_ Cela faisait maintenant plusieurs jours que j’avais vécu mon initiation et j’en étais vraiment plus que ravi, car j’avais enfin le pouvoir qui m’étais destiné. Cependant, en dehors des deux premiers essais que j’avais fait sous la direction de la grande Honda-sama, je n’avais pas pratiqué ce qui était mien désormais, mais si je voulais arrivé à aller faire ce qui comptait le plus moi, je devrais m’y mettre et le plus vite serait le mieux.

_ Alala, c’était l’une des raisons qui m’avaient poussé à venir ici, alors pourquoi est-ce que maintenant que j’avais vu mon ADN modifié pour supporter le pouvoir, je me coulais douce, au point que je ne m’étais pas entrainé une seule fois depuis. Cependant, je ne connaissais personne qui était tonnerre lunaire comme moi, en dehors d’Agito, mais lui avait été initié il y a peu, bien que c’était quand même avant mon arrivé ici. Surtout que personnellement, j’avais mis en priorité l’art de la téléportation, car c’était ce qui m’intéressait le plus dans ce que j’avais désormais en moi-même, car grâce à l’improvisation qu’elle permettait, peu pouvait esquiver les coups qui venaient ensuite.

_ Il était aujourd’hui mercredi, la journée du milieu de la semaine, car le week-end étant pour se reposer, je ne le comptais pas, donc il n’y avait que cinq jours. Enfin bref, j’arrêterais là, sinon, j’allais me perdre dans des explications qui étaient bien trop compliquées même pour mon cerveau. J’étais en cours, mais je n’en avais pas du tout envie, cependant, j’étais heureux que cette journée avait débuté, car c’était alors que je commencerais mon tout nouveau travail, en tant que maitre-nageur à la piscine de Terrae.

_ Qu’est-ce qui pouvait bien me réjouir d’aller bosser? Et bien, il y avait deux raisons qui étaient les seules, enfin que je voyais là à l’instant quoi. La première était que je n’avais que trois heures de boulot là-bas ce qui n’était vraiment pas grand-chose du tout et puis, je sautais du coup, la dernière heure de cours, ce qui n’était pas pour me déplaire. La seconde, était la raison que tous, nous avions quoiqu’il arrivait, gagner de l’argent et je devais avouer que le salaire que j’allais maintenant toucher était vraiment intéressant. 25'200 Yens ce qui était vraiment une somme importante, surtout dans le pays qui était mien désormais.


_ Oui, c’était vraiment super, car ça tombait pic au bon moment, car une autre grâce que j’avais reçu après mon initiation était une chambre pour moi seul. J’en étais vraiment ravi, car je n’aurais plus jamais à me retrouver debout un samedi matin de bonne heure alors que j’aurais voulu faire la grasse matinée. Enfin bref, je pourrais également décorer et meubler cet endroit qui était désormais le mien afin qu’il devienne celui que je désirais et qui me ressemblerait le plus possible.

_ Il était maintenant l’heure d’aller manger et j’étais partit avec mon ‘bentô’ sur le toit afin d’être dérangé par personne, car j’aimais plus que tout manger dans la tranquillité. Je me laissais égarer dans mes pensées, car je devais trouver le plus rapidement possible une personne qui accepterait d’être mon ‘Shishō’ rien qu'à moi et m’apprendrait tout ce qu’il y avait à savoir sur les secrets du déplacement instantané que je pouvais utiliser. J’avais déjà pensé à Aaron-dono, mais, à mon grand malheur, il n’était pas tonnerre lunaire, donc je lui demanderais tout ce qui concernait l’utilisation de l’élément foudroyant.

_ J’étais maintenant en train de manger mon dessert, regardant tranquillement le ciel bleu majestueux, lorsqu’un groupe qui était composé de plusieurs élèves. Je les regardais de plus près et je remarquais alors qu’ils étaient tous biens plus âgés que moi alors, discrètement, j’espionnais ce qu’ils disaient, car après tout, ils étaient venus gêner mon repas de midi.


_ Voilà qui avait pour résultat de me faire bien sourire, il y avait non seulement un autre master de mon élément, mais en plus, elle était influencée par la lune, ce qui était vraiment une bénédiction du ciel. Je partais alors aussitôt à sa recherche et après petit enquête, je comprenais qu’elle n’était pas venue à l’établissement, ce qui signifiait que j’allais devoir aller voir si elle n’était pas dans son appartement.

_ Je passais rapidement par ma chambre afin de récupérer mes rollers, que je m’étais aux pieds, car je n’avais pas envie de mettre 100ans pour arriver à destination. Cependant, j’avais oublié un détail qui était important, je ne connais pas le moyen d’y aller, aussi, je devais le demander et un jeune élève très poli, m’indiqua le chemin le plus rapide pour m’y rendre. Sur ma toute, je croisais une magasin de fleur et comme je n’aimais pas arriver les bras vide, bien que je n’étais pas invité, j’achetais alors un bouquet de rose et je repartais.

_ J’arrivais à niveau des appartements qui étaient destinés à nos masters, je n’avais plus qu’à trouver celui d’Emmy-dono. Heureusement pour moi, il y avait des petits panneaux avec le nom de la personne juste à côté de la porte, ce qui signifiait, que même moi, je ne pourrais pas me tromper. J’étais maintenant sur le palier, il ne me restait plus qu’à sonner, ce que bizarrement, je doutais à devoir faire, car je ne la connaissais pas, donc débarquer comme ça n’était pas très recommandable. Puis, je redoutais de me retrouver chez une personne qui avait été qualifié de ‘beauté’, sans oublier le fait qu’Aaron-dono et elle était liés… Enfin, j’étais parvenu jusque là, ce n’était pas le moment de reculer hein, je cachais la main qui tenait le bouquet dans mon dos, puis mon doigt appuya alors sur la sonnette et quelques minutes plus tard, la porte s’ouvra.

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_ J’étais debout sur la palier de l’appartement de la master tonnerre lunaire nommait Emmy, j’étais là, car j’avais entendu qu’elle était du même élément que moi et du coup, j’espérais qu’elle accepterait de m’entraîner. Cependant est-ce que c’était vraiment une bonne chose que de débarquer ici à l’improviste, alors que je ne l’avais jamais rencontré depuis le jour de mon arrivé à Terrae. Pire que ça, je ne l’avais encore jamais vu et sans le groupe qui avait prononcé son nom, je ne saurais toujours pas qu’elle existait.

_ Mais bon, j’étais venu et c’était pas maintenant que j’avais fait le plus gros du boulot que j’allais me fuir en pensant que j’aurais mieux fait de pas venir. Car après tout, un dicton que j’aimais beaucoup me revint alors en tête et me conforta dans mon idée ‘qui tente rien n’a rien’. Je n’avais peut-être pas de raisons de m’affoler après tout, j’allais juste me faire ma propre opinion sur tout, comme je l’avais toujours fait, car c’était ce qui me réussissait le mieux. Puis, je savais qu’Aaron et elle était lié, ce qui signifiait qu’elle ne devait pas être une femme méchante, j’étais maintenant curieux de voir comme était celle qui avait fait chavirer le cœur de celui qui m’avait donné une seconde vie.

_ Tandis que j’essayais de me motiver au mieux dans ma tête, j’entendis une voix qui venait de loin à l’intérieur et qui disait quelque chose comme "j’arrive". C’était déjà un bon début, car cela signifiait qu’elle allait venir m’ouvrir et donc, que la conversation pourrait peut-être s’installer, mais il était possible que j’allais poireauter sur le palier, car elle n’était pas prête à recevoir quelqu’un dans son appartement.


_ Je me posais cette question en mon intérieur, bien que je n’avais aucun réelle arrière pensée, après tout, elle était en relation avec la personne que je voulais rendre fier plus que quiconque. Mais je ne pouvais m’empêcher de me le demander, car après tout, je ne saurais vraiment comment réagir si c’était bel et bien le cas. Premièrement, je n’étais jamais entré dans le ‘chez soit’ d’une demoiselle. Deuxièmement, j’avais toujours était du genre à perdre mes moyens devant une grande beauté, qui parvenait à toucher mon cœur.

_ Je me rappelais alors d’un souvenir qui n’était pas si positif que cela cependant. C’était lorsque je venais d’entrer au lycée, j’étais un des plus grand en taille de la classe et sans m’en vanter, j’étais l’un des plus beau également. Il y avait une lady qui était considéré comme la plus belle de toute, enfin selon moi, mais comme elle n’était pas pompom girl ou un truc dans le genre, elle passait quand même inaperçu. Vous auriez deviné que moi, je l’avais remarqué et lorsque par hasard, nous avions commencé à nous parler, je n’avais pas réussi à aligner deux mots correctement, je n’avais pas arrêté de bégayer, de m’emmêler les pinceaux, un vrai calvaire.

_ Voilà ce que je voulais éviter à tout prix, je ne tenais pas à faire une mauvaise impression à Emmy-dono, surtout maintenant quoi. Car après tout, c’était là notre ‘première rencontre’ et je voulais qu’elle soit ma coach personnelle, donc il fallait que je lui ‘tape dans l’œil’. N’allait pas mal interpréter, je ne voulais pas dire par là que je désirais qu’elle tombe amoureuse de moi, non, mon désir était qu’il fallait qu’elle s’intéresse suffisamment à moi, pour accepter ma proposition. C’est avec un sourire accueillant qu’elle m’ouvrit la porte et qu’elle m’invita à entrer.


_ Elle n’avait pas tort, il faisait vraiment très froid dehors, mais personnellement, j’y étais habitué, car là d’où je venais, les températures étaient similaires. Mais comme j’étais là pour lui parler, j’enlevais mes rollers afin de ne pas salir chez elle et je les laissais sur le palier avant de faire mon premier pas dans une maison appartenant à une demoiselle. Elle avait aussi mentionnait le fait qu’elle avait un chat et qu’elle n’avait pas voulue laisser la porte ouverte, sinon, il se serait échappé. Voilà qui n’était pas top, car j’étais allergique aux poils de chats, j’espérais alors qu’ils n’y en auraient pas dans l’air, car si ce n’était pas le cas, j’allais éternuer tout le temps que je serais là, mon nez gonflerait et je n’aimais pas ça du tout.


_ Qui j’étais, voilà qui était une drôle de question, car normalement, tous les masters devaient connaître les élèves qui avaient passé l’initiation. Mais il était possible qu’elle avait eu la flemme d’y venir et donc qu’elle ne me connaissait vraiment pas. En la regardant de plus près dans les yeux, je venais de comprendre que c’était bien le cas, alors, soit, j’allais commencer par me présenter, ce qui était quand même la moindre des politesses et puis, je ne pouvais pas ne pas répondre à une sublime demoiselle.


_ Dès que j’avais fini de dire ma phrase, un grand ‘atchoum’ se fit entendre et voilà que ça commençait, maudite allergie. Mais bon, si j’avais su qu’elle avait eu un chat, j’aurais pensé à prendre mes cachets et du coup, je ne serais pas en train de galérer comme ça allait être le cas.

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_ Une première, voilà ce que j’étais en train de vivre actuellement. Oui, pour la toute première fois de ma jeune vie d’adolescent, je venais d’entrer dans la maison d’une personne de sexe opposé. J’hésitais à entrer réellement dedans, car de un, il s’agissait d’un Master, de deux, c’était une lady et de trois, je sentais mes pommettes prendre une certaine couleur. Cependant, comme j’étais là pour une raison bien précise, je ne pouvais pas rester là comme un con et parler de dehors, puis, il était vraiment malpoli de ma part de ne pas faire ce que me demander la Master.

_ Je levais mes yeux sur elle, ce qui était d’ailleurs la première fois que je faisais depuis qu’elle m’avait ouvert la porte. Je remarquais alors qu’elle semblait perplexe, comme-ci elle cherchait quelque chose, une réponse qu’elle ne parvenait pas à trouver. Était-ce quelque chose qu’elle avait perdue et dont elle avait besoin là tout de suite? Je ne pouvais que l’imaginer, car après tout, je n’étais pas dans son esprit et donc impossible de savoir ce qu’il en était vraiment. Puis, ses yeux se posèrent sur moi et sur les étoiles qui étaient sur mon uniforme, qui étaient la preuve que j’avais bel et bien passé mon initiation.


_ Alors qu’elle venait de se présenter, je prenais mon courage à deux mains et je décidais de la regarder de bas en haut, car je ne pourrais pas l’éviter infiniment hein. Elle avait de beaux cheveux courts d’un blanc pure, ce qui allait bien à son titre de Master. Elle était d’une grande taille, ce qui était plutôt rare pour les filles, je remarquais alors qu’elle avait vraiment un physique bien travaillé dans sa généralité. C’est alors que je remarquais qu’elle avait le ventre à l’air, ce qui permettait de voir ses abdos bien formés, mais je ne m’attardais pas là-dessus, car je n’étais pas un pervers et je ne voulais pas que mon visage vire à l’écarlate.

_ Mais la raison première, était que ce n’était pas son ventre, ou même certaines parties que les hommes adoraient regardé qui m’intéressaient. Non, de ce côté-là, j’étais bien différent de ceux avec qui j’avais grandis et qui passaient leur temps à admirer les parties intimes des filles bien que cachées par les vêtements et à dire des choses horribles tel que "elle est bien bonne celle-là". Une fois, ça m’avait tellement écœuré de les entendre parler de la sorte que j’avais piqué une crise et j’avais mis un gros pain sur la tronche à chacun d’eux.


_ Avant même de m’en être rendu compte, j’avais dit cela à voix haute, j’espérais cependant qu’elle ne m’avait pas entendu, car c’était la honte de voir qu’il m’arrivait de me parler à moi-même. Avec ces pensées qui s’étaient imposées en moi, j’avais oubliés de regarder la partie qui était la plus belle et la plus importante chez toutes les demoiselles, visage, mais plus particulièrement les yeux. D’ailleurs, je pus les regarder sans attendre, car sa voix s’éleva et j’aimais regarder les gens dans les yeux quand il parlait, c’était une marque de politesse.


_ J’espérais qu’elle avait raison et qu’il ne viendrait pas dans mon périmètre, afin de ne pas me mettre ses poils juste sous le nez quoi. Mais bien qu’il ne bougerait pas, il était bien possible que ses poils trainaient dans la pièce et c’était là ce que je craignais, car je ne le supportais pas le moins du monde. Cependant, ce n’était plus important de savoir que j’allais faire une crise allergique, car j’étais plongé, au sens littéral du terme, dans les sublimes yeux bleus électrique d’Emmy-dono. Comme hypnotisé, je n’arrivais pas à me soustraire de ces ‘globes oculaires’, pas que je n’aimais pas rester à les observer, mais bon, j’allais finir par passer pour quelqu’un que je n’étais pas.

_ Je venais tout juste de sortir mon regard du sien, que je détournais le visage ailleurs afin de ne plus le refaire, car c’était vraiment trop tentant, ces yeux étaient vraiment magnifique, ils lui allaient si bien. Je serais fort le bouquet qui était caché dans mon dos, quand elle prit la parole à nouveau.


_ Juste avant de parler, elle s’était assise sur un des poufs qui faisaient office de sièges pour sa table basse et elle m’avait invité à venir prendre place à mon tour, ce que n’avais pas pu faire, tournant la tête ailleurs afin de cacher mes joues devenues rouges. Après plusieurs minutes pour me calmer, je respirais doucement et je la rejoignis et m’assis sur celui qui était en face du sien. Tout en essayant de lui faire mon plus ‘beau’ sourire, je déclarais.


_ Malgré que je trouvais ça malpoli, j’avais tellement rougis, juste que parce que j’étais en face d’elle, que je n’osais plus la regardais quand je parlais. Sans parler que jamais je parviendrais à lui donner ce qui était toujours ‘camouflé’ juste derrière ma colonne vertébrale. Bizarrement, j’étais presque en train de regretter la folie qui m’avait emmené jusqu’ici, car je n’étais pas vraiment à l’aise si je pouvais le dire ainsi.

_ Faire attendre une lady n’était pas quelque chose que j’aimais faire, donc, je réfléchissais rapidement à ce que j’allais bien pouvoir dire pour répondre à sa question sur la raison de ma présence ici-même. Car en fait, je n’avais qu’une seule et véritable question à lui poser, enfin pour l’instant du moins. Ce qui changerait peut-être dans un avenir plus ou moins proche, mais cela, ‘Dieu seul le savait’. Petite expression qui avait été l’une des préférées de ceux qui étaient mort le jour où Aaron-dono était venu me chercher.


_ Voilà que je commençais en plus à bégayer, rien n’allait plus hein. Regardant le ciel à travers sa fenêtre, je respirais une immense gorgée d’air avant de l’expirer, afin de me donner la force nécessaire à articuler normalement, les quelques mots que je voulais prononcer. Mais du coup, lorsque les choses tournaient ainsi, je me mettais à parler si vite, que même moi, je ne parvenais pas à entendre ce que je venais de dire. Allez, courage, je ne devais pas baisser les bras maintenant. Posant mon regard or dans le sien bleu électrique, je repris alors.


_ J’avais réussi, non seulement, je n’avais pas bégayé à nouveau, mais j’avais parlé normalement, ni trop vite, ni trop lentement. La demande était faite, je n’avais plus qu’à attendre sa réponse, mais je n’étais pas suffisamment patient pour cela, alors toujours en regardant ses superbes yeux, je lui tendais le bouquet et baissais ensuite la tête sur le sol.

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_ Han, qu’est-ce que j’avais fait de dire stupidement cette phrase à voix haute, car bien sur, je pouvais être certain qu’Emmy-dono l’aurait entendue et je n’osais pas imaginer sa réaction. Pas que je la connaissais si bien que je savais ce qu’elle ferait, mais je n’avais pas envie de répondre à une quelconque question concernant cela, car je n’aimais pas la chaleur qui arrivait alors sur mes joues et la couleur qu’elles prenaient. Car après tout, je ne savais même pas si j’oserais dire la vérité à une personne que je ne connaissais pas encore, qui était une femme. Après tout, j’étais tout le temps la risée de mon école, car j’étais ‘vieux jeux’ que je devais évoluer, que la galanterie n’était plus et que d’après certains camarades, les filles n’avaient aucun honneur et ne servaient à rien.


_ Je me tournais alors vers elle et je remarquais que sur son visage se trouvait un sourire amusé, elle était maintenant penchée en arrière et ses coudes eux étaient posés sur la table. Je sentais déjà rien qu’à cause de la phrase et de sa position actuelle, que mes joues se modifiaient vers une teinte rougeâtre, car elle faisait fausse route, je ne voulais pas faire ça, hein. Puis quel sens cela avait-il pour elle… je n’eus pas le loisir d’y penser plus, car elle parla.


_ Cette fois-ci, c’était trop tard, mes joues me brûlaient tellement je sentais que la chaleur montait dans tout mon corps d’adolescent. Je ne savais pas ce qu’elle entendait par ‘la manger’ mais voilà qu’elle disait que c’était effectivement possible. Dire que tout cela était arrivé là à cause d’un stupide malentendu, un concours de circonstances. D’une voix tremblante et pleine d’incertitude dans ce que je devais dire ou non, je répondais.


_ Est-ce que de si simples mots allaient vraiment aider la situation à s’améliorer, j’aurais aimé que ce soit le cas, mais j’en étais pas sur, car après tout, je ne pouvais pas savoir ce qu’elle pensait à son intérieur. Alala, comment est-ce que j’arriverais à rester focaliser sur mon entrainement alors que ses yeux étaient si sublimes… mais qu’est-ce qui m’étais bien passé par la tête que de venir demander à une femme de devenir mon instructrice personnelle.

_ Surement l’excitation de savoir qu’il y avait un master tonnerre lunaire fut ma toute première raison d’être là. Mais c’était cependant bien plus compliqué que cela hein, car j’avais un dessein dans mon cœur et je devais tout faire pour le réaliser, même si je devais y laisser ma propre vie. Ce ne serait que le prix à payer logique pour ce qu’elle avait enduré, ce qu’elle était en train d’endurer et ce qu’elle endurerait jusqu’à ce que je sois prêt.

_ Mais rien ne serait possible si je ne maitrisais pas un minimum mes nouveaux pouvoirs, car après tout, je n’aimais vraiment pas dépendre des autres pour obtenir ce que je voulais. L’entrainement c’était différent hein, jusque là, il s’agissait de ma connerie et de quelque chose qui me concernait moi seul, personne ne devait être impliqué dedans par ma faute. Est-ce qu’elle accepterait la demande que j’avais faite, non sans mal d’ailleurs.

_ Elle s’était rassise normalement et avait les yeux écarquillaient comme-ci elle ne s’était vraiment pas attendu à une telle chose. Pourtant je demandais quelque chose qui devait être courant dans cet endroit où nous étions amenés à connaitre des personnes avec le même type de pouvoir, mais malgré que ses yeux fussent étonnés, ils restaient d’une grande beauté. Il prit mon bouquet et le mit sur ses genoux et bien avant que je n’étais parvenu à le comprendre, elle prit mon menton entre ses doigts et força mon visage à se tourner dans sa direction.

_ C’était le ‘bouquet’, déjà que j’avais grand mal à parler car elle était belle avec des sublimes yeux, voilà maintenant qu’elle touchait mon visage et forçait mon regard à croiser le sien. Je devins alors, comme vous pouviez l’imaginer, cramoisis avant que d’une voix sérieuse elle me parla.


_ Comme ses yeux l’avaient montré, elle était bel et bien surprise de ma question, mais je l’étais soudainement tout autant, car je n’en comprenais pas la raison. Je le lui demanderais plus tard, car je devais maintenant me préoccupé de faire de mon mieux avec mes mots, la convaincre ne serait hélas pas une tache facile, car je ne savais pas si je lui ferais la version ‘courte’ ou alors ‘véritable’. Pour cette fois-ci, je le ferais à la va vite, mais est-ce qu’elle serait satisfaite de ma réponse… je le saurais bien assez vite.

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_ Perplexité cramoisie voilà ce qui me définissait le mieux en quelques mots seulement. Le premier adjectif parce que je me demandais ce qu’allait pouvoir me réserver Emmy comme surprise du même type que ça soudaine réponse à ma pensée que j’avais dites à voix haute. Et cette couleur car elle avait dit des paroles qui étaient gênante, car après tout, je n’étais pas comme cela et je ne désirais jamais l’être, car pour moi, rien n’était plus important que la vie, la mienne ou encore celle des autres. J’avais alors prit la parole pour dissiper le malentendu et dès lors, elle s’était mise à rigoler d’un rire léger et cristallin durant quelques secondes, puis elle m’adressa un sourire calme et sincère avant de prendre la parole.


_ Voilà qui me rassurait, elle n’avait fait que me taquiner, elle ne pensait pas réellement ce qu’elle avait dit, enfin je l’espérais, car sinon, ce ne serait pas facile de résister si elle acceptait alors ma proposition d’être ma coach attitrée. Puis c’est alors que je me souvins de la fin de sa phrase, qu’elle trouvait sympathique, une femme comme elle me trouvait moi simple petit initié sympathique, alors que ça ne faisait que quelques minutes que nous nous étions rencontrés. Mes joues reprirent une couleur rouge, je souriais tant bien que mal et je répondais.


_ Bien que c’était elle qui l’avait dit, je préférais demander, car je n’aimais pas commencer à me faire des ‘films’ alors que ce n’était pas le cas, je trouvais ça trop con et humiliant. Comme cette fois où au collège, une demoiselle avait laissé dire que j’étais un beau garçon, je m’étais alors imaginé qu’elle voulait que nous sortions ensemble. J’avais réuni mes forces avec difficultés et j’étais parvenu à le lui demander avec me prendre un râteau monumental, car elle se foutait complètement de moi, elle s’était juste contentée de répondre à une amie à elle.

_ Tandis que j'attendais de savoir si ma réponse à la question "Pourquoi elle?" lui avait convenu, je m’étais encore égaré dans ses stupides et ennuyant souvenir du temps où j’étais à l’école de Chicago. En ces temps-là, jamais personne n’avait été sincèrement ami avec moi, juste quelques un qui au final m’avait trahi pour un clan, ce qui avait alors entraîné le passage de mon oncle et ma tante dans l’autre monde et le kidnapping de Ringo. La douce voix de celle que j’avais choisis pour m’entrainer me tira de mes pensées.


_ Sa phrase me fit légèrement rire, pas que je me moquais d’elle, juste que j’étais aussi comme elle, en général, les choses évidentes me passaient toujours sous le nez. Je me disais toujours quelque chose comme "C’est trop évident, y à quelque chose de pas nette dans l’histoire, ne te laisse pas avoir!". Mais au final, je n’avais fait que cela parce que j’étais froussard et je le regrettais un chouilla, maintenant, j’avais juré en mon intérieur que jamais plus je ne fuirais ou nierais l’évidence, non, je lui ferais face quoiqu’il arrive. Avec un grand sourire, je répliquais.


_ Tandis que lui avais répondu, elle était dans sa cuisine, à rechercher quelque chose soudainement, mais quoi, là était la question. Elle revint alors quelque minutes plus tard avec un vase à la main, dans lequel se trouvait le bouquet que je lui avais offert, j’étais content quand elle le posa sur la table basse. C’était en m’adressant alors un grand sourire de remerciement qu’elle prenait la parole.


_ J’étais vraiment content que mon modeste présent lui fasse plaisir, car de simples fleurs étaient vraiment le cadeau le plus banale et le moins original. Mais d’un autre côté, c’était quelque chose qui était toujours aussi aimé des demoiselles et qui gardait et garderait toujours son côté ‘romantique’. Enfin cela dépendait des fleurs hein, car il existait tellement de variétés à travers le monde, que certaines découvertes furent classées comment étant mortellement dangereuse. Je stoppais ma sottise de réfléchir sur les fleurs et lui rendant son sourire, je disais.


_ Elle n’avait toujours pas dit si elle acceptait ma réponse et donc au travers de cela, si elle accepterait ou non la proposition que je lui avais faite. Elle se rassit sur le même pouf en face de moi et prit à nouveau la parole.


_ Ainsi, elle était d’accord de me prendre comme élève, mais elle semblait avoir comme un conflit, car elle le voulait mais doutant d’elle et ses capacités, elle ne savait du coup pas quoi répondre. Et comme pour m’encourager à lui donner ‘courage’ elle me posa deux questions auxquelles je ne pouvais pas me contenter d’y répondre comme ça, sans y avoir réfléchis ne serait-ce qu’un peu. Bon d’accord pour une, je n’avais pas vraiment à me casser la tête, car la réponse était vraiment toute simple, sans pour étant être une évidence. Tout en veillant à ne pas la regarder pour ne pas revirer au cramoisis, je pris quelques minutes pour penser à ce que j’allais dire, le silence régnait alors dans l’atmosphère. Puis un sourire naquit sur mes lèvres, je fixais mon regard dans le sien et d’une voix sereine et pleine d’assurance je disais.

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_ Demande de devenir entraîneuse, la mienne à moi, voilà la raison qui m’avait poussé à être actuellement chez la Master Tonnerre prénommée Emmy. Bien que j’étais plus qu’impatient de connaître la réponse à la proposition que je lui avais faites à ce sujet, la conversation avait, en même temps, prit d’autres chemins. L’un d’eux était partit de la phrase de la demoiselle, disant qu’elle me trouvait moi, un petit être de seconde zone, un tout jeune initié, arrivé il y a vraiment peu de temps, sympa… Ce qui était, bizarrement ou non, pour moi quelque chose d’impossible, surtout que ça faisait que quelques minutes que nous nous connaissions.


_ Tandis qu’elle venait de me dire qu’elle ne disait rien sans le penser au préalable, ce qui me fit légèrement sourire, car en la regardant dans les yeux, je vis qu’elle était complètement sérieuse. Sans oublier que pour accentuer ses propos, elle avait fait deux gestes, qui bien qu’au premier abord pourraient ne rien vouloir dire, étaient important pour moi. Elle avait simplement posée un doigt sur ma tempe et un autre sur mon torse là où le cœur se trouvait. Mais ayant tout perdu avant de venir ici, j’aimerais tellement pouvoir avoir des relations qui dureraient toujours.


_ Aie, voilà qui faisait mal, mais d’un autre côté, elle n’avait pas tort du tout, car la seule chose qui comptait réellement était ce qui faisait d’une personne ce qu’elle était. Pas son rang ou son titre, ou encore des choses comme l’intelligence ou la sagesse, ce que je pensais presque malgré, c’était comme un système de défense, car je ne supporterais plus d’être rejeté ou trahis comme je l’avais été.


_ Bien qu’elle ne m’avait pas dit clairement qu’elle acceptait ma proposition, elle venait de le sous-entendre, car elle ne voulait plus que je fasse l’imbécile à croire qu’elle m’était supérieure en tant que personne. Bien que j’étais du genre à ne pas commettre deux fois la même erreur, j’aimais aussi tenter d’aller jusqu’au bout, afin de connaître les limites. Et selon la personne, il était bien sur possible que je fasse tout pour franchir ce/ces murs rien que pour le plaisir.


_ Les mots venaient de sortir si naturellement, que je n’avais pas eu le choix presque de les dires, comme-ci mon être intérieur avait bougé tout seul au fond de moi. J’étais sur qu’elle répondrait à ma question, j’espérais seulement que mon hâtivement ne finisse pas par me jouer un vilain tour. Enfin, ce qui arrivera arrivera hein, je n'avais jamais été du genre à reculer une fois que j'avais fait quelque chose et ce n'était pas maintenant que ça allait commencer hein.

_ Tandis que je regardais mes doigts avec un grand intérêt, car je n'avais pas envie que mon visage redevienne de la couleur tomate. Après tout, ce n'était pas top de rougir devant une demoiselle, du moins, c'était mon avis personnel. Relevant mon regard, je croisais alors ses yeux et je remarquais que son visage s'était radouci, alors que ce n'était pas le cas il y a encore quelques secondes. Et pour ne pas aider ma grande timidité, un sourire vint illuminer son jolie visage, après quoi, elle prit la parole.


_ Et voilà que la rougeur de ma face atteignait non seulement un palier, mais j'avais en plus, des bouffées de chaleur, car elle venait de me dire que j'étais le seul à lui avoir offert un bouquet. J'étais soudainement comme honoré et en même temps choqué, car c'était vraiment bizarre qu'une fille aussi belle n'avait jamais reçu de fleurs... Comme elle aimait celles que je lui avais offerte, il n'y avait donc qu'une seule explication, ses fréquentations, n'était pas du tout romantique. Étant quelqu'un de polie, je me devais de répondre, car c'était la moindre des choses, puis j'en avais envie, juste qu'actuellement, les mots étaient comme cadenassés dans ma bouche. Ne sachant du coup que faire pour arriver à m'exprimer, je me mis à jouer avec mes doigts et les fixant afin d'essayer de faire retomber mon 'stresse'. Quelques minutes passèrent et enfin, je sentais que je pourrais enfin articuler ma phrase alors je me lançais.


_ Toujours laisser un peu de suspens, afin de savoir, si oui ou non, j'avais réussi à piquer sa curiosité et à lui donner envie de vouloir savoir ce que je ne comprenais pas. Auquel cas, je me ferais un plaisir de lui répondre et si ce n'était pas le cas, ben, je n'étais qu'à moitié perdant, car je n'aurais qu'à lui poser la question directement plus tard. Le silence s'installa alors dans la pièce, car je n'avais rien à dire et puis, j'attendais toujours son accord, car oui, il fallait que ce soit clair et net dans sa tête comme dans la mienne. Oui je t’entraînerais, Non je ne t’entraînerais pas. Pas de troisième option possible, ça passe ou ça casse. Comme un tic, je me mis alors à rouvrir, bien comme il le fallait, le col de la chemise que je portais, grâce à l'obligation de porter l'uniforme lors des journées de cours à Terrae. Alors que je reposais mes mains sur mes genoux, elle parla une fois encore.


_ Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaatta, elle avait été convaincu par le fait que j'étais sur qu'elle pourrait bel et bien m'apprendre des choses et avant que j'avais pu m'en rendre compte, j'étais debout et j'arborais un sourire allant d'une oreille à l'autre. Je ressentais l'envie enfantine de sauter partout, mais n'étant pas chez moi, je faisais de mon mieux pour ne pas le faire. Oui, si vous ne le saviez pas encore, ben maintenant c'était fait, je n'étais et ne serais pas du genre à cacher mes émotions. Une fois que j'eus comme 'retrouver' mes esprits, je m’asseyais à nouveau sur le coussin, je remarquais alors qu'elle avait un sourire malicieux, mais que pouvait-il signifier exactement? Elle seule connaissait la réponse à cette question, mais n'aimant pas ne pas comprendre, j'avais désormais envie de savoir la raison de ceci. Fixant mon regard dans le sien, mon grand sourire toujours sur le visage, j'inclinais mon visage en signe de remerciement et je lui répondais.

« Apprendre à Maîtriser mes Pouvoirs!!! » ► Crow Highway