Vous avez été missionnés par Terrae pour répondre à la demande de la mairesse de Paris. L’une des machines qui a été fournie par Terrae ne semble plus fonctionner correctement depuis le début de la semaine, et cela inquiète la mairesse qui a peur que des effets secondaires puisse affecter les citoyens.

N’étant pas spécialisée dans le domaine, la mairesse n’a pas su expliquer clairement ce qui ne fonctionnait pas sur la machine. Mitsuki vous a donc fourni un guide complet d’explications afin de pouvoir déconnecter la machine, vérifier l’état des pièces, et la redémarrer en mode administrateur afin d’analyser les différents problèmes qui auraient pu engendrer son dysfonctionnement.

D’après la mairesse, il s’agit d’une machine servant à exploiter les cristaux de Tonnerre qui serait défectueuse. Un des membres assigné à la mission se devait donc d’être Tonnerre afin de pouvoir fournir des cristaux sur place en cas de besoin.

C’est Nikkou qui se charge de vous déposer sur place, crochet accepté par le Master Téléporteur avant qu’il parte lui aussi en mission d’observation et de quête d’indices ailleurs. Une fois sur place, il s’assure auprès de vous que vous n’avez rien oublié, puis disparaît à nouveau sans laisser de trace.

Vous voici donc face à la mairie de Paris, où vous êtes attendus par la mairesse accompagnée d’un garde du corps et d’autres fonctionnaires que vous n’identifiez de toute façon pas. Il est 9h quand vous arrivez, vous avez quitté Terrae à 17h (décalage horaire – 8h).

La mairesse vous salue d’un très léger signe de la main, un sourire maladroit sur les lèvres, vous invitant à la rejoindre pour pénétrer dans la mairie et aller dans la salle où sont entreposées les machines fournies par Terrae.

Information bonus obtenue d’emblée par Nicolas (Sensitif) : Vous sentez la mairesse nerveuse, malgré le visage bienveillant qu’elle tente d’afficher devant vous.


Informations utiles :

- Le chef d’équipe est Nicolas (Master Sensitif). Les autres membres de l’équipe sont Tori (initiée Guérisseuse), Tiago (étoile Marionnettiste) et Gabrielle (PNJ ♀ – étoile Voyante, originaire de France).

- Vous devez jouer le PNJ qui vous accompagne.

- Vous pouvez choisir de vous séparer, auquel cas indiquez bien vos intentions afin que le PNJ puisse répondre à chacune de vos initiatives.

- Vous pouvez faire des demandes de vision concernant le PNJ Gabrielle.

Récap des équipements emportés par chacun :

Nicolas:

Vittoria:

Tiago:

Gabrielle:

Si vous souhaitez emporter du matériel supplémentaire, merci de m’en informer.

Vous êtes invités à décider de la personne qui porte avec elle le mode d’emploi de la machine donné par Mitsuki.

Dans votre premier post, vous devrez préciser la nature des cristaux que vos personnages ont emporté avec eux et indiquer s'ils ont emporté des armes blanches avec eux.

Nicolas a eu le temps d'étudier un peu la machine avant de partir : feuilleter le manuel -planqué bien en sureté sous son gilet pare-balle-, poser des questions à Mitsu, visualiser un peu le bordel avant de se retrouver comme un débile devant une fois sur place. Cet après-midi il a eu donc tout le temps de se préparer, physiquement et mentalement. Pour son équipement, il a les classiques. Oreillettes et puce de traduction pour communiquer avec son équipe et, on sait jamais, même s'ils vont en France, à tout moment ils se font attaquer par des Russes, si Nicolas bite rien c'est vraiment con pour un chef d'équipe. Les discrets stylos anti-pouvoirs et le bracelet anti-brouilleur, parce qu'il en a MARRE de se taper des pouvoirs qui ne sont pas les siens, thank you very much, s'il est à nouveau Morphe en rentrant je vous JURE qu'il pète un plomb. Gants, rangers, genouillères planquées sous son pantalon, parce qu'il faut quand même faire genre tout va bien hein, la mission commence avec un peu de diplomatie. Diplomatie mais toujours en couvrant ses arrières. Nicolas a bien conscience que s'il débarque avec un couteau à sa hanche devant la mairesse ils vont être moyennement bien vu et le but c'est quand même d'éviter de perdre l'allié précieux qu'est son pays natal. Donc il a juste son bâton de métal, plié, attaché sur le côté de sa cuisse par des ceintures, comme le serait une matraque d'un gendarme. Plus que de passer pour une arme, mais bel et bien un moyen de défense. L'air de dire "Oui j'ai des pouvoirs de demi-Dieux mais m'voyez je m'en sers pas forcément"...

...M'enfin s'il avait eu le luxe de choisir une arme ET de ne pas passer par la case diplomatie, il aurait pris un flingue, cela va de soit.

Bref, il a le temps d'arriver en premier pour accueillir le reste de l'équipe Tori, Tiago et Gabrielle. Respectivement initiée Guérisseuse, étoile Marionnettiste et étoile Voyante. Il a le temps de voir ce que tout le monde souhaite prendre comme cristal, présent s'il y a des hésitations ou besoin d'un conseil, et de choisir en fonction ses propres cristaux. Puisqu'il vont devoir faire face à de l'électricité -peut-être beaucoup TROP d'électricité même pour lui et ses éclairs noirs-, il se décide d'un cristal Terre, pour absorber l'énergie en trop qui risque de blesser les parisiens. ...Et pour la protection de son équipe, un cristal Guérisseur parce qu'il ne se refait pas et que si lui peut rentrer avec des bouts en moins, hors de question que les autres aient la moindre égratignure. Et puis après tout ça, un p'tit discours de motivation. :

-BON. Je suis pas aveugle, je suis Sensitif, vous avez pas de bol, donc je me rends un peu compte qu'il y a dans l'air des tensions, du stress et un poil d'énervement-... fait-il en désignant un infime écartement entre son pouce et son index. ...-sauf que je vais y mettre un terme direct parce qu'on a besoin de vous, de votre confiance, de votre esprit d'équipe, pour être opérationnels d'emblé. Vous posez votre sac à problème en mission, ok ? On est ensemble, une équipe, s'il y a quoique ce soit qui part en vrille, j'ai besoin que chacun- pas uniquement vous, envers moi mais vous, envers vous tous- puisse se faire confiance et se tirer de là entier et intact. Je réalise bien que c'est pas facile ce que je vous demande... mais je vous garantis que sur le terrain, ça fera toute la différence...

Petite pause, pour respirer. :

-On a pas le temps pour un cours sur le langage des signes, mais si quelqu'un connaît la LSF et qu'il a besoin de me donner des infos, je prends. Si y'a le moindre pépin... le moindre petit pet de lapin... Tapotez mon bras gauche. Vous avez pas besoin de connaître le fonctionnement exact de ma Greffe -et ce serait très aimable de votre part de ne pas le balancer sur tous les toits, vous voyez, la confiance c'est dans les deux sens -mais elle nous permettra de communiquer ce qu'on voit, ce qu'on sait et perçoit entre nous si vous me touchez et qu'elle est active. On va devoir se la jouer diplomates avant d'aller sur place donc si vous pensez que vous aurez du mal à être poli, j'vous en supplie... dites rien. Gabrielle, je compte sur toi pour repérer le moindre truc louche. Tori, tu es initiée. Ignore les petits bobos pour éviter de te fatiguer trop vite ; on doit pouvoir toujours avoir l'esprit clair alors tu dois soigner les blessures à la tête, ralentir les hémorragies et soigner les jambes plutôt que les bras en priorité. Tiago, t'es notre ligne de défense numéro un, si quelqu'un s'approche trop près avec de mauvaise intention il faut l'empêcher d'attaquer. Si vous faites tous ça, j'ai plus besoin d'étendre mes perceptions pour prévenir une attaque, un problème quelconque et je peux me concentrer sur la machine... et sur le reste. ...Est-ce qu'il y a. Des questions ?

C'est la première fois que Nicolas est chef d'équipe... ça se voit nan ? Carrément. Mdr.

Enfin bref, questions ou pas, il a fallu s'y téléporter, à Paris -merci Nikkou btw. Ils se retrouvent donc, harnachés comme il faut, devant la mairesse et ses gardes du corps. Nicolas les salue. Oui même les gardes ouais. Ben quoi c'est pas des pots de fleurs non plus, même s'il capte bien vite qu'ils ne sont là que pour faire leur boulot. La mairesse est plus... nerveuse. Alors ça peut être autant parce qu'elle a peur que la capitale explose que parce qu'elle tente de cacher un truc alors il ne va pas la questionner tout de suite. Il la détend avec des mots d'abord, pour la faire parler elle-même. :

-Je suis français vous savez ? Et Gabrielle qui vient aider aussi d'ailleurs. Il la désigne. C'est toujours un plaisir de revenir au pays, malgré les circonstances. Sachez que nous ferons de notre mieux pour le bien de notre pays natal.

Vouaaaala, des violons, du beurre dans les épinards, qu'est-ce qu'il est sympathique ce Master... :

-C'est malin de votre part d'avoir mis ces machines au cœur de la Mairie. Je suppose que vous savez qui y a constamment accès et que vous avez un système de vidéosurveillance ? Oh woah, j'aime beaucoup votre parquet.

Dire des évidences tranquillement à base de tranquillade. Regarder de temps en temps Gabrielle pour voir si elle capte quoi que ce soit de louche et si Tiago lui fait signe que quelqu'un est dangereux. Gymnastique basique pour le moment et qu'il connaît bien.

Ok, j'admets, je l'ai un peu mal pris au départ. Beaucoup. Non mais d'apprendre que certains partent en mission directement pour contrer le Centre, pendant que moi je me retrouve envoyé chez les bobos pour jouer à Bob le bricoleur... Alors que ouais, depuis ce qui s'est passé l'année dernière, je me suis entrainé d'autant plus en prévision d'une nouvelle réplique. Que j'ai toujours affiché mon envie de retourner sur le terrain. J'ai même demandé à être envoyé plus régulièrement sur diverses missions depuis cet été (pour m'éloigner un peu de Terrae surtout, ok, et avoir plus l'impression d'être utile que de passer mon temps à faire de la D, mais quand même).

Bref. Ca m'a gonflé. Est-ce que c'est une sorte de punition (parce que malgré tout, je sais que je suis loin d'être la gars parfaitement exemplaire) ?

Mais pas de panique. Heureusement, je m'énerve aussi vite que je ne redescends en pression alors j'ai eu le temps de digérer avant de me pointer au rendez-vous avec le reste de la team. Et j'ai aussi pu relativiser en voyant l'équipement qu'on nous a refilé.
Je ne peux m'empêcher de tiquer en voyant tous ces moyens. Notamment tout ce qui concerne directement les pouvoirs et autres merdes que le Centre a prouvé maîtriser. Est-ce que Hideko est au courant d'un truc qu'on ne nous a pas transmis ? Est-ce que c'est plus que de la bête maintenance de machine ?

Des doutes que je garde pour moi malgré l'invitation de notre chef d'équipe, Nicolas, à poser nos questions avant le départ. Parce que ce n'est pas le moment pour mes hésitations. Non, maintenant, il est temps de quitter Terrae pour rejoindre Paris. Si ce n'était pas pour une mission, je pourrais être content de partir dans un pays que je n'ai jamais visité. Mais, justement, on n'est pas là pour du tourisme.

- "Tu peux compter sur moi."

Simple et concis, je n'ai pas besoin de faire de long speech. Suivre des ordres, aussi étonnant que ça puisse paraitre, je maîtrise. Quand on est sur le terrain, évidemment.
Ne reste plus qu'à se laisser porter par Nikkou et ses pouvoirs de téléportation. Un moyen de déplacement auquel j'ai largement eu le temps de m'habituer. Pour le reste, je n'ai pas grand chose à redire. Nicolas prend pas mal de précautions, nous explique beaucoup de choses. Je ne le connais pas particulièrement mais je n'ai aucun problème avec cette notion de confiance qu'il aborde. Je sais suffisamment à quel point c'est un élément qui peut faire basculer toute une mission.

Et si certains peuvent se poser la question, non, je n'ai aucun mal à faire confiance aux autres non plus, Vitoria inclue. Au contraire. Notre altercation n'a fait que me prouver à quel point elle est une personne sur laquelle on peut compter.

Comme toujours quand je pars en mission, j''emporte avec moi deux couteaux (à lames crantées) que je camoufle facilement sous toutes les protections que j'ai enfilé. Simple mesure de prévention. Et après en avoir discuté avec mes coéquipiers, j'ai opté pour un cristal de Titan (on ne sait jamais, la diplomatie c'est bien mais en cas d'échec, être le plus fort, c'est mieux) et un cristal Sonore (après avoir passé autant de temps à m'entrainer avec Pandora, je commence à capter les subtilités de ce pouvoir et je me dis qu'il y a de multiples utilisations intéressantes).

Une fois arrivés à destination, je lance un rapide coup d'oeil à mes camarades. Nicolas a l'air de savoir ce qu'il fait, et puisqu'il parle français, c'est naturellement que je le laisse mener les discussions, me contentant d'observer les alentours. C'est dans ces moments là que je me sens le plus à ma place.

Politesse oblige, je salue à mon tour la mairesse ainsi que les quelques personnes qui interagissent même de loin avec nous. Faire bonne impression on a dit. Faut pas croire, je suis tout à fait capable de me montrer courtois et poli (tant qu'on ne m'emmerde pas). Sourire de circonstance, une attitude relâchée, détendue, comme s'il s'agissait d'aller faire la révision de sa bagnole.

On avance dans les couloirs de la mairie qui m'intéressent bien plus que la discussion en cours que je ne suis que d'une oreille. On ne sait jamais. S'il faut repartir en sens inverse pour quelque raison que ce soit, mieux vaut éviter de se perdre bêtement.

Résumé :
- Tiago commence par râler un peu sur la gueule de la mission mais ça va l'faire promis...
- Ecoute attentivement tout ce que raconte Nicolas et reste en retrait mais montre son acceptation de toutes ses conditions
- Une fois arrivés à la mairie il reste à l'arrière, suivant ceux qui mènent la discussion

Dès qu'on a annoncé des missions importantes pour Terrae, j'ai décidé de m'inscrire. Pour plein de raisons, mais je vais rester sur les principales : Terrae est mon chez-moi, j'ai merdé il y a maintenant quelques mois et je veux me racheter, je peux aider alors pourquoi pas, et pour finir... juste, parce que. Bref, ma détermination crevait le plafond, d'où le fait qu'en apprenant qu'une des missions consistaient à réparer une machine, je n'ai pas regardé les autres participants.

Maintenant, voilà : je suis dans la même équipe qu'une nana inconnue au bataillon, un des gars croisés pendant les fêtes à la patinoire (il m'avait semblé plutôt sympathique d'ailleurs) et de Tiago. Et là, vous allez vous dire "oh là là, mais Tori ça va pas la tête ?!" Mais figurez-vous que je suis allée m'excuser. Et que j'ai fait vachement d'efforts sur moi. Et que j'ai mis tout ça derrière moi. Donc quand Nicolas se lance dans son discours, je me force à détendre mes épaules crispées par le stress, je desserre les dents et acquiesce. Le Master nous rappelle ensuite les enjeux de notre mission, et je me rends compte que question diplomatie, j'y connais trop rien. Mais puisque notre chef a l'air si sûr de ce qu'il fait, je vais faire le mouton et suivre ses instructions : fermer ma gueule et guérir ce qu'il y a à guérir. Et non, chef, pas de question, chef.

En parlant de pouvoirs, on nous a donné de jolis gadgets, dont un bracelet avec un cristal téléporteur de Master, et deux autres emplacements pour d'autres cristaux. J'ai donc emporté un cristal Invisible et un cristal Titan. D'une part (pour le Titan surtout) parce qu'on connaît tous les boulons super serrés et même si on a que des costauds dans l'équipe on sait jamais, et d'autre part parce que taper en étant invisible ça aide à créer un effet de surprise. Ou alors, imaginons on a besoin de, je sais pas, cacher la machine ou une parte de celle-ci. Bref, ça sert grave bien ce genre de cristaux. Même si j'avoue, j'espère ne pas avoir à les utiliser, idem pour mes pouvoirs. Mais comme on dit : Advil que pourra. Non, "advienne", pardon.

Bref, on se téléporte sur place grâce à un autre gars de Terrae. Il nous demande si on a tout et je vérifie mon équipement : j'ai bien mes rangers coquées et j'ai enroulé mes anciennes bandes de combat sous mes gants. Mon gilet pare-balle est en place sous mes vêtements. Pas d'armes blanches, je n'en avais pas en ma possession et je ne sais de toute façon pas assez bien m'en servir... Cependant, j'ai emmené mes poings américains qui sont à portée de main dans les poches de mon pantalon cargo. Devant nous, la mairesse de Paris et sa garde nous accueille. Nicolas prends les devants et je remercie silencieusement les puces traductrices tout en saluant d'un geste de tête respectueux la femme et les divers gardes autour. Ni une ni deux, nous voici à l'intérieur du bâtiment. C'est beau, haut de plafond et très grand...

Nicolas fait la conversation, je peux donc imiter Tiago que je vois observer discrètement les alentours. Je repère par où on passe tout en notant mentalement les différents systèmes de sécurité visibles : caméras, alarmes incendie, extincteurs, gicleurs... Tout ce qui pourrait être utile quoi. Je garde également les gardes à l’œil même si je me doute bien qu'ils ne sont pas là pour nous faire une farce ou nous attaquer par surprise.

La mairesse adresse un léger sourire à celui qui semble être le chef d'équipe de Terrae. Elle sursaute quand il lui adresse la parole pour lui indiquer qu'il est français et qu'une autre membre de l'équipe l'est également, une certaine Gabrielle. Elle la cherche du regard avant de tomber sur son sourire rassurant. Elle reporte alors son attention devant elle tout en continuant à marcher pour emmener l'équipe dans la salle où sont entreposés les différentes machines fournies par Terrae.

-Je suis ravie de savoir que des français participent à cette assistance.

Une grande partie des portes donnant sur le couloir sont fermées. Certaines sont entrouvertes et l'on entend des voix s'élever de celles-ci - probablement des personnes en réunion.

Perception de Nicolas : La mairesse se tend davantage alors qu'une voix d'enfant leur parvient.

-Il y a... Le conseil municipal des enfants qui se réunit aujourd'hui, explique-t-elle un peu nerveusement. Nous sommes bientôt dans la salle des machines, suivez-moi...

Les fonctionnaires vous accompagnent toujours. Le garde du corps reste à côté de la mairesse.

-Pour accéder à la salle où se trouvent vos machines, il faut un badge magnétique de la mairie. Ces badges sont attitrés. A chaque fois que quelqu'un l'utilise pour accéder à la salle, le passage est enregistré, ainsi que le numéro du badge, ce qui nous permet d'identifier qui est entré dans la salle. Tous les badges ne nous permettent pas d'y accéder, il faut une autorisation spéciale que seules quelques personnes détiennent.

Alors que vous arrivez devant la pièce, la femme l'ouvre et se tourne vers vous avec un regard triste.

-Je suis désolée.

Et alors que ses paroles vous parviennent, vous êtes poussés dans la pièce qui a été entièrement vidée de toute machine. La porte se referme derrière vous, et vous sentez qu'une seringue a été plantée dans chacune de vos épaules pendant que vous étiez poussés en avant. Le sérum se répand rapidement dans votre corps et vous vous retrouvez privés de vos pouvoirs tandis que quatre des hommes qui accompagnaient la mairesse vous regardent avec un léger sourire sur le bord des lèvres.

-Surprise, Terrae...  

Les hommes se jettent sur vous, prêts à en découdre. Vous voyez qu'ils sortent déjà une autre seringue de leur poche...

Jets de dé demandé :

• Evaluez la puissance de votre adversaire face à votre personnage sur une échelle de 1 à 100 - chacun tire un dé individuellement.
1 à 30 : Combat plutôt facile, votre personnage l'emportera facilement.
31 à 60 : Combat moyen, votre personnage l'emportera mais il sera fatigué par l'affrontement.
61 à 90 : Combat difficile, votre personnage l'emportera mais il sera très fatigué et blessé après l'affrontement.
91 à 100 : Combat trop difficile, votre personnage ne pourra l'emporter seul.

• Nicolas, Tiago et Vittoria : 1 à 10 - chacun tire un dé individuellement.
1 : Votre personnage est touché par une seringue.
2 à 10 : Votre personnage parviendra à détruire la seringue avant qu'elle ne le touche.

-> Pour ce tirage, je considère que vos personnages savent se battre et ont beaucoup de chance d'éviter d'être piqués, à moins d'être vraiment pris en dépourvu. Cela n'empêche pas le combat d'avoir lieu.

• Gabrielle : 1 à 10.
1 à 6 : Elle est touchée par une seringue.
7 à 10 : Elle parvient à éviter d'être touchée par une seringue.

-> Pour ce tirage, je considère que Gabrielle est moins agile que vos personnages.

•• Si un personnage est touché par une seringue : 1 à 10.
1 à 5 : La seringue servait à faire un prélèvement de sang. Elle est vide.
6 à 9 : La seringue contenait un tranquillisant : le personnage a l'un de ses membres qui est engourdi.
10 : La seringue contenait de l'anesthésiant : le personnage va perdre connaissance.

••• Si la seringue contenait un tranquillisant : 1 à 12. Le membre sera engourdi pour trois tours de jeu.
1 à 3 : Bras gauche.
4 à 6 : Bras droit.
7 à 9 : Jambe gauche.
10 à 12 : Jambe droite.

Information importante : Vous n'aviez pas perçu d'énergie magique dans l'enceinte de l'établissement pendant votre trajet, si ce n'est la présence des cristaux qui sont utilisés pour faire fonctionner les machines. Si ça avait été le cas, je vous l'aurais indiqué dans le post.


Récap des équipements emportés par chacun :

Nicolas:

Vittoria:

Tiago:

Gabrielle:

Jets de dés de Nicolas :

-Puissance de l'adversaire : 57/100, combat moyen
-Seringue : 9/10, détruite avant qu'elle ne le touche

Jets de dés de Gabrielle :

-Puissance de l'adversaire : 60/100, combat moyen
-Seringue : 8/10, parvient à éviter la seringue


Ok donc non. Pas si basique. Nicolas note les portes fermées et ouvertes. Nicolas note la voix d'enfant. Nicolas note que l'excuse de la mairesse pourrait être valide si elle n'était pas aussi tendue... et qu'il n'y avait pas une machine qui..... soit disant.... serait sur le point d'exploser dans le coin. Genre, madame orga des réu du Conseil Municipal Jeune PILE le jour où- aaah... Même pas j'explique. Ça pue le piège à mille kilomètres -ils le savaient avant de venir eh. Ça s'trouve la machine va très bien, y'a juste l'Hôtel de Ville qu'est prise en otage, les gardes du corps ne sont pas des gardes du corps et on tente de leur voler les plans de la machine... ...Ok non c'est sans doute pas ça, c'est qu'on est du genre parano et à se faire des films... Alors bien sûûûûr qu'on s'y attendait gros comme un immeuble Haussmannien, ils sont fardés pour combattre hein, MAIS l'espoir d'une mission de routine marde... Prochaine mission : ramasser des noix de coco et se faire des cocktails à déguster devant la mer... Ok on fait ça mais avant on rentre, avec tout le monde.

...Autant entier que possible. La mairesse présente ses excuses et Nicolas ne peut pas s'empêcher de soupirer en lui offrant un sourire peiné. Genre "Sure gurl. We'll see that later."... et puis il est poussé. Dans une salle sans machine. GREAT. Il ne sent pas la seringue tout de suite -ça rappelle des souvenirs tiens-, c'est seulement quand il doit faire face aux "gardes du corps" qui sont entrés avec eux qu'il comprend qu'on vient de le priver de ses pouvoirs. ...Et qu'on veut lui injecter autre chose. C'était... vraiment... non mais... toujours sans pouvoirs... ou avec des pouvoirs différents... Nicolas ça va ? J'vais lui arracher la gorge avec mes dents. Alors. Non. ...J'vais le garder vivant pour l'interroger. Mieux. Du coup à peine l'autre bonhomme a prononcé son "Surprise, Terrae" qu'il se prend un coup de poing dans le pif... Surprise, bitch. ...et j'écrase sous ma rangers la seringue avec laquelle il comptait m'attaquer. :

-Team. Contre-attaque. Pas de victime. Esprit d'équipe. GO.

Il leur faisait confiance pour se défendre... et si c'était difficile, vocaliser leur besoin. Il se souvient qu'ils n'ont pas senti d'énergies magiques en entrant, sinon celle de la machine -qui est donc toujours ici ? on croise les doigts- donc ces enfoirés devraient être des gens lambdas -qui savent se battreokmaislambdatheycandoitIBELIEVEEE. Sauf si- NOPE on ne part pas dans la paranoïa c'est pas le moment... Je dois me battre.

Je crois que j'ai bien énervé le type en face de moi parce qu'il donne tout pour m'exploser en retour. Franchement, j'le comprends, mérité. En vrai, s'il n'était pas aussi énervé, il serait encore plus difficile à lire... et du coup plus difficile à contrer. Heureusement, s'il arrive à m'atteindre d'un revers, je peux contre-attaquer d'un crochet du gauche bien mieux placé et efficace que le sien. Mais il demande un peu de temps, et un peu plus d'énergie que prévu. A bout de souffle, je finis ENFIN par saisir son poignet. Comme un pas de danse, je pivote mon corps, emmenant son bras, le tordant un peu... et je lui fais une clé d'étranglement arrière avec mon bras libre, debout. Bien sûr, je sais que ça peut être mortel... mais je suis un professionnel, please. Je lui murmure des mots étrangement rassurant pour l'encourager à ne pas hyperventiler et dès que je vois qu'il perd connaissance, j'accompagne son corps au sol... Puisque je tiens son poignet, je peux surveiller son rythme cardiaque. Ce mec ne mourra pas... mais il va rester dans les vapes longtemps...

Et j'aimerais. Franchement. Pouvoir reprendre mon souffle et au moins essuyer la sueur de mon front avant d'aller aider les copains mais, y'a pas le temps. J'en ai MARRE de ne pas avoir mes pouvoirs. OK ? Alors ouais, j'utilise directement le stylo antidote. Plus qu'une dose. Putain. En attendant que ça agisse et que je retrouve complètement mes moyens, je regarde où en sont mes coéquipiers pour les aider.


Résumé :

-Nicolas n'est vraiment pas content qu'on le prive ENCORE de ses pouvoirs et Loup attaque directement. Avec quelques ? mots ? d'encouragements ? pour sa team ? écoutez Loup n'est pas le plus communicatif m'kay
-Il est donc fatigué après son combat mais il a le temps de s'injecter un antidote.
-LE PLAN : s'il est vraiment trop #klaké ET que sa team se débrouille bien, il va attendre le retour de ses pouvoirs pour 1- récupérer et 2- utiliser son côté Sensitif pour exploser le reste des "gardes du corps" d'un coup... et en garder un réveiller pour interrogatoiiire.
-LE PLAN 2 : qu'il soit trop #klaké ou pas ET que sa team galère, il va pas attendre le retour de ses pouvoirs et foncer dans le tas.
-Je laisse le degré de #klakage à notre MJ ? J'ai pas envie de prendre trop de liberté donc faudra me dire quoi à ce propos.
-Mais of course si les autres défoncent tout il sera très très fier anyway
-Je ne sais pas si Nicolas aurait pu voir que Gabrielle a juste évité et pas détruit la seringue du coup j'en ai pas parlé... mais ça me turlupine les copines   .

Jets de dés :
Puissance de l'adversaire : 77 > Combat difficile, votre personnage l'emportera mais il sera très fatigué et blessé après l'affrontement.
Seringue : 3 > Votre personnage parviendra à détruire la seringue avant qu'elle ne le touche.

Plus on avance, moins cette mission me dit quoi que ce soit qui vaille. Comme si à mesure qu'on s'enfonce dans cette imposante bâtisse, l'ambiance se faisait plus pesante. Je pourrais croire que ce n'est que mon imagination si je n'avais pas l'habitude des situations stressantes.

Déjà, il y a beaucoup trop de monde pour un endroit jugé suffisamment dangereux pour nous faire intervenir. Même sans vouloir diffuser l'info, il y a d'autres moyens d'éloigner les gens. Et ces voix d'enfants dont la mairesse s'empresse de donner une explication avant de revenir tout aussi vite sur autre chose. C'est quoi ce bordel ?

Alors quand on se fait balancer comme des malpropres dans cette fosse à rats, je pourrais presque dire ne pas être étonné. Presque, parce que quand même, je ne m'attendais pas à piège aussi grossier. Mais aussi grossier soit-il, ça marche.

- "Merde."

Je n'ai pas mieux alors que je sens la pointe de cette foutue seringue s'enfoncer dans mon épaule juste avant que toute énergie magique ne m'abandonne.

- "Si j'finis encore sensitif j'fais cramer toute cette foutue ville !"

Eh oh, à un moment donné ça va bien hein ! Y en a marre de leurs conneries ! Bon, pour ça il faudrait déjà que je retrouve mes pouvoirs, mais je ne m'inquiète pas trop. Parce qu'il y a une espèce de golgoth aux bras deux fois plus gros que les miens (le premier qui dit que ce n'est pas si difficile finit lui aussi au bûcher) qui me tombe dessus.

Evidemment, je n'attends pas l'ordre de mon chef pour lui envoyer mon poing dans la mâchoire. Une attaque interceptée en cours de route et retournée contre moi qui me vaut une violente torsion de l'épaule qui m'arrache un râle de douleur (contenu autant que possible entre mes dents, j'ai encore ma dignité hein).

Je vous passe le flot d'injures qui anime ces échanges de coups. Parce que je suis bien assez habitué à me battre (ça sert d'avoir un sale caractère) pour ne pas me rendre aussi facilement. Mon coude libre qui percute le foie de mon adversaire, j'enchaine avec un direct du gauche en pleine tempe mais il est résistant. Suffisamment pour que je le vois sortir d'un geste vif une nouvelle seringue.

Je l'évite par je ne sais quel miracle. Je me recule d'un mouvement rapide, le regard posé sur cette nouvelle arme qui me fait bien plus flipper qu'un gun. Jusqu'à ce que je sente le mur dans mon dos. Fais chier. Le coeur qui bat à dix mille, j'esquive in extremis un nouvel assaut et cette fois, je profite de cette position avantageuse pour ne pas lui laisser une seule chance. Légèrement décalé, mon adversaire est entrainé par la force de cette nouvelle attaque qu'il a voulu me porter. Je n'ai plus qu'à saisir sa tête à deux mains, et de toutes mes forces, je l'explose contre le mur où je me trouvais une demi seconde plus tôt.

Bon, exploser est sûrement un peu fort, parce que malgré le choc hyper violent, il titube encore quelques secondes. Nouveau coup de coude, je l'aide à perdre définitivement conscience. La seringue toujours en ligne de mire, je l'écrase sous mon pied lorsqu'elle arrive au sol.

L'adrénaline à son plus haut niveau, je ne me rends pas encore compte de la douleur pulsante dans tout mon bras dont l'épaule doit être luxée. J'ai la tête qui tourne, du sang qui me brouille la vue et ce goût si bien connu de fer dans la bouche, mais rien qui ne me soit très étranger.

- "Tout le monde va bien ?"

Ayant un peu de mal à me repérer correctement, les étoiles s'agitant devant mes yeux, je tente l'ouïe qui sera sûrement plus utile. Quoi que, là aussi les sifflements incessants ne rendent pas ma perception très claire. En fait, je dois être bien sonné, parce que je ne pense même plus à mes pouvoirs absents et à la solution pourtant à portée de main pour les faire revenir.

Résumé :
Tiago n'est pas super serein en avançant dans les couloirs
Après un combat acharné, il arrive à assommer son adversaire qui perd connaissance
Il écrase au passage la seringue tombée au sol
Il ressort du combat avec une épaule luxée et suffisamment fatigué pour avoir la tête qui tourne, la vue et l'ouïe troublées (il va lui falloir un bon temps de récup).
Il ne pense même pas à l'antidote qui lui permettrait de retrouver ses pouvoirs

Recap équipement :
- Gilet pare-balles sous-chemise
- Gants
- Deux couteaux à lames crantées
- Un stylo injecteur contenant deux doses d’antidote à l’anti-pouvoir
- Bracelet anti-brouilleur de pouvoirs
- Une puce de traduction supplémentaire
- Une oreillette
- Un bracelet pouvant contenir 3 cristaux : 1 cristal Téléporteur (niveau Master – 1 utilisation), 1 cristal Titan (niveau Master - 3 utilisations) et 1 cristal Sonore (niveau Master - 3 utilisations).

Jets de dés :
Puissance de l'adversaire : 49/100 -> Combat moyen, votre personnage l'emportera mais il sera fatigué par l'affrontement.
Seringue : 7/10 -> Votre personnage parviendra à détruire la seringue avant qu'elle ne le touche.

Quelque chose cloche... Je le sens, alors qu'on progresse de plus en plus profondément dans le bâtiment. Quand on a vécu dans un quartier "chaud", on développe une sorte d'instinct. Chez moi, ça se traduit par le cœur qui bat à mille à l'heure et la mâchoire serrée à m'en casser les dents. J'ai l'esprit qui tourne à pleine vitesse. Et soudain ça me percute, au même moment qu'on entend des enfants. On est dans un bâtiment dans lequel une machine importante a un dysfonctionnement. Mais rien n'a été évacué. Il y a des enfants. On savait qu'on se jetait peut-être dans un piège, mais plus on avance, plus ça se confirme. Et la conclusion finale arrive quand, après quelques mots d'excuse, on est tous les trois jetés dans une salle... vide. Enfin, vide. Mis à part les quatre malabars qui nous accueillent avec des sourires mauvais.

Alors que je suis jetée dans cette salle, je sens une piqûre à mon épaule, et soudain je me retrouve comme étrangement vide. Je comprends qu'on vient de me retirer mes pouvoirs. Mon esprit vole immédiatement vers le stylo injecteur, mais je n'ai pas le temps pour ça dans l'immédiat... Dans tous les cas, pas de pouvoirs, pas de problème. C'est pas comme si j'étais pas habituée à me battre sans. Heureusement, mes réflexes reviennent. Pas assez rapidement cela dit : je prends le premier coup dans la mâchoire. Je cherche la douleur, qui attise cette rage si particulière. Une fois que je l'ai, je ne la lâche plus et m'en sers comme carburant. Hors de question de tuer, ça n'a jamais été dans mon CV. Par contre, je capte l'éclat brillant du verre. Une autre seringue.

Là ça devient plus chaud. J'esquive la première attaque en effaçant mon épaule et attrape la main de l'homme. En serrant son poignet à cet endroit si délicat, je parviens à le déboîter. La seringue tombe et je l'écrase du talon quand je recule une de mes jambes. Je lève l'autre et mon genou atteint son plexus. Au même moment, je manque de percuter Gabrielle qui est elle aussi aux prises avec son propre gars. Elle semble s'en sortir, mais je remarque la seringue qui roule plus loin. Je n'ai pas assez de souffle pour le signaler, alors à la place je me reconcentre sur mon propre combat. J'attaque avec un coup de coude au visage et l'envoie par terre où ma botte lui écrase la tête, de quoi l'assommer et avec un peu de chance lui causer une jolie commotion.

Enfin débarrassée du gars, je prends un instant pour poser les mains sur mes genoux et respirer une ou deux grandes bouffées d'air, avant de me signaler quand j'entends Tiago.

Rien de cassé ici... Vous ?

Nouvelle grande goulée d'air. Putain j'ai perdu du cardio. Je sors le stylo et m'injecte une dose d'antidote. Puis je reprends :

La seringue du quatrième type, elle est pas détruite. Elle a roulé je sais pas où.


Résumé :
Tori est nerveuse, elle comprend quelque chose cloche.
Elle réussit à mettre son adversaire KO et à écraser sa seringue mais a besoin de reprendre sa respiration après ça.
Comme elle s'est cognée dans Gabrielle, elle a vu la seringue glisser.
Elle s'injecte l'antidote et checke que les autres vont bien.
Elle signale qu'une seringue n'a pas été détruite mais ne sait pas où elle est.

Équipement :
- Gilet pare-balles sous-chemise
- Gants + bandes de combat
- Poings américains
- Un stylo injecteur contenant une dose d’antidote à l’anti-pouvoir
- Bracelet anti-brouilleur de pouvoirs
- Une puce de traduction supplémentaire
- Une oreillette
- 3 cristaux : 1 cristal Téléporteur (niveau Master – 1 utilisation), 1 cristal Titan (niveau Master - 3 utilisations) et 1 cristal Invisible (niveau Master - 3 utilisations).

• Evaluez les conséquences du combat pour vos personnages :

•• Nicolas, Vittoria et Gabrielle : 1 à 100. Jet de dé individuel.
1 à 40 : Récupération rapide.
41 à 80 : Récupération un peu plus lente, mais tout est ok. Quelques petites étoiles s'agitent devant vos yeux pendant 5 à 10 secondes puis ça passe.
81 à 100 : Récupération lente : Poignet (droit (91 - 93 - 95 - 97 - 99) ou gauche (92 - 94 - 96 - 98 - 100) foulé lors du combat, vous le réalisez seulement après le combat.

•• Tiago : 1 à 100.
1 à 25 : Vue et ouïe altérées pendant 1 tours. Epaule luxée douloureuse mais Tiago tient le choc pour le moment.
26 à 50 : Vue et ouïe altérées pendant 2 tours. Epaule luxée douloureuse mais Tiago tient le choc pour le moment.
51 à 75 : Vue et ouïe altérées pendant 3 tours. Epaule luxée douloureuse mais Tiago tient le choc pour le moment.
76 à 100 : Vue et ouïe altérées pendant 3 tours. Epaule luxée très douloureuse, Tiago doit immobiliser son bras ou bien le remettre en place.
/!\ A prendre en considération : Tiago est kiné, il a les connaissances qui permettent de régler le problème d'une épaule luxée.

Rapidement, les soldats sont mis hors d'état de nuire. Tous tombent les uns après les autres, rapidement, comme des mouches. Le dernier encore debout, face à cette jeune fille qui est la seule à ne pas avoir détruit sa seringue - Gabrielle, s'il se fie aux paroles de leur chef de mission lorsqu'il s'adressait à la mairesse - finit à son tour par se retrouver acculé contre le mur. Il ne parvient pas à récupérer la seringue qui roule jusqu'à rencontrer le mur à côté de lui. Pourtant, un mince sourire étire ses lèvres alors qu'il entend du bruit provenant de l'extérieur de la salle. Le plan B est déjà en marche. Il parvient à attraper le bipeur qui se trouve dans sa poche droite, et appuie dessus trois fois pour envoyer le signal à ses camarades avant de se prendre un méchant coup sur la tête. Il tombe assis sur le sol, sonné, mais pas encore inconscient.

Quelques cris leur parviennent à travers la porte fermée. Les bruits sont indistincts, il est compliqué de comprendre ce qu'il se passe. On entend des bruits d'objets lourds qui sont déplacés sur le sol.

La porte de la pièce où vous vous trouvez a bien évidemment été fermée à clé...

Et alors, distinctement, vous entendez la voix de la mairesse crier, avant d'être étouffée :

-Non, arrêtez, je vous en prie ! Vous m'aviez promis que...


Récap des équipements emportés par chacun :

Nicolas:

Vittoria:

Tiago:

Gabrielle:

Jet de dé de Nicolas :
-14/100 = récupération rapide

Jet de dé de Gabrielle :
-8/100 = récupération rapide

Je souffle. Observe mon équipe. Tiago prend le plus cher mais il se débrouille bien. Vittoria s'en sort très bien. Elle a même remarqué que l'aiguille destinée à Gabrielle n'avait pas été détruite. Gabrielle qui réussit mais est moins efficace, elle n'a pas le temps ou les moyens d'empêcher son adversaire d'atteindre quelque chose dans sa poche. La Mairesse de Paris crie dehors... un objet est déplacé. On n'a pas le temps. On doit bouger.

Nicolas se lève en colère, mais serein tout à la fois. Il passe une main dans sa nuque et sa Greffe s'active ; le tatouage s'agrandit, glisse sur sa peau pour envahir son crâne, son visage, ses épaules, toute sa colonne... Il tend une main à Vittoria, paume vers le bas, pour qu'elle le touche. :

-Aide Tiago à le remettre sur pied s'il-te-plaît. Et file-lui l'antidote.

Il se décale vers l'endroit où la seringue a pu rouler grâce aux indications de Vittoria, s'en approche pour fouiller rapidement et l'examiner. Il se tourne ensuite vers Gabrielle, là aussi, en lui tendant la main. :

-On a besoin de tes visions. Donne-nous autant de détails que possible sur ce qui nous attend derrière cette porte.

Et puis il revient en arrière, vers Tiago... et comme pour les autres il tend sa main. Après, il pose une main sur son épaule, celle qui n'est pas blessée, duh. :

-Tout le monde va bien, merci. Dès que t'es opérationnel...

Il pointe la porte du doigt de sa main libre et le reste est "dit" avec l'Esprit de la Meute...

A chaque ajout dans sa Greffe, une nouvelle perception s'ajoute sur le canvas partagé que créé ses sens. La concentration qu'ils ressentent, la façon dont ils voient la pièce dans laquelle ils sont enfermés, la respiration des membres de la Meute... et même la douleur dans l'épaule de Tiago -qu'il atténue énormément avec son côté Sensitif, il ne veut pas que les filles ressentent sa douleur ET s'il veut se reboîter un truc c'est maintenant. Sa détermination offre un plan à sa Meute -un plan de bourrin mais un plan- ; s'ils l'acceptent, ils défoncent cette porte et s'élancent le plus rapidement possible pour récupérer la mairesse et savoir un peu c'est quoi c't'embrouille. Il a un bref sourire carnassier sur ses lèvres, un peu habité par la colère que la situation lui inspire certes, mais surtout avec une volonté purement animale. Les siens, au plus près de lui, au cœur de l'action. ...Tout en évitant que les relations entre la France et Terrae se ternissent quand même, oui c'est un psychopathe mais... Master avant tout.

Tranquillement, il étant un peu de ses pouvoirs vers la porte et au-délà... Un épuisement a tout ceux trop près, pour qu'ils n'aient même pas l'énergie de réagir quand ils vont débouler comme des enragés... ou la force de s'enfuir...


Résumé :

-Nico récupère rapidement. Demande à Tori de s'occuper de Tiago.
-Il examine la seringue : j'aimerais juste savoir si elle est vide et donc, si c'était pour leur prélever du sang OU si elle est pleine et donc, la garder pour analyse.
-Demande de vision à Gabrielle : si on peut avoir les détails avant que Titi défonce la porte ce serait super, comme ça il peut répondre en les connaissant d'avance. Peut-on considérer qu'elle n'a pas besoin de le dire à haute voix vu qu'elle serait déjà dans la Greffe ? -gain de temps monstrueux du coup, mais vrai question de ma part.
-Nicolas atténue la douleur dans l'épaule de Tiago, pour lui faciliter les manip qu'il doit faire pour soigner les blessures que Tori ne peut pas soigner (it's the Help Action).
-Sauf si quelqu'un refuse, tout le monde est dans la Greffe de Nicolas.
-Also juste pour être safe, Nicolas envoie de la fatigue en direction de la porte...

Si l'adrénaline me permet d'occulter la douleur physique facilement, certains signes ne trompent pas. Ma perception amoindrie de ce qui m'entoure signifie bien que quelque chose ne va pas. Ce que la grande difficulté que j'ai à bouger mon bras confirme rapidement. Merde.

Pendant que Nicolas donne ses premières instructions je me concentre sur mon propre état. Je ne servirais à rien comme ça, il va falloir que je fasse quelque chose pour cette épaule qui ressort de sa place initiale. Mais avec une seule main, c'est difficile. Alors quand je vois Vittoria arriver vers moi, je sais exactement quoi faire.

Sauf que... Ah bah oui, mes pouvoirs hein. Lol, c'est mieux avec. Ce que me rappelle Vittoria au passage. C'est vrai qu'on a exactement l'équipement qu'il faut pour ça. J'utilise donc une dose de l'antidote anti-pouvoir et très vite, je sens à nouveau mon énergie habituelle circuler en moi. Eh, c'est beaucoup plus agréable comme ça !

- "J'ai besoin de toi pour remettre ça en place. Tu me laisses faire ?"

Sous entendu, est-ce que je peux prendre le contrôle de ton corps le temps que tu (je) effectues la manip correctement ? Je pourrais ne pas lui demander la permission, mais outre le fait que ça participerait à rendre l'ambiance pourrie (je sais que les gens n'aiment pas que j'utilise ce pouvoir), je n'ai pas envie de lutter contre elle. La manip demande un minimum de précision (en plus d'être hyper douloureuse) je ne vais pas pouvoir tout gérer.

Et puis, c'est encore le moyen le plus rapide de procéder. Et le plus sûr. Alors je serres les dents quand je manipule les mains de Tori après qu'elle m'ait donné son accord, pour qu'elle remette en place mon épaule. Un geste assez étrange à effectuer de cette façon, mais que j'ai déjà fait bien assez souvent pour ne pas hésiter. En revanche, la douleur elle, est bien là.

J'étouffe un juron mais au moins, mon bras est de nouveau fonctionnel. Enfin, je vais devoir le ménager au max quand même (lol je les connais les recommandations "deux semaines d'écharpe, et même après, on ne force pas hein !") mais pour ça, on verra au retour de mission.

Alors quand Nicolas revient vers moi et utilise son pouvoir de sensitif, j'avoue que pour une fois, je l'apprécie ce pouvoir. Ce n'est toujours pas la grande forme, on ne va pas se mentir, mais j'arrive au moins à me concentrer davantage sur ce qui m'entoure. Et sur ces nouvelles sensations qui viennent de la greffe de Nicolas. Un peu bizarre, mais j'ai suffisamment l'habitude des pouvoirs pour accepter toutes ces informations qui m'envahissent.

Des informations qui me permettent d'ailleurs de visualiser ce qui se trouve de l'autre côté de la porte, là où tout un raffut s'est fait entendre il y a quelques secondes. J'acquiesce lorsque notre chef mentionne la prochaine étape. Défoncer la porte. Et tout ce qui se trouve derrière donc (le mobilier hein, pas les gens, mais bon, s'il y en a qui sont. sur le chemin, dommage...).

J'active le cristal de Titan de mon bracelet. Dès que je sens cette énergie me parcourir, je m'approche de notre future sortie. Et d'un kick du pied (très stylé of course !) je nous ouvre un accès vers l'extérieur.

Résumé :
- utilise l'antidote anti pouvoir quand Tori lui mentionne son existence
- lui demande s'il peut utiliser son marionnettisme sur elle pour remettre son épaule en place (ce qu'il fait)
- ça pique à fond mais il en a vu d'autres (et puis pas question de montrer de signes de douleur lol c'est au gros dur ok ?!)
- capte les visions de Gabrielle grâce à la greffe de Nico et donne un bon gros coup de pied en mode film hollywoodiens pour défoncer la porte et tout ce qu'il y a derrière (on a dit mode bourrin).

Recap équipement :
- Gilet pare-balles sous-chemise
- Gants
- Deux couteaux à lames crantées
- Un stylo injecteur contenant une dose d’antidote à l’anti-pouvoir
- Bracelet anti-brouilleur de pouvoirs
- Une puce de traduction supplémentaire
- Une oreillette
- Un bracelet pouvant contenir 3 cristaux : 1 cristal Téléporteur (niveau Master – 1 utilisation), 1 cristal Titan (niveau Master - 2 utilisations) et 1 cristal Sonore (niveau Master - 3 utilisations).

Jet de dé de Tori : 14/100, récupération rapide.

Tous les gars sont hors d'état de nuire. Le quelques étoiles qui dansaient devant mes yeux se dispersent en même temps que je retrouve mon souffle. Derrière la porte j'entends des cris. Je ne comprends pas encore tous les tenants et aboutissants de la situation, mais je fais confiance à Nicolas et à Tiago pour réagir. En parlant de réagir, le Master s'approche et me tend la main. J'ai un instant de confusion (il veut que je lui donne la pa-patte ?) puis je lève les yeux et remarque son tatouage. Oh, oui, bien sûr, la Greffe. Je lui tape doucement dans la main, comme on passerait un relai à quelqu'un. La sensation qui s'ensuit est vraiment étrange et je perds encore un court instant pour retrouver mes repères.

Ouais... Ouais bien sûr je m'en charge. Marmonné-je à Nicolas.

Je m'approche donc du Feu qui a l'air vachement moins en bon état que moi. Son bras pend un peu tristement. Il n'a pas pris l'antidote, ce que m'a rappelé Nicolas au passage.

Tiago, l'antidote. Lui rappelé-je donc d'un ton neutre.

Je le regarde le prendre et me détends un peu une fois que c'est fait. Je sens moi aussi mes pouvoirs revenir. Je pensais d'ailleurs devoir utiliser mon pouvoir pour l'aider, mais il me devance en me demandant d'utiliser son pouvoir de Marionnettiste sur moi. Je l'ai déjà expérimenté, j'ai pas trop aimé, j'ai clairement pas envie que ça recommence. Mais : on est en mission, on a besoin de lui en un seul morceau alors j'acquiesce.

Ouais, ok.

Pas bavarde la dame, hein ? Bef, je me laisse faire. Enfin, je le laisse faire ? C'est vraiment étrange comme sensation, et avec le pouvoir de Nicolas la douleur arrive avec. Je la chasse de ma tête d'un haussement d'épaule mental et récupère mon corps. Après un examen rapide de mon niveau d'énergie, je détermine que je peux bien l'aider un peu. J'active donc mon pouvoir Guérisseur et fais passer ma main sur son épaule, accélérant le processus de rétablissement. Je ne sais pas faire grand chose de plus, mais ça, c'est dans mes cordes.

La vision de Gabrielle nous aide à y voir plus clair. Le plan aussi est clair : on défonce la porte, on défend la mairesse et on tape sur les méchants. J'équipe un de mes poings américains en prévision d'une potentielle bagarre. Devant moi, Tiago active le cristal Titan. La porte vole au premier coup de pied. C'est parti.

Résumé :
- Tori laisse Tiago l'utiliser pour remettre son épaule en place.
- Elle aide aussi en accélérant le rétablissement de l'épaule avec son pouvoir.
- Elle équipe un de ses coups-de-poings en prévision de la baston.

Rien ne change dans l'équipement.

• Impact collectif pour l'équipe lié à l'utilisation de la greffe de Nicolas (malus) : malgré le soin apporté à Tiago (réparation de l'épaule luxée, application du pouvoir de Sensitif de Nicolas et pouvoir de guérisseur appliqué par Vittoria), l'équipe va subir un léger vertige et avoir des étoiles dans les yeux pendant cinq secondes, à l'instant où Tiago enfonce la porte en utilisant le cristal de Titan.

• Impact collectif (malus) : L'ouïe et la vue de Tiago restent altérées pendant un tour (malus atténué par les actions de Vittoria et Nicolas). Cela impacte toutes les personnes qui se trouvent dans la greffe de Nicolas (à moins que celui-ci agisse dessus directement dans sa greffe).

[Analyse de la seringue : Elle était vide.]

La porte s'ouvre en deux avec fracas. Les meubles qui se trouvent derrière sont impactés par l'ouverture.

A l'endroit où le pied de Tiago a frappé la surface lisse, la porte s'en fendue en deux, ce qui signifie que tout le haut de la porte au-dessus de la hauteur du bassin est ouverte, le bas est resté bloqué. La séparation de la porte est brutale, ce qui signifie que le bord de l'ouverture n'est pas lisse mais rempli de pointes. La porte était en acier, donc à la séparation en deux, les pointes ont suivi le mouvement et sont tournées vers l'extérieur de la pièce où vous vous trouvez, en direction du couloir.

Derrière la porte, il y a un placard qui a été installé. Il s'arrête à l'endroit où la porte est séparée en deux. Au dessus il y avait des chaises qui étaient entassées ; toutes ont volé en avant après l'impact. Devant le placard, il y a également une table qui a été placée.

Les meubles ne devraient pas vous gêner plus que ça pour avancer, mais vous allez devoir les escalader quand même pour atteindre le couloir.

Au moment de l'ouverture, vous entendez des cris d'enfant. Plusieurs se mettent à pleurer. Vous ne lez voyez toujours pas. La porte de la pièce où ils se trouvent est refermée rapidement en sentant que vous allez arriver, et les voix se tarissent. De nouveaux cris de peur attirent cependant votre attention et vous parviennent tout de même. Vous ne pouvez pas entendre ce qu'ils disent, mais ça n'a pas l'air d'être des conversations très agréables : vous ne savez pas s'il n'y a que des enfants, ou si des adultes sont également présents dans cette salle. Tout ce que vous savez, c'est qu'ils sont terrorisés.

Deux personnes disparaissent au bout du couloir, tournant à droite, au moment où l'impact résonne dans le couloir. Vous en voyez un flancher légèrement au moment où il tourne, probablement touché par la vague de fatigue lancée par Nicolas.

Trois hommes jurent, resserrant leur emprise sur la mairesse alors qu'ils voient vos visages apparaître derrière la porte que vous venez d'enfoncer. Leurs visages se ferment et vous sentez que la fatigue les impacte également, avant qu'ils n'activent quelque chose à leur poignet qui leur permet visiblement d'estomper le pouvoir de Sensitif sensé les toucher.

La mairesse pousse un cri de surprise. Vous voyez des larmes sur son visage. Elle perd connaissance juste après avoir croisé le regard de l'un d'entre vous (petit tirage au sort si vous voulez : 1 - Nico, 2 - Tori, 3 - Tiago, 4 - Gabrielle). Elle est jetée sur le côté du couloir tandis que les trois hommes menaçants remontent leurs manches pour vous faire face.

Deux d'entre eux sont grands, environ 1m85, tandis que le troisième est plus petit. Vous constatez seulement là qu'il s'agit en réalité d'une femme.

Le premier homme attrape son arme à feu, équipé d'un silencieux, et la braque dans votre direction, rapidement suivi par le deuxième. La femme serre les dents. Vous captez qu'elle a un premier mouvement vers une sacoche attachée à sa taille, avant de changer d'avis et de saisir elle aussi son arme à distance.

Vos trois adversaires tirent dans votre direction. Ils ne vous touchent pas grâce à vos actions. Vous constatez, suite au bruit qui retentit derrière vous, que deux des armes utilisées ne sont pas de véritables pistolets : c'est bien des projectiles anesthésiants qui ont été tirés dans votre direction.

Information : Ce combat sera plus long que le précédent. Je vous demande de ne pas battre vos adversaires sans avoir eu d'indication PNJ indiquant que l'ennemi est bel et bien hors d'état de nuire. Vous pouvez m'indiquer les attaques que vous jetez dans leur direction, ainsi que les actions que souhaitent faire vos personnages. Vous êtes libres de faire et d'entreprendre ce que vous voulez, tant que vous n'indiquez pas que les adversaires sont évanouis ou morts.



Rappel : Vous devez jouer Gabrielle, ce qui signifie que vous pouvez interagir avec elle mais aussi la faire parler. J'ai considéré que vous aviez utilisé une dose d'anti-pouvoir pour elle, afin qu'elle puisse utiliser son pouvoir de Voyante. J'ai donc mis à jour son équipement.

Récap des équipements emportés par chacun :

Nicolas:

Vittoria:

Tiago:

Gabrielle:

Petit bonus : Un grand merci : mettre vos grosses actions en gras, ça me facilite tellement la relecture pour écrire mon post PNJ, merciiii