## Lun 5 Juin 2023 - 13:43 | ||
Karen Chandler Messages : 253 Date d'inscription : 14/07/2022 | __–Il n’est pas facile d’emménager dans un nouveau quartier. __–Étage. C’est un étage. Et elle a pas emménagé, elle squatte trois, quatre jours, c’est pas pareil. __–Puis-je raconter, ou vas-tu m’interrompre encore ? __–Allez t’sais quoi, t’as raison j’pousse un peu, vas-y, je te laisse ce post, tranquille. __–Tranquille ? __–Tranquille. __–Fort bien. De même que je dois mendier pour avoir de la tranquillité chez moi, Karen en avait été réduite aux mêmes extrémités : fort bruyant, fort dangereux même, le couloir des Tonnerres s’était avéré être plus que ce que Karen et ses enfants pouvaient supporter. D’aucuns souligneraient – et d’aucuns auraient raison – que le couloir des Feux n’était pas sensiblement moins bruyant et moins porté à une remise en question permanente de la sérénité et de l’intégrité physique de ses occupants, mais comparativement à son ancien lieu de résidence, il était, osons le dire, calme. __–Assez paradoxalement, l’environnement était même adapté : la vaste majorité de la population feu sortait le soir, rentrait au milieu de la nuit voire le lendemain, ce qui avait le mérite de garantir des soirées un peu plus apaisées – vu qu’on n’y trouvait presque plus âme qui vive – et des matinées assez calmes – vu que tout le monde avait la gueule de bois. Certes, cela impliquait d’être réveillé au milieu de la nuit par des gens ivres morts, mais Boyce et John se chargeaient déjà de maintenir leur mère éveillé par la réclamation régulière de nourriture. __–En tout cas, cela s’était ressenti sur John et Boyce : élevés dans le bruit, ils savaient s’en accommoder, tant qu’il restait dans des quantités raisonnables. La tranquillité, toute relative certes mais néanmoins existante des Feux faisait merveille sur leur sommeil et leur santé. __–Assez pour que Karen, qui commençait elle-même à récupérer après quelques jours de ce régime, décida qu’il serait de bon ton qu’elle et ses enfants s’oxygénassent par une petite promenade en forêt. Elle assembla donc la poussette à double landau, y déposa ses deux petits soleils, son sac comportant couches, biberons, eau, biscuits, lingettes, clémentines et tout d’attirail des jeunes mamans. __–Direction la sortie, donc. __–Et puis, alors qu’elle poussait son chariot, elle entendit un crac. __–Voilà qui n’était point rassurant. __–Karen sentit que sa roue avant gauche avait une faiblesse. Plutôt que de perdre le contrôle de son véhicule, elle le gara prudemment et alla constater ce qu’il en était. Un examen rapide permit d’en venir à la conclusion suivante : une vis avait perdu son écrou, sans doute il y a longtemps de cela vu qu’il était introuvable. Si elle s’était maintenue dans ses trous, la circulation de la poussette avait fini par la faire se déloger, se tordre et subséquemment affaiblir tout le châssis, qui ballottait dangereusement. __–Karen inspira un grand coup. Constatant qu’il n’était plus bercé par le mouvement, Boyce regarda sa mère avec étonnement. Celui-ci lui renvoya un air désespéré. __–« Ouais, c’est pas la galère, hein ? J’voulais vous emmener voir les arbres et tout là, mais, pff… Il en dit quoi ton frère ? Il pionce. Okay. T’en dis quoi toi, t’as plus la flemme de quoi, de rentrer et rien glander de la journée à part dormir, manger et roter, ou d’attendre ici pendant que maman s’en occupe ? » __–Boyce sembla songeur un instant, puis détermina que, vraiment, son index devait avoir un goût aussi surprenant que délicieux, vu qu’il se mit à le téter avec application. __–« Bon ça va hein, t’as l’air de pouvoir t’occuper seul tranquille. Okay j’ai compris. » __–Restait à savoir à qui s’adresser. __–Karen tendit ses sens psychiques. Pas assez pour activement ressentir avec précision les émotions des personnes présentes dans le couloir, ce qui nous dispense d’une intervention de l’autre parasite, mais suffisamment pour déterminer leur distance et leur provenance. Après examen, elle détermina à quelle porte frapper. Celle de Miguel Villa, qui était arrivé en décembre dernier et ne s’était que peu fait remarquer jusqu’ici. Il avait son âge, semblait costaud, il ferait l’affaire, même si c’était un Latino. __–Et en plus il est mignon ! Trop bien, on va parler à un des mecs les plus beaux de l’institut ! Hihihihiiiiii ! __–Seigneur. __–Karen tapota donc à sa porte. __–« Euh salut, j’te dérange pas ? Ça t’emmerderait de me filer un coup de main rapide genre ? » __–Elle pointa du doigt sa poussette. À l’intérieur, Boyce qui avait suivi sa mère du regard comme s’il était un chat et John, qui dormait dans sa pose favorite : sur le côté, roulé en boule et les bras en arrière. Couleur : #576d17 Écriture standard : le Narrateur italique : Karen Courier New : le pouvoir sensitif Merci à Minoru / Eelis de l'Esquisse pour l'avatar aux jumeaux et celui aux éclairs ! |
## Lun 31 Juil 2023 - 20:42 | ||
Miguel Villa Messages : 41 Date d'inscription : 18/12/2022 Age : 31 | Miguel avait vite remarqué qu’il faisait parti d’une minorité parmi les Feux. C’est peut-être dû au fait qu’en mélangeant un peu de charisme avec de la confiance en soi, ça finit par développer des humains avec un ego de la taille d’une planète. Des gens qui travaillent la nuit, ou s’amusent la nuit. Ça ne le dérange pas plus que ça parce qu’il dort mal depuis son arrivée à Terrae, il est souvent déjà réveillé quand il entend des bruits de pas plus ou moins alourdis par l’alcool qui passent dans le couloir. Ceux qui n’étaient pas fêtards n’avaient pourtant pas vraiment une vie équilibrée non plus. Des gens planqués dans les ombres qui ne parlaient à personne, qu’il voyait rarement,… Le couloir des Feux était un étrange zoo à des années lumières de ce qu’il avait connu dans les bases militaires du Centre ou avec les FARC. Si la tactique afin de participer aux recherches de Brad et Liz et de se faire bien voir par les Masters de Terrae commençait par s’adapter à son environnement, il était incapable d’avoir ce rythme de vie chaotique qui avait l’air d’être le propre des Feux. Donc, il lui fallait passer pour un bon élève obéissant, avec ses habitudes militaires, même s’il avait envie d’un cigarillo depuis perpette. Donc il avait fait son sport du matin… de très tôt le matin. Il a pris un petit déjeuner rapide à emporter à la cafétéria. Il allait probablement avoir faim plus tôt mais peu importe, il devait gagner du temps dans son programme pour faire péter le sceau des initiés au plus tôt. Il a pris une douche rapide et s’est emparé de sa tasse de café dès qu’il en est sorti quand il entendit toquer à sa porte. Il y a peu de chance que ce soit l’un de ses pequeños ; Aylan entre quand il veut comme il veut, Lola a son propre code,… et il reconnaîtrait leurs auras, aveugle, perdu dans une jungle. Café en main, serviette sur les épaules pour éviter de mettre de l’eau partout avec ses cheveux, il ouvre la porte… C’est la teen mom qui a emménagé tout récemment dans le couloir. …Bien sûr qu’il l’avait remarquée. Elle et ses bébés. Elle le salue et demande s’il peut lui donner un coup de main en pointant sa poussette. Miguel analyse le tout : la demoiselle prend soin d’elle mais la maternité lui a filé une aura fatiguée, elle est jolie, un de ces gamins est ultra attentif et la regarde, il doit avoir l’habitude que sa mère soit toujours présente dans son champ de vision, l’autre dort comme un prince,… la poussette est de travers. Miguel boit une gorgée de café, sans un mot, pose sa tasse sur la petite table basse non loin de sa porte et sort en refermant la porte derrière lui. Son visage s’adoucit lorsqu’il s’approche de la poussette ; il adore les petits -même si les siens sont forcément ses préférés-, il n’a pas envie de les effrayer et il sait bien que sa rest in bitch face est très loin d’être… rassurante. Alors il se tient à distance, a un bref sourire avant de souffler… : -Hey angels… …avant de se baisser vers ce qui à tout l’air d’être le nœud du problème. Il repère l’écrou manquant, l’intégrité du châssis qui a pris tarif,… Miguel sort un crayon de bois d’une des nombreuses poches de son pantalon, fait une brève estimation de la taille de l’écrou manquant et se dit que ça devrait pas être plus difficile que de changer une roue en plein désert. Il se tourne vers la jeune mère. -Je peux te dépanner ça en quelques minutes, mais il va falloir sortir tes pequeños le temps que je fasse ça, on sait jamais… J’ai pas envie que le machin s’écroule pendant que je bosse dessus. Tu veux faire ça comment ? Parce que c’est à elle de décider où elle veut déposer ses petits. Normal. Il lui proposerait bien sa chambre, c’est que le temps de rien, mais si elle est plus rassurée de faire ça a l’endroit où elle squatte plutôt que la piaule d’un inconnu, beh logique quoi. #662b16 |
## Dim 20 Aoû 2023 - 18:15 | ||
Karen Chandler Messages : 253 Date d'inscription : 14/07/2022 | __–Diantre. __–Aaaahhhhhhh Miguelitoooooooooooo __–Il va être intenable. __–Il est trop beaaaaauuuuuuuuu __–Au secours. __–Bon aloooooors ouais on va pas s’mentir, Karen rougit un peu de voir un si beau p’tit mec comme ça oklm torse poil. Après les poils au torse c’est pas encore ça – et elle trouve son assortiment de tatouages résolument vulgaire – mais vazy c’est bon on prend. __–… __–Par contre euh, c’est pas un parleur le mec. Genre ok on a compris t’es trop mystérieux et trop intense mais allez, tu peux cracher un bonjour ? Non ? Bon bah ok. __–La surprise émoustillée – euark – du début laissa vite place à une légère consternation devant ce manque flagrant de politesse élémentaire. mais enfin, au moins ce mutique Feu semblait attentif à son problème, suffisamment pour l’inspecter comme un garagiste une voiture, ce qui était, après tout, exactement ce que Karen désirait. __–Et puis, il fallait bien reconnaître qu’il avait la cote avec les enfants. Si Karen avait estimé son physique, c’était bel et bien Boyce qui s’attelait à déterminer la valeur de sa personnalité. Celui-ci contempla avec un air surpris cette apparition café au lait dans son champ de vision et la ponctua à la fois d’un sourire et d’un espèce de gargouillis incompréhensible – signe clair qu’il l’appréciait. À vrai dire, Boyce fut presque déçu quand cet étrange personnage quitta son champ de vision. Il pencha la tête sur le côté, tenta sans succès de rouler pour avoir un meilleur point de vue et se retrouva là, sur le dos, dans l’incompréhension la plus totale ; cet être était présent et voilà qu’il ne l’était plus, c’était fort curieux. __–De son côté, Karen haussa un sourcil quand Miguel sortit le crayon de sa poche. Toujours prêt, elle voulait bien l’entendre, à ce point là, c’était surprenant. Il était en outre fort prévenant ; c’est vrai que, de prime abord, en contexte normal, il aurait été extrêmement inconvenant pour une mère de famille blanche de faire entrer ses enfants dans le domicile d’un tel personnage. Cela dit, il était mineur, de belle figure – bien que ce fût celle d’une petit racaille – et s’était aussitôt montré sympathique. Et puis, nous étions à Terrae. Elle ne risquait virtuellement rien. Elle-même pouvait ressentir toute agressivité monter, si cela devait arriver. __–Ben ça arrive que dalle. __–« Hum, bah, euh, en vrai j’avais prévu de leur donner à graille dans pas longtemps là, ça t’emmerdes je fais ça chez toi pendant que tu me fais ça ? » __–Il maaaaaaanque un truuuuuuuuuuc. __–Non sérieux, d’abord lui demander de l’aide ensuite de squatter sa piaule, stp quoi. __–« Et euh, merci, c’est sympa. » __–Ptdr comment elle perd ses moyens de ouf devant lui je suis au sol. On dirait pas trop là comme ça, mais wah la panique dans sa tête un peu en vrai, c’est vlà comique. Parce que euh hein l’excuse des mioches c’est du vent hein, c’est surtout qu’eeeeelle aaaaaa uuuuuuun peuuuuuu enviiiiiiie de traîner plus longtemps avec luiiiiiii quoiiiiii. Couleur : #576d17 Écriture standard : le Narrateur italique : Karen Courier New : le pouvoir sensitif Merci à Minoru / Eelis de l'Esquisse pour l'avatar aux jumeaux et celui aux éclairs ! Dernière édition par Karen Chandler le Ven 29 Sep 2023 - 11:24, édité 1 fois |
## Mar 5 Sep 2023 - 22:04 | ||
Miguel Villa Messages : 41 Date d'inscription : 18/12/2022 Age : 31 | Ok le gosse est mignon. Mignonne. Il ne sait pas et s'en fout, ça change rien à sa mignonnité. Et la mère n'a pas l'air uber-protective. Oh elle doit l'être, quand l'occasion s'y prête, mais pas quand quelqu'un comme lui ne fait que s'approcher de la poussette. Elle propose même qu'il fasse les réparations chez lui puisqu'elle devait de toute façon les nourrir... Miguel plisse les paupières, incertain. Ça peut être une situation qui tourne au vinaigre, et ça ferait tâche dans son plan de paraître l'élève modèle... Toutefois prêter main forte est toujours bien vu. ...Et pis il adore les mômes il va pas se mentir, s'il peut rester un peu avec eux... De plus, il avait proposé qu'elle choisisse, ce serait mal vu qu'il retracte sa proposition maintenant. Il lâche un "Hm..." pensif, jusqu'à ce qu'elle le remercie. Et il abandonne. Complètement. Après un bref soupir, il annonce. : -Dans ce cas, tiens-moi la porte je te prie. Hors de question que le machin branlant qui sert de poussette roule jusqu'à sa chambre même s'il ne s'agit que de quelques mètres... Alors Miguel se gaine tout entier, les bras bien calés sous le cocon des bébés et soulève le tout. Rien d'impossible pour quelqu'un qui fait des squats quotidiennement avec des poids en plus dans les mains. Toutefois il prend garde à y aller doucement, autant pour éviter la panique à la mère que pour secouer les bebés sur qui il a vu maintenant. : -Ouuuh regardez qui est si petit et apprend déjà à voler gnioooonh ! souffle-t-il pour ne pas réveiller celui encore dans les vapes... et pour préserver son énergie. Dans sa chambre, Miguel les dépose près de son lit, sans doute la zone la moins dangereuse pour eux si la mère veut faire un transfert. Il dépose, très lentement, la poussette à cet endroit, respire et sourit aux bambins, avant de se décaler en retirant la serviette de ses épaules. Ses cheveux gouttent encore un peu, surtout dans sa nuque... Il a jamais compris pourquoi ça mettait toujours plus de temps à sécher derrière... et il s'en fout. A la place, son esprit est occupé à autre chose. : -J'ai pas de boulons de secours... Je viens d'arriver et j'ai tout juste le temps d'acheter le minimum vital niveau bricolage. Dans un placard, il y a une multitude de tiroirs. Tournevis et clefs de toutes tailles, pinces coupantes ou non, cutter et scie protégés d'une gaine en plastique -au cas où Aylan vient fouiner à la recherche de sucrerie, éviter qu'il se coupe un doigt-, clous et vis -malheureusement pas de boulons, yet-, masques, lunettes et gants de travail, ponceuse, perceuse, niveau à bulle, équerres et cales,... Ouais bon... Le minimum vital pour un gamin qui a dû réparer des véhicules au milieu du désert quoi. Enfin bref, Miguel prend son crayon et ouvre le tiroir des clefs à molette... Il fait la ligne, à vu d'œil, repère rapidement celui dont il a besoin et s'en empare. ...Et ne se décale que de quelques pas pour observer la porte de son micro-onde. Un boulon sur le dessus... qu'il dévisse sans se poser plus de questions. #662b16 |
## Ven 29 Sep 2023 - 17:56 | ||
Karen Chandler Messages : 253 Date d'inscription : 14/07/2022 | __–Mais qu’eeeeeeeest-ce qu’il fait ce con. __–Karen le regarda avec un air quelque peu surpris, mais amusé. Boyce avait sensiblement les mêmes émotions, bien qu’exprimées avec plus d’intensité. Il était, d’une part, fort heureux de revoir cet être étrange et amusant, d’autre part tout à fait enchanté de se soustraire à la tyrannie de la pesanteur, même pour un bref instant. __–« Gaffe, il va te réclamer de faire l’avion. » __–Oooooh mais c’est quoiiii çaaaa __–Elle sourit. __–Exaaaaaaact hihihihihi __–À l’aide, quelqu’un. __–Karen se posa donc sur le lit, récupéra John, l’allongea et saisit Boyce. Elle eut quelque mal à le faire détourner les yeux du manège de Miguel, autant parce que ses agitations autour de son véhicule étaient fascinantes pour ses yeux de bébé, que parce qu’elle-même avait du mal à en détourner les yeux… Elle réussit tout de même à intéresser Boyce plus pour son sein que pour Miguel – y’a une vanne à faire là, hmmm – évite s’il te plaît. Et puis, il s’attaqua à son micro-onde ; déshabilla Pierre pour habiller Paul. Plissa les yeux. __–Hé c’est pas con. __–« Han, bien vu, j’y penserai. Enfin, ça va pas niquer ton micro-onde ? Après ça va t’habites pas loin, j’irai te chercher un écrou à l’atelier. » __–Et là, c’est le moment de draguer alors que t’as un gamin collé à ton sein, en terme de plan foireux ça c’pose là ! Non après je déconne, mais elle a un peu abandonné l’idée. Personne veut se mettre avec une mère ado. Elle voudrait pas non plus. __–« Et euh, pour te remercier, viens ça te dit j’t’invite boire un truc, chaipas ? Quoi, ah, ok t’as fini. Non j’parlais pas à toi, à lui. » __–Elle pointa son fils du doigt, mit un mouchoir contre son épaule, l’y plaça et le fit roter. Comme Miguel avait fini ses réparations, elle le lui tendit. __–« Tiens, tu veux l’porter pendant que j’m’occupe de l’autre monstre ? Il s’appelle Boyce. Il est propre là, t’inquiètes. Fais juste gaffe à tes cheveux, il aime bien jouer avec. » Couleur : #576d17 Écriture standard : le Narrateur italique : Karen Courier New : le pouvoir sensitif Merci à Minoru / Eelis de l'Esquisse pour l'avatar aux jumeaux et celui aux éclairs ! Dernière édition par Karen Chandler le Mer 20 Déc 2023 - 12:53, édité 1 fois |
## Sam 18 Nov 2023 - 21:28 | ||
Miguel Villa Messages : 41 Date d'inscription : 18/12/2022 Age : 31 | C'est impossible qu'un nouveau né réclame autre chose que de la bouffe, du dodo et du contact avec ses parents... Alors bien sûr Miguel le prend un peu comme un défi -un peu, hein. : -Ah ouais ? fait-il en haussant un sourcil en direction de la mère avant de se tourner vers le gosse toujours en chuchotant. Je peux t'apprendre à voler dans un Embraer T27 si tu veux... Sauf si tu préfères les hélicoptères mais on commencera avec un Bell 206 alors, ancien mais qui a fait ses preuves. On dira rien à maman, ok ? Ce qu'il ponctue d'un clin d'œil amusé. Il imagine que dans aucun monde Terrae lui fournirait de tels engins pour emmener des gosses parcourir le ciel avec lui -quand des Airs ici peuvent apprendre à voler, c'est superflu-, mais personne ne lui a interdit de rêver. Encore. Bref, il était parti pour utiliser le boulon qui maintenait la porte de son micro-onde pour la poussette de la demoiselle... Rien de chevaleresque là-dedans, calmez-vous, juste de la logique. : -Le niquer ? Naaah, tant que je l'utilise pas ça ira... Et vu qu'il ne sert que lorsque mes pequeños viennent et veulent goûter rapidement, c'est tant mieux. Ça leur apprendra la patience. Ré-apprend. Techniquement. Mais bon, il n'est plus à l'abris d'une surprise avec toutes les mauvaises habitudes qu'a pris Aylan ici. Il y pense, prenant le temps de bien resserrer le boulon sur la poussette, penché sur son travail avant que la demoiselle ne brise à nouveau le silence... et ne l'invite à boire. Il se tourne quand il ne comprend pas la fin de sa phrase, avant qu'elle ne précise qu'elle parlait du petit dans ses bras. Miguel n'est pas ému par la vision d'un sein nu. Déjà parce qu'il en a vu d'autres, ensuite, il a été rapidement désensibilisé par les douches communes dans la jungle ; au bout d'un moment, la praticité l'emporte sur la pudeur de la majorité. Par contre, ému qu'une personne si jeune veuille bien nourrir sa chair au sein au lieu de lui fourrer du lait synthétisé pour préserver son physique... ok. Ok. Disons simplement ok. La réparation faite, il se lève et, sans d'autres mots, s'empare du petit qu'elle lui tend pour la libérer. Il s'assoit à côté d'elle, non seulement pour que le nouveau né ne panique pas, loin de sa maman, mais aussi pour elle. Avoir deux bébés, c'est diviser son temps... Et si elle pense comme lui il pense, il aimerait pas qu'un de ses pequeños se sente moins aimé par lui, juste pour quelques instants de séparation qu'il n'aurait pas pu maîtriser. : -Enchanté Boyce, si tu n'aimes pas les cheveux mouillés je te déconseille de tirer dessus. Puis, voyant que ça n'arrêtait pas le petit monstre, il se tourne vers la mère. Attends, récapitulons juste histoire... Tu demandes à un inconnu célibataire dans une chambre au hasard de réparer ta poussette, avec tes deux pequeños. Tu rentres dans cette chambre, tu lui files ton bambin -adorable d'ailleurs, très bonne poigne si je puis me permettre un commentaire. Et maintenant tu offres à cet inconnu, qui pourrait être plus ou moins mal vu ici, tu ne sais pas, à traîner avec toi pour le temps d'un verre. Oui, tel un gentleman dans un western, il lui offre le moyen de repenser sa proposition. ...Même si ça le tente énormément. : -Si tu le veux toujours, ouais. Ouais j'aimerais bien boire un truc ou chaipas. ajoute-t-il dans un sourire. Je suis Miguel. T'as dû le voir sur la porte mais autant être un minimum formel, si on veut traîner un peu tous ensemble. Ce p'tit gaillard est Boyce donc... et vous deux ? Il demande en levant les yeux vers elle et son autre bébé. #662b16 |
## Mer 20 Déc 2023 - 13:20 | ||
Karen Chandler Messages : 253 Date d'inscription : 14/07/2022 | __–Wat. __–Ah, les gamins du Centre, comme on les appelait. Quelque part, Karen devait-elle s’attendre à autre chose de leur part ? Elle cligna des yeux à répétition, fit mine de comprendre de quoi il pouvait bien parler avec ses noms d’engins. Boyce n’y entendit goutte non plus, mais il regardait Miguel avec un air proprement fasciné par la musicalité de son espagnol. __–Elle nota aussi une technique d’éducation ma foi originale : démonter un engin pour que ses enfants ne se montrassent pas trop impatients. Karen décida de ne pas le retenir. __–« Tes pequeños, c’est genre, merde comment ils s’appellent, l’albinos et celle qui est rousse et tout le temps fourrée avec lui ? T’es genre quoi, une sorte de mi-grand frère, mi-daron ? C’est chaud. » __–Elle n’était donc pas, techniquement, la seule parent-adolescente de Terrae. __–Alors forcément bah elle se sent tout de suite plus proche de Miguel hihihi. __–À ce titre, lui était peut-être un peu trop proche. Karen remarqua son regard sur l’allaitement qu’elle prodiguait. C’était louche. Un jeune homme, montrer une attention fugace, mais intense, sur son sein ? C’était fort louche. Aussi déploya-t-elle son pouvoir sensitif, qui détecta… Hé bien ? __–Ah oui pardon. Pas l’habitude de me pointer autrement que quand tu veux pas. Euh. De. Oh. Une sorte de mix entre de la surprise, de l’admiration et de l’inquiétude. Ouais bah c’est pas étonnant quand on la regarde, la Karen. Stp avec ses cernes gravées sous ses yeux, voilà quoi, on peut vite capter qu’elle est au bout de sa vie, tout le temps. Puis pas besoin de bien connaître Karen pour voir qu’elle a fait super méga gaffe à être belle et présentable et tout m’voyez. Sauf que là, c’est cheveux raides, lavés à la shlag, falzar de sport, baskets du pif, sweat moche, l’important c’est que ce soit confortable et facile à porter. Grosse loose. Mais John et Boyce se portent vlà bien et y’a qu’ça qui est important. __–Boyce, en effet, fut tout joyeux d’arriver dans les bras de Miguel et le témoigna par un gazouillis fort audible et une tentative d’agripper ses cheveux, que leur caractère humide rendit effectivement repoussant : à peine en saisit-il une mèche, qu’il la lâcha tout de suite et secoua sa main, interloqué qu’il était du changement d’état de sec à humide de sa paume. Et sa surprise passée, il voulut réitérer l’étrange contact et saisit d’autres cheveux. __–Non puis sinon, il pose les bonnes questions, le Miguel. Après, c’est vite répondu. Karen lui sourit, même, parce qu’il est pas meugnon le petit FARC avec sa prudence, là ? __–« Ouais non mais tu sais, je suis sensitive, hein. Si t’étais vraiiiiment un type dangereux, je l’aurais senti. Puis ça va quoi, on est à Terrae. Du coup lui c’est John – elle le pointa ; il était bien plus silencieux et calme, fort concentré qu’il était à s’abreuver au sein de sa mère – et j’m’appelle Karen. Je vois viteuf qui t’es ouais, en même temps, y’a genre leur marraine à tous les deux et mon prof de magie qui sont allé vous chercher je suis pas où en Afrique, toi et la roukmoute. Je savais juste pas à quoi tu ressembles. T’es pas du genre à sortir beaucoup, ou on s’est juste jamais croisés ? » Couleur : #576d17 Écriture standard : le Narrateur italique : Karen Courier New : le pouvoir sensitif Merci à Minoru / Eelis de l'Esquisse pour l'avatar aux jumeaux et celui aux éclairs ! Dernière édition par Karen Chandler le Mar 16 Jan 2024 - 22:55, édité 1 fois |
## Jeu 21 Déc 2023 - 18:57 | ||
Miguel Villa Messages : 41 Date d'inscription : 18/12/2022 Age : 31 | Alors. Comment expliquer le lien qu'il avait avec les pequeños ?... Pas facile. Il aurait clairement pu être un grand frère, mais il a perdu beaucoup en devenant un maton. Il sait bien que leur confiance ne sera plus jamais la même qu'autrefois, ça le peine... mais il l'a fait, n'y revenons pas. Daron eh... un peu quand même. Parce qu'il était le "chef" et donc leur responsable, il fallait qu'il veille au grain. Il considère qu'il n'est pas assez autoritaire pourtant, pas comme un père -une forme de despote en soi- en tout cas, donc c'est pas vraiment ça non plus. Dire "camarade", bien que ce mot soit important pour lui, ne rendrait pas justice à tout l'amour qu'il a pour eux. "Collègue" est simplement hors de question. Les pequeños étaient juste ses pequeños... Et Miguel, juste Miguel. Pourtant il répond à la teen-mom en soufflant un sourire. : -Aylan et Lola. précise-t-il avant de répondre à l'autre question. On peut dire ça ouais. Et ouais. Chaud. Tu en as deux donc tu peux imaginer en avoir trois, avec des caractères et des goûts bien différents... Pas que Karen et lui vivent/ont vécu la même chose, nan, mais il sait. Et il se doute qu'elle sait qu'il sait. Être parent, c'est un boulot à temps plus que plein. Quand tu dois encore grandir toi aussi, c'est-... Chaud. Ahah. Bref Miguel doit soutenir correctement la tête de Boyce donc il n'a pas vraiment l'occasion de voir ce qui se passe dans le regard de Karen qui lui présente son deuxième garçon -ou une fille avec un prénom masculin why not... Elle balance aussi, tranquillement qu'elle est Sensitive et Miguel comprend mieux, ça lui fait hocher un peu la tête genre "Oh ben oui du coup tu sens les charos à mille kilomètres forcément" mais ne commente pas plus, ne dévoile pas ce qu'il en est de son affinité. Il l'écoute, son regard noir revenant enfin à son visage, lorsqu'elle explique qu'elle connaît des Masters qui sont venus les chercher. Lola détesterait Karen, il songe brièvement, puisqu'elle supporte mal qu'on lui dise qu'elle est rousse -Miguel a toujours bien fait en sorte d'éviter le débat ou de prendre un quelconque parti à ce sujet. Mais l'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd ; Karen connaît des Masters et un minimum de l'existence du Centre pour faire le lien entre lui et les missions d'il y a quelques mois... Encore une fois, il ne dit rien, attendant les questions. Entendant plus de choses s'il parle moins. Et la question concerne son emploi du temps. Il n'aime pas trop annoncer où il passe ses journées. Moins les autres en savent, mieux il se porte... Et puis, c'est pas facile, dans cet environnement paisible, d'avouer qu'il se refuse d'abandonner ses habitudes de soldats. Alors il élude, nonchalant. : -Je me couche tôt pour me lever tôt. Je fais mon sport avant l'aurore. Meilleure vérité, en fait, puisqu'à ce moment là, il va sur ces 17 ans... ben il en a l'air d'en avoir plus. Et puis Karen va bieeeen constater à quel point il fait du sport puisqu'il est toujours torse nu (je crois ??). : -Sinon les rares fois où je suis immobile, c'est en cours ou si j'étudie à la bibliothèque donc, si, je bouge... Peut-être trop vite pour que tu me captes ? Il hausse un sourcil vers elle avant de diriger son attention vers Boyce, toujours dans ses bras. En juste retour des choses, il s'amuse avec les cheveux blonds sur le crâne du petit, il les lisse dans divers sens, presque fasciné par la texture de la chevelure d'un nouveau né... et la couleur aussi. Ça le rend un peu nostalgique. #662b16 |
## Mar 16 Jan 2024 - 23:16 | ||
Karen Chandler Messages : 253 Date d'inscription : 14/07/2022 | __–Karen fronça les sourcils. __–« Trois ? » __–Pourtant, elle aurait pu l’affirmer, il n’y avait que deux jeunes gens qui gambadaient autour de leur figure fraternello-paternelle. __–Ah, j’connais ce sentiment. Tristesse. Ultra léger. Presque invisible. Quand elle a dit trois. Il masque bien, ce con, mais déso pas déso, Karen s’entraîne avec Minoru, l’expert toutes catégories pour ce qui est de cacher ce qu’il pense, parce qu’il le cache surtout à lui. (Et en parlant d’expert toutes catégories, mdr Miguel l’agent secret qui fait super gaffe à dissimuler plein de trucs mais se fait griller direct sur le plus important, les jeunes de seize piges jpp.) __–« Ah, ouais, ok. » __–Aaaaaah ? __–« Désolée. » __–Han c’est arrivé les gens. Karen a eu de l’empathie. __–Il faut dire que la question touchait aux enfants. Karen était, fort naturellement, plus aisément impliquée. Pour ce qui était de s’occuper d’eux, Miguel savait y faire. Il était dur, fort, mais aussi doux et attentionné. Boyce en était tout heureux, quoique presque déçu que Miguel se montrât si peu loquace : à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, le bébé dans ses bras guettait les mots, les sons inconnus, qui étaient une étrange chanson à ses oreilles. __–Et pour ce que Miguel disait… Allusif, dissimulé, il répondait par énigmes ou par omissions. Karen, cela dit, ne releva pas les sous-entendus. __–On peut pas avoir des éclairs (ahah) d’intelligence tout le temps, hein. __–« Ok ok, ouais. Bah du coup comme t’as rien à foutre de tes journées ou presque, si à l’occase tu veux qu’on traîne ensemble… C’est chaud de trouver des gens de notre âge en vrai. Puis j’imagine que t’as l’habitude des gamins, mais moi bof quoi. Sous quinze ans, c’est trop chaud. Et après laisse tomber y’a que des croulants, mais bon bah voilà quoi, c’est pas parce qu’on a des gamins qu’on est des adultes. Tu m’saisis ? » __–John allait vers la fin de sa tétée. __–« Tu veux lâcher mon sein, toi ? Nan ? Pas encore ? K’. ’faudra que t’en laisses pour ton frangin, hein. Hâte que ce soit fini ça sérieux, au début tu te dis ouah c’est trop cool, c’est naturel, la communion avec tes gosses et bla bla bla, ben au bout de six mois j’ai juste l’impression d’être une vache et d’être tout le temps éclatée de fatigue. Enfin ça va j’tiens le coup, mais pouah. » Couleur : #576d17 Écriture standard : le Narrateur italique : Karen Courier New : le pouvoir sensitif Merci à Minoru / Eelis de l'Esquisse pour l'avatar aux jumeaux et celui aux éclairs ! |
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