## Dim 17 Nov 2024 - 23:05 | ||
Lili Onikisayo Messages : 1 Date d'inscription : 17/11/2024 | Carte d'identité. • Prénom : Lili • Nom : Onikisayo • Âge : 11 ans ( née le 15/11/2013) • Affinité et pouvoir : (élément + lunaire ou solaire)Tonnerre Sensitif (solaire) Apparence. Une micro-puce traductrice dans l'oreille, l'uniforme sur les épaules la gamine passe une main sur son étoile. Elle a un peu froid et n'aime pas trop la veste de l'uniforme mais ses habits étant trempés , elle devra attendre qu'ils sèchent. Elle vient de voir Mao et cela la rassure un peu quand même. 1 mètre 33 pour 25 petits kilos. Son poids est un peu faible et elle est plutôt petite de taille pour ses 11 ans la gamine. Elle a les cheveux noirs au carrés qui font régulièrement des épis, des yeux verdâtres grands ouverts sous de fins cils. Un visage encore rond d'enfance mais qui a parfois la gravité des plus grands et d'autres fois cette lueur et cette candeur d’enfance encore si vivante. Cette lueur étouffée par un fouillis d’émotions qu'elle ne sait pas gérer, qui ne fait qu'exploser. Elle a aussi un petit nez qui se fronce souvent. Ses joues se colorent souvent d'émotion. Son visage est très expressif. Elle a des mains ni trop maladroites ni trop habiles, de petites mains enfantines pas très douées au piano mais assez pour montrer ou faire des pliages basiques. Elle n'est pas très douée pour le dessin mais ne rechigne pas à s'y exprimer. Ses gribouillis ne sont ni sublimes ni moches. Elle n'a pas la belle écriture de sa sœur mais c'est lisible. Elle a un timbre de voix toute enfantine mais qui sait déjà s'exclamer fort. Lili a un corps qui a besoin de bouger, à l'école tenir en place était difficile et ses résultats en pâtissaient, cependant d'une intelligence dans la norme elle avait malgré son manque d'attention des résultats malgré tout moyens sans briller ou être trop mauvaise quelque part. Son apparence est banale, elle est agréable à regarder sans être digne d'un magazine de mode contrairement à sa sœur décédée. Son apparence a encore tout de l'enfance, elle n'a pas encore de forme. Elle est agile sans être une gymnase, elle est dans la norme niveau capacités physiques. Ni trop lente ni trop rapide, ni peu ni pas assez endurante. Au grand dam de ses parents qui auraient voulu qu'elle soit la résurrection de sa sœur, une sœur parfaite, une sœur morte surtout et ce depuis des années. Elle a de grands gestes, elle ne sait pas être délicate, brusque dans son expression physique, elle exprime son affection comme sa douleur avec vivacité. Elle ne sait pas cacher ses émotions, elle en est incapable et ne le cherche pas, chez elle les émotions cela explose et cela se voit en ses traits et son attitude détonante. Son regard est sauvage, provocateur mais il cache en lui un enfant qui a besoin d'être aimée et reconnue pour ce qu'elle est. Son corps de gringalet est une arme pour elle se déchaînant se battant avec. Elle n'a pas peur que celui ci soit blessé tant son âme elle saigne déjà. Elle devra apprendre à faire attention à elle notamment, elle ne le sait pas faute qu'on lui ait accordé suffisamment de considération. Mais à Terrae elle n'est pas seule. Caractère. Des fois je me barre par la fenêtre d'en bas Mais j'sais pas où aller quand dehors il fait trop froid J'me bats, je mords, j'insulte et je pisse encore au lit Mais j'ai pas peur du sang, et quand j'pleure j'vais sous la pluie Lili est une enfant pansement qui n'a pas su être à la hauteur de son rôle selon ses parents. Au début malmenée psychologiquement et matériellement, ils ont fini par abandonner l'idée que cette enfant là mérite qu'ils s'efforcent à faire des efforts pour qu'elle soit comme Aoi et donner à la gamine ce qu'elle voulait en objets mais pas d'amour. L'amour de ses parents Lili ne connaît pas et c'est bien cela le souci. La fillette a des trésors ses rollers, sa console de jeu portable et ses quelques cartouches de jeux de plate-formes ninjas, son lecteur mp3 avec du Vocaloid, son encyclopédie des lapins, sa petite tablette avec les films de Godzilla, un petit sac de légos et son précieux doudou lapin. Ils sont ce qu'elle a réussi à construire à elle toutes ces années, rien qu'à elle pas à sa sœur décédée, elle y tient beaucoup. L'enfant par manque d'amour, et absence de reconnaissance de sa propre existence a développé un vide, de plus en plus grand, de plus en plus fort, de plus en plus incontrôlable, elle l'appelle « La Bête qu'elle a dans le ventre ». Lili est une enfant seule, perdue, révoltée, insolente, terrorisée tel un petit chat pris au piège. Elle n'a pas peur de se battre, elle a plein de larmes en elle et de la rage pour deux. Elle a régulièrement mal au ventre quand elle se rappelle son passé. Elle fait des cauchemars avec Aoi, une Aoi moqueuse, une Aoi qu'elle ne connaît qu'en photographie et avec les éloges qu'on lui en faisait. Et elle Lili si petite si chiffon face à cette déesse. Pourtant Lili voudrait des amis et faire confiance mais pour cela il faudra qu'on lui fasse confiance à elle aussi et non à cette Aoi qui hante sa vie. Lili se sent niée et elle l'est à un point que toute son existence, on a voulu lui dicter ce qu'elle n'est pas : être une sorte de clone de sa sœur morte. Mais Lili n'est pas et n'a jamais été sa sœur et elle l'a très tôt exprimée, trop vivante, trop énergique, trop vive, trop entêtée et si décevante pour ses parents. Lili du haut de ses 11 ans est en colère contre ses parents. Elle n'a jamais tenté d'être ce qu'elle n'est pas, elle savait qu'elle n'y arriverait pas. Alors elle s'est construit elle même au grand dam de sa maman au grand malheur de son papa. Son Papa est parti loin d'elle, sa maman elle lui a reprochée jusqu'à son dernier souffle d'être Lili. Alors Lili est en colère . Cette enfant furieuse sous le manque d'amour fait encore pipi au lit. Lili voudrait détruire sa sœur mais elle la sait morte, on ne peut pas faire du mal à quelqu'un de déjà mort. Ce quelqu'un pourtant lui fait si mal à Lili, bien vivante, si vivante. A Terrae, Lili fera tout pour que cette Aoi n'existe pas. Pour peut-être enfin exister avec les autres elle même. Pour rire avec eux sans craindre qu'on la nie. Car Lili elle sait encore rire à gorge déployée, elle sait s'exprimer, elle a juste mal Lili et cette douleur, cette bête au ventre elle doit apprendre à l’apprivoiser. Ou elle fuguera, elle fuira comme d'habitude à la recherche d'un lieu meilleur. A moins que Mao Uri un psychologue de Terrae qui l'a pris sous son aile arrive à garder sa main dans la sienne pour un chemin plus beau ? Gouts. Lili aime les musiques de Vocaloid en particulier celles d'Hatsune Miku. Elle s'y identifie beaucoup pour certaines et quand quelque chose est trop dur à écouter elle monte le son de son baladeur mp3 jaune, casque sur les oreilles. La fillette a un doudou lapin en peluche à qui elle tient comme à la prunelle de ses yeux. Il fait environ la taille d'un nouveau-né. Il en tissu doux bien que rapiécé au fil des années. Elle ne peut pas dormir sans et ferai une crise s'il disparaissait. Elle adore les lapins, elle tente d'en savoir le maximum sur eux. La petite fille adore les films de créatures monstrueuses en particulier Godzilla. Il la fascine destructeur et puissant mais meurtri également. Il est un peu comme ce vide en elle, cette « bête » qu'elle a dans le ventre. Elle a une petite tablette tactile qui peut avoir accès à internet et quelques films de Godzilla téléchargés dessus. Elle apprécie aussi Jinxs de Arcane s'y identifiant. L'enfant aime imaginer des villes, des citées entières dont elle serait l'impératrice et la créatrice et la destructrice, elle a pris avec elle un peu de ses légos car sinon où logeraient ses citoyens sans cela ? La fillette a une console de jeu portable avec quelques jeux de plates-formes de ninja dont les tortues ninjas car plus tard elle veut être une ninja ! Niveau nourriture elle déteste les légumes surtout le chou, c'est la croix et la bannière pour lui en faire manger en revanche elle adore les beignets à la pâte de haricot rouge sucrée. Elle déteste les regards de compassion et de pitié elle n'a pas besoin de cela, la vie est une bataille et elle sait très bien se battre, elle préfère les musiques qui bougent et les films d'actions autant dire qu'elle ne voit pas l’intérêt des musiques douce et des berceuses. Son univers est bruyant, brusque. Elle rêve de voyages en totale liberté, elle supporte très mal la frustration mais la vit sans cesse à être comparé dans le négatif sans arrêt depuis sa naissance. Cela la met dans une colère furieuse. On ne lui a jamais appris à apprivoiser ce qu'elle ressent, à gérer ses émotions. Elle aurait aimé faire de la boxe mais on ne lui a jamais permis car Aoi était bien trop délicate elle pour ça. Alors Lili s'est entraînée en cachette sur un coussin qu'elle a attaché à sa chaise avec une corde à sauter et a tenté d'apprendre avec des tutoriels youtube sur sa tablette. Elle déteste tout ce que ses parents associaient à sa sœur, les légumes, le piano, le thé, le sérieux, l’obéissance, les cheveux longs et soyeux, la douceur. Lili déteste manger des légumes. Quant au piano elle préfère la batterie même si ses parents ont voulu la diriger plutôt vers le piano comme Aoi avec bien peu de résultats et qu'elle n'a donc jamais fait de batterie. Le thé, elle trouve que cela a un goût d'épinard et elle n'aime pas les épinards. Elle préfère largement le calpis cette boisson sucré sans alcool, le chocolat chaud et les briques de lait. Elle déteste le sérieux et préfère faire de l'humour quand tout va mal. Elle déteste obéir sans en comprendre le sens, pourquoi obéir aveuglément c'est bon pour Aoi ça ! Ses cheveux, au carré, Lili les lave, les brosse mais ne s'attend pas à ce qu'ils fassent tomber les foule, elle sait se laver après ses crapahutages et cela lui suffit. Elle ne sait pas être douce, c'est un monde brusque où elle vit la fillette, un monde où la délicatesse n'a pas sa place, pas plus qu'elle même n'a sa place dans la douceur selon elle. Elle adore les cascades en rollers ou à vélo ou tout simplement en courant, son vélo elle l'a laissé 'chez elle' mais elle a bien ses rollers avec elle et compte bien les utiliser ! Histoire. Et d'un commun accord, tu es la trame de ce récit Lili. Quand tu fais disparaitre ta main dans la mienne. Raconte moi encore les rêves d'un soir qui accompagnent ton Odyssée... (L'odyssée de Lilie de Aldebert) Lili est un bébé pansement. Elle est née 1 an après la mort de sa grande-sœur de 18 ans. Un camion l'avait fauchée au retour du lycée. C'était la fin de l'année, elle avait obtenu les meilleures notes de sa promotion. On lui promettait les plus grandes universités , ses professeurs étaient fiers d'elle, ses parents aussi. Sa mère rêvait pour elle des études de médecine, son père la voyait en grande journaliste. Elle pouvait les deux, brillante en toutes les matières. Elle s'appelait Aoi et son avenir était prometteur. Elle avait des cheveux noirs qu'elle tressait en une tresse parfaite, des yeux verts élégants. Elle était belle avec ses yeux de biches à la lueur intelligente et ses formes discrètes mais présentes, d'un poids et d'une taille presque de mannequin, elle était belle Aoi. Elle était intelligente Aoi. Elle était populaire Aoi. Trop parfaite peut-être, trop intelligente pour rester ici. Parfaite du moins en apparence, elle se voulait élitiste et repoussait tous ceux qu'elle ne considérait pas assez bon. Probablement qu'elle aurait repoussé Lili si elle l'avait connue. Mais de cet élitisme ses parents et ses professeurs ne savaient rien. Les élèves qui en subissaient les frais souffraient d'exclusion voire de harcèlement suite au jugement de la belle Aoi. Et ils se taisaient. Mais pour Aoi c'était normal, seuls certains méritaient le sommet, les autres les miettes. Et on l'admirait Aoi. Ses professeurs et ses parents, la plupart des élèves. Oui on l'admirait. Mais elle est morte Aoi. Et Lili est née. A l'Omiyamairi pour ses 1 mois , Lili fut amenée à un temple Shinto où , en la présentant aux Dieux, sa mère pria pour qu'elle soit plus tard aussi belle et intelligente qu'Aoi. A un peu plus de 3 mois, sa maman mit du chou, légume préféré de Aoi, dans la soupe miso pour la cérémonie okuizome où elle présenta les plats au bébé trop jeune pour les manger mais en âge de les voir au cours de ce rituel lui souhaitant de ne jamais connaître la faim. Ainsi présentée aux Dieux, Maman et Papa espéraient que Lili aurait tout d'Aoi. Pourtant malgré quelques traits physiques minimes, le bébé ne ressemblait pas à son ancienne grande-sœur. « Ce bébé, refuse tout sans arrêt ! Aoi, elle, bébé était plus sage ! » disait la père exaspéré. « Laisse lui du temps, elle répondra à nos attentes. Elle sera à la hauteur ! Nous allons tout faire pour. » le consola la mère en l'embrassant. La mère prit le bébé dans ses bras et le posa dans les bras du père. « Regarde Lili, elle a les cheveux et les yeux de la même couleur que notre fille, comme notre Aoi ! » lui dit-elle. « C'est vrai. » sourit le père. Les yeux des parents s'emplirent de larmes. Le bébé ouvrit ses yeux verts plein de larmes. Elle ne comprenait pas bien ce qu'il se passait mais être près de ses parents la rassurait. Elle avait à peine 8 mois et ne connaissait rien du monde, cela faisait à peine quelques semaines qu'elle distinguait qui était de son entourage et qui était inconnu et pas beaucoup de temps qu'elle reconnaissait qu'il y avait autre chose qu'elle au monde, qu'il y avait les autres, que le monde n'était pas son cordon ombilical mais qu'il avait aussi ses réactions, ses humeurs qui pouvaient faire peur comme le ton impatient de Papa ou réconforter comme la voix douce de maman. Elle reconnaissait, bien que ne parlant pas encore, quand on prononçait son nom. A 8 mois elle babillait plusieurs syllabes identiques et reconnaissait en plus de l'intonation pas tous mais le sens de quelques mots souvent répétés par ses parents comme « dodo », «Miam », « Câlin » , « Bain ». Elle ne marchait pas encore mais avançait en rampant sur le ventre et savait s’asseoir. Reconnaissant qui elle côtoyait souvent des autres, elle ne supportait pas la séparation d'avec son papa et sa maman. A quatre pattes elle les suivait partout dans la maison. Elle pleurait quand elle ne les voyait plus, pour elle ils n'existaient alors plus avec elle et cela l'inquiétait beaucoup. Elle se rendait compte que pleurer faisait revenir ses parents vers elle, elle commençait à prendre conscience qu'elle avait un impact sur son environnement. Et à tenir à une peluche en particulier : Un doudou lapin tout doux. Bien que reconnaissant les intonations, elle ne comprenait encore pas pourquoi c'est non ou oui et ne testait pas encore les limites intentionnellement. Elle n'était pas encore capable de réaliser ce qu'on attendait d'elle, lui dire de venir n'avait aucun sens pour elle, en revanche elle reconnaissait les rituels comme Maman qui berce signifiait bientôt la sieste. Mais aussi bientôt dormir et dormir c'était ne plus voir Papa et Maman alors elle pleurait la demoiselle, beaucoup. Et ce même quand elle n'avait ni faim ni fait dans sa couche. Cela rendait fou ses parents. Aoi était plus sage qu'elle bébé ils en étaient sûrs. Mais pour le moment Aoi pour Lili n'était qu'un son sans signification que ses parents prononçaient avec un ton qu'elle n'aimait pas mais qu'elle ne saisissait pas. Lili serra doudou Lapin contre elle et secoua vivement la tête en répétant « Non ». « Voyons Lili... » dit Maman. « Tu dois laisser Doudou Lapin pour manger ta bouillie de riz ou il va être tout sale ! » Lili n'était pas encore bien habile avec les mots à presque 2 ans alors elle désigna du doigt doudou Lapin et le bol de riz. « Non Lili...Les lapins en peluche ne mangent pas de riz ! » La mère soupira en pensant qu'Aoi n'avait pas été aussi capricieuse petite enfant. Lili elle ne cédait pas, elle ne laisserait doudou Lapin à personne, Personne ! C'était Son doudou à elle ! Alors quand Maman voulut lui prendre elle se mit à taper de ses petits poings mais Maman tint bon. Elle le lui prit. « Maintenant, tu manges ! » dit Maman fatiguée en voulant la mettre sur sa chaise haute. Mais l'enfant se débattit tant qu'elle le lâcha. Lili se roula au sol en pleurs et cria: « Lili vouloir doudouuu ! » hurlant de tout son soul. Maman abdiqua et alla au salon. Le père y était et regardait un album photos les larmes aux yeux. Plus le temps avançait moins il reconnaissait Aoi en Lili et cela le détruisait. La mère elle persistait à croire qu'avec de la fermeté, elle allait peu à peu remettre Lili dans les pas de Aoi, qu'ainsi Aoi lui reviendrait un peu, quoi qu'il en coûte. Elle retourna dans la cuisine et prit la fillette hurlante dans ses bras, la mit dans le futon et la laissa pleurer seule. La mère en était sûre Lili changerait, elle deviendrait aussi parfaite qu'Aoi. Il le fallait ! Ce soir Lili avait le ventre vide, elle avait faim et pleurait mais personne ne venait, au japon un bébé qui pleure grandit bien dit on, Lili se sentait si en colère et ne savait pas comment gérer ses émotions, personne ne l'y aidait. Bien que le concept de temps lui était encore abstrait, elle savait que Maman n'était pas là, là. La fillette ne comptait pas faire de compromis tant elle était en colère et car à cet âge elle avait encore du mal à prendre en considération le point de vue de l'autre alors elle serra son doudou encore plus fort. N 'empêche elle avait faim Lili. Alors quand Maman entra avec l'okayu (À partir de 6 mois, les bébés au japon mangent une bouillie de riz, l’okayu), un long temps après, elle lui laissa la prendre dans ses bras pour lui donner mais ça sans lâcher doudou qu'elle avait tenu contre elle toute du long. Le 15 novembre, Lili venait d'avoir 3 ans. Pour le Shichi-go-san on mit un kimono à la fillette avec une veste rembourrée (hifu). Elle eut ses sucreries ( chitose ame) et après la visite au sanctuaire shinto, la photographie pour immortaliser l'instant ne se fit pas seulement avec Lili et ses parents comme il aurait dû. Non c'est devant l'endroit où sa sœur reposait qu'elle se fit, les parents tenaient à « réunir la famille » mais ce jour là ils parlèrent bien plus de Aoi et de l'encens qu'ils allaient allumer pour elle que de la cérémonie des 3 ans de Lili. Le soir dans le futon de sa mère comme il est de coutume au japon, Lili pleura beaucoup. Cela agaça sa maman et son père mais aucun des deux n'eurent la force ni de la sermonner ni de la consoler. La journée avait été longue en plus du travail, le Shichi-go-san n'étant pas un jour de repos , ils y avait eu les cérémonies. Et il y avait aussi eu cette grande tristesse de la perte de Aoi à la place de se réjouir du Shichi-go-san de Lili. La photographie en témoignait. C'est en prenant le bain avec sa maman que la fillette de 4 ans comprit qu'elle n’existait pas pour elle. Au japon le bain est pris très tard avec les petits, c'est un moment familial de convivialité, un rituel important à partager pour les japonais. La plupart des Mamans aux japons parlent ou jouent avec leur enfant dans le bain. Pas la maman de Lili. La maman de Lili ne faisait que lui parler de Aoi, comment elle se tenait bien, elle, elle ne faisait pas de caprice pour emmener sa peluche au bain, elle, comment Aoi, elle, elle savait déjà à son âge se laver les cheveux comme une grande, que les cheveux de Aoi étaient plus beau et ne faisaient aucun épi. Le bain était une épreuve pour Lili et elle le comprit très tôt : A cause de cette Aoi qu'elle ne connaît pas. Du haut de ses 4 ans la petite Lili allait déjà à l'école, une école maternelle privée en périphérie de Tokyo, l'école maternelle où avait été Aoi. L'école obligatoire n'était obligatoire qu'à partir du primaire Shagako au japon mais nombreux étaient les parents qui dés très jeunes voulaient la réussite de leur progéniture. La famille de Lili n'était pas riche, le père était ouvrier de jour dans une usine automobile et la mère s'occupait de Lili avec un travail de ménages dans une entreprise une partie de la nuit, il leur fallait travailler beaucoup mais c'était pour le bien, Lili serait comme Aoi ! Mais Lili n'était pas Aoi, trop remuante, trop impulsive, trop énergique, elle était brusque et n'avait pas la délicatesse de sa sœur. Dans un monde qui ne lui donnait pas sa place Lili était prête dès petite à pousser ses camarades pour pouvoir s'en faire une petite. Elle aimait les jeux actifs, les cascades, la course et l'escalade. Elle n'y était pas la plus douée mais y mettait toute son énergie, sa brusquerie, son enthousiasme. Lili par son énergie envahissante n'avait pas beaucoup d'amis parmi les enfants, le fantôme de la petite Aoi du même âge aux cheveux longs et non au carré comme Lili, la mettait dans l'ombre partout et sans cesse. Aoi avait petite une grâce de poupée et était déjà si délicate et obéissante des règles, la plus brillante contrairement à l’énergique et agité petite Lili ! Elle savait même se servir de baguette si tôt au lieu qu'elle n'avait pas encore l'âge pour c'est à dire 6 ou 7 ans. Évidemment pas Lili. Aoi écoutait déjà les apprentissages de base, le début des hiragana/katakana, le jeu d'un peu d’un instrument de musique pour les spectacles mais Lili elle bâclait tout, elle allait vite trop vite. Et pas pour le mieux. Dans d'autres et la plupart des écoles maternelles au japon, on laissait les enfants plus libres en posant les bases mais pas dans celle où avait été Aoi déjà très élitiste et où Lili n'y trouva pas sa place. La plupart des élèves des maternelles recevaient un diplôme en fin de maternelle mais celui de Aoi et Lili était encore plus élitiste et un commentaire accompagnait le diplôme, pour Lili il fut loin d'être élogieux. Il n'y avait qu'en sport dont la natation que sans exceller Lili se débrouillait bien. Heureusement pour elle car en primaire les enfants ne sachant pas nager se faisaient mettre à part au japon. Sinon elle avait des cours privées pour compenser son énergie dévorante à l'école, mais elle n'y était que moyenne. Cela agaçait ses parents au plus haut point. Lili n'était pas Aoi. Plus elle grandissait plus cela se voyait. Et tout le monde parents et formateurs ne manquaient pas une occasion de lui faire remarquer. Lili venait d'avoir 7 ans, l’ambiance à la maison se dégradait encore plus, Lili ramena un dessin de l'école primaire, un beau dessin qui fit déchiré par son père sans un mot. Sa mère lui dit : « Va plutôt réviser tes leçons c'est ce que Aoi aurait fait ! » Lili s'était roulée par terre en larmes. Sa mère l'avait agrippée brusquement par le bras en lui hurlant dessus : « Tu désoles ton père ! Tu me désoles ! Tu ne pourrais pas être un peu plus comme Aoi ? » Les prochaines notations n'étaient pas catastrophique mais comme d'habitude elles n'avaient rien de brillant, Lili est turbulente mais volontaire, elle pourrait mieux faire si elle s'appliquait plus et chahutait moins, intelligence à développer avec la rigueur qu'elle nécessite, élève médiocre doit être plus ambitieuse. Le peut mieux faire éternel de ses carnets de notes exaspéraient Papa et Maman, les remplissaient d'une honte et d'une tristesse de ne pas revoir Aoi, sans nom. Un jour au retour de nouvelles notes pas très hautes sans être catastrophiques, Papa sévit, il mit tous les jouets de Lili à la poubelle, quasiment tous, car quand il voulut lui prendre son vieux doudou, l'enfant de 8 ans en larmes lui mordit la main. C'était pourtant un beau deuxième lundi d'Octobre, Taiiku no Hi ( la journée du sport) avait battu son plein, Lili s'était bien amusée sans briller mais elle avait beaucoup ri et s’était donnée à fond. Même si ses parents lui avaient fait remarquer que Aoi elle aurait fini première à la course et aurait fait gagner son groupe à celle de relais, Lili avait aimé cette journée, elle avait mangé son bento avec appétit, il avait fait beau. Ses quelques amis et elle, malgré son impulsivité, son enthousiasme et son énergie lui avait valu quelques amis proches, et ils s'étaient déchaînés et c’est fatigué mais heureux qu'ils avaient fini la journée. Il avait fallu avoir ce carnet à signer et cette déception dans les yeux parentaux pour que le drame se produise. Et la bête qui était dans le ventre de Lili depuis si jeune, qui grandissait de plus en plus à mesure qu'elle comprenait que pour eux elle n'était rien, la bête bondit et Lili avec, elle récupéra doudou et sortit de la maison en courant. Dans le métro, la fillette de 8 ans avait l'habitude de la prendre seule pour aller à l'école, tout le monde dormait épuisés de sa journée. La bête dans le ventre se calma et Lili finit par s'endormir jusqu’au passage du contrôleur qui la réveilla en la secouant par l'épaule. « Tu rentres tard, il est plus de minuit ! » s'inquiéta l'agent. C'était normal une jeune enfant dans les transports en commun seule au japon mais pas à cette heure ! Lili le devinait et se leva pour s'enfuir. Le policier la rattrapa et lui attrapa le bras. « Attends ! Tu t'es perdue ? » demanda t-il voulant l'aider. Sous la peur, la bête au ventre de Lili se réveilla et elle se débattit. Mais le policier était plus fort qu'elle, d'une voix douce mais la prise ferme il tenta de la rassurer : « Ne t'en fais pas je ne te veux pas de mal, je vais te ramener chez toi. » A cette annonce la bête au ventre Lili se débattit encore plus. Elle ne voulait pas rentrer, jamais ! Mais Doudou lapin tomba à terre et cela la distraya suffisamment pour que le policier puisse la prendre dans ses bras. Ils descendirent du train et au poste de contrôle il lui demanda son adresse. La fillette la bête au ventre resta dans un silence buté. Elle n'avait pas d'adresse, elle n'en avait jamais eu. « Tes parents te font du mal ? Ils te frappent ? » s'enquit le policier. La petite s'exclama n'y pouvant plus : « Papa et Maman sont méchants ! Je dois toujours tout faire comme parfaitement ! Je sais pas faire moi ! » Le policier fronça les sourcils : « Mais cela est normal ça ! Il faut leur en être reconnaissant ! C'est comme cela qu'on s'en sort dans la vie, moi mon fils est au lycée et je lui en demande beaucoup ! » « Mais Aoi... » commença Lili vivement mais elle se tut devant le regard sévère du policier et son « Si tu n'es pas pas à la hauteur, tu n'as qu'à t'en prendre qu'à toi même ! » qui creusa un peu plus la bête dans le ventre de la fillette. La petite fille tint bon et resta silencieuse sur son adresse avec un entêtement et une douleur sourde mais son doudou le traître avait son adresse sur son étiquette ! Elle lui arracha son étiquette furieuse mais c'était trop tard le policier l'avait déjà lu. En rentrant la fillette croisa la regard plein de déception et de honte de ses parents, cela la révolta et la bête en elle rugit. Mais elle n'avait que 8 ans et nulle part ailleurs où aller. Le temps passa, le père délaissa de plus en plus sa fille. L'enfant d'à présent 10 ans, n'entendait plus sa voix, il se noyait dans le travail. Il l’avait emmenée vers le milieu de sa neuvième année à son entreprise pour lui montrer la vraie puissance d'une énergie simultanée, cela fut pire que tout, devant cette force de travail et d'union la fillette se sentit étrangère, à l'école, elle avait du mal à ne pas se démarquer du lot et elle ne faisait rien contre, la bête en elle était trop curieuse, trop imaginative, trop vivante. Comment ferait elle si elle travaillait dans le monde des adultes où tous semblaient porter le masque du groupe ? Elle elle ne voulait pas briller ni être comme les autres, ni l'un ni l'autre, elle voulait être elle même. Elle l'annonça à son père boudeuse devant ses collègue, cela finit de tisser la honte et le mur entre eux. « Aoi ne m'aurait jamais fait ça ! » fut les derniers sons qu'il lui adressa. A la maison, l'enfant s'exprimait, jouait, lui enlever ce qu'elle aimait ne changeait rien à la situation les parents avaient laissé tomber, mais elle s'exprimait seule. Elle avait l'habitude, ses cascades à rollers et à vélo elle les faisait sans ses amis, qui par crainte d'être rejetés car différents eux aussi, la délaissaient à présent, elle adorait aller se baigner dans la rivière derrière la maison et y faire de gros plouf ! Elle y avait construit toute une ville en pâtés de terre et en légos qui était son royaume qu'elle s'amusait à construire et détruire régulièrement comme Godzilla son film préféré, elle adorait les films fantastiques ou de Science fiction comme Godzilla ou Gamera ou les tortues ninjas ! Elle avait dévoré la série Arcane sur sa tablette et se voyait en Jinxs avec un certain réconfort de n’être plus seule, elle aussi voulait tout détruire et prouver qu'elle avait sa place, la bête en elle le réclamait de plus en plus. Elle adorait les lapins en peluche et les collectionnait et apprenait tout sur cet animal ! Un jour elle en aurait un en vrai et elle le protégerait du monde entier ! Elle rêvait d'être Chihiro dans le film de Miyasaki 'le voyage de Chihiro' mais une Chihiro qui ne rentre pas, seule, elle l'était, libre, devenue, heureuse, elle le tentait sans l'être. Aoi était toujours là pour lui rappeler qu'elle avait besoin des autres sans être pour eux à la hauteur. Aoi, un fantôme du passé que la petite fille détestait de plus en plus. Elle se sentait bâillonnée comme dans la chanson « Rolling girl » de Miku Hatsune des Vocaloid, dont elle écoutait les chansons en boucle casque sur les oreilles reflets pour certaine de ce qu'elle ressentait sans qu'elle puisse encore le crier clairement, la bête en elle bâillonnée et saignant un peu plus chaque jour, blessée. Plus tard Lili voulait être un samouraï comme les jeux vidéos de plate-forme ou RPG qu'elle avait sur sa console et cela lui convenait ! Vers ses 10 ans et demi elle rentra et retrouva la maison sans dessus dessous. Elle dérangeait souvent certes mais pas à ce point ! Elle trouva sa mère en larmes et vit son père descendre les escaliers de l'immeuble une valise à la main. Il ne revint ni le lendemain, ni le surlendemain ni le mois qui suivit. La mère commença à consommer de la drogue, elle négligeait le loyer pour l'acheter. Mais à quoi bon ? Elle avait perdu sa fille Aoi et à présent son époux était parti. Pour elle il ne lui restait plus rien. Au début l'enfant ne vit pas la léthargie de sa mère, elle remarqua bien que son bento manquait de consistance et de décoration contrairement à autrefois où sa mère lui en faisait comme elle faisait à Aoi pour l’encourager à se corriger, à être pareil que cette sœur … décédée. Les mois passèrent, Lili avait l'âge d'entrer au collège à bientôt 11 ans, la mère réalisa peu à peu. Oui Aoi était vraiment morte, pour la première fois en 12 ans après la mort de Aoi, alors que Lili venait de prendre 11 ans elle le réalisait. Et cela la tuait peu à peu, elle était incapable de voir en Lili son enfant, l'avait-elle vu un jour. Un soir au retour de l'école Lili trouva sa mère sur le canapé, elle lui mit un plaid sur elle, elle avait l'air d'avoir froid. Puis elle allait repartir quand la mère dit la voix pâteuse : « Aoi, pourquoi tu n'es pas Aoi, toi ? Tu tu n'es rien , rien, tu entends... » Lili mit son casque audio sur ses oreilles et alla dans sa chambre dans son futon montant le son. La mère ne se réveilla pas le lendemain morte d'overdose, Lili paniqua et se sentant coupable malgré elle décida de partir. Elle fit son sac d'école où elle glissa sa console de jeu portable, quelques cartouches de jeux, son lecteur mp3, son encyclopédie des lapins, sa tablette avec les films de Gozilla, un peu de ses légos pour ne pas laisser derrière elle toute sa ville imaginaire, tout ce qui la reliait à elle-même et la rassurait dans ce gris bazar en sommes et bien sûr doudou lapin et partit en enfilant ses rollers, baskets attachées par les lacets à la poignée de son sac à dos. Mais elle ne se rendait pas en classe, une vague déferlait en elle, un vide qu'elle avait toujours vu comme une bête en son corps et âme qui n'avait jamais cessé de grandir au fil des années se déployait. Elle roula longtemps en rollers essayant de contenir la bête, ce vide qui se déchaînait. Il commença à pleuvoir et à faire sombre, elle évita les ruelles éclairées pour ne pas tomber sur la police, terrifiée et perdue mais aussi en proie à une rage sans nom. Elle n'avait pas sa place, personne ne lui donnerait. A quoi ça servait de se l'accorder, de se battre pour cela encore et encore ? Pourtant vouloir tant être soit ? La bête en elle ce vide sans fin explosa, elle glissa sur une flaque d'eau et tomba à genoux sur le trottoir, sous le choc elle s'égratigna le genou, elle se prit la tête entre les mains et hurla des injures suivit d'un prénom « Aoi ». Quelques étudiants dont une jeune fille s'approchèrent de la petite Lili mais celle ci leur lança les cailloux au sol déchaînée. Personne ne l’approchera plus , personne ne lui fera plus de mal c'est fini fini fini ! Ce n'est PAS normal ce qu'elle a subi, le policier a tort ce n'est pas normal ! Tout à coup quelqu'un l'apaisa en osant s’approcher et mettre ses mains sur sa tête. Au début l'enfant crut à une étudiante plus courageuse que les autres mais elle releva le tête et vit que ce n'était pas le cas. Une personne en longue cape noire était près d'elle, Lili rebaissa le regard avant d'en savoir plus mais ne la repoussa pas. Cette personne l'intimidait mais l'apaisait un peu à la fois. Cette personne, et sa voix semblait la porter, lui raconter Terrae, un endroit au cœur de Tokyo qui était un refuge pour les personnes comme Lili qui ressentaient un vide destructeur en eux, vide qui s'exprimait en un hurlement de silence un appel que la petite a lancé sans le savoir vraiment. Et là la voix demanda si l'enfant voulait la suivre à Terrae. L'enfant hésita elle ne voulait pas être 'comme', on a passé sa vie à le vouloir pour elle, mais elle sentait des réponses pour cette bête affamée de vie en elle là bas. Elle refusait de fuir et de retourner à cette vie où Aoi était à sa place. Mais elle refusait de devenir comme. Elle entendit à peine cette promesse de 'pouvoirs'. Elle elle voulait juste des réponses et pouvoir être elle même. Mais ces réponses elle ne les voulait pas au détriment d'elle même. Elle était perdue alors elle fit le seul truc qui lui vint à l'esprit. Elle empoigna le bras d'un jeune adulte passant par là et s'exclama : « Papa ! » Elle avait besoin de temps pour comprendre et accepter d'aller à Terrae. La personne en cape sombre se leva et la regarda longuement avant de sourire à la personne qui venait de venir dont l'enfant ignorait tout. « Je vous laisse un peu. » Et la personne étrange en cape partit. Mao Uri était un jeune psychologue qui venait d'être engagé par Terrae, il n'avait pas de vide, il venait de l’extérieur mais son meilleur ami, lui, était passé par Terrae un Tonnerre qui y avait beaucoup été aidé. Ils avaient gardé contact et quand Terrae s'était ouvert sur le monde et avait eu besoin de psychologues le Tonnerre nommé Hano de prénom avait donné son nom sachant que Mao venait d’accéder au poste de psychologue et débutait depuis quelques mois dans le métier. Mao Uri avait rencontré beaucoup de couples déchirés même si sa propre histoire avait été plutôt heureuse, du haut de ses 28 ans, fils d'une famille unie, ayant toujours voulu aider les autres plus que lui même qui avait eu tant de chances au fond. Mais il n'avait encore jamais travaillé avec des jeunes et des enfants et lui même était encore si jeune ! Mais Hano en dit tant de bien qu'il fut reçu, passa l'entretien et son profil correspondant il fut invité à travailler à Terrae. Et à présent il sentait la main tremblante de cette fillette dans la sienne. Ses yeux noirs se tournèrent vers elle et il passa sa main libre dans ses cheveux encres mi longs. Il connaissait le Master qui lui avait fait face, c'est lui qui l'avait reçu la première fois qu'il était venu candidater. Il savait que cette enfant serait mieux à Terrae. Mais elle était si petite face à lui, Mao si grand, si tremblante et bouleversée, qu'il voulut d'abord mettre un rire sur cette bouille qui l'avait appelé Papa probablement par désespoir. Et ce même si il n'était pas son père. « Allons boire un chocolat ! » lui proposa t'il. Elle serra un peu plus sa main sur la sienne. Il savait qu'il ne pourrait plus la lâcher. Elle enleva ses rollers, il l'aida à mettre ses baskets et prit son sac. Puis main dans la sienne si petite il alla au café du coin. Devant le chocolat, sac à dos et rollers près d'elle sur le banc rembourré, Lili se taisait puis Mao osa enfin parler : « Je m'appelle Mao Uri et toi ? » L'enfant but un peu de chocolat chaud qui la rassura et dit dans un souffle : « Lili... » « Et bien Lili nous allons peut-être aller au même endroit... » commença Mao. Après un silence pensif Lili demanda : « '' Terrae ''? Je dois vraiment aller là bas ? » Mao sourit : « C'est comme tu veux Lili. C'est nouveau pour moi aussi, je vais travailler en tant que psychologue là bas mais l'important là c'est toi et ce que tu décides pour toi ! » Toi... Pour toi... Lili en fut estomaquée, c'est la première fois qu'on lui donnait de l'importance alors elle dit : « Je veux aller avec vous à Terrae ! » Mao acquiesça dans un sourire et dit : « D'accord un autre chocolat avant ? » Malgré le vide, la bête en elle qui souffrait encore Lili acquiesça à son tour. Puis elle sourit. Entretien chez le psy. Non ! Faut pas me regarder comme ça ! Elle va te sauter au visage la bête qui vit dans ma cage ! Non ! Faut pas me parler comme ça elle va te sauter à la gorge ! La bête que j'ai dans le ventre . De Marion Roch ' La bête au ventre' « Non ! Vous ne savez rien ! Vous n'avez pas le droit de me regarder avec cette pitié ! » cracha la gamine a deux autres élèves dans la salle d'attente. « Lili ! » dit le psychologue en accourant. Elle lui prit la main. Elle venait d'arriver il y a une heure et déjà ces autres enfants lui avait lancé un tel regard de compassion que cela l'avait énervée. « Mao ! » dit la fillette qui pour une raison inconnue tenait à faire confiance au psychologue. « Tu es en colère Lili . » dit calmement le psychologue en lui prenant la main pour l'amener à la salle de consultation. « C'est pas moi c'est la bête en moi ! » bougonna t'elle. « Ton vide » répondit du tac au tac le psy. « Si tu veux... Mao...» soupira l'enfant. « Écoute Lili, tu en penses quoi de l'apprivoiser cette « bête » comme fait le petit prince avec le renard ? Ça te dit ? Je t'y aiderai ! » dit le jeune Psychologue. « Tu as déjà lu le ''Petit Prince'' ? » demanda t'il et devant le regard interdit de la petite fille il lui mit le roman de Saint-Exupéry traduit en japonais en main dans un : « Je te le prête ! » Elle se leva et fonça en ses bras, il savait qu'il n'avait pas la distance requis mais il ferait tout pour aider cette petite fille qui lui avait fait confiance au lieu qu'il débutait à Terrae et dans le métier. Ils étaient nouveaux tous les deux après tout. Codes du règlement. _______________________________________ À propos de vous... Vous êtes...? ^o^ : Une jeune femme du nom de Lou de 36 ans, née le 03/11/1988 J'ai un chat nommé Tibou et une épouse géniale J'ai joué Pricie et Sama avant de jouer Lili. (Lili dont l'avatar est Saki Aoi de Senpai-wa-Otokonoko et pour le pnj Mao Uri il ressemble à Setsu Sawamura de Mashiro no Oto) Comment avez-vous découvert le forum ? : J'y suis depuis un moment ^^ Votre avis dessus ? : Le forum est super ! La communauté est vraiment bienveillante et vivante. Le rp est fun à faire, j'adore le contexte et le design du forum est agréable. Cela fait un moment que je suis là et je compte bien rester ! Je n'avais plus beaucoup d’inspiration avec mes précédents personnages pour le moment alors voilà la petite Lili que j'ai hâte de jouer avec vous tous ^^ ! |
## Mer 20 Nov 2024 - 15:42 | ||
Mitsuki Hojitake Messages : 4502 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE ! | Quel adorable nouveau personnage ! Lili est vraiment hyper attachante, et j'aime beaucoup ce background "enfant pansement" !! C'est un thème qui n'a encore jamais été exploité ici et j'ai vraiment très hâte de voir comment tu vas utiliser tout ça ! En tout cas, on ressent bien son impulsivité et son indépendance de Tonnerre, sa volonté de vivre en étant simplement elle-même. Les codes sont validés ainsi que l'histoire ! C'est intéressant de l'avoir liée à l'un des PNJ psychologues de Terrae, j'aime beaucoup l'idée ! J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner cette petite !!! Amuse-toi bien avec ce personnage !! Et si jamais, je suis très partante pour de faire un RP entre elle et Daisuke, si ça te dit héhé (Dai a 12 ans, c'est le fils d'Hideko !) |
## Jeu 21 Nov 2024 - 9:19 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3523 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | (On reprend les vieilles coutumes) Re-bienvenue ! :D L'histoire est vraiment originale :) J'espère Rp avec toi pour découvrir ce nouveau perso (cette fois promis Ys sera gentil xD) |
## Ven 22 Nov 2024 - 3:24 | ||
Maxime Ayako Messages : 144 Date d'inscription : 11/02/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : MDR-- ._. Humeur : Qui t'a demandé ??? | Re-bienvenueeeeee ! Oh la la une bébou Tonnerre héhé !! Quelle histoire, la pauvre petite... #006633 |
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