## Mar 17 Jan 2023 - 22:15 | ||
Sama Anami Messages : 23 Date d'inscription : 17/01/2023 | Carte d'identité. • Prénom : Sama • Nom : Anami • Âge : (entre 10 et 35 ans) 10 ans ( né le 3 janvier 2013) • Affinité et pouvoir : Terre soleil Apparence. Et ton corps et ton coeur s'entourent de liberté et de la sagesse des éléphants « Sama » veut dire « éléphant » dans sa langue natale le Bambara et « Animi » signifie « Paix » en africain. Sama parle couramment et lit/écrit à peu près bien le bambara langue de son village, il ne sait pas parler japonais, il a quelques bases d'école de swahili la langue africaine la plus parlée d'Afrique Sama a le regard sombre comme la nuit et la peau chocolat , il a des cheveux drus et bouclés, encres aussi. Sama a des sourcils et un nez qui se froncent sous ses émotions. Sama est petit et assez rachitique pour ses dix ans en raison des années de malnutrition. Sama porte l'uniforme mais celui ci est souvent à raccommoder tant il aime crapahuter partout. Il a demandé du fil et des aiguilles et de s'en occuper lui même sur son ardoise, on lui a accordé si ça peut l'aider. L'ardoise est électronique et pourvue d'une puce traductrice, si bien que ce que Sama écrit, en sa langue natale avec plus ou moins de fautes, se traduit à coté à la manière d'un google traduction portable en japonais, Sama est doté à l'oreille de la puce traductrice comme tous les élèves. L'ardoise se recharge tous les soirs au dortoir près de son lit. C'est une idée du psychologue pour aider Sama à parler en espérant un jour que ce soit avec sa voix. Sama aime bricoler, inventif, plein d'imagination il est habile de ses mains. Sama aime dormir dans les arbres par tous les temps, il ne se sent bien que dehors et a du mal à rentrer en salle de classe ou au dortoir, il le fait mais ne s'y sent pas dans son élément, lui il a besoin d'espace, d'air et de liberté à sa portée. Il lui arrive de fermer les yeux à une brise de vent ou de courir dans la cour sous la pluie et pieds nus, autant Sama accepte l'uniforme autant au grand dam des professeurs il a du mal à porter des chaussures, comme les mots prononcés il n'en voit pas l'utilité. Sama a une toute petite carrure et n'est pas bien fort mais il a un cœur fidèle, un esprit aussi indomptable que ses pieds si souvent nus qui frappent le sol et la bienveillance douce qui le caractérise se voit en ses traits enfantins et légers. Il possède un doux et adorable sourire qu'il n'hésite pas à donner. C'est un poids plume, ses mains sont petites adroites et enfantines. Il est assez agile et souple malgré son manque de force physique, il a une certaine endurance en sport pour avoir si souvent couru, il court d'ailleurs vite pas le plus vite mais il se débrouille ! Il a des pieds agiles et plutôt grands, même solides face à son corps gringalet. c'est un enfant, il a dix ans. Il n'a pas de complexe physique particulier il s'accepte comme il est avec les imperfections et les qualités de son corps aussi fragile que combattant, il a connu la famine et la souffrance physique éprouvante si bien que tant qu'il ne se sent pas malade il s'occupe peu de savoir si son corps est bien à la dernière mode des magazines cela lui passe au dessus. Caractère. Ta voix et ton sourire me hantent chaque instant mais dans mon miroir je ne vois qu'un enfant fragile seul et immobile face à ses sentiments Sama recherche l'esprit de son éléphant. Il est sûr qu'il est quelque part, parfois on le voit fouiller dans le dortoir fidèle à l'espoir et au souvenir de ce qui n'est plus et a creusé le vide. Sama aime rire et jouer c'est un petit garçon, son jeu préféré ? Le scorpion et les antilopes, un variante du jeu du chat et de la souris mais où le scorpion qui chasse doit chasser en pas chassés et où les antilopes doivent courir en sautillant. Rêveur et pensif Sama admire les cerfs-volant. Sama est loin d'être timide et aime bien les autres et leur compagnie, on apprécie sa présence malgré ses habitudes de sembler parler en cachette aux arbres déjà remarqués secrètement jamais soulignés de peur de le fâcher ( Sama se fâche très difficilement) de cet espionnage ou de montrer qu'on a outrepassé son intimité, bien que considéré comme étrange on l'accepte , il est comme ça il y a tous un peu de particulier en chacun de Terrae. Sama est bienveillant il vous sourira et vous aidera, rendra service avec plaisir, mais il le fera sans un mot. Sama ne parle plus depuis presque deux semaines. Personne n'a entendu sa voix à Terrae où il est depuis quelques jours. Sama marche pieds nus, Sama dort sous les arbres du parc, Sama reste bouche bée devant la profusion de nourriture à la cafétaria. Il y toucha d'abord timidement puis mangea à s'en rendre mal, il n'avait jamais eu à disposition tant de denrées, l'infirmerie le sermonna de sa gourmandise mais l'enfant malgré le mal de ventre était comblé ne croyant pas qu'un endroit puisse avoir tant de nourriture. Il mangea moins vite les repas suivant mais toujours avec cette incrédulité croyant rêver. Sama ne parle pas aux humains mais parfois il parle aux oiseaux brièvement quand personne ne le regarde pour leur adresser des souhaits, il discute avec les arbres. Certains enfants de Terrae l'ont vu parler dans le vide. Il parle dans le vide, on s'étonne, quelques uns le trouvent étrange mais personne ne le juge vraiment, on a tous un vide à Terrae quelque chose qui manque. Sama ne fait pas exception. Souvent Sama va voir les pigeons il leur distribue des miettes de pains, il sème les pépins de fruits dans la terre, il se salit les mains pour rendre hommage à cette nature sauvage si loin de lui à présent mais qu'il n’oublie pas. Il a une petite flûte qu'il a fabriqué autrefois et qu'il joue, parfois ses camarades viennent l'écouter jouer, il continue sa mélodie sans un mot pour eux mais partageant généreusement ses notes si belles. Depuis quelques jours les autres enfants de la petite classe se sont aperçus de son grand talent en dessin alors Sama dessine pour eux. Des animaux, des paysages d'ici et d'ailleurs , il a son petit succès pour ça mais ne s'en enorgueillit pas, il aime juste donner. Sama aime la nature. Les bêtes. Il les admire. Les trouve fortes. Belles. Il n'est pas quelqu'un qui aime parler. Ce n'est pas par mépris pour les autres, ni par timidité ; il n'en voit pas l'utilité, cela ne lui a servi a rien jusque là alors pourquoi s'épancher ? Quelques phrases suffirait pour faire comprendre ce qu'il souhaite dire. Mais pour cela il faudrait qu'il arrive de nouveau à communiquer, à vraiment sentir que ses mots seront utiles plus utiles que le silence. A faire confiance aux autres et aux mots qu'il leur donne en sommes. Mais ce n'est pas encore le cas. Sama ne parle pas, pas par oral, il communique par une pancarte donné par le psy par phrases brêves et à l’orthographe relative. C'est tout ce qu'il arrive à transmettre aux autres humains, ses semblables. Sama se sent plus proche du monde sauvage seul à entendre sa voix, à le voir se découvrir vraiment. Pourtant, il ne dédaigne pas d'entendre les autres parler. Sama sait écouter, attentif, réceptif, il sait être présent dans l'échange malgré son silence, Sama aime profondément les autres. Ceux qui lui sont proches comme ceux qu'il ne connaît pas. Il est comme ça. Un peu simple, mais attachant. Très franc dans ses actes et ses pensées et ce qu'il marque sur son ardoise qu'il a souvent avec lui. Au risque de blesser peut-être, mais il ne se rend pas toujours compte. Sama écoute les autres avec sérieux et implication, il ne nie ni leur ressenti ni leur souci, bien sûr ce n'est pas grave une peine de cœur face à la famine il le sait mais cela ne veut pas dire que cela n'est pas important et heurtant pour la personne et cette blessure est à reconnaitre ! Il n'a que dix ans certes mais est déjà plein d'empathie même si il ment rarement quasiment jamais, il a horreur du mensonge et exprime/écrit en succin et efficace ce qu'il pense, cela peut être blessant sans qu'il le veuille cette franchise directe qui va droit au but. Il est animiste, il a un grand respect pour la faune et la flore et même les objets, il y a une âme en chacun d'eux et d'être là et de nous aider à se nourrir ou à utiliser un objet amène pour lui une grande reconnaissance, il est animiste, il croit en l'âme des choses et des êtres, en certains rituels et aussi à la malédiction ou bénédiction des esprits et totems. Autant il a des lacunes à l'école autant il a beaucoup de connaissances vivantes sur les animaux, les plantes de l’Afrique en raison de ses aventures à jouer dans la savane et à explorer des paysages qu'il aime représenter comme pour leur donner encore substance lui qui est si loin de sa savane. Douleur et loyauté et amour se mêlent en pensant à son village, il n’oublie pas. Gouts. When the cold wind is a'calling And the sky is clear and bright Misty mountains sing and beckon Lead me out into the light Sama aime dessiner, on lui fournit crayons et carnets à sa plus grande joie et celle de ses camarades. Sama aime la musique, il est très doué en flûte et en joue régulièrement, il a une petite flûte en bois qu'il a fabriqué sur sa terre autrefois et qu'il a pris avec lui avec le peu d'affaires qu'il avait mais si usées que la plupart ont été remplacés par Terrae, seul lui reste sa flûte, son bracelet avec des petites perles en forme de défense d'éléphants au poignet qu'il ne quitte jamais et ses souvenirs . Sama aime la nature et il n'est pas rare de la voir nettoyer le parc des papiers ou donner à manger aux oiseaux, on l'a déjà surpris planter des graines de fruits et les arroser. Il sait se mettre à la place et à la hauteur du monde qui l'entoure non pour regarder de haut mais pour se mettre à la place avec une facilité déconcertante. Sama est doux avec les monde et les autres et on lui en est reconnaissant, malgré ses lacunes dû a la faible scolarisation il n'est pas bête et aime découvrir, il sait être posé parfois quand il faut écouter même si il reste un petit garçon de dix ans. C'est un terre soleil comme le soleil qui brillait sur sa savane sauvage et comme les pensées qui le traversent et fourmillent bien cachés dans son esprit. Son pouvoir ne s'est pas encore manifesté cependant. Peu à peu Sama aura besoin de courage pour aller vers les autres se confier autant qu'il leur permet de se confier, demander de l'écoute autant qu'il écoute, la tablette n'est que provisoire, des essais sans seront fait mais pour le moment Sama doit s'acclimater, prendre confiance afin de pouvoir se voir enlever son outil sans souffrir. Oh Sama ne sera jamais sûrement très loquace, parle peu mais dis des mots sages lui disait souvent grand-père Duno mais il est espéré qu'il s'ouvrira un peu plus à ses semblables tout comme il le fait déjà avec les quelques mots justes qu'il donne en offrandes à la faune et la flore alentour. Sama a un vide en lui depuis que son éléphant n'est plus, son regard semble le chercher, Sama quand il a peur ou est triste en pensant à autrefois qui lui manque autant que cela est douloureux chante en ses pensées la chanson de sa maman décédée quand il était petit : *Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, * Histoire. Le 3 Janvier 2013 aux dates de ces Nouvelles Sama Naquit. Je suis là, me voilà Jamais je ne pourrais vivre sans toi Me voilà, à tes côtés Ce soir j'ai le droit de rêver La mère de Sama est dans le secteur agricole et cultive le millet ou mil, le millet perle plus exactement, elle le pillone dans un grand bac en bois avec un gros bâton pour donner de la farine dont on fait de la bouillie et des galettes. Dans ce village reculé de la préfecture de Guéckédou au sud-est de la Guinée où Sama est né. Sama a trois sœurs plus âgées, elles s'appellent Saia et Fatouma, Ama. La mère a le doux nom de Tini et le père se nomme Baoudé. Le père de Sama était le guérisseur du village. Sama était un beau bébé, en bonne santé, ce qui était important car la vie était dure au village. La sœur nommée Saia de Sama peignait avec de la boue colorée les murs de la cabane où habitait Sama et sa famille, elle était très douée. Elle avait des rêves la grande-sœur de Sama c'est pour cela qu'elle allait à l'école. Elle avait du matériel financé par l'unicef pour travailler cahier crayon, au village il n'y avait pas d'école alors la sœur de Sama allait à la ville, elle marchait des kilomètres et des kilomètres pour cela partant à quatre heures du matin et revenant pour vingt-une heure. Mais la grande-sœur avait le rêve que ses deux sœurs des jumelles de trois ans aillent aussi à l'école et son petit frère tout juste né aussi ! La grande-sœur n'avait que dix ans mais elle se promit de toujours veiller sur Sama et sa famille. Le petit bébé lui sourit et attrapa son pouce, la grande-sœur sourit à sa mère. L'animal protecteur de la famille était l'éléphant, c'est ainsi que « Sama » fut nommé « éléphant » dans sa langue natale le Bambara. Le père sourit en regardant son fils : « Il fera de grandes choses ce petit homme ! » Il y avait une peinture d'éléphant sur le mur de la cabane fait par la grande-sœur. Le père s'agenouilla et demanda : « Oh esprit éléphant fais que mon fils soit fort et en bonne santé, merci à toi de veiller sur ma famille. » Papa passa un bracelet avec des petites perles en forme de défense d'éléphants au poignet du bébé : « Il te protégera mon fils. » Le père était fier de son petit garçon. A la maison les filles étaient plus libres que la plupart des familles, en effet au village peu de fille allait à l'école, trop cher, besoin de main à la maison, pas une priorité, certains petit garçons faisaient le trajet avec Saia, on voyait le père comme un excentrique dans ce village qui n'avait qu'un puits construit en mission humanitaire pour avoir l'eau potable et pas d'électricité. Mais le père tenait à ce que ses enfants aillent à l'école et cela même si cela voulait dire pour lui et sa femme plus de travail. Le père était le seul médecin du village, il connaissait toutes les plantes qui guérissent et de multiples chants rituels pour chasser le malheurs selon la tradition animiste. Il y avait de nombreux talismans à la maison que la grande-sœur aimait sculpter et que le père envoûtait en les accrochant à un arbre, les arbres, les animaux, les plantes et même les rochers ont une âme et ces âmes nous maudissent ou nous protègent. Ainsi il fallait remercier l'animal que l'on mangeait et la pierre où on s'asseyait. « Nous sommes un parmi le tout. » disait souvent le père en endormant ses filles de berceuses. Le père aimait profondément sa femme et ses enfants filles ou garçon mais Sama avait apporté le bonheur sur la maison disait le père. En effet cette année la mère avait pu récolter beaucoup de millet, la graminée qui tamisée donnait de la farine pour faire du pain. La chèvre de la maison avait également eu deux petits ce qui donnait du lait en abondance. Contre un peu de lait et de pain, ils auraient des légumes au marché, ce serait merveilleux ! Bien sûr il faudrait se rendre en ville, mais cela voulait dire ne pas mourir de faim. Dans ce village d’Afrique de l'ouest, les gens se serraient les coudes. Ils s'aimaient au delà de leur différence. La pauvreté divise mais dans ce village la division voulait dire la mort, ce que les uns péchaient ou chassaient était partagé et échangé contre ce que les autres récoltaient ou pour les plus chanceux ayant un animal trayaient. And what do you think you'd understand? I'm a boy, no, I'm a man You can't take me and throw me away Au village de Sama, Ebola n'avait pas encore frappé, 2013 l'épidémie venait de démarrer ainsi que la vie d'un tout petit garçon. Mais cela ne pouvait pas durer. Sama avait à peine deux ans quand les mauvais esprit arrivèrent au village. La maman tomba malade elle avait beaucoup de fièvre et de frissons, elle était épuisée et avait des taches rouges sur le corps. Il ne fallut que quelques jours pour que le mauvais esprit l'emporte. Ce mauvais esprit se nommait Ebola. Le père était effondré mais il devait continuer à vivre pour ses enfants alors ce soir là il prit son instrument de musique un petit djembé fabriqué de ses mains et se mit à chanter une chanson dans sa langue natale pour consoler son aînée de douze ans qui ne pourrait plus aller à l'école et devrait veiller sur ses cadets, pour apaiser un peu le chagrin de ses filles de cinq ans et que le petit dernier sourit encore. La mélodie s'entendit dans tout le village comme un cœur qui bat et se bat en un chant pour ne pas s'arrêter. Le père était sombre ce soir là, il ne savait pas comment ils allaient s'en sortir et tant de sacrifices et elle...partie. Ce soir là il se produisit quelque chose non loin de la cabane une éléphante mettait bas, elle avait des difficultés à respirer. Le père en fut informé. Il sauva le bébé éléphant mais pas la mère. Seul il allait mourir et la mère semblait avoir perdu le troupeau. Le père y vit un signe, prends soin de cet éléphanteau et le bonheur reviendra. Voilà ce qu'il ressentit comme message dans son cœur. Il ramena le bébé éléphant au village. Le village respectait les éléphants mais un éléphant à nourrir où tout était nécessaire était une charge non négligeable. C'est donc avec respect mais ressentiment caché que le village accueillit la nouvelle. Cependant un vieil homme se présenta à la porte de la cabane et dit : « Je respecte ta folie et ton chagrin Baoudé mais tu vas devoir aller travailler de nuit à la ville en plus des champs et des herbes guérissantes le jour. Là bas en usine ils cherchent de la main d’œuvre pas cher. Cela sera peu mais cela ne fera pas peser ce souhait fou au village et peut-être t'en sortiras tu. » Le père obéit, au village on respecte la sagesse des anciens. Mais grâce à la présence du vieillard Dano la grande-sœur put continuer l'école. On these walls, I hang wonderful pictures. Through this window, I can watch the seasons change. By this lamp, I can read, and I - I am set free. And when it's cold outside, I feel no fear. Even in the winter storms, I am warmed By a small but stubborn fire, And there is nowhere I would rather be. It isn't much, but it is enough for me. For... This is my house. Aux quatre ans de Sama Grand-père Dano décida qu'il était grand temps de présenter Sama aux esprits de la nature. Sama monté sur le dos de l'éléphanteau d'à présent deux ans quitta le village avec grand-père Dano. Il approchèrent de la rivière et Grand-père Dano fit un geste qui arrêta la marche du jeune éléphant. Des hippopotames prenaient le soleil somnolant dans l'eau. « Sama tu dois te méfier des hippopotames, l'esprit de la colère arrive en eux et alors tu auras une mort certaine. Au village on les craint autant qu'on les respecte. Ne les dérangeons pas faisons un détour. » Au détour d'un arbre Sama sursauta, un tout petit lémuriens orange venait d’atterrir sur l'épaule de Grand-père Dano. L'enfant le regarda longuement un peu apeuré puis Grand-père Dano eut un grand rire, cela apaisa le petit garçon qui tendit la main, le lémurien observa la main d'enfant curieux puis partit aussi vite qu'il était venu. Au loin des oiseaux volaient ils avaient des plumes encres, un haut de tête en forme de casque et des yeux entourés de bleu clair. « Des Calao à casque noir ce sont les gardiens du ciel de la savane, regarde comme ils ont l'air sérieux ! » Il continuèrent leur chemin, des Buffles d'Afrique broutaient l'herbe sèche paisiblement. Dans l'horizon on voyait des gazelles et... « Regarde Sama les girafes au long cou elles sont un pont entre les esprits du ciel et de la terre ! » Sama les observa un temps puis demanda : « Grand-père Dano ma maman elle est au ciel ou à la terre ? » Le grand-père prit le garçonnet dans ses bras et l'amena sous un arbre aux branches tombantes et aux gros fruits ovale et orange. « Le Néré, Sama cet arbre est sacré il est nourricier et médecin à la fois, ton père l'utilise en ses remèdes. On dit que les gens qui meurent se transforment en arbre, et que les plus bons d'entre eux deviennent des Nérés et apportent le bonheur. » L'enfant s'approcha de l'arbre et mit ses petits bras contre son tronc en câlin et ferma fort les yeux. « Je ne sens ni le parfum de maman ni sa voix... » lâcha le petit. Le grand-père posa une main sur la tête enfantine. « Concentre toi bien Sama. » Sama s'allongea contre l'arbre et ferma les yeux. Sans s'en rendre compte il s'endormit. * Elle était là ses cheveux noirs et bouclés, ses yeux pétillants et son doux sourire. « Maman ! » s'exclama le petit bout en fonçant dans ses bras. « Maman tu me manques tellement ! Tu es vraiment un arbre alors ? » La mère posa sa main sous le menton du garçonnet avec douceur et se mit à chanter une berceuse qu'il connaissait bien. « Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, Parfois quand la sécheresse nous guette, Il faut remercier le puits, On a pas beaucoup mais on se serre les coudes, Car ce village et ses villageois, C'est notre maison, c'est notre maison, Ce n'est presque rien mais notre terre, Tel un chant s'élève, Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, Un Calao à casque noir traverse le ciel, Le roi des airs, Respectés éléphants, Rois de la savane, Liberté et sagesse, Guidez nous vers un meilleur demain, Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, Tu ne nais pas dans un palais, La nourriture est maigre et peu abondante, Il n'y a presque rien, Mais nos terres sont ivres d'espoir, Comme le regard d'une maman sur son enfant, Il n'y a presque rien mais mes bras seront toujours là pour toi, Ce n'est pas grand chose mais c'est le village où tu grandis. Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, Je serai toujours près de toi, Ailleurs ou ici. » L'enfant se réveilla, le grand-père était à ses cotés, il avait des larmes au bord des yeux. « Alors Maman est vraiment un arbre... » murmura l'enfant. Le grand-père lui sourit : « Souviens toi Sama en chaque être et objet il y a l'esprit d'un cœur qui bat. Rentrons à présent ! » Il hissa l'enfant sur l'éléphanteau. « Grand-père on retournera voir maman ? Et la savane ! » « C'est notre maison, nous franchirons ses portes autant de fois que tu le souhaiteras Sama. » lui sourit le grand-père Dano. « Rentrons à présent. » Just because you find that life's not fair, it Doesn't mean that you just have to grin and bear it. If you always take it on the chin and wear it, Nothing will change. 2019 fut une année difficile. ce fut l'année sèche cette année les récoltes avaient été très mauvaises et suite à l'épidémie les bras manquaient pour sauver les maigres récoltes, la faim sévère, grave se faisait sentir. Sama avait si faim qu'il mâchonnait les bâtons à terre. Les aides humanitaires n'arrivaient pas jusqu'au village qui se mourait. On ne pouvait plus compter sur les chansons de grande-sœur ni sur le rire de Grand-père ni le sourire de papa ni sur les danses des gens du village pour rassurer les cœurs. Mais du haut de sa faim Sama rêvait, des gens appelés ''touristes'' venaient parfois au village, prendre des photographies et vanter les mérites de cette vie ''simple'' avant de revenir dans leur hôtel en ville se gaver de denrées. Du haut de sa faim Sama se disait que c'était injuste. Alors un soir Sama se décida, il attendrait le premier véhicule et avec son éléphant lui sauterait dessus. Il dormait quand la jeep arriva et fut réveillé in extremis par le souffle de l'éléphant. Les touristes s'étiraient et sortaient de la jeep, c'était le moment ! En un cri l'enfant et l'éléphant attaquèrent le véhicule. Terrifiés les deux touristes s'enfuirent en courant. L'enfant trouva quelques provisions dans un sac de la jeep et en prit le plus que ses bras pouvaient porter. Il ramena le tout au village, il posa le tout devant sa case et réveilla tout le monde. Il se prit la fessée de sa vie, ce jour là il ne comprit pas les reproches de son père, le regard déçu de Grand-père Dano il ne répondit pas aux questions pressentes des autres villageois, il ne comprit pas leur peur. Si on ne faisait rien, rien ne changerait non ? Mais l'enfant ne savait pas, il ne savait pas que le village tenait à son indépendance durement gagnée en guinée et voyait d'un œil méfiant ces gens venus prendre des photos. L'enfant ne savait pas non plus l’honnêteté et le courage des gens du village qui s’entraidaient envers et contre tout, surtout contre tout en ce moment. Non l'enfant ne comprenait pas qu'on ne puisse pas se rebeller contre le monde entier quand on était un petit village de guinée. Et ce soir là c'est dans la trompe de son éléphant que le petit garçon alla pleurer d'injustice. Les semaines passèrent. When I grow up, I will be tall enough to reach the branches that I need to Reach to climb the trees you get to clim b when you're grown up. And when I grow up, I will be smart enough to answer all the questions that « Quand je grandirai je serai un héros et je sauverai les gens du village ! » sourit le petit môme de six ans tout maigre en caressant la trompe de son éléphant. L'éléphant sentait bien que son protégé n'allait pas bien. « Quand je serai grand Saia n'aura plus de tristesse dans le regard devant la calebasse vide et Ama et Fatouma cesseront de pleurer la nuit de faim et de peur ! » L'éléphant prit l'enfant contre lui de sa trompe et celui ci se mit à pleurer. « Quand je serai grand je serai fort et courageux ! » L'éléphant caressa doucement de sa trompe le visage plein de larmes. « Hein que je changerai les choses ? » demanda, implora le petit garçon. L'éléphante barrit dans le soir tombant. Mais on ne trouve de héros que dans les contes. Et plus le temps passait plus la misère sévissait et même l'enfant éléphant n'y pouvait rien. Le mois suivant l'aide humanitaire était enfin arrivée au village pour aider les enfants les plus affamés. Mais du haut de ses six ans l'enfant voyait ces gens avec méfiance. Ils débarquaient, aidaient, nourrissaient, déacablaient mais au final pour l'enfant ils ne valaient pas mieux que les touristes. Le village pouvait bien avoir besoin d'eux mais que se passerait il quand ils seraient de nouveau seuls, une nouvelle misère encore plus grande que la précédente ? Non l'enfant ne voulait pas y penser. Mais il était si maigre qu'il ne pensait plus grand chose, penser était pourtant son domaine, il le faisait tellement. Mais il se laissait à présent peser, manipuler par ces gens venus d'ailleurs et qui tentaient tant bien que mal de le maintenir en vie. Ama et Fatouma neuf ans ne réussissait plus à avaler la pâtée nutritive des aides humanitaires, leur corps était si maigres qu'elles rejetaient toute nourriture. Saia n'allait plus à l'école, elle devait garder ses forces et s'occuper de ses cadets, le père était désespéré, il aurait aimé que Saia entre au lycée c'était une brillante élève surtout en art. Mais les temps étaient durs et Grand-père Dano vieillissait, il avait besoin d'aide à la maison, quant au père il ployait sous le travail pour même pas une poignée de pain. Il avait vieillit d'apparence et l'épuisement se lisait sur son visage. Alors un soir il dit : « Il faut libérer l'éléphant ! » Sama refusa, tapa du pied aussi fort que ses faibles forces lui permettaient mais rien n'y fit. « J'irai le conduire ! » céda le garçonnet tristement. Il le prit par la trompe et l'enfant avança faiblement vers la savane, le soir tombait embrasant la savane de mille couleurs. L'enfant voulut rentrer mais l'éléphant le suivit. « Va t'en tu t'en sortiras mieux sans nous à présent ! » Mais l'éléphant le suivit. Alors l'enfant lui lança des pierres en hurlant : « Va t'en je ne t'aime même plus ! » L'éléphant ne bougea pas. L'enfant partit aussi vite que son corps maigre lui permettait. Il pleura ce soir là beaucoup mais cela ne ramena pas son éléphant, il parla ce soir là beaucoup à grand-père Dano. Et il finit par s'endormir contre les vieux bras maigres. Let the wind carry us To the clouds, hurry up, alright We can travel so far As our eyes can see 2020 marqua un tournant dans la vie de Sama, une institutrice s'installa au village, à 7 ans Sama commença l'école. Saia faute d'aller au lycée accompagnait les petits en classe et on tentait de s'adapter à son niveau. La case de l'institutrice était pleine de dessins par les enfants, une jungle de sourires. Quand il n'était pas en classe, Sama courait dans la savane, il aimait courir comme pour rattraper les aigles, il aimait construire des jouets avec des bouts de bois, très inventif il faisait une petite voiture avec des cannettes vides laissé par les touristes, des tasses avec de la terre qu'il séchait, des peintures sur des toiles avec sa grande-sœur. Pour remplir les maigres réserves il y eut projet de vendre en ville mais il y avait de nombreuses émeutes en ville à cause de graves tensions interne opposant les populations noires animistes ou chrétiennes du pays aux tribus arabes islamisées. Des disputes que Sama déchiffrait dans les journaux que son père ramenait de la ville sans vraiment les comprendre, Papa parlait d'armes, d'enfants pris à leur familles pour tuer. Il refusait nette qu'on aille au marché de la ville. Seul lui pouvait y aller. Mais la faim rongeait toujours les corps et les âmes. Sama savait à peu près lire et additionner et soustraire du haut de ses huit ans à présent, cela faisait à présent un an d'école. Il était un enfant qui entendait ses sœurs de onze ans pleurer de faim dans les bras de leur sœur de dix-huit ans. Mais il tenait car Saia peignait avec lui, car il jouait à la course et à la roue avec de vieux pneus avec Fatouma, car il avait construit un cerf-volant avec Ama, car la savane était grande, belle, libre. Car penser que quelque part son éléphant l'attendait allégeait son cœur, car Maman était un arbre contre lesquels il se blottissait le soir, car malgré sa fatigue Papa prenait le temps de chanter et de jouer du djembé, comme un cœur qui bat, car Grand-père Dano même alité parlait de la savane, du cœur de chaque être, de l'esprit de chaque chose, du respect et de la considération à avoir pour jusqu'à la plus petite fourmis. Mais une nuit Fatouma pleura si fort que de désespoir son père exténué lui cria de se taire, Fatouma pleura encore plus fort et son père lui prit le bras et la secoua, Sama le vit et hurla : « Arrête Papa ! » Le père arrêta aussitôt et se répandit en excuses mais Sama était terrifié. « Fatouma a faim, tu n'en peux plus, Grand-père Dano ne quitte plus la paillasse. Je dois faire quelque chose je suis l'enfant éléphant l'enfant bonheur ! » dit Sama avant d'éclater en larmes. Le père était devenu fermé, opaque à tout sentiment il devait trouver de l'argent ou Fatouma mourrait. Saia était belle alors Papa emmena Saia en ville pour lui trouver un époux. Seul un mariage pourra ramener la prospérité sur la famille, ce qui déchirait le cœur du père qui aimait ses enfants, c'est que qui fut fait, Saia fut mariée de force et contre deux vaches et quelques chèvres elle quitta la maison. Ce sacrifice rempluma le corps mais à la maison plus rien n'était comme avant. Les jumelles réclamaient leur sœurs, Papa ne parlait plus dur, sec, fermé en lui même il ne pensait qu'à remplir les gamelles, survivre, le reste importait peu. 2022, l'épidémie d'Ebola revint au village et emporta Grand-père Dano. Ama tomba malade. Les remèdes du père ne suffisait pas il fallait un traitement de la ville, et l'aide humanitaire n'avait pas encore visitée à nouveau le village malade. Une nuit, Sama écrivit sur son cahier d'écolier avec le peu de connaissance qu'il avait en deux ans d'école : « Je vé en vil pour cherché un médicamant. Je revin vitt. » Il prit les jouets fabriqué dans un sac de toile et fuit. Une violence qui soudain fait réfléchir Quelle douleur pour que tu sois ainsi perdu Petit frère d'amour de cœur Dis moi ce qui est arrivé, Dis moi ces mots de ton malheur Dis moi tes cris et tes regrets Il marcha deux bonnes journées sans s'arrêter buvant à l'eau des rivières et mangeant les galettes de millet qu'il avait emmené et la gourde de lait enfin il arriva en ville. Il vit une échoppe de pharmacie et courut vers elle mais on le renfloua, ce petit pauvre n'avait rien pour payer le médicament. Alors dans la rue, l'enfant de neuf ans disposa ses fabrications devant lui mais personne ne s'arrêtait devant les cannettes bateaux ou les bouteilles avions. Personne sauf un homme à la main blessé qui vit une des peintures de l'enfant : « Et petit cela te dirait de travailler pour moi ? Tu gagnerais beaucoup d'argent ! » Sama dit : « J'ai besoin d'un médicament pour ma sœur ! Elle a beaucoup de fièvre ! » « Je vais soigner ta sœur mais tu devras travailler en échange pour me rembourser le médicament ! » Sama serra la main de l'homme. Ils allèrent acheter le médicament et Sama expliqua ce qu'il savait de à quoi ressemblait son village, l'homme promit d'amener le précieux remède et emmena l'enfant dans un entrepôt. Là bas des enfants étaient pliés en deux et peignaient, cousaient, tissaient, leurs mains saignaient et ils n'avaient pas le droit de se relever. « Il paraît que tu sais bien peindre, tu seras mis à la peinture des tasses ! » dit un enfant plus âgé. « Si tu travailles bien tu seras nommé surveillant comme moi et là ce sera moins dure ! » lui confia t'il sur le ton du secret. « Je viens juste rembourser le médicament ! » dit Sama. Le plus âgé eut un bref rire et le poussa face aux vasques. Sama peignit des heures et des heures sans s'arrêter même pour s'hydrater, puis la nuit fut courte et le travail reprit après une très maigre pitance. Un jour un enfant tomba et ne se releva pas malgré les coups de l'enfant surveillant, on le retira de la chaîne de travail. Une semaine passa et l'homme à la main blessée vint voir ses petits employés. Tous les enfants baissaient le regard. Il était content disait il, les poteries et vases et tasses peintes par Sama étaient talentueuses et se vendaient bien. « Prenez exemple sur Sama petits rats ! » dit l'homme. « Je peux rentrer chez moi alors ? » lança Sama au frisson des autres enfants. « Quand tu auras remboursé pas avant ! » dit l'homme en refermant la lourde porte. Des rires se furent entendre. « Tu ne rentreras pas Sama ! » dit un garçon à peine plus âgé. « On ne rentre jamais ! » Sama surpris hésita : « Peut-être dans quelques poteries ! » L'autre garçonnet eut un rire sec accompagné par ses camarades : « C'est ça petit génie bête comme ses pieds, c'est ça ! » Les semaines passaient et Sama ne voyait plus la lumière du jour. Un jour il décida de s'enfuir, il profita d'une caisse de poteries où il se glissa, il attendit des heures respirant au minimum et le camion démarra, quand il fut suffisamment loin il voulut partir mais le chauffeur le vit et l'attrapa, on murmurait que les carrières de pierres attendaient le fuyards de l'atelier, je ne veux pas de rebelle ici disait l'homme quand il entrouvrait la porte. Sama hurla : « ELEPHANT VIENS M'AIDER ! » Il ne sait pas pourquoi il hurla cela mais il fut entendit. Son éléphant surgit de la savane et mit en fuite les vendeurs malhonnêtes. C'est notre dernière danse, on ne le sait pas encore Nos dernières confidences Qui dans une heure ne seront plus qu'un souvenir d'enfance perdue Dans tes yeux je vois de l'amour, je vois tant de choses tendres Et je pleure un peu plus fort Car tout est fini pour toujours mais je resterai à t'attendre Encore Sama le serra fort et rentra au village sur le dos de son éléphant. Au village, cependant Fatouma n'était plus, l'homme à la main blessée n'avait jamais amené le médicament. Seul restait Ama douze ans, le père. En voyant l'enfant revenir le père le serra fort et Ama pleura. Sama raconta le sauvetage de l'éléphant, le travail, le médicament, il pleura lui aussi beaucoup et fixa longtemps la paillasse vide de Fatouma. Ama pleurait la nuit, Saia n'était plus à la maison, le père travaillait alors Sama décida qu'il veillerait sur sa sœur, il espérait que l'éléphant resterait mais dès le lendemain il était parti comme ne voulant pas être un poids pour cette famille eplorée. Sama pleura beaucoup du haut de ses neuf ans et demi. Grand-père Dano lui disait parfois avant sa mort : « Ne pleure pas Sama les éléphants savent le meilleurs pour nous ! Ils sont la sagesse ! » A ce souvenir il sécha ses larmes de nombreuses fois comme il pouvait. Sama retrouva ses camarades de classe, la case, les vivres pas grand chose même avec la dote mais assez pour survivre même si cela ne serait pas éternel, les danses autour du feu, les peintures qu'il faisait à son tour sur la paroi de la case, les longues courses et ramassages de plantes dans la savane, les animaux aussi, le soleil qui enflamme tout, la poussière sous les pieds qu'il aimait nus, les cerfs volants dans un bout de toile, les babioles fabriquées, les arbres à grimper, les baignades dans la rivière à l'eau bienfaitrice à l'heure où les dangereux hippopotames n'y étaient pas, le puits quand le temps asséchait la rivière et les récoltes. Ce qui se produisit l'été de ses neuf ans et demi, les chèvres durant être mangées , elles ne produisaient plus de lait affamées, la famine revenait sur le village. Incapable de revoir les visages plein de détresse, le petit garçon alla chercher son éléphant, il saurait quoi faire, il avait toujours su, il n'aurait pas dû le chasser ce jour là pas dû écouter. Au bout de trois heures à arpenter la savane l'enfant entendit des coups de feu et là il vit son père avec d'autres hommes il les avait guidés vers les endroit où l'éléphant aimait aller. L'éléphant gisait à présent sur le sol, il regarda l'enfant au dessus de lui quelques instants, le garçonnet restait debout figé incapable de bouger d’horreur. Il finit par s'accroupir et murmurer en caressant la trompe au sol, l'enfant était trop blessé pour réussir à pleurer et berçait l'éléphant agonisant: « Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, Un Calao à casque noir traverse le ciel, Le roi des airs, Respectsé éléphants, Rois de la savane, Liberté et sagesse, Guidez nous vers un meilleur demain, Parfois il pleut fort dans le cœur, Mais il faut se souvenir que l'on peut danser sous la pluie, » L'éléphant ferma les yeux une dernière fois. Quelque chose se brisa en le petit garçon, quelque chose de précieux alors que son père recevait l'argent des braconniers contre les défenses de l’éléphant. La nourriture revint à la maison mais Sama cessa de parler. Un jour un adulte se présenta devant sa case, il parlait d'un vide, d'un appel, d'une école au loin. Sama se cacha dans un arbre, un Néré celui non loin de la plaine au lion. Sa soeur le connaissant bien le retrouva, elle prit le garçonnet de dix ans sur ses genoux de treize et dit : « Sama tu dois y aller c'est ta chance, fais le pour moi, je ne partirai pas et quand je serai en âge on me mariera contre des chèvres tu ne peux rien y faire mais tu peux t'en sortir, rentre à la case et pars pour moi, pour donner de l'espoir aux enfants d'ici, va et vis ! » Alors Sama partit en silence avec le monsieur de Terrae. Son père le laissa vite partir, Sama ne lui reprocha pas d'avoir une bouche de moins à nourrir tant bien que mal. Il devait aller de l'avant, une chance s'offrait à lui lui avait on dit au village. Il voulait bien y croire, il comprenait mieux la misère, la souffrance du haut de ses dix ans mais une part de lui hurlait et pleurait l'éléphant lâchement tué qui avait creusé ce vide en lui ultime épreuve, cassure, usure, brisure à son plus haut point. Mais malgré la souffrance Sama aimait sa savane, sa maison, sa terre. Une partie de lui restait au village et n'avait pas oublié le ' Quand je grandirai je serai un héros et je sauverai les gens du village ! ' de sa petite enfance, ce souhait si longtemps tu qu'il garde encore dans un coin de son cœur alors que le bateau partait du continent. Entretien chez le psy. Sama a refusé de parler durant l'entretien. D'après les tests écrits il sait à peu près lire et écrire dans sa langue maternelle et un peu calculer mais il n'a pas le niveau pour entrer au collège. Cependant vu son jeune âge il peut encore être dans la classe des petits cette année afin de rattraper le niveau pour l'an prochain. Je lui en ai parlé cela ne semble pas lui poser souci. Il a montré des signes visibles de compréhension malgré son absence de mots. Par exemple quand je lui ai parlé du village, de sa famille son regard m'a fixé longuement comme cherchant une réponse à mes questions sans pouvoir me la donner. Il sait je pense que son père ne pouvaient pas le garder. J'ai voulu aborder le sujet de sa vie ici, il a hoché la tête à mes explications, quand je lui ai annoncé l'emmener à son dortoir il a fixé la fenêtre en silence comme cherchant quelque chose ou quelqu'un dans son vide. Je souhaiterai un suivi pour cet enfant qui a trop enduré. Je suis sûr que peu à peu Terrae peut le reconstruire et qu'un jour j'entendrais sa voix. Je lui ai donné une ardoise et un feutre tactile, dessus il m'a dit merci, c'est un gentil enfant, je souhaite de tout cœur le voir évoluer. Codes du règlement. [/size] _______________________________________ À propos de vous... Vous êtes...? ^o^ : Lou la joueuse de Pricie ^^ Comment avez-vous découvert le forum ? : DC de Pricie ( avatar : Dave and the Tooth Fairy by Verna Wilkins) Prédéfini choisi de Aaron Williams Votre avis dessus ? : Il est juste génial ! |
## Dim 29 Jan 2023 - 19:37 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | HELLOOOOOOOOOOO Sama !!! Bienvenue avec ton DC 🥰 J’ai pris un peu de temps à le lire car je savais que tu étais occupée cette semaine, et j’avais pas trop la foi de m’occuper d’administratif Mais me voici me voilà !! Tout d’abord : très contente que le prédef te plaise ! On en a un peu discuté par MP, je suis contente de savoir que tu te l’aies approprié. L’avatar est vraiment trop chou, c’est adorable Il lui va vraiment trop bien. On voit que t’as fait quelques recherches pour ce perso, c’est vraiment super ! (Je vais écrire mon message au fur et à mesure que je lis pour bien commenter ta présentation héhé !) Déjà : Sama a l’air adorable, rien que dans l’apparence on voit bien son caractère déjà :’) Ohlala j’ai trop peur d’en arriver à l’histoire. J’ai teeeellement envie de lui faire un câlin ! Il sera le bienvenue dans le club de couture d’Aria s’il souhaite apprendre à coudre / à se faire des vêtements Je le vois bien aussi se rendre au potager de Terrae, au club de jardinage ! C’est hyper chouette de voir qu’il ne parle pas, mais est quand même assez actif, joueur et solaire. C’est vrai que son affinité lui va bien ! Il est teeeellement doux Il va être tellement déboussolé à Terrae où la nourriture est pas du tout la même ! Ce serait bien qu’il puisse partager ça avec quelqu’un… (Je me dis qu’avec Afya Soubagamousso ça pourrait le faire, elle vient de Côte d’Ivoire et est attachée à la culture et la nourriture de son pays ; peut-être qu’il pourra découvrir des recettes avec elle ? Enfin pour le moment la joueuse est absente, mais si elle revient ça pourrait le faire 🥰) Woah l’histoire elle tape. On dirait un conte pour enfants qui s’est glissé dans une histoire sombre de misère. C’est super triste et en même temps c’est super doux à la lecture. “On dit que les gens qui meurent se transforment en arbre,” J’SUIS TELLEMENT SAD, JE COMPRENDS MIEUX POURQUOI IL PARLE AUX ARBRES :’( Et woah le mariage de la soeur mais aïe :’) et l’entrepot avec les enfants :’) oskour j’ai mal :’) Franchement :’) J’ai pas grand-chose à ajouter (il y a des choses qui font un peu sauvetage à la dernière minute comme l’arrivée de l’éléphant après sa fuite mais comme ça n’a pas trop d’incidence sur l’histoire c’est ok aha) à part que : j’ai mal, c’est très très chouette et honnêtement ça fait un joli mais très triste conte. J’ai pris plaisir à te lire en tout cas, je suis contente d’avoir pris le temps de le faire et pas de l’avoir lu en coup de vent aha. Dans tous les cas, pour moi on retrouve bien le caractère des Terres, on retrouve bien le Vide de Sama (pouah qu’est-ce qu’il a pris cher cet enfant) et les codes sont là !! Donc pour moi, c’est validé Merci à toi d’avoir fait ce perso (je vais archiver le sujet du prédéfini), vraiment je suis contente que tu te le sois approprié :’) J’espère qu’il te fera du bien ce petit bébou d’amour Au plaisir ; j’espère qu’on pourra se faire un RP avec Aria ou Lola (enfin, une fois qu’elle sera officiellement à Terrae) ! |