlaient de tout et de rien, se balançant.

Le soir tombait rapidement et ayant faim, Théo s’était approché de sa sœur pour lui demander de rentrer, après tout, c’était bientôt l’heure de manger. Par contre, Manu n’avait pas la même idée en tête et voulait rester avec ses amies.  

- Manu… mais il faut rentrer, sinon maman et papa vont nous chicaner.  
- Fais pas ton bébé la la, Théo. Si tu veux rentrer, rentre tout seul.  
- Mais Manu…

Emmanuelle fit la tête à son frère qui un peu dépité, les larmes aux yeux, du se convaincre de partir seul pour rentrer chez lui.  D’un pas lent, il quitta le parc. À peine deux, trois minutes après le départ de son frère, Manu se sentait mal pour lui et quitta ses amies pour le rejoindre. D’un pas rapide, elle prit le chemin où elle l’avait vu partir. Elle sourit lorsqu’elle le vit enfin de loin et lança un :

- THÉO ! ATTEND J’ARRIVE !

Cependant, son frère s’était arrêté au milieu de la route et un chauffeur qui ne semblait pas avoir toute sa tête continua sa course ne faisant pas attention à l’enfant qui était sur le passage piétonnier. Emmanuelle avait vu cette scène au ralenti et ne put dire quoi que ce soit… À peine avait-elle ouvert la bouche que son frère était maintenant au sol et la voiture avait poursuivit sa course comme si rien n’était.

Le monde c’était alors arrêté pour Emmanuelle.

Prise dans un état second, elle ne se souvient pas trop de se qui s’est passé par la suite. Elle se rappelle vaguement de gens qui ont vu Théo, des gens appeler les secours, des policiers, des ambulanciers… Ses parents en pleurs.

Ses parents en pleurs.

J’ai brisé ma promesse… Tout ça est de ma faute. C’est à cause de moi…

Les jours, les semaines, les mois suivants ont été difficile. Manu n’était plus l’ombre d’elle-même. Elle avait perdu Théo, son ami, son amour de toujours. Tout cela, c’était parce qu’elle avait été égoïste. Tout cela, parce qu’elle avait refusé de le suivre. Tout le monde disait que c’était un accident, après tout le chauffard était lors intoxiqué. Mais Manu savait, elle savait au fond d’elle-même que c’était de sa faute. Elle n’avait pas été là pour protéger son petit frère. Elle n’avait pas été la pour lui quand il avait eu besoin d’elle. Alors qu’à l’habitude, elle le faisait tout le temps !

J’ai brisé ma promesse… Tout ça est de ma faute. C’est à cause de moi…

Ils ont enterré Théo. Une jolie cérémonie qu’Emmanuelle avait vécue comme dans une bulle. Une bulle hermétique où elle n’avait laissé personne y entrer, même pas ses parents qui avaient beaucoup de mal à vivre avec cette tragédie. Ils mettaient cela sur le dos du chauffard alors que Manu savait encore et toujours que cela était de sa faute. Les ténèbres l’enveloppaient, la submergeait et ne savait que faire pour se sortir de tout cela.

Emmanuelle voulait faire comme son frère.

Elle voulait mourir.

J’ai brisé ma promesse… Tout ça est de ma faute. C’est à cause de moi…

Ces pensées de plus en plus sombres ne lui donnaient plus du tout envie de vivre. Ses parents étaient inquiets. Ils ne voulaient pas perdre, en plus de Théo leur fille chérie. Cependant, ils ne savaient que faire pour l’aider à aller mieux.

Un soir, au début du mois de novembre, Emmanuelle avait pris une décision. Elle ne pouvait pas rester une seule minute de plus avec ses parents. Elle ne pouvait plus vivre dans cette maison où chaque objet, chaque pièce lui rappelait son frère. L’adolescente c’était fait un sac dans lequel elle avait mis ses biens les plus précieux, mais également Narri avec qui elle dormait depuis le décès de Théo. Alors que ses parents dormaient, elle quitta la maison, errant sans but dans la ville, ne sachant que faire, ni ou aller. Elle s’arrêta dans un restaurant ouvert 24h et c’est là qu’elle fit la rencontre d’une personne qui lui assurait comprendre ce qu’elle vivait en ce moment. Ce « vide » comme il le décrivait, il pouvait l’aider à le soigner.

N’était-ce pas cela qu’elle cherchait ? Emmanuelle acceptait. Cependant, elle partirait seulement le lendemain main, une soudaine envie de dire au revoir à ses parents était de plus en plus forte et elle ne pourrait pas partir sans aussi leur dire qu’elle partait vers un endroit où elle se sentirait mieux et qu’elle vivrait heureuse.

Bien que tout cela fut difficile à accepter pour les parents – qui avaient l’impression de perdre non seulement leur garçon, mais maintenant leur fille – acceptèrent, après que Manu leur a garanti qu’elles leurs donneraient des nouvelles de temps à autre, que c’était seulement un long voyage qu’elle devait faire seule.

Franchissant les portes de Terrae, Emmanuelle avait aucune idée de ce qui l’attend. Et même aujourd’hui encore, bien qu’elle soit au courant de ce que s’est, elle n’en est toujours pas certaine.

Je sais que je n'ai pas tenu ma promesse, mais maintenant veille sur moi, Théo...

Bien que Manu soit d'un tempérament joyeux, elle n'a pas du tout apprécié sa visite chez le psy. Terrorisée à l'idée de lui raconter ses « bobos » et ce pourquoi elle était ici, elle avait été peu loquace. Même qu'elle avait apporté avec elle Narri avec elle et l'avait serrer avec force tout le long. Elle s'obstinait à parler de sa famille, ou à la limite elle parlait de ses parents sans mentionner une seule fois Théo. Le psy a pu déceler chez elle un énorme sentiment de culpabilité qui se sent à des kilomètres du moment où on parle de sa famille.

Manu a beaucoup pleuré à ce moment et est sorti de cet entretien les yeux rougis, parlant à pratiquement personne.