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I want to spend my lifetime loving you...
##   Dim 26 Mai 2013 - 18:49
Hideko Honda

Personnage ~
► Âge : 37 ans (29 ans en apparence - Master)
► Doubles-comptes ? : Mitsuki & Allen
► Rencontres ♫♪ :
Hideko Honda
Directrice
Messages : 3031
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 30
Emploi/loisirs : Heuu... Directrice à plein temps, à c'qui paraît.
Humeur : C'est vous qui voyez :3
https://terrae.forumpro.fr

    J'émergeai de l'eau, remontant ma tête à la surface, passant mes mains le long de mes cheveux trempés qui gouttaient dans mon dos. Je me redressai dans ma baignoire, et frottai mes yeux avant de les rouvrir. L'eau m'a toujours très vite piqué les yeux... C'est peut-être pas étonnant que je sois Feu, finalement.
    Je sortis de la baignoire et attrapai ma serviette dans laquelle je m'enroulai. Je pris une deuxième serviette, plus petite, pour me sécher les cheveux et m'essuyer le visage. Je... En fait, je détestai perdre du temps à me sécher. Aussi, assez rapidement lassée, je fis augmenter la température de mon corps, ce qui me fit sécher presque instantanément. Il ne manquait plus que mes cheveux à sécher, le boulot était à moitié fait !
    M'équipant de mon magnifique sèche-cheveux, j'entrepris le plus gros du boulot. Alors que l'air chaud balayait ma nuque, je me laissai aller dans mes pensées, songeant tout d'abord à mon bébé, mon amour de Daisuke, qui était chez Ryu, ce dernier ayant insisté pour que je le lui laisse toute la journée. Mon esprit se tourna alors sur ma famille... Que je n'avais pas revu depuis des années maintenant. Facilement cinq... Mon frère me manquait. Après tout, il restait... Mon frère jumeau. Comment allait-il ? Comment se portait-il ? Pendant un instant, l'idée que les scientifiques aient pu l'enlever pour m'atteindre me traversa l'esprit et me tortura le coeur, mais je fus vite rassurée en me rappelant que Ryu m'assurait chaque jour qu'il s'occupait de les garder en sécurité.
    Pourquoi est-ce que ce n'était pas moi qui m'en occupait ? J'avais peur... Bien trop peur. Je n'osais pas affronter la réalité en face.
    Depuis que j'avais reçu mes pouvoirs, plus rien n'était pareil. J'avais terriblement changé, mais surtout... Suite à l'enlèvement des scientifiques, je n'avais jamais, ne serait-ce que penser, retourner voir ma famille. Mes parents aussi me manquaient, à vrai dire... Car j'avais beau dire, j'avais beau faire la belle, faire la grande, faire la maman... Je n'avais que 25 ans. N'est-ce pas ? Et ma famille me manquait. Comme lorsqu'il fallait fêter Noël... La chandeleur, ou un tas d'autres fêtes... Ne plus aller au temple le lendemain du Nouvel An, en compagnie de mon frère, faisait partie des choses que je regrettais.
    Bien sûr, Ryu était là, ainsi que pas mal de Masters desquels j'étais maintenant proche : Aaron, Haley, Tomoe... Mais ce n'était... Et bien ce n'était pas pareil. Rien n'était jamais pareil.
    J'éteignis le sèche-cheveux alors qu'il commençait à râler, et le posai sur le meuble à côté du lavabo. Je me démêlai rapidement les cheveux, et les laissai retomber dans mon dos, lisses, et noirs. Des cheveux de japonaise, quoi.
    Je m'habillai ensuite, d'une simple petite robe. Comme je n'aimais pas me sécher lorsque je sortais de ma douche ou du bain, je n'aimais pas non plus m'habiller avec un pantalon collant, un t-shirt ou ce genre de chose après m'être lavée. Aussi préférai-je pour le coup mettre une robe, toute simple, dans les coloris bleus. Et puis, il était déjà 20h... Je n'attendais plus que Ryu revienne avec Daisuke pour le coucher, sans doute traîner un peu devant la télé et aller me coucher. Je n'avais pas besoin de me faire belle.
    Je glissai enfin mes pieds dans mes chaussons, étendai les serviettes que j'avais utilisées, et sortis de la salle de bain, descendant au rez-de-chaussée pour venir me poser dans mon canapé.
    Makiko avait enfin sa chambre... Et je devais avouer que les soirs comme ça, lorsque Daisuke n'était pas à la maison, la présence d'une adolescente à mes côtés me manquait.
    Je pris un des magazines qui traînait sur ma table basse et commençai à le lire, me perdant dans les articles d'art et déco. Je ramenai mes pieds nus sur le canapé, jambes pliées, inclinées sur le côté, à ma droite. Je commençai vraiment à me perdre de nouveau dans toutes ces décorations, assez ridicules parfois, quand on sonna à la porte. Ah ! Enfin !
    Pressée de revoir mon bout de chou, je sautai dans mes chaussons et fonçai ouvrir, laissant le magazine ouvert sur le canapé. J'ouvris la porte après un rapide coup d'oeil dans le judas, et je laissai un immense sourire se dessiner sur mes lèvres lorsque j'aperçus Daisuke debout, à côté de Ryu, le tenant par la main pour ne pas tomber. Lorsqu'il me vit, un grand sourire étira ses lèvres et anima son adorable visage, alors qu'il lâchait Ryu pour tendre ses deux bras dans ma direction. Il trottina vers moi et s'accrocha à mes jambes pour que je le porte dans mes bras. Cédant à la tentation, je me baissai et le pris contre moi, reportant enfin mon attention sur Ryu qui nous observait avec tendresse. Je souris, et inclinai doucement la tête sur le côté.

    -Il a été sage aujourd'hui ?

    Les lèvres de Ryu s'étirèrent en un sourire amusé. Il hocha la tête.

    -Autant que sa mère.

    -Hey !

    Je lui jetai un regard lourd de sous-entendu, avant de baisser les yeux sur Daisuke.

    -Il est méchant papa, hein ?

    Daisuke cessa un instant d'entortiller mes cheveux -son passe-temps favori- pour poser les yeux sur Ryu, puis sur moi.

    -Papa... Méchant ?

    Il marqua une pause, avant de secouer vivement la tête en signe de négation, fronçant les sourcils.

    -Nan !

    J'éclatai de rire alors qu'il gonflait les joues. Ca y est ! Il commençait à comprendre tout ce qu'on lui disait... Il y a encore quelques mois, il aurait hoché bêtement la tête en disant que oui, papa était méchant. Ca grandit vraiment trop vite les bébés.
    Je passai une main dans ses cheveux, les chiffonnant avant de poser un baiser sur son front. Je tournai la tête vers Ryu.

    -Tu rentres un instant ?


    Histoire de lui offrir un café... De passer un peu de temps avec lui, et de savoir comment ça s'était passé avec Daisuke aujourd'hui.
    Comme à l'accoutumée, à chaque fois que je lui proposais ça, Ryu réagissait de la même manière : un regard vers Daisuke, puis ses yeux se posent sur moi, il sourit, et hoche la tête avant de dire "oui, pourquoi pas", puis il entre, et se dirige de lui-même dans la cuisine pour préparer de lui-même le café... Car oui, Ryu est un habitué ici. Malgré les apparences... Il passe énormément de temps ici, avec moi.
    Je partis déposer Daisuke dans son parc à jouets. Il était encore trop excité pour que j'aille le coucher là. Je ne sais pas ce que lui a fait prendre Ryu... Mais en tout cas, ce n'était pas des calmants ! A peine assis dans son parc à jouet, il a commencé à prendre tous ses jouets en même temps, à essayer de jouer à tout en même temps... Une vraie pile électrique !
    Je mis le babyphone sur On, pris le deuxième avec moi, et partis retrouver Ryu dans la cuisine, qui venait tout juste de terminer de doser le café et qui se tournait vers moi, attendant qu'il se fasse dans la cafetière. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.

    -C'est... Bizarre de boire un café aussi tard, tu ne penses pas ?


    Répondant à sa provocation, je laissai à mon tour un rictus étirer mes lèvres, m'adossant au mur, posant le babyphone sur la table de la cuisine.

    -Je ne t'ai pas invité à boire un café, je t'ai proposé de rentrer un peu. C'est toi qui est bizarre et qui a pris cette initiative.

    Il soupira, exaspéré par ma répartie assez... tirée par les cheveux, pour être honnête. Il planta son regard dans le mien. Le temps sembla s'arrêter un instant, et je détournai machinalement le regard, le reportant sur la cafetière.

    -Le café est prêt, non ?

    Un léger rire franchit la barrière de ses lèvres, et il se contenta de murmurer un faible "Oui oui..." avant de sortir deux tasses et de nous servir le café. Je levai les yeux vers lui, alors qu'il laissai tomber un sucre dans mon café, et la moitié d'un dans le sien. Ses cheveux blonds avaient légèrement poussé ; il ne les avait pas coupé depuis un petit moment maintenant, et il retombait maladroitement sur ses yeux. Ses yeux, d'un éclat indescriptible, mélangeaient leur vert émeraude habituel avec le brun du café. Ses lèvres, fines, qui semblaient si douces, étaient...

    -Ryu... Tu as eu des nouvelles de ma famille récemment ?

    Il releva les yeux vers moi. Ses sourcils se froncèrent légèrement. Il se pinça la lèvre inférieure.

    -Hideko... Pourquoi tu n'essaies pas toi-même de prendre de leurs nouvelles...? Ils... Enfin, je veux dire...

    -Mes parents ne savent même pas qu'ils sont grands-parents ?

    Il hocha tristement la tête. Toujours adossée à mon mur, je détournai le regard. Prendre de leurs nouvelles ?

    -Je n'ose pas. Tu sais très bien pourquoi... Je...
    -Non. Tu as tort quand tu penses à ça.
    -Ryu, s'il te plaît, je t'ai juste... Demandé des nouvelles...
    -Ils vont bien.

    Sa réponse fut froide. Il s’assit et commença à touiller son café. Je l'ai contrarié et je le sais. Mais j'ai peur. Qu'est-ce que je peux y faire, hein ? Je croise les bras sur ma poitrine, portant mon attention sur le premier objet que je vois, à savoir ici, mon four, et l'heure qu'il affiche. 20h27. Pour une fois, j'aurais aimé que Daisuke se mette à pleurer, je serais parti le coucher et j'aurais pu me changer les idées.

    -Ryu, je suis désolée...

    -Tu n'as pas à l'être. C'est à moi de m'excuser, pardonne-moi. Je me suis emporté sans raison.

    Mes yeux se perdirent dans ses yeux. Il... Ne le pensait pas réellement. Je le sais. Malgré tout, j'hochai la tête.

    -Ce n'est rien.

    Je m'assis en face de lui et touillai un peu mon café avant de le boire presque d'une traite.

    -Hideko. J'en ai assez que tu te punisses sans arrêt comme ça. Ca ne me dérange pas de prendre des nouvelles de ta famille, de garder un oeil sur eux... Mais je ne supporte plus l'idée que tu te fasses souffrir encore et tout le temps, comme ça. Tu as le droit de les voir, de passer du temps avec eux, merde ! Hideko tu...


    Je levai les yeux et constatai qu'il avait les yeux rivés sur sa tasse, son poing serré sur la cuillère. Il relâcha la pression et la cuillère tomba sur la table dans un petit cliquetis.

    -Hideko, tu n'es pas un monstre.

    Je n'osai toujours rien dire, alors que ses prunelles s'ancraient dans les miennes. Il savait ce que j'en pensais. Il savait lire en moi mieux que personne après tout... Et ce village, que j'avais détruit... Il connait cette histoire mieux que quiconque. Car c'est là qu'il m'a retrouvée. Et c'est là qu'il m'a aidée...

    -Je vais aller voir comment va Daisuke... Je crois que le babyphone ne marche pas bien, je ne l'entends plus depuis tout à l'heure.

    Je me levai de ma chaise, et tentai de partir de cette pièce le plus rapidement possible. Seulement, Ryu m'attrapa par le poignet et m'arrêta.

    -Hideko, s'il te plaît... J'en ai assez. Tu ne mérites pas de t'infliger tout ça. Tu passes ton temps à aider les autres, et en parallèle, tu te détruis et tu te méprises. Tu dis d'Aaron mais sur certains points, tu n'es pas mieux.

    Toujours sans oser le regarder, je parvins plus ou moins à me détacher de son emprise. Je ramenai ma main contre moi et serrai mon poignet. Je gardai le silence.

    -Hideko, est-ce qu'au moins tu m'écoutes ?


    Sa voix semblait... Pleine d'émotion. C'était comme s'il était à mi-chemin entre l'éclatement de la colère, et celui de la tristesse. Je sentis mon coeur s'accélérer. J'avais tort, je m'en rendais bien compte, mais je n'arrivais pas à l'admettre.

    -Ryu, laisse-moi aller voir Daisuke.


    Une nouvelle fois, je tentai de sortir de la cuisine, en vain. Cette fois-ci, Ryu me bloqua à l'aide de l'air et de la pression qui m'empêcha d'avancer. Il se leva de sa chaise, et passa sa main autour de mon bras pour me forcer à faire demi-tour. Mes yeux vinrent naturellement se perdre dans ses prunelles émeraudes.

    -Hideko. Cesse de fuir la réalité. Cesse aussi de t'en vouloir. Ca fait plus de cinq ans maintenant ! Tu as grandi, tu as changé, tu n'as plus rien à voir avec cette personne que j'ai rencontré il y a plusieurs années maintenant. Tu n'as plus à t'en vouloir pour quoi que ce soit...

    -Ryu... C'est bon, ne t'en fais pas. Tout va bien. C'est bon.


    Je sentis sa main se serrer instinctivement sur mon bras.

    -Non ! Non c'est pas bon ! Ca fait des mois que je rêve de te le dire, des mois que je tente d'y arriver... Hideko, je ne veux plus te voir souffrir. Je ne veux plus voir ce regard qui se perd parfois dans le vide. Je ne veux que des sourires, je veux te voir heureuse, rayonnante. Je veux te voir vivre, et non pas te renfermer, dans ces moments de solitude, dans ton passé.

    Mes yeux se remplirent, contre mon gré, de larmes, alors que je croisai le regard devenu argent de Ryu.

    -C'est... insupportable de te voir souffrir. Et je n'y arrive plus. Je n'arrive plus à te sourire lorsque tu me demandes comment va ta famille, je n'arrive plus à rire lorsque tu me dis sur ce ton si léger que les élèves sont bêtes de te dire que tu es une femme bien... Je ne peux plus faire ça. Je ne peux plus me mentir en me disant que je supporte et que j'accepte de te voir comme ça. Ils ont raison Hideko. Cesse de dire que tu n'y es pour rien dans leur bonheur. Cesse de te priver des plaisirs dont tu as parfaitement droit. Cesse de voir l'Hideko du passé et ouvre les yeux sur celle du présent !


    Sa main remonta le long de mon bras et passa sur mon cou avant de caresser ma joue. Son pouce essuya la larme qui avait commencé à couler sur mon visage.

    -Ryu... soufflai-je, ne sachant que dire.

    Sa main glissa dans mes cheveux et passa derrière mon oreille pour venir serrer ma nuque et pour me pousser délicatement à me rapprocher de lui. Il avait gardé son regard étincelant fixé sur moi.

    -Hideko... Tu es une femme formidable. Une femme merveilleuse. Tu es celle qui fait rêver des tas d'enfants et qui redonnent du courage aux adolescents. Tu fais renaître cet éclat de vie dans leurs yeux. Tu redessines ces sourires sur les lèvres... Tu leur permets de re-goûter aux plaisirs de la vie...

    Il colla son front au mien, fermant ses yeux. Je l'imitai, instinctivement. Suivant mon coeur.

    -Hideko... Tu es la femme la plus fantastique que j'ai eu la chance de rencontrer.


    Je sentais son souffle sur mon visage, les frissons qui me parcouraient partout à la sensation de ses doigts du ma peau.

    -Tu es celle que je ne voudrais jamais quitter. Tu es celle...

    Mon coeur battait à tout rompre, comme si à tout instant, il allait s'en aller, quitter mon corps, traverser ma cage thoracique et partir loin, le plus loin possible, fuyant la réalité, gardant ancré en lui et à jamais cet instant magique, intemporel, cet instant que rien n'aurait pu détruire...
    Ses lèvres frôlèrent les miennes. Un bref contact. Simple, rapide... Doux. Une main passa autour de ma taille, et je me retrouvai contre lui, sentant à présent nos cœurs battre à l'unisson, sentant des fourmis parcourir l'ensemble de mon corps, persuadée déjà que mes jambes allaient se dérober lorsqu'il allait me lâcher. Un frisson me parcourut l'échine alors que nos lèvres entraient vraiment en contact, et que je sentais enfin, pour la première fois, ce léger goût sucré que j'avais tant imaginé. Une douce chaleur se répandit partout dans mon corps, et sans que je ne réfléchisse, totalement incapable de le faire en cet instant, pour être honnête, mes mains encadrèrent son visage, avant de glisser derrière sa nuque, me serrant contre lui, me blotissant dans ses bras, recherchant et trouvant enfin cette chaleur que j'avais tant cherchée, tant attendue, tant... espérée.
    Je me sentais autre, comme si on m'avait transportée dans un autre univers. Je découvrais de nouvelles sensations, totalement différentes, irréelles selon moi. Cette chaleur en moi, cette impression de renaître, cette douceur qui coulait dans mes veines.
    La pression de Ryu se renforça un instant et je me sentais bien, entière, complète... Je me sentais moi. Comme si j'avais eu besoin de lui, toute ma vie, pour enfin me sentir vraiment... "moi".
    Mes mains s’agrippaient à lui, mon pouls s'accélérait...

    -...que j'aime,
    souffla la voix de Ryu, lorsque que nos lèvres se séparèrent.

    Je collai mon front au sien, les yeux toujours clos. Je m'humidifiai les lèvres, immortalisant cet instant, le marquant au fer sur mon coeur, à l'encre dans mon esprit.
    Finalement, il me fallut sortir de mes pensées quand je sentis deux petites mains s'accrocher à ma jambe. Je tournai la tête et vis Daisuke qui se collait contre moi, levant le bout de son nez vers nous deux. Le rire de Ryu, doux, cristallin, ce rire des Masters, s'éleva dans la pièce, et je souris.

    -Maman... Maman... Bonne fête.

    Un éclat de rire franchit mes lèvres, instinctif, un pur éclat de joie, une once de véritable bonheur. Mon coeur explosa de bien être, et je me baissai pour prendre Daisuke dans mes bras, alors qu'il déposai un baiser sur ma joue.

    -C'est qu'il avait presque oublié de le dire...
    souffla Ryu en posant ses yeux verts sur moi, un sourire tendre sur les lèvres.

    Il glissa sa main dans la mienne, et entrelaça ses doigts aux miens. Je posai mes yeux sur lui, avant de les reporter sur Daisuke. J'étais heureuse. Vraiment... J'avais la plus belle vie du monde. Jamais je n'aurais pu tant espérer... Et je venais d'avoir droit au plus beau cadeau de la fête des mères du monde. Alors il était maintenant temps pour moi de me redresser... De cesser de faire l'idiote, et d'aller de l'avant.
    Je n'étais pas un monstre. Ou en tout cas je ne l'étais plus...


I want to spend my lifetime loving you...  Bxqs
 

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