| ## Mer 13 Juil 2011 - 18:10 | ||
 Invité | Ushiwaka avait presque voulu changer d'avis en voyant les grilles, et cet endroit énorme pour lui. C'était comme à Nagoya: grand, trop grand, et puis il y avait des gens...Mais des gens qui avaient l'air d'avoir à peu près son âge. Cette première constatation le rassura quelque peu. Il triturait nerveusement son dizi entre ses doigts, levant la tête à droite, à gauche, vers le ciel, embarassé et mal à l'aise. Il le fut d'autant plus quand il se rendit compte que l'homme qui l'avait amené ici...Venait tout simplement de disparaître sans un mot ! Ushiwaka se sentit légèrement paniquer, il se retourna, décidé à partir de cet endroit. Mais la vue des grilles ne le rassura pas plus, et il se résolut à avancer entre les arbres. Certains le dévisageaient, mais ça, il en avait l'habitude. Il avait attaché ses très (trop?) longs cheveux blonds très sérrés sur son crâne, et gardait son couvre chef vissé sur la tête pour les cacher, les voiles volant au vent. Se faire oublier. Marcher, baisser la tête et se faire oublier... L'homme l'avait prévenu qu'à son arrivé, il lui faudrait se changer pour mettre un autre uniforme. Ushiwaka avait réchigné à quitter ses vêtements, mais ils s'étaient avérés...plutôt peu adaptés en ce qui concernait son intégration sociale. Mais l'homme avait omit de lui dire ou aller...Ushiwaka ne savait pas trop quoi faire, alors il se contentait d'avancer au hasard, serrant son dizi contre sa poitrine. "Tout va bien se passer" Murmura il pour lui même "L'homme m'a dit que tout allait bien se passer..." ça ne lui ressemblait pas d'être comme ça ! Mais après son experience de la ville, il n'était pas encore tout à fait rassuré. Alors il s'encourageait mentalement, tout en restant discret. Sourire, être doux et enjoué, c'était bien lui n'est ce pas ? Alors pourquoi craindre les autres ? Ces pensées sonnaient un peu faux dans son état de stress actuel, mais son optimisme reprenait le dessus. Oui, il allait se plaire ici. Si l'homme n'avait pas menti, cet endroit serait son nouveau refuge, et... ...Et il buta presque contre quelqu'un, s'arrêtant brusquement. Il releva la tête et avant même qu'un seul mot sorte de la bouche de la personne qu'il avait faillit percuter, Ushiwaka prit la parole: "Oh, excusez moi, je...Je marchais sans regarder, je ne vous avais pas vu." Il se raidit et s'inclina, réitérant ses excuses. Les sales habitudes du monastère. Elles étaient éternelles!
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| ## Mer 13 Juil 2011 - 18:38 | ||
 Akari Ushiromiya  Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | Je m’ennuyais. Oh oui, je m’ennuyais beaucoup, aujourd’hui. J’avais la flemme d’aller m’entrainer, la flemme d’appeler Celia, la flemme d’aller acheter des vêtements, en gros, j’avais attrapé la flémingite. Je soupirais en regardant le ciel bleu. J’aimerais bien aller faire quelque chose… mais j’avais la flemme. D’ailleurs, j’avais meme entendu dire que Célia avait passé son initiation : il fallait que j’aille la féliciter ! Mais… la flemme, fichtre ! Je m’habillais rapidement d’un débardeur (il fait chaud !!) et d’une mini-jupe sans collants (seigneur, ayez pitié de moi ! Que Dan ne me voit pas !). Sans oublier les trop beaux escarpins que je venais de me farcir ! Bref, je sortais donc cette fichue chambre. Où allons-nous ? Je ne sais pas !! Mes pas me guidèrent à l’entrée. Ah, que de souvenirs ! J’avais percuté Masaki avec la valise. D’ailleurs, je ne le vois plus ces derniers temps. Il fallait dire que quand je suis arrivée, j’étais assez déçue : aucun luxe ! Je soupirais et commençais à marcher un peu rêveuse. Et là, je commençais à sortir de Terrae. De toute façon, je ne pouvais pas sortir sans un Master à mes cotés. (Sasuke, t’es où ?) Les regards se tournaient immédiatement vers moi. Oui, je suis mannequin super-connue, vous ne le saviez pas ? Oui, bah maintenant vous le savez. Je continuais de marcher en les ignorant, quand je me cognai presque contre quelqu’un. - Oh, excusez moi, je...Je marchais sans regarder, je ne vous avais pas vu Je restai bouche bée devant l’homme que je venais de cogner : un bel homme, certes, mais c’était quoi cet accoutrement ? On n’était pas au-moyen-age, hein ! Il était 100% asiatique, lui. C’était peut etre la culture japonaise. Il faut dire que chez les anglais, on porte pas ça… Mais c’est ce qui le rendait plutôt interessant. Il était nouveau à coup sur. Et si je l’aidais ? Sans lui faire peur bien sur. Je répliquai en souriant : - Ce n’est pas grave, moi aussi je ne faisais pas trop attention. Est-ce-que vous seriez nouveau… ? HRPG: T'as vu comment c'est court, moi? Je m'excuse! ^^' | |
| ## Jeu 14 Juil 2011 - 18:51 | ||
Invité | C'était...Une fille. Ushiwaka fut d'abord surprit par ses yeux, quand enfin il se décida à relever la tête, puis ensuite par ses vêtements. Il la détailla quelques secondes, comme un peu sonné, mais se reprit très vite. Non, ce n'était pas bien de dévisager les gens comme ça, et encore plus une demoiselle ! Mais...En fait elle en faisait de même. La peur du jeune homme se dénoua un peu quand une pensée amusante le traversa: deux personnes à l'apparence totalement opposée se rencontrent...Ushiwaka avait finit par comprendre que ses vêtements étaient vraiment trop bizarres pour le commun des gens plus...modernes ? Mais il y était énormément attaché, et pour rien au monde il ne troquerait ses geta pour des baskets dans la rue... L'accalmie fut néanmoins brève, quand il se rappela qu'un homme inconnu l'avait emmené dans un endroit tout aussi mystérieux, qu'il avait faillit rentrer dans cette fille et qu'il était complètement, mais alors complètement perdu. Mais cette fille continuait à le fasciner un peu. La façon dont elle marchait d'abord, avec ces chaussures à un talon vers l'arrière. A Nagoya, beaucoup de files en portaient, généralement avec des robes. Mais elle ne portait pas de robe, juste un haut sans aucune manche et et un bas de robe...Plutôt court. Ushiwaka fit immédiatement le rapprochement avec la chaleur qui régnait autours d'eux. Certainement, ces vêtements devaient être plus adaptés que les siens, même si il n'avait pas spécialement chaud avec. Question d'habitude...Mmh et de toutes façons ce devait être des vêtements exclusivement pour les filles, il ne voyait aucun garçon autours d'eux porter ce genre de bas, et puis... Non mais c'est quoi cette fixation sur les vêtements maintenant ? Ushiwaka s'extirpa de sa rêverie et recentra son regard (partit vagabonder sur les gens alentours, précisons...) sur le visage de son interlocutrice. Elle lui avait parlé, et lui avait même posé une question...Ce n'était pas le moment de passer pour encore plus excentrique qu'il semblait l'être! "Oh euh...Ce n'est rien, vraiment. Et même, c'est plutôt les hommes qui s'excusent, par usage voyez vous..." Il parut un peu plus perplexe à sa question. Nouveau ? Nouveau...ici ? Oui mais nouveau dans quoi ? Rââh, il aurait dû quand même un tout petit peu écouter le monsieur qui l'a traîné jusqu'ici...Ushiwaka finit par répondre, après un instant de réflexion, "Oui c'est la première fois que je viens ici, donc j'imagine que je suis un..."nouveau"...Mais je vais être honnête avec vous, je n'ai pas la moindre idée d'ou je suis, ni de ce que je dois faire...En fait je suis complètement perdu, j'hésitais à retourner en arrière mais je n'ai pas eu vraiment le courage..." Il avait hésité à ajouter "et de toutes façons il n'y a rien de plus qui m'attend derrière", mais il s'était retenu. Les souvenirs douloureux de son petit voyage à Nagoya restaient cuisants. Une ombre traversa ses yeux une petite seconde, mais il releva la tête aussi rapidement et afficha un large sourire. "Pardonnez moi de vous importuner avec ça...Mais pourriez vous me dire si je dois me présenter à un maître avant d'entrer, s'il vous plaît ?" Il avait toujours cette boule au ventre, cette appréhension de l'inconnu total qui se trouvait droit devant lui...Oui, il était un peu intimidé par cet endroit, et par tout ces gens. Par réflexe il caressa le manche de son dizi. Ushiwaka s'appliquait à cacher toute trace de cette peur, et essayait de se comporter correctement...Mais ce n'était peut être pas chose gagnée encore... | |
| ## Jeu 14 Juil 2011 - 20:30 | ||
Akari Ushiromiya Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | Bon d’accord, je ne sais pas sur qui je suis tombée, mais c’était un… weirdo. Mais vous avez vu comment il regardait mes vêtements ? Quoi ? Je suis mal habillée ? Il y a une tache ? Mais je compris immédiatement à son regard perdu pourquoi il me regardait comme ça : il n’était pas habitué à ce genre de vêtements, j’imagine ? Donc ce n’était pas du cosplay (ah, ça aurait était drôle !) !! Ce gars avait l’air vraiment paumé. Il me rappelait un peu Tsurugi. J’avais appelé un hélicoptère pour nous apporter à manger, et elle l’a regardé comme une bête menaçante. - Oh euh...Ce n'est rien, vraiment. Et même, c'est plutôt les hommes qui s'excusent, par usage voyez vous... Première impression : un homme galant ! - Oui c'est la première fois que je viens ici, donc j'imagine que je suis un..."nouveau"...Mais je vais être honnête avec vous, je n'ai pas la moindre idée d'ou je suis, ni de ce que je dois faire...En fait je suis complètement perdu, j'hésitais à retourner en arrière mais je n'ai pas eu vraiment le courage... Deuxième impression : un homme totalement paumé. - Pardonnez-moi de vous importuner avec ça...Mais pourriez-vous me dire si je dois me présenter à un maître avant d'entrer, s'il vous plaît ? Troisième impression : un homme vraiment trop paumé. Je ne pu m’empêcher de soupirer, avec un petit sourire amusé aux lèvres. Il me faisait vraiment penser à Tsurugi. Mais ça devait être horrible, ce sentiment d’être face à l’inconnu. Surtout que lui ne semblait pas venir d’une ville super moderne, hein… Et les regards moqueurs qu’on lui lançait m’énervaient un peu. Je lançais un regard des plus effrayants à un mec qui était en train de se marrer. Mon regard le refroidit immédiatement. Et en plus, il voyait quelques flammes danser gentiment à coté de lui qui s’éteignirent lorsque je tournais la tête vers l’homme à la flute. Automatiquement, les autres débiles se calmèrent Quelque chose me disait que si je lui expliquais que j’avais des super pouvoirs, et que je pouvais cramer n’importe qui, il ferait une crise cardiaque. Alors, commençons étape par étape pour éviter tout meurtre. Déjà que moi et Shizu’ avions été convoquée chez la directrice parce que moi j’avais découpée la jambe de Shizu’ en cœur, et que Shizu’ m’avait transpercé violemment le ventre, et qu’en plus on a cramé l’arène… Et ce n’est pas tout, j’ai tout cassé dans la cafeteria parce-que la dirlo’ me faisait chier… Si je tuais cet homme en lui expliquant tout… je serais encore convoquée… ! Alors faisons étape par étape. Déjà, je vais me présenter. - Non, il n’y a pas besoin de se présenter à quelqu’un. En tout cas la première fois que je suis venue, je n’ai pas eu besoin de me présenter à un…euh…maitre. La directrice, Hideko Honda, alias le maitre, sait tout de vous, –puis je continuais en souriant-, je m’appelle Akari, Ushiromiya Akari. Ravie de rencontrer. Et puis-je avoir l’honneur de savoir qui vous êtes ? La famille Ushiromiya est sensée être mondialement connue. Mais j’étais sure qu’il ne la connaissait pas. Et qu’il ne me connaissait pas non plus. Mais je trouvais ça plutôt intéressant. Peut-être devrais-je lui faire changer de vêtements ? Je regardai sa flute. Elle était… belle. Non, sérieusement elle était vraiment belle. Mais je ne savais que faire du piano. Et du violon. Je regardais la flute quelques instants avant de me donner une gifle mentale. Bon, premier étape, lui trouver l’uniforme de Terrae. Saviez-vous que j’étais un vrai radar ? Je regardais les quelques garçons présents à l’entrée, soufflai à l’homme à la flute « veuillez attendre juste quelques instants, j’arrive… » et allai à la rencontre d’un beau garçon brun. Je lui demandai gentiment le deuxième uniforme qu’il possédait, et qu’il venait d’acheter hier. Il me répliqua qu’il ne pouvait pas, même si j’étais très belle et que j’étais mannequin. Je me trouvai derrière lui en une fraction de seconde, avec mon épée sous sa gorge. Il accepta immédiatement, et courra chercher l’uniforme de Terrae. Je revins aux cotés de l’homme à la flute. Le brun se fit attendre pas plus de cinq minutes : il me ramena l’uniforme, parfait. Je remerciais avec une voix mielleuse le brun qui s’éloignait de moi, par peur, et souriais à l’homme à la flute en disant : - Bien, nous allons commencer étape par étape votre intégration. Ici, vous êtes à Terrae, une…école. Voilà, une école pour des gens comme vous et moi. Et il faut tout le temps porter cet uniforme. Donc vous allez vous changer derrière ces buissons là. – puis avec un regard qui ferait fuir n’importe qui je dis – ne me demandez surtout pas pourquoi je ne porte pas l’uniforme. Allez, dépêchez vous d’aller enfiler l’uniforme ! | |
| ## Jeu 14 Juil 2011 - 22:06 | ||
Invité | Un petit sourire avait étiré les lèvres de la jeune femme, et Ushiwaka tenta un instant d'en comprendre la provenance. Non, ça n'était pas vraiment moqueur...Peut être était elle étonnée ? Il était si...déphasé que ça ? Sûrement, mais il ne pouvait pas y faire grand chose pour le moment. Et puis, il fallais qu'il arrête de penser ça à chaque fois qu'il rencontrait quelqu'un ! Elle aussi devait être arrivée ici comme lui, elle devait en savoir beaucoup plus. Dans la tête d'Ushiwaka, même si la jeune fille semblait plus jeune que lui, elle était plus experimentée, il serait donc judicieux de faire ce qu'elle disait...Oui, ça semblait un bon plan pour le moment ! Le regard de son interlocutrice changea de cible, et Ushiwaka le suivit. Un peu plus loin, des jeunes hommes riaient. Et il ne fallut pas longtemps à Ushiwaka pour en comprendre la raison. Il baissa les yeux. Qu'ils rient, ça ne ferait pas plier les bambous pour autant, et il commençait à avoir l'habitude. La jeune fille, elle, sembla les garder à l'oeil, et quand Ushiwaka se décida à la regarder à nouveau, se préparant à lui dire de laisser tomber, elle affichait un air plutôt satisfait. Le jeune homme ne se posa pas plus de questions, d'autant qu'elle prit la parole. Hideko ? Ainsi le maître de cet endroit était une femme ? Voila qui était plutôt inhabituel, ce devait être quelqu'un d'accompli ! Ushiwaka sembla déjà captivé à l'idée de rencontrer un jour cette femme qui dirigeait cet endroit énorme ! Quand la jeune femme se présenta, Ushiwaka se sentit un peu stupide sur le coup...A trop rêvasser, il avait oublié la règle la plus élémentaire quand on rencontrait quelqu'un: se présenter ! "Oui excusez moi Ushiromiya-sempai. Je m'appelle Ushiwaka, enchanté de faire votre connaissance !" Il se courba et sourit, puis s'aperçut qu'elle regardait son dizi. Oh...Il devait avoir l'air idiot à triturer cet instrument comme ça, c'était devenu tellement automatique qu'il ne s'en rendait même plus compte ! L'envie d'en jouer le titillait depuis un moment, mais c'était hors de question de le faire ici...Avec des gens autours. Il se promit de demander à Akari si elle aimait la musique. Qui sait, avec un peu de chance elle jouait d'un quelconque instrument, et ils pourraient s'apprendre des choses mutuellement. La Dizi d'Ushiwaka était une Qu di en clé de D...Ce n'était pas le meilleure type pour un débutant, mais il pourrait toujours essayer de lui montrer, et au pire, si il mettait la main sur du bambou, il pourrait une Xiao Di, plus simple. Et le voila reparti pour rêvasser. Heureusement, ce fut Akari qui le tira de ses pensées, quand elle lui demanda d'attendre. Ushiwaka hocha la tête, un peu étonné, et la suivit du regard. Il patienta au même endroit, essayant de son mieux d'ignorer quelques regards qu'il sentait braqués sur lui. Oh...Si Ushiromiya sempai n'avait pas été là, certain qu'il aurait déjà fait demi-tour....Quelques minutes plus tard elle était revenue, avec des vêtements dans les mains. Mais...D'ou elle les sortait ? Une école ? Pour les gens comme...lui et elle ? Etait elle une orpheline aussi ? Ou quelqu'un de perdu ? Alors tout ces gens autours d'eux, ils étaient donc tous un peu dans les mêmes galères ? Ushiwaka trouva ça intéressant...Même si la perspective d'aller à l'école ne l'avait jamais inspiré. D'abord parcequ'il n'était jamais, mais JAMAIS allé dans une véritable école...Et que du coup il avait un retard considérable sur les autres de son âge...Non ! Ne pas être pessimiste avant même d'avoir pu découvrir ce qu'il y avait ici ! Akari lui ordonna presque d'aller enfiler l'uniforme...Sans lui poser de questions. Ushiwaka prit les vêtements dans les mains, un peu surprit. Après une seconde à regarder Akari avec des yeux ronds, il consentit à s'accroupir derrière un buisson non loin. Après s'être assuré que personne ne pouvait le voir, il commença à se déshabiller et enfila l'uniforme....C'était beaucoup plus simple à enfiler que ses vêtements usuels, et beaucoup plus léger...Et ça lui allait à peu près, même si c'était un petit peu grand. Lorsqu'il se releva pour se diriger à nouveau vers Akari, il se rendit compte à quel point il s'était affiné depuis qu'il avait quitté le monastère...Oui, il n'avait pas toujours pu manger à sa faim à Nagoya, mais tout de même, il se promit de se refaire un peu de muscle à l'occasion. Surtout maintenant qu'il portait des vêtements moins amples. Lorsqu'il arriva devant Akari, il sembla gêné. Ushiwaka n'avait pas enlevé son étrange chapeau, même si il avait ramené les voiles sur ses épaules pour ne pas qu'ils volent. Devinant la réaction de la jeune femme, Ushiwaka la devança: "Excusez moi mais...Je ne préfèrerais pas l'enlever. Je pense que l'on va se moquer de moi." Enlever son étrange couvre chef monastique libérerait sa cascade de cheveux qu'il cachait. Et quand il avait les cheveux lâchés, il ressemblait encore plus terriblement à une fille...Déjà qu'il s'était bien fait remarquer en arrivant, il espérait éviter d'attirer encore plus l'attention. "Est ce que je peux tout de même les garder, Ushiromiya sempai ? Et merci beaucoup pour cet uniforme, je dois le garder aussi ?" Il avait accompagné sa première question d'un mouvement de tête vers ses anciens vêtements qu'il portait, pliés impeccablement dans ses bras. son dizi pendait à ses hanches, attachés par une mince cordelette qu'il avait récupéré de son hakama. | |
| ## Ven 15 Juil 2011 - 9:50 | ||
Akari Ushiromiya Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | - Oui excusez moi Ushiromiya-sempai. Je m'appelle Ushiwaka, enchanté de faire votre connaissance ! Doute éclairci : c’était bien un japonais. Bref, lorsque je lui ordonnais presque d’aller se changer, il me regarda avec des yeux ronds. Quoi ? Il va bien falloir qu’un jour, tu te décides à enlever ces vêtements qui te ridiculisent ! Non mais… même Tsurugi du désert avait compris ça ! Il se décida enfin à aller se changer. Lorsqu’il revint, j’aperçus sa silhouette plutôt fine qui témoignait d’une malnutrition. Je suis sure qu’il était beaucoup plus musclé que ça, avant. Oui, je suis une fan d’hommes musclé, et particulièrement de torses musclés. Il avait l’air gêné. Ah oui, le chapeau… Il était assez étrange, ce chapeau. Il avait des voiles. Est-ce-qu’il viendrait d’un temple ou d’un truc du genre ? J’avais horreur des personnes qui ne m’obéissaient pas. Surtout quand c’est pour leur bien. Encore, si c’est pour les faire chier, je peux comprendre, mais là… Et pourquoi m’appelait-il « sempai » ? Ca veut dire quoi, déjà… ? Ah, si ! C’est une forme de politesse pour les ainés, je crois. Oui, c’est vrai que je suis plus expérimentée que lui…mais… il était plus vieux que moi. Cela me faisait assez bizarre. Bah, tant qu’il y est, autant m’appeler « Votre majesté », j’en serais ravie. Dommage qu’il n’y a pas le pouvoir : « Manipuler les dires de quelqu’un ». Bref, revenons à nos moutons. Qu’allais-je donc faire de ce jeune homme ? J’allais lui en toucher quelque mots, mais il me devança : - Excusez-moi mais...Je ne préfèrerais pas l'enlever. Je pense que l'on va se moquer de moi. Est ce que je peux tout de même les garder, Ushiromiya sempai ? Et merci beaucoup pour cet uniforme, je dois le garder aussi ? J’arborai un sourire qui voulait dire : « Fais gaffe, je vais te bouffer ». Non mais il n’a rien compris ou quoi ? Tout le monde se moquait de lui. Et là, avec ce chapeau et l’uniforme ça faisait pire ! Limite j’aurais préféré qu’il reste avec son accoutrement ! Mais qu’ est- ce-qu’il devait cacher. Je me mis à observer attentivement sa bouille et ensuite le dessous du chapeau…tiens il y a une mèche folle…blonde ? Haha, grillé : il a les cheveux longs. Donc en gros, s’il lâche ses cheveux, il ressemble à une fille ? Mais il n’a même pas de seins, non de dieu ! Bon, je pense qu’il va falloir que je devienne méchante, alors, c’est ça ? Quand je suis méchante, je découpe. Et en plus, son problème de cheveux peut facilement se résoudre : il ne ressemblait absolument pas à une fille ! Je croisais les bras, et toujours avec ce sourire dangereux, je dis : - Bien, monsieur Ushiwaka, vous allez m’écouter attentivement. Oui, vous gardez votre uniforme. Vous êtes ridicule avec ce chapeau. Il ne va pas avec l’uniforme. Alors je vous prierais de l’enlever, et de le mettre en dehors de l’Institut si vous le souhaitez. Je ferais en sorte qu’aucun être pouvant respirer ne se moque de vous. Vous n’êtes pas le seul homme au monde à avoir des cheveux longs et blonds, hein… ! Je ne veux pas etre méchante avec vous, et ni vous l’enlever de force. Alors faites le s’il-vous plait… Je vous le demande en tant que « sempai ». Sinon ton chapeau risque de cramer ou de se retrouver découpé. | |
| ## Ven 15 Juil 2011 - 14:39 | ||
Invité | Akari avait réagit exactement de la façons qu'Ushiwaka avait prévu. Enfin presque, car il remarqua qu'elle semblait beaucoup intriguée par son chapeau qu'il avait tenu à garder sur la tête. Elle pencha la sienne, comme si elle cherchait quelque chose, avant d'afficher un air d'abord triomphal, puis plutôt effrayant. Ushiwaka l'écouta sans se départir de son calme. Elle était plutôt bonne observatrice, Ushiwaka se promit surtout de mieux attacher ses cheveux la prochaine fois...Si ils en venaient à se détacher, ce serait vraiment la galère, en plus avec la longueur qu'ils font ! Enfin, il n'était pas question pour lui de se les couper. ça, il n'en était pas question. Le ton d'Akari semblait s'être durci, mais Ushiwaka n'afficha aucune réaction sur son visage, ni de crainte, ni de colère. Pourquoi il se vexerait ? Il savait très bien qu'il avait l'air différent. Il était parfaitement conscient que certaines personnes se moquaient de cette différence. Mais il était dans un endroit inconnu, entouré d'inconnus, ne savant même pas ce qu'il devait faire ou ne pas faire...Non, le jeune homme ne désirait pas le moins du monde se découvrir ici. Il savait qu'il se sentirait plus mal à l'aise qu'autre chose. Son visage neutre se détendit, et il répondit simplement: " Ushiromiya sempai, je suis conscient de ce que vous dites et j'apprécie votre franchise. Simplement, tout aussi ridicule qu'il puisse paraître à certaines personnes, il me convient parfaitement, et je me sentirais très mal à l'aise si je l'enlevais ici. C'est gentil à vous de dire ça, mais je ne compte pas l'enlever maintenant. Tout ceci est vraiment...Trop nouveau pour moi. Je vais le garder encore un moment, et je le retirerais dans un endroit plus calme." Oui, Akari avait vu juste pour ses cheveux. Mais Ushiwaka savait qu'il n'avait pas l'air très masculin, et que ses cheveux étaient un sujet problématique quand il s'agissait d'un endroit avec du monde. Il aimait procéder par étapes. Et même attachés sérrés, ils trouveraient encore le moyen de lui tomber jusqu'aux épaules...Mais c'était envisageable tout de même, il était conscient qu'il devra se séparer de cette habitude de porter les symboles du Tengu. Mais pas maintenant. Pas tout de suite... Avisant le regard d'Akari, plutôt menaçant à son goût, il ajouta avec un léger sourire qui se voulait doux: "...Et avec le respect que je dois a votre experience, Ushiromiya sempai, cela reste mon choix. Par ailleurs, c'est la seule chose, avec mon dizi, que je possède et que j'affectionne particulièrement. Ces deux objets me sont précieux, respectez mon choix et ne pensez pas à les abîmer..." Ushiwaka ne tenait pas à se montrer tout aussi menaçant qu'elle, il avait simplement parlé d'un ton doux et calme, mais son visage était tout ce qu'il y avait de plus serieux, et ses yeux étaient fixés sur ceux d'Akari. Ce chapeau, tout aussi ridicule qu'il soit, était presque son unique possession, avec sa flûte évidemment. Il se souvenait encore du jour ou Tsusui lui avait donné, pour sceller son appartenance au monastère, et depuis il ne s'en était plus séparé. C'était pour lui la seule marque d'affection,et d'appartenance à quelque chose qu'il n'ai jamais reçu. Il attendit patiemment la réponse d'Akari, en espérant qu'elle se montre compréhensive envers son choix. | |
| ## Ven 15 Juil 2011 - 15:32 | ||
Akari Ushiromiya Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | - Ushiromiya sempai, je suis conscient de ce que vous dites et j'apprécie votre franchise. Simplement, tout aussi ridicule qu'il puisse paraître à certaines personnes, il me convient parfaitement, et je me sentirais très mal à l'aise si je l'enlevais ici. C'est gentil à vous de dire ça, mais je ne compte pas l'enlever maintenant. Tout ceci est vraiment...Trop nouveau pour moi. Je vais le garder encore un moment, et je le retirerais dans un endroit plus calme. ...Et avec le respect que je dois a votre experience, Ushiromiya sempai, cela reste mon choix. Par ailleurs, c'est la seule chose, avec mon dizi, que je possède et que j'affectionne particulièrement. Ces deux objets me sont précieux, respectez mon choix et ne pensez pas à les abîmer... Je soupirais. Et bien, je ne réussirai pas à le convaincre d’enlever ce chapeau bizarre. Encore, la flute c’est pas grave. Très bien, je vais respecter son choix. C’est comme si on me disait de me séparer de mon épée et de ma faux, après tout. Réfléchissons à la deuxième étape… Que devrions-nous faire ? Ne pas lui expliquer. Peut-être lui faire visiter les alentours ? Non, lui faire visiter l’institut déjà parce-que j’ai comme l’impression qu’il n’ait jamais allé à l’école. Je pris sa main libre, et l’entrainait à l’intérieur du bâtiment. Nous étions dans le hall, quelques personnes me saluèrent. Je les ignorais : tous des garçons pervers qui essayaient de regarder dans mon décolleté. Mais ces garçons regardèrent le pauvre Ushiwaka bizarrement, c’est-à-dire : « D’où notre princesse te prend la main ? T’es qui ? » Je continuais ma route en prenant des escaliers, et en traversant multiples couloirs. Oui, Terrae est énorme. Il m’a fallut des jours pour m’y retrouver, contrairement à Celia, qui elle, a suivit son incroyable instinct bizarre. Pour Dan, lui qui est tellement intelligent, s’est fait faire une carte à mon avis. Je poussais une énorme porte, lâchai la main d’Ushiwaka et présentai d’un geste une salle dont les tables étaient parfaitement rangées : - Voilà… la cafétéria. C’est là que tu viens manger. Et juste derrière ces tables, tu vois la montagne de morceaux de bois ? C’est des tables cassées accompagnées de verres et casseroles déchiquetées. La cause ? Bah... C’est moi. Donc si les cantinières te font chier, tu me le dit, et je leur parle. Depuis un certain jour, elles m’obéissent au doigt et à l’œil. Oui, lorsque la directrice m’a punie de lui avoir parlé ironiquement. Enfin, lui avoir manqué de respect alors que j’ai dit (ironiquement) qu’elle était gentille. Mais je l’aime bien quand même parce qu’elle est Feu. Et les Feu généralement s’entendent bien. Une cantinière me dit bonjour en s’inclinant (limite sa tête touchait le sol). Elle avait très peur. C’est celle là qui avait rigolé quand la directrice m’avait ridiculisé… ça lui apprendra. Elle n’a aucun droit de se moquer de moi, celle-là. Je m’avançais vers elle et d’une voix mielleuse je lui demandais deux éclairs au chocolat qu’elle me ramena illico. J’en tendis un à Ushiwaka : - Tiens, voilà un éclair au chocolat. Goute, tu verras c’est bon. Peut-être que dans ton temple ou monastère ou village tu n’en avais pas.-fis-je en souriant- Et je peux comprendre ton choix de ne pas enlever ce chapeau… parce-que moi aussi je ne voudrais pas me séparer de mon épée, ni de ma faux… | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 11:28 | ||
Invité | Akari sembla abandonner l'idée de le séparer de son chapeau, et Ushiwaka se départit de son air serieux pour lui sourire, reconnaissant. Mais elle semblait perdue dans ses pensées. Le jeune homme la laissa réfléchir sans l'interrompre, interrogatif...Et il eut le malheur de s'intéresser à un garçon plus loin qui n'arrêtait pas de le regarder. Un regard curieux, mais pas moqueur. Ushiwaka ne détourna pas le regard, et adressa un doux sourire au garçon...Ce dernier sembla gêné et détourna la tête... ...Et c'est là qu'Akari lui saisit la main en l'entraîna sans plus de cérémonie à sa suite, à l'intérieur du grand bâtiment. Ushiwaka regardait tout autours de lui, fasciné. C'était bien plus grand que son monastère ! Et bien plus...habité. Des garçons jetaient des regards un peu lubriques à Akari, qui les ignora avec majesté. Ushiwaka se sentit moins à l'aise quand ces regards se tournèrent vers lui pour le fusiller sur place. Oh. Ils n'aimaient pas..vraiment les nouveaux ici apparemment ? Le jeune homme recommença à se sentir pas très à l'aise, mais se rappela qu'il s'était juré de ne pas faire demi tour. L'intégration risquait d'être difficile mais...Si Ushiromiya sempai avait acceptée de l'aider, c'est qu'il y avait quand même de l'espoir ! ....Non ? Les couloirs se succédaient les uns après les autres, et Ushiwaka était déjà incapable de savoir par ou ils étaient venus, à quel endroit ils avaient tournés. Il suivait Akari (qui de toutes façons, tenait fermement sa main, donc il avait pas tellement le choix !) en observant, mémorisant chaque détail, essayant de se repérer. Ce qui n'était pas chose aisée. Toutes les écoles étaient aussi immense ? Combien devait il y avoir de personnes ici ? Est ce que les gens vivaient ici, comme dans un monastère ? Toutes ces questions lui tournaient dans la tête, lorsque Akari s'arrêta pour ouvrir une porte. Une grande salle ou régnait un ordre total se dévoila à lui. Des tables, des chaises bien alignées, bien ordonnées...Sauf un tas de débris devenus presque difficilement identifiables dans un coin. Ushiwaka commençait à se demander si un Yokaï n'était pas entré pour mettre le dawa ici, mais Akari s'attribua elle même cet exploit. Le jeune homme se tourna vers elle, se demandant ce qui avait pu valoir cette destruction du mobilier... "Je...Je vois." avait il simplement répondu, l'air troublé. Bien, il avait comprit qu'apparemment, Akari avait un sacré caractère et qu'elle savait mener au doigt les autres. Mais sinon, ici, c'était l'endroit pour manger. ça ce n'était pas dur, ils avaient la même pièce au monastère, la seule différence c'était qu'ici on ne mangeait pas par terre. Une femme qui semblait travailler ici s'approcha pour les saluer, Ushiwaka lui sourit et s'inclina en la saluant également. Mais l'attention de la femme, ou visiblement sa crainte, était plutôt portée sur Akari...Comment cette jeune femme peut elle terroriser autant les gens ? Même le personnel ? Oh, c'était sans compter son apparence un peu...Comment dire...Guerrière ? Mais même, la femme s'inclina presque jusqu'au sol (quelle souplesse!) et partit au galop quand Akari lui demanda de lui rapporter quelque chose. Ushiwaka n'eut pas le temps de lui demander d'ou lui venait cette formidable autorité, que la dame revint en tenant ce qui ressemblait visiblement à une patisserie. Mais qui ne semblait pas faite de riz, comme celles dont Ushiwaka était habitué et qu'on distribuait les jours de fête aux pelerins...Que les Kamis lui pardonnent, il se souvenait très bien adorer en cacher dans ses vêtements pour les manger derrière le dos de Tsusui quand il était gosse ! Reportant son regard de la patisserie sur Akari, il répondit: "Merci beaucoup...J'imagine que ce n'est pas très dur de savoir que je ne viens pas du coin...Mais j'espère quand même arriver à m'intégrer ici. Je n'ai nulle part ailleurs ou aller." Ce n'était tout à fait faux: pas question de retourner à Nagoya, et si il avait le culot de se repointer au monastère après sa fugue, Tsusui lui flanquerait une bonne raclée avant de le jeter dehors. Et de toutes façons, la vie là bas, si sobre et paisible qu'il avait pu la trouver dans son enfance, ne lui suffisait plus. Il voulait autre chose, et peut être que cet autre chose était bel et bien ici. Il préleva un petit bout de l'éclair pour goûter. C'était étonnamment délicieux, malgré cette apparence bizarre....Qui ne ressemblait pas du tout à un éclair. "D'ailleurs..." Dit il, perplexe, "Pourquoi êtes vous armée ? C'est dangereux ici ?" Il était vrai qu'une fille se baladant armée, Ushiwaka ne l'aurait pas envisagé une seule fois dans son existence. Peut être y'avait il vraiment des Yokaï dans le coin, les autres élèves ne pouvaient pas être si agressifs qu'il faille porter des armes sur soi...Et en plus, quand bien même il en aurait, Ushiwaka serait bien incapable de les utiliser contre quelqu'un. Il croqua à nouveau dans la pâtisserie, y prenant goût, et se souvenant qu'il n'avait pas mangé grand chose durant le voyage. | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 12:07 | ||
Akari Ushiromiya Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | - Merci beaucoup...J'imagine que ce n'est pas très dur de savoir que je ne viens pas du coin...Mais j'espère quand même arriver à m'intégrer ici. Je n'ai nulle part ailleurs ou aller. « Pas de foyer », dit-on, c’est ça ? Terrae était donc son seul refuge ? Je me rendis compte à quelle point j’étais chanceuse, parce-que moi, j’avais un endroit où retourner. Oui, pas qu’un seul ! Les quelques manoirs qui entouraient Terrae, et pleins d’autres propriétés dans le monde, spécialement en Angleterre. Et j’avais une chance innée, aussi, c’est que mon grand-frère, la seule personne que je crains au monde, ainsi que ma petite-sœur étaient aussi à Terrae. Donc meme si un jour, je me trouve seule, il y aura ces deux-là. Je regardais Ushiwaka manger. Tiens, on dirait que ça lui a plu ? Moi aussi je dévorais avec gourmandise mon éclair au chocolat chéri, quand Ushiwaka me demanda ZE question : - D'ailleurs...Pourquoi est tu armée ? C'est dangereux ici ? Quelle bonne question ! Moi, depuis toute petite, j’avais l’habitude d’etre armée. Un, parce-que je voulais battre mon frère, deux parce-que ça m’amuse de découper mes proies, et trois parce-que je suis une « Serial-killer de criminels ». Voilà. Oui, personne ne me croira mais c’est bien vrai. Pourtant, je parais jeune, j’avoue mais justement, c’est là la faille de ces débiles. C’est qu’ils sous-estiment une jeune fille qui a passé la moitié de sa vie dans un dojo pour apprendre les arts martiaux… Et pas seulement des arts martiaux, d’ailleurs… Mais aussi pour l’autorité. Pour avoir une certaine autorité ici, il faut etre belle, connue, mais aussi… armée. Sinon, ils vous prennent tous de haut, et j’ai horreur de ça. Limite j’ai envie d’éclater la tête de ce genre de personnes. Heureusement que jusqu’à maintenant, personne n’a osé le faire. Mais il y a une raison cruciale aussi d’avoir une arme : les pouvoirs. Généralement, les initiés se battent entre eux, la preuve : moi et Shizu’ ! Donc, ce n’est pas la meilleur chose à faire d’y aller mains nues, et dire : « Je vais te battre », alors que votre adversaire possède un super katana bien aiguisé. Je finis mon éclair au chocolat, et dit : - Non, pas tant que ça. Je suis armée parce-que j’ai l’habitude de tuer des criminels… mais aussi parce-que si tu veux avoir de l’autorité ici, être mannequin-riche-super connue ne suffit pas. Il faut être puissant. – déclarais-je sur un ton sérieux, puis avec un sourire, je continuais- Il y a aussi une autre raison, que je t’expliquerais à la toute fin. Mais n’oublie pas de me le demander, ou je risque de l’oublier. J’espère qu’il ne fera pas de crise cardiaque parce-que je lui ai dit que j’avais l’habitude de tuer… Bref, je repris sa main, et sortis de la cafétéria. On traversa d’innombrables couloirs, descendit des escaliers, et poussai une porte : la cour. Je marchais vers le milieu et dit : - Voilà la cour de récréation. C’est là que tu viens pendant les pauses entre deux cours. Bien sur, après un certain temps, tu dois retourner en salle de classe. Puis je commentais sa première phrase : - Et bah Terrae est devenue ton foyer.-fis-je en souriant. | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 13:01 | ||
Invité | Akari semblait adorer cette patisserie, et Ushiwaka la comprenait bien. ça avait bien plus de goût que ce qu'il avait mangé auparavant, et il prenait goût au chocolat. Quand il était petit, les villageois qui montaient la montagne lui en apportaient quelque fois, c'était utile d'être petit mignon ! Mais cette habitude s'était dissipée avec l'âge, et il faut dire qu'il avait eu beaucoup plus de choses à faire pour avoir le temps de vagabonder. Elle semblait réfléchir tout en savourant son éclair, et Ushiwaka fit de même silencieusement, rassuré par la présence de cette jeune femme pas commode, mais qui avait l'air d'avoir bon fond. Si elle n'avait pas accepté de l'aider, il serait encore à l'entrée en train de se cacher et n'aurait pas bougé d'un poil avant la nuit...Akari reprit la parole, et Ushiwaka la regarda sans comprendre. Tuer ? Une si jeune femme, tuer des gens ? La révélation fut assez dure à avaler, et Ushiwaka parut perturbé quand il lui demanda: "Vous tuez les criminels ? Je veux dire...J'ai beaucoup de mal à imaginer une jeune femme telle que vous se tâcher de sang. Tuer est quelque chose de...Je ne dirais pas mauvais, les légendes fourmillent de grands héros qui ont passés leurs vie à tuer, mais...Je ne sais pas, c'est une solution d'une grande violence, et l'appliquer par exemple à un voleur est, à mon sens, très injuste pour lui..." Mannequin ? Ushiwaka ne comprit pas si c'était un métier ou un rang, mais quand elle parla de puissance, son visage s'adoucit. Akari recherchait la puissance ? C'était un but dans la vie, généralement réservé aux gens qui iront loin...Mais le reste, tout dépend du camp que l'on est amené à choisir. "La puissance ne m'intéresse pas" Fit Ushiwaka en souriant, "Je ne sais pas pourquoi, dominer par la force n'est pas mon truc...Je préfère la manière douce et les arguments. Même si je sais que ma manière est peut être moins efficace que la vôtre ! Nous avons visiblement chacun notre voie, c'est intéressant à observer." Il prit note de ce qu'elle voulait lui dire plus tard. Lui rappeler ? Hm, d'accord...Mais pour quoi faire ? A propos de ? Ushiwaka sentait qu'il y avait quelque chose ici. Il ne saurait dire. L'idée que Akari soit capable de tuer l'ébranlait toujours un peu, mais il n'avait pas peur d'elle. Elle semblait loin de la brute sanguinaire et ne lui avait pas fait le moindre mal jusqu'ici, alors pourquoi il la rejetterait ou aurait peur d'elle ? Malgré l'éducation du monastère, il avait gardé une grande ouverture d'esprit, et restait persuadé que les gens étaient différents car ils prenaient des voies différentes, c'était tout. Mais que cela ne les empêchaient pas de se comprendre, pour peu que l'on prête une oreille attentive. C'était une question de...point de vue dirons nous. Les hommes étaient un peu comme la nature, après tout, l'eau nourrit la terre mais peut tout aussi bien la noyer. De même que le vent peut apporter la douce senteur de la forêt, ou bien précipiter la course dévorante du feu... Akari lui reprit la main pour le diriger vers un autre endroit, plus ouvert. Bien, c'était ici ou il pouvait prendre l'air entre deux enseignements...Ushiwaka plissa les yeux tout en marchant aux côtés d'Akari, se concentrant pour se remémorer le chemin. C'était pas du premier coup qu'il allait se retrouver... La phrase d'Akari lui fit rouvrir les yeux, et il tourna le regard vers elle, étonné. Il baissa la tête, un peu gêné, mais son visage affichant un grand sourire et une expression ravie. "M...Merci beaucoup Ushiromiya sempai...Ce n'est peut être pas grand chose pour vous, mais cela me va au coeur. Je suis très heureux si je peux considérer cet endroit comme un foyer. Et très heureux si même une seule personne m'accepte." | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 16:55 | ||
Akari Ushiromiya Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | - Vous tuez les criminels ? Je veux dire...J'ai beaucoup de mal à imaginer une jeune femme telle que vous se tâcher de sang. Tuer est quelque chose de...Je ne dirais pas mauvais, les légendes fourmillent de grands héros qui ont passés leurs vie à tuer, mais...Je ne sais pas, c'est une solution d'une grande violence, et l'appliquer par exemple à un voleur est, à mon sens, très injuste pour lui... Je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire mystérieux. Un voleur ? Moi, tuer un simple voleur ? Ca, c’est la prison. Moi je tue les criminels de haut-rang. Genre, la mafia, les terroristes : c’est plus drôle. Mais depuis que je suis à Terrae, je ne peux plus. Oui, malheureusement. Mais au moins, quand il y a des gens qui commencent à m’énerver sérieusement, je sais quoi faire pour leur faire peur. Héhé, vous pensiez quoi ? Je suis pas JUSTE une sadique assoiffée de sang. Je suis intelligente, mais pas autant que mon frère… Mais les héros tuent aussi, non ? Alors considérez-moi comme une héroïne qui débarrasse le monde de ces vermines… Bah oui, quoi !! Je voulais me farcir Ben Laden but j’étais à Terrae ! Et en plus, maintenant que j’y pense, je devrais peut être faire un combat amical avec Shizu’, ça me manque… Vous savez, j’adore le rouge ! Oui, le rouge et le bleu. Le bleu parce-que c’est une belle couleur, et le rouge parce-que c’est la couleur du sang. Lorsque je dis à Ushiwaka que Terrae était désormais son foyer, il me regarda, étonné, puis baissa la tête, gêné. Mais j’avais pu apercevoir un grand sourire et une expression ravie. - M...Merci beaucoup Ushiromiya sempai...Ce n'est peut être pas grand chose pour vous, mais cela me va au cœur. Je suis très heureux si je peux considérer cet endroit comme un foyer. Et très heureux si même une seule personne m'accepte. Je souris une fois de plus, sans rien dire. Et bah… ! Quel homme honnête et naïf ! C’est ce qui manque aux hommes modernes… ! Lorsqu'il me parla de sa façon de voir la puissance, je l'écoutais calmement. Ce point de vue lui correspondait parfaitement. Mais moi, je suis juste trop différente de lui. Je ne dis rien, reprit une fois de plus sa main, et l’emmenai cette fois dans plusieurs salles de classes dont j’ouvrais les portes. Je lui donnais à chaque fois les noms des salles. Par exemple, salle d’arts, salle de maths… Je lui fis aussi une description brève des professeurs, spécialement les deux que je connaissais le mieux au monde : Tomoe alias Miya qui avait assisté au combat, et Sasuke Sarutobi, prof d’ancien japonais. Pour la première, je la décris comme une personne sympathique (oui, c’est un peu le « toutou » de Shizu’, et étant donné que je suis la première amie de Shizu’, elle me respecte beaucoup) qu’il ne faut pas enerver. Pour Sasuke, je dis que c’était un mec trop intelligent, arrogant, débile, mais adorable dés fois. Et j’insistais bien sur le « des fois. » Après avoir fini le tour des classes, je l’amenai devant la porte de l’infirmerie. A vrai dire, j’y suis jamais allée, mais j’ai entendu des echos comme quoi l’infirmière était folle. - Voici l’infirmerie si vous avez mal ou vous êtes blessé. Je n’y suis jamais allé, mais l’infirmière serait assez psychopathe sur les bords… -dis-je avec un sourire-, en ce qui concerne les criminels, je ne parle pas de voleurs : je parle de terroriste et de la mafia ! Puis, je tirais les joues d’Ushiwaka (en me mettant sur la pointe des pieds) et déclarais avec un grand sourire naïf de bébé : - Alors vous devriez être heureux : je vous accepte en tant qu'ami! Héhé ! Oh, c'est mignon: vous avez plutôt de grosses joues, comparé à votre corps plutôt fin! | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 18:38 | ||
Invité | A sa déclaration un peu gênée, Akari ne lui répondit que par un sourire énigmatique. Le jeune homme se sentait beaucoup mieux maintenant. La présence et la gentillesse d'Akari l'avaient calmé, et il fallait dire que cet endroit lui inspirait maintenant plus de fascination que de crainte. Elle ne dit rien concernant leurs divergence d'opinion, mais elle ne sembla pas le prendre mal, c'était une bonne chose. Il ne fut même plus étonné quand elle lui reprit la main pour l'entraîner une nouvelle fois au gré des couloirs, cette fois ci pour lui montrer les différentes salles ou il devra suivre l'enseignement. La première chose qui troubla Ushiwaka, c'est qu'il y en avait...Plusieurs. Et qu'il y avait plusieurs professeurs...Au monastère, le maître donnait les cours, dans une seule pièce, et ceux ci étaient suffisants (pour ne pas dire limités parfois). Là, apparemment, il y avait des salles pour tout et rien: des cours de langues, des cours d'art, et d'autres choses plus obscures qu'Ushiwaka n'avait pas vraiment approfondi, comme les maths. Il savait additionner et soustraire correctement, il n'était non plus débile hein, juste que le peu qu'il a pu voir sur le tableau de la salle ne lui a strictement pas parlé du tout...Certaines matières, comme le japonais, ne lui poserait pas de problème, mais les maths...Le jeune homme en avait d'avance frissonné en entrapercevant la salle. Hmm, c'était pas gagné. Mais ça tombait bien, il aimait bien les challenges. Akari l'amena à nouveau du côté de l'infirmerie. Ah, ça il connaissait parfaitement! Les bobos dans la montagne, c'était vite arrivé...Psychopathe hein ? Cette remarque le fit sourire "Ah ! Maître Tsusui, au monastère, n'était pas un exemple de douceur quand il s'agissait de soins...J'imagine que je pourrais supporter cette infirmière !" Elle avait reprit concernant les criminels qu'elle tuait, et Ushiwaka l'écouta avec attention. Lorsqu'elle eut finit, il s'accorda un instant de réflexion avant de répondre: "J'ai quelque fois entendu parler de...terroristes et de Yakusas...Ce sont des genres de personnes qui s'associent pour faire du mal aux masses plutôt qu'aux individus, c'est bien ça ? Je n'en ai jamais vu. Je ne pourrais pas me faire une opinion sur les dégâts qu'ils font, mais je ne sais pas si j'irais jusqu'à prendre la décision de tuer...Prendre une vie peut parfois être un fardeau tellement lourd qu'il finit par écraser celui qui le porte..." Se rendant compte qu'il devenait excessivement serieux à son goût, il ajouta, en souriant: "Vous avez l'air d'avoir les épaules solides ! Ces gens doivent vous avoir fait du mal pour que vous vous en preniez à eux, mais c'est indiscret, je ne voudrais pas vous mettre mal à l'aise..." Sans rien dire elle se dressa et lui tira de chaque côté les joues, en affichant un sourire adorable. Ushiwaka parut d'abord gêné, et batailla pour éviter que le rouge lui monte aux joues. Finalement, il sourit aussi. D'un geste doux, il passa ses bras autours des épaules d'Akari et la serra contre lui: "Et vous, vous paraissez bien jeunes pour une grande guerrière !" Ajouta il, d'un ton amusé | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 19:52 | ||
Akari Ushiromiya Messages : 1522 Date d'inscription : 02/02/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : 1. Mannequin de renom. 2. Infirmière de Terrae. 3.Cut someone into pieces...? Humeur : Don't go screaming if I blow you up with a bang, sweetie~ | - Ah ! Maître Tsusui, au monastère, n'était pas un exemple de douceur quand il s'agissait de soins...J'imagine que je pourrais supporter cette infirmière ! –puis, après un temps de reflexion, il dit - J'ai quelque fois entendu parler de...terroristes et de Yakusas...Ce sont des genres de personnes qui s'associent pour faire du mal aux masses plutôt qu'aux individus, c'est bien ça ? Je n'en ai jamais vu. Je ne pourrais pas me faire une opinion sur les dégâts qu'ils font, mais je ne sais pas si j'irais jusqu'à prendre la décision de tuer...Prendre une vie peut parfois être un fardeau tellement lourd qu'il finit par écraser celui qui le porte... – il rajouta ensuite - Vous avez l'air d'avoir les épaules solides ! Ces gens doivent vous avoir fait du mal pour que vous vous en preniez à eux, mais c'est indiscret, je ne voudrais pas vous mettre mal à l'aise… Alors c’est bien, il pourra peut être contrer cette infirmière à l’allure psychopathe… D’après les dires de ma très chère petite sœur, ses outils étaient une batte de baseball ensanglanté, pleins de fioles bizarres et tout une panoplie d’armes bizarres. Je devrais aller faire un tour histoire de savoir ce que manigance l’infirmière derrière moi. Je ferais ça plus tard, seule ou pas. Lorsqu’il me parla des criminels, un petit sourire exaspéré naquit sur mon visage : il était bien naïf de toutes les horreurs que pouvaient faire ces… ! Ils ne m’ont pas fait du mal. C’est qu’ils n’osent pas s’attaquer à ma famille, sachant qu’ils auront la défaite totale d’avance. Après tout, nous avons le soutien du fils du meilleur mafieux (que je ne supporte pas), c’est-à-dire, Gajil Semprun, qui est un très bon ami de mon frère. Et aussi parce-que nous avons plus de moyens financier qu’eux, donc on peut facilement les descendre avec de la technologie de pointe venue droit d’Amérique. Et sans oublier les nombreux espions qui ont infiltré ces terroristes… Mais comme l’a dit Ushiwaka, prendre une vie est un fardeau. Il faut un caractère comme le mien pour le vivre bien. Si par exemple j’avais laissé Celia faire, je suis sure qu’elle serait déprimée toute sa vie. Je suis peu impressionnable, et je possède un caractère assez spécial ce qui me permet de ne pas déprimer. Mais, ça a toujours des failles… Par exemple, je culpabilise d’avoir tué indirectement mon meilleur ami… Les gens ont beau dire que je n’ai absolument rien fait, que c’est lui qui a roulé trop vite sur l’autoroute pour venir me voir à l’hôpital… je pense toujours que c’est moi qu’il l’ai tué. Pourtant, combien de personnes ai-je tué ? Je me le demande. Lorsque je tirais les joues d’Ushiwaka, ce dernier passa ses bras autour de mes épaules et me serra contre lui : - Et vous, vous paraissez bien jeunes pour une grande guerrière ! - Que voulez-vous ? C’est ça faire partie de la famille Ushiromiya ! –fis-je avec un sourire avant de me détacher de lui- Bon, allons, maintenant je vais vous expliquer quelques trucs. Je pris un air sérieux, et rangeai mon Katana dans mon dos (je viens de me rendre compte : je ne l’ai toujours pas rangé !). Il fallait donc lui expliquer les pouvoirs de Terrae sans l’effrayer. Mais avec le peu de choses que je connais sur lui, je pense qu’il ne fera pas de crise cardiaque. Je tendis ma main vers lui, et dit naitre une flamme dans ma paume. Une flamme plutôt brulante. Je commençai mon explication : - Terrae est un institut pour les élèves possédant des capacités hors du commun. Vous avez des pouvoirs scellés en vous, que la directrice descellera lors de votre initiation. Par exemple, moi je contrôle de Feu car je serais, apparemment, courageuse, sure de moi, charmeuse. Ensuite, je tire principalement mon pouvoir du soleil, donc je suis feu lunaire, ce qui veut dire que je maitrise le feu, et que je peux devenir invisible. Il est possible de contrôler cinq éléments : le feu, l’air, la terre, l’eau et le tonnerre. Tout dépend de votre caractère. Est-ce-que vous avez compris jusque là ? | |
| ## Sam 16 Juil 2011 - 21:27 | ||
Invité | Ushiromiya...Visiblement, son nom avait l'air de lui donner de l'importance. Peut être faisait elle partie d'une très ancienne famille ? Il n'en savait rien. Mais il fallait dire qu'il était encore plus intrigué. Elle eut l'air encore pensive, et un peu amusée, à propos de ce qu'il avait dit sur les mafieux. Il ne s'y connaissait pas spécialement sur le sujet et sur ce genre de personnes, mais il prenait les choses du côté humain...Oui, il devait être un peu fleur bleu, ou alors trop naïf ou trop innocent, ou tout ça à la fois. Mais Ushiwaka croyait sincèrement que l'on ne devait pas juger les gens uniquement sur un seul côté. Mais peut être qu'il ne s'y connaissait pas assez, et qu'Akari savait mieux de quoi elle parlait. Quand même. être capable de tuer si jeune, et n'en avoir rien sur la conscience...Rien ? Ce devait certainement être bien caché. Akari n'est pas un démon après tout. Elle est humaine, et tout les humains ayant un tant soit peu de sentiments n'échappent pas aux regrets. Ce n'était pas le moment de rêvasser à propos d'états d'âmes, quelque chose d'encore plus incroyable venait de se passer. Elle tendit la main vers lui, et une flamme se dressa presque immédiatement. Ushiwaka fut d'abord trop surprit pour réagir, puis il recula, son visage affichant un air proprement interloqué. Il montra la flamme du doigt en balbutiant: "Par tout les...C'est du feu ! Tu peux faire du...Du...Tu es un...Un Yokaï ?" C'était peut être un tour, ou une hallucination, ou...Akari était vraiment un Yokaï? Non...C'était pas possible...Il tendit la main vers la flamme, sans quitter Akari des yeux, comme si s'attendait à ce qu'une queue ou des cornes lui poussent. C'était chaud. C'était bien une flamme. Ushiwaka écouta ce qu'elle dit, sans se départir de son expression de confusion totale. Un institut...Pour des gens avec...Mais c'était quoi cette histoire ? Mais qu'est ce qu'il fichait là ? Il n'avait aucun pouvoir ! "Mais c'est...impossible...Alors si on m'a amené là c'est parceque..." Il posa les yeux sur ses propres mains, l'air apeuré, comme si il craignait que des flammes n'en sortent. "Est ce que...est ce que nous sommes humains ? Je...Je ne suis pas un démon...Et si j'avais des pouvoirs, je le saurais non ? Et pourquoi la lune, le soleil...Le caractère...Je ne comprend pas..." Apparemment, le feu n'allait pas sortir de ses paumes à lui, alors il consentit à baisser les mains et à reporter son regard interrogatif sur Akari. Il prit plusieurs secondes pour respira, puis répéta, un peu plus calme, mais sans quitter la flamme des yeux: "Je n'ai rien de spécial alors...Pourquoi j'aurais ce pouvoir...?" | |
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