L'hiver est miraculeusement doux. La chaleur du before en appartement amène la motivation auprès de l'équipe à vouloir sortir. Les verres et les clopes s'absorbent en chaîne. Les âmes s'échauffent auprès du chauffage électrique. Le rythme de la tempête de neige rend le cadre hivernal sympa. Les paquets de chips BBQ sont éventrés, les cadavres de bouteilles commencent. Coatcheck, bonsoir merci numéro 670 : entrée sur la piste de danse. Les basses résonnent contre les murs, l'odeur de l'alcool et de la transpiration devient le parfum naturel. La vie nocturne de Terrae est explosive. Les corps s'entremêlent au rythme des stroboscopes, la bière et le rhum viennent brûler la trachée. La pièce n'est que fumée noire, l'étincelle des projecteurs rend aveugle : mais qu'importe. La scène qui entoure l'équipe paraît ralentir digne d'un film d'adolescent. Peau contre peau, l'identité disparaît pour ne laisser qu'une foule d'humains qui cherche à oublier sa semaine dans les bras les uns des autres. Le cerveau s'éteint, les hanches deviennent le nouveau leader. Un verre, deux, trois, on ne finit pas ne plus pouvoir compter. Chemise, jean, mini-jupe, robe, talons, petites chaussures, les vêtements disparaissent. Les yeux se voilent, l'alcool se renverse. Le sol transpire, mouillé par toutes les liqueurs possibles, les talons collent. Le cœur s'emballe, l'implosion s'en vient. Boom Boom Boom.