Archibald ne bougeait plus d'un poil, surveillant les gestes de la jeune fille, qui s'agenouillait pour s'avancer discretement. Archibald l'avait remarqué grâce à son oeil espion ! Et il voyait également le grand sourire de la brune, un sourire qu'il n'avait pas vu depuis très longtemps. Les lèvres jusqu'aux oreilles pourrait-on dire ! Elle montrait enfin ses belles dents ! Et c'était plus que rassurant, ca prouvait que l'ambiance prenait un tournant festif, que c'était le moment de rire, et pas le moment de pleurer. Ou de pleurer de rire, enfin, soit !

Elle s'était posée sur le matelas, elle était tout proche. Elle regardait Archibald, et semblait prête à réagir. Elle avait anticipé la petite blague d'archibald, visiblement. Cependant, quelques secondes après, elle semblait s'être perdue dans ses pensées. Cette fille, toujours aussi distraite ! C'était le moment tant attendu, le moment fatidique ! Le bond !

Le jeune homme bondit alors d'un coup, faisant valser le coussin sur la tête de Narwien, et faisant onduler le matelas quelques coups, tout en riant. Victoire ! Même si elle s'y attendait, la jeune fille serait très certainement surprise, mais ce n'était pas ça, qui allait les surprendre le plus ...

En effet, sous la légère puissance du bond, une étincelle vit le jour, juste à côté du coussin, qui, lui, sur le visage de Nariwen, commençait à prendre feu. Une simple étincelle, qui avait donné vie à une toute petite flamme, et qui, si on ne faisait rien, risquait de brûler tout le coussin, mais surtout, brûler la jeune fille.
C'est alors que le garçon fit un autre bond, moins drôle, celui là, pour choper le coussin, et taper dessus afin d'éteindre la petite flamme qui menaçait les deux jeunes de gâcher cette nuit en leur donnant ... une chaleur excessive, disons.

L'homme resta sans mot, en regardant le coussin, il y avait une toute petite trace noire au niveau de la flamme, qui allait très certainement partir au lavage.
Il ne comprenait pas ce qu'il c'était passé. Archibald ne fumait pas, et n'avait donc certainement pas de briquet caché. Pourquoi cette étincelle ? Archibald regardait ses mains d'un air neutre. Il n'était pas perdu, il cherchait juste à comprendre ce qu'il c'était passé, et de toute manière, la joie était bien trop forte pour que cette petite flamme puisse lui donner le cafard !
Mais ce qui venait de se passer à l'instant était sur-humain, et ça, Archibald avait du mal à le comprendre.

En effet, Archibald ne savait pas qu'il avait été initié, et ne pensait pas que lui aussi il pouvait avoir des affinités, des pouvoirs. La jeune fille était maintenant à côté, et semblait pouvoir expliquer ce qu'il s'était passé, puisqu'elle venait à l'instant de lui donner un élément de réponse.
Initié. Il aurait été initié. C'était donc ça, le Master de tout à l'heure, ce flash, ce noir, et cette nouvelle chambre, toute neuve. Et ce qu'il avait vécu jusque maintenant, ou du moins subit jusque là, était ses pouvoirs, incontrôlés, qui se manifestaient. Le jeune homme la regardait maintenant, interrogé, ayant comprit la plupart des événement, du coup, mais ne sachant toujours pas comment il fallait procéder pour contrôler ... ce truc.

Un feu, oui, mais Lunaire ? Solaire, qu'est ce que c'était que ça. Sur la Lune, il n'y a pas de feu, comment pouvait-il être lunaire ! C'était illogique, alors, il était forcement Solaire, pour lui. Alors qu'en réalité, c'était bien le contraire ...
C'est alors qu'il répondit aux questions de la jeune fille, pas très précisément, ne voulant pas vraiment parler de son passé, mais c'était la réponse à ses questions.

"-On appellait ma planète Terre, mais moi j'dirais plutôt que c'était une planète de singe "

Il avait sortit un petit jeu de mot, ici, pour s'amuser, mais il commençait à se poser des questions. Pourquoi lui demandait-elle ça, tout le monde ne vient pas de la même placète, ici ? Les extra-terrestres existaient donc, Archibald en était sûr, et semblait être satisfait de cette " découverte ", qui en fait n'en était pas une du tout, puisque, non, tout le monde venait de la même planète.

Elle était maintenant derrière lui, avec son cousin, à le regarder. C'était le moment d'en faire de même, alors il passa au dessus de la jeune fille assez vite, prenant son coussin légèrement brûlé, parce que c'est toujours les invités qui ont le plus pourris des coussins ( :P ) et s'allongeât, juste à côté de la jolie brune, prêt à lui répondre, si elle venait à lui répliquer.

Il écoutait attentivement ce que la jeune fille lui disait, et comprenait alors pourquoi elle se moquait de lui il y a peu de temps.
Récapitulons. Archibald est maintenant initié, de feu lunaire, mais pense être solaire, et Nariwen s'est moquée de lui, pour tout lui expliquer ensuite, et pour finir, l'ambiance était plutôt calme.

Elle lui avait mit le doigt sur la bouche, pour pas qu'il ne réplique. Second contact qu'elle avait elle même réalisé, deux dans la même soirée. Ce n'était tout simplement pas possible, Archibald n'en croyait plus ces yeux, sa couleur glacée avait-elle fondue suite à la chaleur de son corps ? Non non, Elle avait bel et bien changé, du moins, pour le moment ! Archibald ne disait donc rien, il ne pouvait rien dire de toutes manières, au risque de manger un doigt. Ce qui ne devait pas être très goûteux ... De plus, elle avait reprit assez vite. Il avait légèrement perdu le fil de la conversation, étant légèrement surpris par les initiatives de la jeune fille. Le câlin, le doigt, ca faisait beaucoup en une seule soirée, surtout pour Nariwen ! De plus, il été encore resté sur le fait qu'elle c'était moquée de lui, elle avait rit, certes, mais rit de lui !

Mais ... Attendez, attendez une seconde. Elle, elle, la petite brune, elle s'était moquée de lui. Pendant quelques secondes, Archibald réfléchissait si, oui ou non, il allait se venger, gentillement. La réponse était évidente. Bien sûr que oui ! Peut importait qu'il soit Lunaire ou Solaire, il pouvait s'en rendre compte plus tard. Là, il avait quelque chose à régler. Il se faufila donc rapidement au dessus d'elle, avec le visage neutre. Cela pouvait éventuellement faire peur à nariwen, mais la température de son corps ayant de retour augmenté du à la proximité des corps, elle devait sûrement se rendre compte qu'en fait, même si son visage n'en disait rien, il était en train de s'amuser.
Là, il allait gentillement lever, rapidement, et rabaisser tout aussi rapidement la chemise de nuit de la jeune fille. Elle avait profité de ses lacunes sur cet endroit ! C'était à son tour, de profiter un peu des lacunes de la jeune fille, bien qu'elle ne réagirait peut-être pas comme d'habitude.

De toutes façons, Archibald n'avait pas de réels appuis, alors si elle le voulait, elle pouvait le dégager de là sans trop de mal.
Seulement, allait-elle encore savourer la chaleur de son corps, et en profiter d'avantage, ou fuir, comme d'habitude, involontairement à cette chaleur qu'Archibald dégageait ?

Le jeune homme avait encore une fois joué avec le corps de la jeune fille, décidément ça devait être une manie chez lui, mais c'était drôle. Et la réaction de la jeune fille était d'autant plus drôle, elle était devenue toute rouge, comme une tomate, ou une coccinelle, sans les taches noires ...
Elle finit par râler, comme toujours ! rah, ses femmes, toutes des râleuses, toutes des emmerdantes ! Mais c'est comme ça qu'on les aime ! ( kiss sur ta joue ma vieille, je sais que tu vas me sms quand t'auras lu ça :p )

Ses arguments n'était vraiment pas crédible, ça, c'est clair, elle avait plutôt l'air timide et pudique, c'était le moins qu'on puisse dire. cependant, elle c'était redressée, c'est légèrement surprenant, mais Archibald commençait à avoir l'habitude du changement. Il gardait alors son air neutre. Elle s'était approchée d'elle même, assez proche de lui, c'était à s'en demander pourquoi, d'ailleurs, parce qu'elle le regardait, le fixait, droit dans les yeux sans rien dire, sans rien faire.

Le jeune homme se demandait ce qu'elle avait en tête. Dommage que ses pouvoir ne lui permettaient pas de lire dans les pensées. Cependant, il n'allait pas la laisser faire, elle l'avait surpris, maintenant c'était à son tour. Ses mains se posèrent donc sur chacune de ses épaules, il approchât son visage du sien, à quelques centimètres, puis ne bougeât plus pendant quelques secondes, pour ensuite la pousser doucement pour qu'elle se couche complètement sur le lit, tout en gardant la même distance entre son visage et le sien.
Un petit murmure se fit alors entendre.

"-Si tu ne veux pas me prêter ton corps, ne viens pas aussi prêt, je risquerais de le prendre comme une invitation"

Le jeune homme affichait maintenant un sourire provocateur pendant quelques instant, puis roulât pour s'allonger juste à côté. Il ne voulait pas la brusquer pour qu'elle recommence à paniquer, il jouait seulement avec la proximité afin qu'elle s'y habitue, et qu'ils puissent enfin passer à la prochaine étape : le contact. Et pour finir, peut-être, la vue. Car effectivement, la jeune fille avait l'air très pudique. Le but n'était pas non plus de s'afficher nue devant tout le monde, mais au moins de ne pas avoir peur que quelques bout de son corps soient dévoilés par un garçon qui ... lui passerait sur le corps, en d'autres termes.

Il est vrai qu'Archie y avait pensé, plus d'une fois, et encore à cet instant. Et cela devait causer très certainement la chaleur qu'il dégageait. Cependant, Archibald avait des ressources, et de l’expérience, se tenir, rester calme, n'était pas bien compliqué pour lui, bien que tout à l'heure il avait tout de même perdu la tête ...

Les jeunes étaient donc restés, tous les deux, allongés durant deux secondes. Deux secondes pendant lesquelles il s'était passé énormément de choses, ce qui rendait ces secondes précieuses, très précieuses, sans quoi tous les autres événements qui allaient suivre n'aurait jamais eut lieu. Ces deux secondes étaient décisif, et il se passait énormément de choses dans la tête de Nariwen, tout comme dans la tête ornée de cheveux blancs, d'yeux bleus.
Son visage était comme détendu, accentuant encore plus son air neutre, seulement, il n'était pas du tout détendu, il était seulement perdu dans ses pensées.

Il se demandait ce qu'il pouvait bien se passer, à présent. Qu'est ce qui pouvait arriver, ils étaient tous les deux, et allaient passer la nuit ensemble. Ils ont déjà dormit ensemble, mais là c'est complètement différent. La dernière fois, c'était sous le ciel, avec les étoiles, la lune, ils n'étaient pas totalement seul, dans un sens. La dernière fois, c'était un jeu. Maintenant, ça n'avait rien d'un jeu, même si Archibald avait encore joué avec les phobie de cette pauvre jeune fille. Il était conscient qu'en réalité c'était les faiblesses, la phobie, et l'amitié qui les reliait tous les deux, qui était en jeu. Ce n'était pas rien, c'était loin de ne pas être important. Et en plus, ils étaient seul. Les étoiles n'étaient pas là, les arbres qui chantaient en faisant frissonner leurs feuilles n'étaient pas là, la lune n'était pas là non plus pour les éclairer, et les réchauffer avec tant de mal en reflétant la lumière du soleil. Ici, les seuls camarades qu'ils avaient, était une couverture beaucoup moins efficace que le corps de notre jeune homme, le calme qui ne chantait pas du tout, et la lampe de chevet, qui, d'un seul geste, pouvait s'éteindre, et laisser place à un noir complet, complet de soupçons.
Archibald doutait ... Et si il n'arrivait pas à se contenir, à cause de cette initiation, de cette chaleur, et qu'il allait tout simplement profiter de ce noir pour faire des choses que, elle, elle regretterait peut-être ? Il la perdrait très certainement, comme il avait perdu Gabrielle et Valentine ...

Cependant, alors qu'Archie était en plein dans sa réflexion, la jeune fille avait reprovoqué le contact. Décidément, elle ne pouvait peut-être plus s'en passer. Avant même qu'il ne puisse dire un mot, la jeune fille avait déjà commencé à parler. Il fallait croire qu'elle était bien plus vive, qu'elle pensait bien plus rapidement que notre cher amis. Les feu étaient peut-être un peu lent d'esprit ... C'était peut-être le cas aussi d'Archibald ... Il ne jouait que sur des reflex, du tac au tac ... Alors oui, il était sûrement lent d’esprit, mais lui, il réfléchissait bien, avec efficacité.
Elle parlait, les yeux fermés, et avec hésitation. Il faut dire, qu'entendre ça de la bouche de Nariwen était semblable à un rêve. Il était prêt à se pincer, pour éventuellement se réveiller. C'est ce qu'il fit, discrètement, sans afficher la petite douleur, ce petit pincement, sur son visage. Il n'était pas en train de rêver.

Pour finir, elle avait l'air terrorisée, c'était assez contradictoire par rapport à ce qu'elle venait de dire, mais ses hésitations lui donnait quand même plus de crédibilité. Archibald comprenait alors dès ce moment là, où elle venait en venir.

Il était l'heure de se contrôler, de ne pas aller trop vite. Mais il fallait bien qu'il se lance. Normalement, ce n'était pas compliqué, enfin, si ca avait été une fille comme les autres, sans ces phobies. Il l'aurait juste montée, déshabillée, fait son affaire, et voilà, le tour était joué. Seulement, ici, ca allait, ca devait, être beaucoup plus lent. Parce que justement, elle avait ces phobies. Il ne fallait pas que ce soit Archibald qui prenait les décisions, mais bien elle. C'était pour ça que garder son calme, bien que ce ne soit pas facile du tout, était primordiale.

Il regardait donc le cou de la jeune fille. Il avait l'air si doux. Mais il ne pouvais pas, et ne devait pas le déguster maintenant. Le festin se déroulera peut-être plus tard. Vu comme elle était terrorisée, il fallait, avant toute chose, la rassurer, et lui énoncer comment ca devait se passer pour que tout se passe bien, sans problèmes.

"-Je le pourrais, oui. Mais avant de me le prêter, il faudrait que tu me regardes, dans les yeux. Et que lorsque je m'appliquerais, il faudrait que tu fasses une chose très importante "

Le jeune homme s'était arrêté, mettant ainsi l'accent sur cette chose importante. Elle devait réfléchir sur ce qu'elle faisait, et ne pas faire n'importe quoi, car Archibald ne pouvait pas lire dans ses pensées comme un livre ouvert. Il ne faisait qu'observer, remarquer, réfléchir, et agir. Elle devait être capable de le stopper si il allait trop loin, auquel cas ce qui allait suivre allait servir à rien, et pourrait même tout aggraver.

"-Il faudra que tu réfléchisse à ce que tu fais, et à ce que tu me laisse faire. Si ce que je, ou tu, fais te plais vraiment, si c'est vraiment ce que tu as envie, même si c'est dur, il le faut. Et si les réponses sont " non " il faudra que tu me le dise. Plusieurs fois si il le faut, il faut savoir dire " non ".

Elle l'avait écouté avec attention. Elle devait surement déjà savoir tout ce qu'il lui disait, mais il était tout de même important de le souligner. Car cela ne montrait pas seulement qu'Archibald voulait que cela se passe bien, cela montrait également qu'il voulait à tout pris s'assurer que la jeune fille était consciente dans ce qu'elle faisait, et c'était très important pour lui, car il pouvait aller très loin sans problème, lui, alors qu'elle, elle avait des limites. Même si elle essayait de les repousser. Si elle les atteignait encore une fois, il fallait qu'il le sache, afin de s'adapter.

Elle parlait d'oser lui dire quelque chose, qu'il comprendrait. La seule chose qu'elle n'aurait jamais osé lui dire auparavant était de lui demander une certaine tendresse ... assez osée, il faut le dire.
Archibald la regardait, réfléchissant à ce qu'il allait faire, pour entamer cette tendresse sans la brusquer, la mettre mal à l'aise.
Et à peine avait-il le moment de faire quoi que ce soit, elle s'était déjà positionnée sur lui, à quelques centimètres de son visage. Elle avait un sourire agréable à la vue aux lèvres, et semblait observer ses yeux.

Sa remarque n'était vraiment pas bête, elle était vraiment intelligente, cette remarque, en fait. Même Archibald n'y avait pas encore pensé, mais nous, narrateur, savons pourquoi.
Une petite séance d'explication s'impose, sans même dévoiler les futurs événements, bien entendu.
Une initialisation aboutit souvent à une étoilisation. L'étoilisation débridant une partie des pouvoirs de l'individus. Cependant, lors de l'utilisation des pouvoirs, une fois étoilisé, les yeux de ces mêmes individus changent de couleur, soit, rouge pour les affinités feu.
Il va donc sans dire qu'Archibald, a ce moment là aura les yeux rouges. Imaginez ne serais-ce qu'une seule seconde la peur que pourrait ressentir un individus s'opposant à Archibald, en voyant ses yeux, si neutres, de glace, sans expressions, virer au rouge, ayant des yeux exprimant toute sa colère, la puissance du feu alimentant toute sa rage.
Voilà pourquoi Archibald avait les yeux bleus. Ils étaient inexpressifs, mais une fois qu'une expression prenait place sur son visage, elle était très forte, amplifiée par le contraste.

Bref, revenons à nos tourtereaux. La jeune fille lui avait laissé, là, une occasion de commencer en douceur, tout en la provoquant, et en éveillant ses sens. L'occasion était trop bonne. Alors qu'elle observait ses yeux, Archie ne la quittait pas du regard, mais donna d'un coup un gentil coup de bassin, collant bien entendu les parties intimes des deux jeunes pendant un court instant, qui devait tout de même paraître long, afin de ramener la jeune fille encore plus proche, tellement proche que leur lèvres finirent par se coller, puis à se décoller une ou deux secondes plus tard.
Le corps bouillonnant et agréable, elle l'avait, là, elle l'avait bien, et elle pourrait-être vraiment très surprise après ce gestes, quand elle va se rendre compte que ce corps si bouillant, si chaud, si agréable, lui appartenait, cette nuit.

Il posa alors son doigts sur sa bouche, pour éviter qu'elle ne réagisse de trop, voulant d'abord faire l'innocent, avec un petit air de malice, et provocateur.

"-Oops, désolé, je n'ai pas fais exprès.

En tant que narrateur, je ne me souviens pas qu'un tel baiser entre Archibald et Nariwen s'était passé avant cette nuit là. Les contacts qu'ils avaient provoqués avant n'était que de simples caresses, et encore. Le plus souvent, c'était un simple souffle, mêlé à une grande proximité.
C'est à croire qu'il leur avait fallut trois choses, toutes simples pour en arriver là. Une absence de presque une année. Un jeu qui les avait blessés tous les deux. Et l'initiation d'Archibald, qui lui mettait, on peut le dire, le feu aux fesses.
Cependant, ils l'avaient tous les deux voulus. Autant pour l'absence, que pour le jeu, et pour ce pas en avant qu'ils avaient réalisés aujourd'hui.

Revenons au baiser. Elle avait légèrement rougit. Mais n'avait pas bougé, juste cligné des yeux. Le contact semblait long, alors qu'en réalité il n'était que bref. Deux secondes, pour un baiser, n'était pas très long, il faut le dire. Cependant, c'était suffisant pour faire jaillir des yeux de la jeune fille des émotions qu'Archibald n'avait encore jamais vu en elle. C'était nouveau. Et c'était rassurant, également, ces émotions montraient quelque chose de positif, d'agréable, ce qui voulait bien dire ... Ce que ça voulait dire : Le baiser lui plaisait. Non pas grâce à l’expérience d'Archibald, mais parce qu'ils étaient arrivés là en douceur, sans se forcer. Et ca fonctionnait. C'était l'important.

Le contact s'était maintenant rompus et Archibald avait trouvé de quoi la rassurer après ce geste. Une petite dose d'innocence, mélangé avec une dose de provocation, cela remettait sur le tapis le jeu qu'ils avaient en commun. Cependant, cette fois, dès la première attaque, le jeu était déjà allé plus loin que toutes les fois précédentes auxquels ils ont participé. Il n'y avait jamais eut un tel contact, même de la part d'Archibald.
Et le plus étonnant allait encore arriver. Car elle avait visiblement reprit des forces, son sourire aussi déterminé et joueur soit-il avait prit la place de l'anneau rosé sur ses joues. Elle avait prit place dans le jeu, c'était à son tour.

Là, elle allait battre tous les records jusqu'aujourd'hui. Dans un tel jeu, personne n'était arrivé aussi loin avec Archibald, du moins, à Terrae. Là, elle s'était déjà beaucoup surpassée. Il faut le dire, c'était impressionnant. Sa réponse fut radicale, et Archibald ne s'attendait pas à ca. Il s'était laissé faire, tout de même, et avait profité du moment, car ce qu'il s'était passé là était plus que plaisant.
Elle avait retiré le doigt du jeune homme de sa bouche, rien que là, c'était quelque chose qu'elle n'aurait jamais fait avant. Mais en plus, elle s'était de retour collée à lui, bien qu'il avait l'habitude, pour elle c'était tout de même un effort, même si elle l'avait déjà fait avant. Mais elle ne s'était pas arrêtée là. Un second baiser, encore plus long que le précédent, c'est ça, ce qui est impressionnant.

Si un jour quelqu'un aurait dit à notre beau jeune homme aux yeux bleu que Nariwen allait l'embrasser, d'elle même, il allait lui rire au nez, mais d'une puissance ... bref, il ne l'aurait pas cru, ca, c'est clair.
Il était sur le cul, intérieurement, mais n'avait pas le temps d'y penser. Le nombre de fois où il avait frôlé ses lèvres, sa peau, lui avait donné un plus ou moins gros désir d'y goûter. Ce qui, ce soir, était chose faite, bien que le désir ne s'arrêtait pas là.
Et après ces gestes impressionnants, la jeune fille le fixait de ses yeux. Archibald la regardait, pendant quelques temps, légèrement perdu, perdu dans son regard, qui lui avouait tellement de choses, en plus de ce baiser.

"-Dommage que tu sois aussi maladroit..."

C'est ce qu'elle avait dit, avec un sourire bien provocateur. C'était à son tour, maintenant, et il devait être à la hauteur. C'était maintenant qu'il fallait sortir le grand jeu, et ce qu'il allait faire allait être à la hauteur des attentes.
Sa main c'était détachée de l'emprise de la jeune fille, et c'était posée sur sa hanche, afin de la pousser légèrement sur le côté, et de rouler tout en douceur, et de se retrouver au dessus de la brune. Là, il avait le contrôle sur tout, il pouvait agir comme il le souhaitait. Son esprit c'était maintenant enflammé, ce qu'il s'apprêtait à faire était risqué, mais c'était le jeu.

Son corps s'appuyait légèrement sur celui de Nariwen. Le jeune homme approchât de nouveau son visage, ses lèvres avec les siennes, puis lui mordillât très légèrement la lèvre inférieure. Archibald commençait, là, avec une provocation physique, et non verbale comme il avait l'habitude. Sa main droite, passa par dessous la chemise de nuit de la jeune fille, allant caresser doucement ses hanches, s'arrêtant pile pour ne pas dépasser sur sa poitrine.
Archibald avait bien l'Esprit en feu, mais restait conscient de ce qu'il faisait. Si il allait plus loin, là, la jeune fille ne l'aurait peut-être pas supporté, et il fallait bien prendre son temps.

En attendant, ses yeux bleu dégageait un sentiment de provocation, la provoquant totalement, son regard plongé dans le sien. Ce regard voulait tout dire, mais voulait surtout la prévenir de tout ce qui allait se passer par la suite. C'était comme un avertissement, les caresses n'allaient pas s'arrêter là, les contacts non plus, et la chaleur des corps n'allait pas non plus cesser d'augmenter. La voilà prévenue.