Je lui souris avec un air désinvolte, repousse une mèche bouclée qui me tombe dans l'oeil.

Pas de problème, les prochaines risquent de faire plus mal alors si t'as pas l'habitude.

Et puis lorsqu'on termine de jouer, il déclare forfait, moi aussi, et il refuse en se fichant de moi. Je hausse les épaules, les mains ouvertes vers lui en mimant une tête de gars qui s'en fout.

Bah, j'fais bien ce que je veux non ? Mais ok, cette fois, je la prends alors.

Mon sourire devient plus reconnaissant et je le dis, d'ailleurs, merci, avec entrain avant de rejoindre nos affaires. Je tamponne mon front avec mes poignets nus, il est tout perlé de sueur. Il me propose d'aller le voir pour lui proposer une autre date et j'acquiesce vivement, toutes dents dehors de joie.

C'est noté. Euuuh je crois qu'El avait dit qu'elle me le donnerait mais on a pas dû y penser, tiens je veux bien que tu me le donnes.

J'attrape mon téléphone et attend qu'il me le dicte et lui envoie directement un message.

Hésite pas à m'envoyer un message non plus, je suis plutôt très disponible.

Puis je ris à sa réponse si sincère, je pense que ça nous fera du bien à tous les deux. Je suis d'abord surpris qu'il propose ça, il y a des douches au gymnase, mais je me dis rapidement qu'il n'est peut-être pas à l'aise avec les douches communes, pour n'importe quelle raison, mais ça serait pas si extravagant que ça. Surtout quand chez toi c'est 2 étages au dessus.

Ok on fait ça, je te rejoins dès que j'ai terminé.

Je lui lance un immense sourire avant de lancer mon sac sur mon épaule et qu'on se dirige tranquillement vers l'Institut avant de se séparer dans les étages.

Ah oui, donc Roman, c’est comme Elwynn : il faut se méfier du sourire sympa, là. Encore une fois, rien d’étonnant si on considère qu’ils sont très amis depuis longtemps ; néanmoins, il donne un peu plus le change qu’elle. Avant, elle ne souriait presque pas, le regard fixe et dur, sévère, comme de l’acier. Lui, c’est tout l’inverse… Il se demande si, en évoluant, Elwynn n’est pas devenu un peu plus comme cet ami. C’est magnifique qu’ils se soient retrouvés cette année, quelque part. Il a pu la trouver ainsi, changée. Toujours elle-même, bien sûr, mais plus apaisée. Réellement elle-même, en réalité. Avec le temps, Misao a bien compris qu’elle s’était simplement construite comme ça parce qu’elle n’avait pas le choix, mais il se demande parfois comment était l’Elwynn-enfant… Si elle souriait parfois comme elle sourit aujourd’hui.

—Je suis pote avec Elwynn, plus rien ne m’atteint, t’inquiète. Je me fais chambrer du matin au soir. Vous êtes vraiment les mêmes, il sourit en coin.

L’échange de numéro se fait vite, Misao est content de pouvoir entrer son nouveau contact dans son répertoire bien ordonné.

—Je le ferai, hésite pas non plus… et si je réponds pas, c’est que j'étais occupé et que j’ai zappé, mais je revérifie régulièrement. (Il le range dans son sac.) Rappelle-moi, tu parles quelles langues ? Ca te va si on communique en anglais ? Je suis pas très à l’aise dans d’autres langues européennes, et le français c’est un peu cata.

Ouais il fait pas d’efforts, mais en même temps, on peut pas être bon en tout non plus hein. Heureusement, il y a un traducteur intégré, mais Misao maîtrise suffisamment l’anglais pour pouvoir le parler et l’écrire, alors ça devrait aller.

—Ca marche alors.

Ils échangent encore quelques banalités avant de se séparer à l’étage des Feux ; et une dizaine de minutes plus tard, Misao l’attend finalement dans la cage d’escalier de ce même étage, changé et les cheveux encore humides. Ils ne tarderont pas à sécher, il a augmenté sa température corporelle et irradie (littéralement) de chaleur.

—Tout est bon pour toi, on peut y aller ? Le village, ou la cafète ?

La vraie question c’est : la foi, ou la flemme ?

J'éclate d'un rire sonore et sincère qui résonne dans la salle, alors qu'il sourit simplement doucement. Je pose mes yeux dans les siens après avoir redressé la tête et fait un signe de la main désinvolte.

Bah t'as pas tord, elle est meilleure que moi à ce jeu, faut juste pas le lui dire. Ca m'étonne pas, surtout si elle t'aime bien.

Je me demande un instant si ça a changé, ça. Sa façon de trash les gens qu'elle aime, parce qu'avant elle n'avait que nous. Et je me dis que peut-être, maintenant qu'elle est si bien entourée, qu'elle exprime ce qu'elle ressent, qu'elle donne de l'amour comme je ne l'ai jamais vu faire. Mais la remarque de Misao ne me surprend pas, il parle d'un côté d'elle que je connais bien.

Les mêmes, les mêmes, je sais pas, je suis quand même moins ronchon !

Elle l'est pas tant.

Je hoche la tête en souriant, c'est évident ce qu'il dit, mais je trouve ça gentil de préciser, c'est attentionné. Parce que ça peut laisser croire autre chose quand les gens disent rien mais je crois que je lui fais confiance, et ce qu'il me dit confirme que j'ai raison.

Oh, je suis pas à l'aise dans beaucoup de langues, j'étais un peu le cancre de service à l'école... Anglais j'ai quelques bases, mais ça me va beaucoup mieux que le japonais aussi !

Comme ça on est sur un pied d'égalité hein ! Elwynn avait essayé de m'apprendre le japonais mais je crois qu'on avait tous les deux perdu patience. On discute un peu avant de se séparer pour aller prendre nos douches. Je me dépêche sans me mettre trop de pression non plus, j'en rajoute pas des caisses quoi. Je finis par enfiler un jean clair et haut col roulé noir, ébourrife mes cheveux humides et baisse les yeux vers la petite étagère de ma salle de bain avant de me rappeler : j'ai plus de parfum depuis que je suis arrivé. Faudra que j'en trouve, un jour. J'aimais bien ça.

Je sors et redescends d'un étage, fait un signe de la main à Misao en souriant.

Yep, je me sens mieux, mais j'ai faim !

Je réfléchis un instant, avant de penché la tête le côté, le pouce vers le bas.

A cette heure-ci y aura pas trop de monde à la cafet, ça te dit ?

Et puis je fronce un peu le nez, le regarde un peu bizarrement l'air perturbé. Et je tend légèrement ma main, paume vers lui. Mes yeux s'écarquille.

Oh mais c'est toi ! Tu chauffes vachement c'est impressionant !

Meilleure que lui à ce jeu, ça, Misao n’en doute même pas une seule seconde. Un rire le secoue alors qu’il fait un petit geste de la main, l’air de dire “boarf on s’y fait”, mais avec le sourire. Evidemment qu’elle l’apprécie, ça, il en doute même pas. C’est très réciproque, par ailleurs ; c’est certainement une des personnes dont il doute le moins, étonnamment. Parce qu’elle était là dans les moments les plus compliqués de ces dernières années, quand il a craqué ; et aussi parce qu’elle n’a jamais cessé de le voir autrement. Pire, c’est pas de la pitié qu’elle a lu dans ses yeux ce jour-là, c’était la compréhension la plus totale de ce qu’il a été, de ce qu’il a vécu et fait, de ces choses qu’il ne veut et ne parvient d’ailleurs à dire à personne. S’il en parle à Roman un jour, et ce n’est pas certain, ça lui coûtera beaucoup d’énergie, tout simplement parce qu’il essaie, plus que tout, de toujours garder ces pensées loin de lui.

—Aha mais nan elle est pas ronchonne ! Pas autant que moi, en fait, ça doit être pour ça que j’ai jamais capté, se moque gentiment Misao, mais de lui-même, cette fois.

Et quand ils parlent de la meilleure manière d’échanger, le Feu acquiesce, calme mais content.

—Alors ce sera anglais ! Je t’imagine pas du tout en mode cancre, c’est marrant. Parce que tu étais dissipé, ou c’est juste que t’en avais rien à faire ?

Un jour, peut-être que Misao essaiera de bosser son français, mais il a un peu trop honte pour ça. Les mots sont difficiles à prononcer, à manier ; enfin. A force de discuter, les voilà déjà arrivés sur place. Le temps de la douche passe vite, et lorsqu’ils se rejoignent, ils échangent un signe de main, tout sourire.

—J’ai la dalle aussi. Ca me va très bien ! J’espère qu’il y aura encore des desserts, j’ai surtout envie de manger sucré, là.

On l’oublie, mais Misao adore le sucre, eh. Juste pas dans son café, quoi, c’est indigeste sinon. Et alors qu’ils se dirigent déjà vers les escaliers, le Feu capte le regard perplexe de Roman… et son exclamation. Il lui tend la main pour qu’il puisse passer la sienne au dessus et constater.

—Ah, ouais, c’est pratique pour se sécher les cheveux plus vite. Et pas crever de froid en plein hiver, aussi. J’arrive bien à réduire ma température corporelle aussi, maintenant. Je suis sûr que si tu te débrouilles bien avec ton Air, d’ici quelques temps, tu pourras produit de l’air chaud !

Il pointe les mèches bouclées de Roman, encore humides.

—Tu veux que je tente ? Faudrait pas que tu choppes la crève.

Enfin, c’est pas comme s’ils allaient dehors, mais voilà.

J'éclate de rire de nouveau quand il se dit plus ronchon qu'El. Sur ce coup je décide de le croire, Elwynn râle souvent mais elle garde aussi beaucoup pour elle. Et puis y a surtout beaucoup de choses qui lui passent par dessus la tête. Je doute pas que le Feu soit plus strict sur pas mal de choses. Je lui donne une tape amicale sur l'épaule.

Dans ce cas je suis content d'avoir eu de l'entraînement pour pouvoir te supporter comme il se doit.

Je suis resté gentil sur celle-là. Je me rends compte que j'aime le taquiner, sa façon de répondre, et je capte pour El' l'apprécie aussi. Il répond très bien à sa façon d'être et de piquer là où elle peut. On parle ensuite des langues, et de comment j'étais à l'époque. Je souris quand il me dit m'imaginer cancre.

Tu dis ça parce que je ressemble à l'élève modèle ou juste parce que j'ai l'air chiant à mourir ?

Avant de lui répondre plus sincèrement avec un sourire.

En vrai, un peu les deux. Disons que j'ai jamais été très bon pour apprendre en restant assis sur une chaise, et que assez vite m'est venu le goût d'apprendre sur le tas. Donc un peu des deux. Je trouve ça génial les gens qui se fascinent pour les langues étrangères, j'ai vraiment du mal à me pencher sur la mienne. El' est douée pour ça même si elle le captait pas à l'époque. Moi c'est à peine si je sais dire bonjour en japonais. Par contre je connais un mot SUPER BIEN.

Je lève un doigt en l'air et prend une tête d'imbécile en imitant particulièrement bien le ton qu'elle prend quand elle se fout de ma gueule.

Baaaka !

Après avoir fait le malin, on se sépare pour la douche et on se retrouve rapidement après, on statut rapidement l'envie d'aller manger et on décide d'aller à la cafet. A sa remarque, un grand sourire se dessine sur mon visage et je le pointe brièvement du doigt.

Ahahah, moi aussi ! Est-ce que j'ai ENFIN rencontré quelqu'un qui préfère le sucré même après le sport ?

Je dirai jamais assez à quel point je suis heureux d'avoir rencontré Ariana et sa passion pour le sucre. Ni à quel point c'est secondaire par rapport à quel point je suis juste heureux de l'avoir rencontrée.

Et puis il tend sa main pour que je puisse sentir si c'est bien lui qui émane de chaud comme ça. J'ai l'air tout surpris. Ouais les pouvoirs ça m'en bouche encore un coin. Et oui j'utilise cette expression. Un "Oh !" surpris m'échappe quand il me dit que je pourrai changer la température de l'Air que j'utilise.

Incroyable ! Il me reste encore un peu de chemin, pour l'instant je sais pas faire grand chose...

J'ouvre ma main libre vers moi et essaie de ressentir l'Air. Je le sens différemment depuis que je suis Initié. Il est vraiment là. Je l'imagine chauffer. Et tout ce que ça fait c'est une mini bourrasque qui m'ébourrife complètement. Je me mets à rire tout seul. Le Feu me propose de me sécher les cheveux avec sa main et c'est aussi improbable que génialement tentant. Et il ajoute une phrase choupi parce qu'il est concerné. Un bref sourire tendre passe sur mon visage avant de laisser place à une joie presque enfantine.

Oh oui je t'en supplie j'adorerai !

Ma voix est à la fois très calme et très enthousiaste. Je penche un peu la tête vers lui et secoue mes petites bouclettes. Et me retiens de pouffer de rire. Les pouvoirs c'est une folie.

Il est marrant, Roman. Misao ne peut pas s’empêcher de rire à sa remarque et lui lance un sourire en coin, doucement provocateur, sans pourtant rien ajouter sur ce sujet. Il ne va pas griller ses cartouches trop vite (par là, j’entends : griller toute sa répartie, non mais) pour contredire un truc qu’il sait être une taquinerie.

—Tu ressembles à l’élève modèle, avec tes petites boucles, un vrai petit ange, se moque-t-il gentiment.

Oups, il a menti.

Et plutôt que l’interrompre encore, il l’écoute parler jusqu’au bout, mains dans les poches, tranquille. C’est normal, ce que Roman décrit ; tout le monde n’est pas fait pour l’apprentissage scolaire, encore moins lorsque celui-ci est si classique. Au Japon, ils y sont bien forcés — la culture les mate un peu, les rend dociles et bien droits, sérieux sinon ils risquent le ban de la société. Cela le rassure presque de voir que ce n’est pas pareil partout, et il remarque de plus en plus cette attitude légère chez ses camarades européens. Il aime cet aspect nonchalant parfois qu’ils peuvent avoir, là où la société nippone est bien plus guindée. Et puis, ils apprennent quand même vachement plus vite les autres trucs de la vie que lui, hein, on va pas se mentir. (Comme quoi, développer des skills sociaux, ça aide.)

Haussement de sourcil… avant qu’il n’éclate de rire.

—Laisse-moi deviner : c’était ton surnom officiel ? Fais attention, tu as de la compétition, parce qu’aujourd’hui c’est aussi le mien.

ELLIPSE DOUCHE oui j’ai la flemme. Misao rit encore alors qu’ils se rejoignent et en commençant à descendre les escaliers.

—Ah, toi aussi ? Cool. Ouais, le sucre c’est ce que je préfère. Je pourrais vendre mon âme pour les pâtisseries du village, je crois. J’ai jamais compris les potes de la fac qui voulaient grailler du fast food après un match, j’avais surtout envie d’une part de tarte meringuée géante. Tu préfères quoi, toi ?

Ca lui rappelle de bons souvenirs, tout ça ; les sorties en fast food, Misao qui les traînait dans la pâtisserie du coin de la rue après, et tout le monde qui se moquait de son addiction au sucre avec entrain. Enfin, ils pouvaient bien le juger, ils finissaient par se servir aussi, hein ! Et puis, c’est aussi drôle d’observer ce que chacun préfère comme dessert, ça donne de bonnes indications sur la personnalité de quelqu’un, même s’il croit pas non plus en l’horoscope.

Roman semble perturbé et fasciné à la fois par la chaleur qui émane de sa main ; Misao lui renvoie un sourire en retour.

—Ca prend du temps, c’est normal. Et franchement, je suis pas très doué non plus, c’est juste que j’ai mes pouvoirs depuis longtemps. Les choses basiques sont faciles, mais alors le reste…

Ouais, bon, il va pas parler de ses capacités à créer du feu ptdr. “Tu sais faire quoi ?” “Du feu.” “Et du coup ?” “Bah du feu.” Voilà.

La petite bourrasque l’interpelle, mais elle a surtout bien fichu les boucles de Roman en vrac. Et comme Misao lui propose de s’occuper de ses cheveux… le nouvel initié Air se penche vers lui — il remarque à nouveau leur grande différence de taille, c’est très étrange — et Misao, plutôt que de le faire se casser le dos, remonte de quelques marches pour placer ses mains autour de sa tête.

—Si ça chauffe trop, tu me dis.

C’est plutôt tiède fort que vraiment chaud, mais eh.

… Par contre ça va prendre du temps, et on les fixe dans les escaliers. Oui, bon, roh, ça va.

Je me marre à sa réponse, et je note mentalement : j'ai donc une tête d'ange, hmhm. On discute un peu de comment j'étais vraiment à l'école, et il ne relève pas plus que ça, je lui partage simplement mes difficultés de l'époque. Et puis on se marre en parlant de ma meilleure amie, et son insulte préférée. Qui n'en est pas vraiment une d'ailleurs.

Oooh si tu savais !

Je me marre de plus belle quand il me dit qu'il y a compet, et lève un sourcil, l'air désabusé.

Tu crois vraiment qu'on rivaliser avec Jérémy ?

Tout ce petit manège et ces rires pour finir par se retrouver dans les couloirs des Feux avant d'aller trouver à manger. Du sucré, visiblement.

Ouais, j'adore le sucre. Je crois même que ça en devient un souci, mais c'est vraiment mon plaisir coupable. Oooh faut que j'aille goûter ça alors. Moi ? J'aime bien tout ce qui est viennoiserie, snack au chocolat... Mais bon je crois que mon vrai faible, c'est les biscuits sablés, n'importe quel parfum du moment que c'est sucré. Et les crêpes.

Je lui lance un regard pétillant.

Et toi, un faible pour quelque chose en particulier ?

Il m'explique ensuite sa capacité, et se montre encourageant envers mes potentielles capacités. Je souris et penche un peu la tête sur le côté.

Hmhm, ça s'explique, mais bon... C'est pas en m'entrainant pas avec que je vais progresser ! J'aimerais bien m'y mettre tranquillement, voir ce que je peux faire.

Et puis je me penche vers lui, avec enthousiasme. Il est gentil, et remonte quelques marches pour se mettre à ma hauteur. Je redresse la tête et lui sourit de toutes mes dents. Il place ses main autour de mon crâne, et je lâche dans un rire.

C'est encore mieux qu'en salon de coiffure !

La chaleur qui émane de ses mains ne me blesse pas, et je ne lâche pas des yeux, je sens mon crâne se réchauffer, l'humidité quitter mes cheveux. Je les secoue une ou deux d'une main pour les décoller et qu'ils sèchent mieux. Et ça fonctionne, mais ils sont d'autant plus fous. On reste un petit comme ça, et je m'applique à croiser le regard de chaque passant avec un immense sourire. L'avantage de ma carrure c'est que personne n'ose trop nous interrompre, et puis j'imagine que des gens connaissent Misao au moins de loin, on est juste deux adutles donc on nous dit trop rien.

C'est génial comme truc.

Je passe une main dans mes cheveux une fois mes cheveux secs et qu'il peut arrêter. Je me remets à rire comme un gamin, secoue mes boucles des deux mains avant de lui lancer un sourire de nouveau joueur pour le chercher.

Alors t'en penses quoi ? Les cheveux tout juste sec j'suis encore plus un p'tit ange non, t'aimes bien ?