__–Ennui, rythme circadien perturbé par une semaine de streams d’un gros tournoi de Starcraft II en France – donc diffusé en pleine nuit japonaise – et faim, voilà quels étaient les motifs qui avaient poussé Aylan à entreprendre ce qui serait peut-être son plus gros casse. S’attaquer à de petits appartements de l’Institut pour en saisir les bonbons qu’on y trouvait allait un temps ; il y avait là de belles et grandes – toutes proportions gardées – maisons de masters qui devaient sans doute regorger de sucreries à chiper.
__–Ou du moins, il y en avait une. Celle des Williams, bien sûr.
__–Alan avait passé une semaine à préparer son coup. Il avait pris le temps de réunir assez d’argent – en en piquant, vendant de la limonade, faisant des yeux de biche à Chrys – pour s’acheter une tenue noire complète ; cagoule, chaussures et gants compris. Jumelles en main et planqué dans des fourrés à bonne distance, il avait repéré les environs, notamment la présence du chien, analysé le comportement des habitants.
__–Et quand enfin le moment était venu, au beau milieu de la nuit, il s’était équipé, avait mis dans son sac son kit de crochetage, son grappin et était sorti par la fenêtre. Moins pour échapper à une surveillance qui rôderait dans l’Institut – il n’y en avait guère – que par pur amour des effets dramatiques. La cuisine des Williams était au rez-de-chaussée, or un cambriolage en était-il vraiment un si aucun mur n’était escaladé ? Pas selon Ocean’s Eleven en tout cas.

__–Il fallait faire vite. Les masters peuvent détecter les auras ; Aylan avait l’espoir qu’ils ne le pussent pas pendant leur sommeil, mais on est jamais trop prudent. Et il y en avait non pas un, mais deux dans cette maison.
__–Arrivé à proximité du jardin, il mit en marche la première étape de son plan. Il y avait un chien dans cette maison. Les chiens ont un bon odorat. Aylan s’était copieusement lavé avec de l’huile et du sable, pour éliminer toute odeur, comme il avait appris à le faire au Sahel (et on s’en doute, il préférait infiniment cette technique à prendre une douche).
__–Il sortit ensuite son matériel de crochetage et s’approcha de la porte principale, lentement, tâchant de rester extrêmement attentif à son environnement. Arrivé devant le loquet, il glissa son entraîneur et son crochet. S’étant renseigné sur le modèle de serrure, il s’était entraîné dessus jusqu’à pouvoir le faire les yeux fermés sans faire de bruit. Ce qui, considérant l’obscurité ambiante, revenait à peu près au même.
__–Aylan poussa la porte. Entra. La ferma, mais ouvra la fenêtre la plus proche, pour ne pas attirer les soupçons des éventuels passants nocturnes mais se ménager un chemin de repli. Avança. Manqua de se vautrer comme une grosse merde quand il posa le pied sur une voiture en plastique. Aussitôt, Aylan se mit à quatre pattes, pour ne plus perdre l’équilibre si d’aventure il devait marcher à nouveau sur un tel piège. Il savait que Lottie vivait ici, mais ne se doutait pas qu’elle se montrerait si peu soucieuse de ranger ses affaires !
__–Pas comme si lui s’en montrait particulièrement soucieux. Mais il n’était pas en train de pénétrer sa chambre par effraction.
__–À pas de loup, Aylan arriva donc jusqu’à la cuisine. Sortit son sac isotherme. Objectif : piquer toutes les glaces.
__–Et là.
__–Il vit.
__–La porte du réfrigérateur.
__–Déjà ouverte.
__–Les Williams ne pouvaient pas être assez stupides pour la laisser ouverte toute la nuit par inadvertance, si ?
__–Si c’était le cas, il devrait se rabattre sur les chips et biscuits apéro, un butin bien moins alléchant.
__–Mais, surprise supplémentaire, celle-ci se referma, révélant…
__–« Leona ? »
__–Une agente du Centre ? Ici ?
__–Le fait qu’elle eût les mains chargées de boîtes à tartinade excluait qu’elle fût ici pour assassiner tout le monde et lancer une attaque sur Terrae, m’enfin tout de même, il y avait de quoi s’étonner.
__–Aylan retira sa cagoule.
__–« Bah nan c’est moi. Aylan. Tu te souviens ? »
__–Ils ne s’étaient pas excessivement fréquentés – qui le pouvait, dans leur situation – mais pouvaient au moins se reconnaître. Les enfants dotés dans les mains du Centre ne sont pas innombrables.
__–Il pointa du doigt ce qu’elle avait volé.
__–« Par contre j’te préviens j’mets une option sur la glace ! »
__–C’est qu’il s’agissait de ne pas perdre le nord.

Nicolas souffle si fort qu’une page de son compte-rendu de laboratoire se soulève devant son nez… Avachi dans son fauteuil, le menton sur le bureau, il était à demi-… mort ? Il n’avait plus que la conclusion d’une lourde semaine de recherches à écrire… Ça n’a l’air de rien mais condenser le tout pour que ce soit compréhensible lui paraissait impossible. Surtout maintenant, au beau milieu de la nuit, sans Mathéo pour recharger ses batteries d’un câlin salvateur et qu’il ne doit réveiller personne dans la maisonnée. Et il devait le finir avant la deadline, puisqu’il voulait que Misao lise tout ça… Il plaque ses paumes sur son visage pour frotter ses yeux fatigués et se décide à aller se coucher. Déjà torse nu, il retire son jogging, le laissant tomber à terre avant de s’approcher de son lit… mais une fois à genoux dessus, il s’arrête, renifle brièvement et se décide à boire un peu d’eau avant. Il a un peu soif et c’est qu’il commence à faire doux dehors durant la journée. Autant éviter de se déshydrater dans son sommeil… Il ouvre sa porte et n’a pas le temps de faire un pas que son chien entre, la queue entre les jambes, pour se faufiler sous son lit.

A l’arrêt, Nicolas doit débrancher/rebrancher tout son système pour relancer son cerveau n’ayant pas reçu assez de caféine ce soir -ordre de Mamou, qui commençait à s’inquiéter de sa consommation excessive de café quand il travaille le soir. Balthazar, ou Thazou, pour la famille Williams, est un chien particulier. Sa race indiquerait que c’est un chien protecteur certes, mais affectueux. Solide chien de berger. Dans son caractère, Thazou est affectueux oui. Mais c’est tout. Il est peureux, depuis tout chiot déjà le moindre bruit trop fort le faisait pleurer et fuir. Il est doux, il n’a jamais mordu personne… Il n’approche pas d’un inconnu s’il n'y a pas un membre de la famille Williams avec lui. Et Thazou ne va se cacher dans la chambre de son maître que lorsqu’il ne se sent pas en sécurité ailleurs dans la maison. …Et soudain Nicolas est très TRES réveillé.

Il prend son bâton de métal placé non loin de sa porte, réalisant qu’il ne l’a pas utilisé depuis longtemps mais c’est devenu plus une arme qu’un outil pour maîtriser ses pouvoirs… Nicolas prend une profonde inspiration, discrète, et tend ses perceptions. Les auras tranquilles endormies sont celles des siens, les deux autres par contre… Que viennent faire des intrus dans la cuisine ? Pourquoi pas l’Institut s’ils viennent pour les secrets de Terrae ?... Pourquoi pas le bureau de Ronron ?! Il devait encore avoir des armes planquées, est-ce qu’il devait les prendre ?... Nicolas sait qu’il est doué au corps-à-corps, mais aussi qu’il l’est d’autant plus avec un flingue dans les mains. Qu’est-ce qui était le plus sûr pour sa famille ? Pour Lottie ?... Mec, juste pour info avant que tu t’emballes, on est Master maintenant. ….Oh ouaiiis, c’est vraiii. Ne nous demandez pas pourquoi la perspective de pouvoir montrer toute l’étendue de notre rage sans utiliser d’arme létale est bien plus excitante pour nous. Non vraiment, demandez pas.

Son plan décidé, passons à l’action. Nicolas prend le temps dans le couloir d’analyser chaque coin, son pas léger, son souffle calme et imperceptible. Il ferme autant de portes et de fenêtres que possible derrière lui. Aucune sortie pour les intrus. Il veut les coincer dans un coin de la cuisine comme des proies au fond de leur terrier. Il n’est plus qu’une ombre quand il arrive dans le salon… Frôlant les murs, atteignant lentement la porte de la cuisine… Il penche la tête sur le côté ; il entend les chuchotements d’une conversation, il voit une aura plus petite -sans doute penchée- ainsi qu’une autre debout. Des auras de Terraens. Il pourrait se demander ce qu’il se passe à ce moment mais rien ne l’arrête, son instinct protecteur emportant toute réflexion ; ils sont des intrus, dans son antre, sa maison, sa famille…

Nicolas concentre toute son énergie dans le réseau électrique de la maison, faisant soudain briller l’ampoule comme mille soleils, illuminant la pièce d’un blanc aveuglant avant de l’éclater ; pour surprendre l’adversaire et alerter Aaron qui dort juste au-dessus d’eux. Il déboule dans la pièce à nouveau sombre, emprisonne dans un filet électrique la première silhouette, plus petite, la forçant à se plaquer au sol si elle ne voulait pas se brûler avec des éclairs, avant d’accourir vers l’autre, la plaquer au mur avec l’aide de son bâton de métal qu’il électrifie pour l’engourdir. Une fois sûr que c’est le cas, il lève son poing étincelant qui illumine le visage face à lui et- :

-What the fucking HELL ?!

Sans bouger de sa position, il se tourne vers l’autre intrus encore dans la cage électrique… Aylan. Aylan et Leona du coup. Il ne connaît que vaguement cette dernière parce que les Masters en ont parlé bien sûr… Parce que ce sont des gamins « du Centre »… Et bien sûr qu'il reconnaît le p'tit Sonore. OOOOH FUCK ! Nicolas se mit soudain à chuchoter -oui, ça ne sert à rien vu le boucan qu’il vient de faire, Ronron va 100% débouler dans quelques secondes- sans pour autant changer de position ou libérer ses prisonniers. :

-Qu’est-ce que vous foutez là ? lâche-t-il entre ses dents serrées.

Il roupillait avec bonheur après une journée de dur labeur. Courir après Charlotte qui vaquait à ses occupations en manquant de se tuer tous les trois pas ; emmerder Nicolas, occupé avec ENCORE des devoirs ; faire des câlins à Jérémy en tirant la langue à tous les autres, parce qu'il a clairement des préférences dans cette maison ; juger Blobby du regard,... Autant dire que quand Balthazar passe en pleurant dans le couloir pour se planquer chez Nicolas, le bruit l'alerte déjà. Il se redresse un peu en tendant l'oreille puis se lève d'un bond, suivant le même tracé que Nicolas jusqu'à la cuisine, d'où provient un peu de bruit. Balthazar pleure encore sous le lit ; ça va barder.

Il se faufile silencieusement jusqu'au lieu du crime ; l'ampoule claque bruyamment. Nicolas plaque une jeune fille au mur et parque un jeune garçon dans une cage électrifiée.

Les deux coupables.
Intrus. Intrus.

Il saute alors sur le plan de travail en dardant son regard rouge brillant sur eux et attrape un couteau de cuisine entre ses mâchoires, laissant échapper son cri à travers ses hauts-parleurs, suffisamment fort pour réveiller le reste de la maisonnée.

Ceci a pour conséquence d'activer le système de sécurité de la maison : barreaux aux nombreuses fenêtres, verrouillage des portes menant à l'extérieur.

Bientôt, on entend des jurons au premier étage.
Termicator protégera sa maison.


(sorry--)(je confirme comme c'est pas une évidence : le post est écrit du pdv de Termicator, le chat-robot. il a un grain, oui. :hearts:)

__–Ah, ça c’est une grenade flash.
__–Et galère.
__–Interrompu dans sa discussion avec Leona par l’attaque lumineuse, Aylan eut un réflexe et se plaqua contre un mur. Mais il n’eut pas le temps de faire beaucoup plus et en fait, ne put pas pousser son action jusqu’à son terme. Une cage électrique, immatérielle il était vrai mais bien assez douloureuse pour dissuader tout contact avec ses intangibles barreaux, s’était générée au-dessus de lui.
__–C’était embêtant certes, mais ce n’était pas de l’eau. Et probablement Nicolas. Il ne l’avait jamais vraiment rencontré mais savait, du repérage qu’il avait effectué sur le logement de sa cible, qu’il avait une petite sœur. Il ne devait donc pas détester les enfants. Pas vrai ?
__–Et puis un autre son familier se fit entendre. Un bombardement, ici ? Improbable. Enfin, un chat-robot lanceur d’alerte et déclenchant un système de sécurité de science-fiction l’était-il plus ? En vérité, à Terrae, il ne fallait pas trop s’étonner de chaque chose étrange qu’on voyait, tant il y en avait. L’invraisemblable devenait quotidien. En vérité, c’était plutôt le vraisemblable qui était extraordinaire.
__–Tout de même. Quel système impressionnant. Et dire que ça avait échappé à son analyse du terrain. Ses méthodes étaient vraiment à revoir.
__–Aylan, somme toute, n’était pas si paniqué que cela. D’une part en raison de sa croyance que rien ne pouvait vraiment lui arriver de grave qui viendrait de la volonté d’un Terraen. Certes, un Eau pouvait le mouiller ou ici Nicolas l’électriser par mégarde, mais cela n’avait rien à voir avec ce qu’il avait pu connaître comme traitement. Tout le monde, à Terrae, était gentil. Sauf Ashton, il est vrai. Et Leona… ça restait à voir, elle ne lui avait pas laissé une mauvaise impression, mais sa présence éveillait les soupçons.
__–D’autre part, parce qu’il avait réussi à glisser une main à travers les barreaux pour se saisir de la première denrée à proximité. Qui s’avérait être le saumon. Il en croqua un bout. Pas mauvais du tout. C’est qu’il était au spectacle, entre de la pyrotechnie de master tonnerre, un félin artificiel et Leona… qui, euh… avait des pensées et des actes qui étaient difficiles à appréhender pleinement pour quelqu’un de son âge mais qu’Aylan interprétait sans mal comme érotiques. Et quand on assiste à un spectacle, il faut manger quelque chose devant.
__–Alors certes, Leona avait mis une option dessus, qu’Aylan avait entendu respecter. Mais elle s’était trouvé quelque chose de bien plus intéressant à croquer, manifestement. Oh, au pire il lui prêterait de la glace en échange.
__–S’il arrivait à s’en sortir avec.

Bien sûr que Nicolas n'a pas de réponse, ni du gamin qui arrive à glisser sa main entre les barreaux de sa cage pour bouffer quelque chose à terre, ni de la jeune fille qui-... qu'est-ce qu'elle regarde ?... Elle bave ?! Il l'avait électrocutée certes mais... à ce point-là ?... Hmm. Il appuie un peu moins sur son bâton, la maintenant toujours prisonnière mais se sentant juste assez coupable pour éviter de la sonner un peu plus. Et c'est à ce moment que Termicator débarque pour faire entendre son plus beau miaulement... Si Nicolas avait veillé à ne laisser aucune sortie possible, il ne risquait plus aucune fuite avec le système de sécurité activé. Bruh, c'est une maison à 75% composée de paranoïaques, dont un américain qui connaît bien le second amendement de la Constitution de son pays, deux français qui ont fait parti d'un gang et une anglaise qui préfère soigner que tuer mais avec un instinct maternel qui peut faire peur... évidemment que le chat a un rayon de la mort ! :

-Di-

Nicolas n'a pas le temps de finir sa commande que Leona s'est accrochée à lui. Woh. WOOOOH ! C'est que jusque là, il avait lééégèrement oublié qu'il était en slip. Et devant un gosse. Il fronce les sourcils, claquant sa langue contre son palais. Il sait pas encore comme cette situation va le mettre dans la merde mais il sait déjà que ça va lui retomber dessus. :

-Disengage, non lethal threat. Lockdown mode.

Termicator répond aussitôt à sa commande vocale, stoppant l'alarme net. :

-Good cat. ...Leona, regarde-moi.

Nicolas pose son bâton contre le mur, fait flotter la boule électrique un peu plus loin d'eux pour l'agrandir et mieux éclairer la pièce. Il écarta la demoiselle de son torse pour attraper son visage entre ses mains... Ok, elle avait paniqué mais ne faisait pas une crise d'angoisse. Son pouce glissa machinalement sur sa joue, elle avait le regard dilaté... Hm. Beh ça a l'air d'aller HEIN. Il retire d'un coup ses mains, la maintient debout d'une main serrant son bras avant de se tourner vers Aylan, toujours emprisonné dans sa cage. Nicolas claqua ses doigts pour l'éteindre... :

-J'attends toujours des explications. souffle-t-il la voix grondante.

Et elles ont intérêt à être béton.

Pas de menace mortelle. Désengager.

Les yeux de Termicator s'éteignent et il crache le couteau d'un air saoulé, qui tombe de sa bouche avec fracas. Il referme ses hauts-parleurs et s'assoit en toisant dédaigneusement les intrus. Comme un chat, en fait, mais c'était probablement la seule expression qu'il pouvait avoir face à quelqu'un d'autre que Jérémy, Louisa ou Charlotte. Aaron et Nicolas, ses maîtres ? Lol, il les tolère juste, faut pas croire. Il se lèche la patte (ça sert à rien, mais c'est un chat, tout mécanique soit-il) dans un léger frottement métallique. Pas aussi désagréable que ce à quoi on s'attendrait, mais eh.

Plissant les yeux face aux intrus, Termicator reste malgré tout aux aguets. Faudrait pas qu'on essaie de s'en prendre à sa famille. Puis ils ont fait peur à son souffre-douleur, pour ça ils méritent de prendre cher, tsssk. Les barrières métalliques se rouvrent.

Aaron choisit ce moment pour débouler les escaliers quatre à quatre. Arrivé dans la cuisine, seulement illuminée par les éclairs de Nicolas, il ouvre la bouche, regarde Aylan, regarde Léona, regarde Nicolas, et regarde son putain de chat-robot qui se prenait encore pour une sirène anti-aérienne en se balançant d'avant en arrière comme un psychopathe quelques instants auparavant. Vu sa tronche, il a encore l'air prêt à sauter à la gorge des deux gamins. Heureusement, Nico sait comment le désactiver, et il aura probablement aucun scrupule à le court-circuiter s'il leur saute dessus. Aaron aussi, d'ailleurs.

—Woh putain qu'est-ce qui se passe ici ?! Aylan ? Léona ? Qu'est-ce que vous-

Il bug devant la position de Nicolas et Léona. Ok. Pose pas de questions lol. Léona a l'air complètement stone. Heureusement, Nicolas gère bien la situation…
Les yeux plissés, Aaron se rapproche du chat et l'attrape en se bagarrant à moitié avec, le maintenant à bout de bras. Mais c'est que cette sale race essaierait de le griffer, hein ????!

—Termicator tu saoules, on t'a dit stop- Lou, Jerem, c'est bon, fausse alerte, c'est des gamins. Vous pouvez vous recoucher, crie-t-il vers les escaliers, pour que sa famille à l'étage panique pas trop ; puis il soupire d'agacement. Désolé pour le chat, il a un grain. Bon, et du coup ?

Ces conneries ont aussi réveillé Charlotte. Va vraiment falloir qu'il règle Termicator pour reconnaître les Terraens, histoire d'éviter que tout l'attirail se déploie dès que quelqu'un dépasse la bordure du jardin...

Aaron tourne les yeux vers les gamins, et Termicator feule dans leur direction, agitant sa patte griffue robotisée. … Le frigo est encore ouvert. Il comprend étrangement immédiatement, et insulte plutôt Ipiu dans sa tête. Forcément, avec des gênes de casseur de couilles pareils, ça pouvait pas bien se passer, hein. Et dans le doute, c'est toujours de sa faute à elle. Il se promet de lui faire la misère dès le réveil. Qu'elle fasse un peu son éducation, au lieu de faire comme si c'était pas son problème, putain.

Pour Léona, par contre… Il lui lance un regard lourd de sens, et un peu déçu aussi, faut dire. Ils vont avoir une petite discussion ensemble, demain.

—On vous nourrit pas à la cafète ou quoi ??

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