## Ven 8 Nov 2024 - 22:58 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Alors c'est sympa d'être le personnage principal de sa vie comme dans un feuilleton digne de Friends ou Amour, Gloire et Beauté, mais là... L'épisode dans lequel je me trouve c'est trop. 2023 fut une sacrée année, positive. 2024, c'est un peu le tremblement de terre qu'on refuse d'admettre après que toute la vaisselle de mamie se soit péter la gueule par terre. Mdr je processe rien. Enfin... Un peu plus quand même dernièrement entre mes discussions avec Pando et le retour de Max... La reprise de contact avec ma DARONNE plus le fait qu'avec Erik, tout roule hein, si j'enlève le fait qu'on se voit moins qu'avant parce qu'on est occupés et... le boulot, chose normale mais hey j'ai pas la giga expérience de couple non plus, on prend notre temps, c'est ultra chouette et parfois super calme. Puis il est parti en mission cet hiver, bon, voilà, giga stresse hein, puis je suis déstabilisée un peu trop dans ma tête dernièrement, c'est le brouillard et j'ai dû reprendre plus souvent mes séances de psy chez Arnaud. Je suis pas malheureuse, mais je sens que la gerbille dans sa roue ne s'arrête pas dans sa course, je suis dans un marathon infini où je ne me donne pas de ligne d'arrivée... J'ai besoin d'un scribe pour noter tout le bordel mdr. En parlant de boulot, qui c'est qui se retrouve en retard de DEUX heures tout de suite?? C'est MOI. Je suis trop saoulée, j'ai posé congé exprès pour profiter un peu de voir mon mec, que l'on puisse passer un temps de QUALITÉ ensemble, que je décompresse avec la personne que j'aime mais ''oKé NaNa MaIs FaUt VeNiR qUaNd MêMe À lA rÉu De SéCu StP''... Ça devait durer une heure... UNE. Ça a duré TROIS heures, parce que ça commençait à se prendre le chou sur les façons de gérer les incidents et les Étoilisations et les fklrsdfjgrnsiklgvjfssfsf HHHHHH. OK. J'aime mon boulot, mais comme tout taf hein, parfois ça casse les couilles. Je sors du bâtiment avec la mâchoire crispée, je commence à marcher rapidement pour aller à la maison de Erik, mais vas-y, ça me saoule, je me TP pendant ma marche et j’atterris dans le jardin. Ça va je suis pas trop clocharde non plus pour me présenter, tout en noir, un jogging, un sweat, une queue de cheval avec deux mèches qui tombent sur le visage, sac sur le dos, on est cool. J'ouvre la grande porte et Erik se tient dans la cuisine. Hop, on oublie pas d'enlever les grosses godasses. Ma frustration prend le dessus, mais ce que je suis contente de le voir, je suis énervée, mais je peux pas m'empêcher de sourire un peu. « Coucou my love, ah putain je suis trop, trop, trop désolée, j'sais j'suis giga en retard- je m'avance et dépose mon sac à dos par terre au passage pour venir l'embrasser sur la joue- c'est n'importe quoi ces réunions on peut pas être tranquille même en congé et Marco a ouvert sa gueule pour se croire supérieur ce gros c- » Je soupire bruyamment en remettant une mèche derrière l'oreille. « Excuse, j'arrive comme une tornade, ça va? T'as déjà mangé? Sinon, je nous commande un truc pour me faire pardonner! » |
## Sam 9 Nov 2024 - 1:22 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "En même temps il peut se croire supérieur, ce gros GROS gros con. C'est pas comme s'il gagnait plus en en faisant moins, hein. Et t'inquiètes, pour le retard. ça m'a permis de me retaper la saison une d'Arcane, y a la deuxième qui sort demain ! " J'avais vraiment rien glandé de toute la matinée. Enfin. Rien, hein. Genre pas plus que d'habitude quoi. Puis, malheureusement, j'avais l'habitude des retards de la Téléporteuse. Heureusement, c'était rarement dépendant de sa volonté. De sa volonté de continuer à taffer de nuit et à vivre en décalé, ça, c'était autre chose... Après mon entrainement et une bonne douche, j'avais enfilé un short de foot et, voyant que Nana n'arrivait pas, je m'étais callé devant la TV, la tête grisonnante de Tifa sur les genoux. Une fois la série terminée, après un brin de vaisselle, je m'étais mis en tête de faire à manger. Un truc tout con, à la base. Genre des pâtes et du boulet à la crème. Je sais plus trop quand ça a dégénéré en pâtes bolo, j'avoue. Je peux pas m'empêcher de rouler des yeux, le sourire aux lèvres, quand ma petite amie s'excuse à nouveau. Pas pour son retard, cette fois, mais pour être aussi énergique et chambouler toute l'ambiance calme et posée qui régnait sur les lieux pas plus tard qu'il y a DIX SECONDES. Je me penche au dessus d'elle en déposant un baiser sur sa joue, la serrant contre moi pour essayer de la canaliser un peu. "Ma petite tornade- T'as cru j'allais te laisser commander, alors que j'suis en train de faire à manger ??? Pour t'EXCUSER, en plus ??? C'est vraiment des trous du cul, de faire des réunions quand t'es en congé. Et D'EN PLUS te forcer à venir. Et d'EN PLUS se foutre de ta gueule sur les horaires. Et peut-être qu'un jour ils feront les réunions après votre nuit de taf, et pas à DIX HEURE DU SBAH QUAND VOUS BOSSEZ LA NUIT D'AVANT ????? " Tifa, qui était couchée dans un coin de la cuisine, profitant tranquillement du chauffage au sol en zieutant la viande dans laquelle j'avais les mains deux minutes plus tôt, tournait maintenant autour de Nana pour lui souhaiter la bienvenue, jappant pour obtenir caresses et papouilles. "Du coup, bolo, ça te va ? Ça devrait être prêt dans une petite heure. C'était pas vraiment une question. Enfin, j'pouvais toujours faire des tup' ou mettre au congel après. Je soupire. "J'devrais pas parler comme ça, j'sais que t'aime ton taf et tes collègues- je souris un peu en rajoutant -sauf Marco... T'as réussi à dormir un peu quand même, ce matin ? Tu veux un café ? " Merci Saber et Arisha pour les jolis avatars |
## Sam 9 Nov 2024 - 19:40 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | OK OK cool cool cool cool cool il s'est occupé en attendant... Bon en même temps... Normal. Le but c'est pas non plus de contempler le mur en attendant que la personne arrive chez soi... SURTOUT chez soi quand on attend l'arrivée d'un diable de Tasmanie quoi. Mdr je suis à cran BON peut-être que ouais, le manque de sommeil ça a pas aidé non plus. On s'y habitue, mais en même temps, ça éclate la tête en même temps, on les connaît hein, les clichés des bosseurs de nuit qui tournent au Monster et au Red Bull avec des cernes de trois mètres de long. Le mec on dirait il a 45 balais mais en fait il en a 22. On voit le genre. Bref-- Je me retrouve dans les bras d'Erik et je me force à fermer les yeux en soupirant fort par le nez, histoire de profiter un peu, d'essayer de me DÉTENDRE, ptdr j'ai trop envie de défoncer des murs avec cette histoire. La seule chose qui me fait rire sur le moment, c'est qu'Erik rage tout autant sur eux que moi. « NAN, mais, oui... Je me pointe deux heures en retard ça aurait été la moindre des choses là. -Je renifle fortement la bonne odeur en rouvrant les yeux- Ça sent super bon, de la bolo c'est parfait, je vais en manger trois tonnes! Je vais avoir le temps de me décrasser avant de manger comme ça et de PAPOUILLER la petite Tifouille heiiiiin. » Ma main vient effleurer la tête de la chienne avant que mes ongles viennent lui grattouiller le crâne pendant que je continue de parler. Je mime le soupire d'Erik au passage alors que je lui décoche un sourire pincé en fronçant du nez. « Que dalle, j'ai dormi peut-être une heure max'... Pitié, oui, un café ça ne sera pas de refus... Ultra corsé s'il te plait...» Bien sûr, le temps de rentrer, de grignoter un truc, se rincer, ranger les affaires, le temps de s'ENDORMIR après les cannettes énergisantes + le réveil soudain pour y retourner... Si on me demande de faire une sieste par terre, aucun problème là-dessus. « J'peux pas dire que t'as tort sur ce que tu dis de toute façon hein et Marco peut aller se faire foutre ça c'est sûr- un bâillement m'échappe- tout boulot a ses inconvénients j'imagine... Franchement, c'est la merde dernièrement ils ne savent plus quoi faire avec les Étoilisations catastrophiques qui se passent à la chaîne en ce moment pendant les soirées et personne ne s'écoute sur la meilleure façon de gérer ça, je suis dépitée... Imagine ils finissent par fermer la boîte parce que c'est plus gérable et après- OK fiou, je suis pas venue t’inonder de plaintes, aujourd'hui c'est journée chill, ensemble, on fout ça derrière... Au pire, je m'occupe du dessert?? Tu voudras aller promener Tifa cet après-midi d'ailleurs? Ou est-ce qu'on se colle devant la télé pour la journée? Je t'ai même pas demandé, ça va toi?» J'ai laissé Tifa pour récupérer mon portable et fouiller les menus de dessert qu'on peut trouver à Terrae. Le but est de profiter un maximum aujourd'hui de ce congé d'Erik, d'avoir enfin du temps... et peut-être arrêter le bombardement de questions comme un élève de CE1 trop turbulent mdr. |
## Mar 12 Nov 2024 - 21:45 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Une heure max... Comment ça tu as dormi une heure max ma reus ? "Nan mais je retire ce que j'ai dit, Nana. C'est pas un café corsé, qu'il te faut, là. C'est une putain de nuit de sommeil." Je soupire, laissant mes épaules s'affaisser, écoutant la Téléporteuse sans prêter grande attention à ses plaintes sur le boulot pendant qu'elle scroll sur son portable. J'veux pas en rajouter, alors je préfère que ça rentre par une oreille et que ça ressorte très très vite par l'autre, en profitant pour me concentrer sur la préparation de l'élixir de vie. Ou de survie. Ou de juste pas faire un coma là tout de suite. Un bon vrai café bien bien tassé, quoi. En passant près de la marmite de bolognaise avec ma tasse, je la couvre avec le couvercle pour la laisser mijoter tranquillement. Je tends le mug à ma chérie, l'attrapant par la taille pour l'entrainer vers le salon et son magnifique canapé super confortable. Un dernier baiser sur la joue quand on arrive à destination et je m'étale de tout mon long sur le sofa, bras écartés pour laisser la Tonnerre se blottir contre moi après avoir avalé péniblement une gorgée de café brûlant. "Ça va, moi, écoute. J'suis content que tu sois arrivée, et un peu déç- Je m'interromps vite, me corrigeant immédiatement. Je suis déçu, un peu, oui. Mais je veux pas le dire. Pas le montrer. Pas comme ça. -inquiet. Inquiet, ouais. On peut faire tout ce que tu viens de dire. On peut essayer, en tout cas. Mais j'imagine que ça va finir comme souvent, après la balade avec la digestion tu vas tomber de fatigue et même si j'adore quand tu t'endors toute contre moi en bavant, j'vais regarder le film ou la série tout seul ! " C'est ça qui me déçoit un peu. Qui me rend un peu triste. Qu'on ne passe pas tant de temps que ça ensemble, ça encore c'est pas si grave on peut s'adapter et tout. Mais que plus de la moitié du temps qu'on peut passer ensemble, ça soit juste son corps contre le mien pendant pendant qu'elle fait la sieste, même si c'est agréable et plaisant, c'est quand même moins chouette que tout ce qu'on pourrait faire d'autre. Ouais. C'est ça qui me saoule. C'est pas elle, c'est pas moi, c'est pas le fait qu'on soit ensemble. Ça, c'est vraiment que du positif. Je la trouve toujours aussi géniale. J'ai juste l'impression que c'est pas une jolie fille, que je date. Mais genre un nourrisson qui fait pas ses nuits et qui a besoin de 7 siestes par jour. Pourtant, je souris. D'un vrai sourire sincère, hein. Parce qu'elle est là. Enfin là. Parce que ouais j'suis amoureux, parce que j'peux sentir son corps, sa présence, son énergie, réelle comme figurée. Ça serait tellement plus simple si elle avait des horaires normaux. Ou si on vivait ensemble. Ou j'sais pas. Est-ce qu'il y a une solution miracle ? Perdu dans mes pensées, je passe machinalement une main dans les cheveux de Nana. "Tu as dit quelque chose ? J'étais dans mes pensées pardon-" Merci Saber et Arisha pour les jolis avatars |
## Mer 13 Nov 2024 - 1:19 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Je me retrouve à masser ma tempe tout en roulant des yeux face à Erik. « Oui oui... Je sais.... » On ne va pas le cacher que le calendrier du sommeil est encore plus défoncé qu'un doudou usagé d'un enfant de 5 ans. Je me perds à blablater jusqu'à ce qu'au final, un bon café se retrouve dans ma main, je le remercie chaleureusement et je scrolle à nouveau, mais y a rien qui semble appétissant sur les desserts?? Ou alors les neurones ont perdu l'idée de manger du SUCRE? Putain... Je me laisse entraîner, laissant mon téléphone sur le comptoir de la cuisine. La présence de mon petit-ami me fait chaud au cœur et rend ma tête un peu plus légère sur le moment. Un léger rire doux m'échappe sur ce énième bisou sur la joue et je m'affale contre lui, éclatée, mais heureuse, ma tête sur son épaule toute chaude. On est content de se retrouver et c'est tout ce qui compte au final, il va bien, c'est ce qui m'importe. Je me laisse tenter par une première gorgée bien chaude, mais je m'arrête en cours de route. Dé... Dé? Déquoi??? Je me retrouve à fixer la tasse encore relevée près de ma bouche, fronçant subitement les sourcils. ''Ça va finir comme souvent'' comme ça et comme ci...On peut ''essayer'' genre c'est plus possible de faire des trucs à cause de quoi???? Parce que je DORS?? Mon estomac se noue un peu sur le moment et ma culpabilité refait un peu surface. J'sais que j'ai un rythme pas facile, j'avais pris ce job pour arrêter de dormir la nuit, pour fuir mes traumas, le meurtre en mission, éteindre l'envie de crever... Je me suis accrochée rapidement pour oublier tout le reste... Ça a été ma bouée de survie au milieu d'un océan sans terre autour. J'ai gardé ce taf en ayant Erik dans ma vie, depuis le premier jour, je donne tout pour que ça marche entre nous, parce que je l'aime, que mes sentiments grandissent de jour en jour, je veux qu'on ai un avenir, mais aussi pour ça, je dois bosser comme un boeuf. Je sacrifie ce que je peux pour nous. Pour cette personne fantastique dont je suis tombée amoureuse. J'ai un coup de stress et je ne sais pas si c'est parce que je me sens blessée, si c'est la caféine, ou le manque de sommeil qui a déréglé le rythme cardiaque. Je finis par prendre une grande gorgée tout en me retournant vers Erik. « Comment ça ''essayer'' ? T'insinues quoi par là? En plus parfois je regarde plus de la moitié du truc avec toi et j'veux dire c'est tranquille, je fais simplement une sieste c'est pas si grave que ça je trouve, faut bien se reposer un peu après avoir bossé comme un vieux machin pour séparer des cons qui ne savent pas se tenir dehors et puis quand plus, j'ai déjà fait des nuits blanches plein de fois pour nos journées et je ne m'en suis pas toujours plainte de ça, tu le sais non? Je donne mon max pour nous.» Il sourit, il doit sûrement comprendre c'est sûr, on a toujours été ouvert l'un envers l'autre- mais au final, non le sourire est là, mais pas la tête et malgré la douceur de sa main avec mes cheveux, je fronce encore plus les sourcils, le visage un peu tiré. Je dépose ma tasse sur la table pour me reculer un micro. Ça me saoule de me décoller, mais là, temps-mort. « Tu- Quoi? Attends... Tu me largues une bombe dessus et quand j'essaye de me justifier, tu… » Je soupire bruyamment tout en frottant à nouveau ma tempe, l'estomac un peu plus serré. Brièvement, je tourne ma hanche pour m'asseoir de côté et lui parler en face. Avec la fatigue, je me retrouve à continuer sèchement, presque un peu agressive dans ma défense. « Erik, t’es découragé de moi, c'est ça que tu allais dire ? Ou t’essayes de sous-entendre que je te casse les couilles tout simplement ? » |
## Mer 13 Nov 2024 - 19:18 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | J'avoue être un peu pris au dépourvu. J'ouvre la bouche pour répondre mais le soupire de la jeune femme m'interrompt, laissant mes mots mourir avant même de passer mes lèvres. À peine le temps de cligner des yeux de surprise que je me prends le full combo. Verbal, mais la métaphore physique marche bien. Genre p'tite tape sur la main quand elle se redresse, p'tite claque dans la gueule quand elle soupire, puis un truc bien douloureux, qui genre coupe le souffle sous la surprise, genre un bon coup de genou dans le plexus. Comment ça j'suis découragé ? Et genre de toi ? Puis faut bien finir sur un classique coup qui met bien bien K.O., hein. Un uppercut tout droit sous le menton pour être sûr que je me relève pas avant le round suivant. Je euuh... Comment je gère ça moi là hein ? J'crois leur vision est basée sur le mouvement jsp aled. Nan sérieux le quiproquo il est sévère un peu là. Je lève doucement les mains en signe d'excuses, de reddition ou j'sais pas quoi. "Comment ça tu me casse les couilles ??? Genre si c'était le cas tu me les casserais si fort que j'aurais pas les couilles de te le dire ? C'parce que j'suis Eau c'est ça ???? J'vois bien que la tentative d'humour ECLATEE elle passe pas et qu'elle a pas sa place dans cette discussion mais EN MÊME TEMPS je suis pris au dépourvu ok ??? Sans dec' Nana... Comment ça je te largue une bombe dessus ??? Et comment ça je suis découragé de toi ? Qu'est ce que ça veut dire ça ? J'suis juste inquiet pour ta santé et putain de frustré de vivre sur un autre fuseau horaire que le tien ? " C'est pas à prendre au sens littéral mais putain ouais on a un décalage horaire quoi... J'sens que ma voix s'emballe un peu quand je continue. J'ai du mal à canaliser ces émotions qui me tiennent tant à cœur, et ça s'entend. J'espère juste que ça passe pas pour de la colère ou quoi que ce soit de négatif, mais pour ce que c'est : de la frustration, celle de pas pouvoir vivre notre vie, notre relation à 100%. "Tu sais quoi ? Ok-j'inspire un grand coup, baissant enfin les mains. J'aurais préféré avoir cette discussion à un moment plus propice, où tu serais moins fatiguée, mais j'te connais et j'sais que tu vas pas pouvoir dormir maintenant que c'est parti, hein. Je plonge mon regard dans le sien, et cette fois, c'est mon tour de l'interrompre. Nan s'il te plaît, écoute moi. Ça remet pas en doute mes sentiments pour toi. Okay... Je marque une pause, cherchant par quoi commencer et, surtout, comment m'exprimer pour être sûr qu'il n'y ai pas d'incompréhension, cette fois. "Du coup comme je disais euuh- j'suis inquiet pour toi, pour ta santé. J'ai genre cette impression que dans ta vie en ce moment, y a genre un grand jeu de chaises musicales de merde où ton taf, ton sommeil, tes entraînement et moi, on se bat pour trois chaises alors qu'on est quatre culs, okay ? Et que c'est ton sommeil et ta SANTE qui trinque. Et que ça me casse les couilles. Pas toi, du coup. La situation. Toi, t'es genre mon amoureuse en fait. Et ouais, j'suis à la fois triste et résigné qu'on puisse pas passer plus de temps ensemble. Résigné, parce que je sais que tu fais tout ce que tu peux pour qu'on puisse se voir, que tu t'arrange pour avoir les mêmes jours off que moi et tout. Comment j'pourrais t'en vouloir, d'être fatiguée dans ces moments là, quand justement tu te fatigue pour qu'on les ait ??? J'ai l'impression d'être égoïste quand je veux passer du temps avec toi. Et j'suis saoulé de pas pouvoir passer du temps plus quali avec toi, voilà. Et j'trouve ton taf épuisant, mentalement, physiquement, et en même temps je sais que tu l'aime et qu'il t'aide, ou qu'il t'aidait. Et j'vois pas 36 solutions pour qu'on puisse passer du temps ensemble plus facilement sans que tu ais à te ruiner la santé, chat. Soit tu démissionne- Laisse moi finir JE T'EN SUPPLIE écoute moi. Soit tu démissionne. Soit on trouve une solution pour emménager ensemble et- J'avoue qu'entre les deux, si y avait une option LES DEUX EN MÊME TEMPS ça me plairait vachement..." Maintenant que j'ai fini de parler, j'ose même plus la regarder. Est-ce que j'ai peur de sa réaction ? Oui. Quelle qu'elle soit. J'ai l'impression d'être une sale merde un peu. Parce que je voulais pas présenter ça comme ça, parce que je voulais faire ça bien, parce que j'veux pas que ça ressemble à un choix, ou un ultimatum ou je sais pas quoi. J'veux juste qu'elle aille mieux. Physiquement mieux. J'veux pouvoir être là pour elle, plus souvent, plus facilement. J'veux qu'elle soit la pour moi. J'veux qu'elle putain de dorme plus de 7h ou 8h par nuit si elle en a envie, et qu'on puisse faire avoir le temps, et l'énergie, de faire autre chose que des promenades ou comater devant la TV. Même si ce sont des activités tout à fait honnêtes et agréables, j'sors avec Nana pas que pour avoir chaud sous le plaid dans le canapé en matant un film ou une série. Tifa ferait parfaitement l'affaire, sinon. La fille dont j'suis amoureux, quand elle est énergique et qu'elle débite des phrases et des mots tout le temps, c'est parce qu'elle est excitée et pleine d'énergie, pas parce qu'elle est en plein crash de caféine, ou que si elle s'arrête de bouger elle meurt, en fait ? Merci Saber et Arisha pour les jolis avatars |
## Mer 13 Nov 2024 - 20:24 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Je ne sais pas trop si je m'attendais à une réponse terrible ou à quelque chose de moins terrible. C'est quelque chose d'encore plus terrible qui tombe finalement. Mes yeux ne font que le fixer sans qu'un seul trait de mon visage ne bouge dans sa tentative de... j'sais pas, blaguer. Le mood est zéro à la légèreté sur le moment, au contraire, le poids de cet instant m'enfonce un peu plus dans la canapé, par une gravité plus puissante qu'habituel. Bien sûr que t'as largué une bombe, sans écouter mes excuses pour au final jouer le surpris. Ce n'est pas juste, t'essayes de caler indirectement que c'est moi qui fout la merde au final??? Tout ce que j'entends, à travers tout ça, ses mots, ce ton, ce n'est que quatre mots : C'est. de. ta. faute. Inquiet et frustré, j'crois pas. C'est l'un ou l'autre en fait. Les deux ensemble, c'est pas possible en fait. Ou alors y a quelque chose derrière ça qui n'est pas avoué. « Bien sûr que tu largues la bombe et après tu fais comme si de rien n'était, je roule des yeux, t'abuses sur le fuseau horaire. T'as qu'à le dire si j'te saoule.» Je claque ma langue contre mon palais avant de croiser les bras. OK. Non, avant une nouvelle gorgée de café, puis ensuite on croise. J'capte pas ce qui se trame dans sa tête et sur le moment, être ne serait-ce que Sensitif, ça aurait été une bénédiction. Prête à rouvrir la bouche pour protester de ce qui est malheureusement une vérité, je la referme vite tout en soupirant à nouveau pour le laisser parler. Pour prendre mon mal en patience. Bien sûr, comment tu veux aller te reposer quand t'as l'impression que ton mec te voit comme un poids dans sa vie en fait? C'est difficile et je dois serrer la mâchoire pour éviter de le couper. La pesanteur et ses mots m'enfoncent de plus en plus dans le siège. On ne se quitte pas des yeux et c'est difficile à entendre ce qui se dit, encore plus quand les mots résonnent comme une boule de flipper entre les quatre murs de la tête. Je l'écoute déballer de long en large et la mâchoire se serre de plus en plus. Moi aussi ça me fait chier qu'on se voit pas autant, mais y a le choix en fait. Je reconnais qu'il fait des efforts quand il attend tardivement, mais jusqu'à aujourd'hui, et mine de rien ça fait quoi un an et demi qu'on est ensemble, ça a toujours fonctionné. Je concois que j'ai parlé à Pando que j'étais paumée et que justement mon taff était au travers de ma life, mais je me vois pas décrocher en fait, je sais pas du tout. C'est quoi le mieux en fait, peut-être si je réduis mes heures, mais être adulte et à temps partiel, c'est quand même chaud au final. Il en faut du temps, faut que ça marche. Il se sent égoïste, j'comprends pas, en fait. J'essaye de me concentrer sur chaque mot, chaque phrase, chaque inspiration, sur Erik et toute la personne qu'il est. Je ne lui donne pas tord, mais je ne lui donne pas raison non plus. Il y a une part de raisonnable dans tout ça, mais je refuse à moitié de l'entendre. Ma bouche s'entrouvre de nouveau, prête à sauter dans la fosse aux lions parce que j'entends et je resserre à nouveau, oui oui j'écoute vas-y. Mon cœur tombe de quelques étages, face au dilemme qui vient de tomber, qu'est-ce que t'implique en fait dans ton délire. Ses yeux me quittent et la machine se met à partir subitement, le cœur lourd. « T'es en train... de me demander... de choisir entre mon boulot et toi? Regarde-moi. » Je renchaîne sur le champ. « Est-ce que t'attendais que ça pète pour qu'on en arrive à ce moment? Je conçois que j'ai pas un taf normal, mais c'est le mien, on a tous nos inconvénients. Je ressasse depuis un moment dans ma tête comme une paumée que je devrais peut-être changer, tout laisser tomber, mais tu n'as jamais mentionné à quel point c'était problématique, ça a toujours roulé comme il faut, alors je me suis dit que je donnerai plus d'efforts pour te voir, encore, quitte à me crever la gueule. J'ai pas d'études, pas d'expérience de taf, si j'ai plus de ce boulot... j'suis plus rien. 'fin, bien sûr que ce boulot m'a aidé à m'enfuir de toutes les merdes, mais regarde... je l'aurais jamais pris ce truc, on se serait pas rencontrer au final... J'suis attachée à ce boulot- Et j'dis pas que je suis plus attachée à ça que toi, tu passes avant tout c'est juste que j'dis pas que t'as tort sur la santé, c'est super dur et tout, mais le rythme est tenable, je peux sûrement sacrifier encore plus qu'avant mais là... t'es en train de dire que tu veux tout stopper si je décide de garder mon boulot?? J'veux pas que t'emménages avec moi juste pour que t'espères de me croiser dans un endroit qui serait à nous en fait, j'veux pas que tu te sentes égoïste alors que je devrais te donner tout le temps possible. 'Fin- je claque à nouveau ma langue sur le palais avant de grimacer- t'es malheureux à ce point??? Pourquoi tu me l'as jamais vraiment dit en fait?» Aucune idée si c'est de la fierté, de l'égo ou de la peur qui m'empêche de décrocher. Les propos de Erik hurlent qu'il a raison, mais c'est tellement un gros changement. J'ai besoin d'une clope, j'étouffe dans ma propre gorge. |
## Mer 13 Nov 2024 - 20:53 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Woah. Woah. Woah. N'importe qui d'autre que moi aurait haussé le ton, là, j'crois. Mais j'suis trop abasourdit là en fait. Je réponds calmement, serrant les dents intérieurement parce que je peux pas le faire si je fais l'effort de bien détacher chaque syllabe pour être sûr et certain qu'elle comprenne bien. "Pourquoi je te l'ai pas dit ??? Mais parce que c'est pas une conversation que je veux avoir avec toi alors que t'es dans un putain d'état second. Ce qui représente un bon 50 % du temps. Et que les autres putain de 50 % du temps c'est les meilleurs moments de ma vie et que je veux pas les gâcher ??? Et genre parce que j'ai envie de PLUS, de passer plus de temps avec toi, tu temps de meilleure qualité, parce que je viens littéralement de te dire que j'veux qu'on vive ensemble, hein, Nana. Parce que je veux V I V R E A V E C T O Iet que c'est littéralement ce que je viens de dire. Et oui je me répète mais merde. Comment tu peux penser que je suis malheureux avec toi ou à cause de toi ? Est-ce que je t'ai demandé de choisir entre ton boulot et moi ? Non. J'ai littéralement dit que les seules options pour que notre couple continue d'avancer, que les options que moi je voyais pour ça, c'était que ouais, peut-être, tu envisages de changer de taf, parce que ton taf te bouffe la vie en fait. Mais déjà, petit un, c'est pas la seule option. Petit deux. Notre couple est pas obligé d'avancer. Quand je dis que je me sens égoïste, c'est aussi parce que j'ai envie de plus, avec toi. De plus de toi. Et que j'ose pas le demander parce que je sais pas trop comment l'obtenir sans que tu culpabilise comme si tu avais fait quelque chose de mal. T'as rien fait de mal. On est à putain de Terrae, Nana. Tu as même pas besoin d'avoir un job pour vivre. C'est pas pour l'argent que tu fais ça, je le sais, j'suis pas bête. Mais si tu ne veux pas en parler, c'est pas grave. Et, non, à long terme. Le rythme est pas tenable. Et je sais pas comment faire autrement que là maintenant te le dire. Parce que nous. toi et moi. Ça roule super. C'est génial. Et ça le restera. Mais toi. Toi, Nana. J'ai peur de ce que va te faire le contrecoup de ce que tu t'inflige tous les jours. Et je me sens coupable d'en être une des raisons." Merci Saber et Arisha pour les jolis avatars |
## Mer 13 Nov 2024 - 22:02 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Finalement, c'est moi qui ne le regarde plus. En plein milieu de sa réaction, je suis allée fixer le sol, un peu honteuse. Ça revient un peu sur ce qui s'est passé sur le toit quand j'ai abandonné Erik pour aller dans la salle de bain. La fuite, encore. Le blocage vient encore de la même source au final. C'est une claque qu'Erik vient d'envoyer et c'est étonnant de le voir... calme. Si c'est le terme qui peut être dit sur son état. Qu'est-ce qui est à faire finalement... Je n'ai pas su répondre sur le coup, un moment... juste un moment de concentration pour essayer de dire quelque chose. La bouille de Tifa est soudainement apparu dans mon champ de vision pour me renifler la jambe avec sa truffe toute mouillée et par automatisme, j'ai décroisé les bras pour lui caresser la tête. C'est sûr que de vivre ensemble, ce serait agréable. La petite joie d'attendre que l'autre revienne à la maison pour s'accueillir toujours avec un sourire, une câlin, quelque chose, de se réveiller le matin sans penser qu'on ne se reverra que dans quelques jours... Tifa viendrait aussi, non? À venir tourner autour des jambes tous les matins pour essayer de chiper un morceau de viennoiserie... Se voir le matin, le soir, la nuit, être en congé et ne pas avoir à se déplacer parce qu'on habite ensemble. Les douces images me déconnectent de la réalité quelques minutes. C'est quelque chose qui peut être possible, seulement si... si j'avais écouté, tout simplement, alors que je viens de lui rentrer dedans et qu'il n'est pas en train de hurler en retour en fait. J'me suis peut-être un peu emportée, sans vraiment écouter la racine des choses. « Je comprends. » Tout en restant focus sur Tifa, je profite de me racler la gorge avant de souffler bruyamment, histoire d'essayer de répondre plus calmement. « Nan t'as pas à te sentir coupable de quelque chose, c'est les choix qui ont mené à ça... Y a qu'un truc qui bloque au final, c'est juste que lâcher le morceau ça fait mal au ventre... sauter dans l'inconnu genre, mais j'oublie peut-être que j'suis pas toute seule dans le saut. Si t'es égoïste d'en vouloir plus de nous, on l'est tous les deux alors. J'ai pas cherché à écouter et j'tai rentré dans le tas, j'sais pas pourquoi tu t'énerves pas et c'est sûr que je commence à être pas mal épuisée de ce rythme, mais je sais pas dans quelle direction aller... Et j'ai pas osé non plus t'en parler, parce que c'est... ça pèse. Ce machin ça a été la porte de sortie avec la mission, les terreurs et l'insomnie, les traumas, mais peut-être que je regarde trop en arrière et pas assez en avant... Ça fait peur, Erik.» |
## Ven 15 Nov 2024 - 20:10 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "C'est clair que pas dormir la nuit ça chasse de ouf les mauvais rêves, genre on en fait pas la journée. 'spèce d'andouille va." J'soupire, peinant à dissimuler mon sourire en coin en perdant à nouveau mes doigts dans les mèches blondes de ma petite amie. "Tu sais que je comprends, hein ? J'ai fait exactement la même chose que toi, quand j'étais à la fac. J'étais juste moins du côté gros bras que toi. Mais j'bossais aussi la nuit, dormant trop peu, trop mal, pour fuir les souvenirs de cette soirée là. Et c'est jamais allé mieux qu'après être arrivé à Terrae. Après avoir réappris à vivre normalement. Après avoir affronté les cauchemars . J'dis pas que c'est universel. Que tu dois faire comme moi. Mais j'suis sûr que se niquer la santé c'est pas super cool, à terme." Je relève même pas ses excuses, j'ai déjà oublié qu'elle s'est braquée pour rien. La fatigue, ça fait ça des fois. C'est même pas qu'elle était irritable ou quoi. C'était son "vrai" elle, sans filtre. Celle qui, comme elle dit, a peur. 'chier. "Qu'est-ce qui fait peur du coup ? Aller de l'avant ? Tu fais que ça depuis que je te connais, et sans doute même avant. Alors ouais parfois on aime bien se complaire dans nos vices et nos mauvaises habitudes, parce que c'est facile mais meuf genre. Depuis quand t'es une fille facile, hein ? Sans dec'. J'te demande pas de regarder devant, ou derrière, ou quoi que ce soit. J'te demande juste là, maintenant, d'être capable de profiter du présent. Parce que là tu peux pas. Si t'as peur, comme tu dis, être fatiguée comme t'es, c'est... Genre, ouais, tu regarde vers le passé parce que ça demande pas d'énergie, de se souvenir. C'est penser. Inventer. Se projeter. C'est ça qui demande de l'énergie. C'est normal que tu puisses pas le faire. Entre escalader une colline ou faire du vélo sans les mains dans la descente, je prends ligne droite et- Oui okay je sais pas où je vais avec cette métaphore." Des fois je parle beaucoup, et c'est souvent pour ne rien dire, me répéter ou tourner autour du pot, longtemps, loooongtemps. Je soupire "J'veux pas que tu quittes ton taf. J'veux que tu te rende compte de ce qu'il te coûte, physiquement, mentalement et en terme de temps. Que tu te pose des limites. Moi aussi, je bosse trop, hein. J'le sais. J'commence tôt le matin, parfois. Et des fois je finis tard le soir. Moi non plus, je t'accorde parfois pas autant de temps que je le souhaiterais, moi aussi parfois je fais passer d'autres choses avant toi ou notre couple. 'fin jamais au point de le mettre en danger ou quoi, hein, parfois j'ai juste d'autres priorités. Tout ça pour dire que j'sais que tu fais des efforts, des sacrifices, pour nous. Juste je préfère passer les 50 années de ma vie qu'il me reste à te voir un peu moins tous les jours que te voir un peu plus et que ça se termine en quinze ans parce que t'as fait un infarctus ou j'sais pas quoi. Mais dans l'idéal, dans un monde parfais, ça dure 300 ans et on se couche et se réveille dans le même lit tous les matins quoi-" Merci Saber et Arisha pour les jolis avatars |
## Ven 15 Nov 2024 - 22:00 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « Hm... » Je soupire bruyamment par le nez, un peu irritée que ça se ressasse en boucle dans la tête. Pourquoi quand c'est quelqu'un d'autre qui me répète ce que je me dis de base, ça me saoule??? Surtout que là, ça ne vient pas de n'importe qui, l'impact est plus fort dans chaque mot. La vérité claque et le pire, ce n'est pas d'être en désaccord, puisque je suis consciente de tout ce qu'Erik me dit, mais c'est soudain. C'est la p'tain d'épée de Damoclès que je n'voulais pas qui se décroche pour nous. « Tu veux pas que j'quitte mon taff, ok, mais les limites qui sont à poser c'est compliqué quand tu bosses de nuit au final, y a pas trente-six milles solutions donc y a quand même l'obligation de choisir au final... et ça m'agace. » La chienne se tanne de mes caresses et finit par quitter, alors je me retrouve à m'écraser le dos dans le canapé, en fixant le sol cette fois-ci, continuant à parler sèchement. « Bien sûr que y a des priorités à gérer et j'dis pas que t'es derrière non plus, 'fin comme c'que t'as dit, mais j'suis habituée à ce rythme et au final, j'me rends compte que tu ne me l'as jamais dit directement, oui ok bon, les réflexions indirects j'en entends à tout va, mais y a pas eut ce moment où la sonnette d'alarme a été tirée pour dire ''ok pause, moment intervention'' tout ça parce que je suis dans un ''état second''. Donc, oui dans ma tête, évidemment que la routine qui reste, c'pas si grave que ça dans un sens. C'est pas que ça me fait chier qu'on se parle là, mais peut-être que ça aurait pu se faire autrement. J'veux vivre dans le moment présent, mais si c'est pour qu'à chaque fois tu dises qu'on va ''essayer'' -petite signe des doigts pour faire les guillemets- bah ça sert à rien. Bien sûr que ça fait peur tout ça, je me retrouve au bout d'une planche d'un bateau de pirate entre me rendre à l'équipage ou sauter dans la gueule des requins, en fait y a pas de présent si ce rythme il continue en fait, tu l'as dit qu'on avait pas à avancer non plus, mais ça veut dire point mort... » Je claque ma langue contre mon palais. « Là, y a pas beaucoup de solutions au final. Soit je me barre du taff et du coup, faut tout rechanger, soit je le garde et là, ça va te saouler, on va se prendre le chou constamment et tu vas te barrer avec une meuf plus disponible ou alors la santé se pète la gueule et c'est bonjour la tombe. -Mes yeux s'humidifient doucement- Y a pas d'entre deux dans ce foutoir en fait, même à temps partiel, déjà je refuse de bosser à moitié, ça ne fonctionnera pas, si je décide de moins te voir et de laisser tout le reste prendre le dessus pour une question de santé c'est pire... -Je renifle un peu avant de redéposer brusquement mon regard sur Erik- Je comprends pas pourquoi t'as préféré attendre de venir m'en parler en fait... État second ou pas p'tain au final c'est la même chose regarde où on en est... Peut-être que j'aurais capter le message plutôt... Si on se ne parle pas directement quand y a un truc qui casse les couilles, ça va toujours finir comme ça en fait. Ni toi, ni moi, on veut ça. Peut-être qu'aujourd'hui, c'est juste la journée de trop... » Eeeet un énième soupir avant de me lever pour enchaîner. « T'sais quoi- faut que je fume, j'ai besoin d'une petite pause j'ai la tête qui va éclater, faut d'l'air, on continuera de discuter après. » |
## Dim 17 Nov 2024 - 0:11 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Elle se lève et j'tends la main dans sa direction, sans rien faire ou dire de plus pour capter son attention. Je lève les yeux au ciel quand elle quitte la pièce. J'sais pas à quoi je m'attendais, en même temps. J'veux bien croire que c'était maladroit, mais là, si je savais pas à quel point elle était particulièrement fatiguée et sur les nerfs ces derniers jours, je penserais qu'elle se fout de ma gueule. Nique sa mère t'sais quoi. J'monte dans ma chambre, enjambant les marches quatre à quatre pour récupérer de quoi fumer moi aussi et, dans un mouvement fluide, je saute par la fenêtre en me changeant en chat puis, une fois arrivé près de la cheminée, je reprends mon apparence, m'adossant au conduit derrière moi. J'aime bien me poser là et regarder le ciel, quand j'veux me perdre dans mes pensées, ou juste regarder les étoiles. Cette fois, il y en a une seule de visible. En plus du Soleil, j'vois venir les petits malins. J'la voit, en contrebas, la clope au bec. Je l'observe pas, hein, j'suis pas un stalker. J'veux juste lui laisser un peu d'espace. Et je préfère pas savoir si elle pleure ou pas. Parce que ça me ferait vraiment chier, si elle pleurait. Puis j'veux pas fumer sur le palier imagine y a un gamin qui passe. C'est pas un bon exemple pour la jeunesse. Surtout que c'est pas que du tabac là. On va être deux dans un état second et puis merde hein. Je balance un peu mes pieds au dessus du vide en allumant le joint, essayant de penser à ce qu'elle disait plus tôt. J'essaie de construire un argument, de tourner ça dans tous les sens mais j'me rends vite compte que ça ne sert à rien. Y a rien de logique, dans cette discussion. Dans les ressentis de Nana. Et j'aurais beau dire tout et n'importe quoi pour lui expliquer, ça changera rien. Je crois. En tout cas pour l'instant ça a rien donné du tout. Azy ça prend la tête ce bordel. Ça ressemblait tant que ça à un ultimatum ce que j'ai dit ? Du coin de l'oeil, je la voit qui lève la tête dans ma direction et, alors que j'inspire une taffe, je manque de m'étouffer avec la fumée quand elle se téléporte à côté de moi, me laissant le temps de remplir à nouveau mes poumons d'air pur en s'allongeant sur la pente inclinée. Oui c'est un putain de pléonasme et je vous emmerde. Bon bah, droit au but, hein. "Si je t'en ai pas parlé avant, c'est parce que- Non, pas parce que je savais que tu réagirais comme ça, je vais pas de donner une bonne raison de me casser la gueule, désolé- Sérieusement, du coup, c'est parce qu'entre le moment où j'ai pris conscience vraiment de tout ça, de ton état, du fait que ça devenait dangereux, à mes yeux. Entre ce moment là et maintenant, j'ai pas eu l'opportunité de le faire. Pas forcément le courage, non plus. Et, le plus important, vraiment. Je te demande pas de choisir entre ton taf ou moi. Je te demande pas de choisir quoi que ce soit. Je te pose pas un ultimatum. Rien. J'sais juste pas comment te montrer que j'suis inquiet, Nana. Inquiet pour toi. Pas pour notre couple, okay ? Maintenant, concernant l'état second ou pas, déjà, on va être deux, voilà- j'lui tends le joint, même si j'suis pas certain que ça soit une bonne idée -et... Nana, sérieux. Est-ce que je t'ai déjà caché quelque chose ? Sur moi, sur nous, sur mes ressentis, sur ce que je pense ? Si j'ai mis autant de temps à trouver le courage de t'en parler, c'est parce que je veux pas que tu change. J'veux que tu sois toi-même. Parce que j'espérais que tu te rendrait compte seule de ton état. Ce que tu sais déjà, je me doute. Mais j'espérais que tu agirais pour y remédier. Parce que je sais que t'en est capable. Parce que vu ce que tu es capable de faire pour moi, pour nous, je me disais que peut-être tu pouvais le faire pour toi. Parce que je veux pas que tu change pour moi. Je veux pas que tu changes à cause de moi. Et j'suis trop égoïste pour te quitter sous prétexte que "c'est mieux pour ta santé". Dans tous les cas, ça va pas me saouler, si ça te demande du temps pour retrouver un rythme plus sein. Ça va pas non plus me saouler si on se voit un peu moins. je fronce les sourcils en plantant mon regard dans le sien UN PEU Nana. Ma priorité, c'est toi. C'est ton bien-être. Et y aura jamais de point mort entre nous. Et encore moins de routine malsaine. J'te le promet. C'est pour ça qu'on a cette discussion aujourd'hui. Pour éviter que ça devienne malsain. Pour éviter que je culpabilise de t'accaparer tes précieuses heures de sommeil. Et pour éviter que tu culpabilise de pas être assez présente, pas assez géniale ou j'sais pas quoi, okay ?" Merci Saber et Arisha pour les jolis avatars |
## Mar 19 Nov 2024 - 5:19 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Sans un regard, je me suis ruée dehors, mes clopes et mon briquet dans la poche de mon sweat. Assise sur le bord de la terrasse, en tailleur, j'allume rapidement une première. Le coude sur le genou pour utiliser ma main en appui-tête, je soupire du nez tout en laissant la fumée s'échapper de mes narines. Merde, merde, merde. Qu'est-ce que je fais, qu'est-ce qu'on fait. Entre deux reniflements, je prends quelques inspirations, les yeux encore humides. Ça ne sort pas, mais c'est là. Cette frustration qui a gonflé au point de faire le poids d'une bétonnière. Ça craint. Pourquoi il ne m'a rien dit? En même temps... Pourquoi JE n'ai rien dit si ça me pesait autant? Puis en même temps, les autres ont été tellement casse-couilles ce matin... Et le retour de l'autre glandu à Terrae et- OK, ça va trop vite. Pause. La clope entre mes lèvres, je fixe le jardin pendant qu'un rewind de notre vie se met à défiler en vitesse x2 dans le dernier neurone qui semble fonctionner. Sérieusement, ça ne va pas s'arrêter là? Si? Putain, je refuse qu'on fasse partie de ces gens qui se séparent aux premiers problèmes au lieu d'essayer de régler tout ça. On n'est pas comme ça. Fait chier. Ce n'est pas une question de crush ou de plan cul, on parle d'une vie amoureuse, une sérieuse. Il n'y a pas une chose qu'Erik a dit qui est fausse. Fuck. J'le sais, mais je m'suis braquée. J'enchaîne déjà ma deuxième clope tout en ressassant encore les mêmes images, les mêmes sourires, ce moment au bal ou dans ce jardin et surtout, surtout, le visage de celui qui a su me recoller en morceaux. On a beau être des gens aux capacités hors-normes, avec des pouvoirs, à se taper des missions militaires, on reste des humains. J'ai peut-être oublié un peu ça dans le quotidien à vouloir tout faire en même temps. On mérite d'avoir cette discussion, de s'en parler, c'est pas mon boulot qui me fait sourire au réveil, ce n'est pas mon boulot avec qui je veux gravir les étapes, plus maintenant en tout cas. Je m'entends parler et je n'ai aucune idée comment Erik a pu rester simplement calme alors que je lui crachais du venin au visage tout à l'heure... C'était brusque tout ce qui s'est dit. Je ne m'en suis pas rendue vraiment compte, mais là... au calme, ici, ça ressort un peu plus. J'en ai parlé autour de milliers de bières que changer de boulot ce ne serait pas mal et que je voulais en parler à Erik et que je ne savais pas vraiment si je pouvais par manque de temps... Un verre d'eau, peut-être une dernière clope et je pourrais y retourner, mais en tournant la tête vers l'intérieur pendant que j'écrase mon mégot, le salon est vide et c'est cette odeur familière qui me fait lever la tête au lieu de paniquer sur le moment. J'arque un sourcil en voyant ses pieds et en une poignée de secondes, j'apparais à côté sur le toit, ma bouche ne formant qu'une fine ligne pour dire ''hey''. Au moins, il a pas décidé de se transformer pour aller se barrer dans l'Institut. Cette fois-ci, pas de serrage de mâchoire, juste la prise de joint en main tout en écoutant Erik, au point où on en est hein... yolo. À la première taffe, le dos se détend un peu déjà et les sourcils aussi. (peut-être qu'ils étaient froncés depuis tout à l'heure mais bon flemme de l'avouer-) Je me retiens de soupirer, mais pas parce que j'suis saoulée cette fois-ci, c'est plutôt du découragement envers moi-même, mais je finis par répondre tranquillement, d'une voix un peu basse. « On se voit peu déjà alors moins... -Mes yeux se posent sur le ciel et la vue au-delà des toits du quartier- Honnêtement, j'ai vu le redflag, mais au lieu de le brûler je l'ai laissé me mettre une claque à la gueule au lieu de tirer la sonnette d'alarme. L'idée de démissionner m'a brusqué, je ne te le cache pas, j'veux que ça puisse marcher entre nous, correctement. -J'me permets une autre grosse taffe avant de lui redonner son joint- J'veux pas que c'que j'ai dit tout à l'heure soit interpréter de la mauvaise manière Erik : Mon boulot ne passe pas avant toi. On n'a pas fait le pas de se parler chacun sur un sujet en commun important, on a été des boulets, on ne va pas se le cacher hein, l'un ou l'autre, le sujet devait finir par tomber sur la table, même si je me plains que tu n'as rien dit, j'suis pas mieux. Mais, sérieusement et honnêtement, faut pas hésiter à parler quand y a un truc comme ça, même si y a pas de façon parfaite de le dire, j'veux que ton courage de parler soit facile, sur tout et n'importe quoi. Tu ne mérites pas de te sentir égoïste ou mal quand on veut se voir, c'est trop con. -Un léger sourire en coin se dessine- C'pas pour te mettre la pression, mais si tu avais décidé de me quitter pour ma santé, j'suis pas mal sûre que ça n'aurait fait qu'empir- Oh hey, pas besoin de me faire ces yeux là. Je voulais pas douter de toi ou de nous, 'fin... t'es ma relation la plus sérieuse et la plus longue, je me suis juste perdue en route sans réussir à retrouver le point de repère et peut-être que j'ai fini par être égoïste indirectement dans tout ça. » Je me gratte l'arrière de la tête tout en redéposant mon regard sur Erik. « J'pense pas que ce soit une question de changer. 'Fin, juste que le boulot... c'est le boulot, ça ne nous définit pas... Ce qui va définir c'est... euh... soi quoi. J'm'en voudrais de te perdre pour ça et crois-moi que avec ou sans ce job, ça ne va pas me changer, sauf mon sommeil du coup, à nos débuts oui ça roulait tout bien, tout rond, avec le temps c'est devenu carré le bordel et bah... ok bon je parle comme un guru, ça me saoule, mais l'évolution bah... ça fait peur de fou, mais si c'est pour du meilleur... Y a sûrement moyen de trouver une solution, un bâillement m'échappe pendant que je hausse les épaules, toute façon j'vois pas pourquoi je changerai alors que j'me suis jamais sentie aussi moi-même qu'avec toi, j'ai déjà fait souffrir du monde dans le passé par mon absence et mon manque de considération, j'veux pas que ça recommence, c'est tout. Tu ne me demandes pas de choisir, mais y a quand même un choix à faire, à prendre pour agir... Puis là, état second gnagna ou j'sais pas, rien de négatif ne peut arriver avec un bédo hein, j'veux faire le nécessaire pour nous, pour toi et et- oui oui pour MOI aussi c'est bon j'ai capté hein. Tu pensais vraiment à l'idée d'emménager ensemble? » |
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