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[+18]Mettons de l'huile sur le feu, le vent aggrave toujours les flammes
##   Dim 29 Juin 2014 - 20:02
Archibald McLeen

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Archibald McLeen
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Les choses étaient en train de se faciliter. Tout se passait bien jusqu'à présent, et il n'y avait pas de raisons pour que le reste se passe autrement.
Lors qu'Archibald sentit la langue de la jeune fille apparaître un bref moment, le jeune homme commençait déjà à comprendre qu'elle avait dépassé ses limites, et que pratiquement plus rien n'allait l'arrêter. Et ses lèvres sur le lobe de son oreille en était la preuve, ainsi que ses yeux, qui reflétait l'état d'esprit dans lequel elle était : Une envie et un désir bouillonnant.

Et ce qui était encore plus rassurant, et qui changeait de d'habitude, était les dires de la jeune brune aux yeux turquoises. D'habitude, quand Archie la défiait, bien entendu qu'elle répondait, mais elle finissait toujours attristée. Ici, c'était le contraire, au plus Archibald la défait, et au plus elle avait l'air de vouloir continuer. D'habitude, c'était Archibald qui l'étonnait, et là, les rôles s'étaient inversés. Au plus elle avançait, au plus Archibald était étonné, cependant, il ne fallait pas le montrer. Son visage retenait alors l'expression de défis, de provocation.
Son esprit, lui, s'enflammait au fur et à mesure, et les propos de la jeune fille, son regard, son âme, n’arrangeaient rien.
Cette fois, c'était la bonne. Archibald n'était plus avec nous, ses pensées étaient parties de l'autre côtés. Il n'était plus qu'habité par l'envie, et le désir. L'inquiétude, la sensation d'être étonné, tout ça n'existait plus en ce moment. La chaleur du corps d'Archibald en devenait presque inquiétante, mais pas brûlante pour autant. Nous avions perdu ce qui lui servait de cerveau, ou alors, son intelligence était elle descendue au rang du soldat qu'il avait dans le caleçon.

Quoi qu'il en soit, c'était partie, le jeune homme étant déjà confiant d'habitude, l'était encore plus. Il releva la chemise de nuit de la jeune fille, allant bisouter son ventre, descendant parfoit assez bas pour presque atteindre le bas de son ventre, menacer cette zone, si sensible, de ses lèvres chaudes.
Ses mains parcourraient lentement tout son corps, mais essentiellement ses hanches, ne s'arrêtant pas, le tout du bout des doigts, voulant presque provoquer le suplice de la jeune fille, juste pour satisfaire son ego.
Ses baisers remontaient ensuite, non pas vers les lèvres de la jeune fille, ni même sur sa poitrine, mais pile dans le creux de son coup, lui offrant ainsi des baisers du bout des lèvres, avec quelques petites morsures.

Comme prédit, le jeune homme avait perdu ses pensées, il fonçait, presque, l'envie et le désir ayant pris le dessus sur toute autre émotion. Cette nuit était la leur, et la fraîcheur du vent de la nuit n'allait certainement pas les embêter, la chambre subissant une chaleur d'été sous ce chauffage humain incontrôlé.

La jeune fille allait-elle bien réagir aux actes d'archibald ? Esperons que ce soit le cas, car rien n'était encore terminé. Il lui réservait encore bien des surprises, bien des sensations, des anciennes comme des nouvelles. Et quel que soit l'issu de cette torride bagarre, les deux personnes allaient très certainement se souvenir de cette nuit là. Où ils se faisaient confiance mutuellement, et où les limites n'existaient pas.


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##   Dim 29 Juin 2014 - 21:40
Nariwen Akikaze

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Maintenant que Nariwen s'était libérée, tout allait aller de mieux en mieux. Elle serait certes différente, mais ce n'était pas une mauvaise chose. C'était même une très bonne chose ! Archibald réagit bien à ce changement d'ailleurs. La jeune femme sentit la température monter encore d'un cran et elle savoura cette chaleur. Elle sentit le garçon soulever son vêtement et le laissa faire. Ses baisers étaient délicieux, elle n'était plus du tout tendu. Parfois, elle en soupirait même de désir. Et ses doigts qui parcouraient ses hanches créaient tellement de frissons qu'avant, elle en serait morte, de supplice, de torture. Oui mais cela avait changé. Maintenant, ces gestes ne faisaient qu'augmenter ses résolutions et son envie.
Lorsqu'il s'attaqua à son cou, ses yeux s'aggrandirent sous le desir. Le cou est une zone tellement commune est pourtant tellement sensible, tellement érogène... Et Archibald le savait bien, très bien. Une seul petite morsure suffirent à réveiller les instincts de la demoiselle, qui passa les mains sous son haut et l'enleva sans plus attendre. Elle soutint son regard et lut son envie débordante. Elle lui sourit et le laissa continuer à s'occuper d'elle, quelques soient ses gestes, quelque soit l'endroit de sa peau qu'il explorait. 
Il y avait quelques fois où elle soupirait de désir, ou bien  de bien-être. Il y avait quelques fois où elle gémissait tant les gestes du jeune homme lui plaisait. Quelques fois même elle essaya de prendre le dessus, de l'embrasse elle-même, d'atteindre une partie sensible de son corps. Mais généralement, il reprennait le dessus et cela ne servait qu'à lui faire plus monter la température. Au final, elle aimait se laisser faire, laisser Archibald s'occuper d'elle.
Jusqu'au bout, elle le laissa faire, prenant plaisir à tout cela. Sa timidité et ses peurs s'étaient bel et bien envolés et n'allait pas revenir tout de suite. Elle avait eut raison de lui faire confiance au petit. Elle était heureuse grâce à lui, entourée et habitée d'une chaleur inhumaine et pourtant si délicieuse. Quelques temps plus tard, ils s'endormaient ensemble après tout cela, tous les complexes, peurs, barrières. Tout ce qui les séparait avait disparus. Certes, ils ne se connaissaient pas entiérement, certes ils restaient des zones noires, mais ils avaient partagés des choses uniques, ça c'était sur. Et maintenant, tout était calme, du moins pour un moment.
~~~~~~~
Le matin se leva et passa presque entièrement avant qu'un des deux tourtereaux ne se décide à se réveiller. Ce fut Nariwen qui ouvrit les yeux en premier. Elle attendit quelques minutes, histoire d'être au clair avec ses pensées et aussi avec ce qui c'était passé. Cela ne fut pas trop dur, elle n'était pas du genre à regretter ses décisions. Elle se redressa délicatement et regarda le jeune Archibald qui dormait. Elle sourit, se moquant gentiment d'elle même. Puis, elle le écarta tendrement une mèche de son visage. 
Après quelques minutes, Nariwen se leva et prit quelques affaires. Elle alla ensuite se doucher et revint après. Le jeune homme dormait toujours paisiblement. Elle le regarda à nouveau, mais un peu différemment. Entre temps, son cerveau s'était correctement mis en route, et maintenant, il fonctionnait à plein régime. Ce qui veut dire que la jeune fille pensait aux conséquences de tout cela, enfin. Et ce n'était pas bon pour son moral, ça non. 
*Bon, Nari', on se calme. Déja, on va le laisser dormir gentiment... Bon occupation thérapeutique !*
C'était comme cela que la jeune femme appelait ses séances personnelles, qui consistaient à écouter un ou deux musiques en boucle et à dessiner ou peindre dessus. Généralement, c'était de l'art abstrait, d'un technique ou d'un autre. Ce jour-là, elle choisit les pastels sec et une musique à la guitare qu'elle mit à l'aide de son mp3, assez doucement pour que l'on entende rien de l'extérieur. Elle commença son oeuvre, oubliant le monde et ses inquiétudes, oubliant qu'elle n'était pas seule.


La Passion est mon Etre comme le Vent est la Liberté
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##   Lun 30 Juin 2014 - 3:05
Archibald McLeen

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Ce qui se passait cette nuit là était proche d'un rêve. Jamais Aechibald aurait pu imaginer, un jour avant celui-çi bien entendu, qu'il allait passer d'aussi bons moments avec cette jeune fille, qu'il connaissait depuis l'année dernière, mais avec qui il n'avait pas discuté beaucoup non plus, il s'étaient vu seulement trois ou quatre fois, en une année c'était peu, très peu.
C'était aussi sa seule véritable amie dans Terrae, ne connaissant personne d'autre en fait. Il n'avait donc rien à gagner en faisant des bêtises contre elle.

C'était aussi elle qui l’intéressait le plus, le jeu auquel ils jouaient l'avait presque rendu addict, accro. C'était comme une drogue, de la voir trembler sous son souffle, de voir ses limites qui étaient auparavant très facile à atteindre. Maintenant, c'était avant tout de la joie, même si son visage restait neutre, inerte, ne donnant aucune indication sur son état d'esprit, lorsqu'il était avec elle, il était joyeux. Pourquoi ? Parce qu'avec elle, c'était compliqué. Souder une relation, qu'elle soit amicale ou plus, était difficile, car Nariwen était complètement l'opposé d'Archibald.
Elle, elle était timide, réservée, et très sensible. Lui, c'était quelqu'un de franc, et qui aimait jouer avec les nerfs des gens. Lui, il adorait cacher ce qu'il pensait, juste pour déstabiliser son interlocuteur, et non pas parce qu'il n'osait pas, ni parce qu'il avait honte. Lui, il n'avait honte de rien. Il n'avait pas peur, et avait l'audace de dire ce qu'il pensait, et de la manière dont il le voulait, même si la personne en face de lui avait la possibilité de le détruire, de lui ôter la vie. Il était aussi charmeur, il aimait les femmes, et ça se voyait. Toujours en train de les regarder, les fixer de son air neutre. On disait souvent qu'une femme qui rit était à moitier dans ton lit. C'était peut-être vrai, mais il y avait beaucoup d'autres manière. Lui, il se montrait comme quelqu'un de franc, d'audacieux, avec toute sa prétention, et surtout, quelqu'un d'intelligent, de confiance, et rassurant.
Il est vrai qu'il n'avait pas fait beaucoup de bonheur depuis la mort de ses aimés. Il avait passé sa vie à fuir, alors que pour lui la vie ne se réduisait pas à s'asseoir et attendre que le temps passe pendant que les gens vous marchait dessus. Pour lui, il fallait bouger, et vivre sa vie à fond, chaque instant, sans cacher ce qu'il pensait, en s'amusant, car une fois mort il n'aurait plus le temps de s'amuser, de penser, de dire ce qu'il avait à dire. De bouger. Il serait enfermé dans une boite, et c'était tout.

Depuis son arrivé à Terrae, les seuls moment où Archibald avait profité de ses heures de vie était les moments où il était avec la belle Nariwen. Il ne voulait pas que ça s'arrête à elle, il voulait s'amuser aussi avec d'autres élèves, des élèves interessants, qu'il pourrait également défier, mais sa préférée, son chouchou, celle qu'il ne fallait surtout pas approcher, ne pas faire de mal, auquel cas il donnerait tout ce qu'il avait pour foutre en l'air le moral, le physique, la vie, de cette personne, par n'importe quel moyen. Depuis le premier jour elle était devenue sa petite protégée, et même si Archinald allait sans doute séduire, charmer, s'amuser, embrasser, d'autres personnes, ce n'était jamais comme cette nuit là. Cette nuit était unique, comme chaque baisers, chaque caresses, qui c'était réalisé durant cette nuit, et ils n'allaient pas l'oublier, car c'était un bon moment, et ils s'étaient très certainement senti vivre.

Elle lui avait apporté le bonheur, l'envie, le désir. Tout des sentiments qu'il n'avait plus ressentit depuis le drame. Sa vie était pratiquement foutue, et si maintenant Archibald marchait la tête haute, ce n'était pas seulement grâce à Terrae, c'était surtout grâce à elle, car elle lui avait tout appris ce qu'il savait sur cet endroit. Elle l'avait accueillit comme personne n'aurait pu le faire, au moment le plus critique de sa vie.
La jeune fille lui devait reconnaissance pour lui avoir fait surpasser ses peurs, lui, il lui devait tout ici. Et même si parfois il était dur, neutre ou froid, il l'admirait, pour sa force, son courage, et surtout il lui était très reconnaissant pour l'aide qu'elle lui avait fournit.

Les choses s'étaient passées, l'affaire était faite, les deux jeunes dormaient, la lumière était éteinte, le bruit laissait le silence s'exprimer. Les seul perturbateurs pouvaient être les étoiles qui scintillaient par la fenêtre, ou la lune, qui les observait tous les deux, sur le lit.
Archibald ne savait pas ce qu'il passait pendant qu'il était en train de dormir, car il était en plein rêve. Les cauchemars l'avaient laissé cette nuit. Il dormait sereinement, son rêve l'ayant emmené dans une plaine, vide jusqu'à l'horizon, mais pleine de richesse au niveau du ciel. Les fleurs et l'herbe ne manquait pas au décors, et la vue sur le ciel était magnifique, la couleur et la forme des nuages étaient digne d'un décors de film fantastique. C'était incroyable. Et lui il était juste allongé. Pour lui, c'était l'endroit idéal pour un repos éternel, l'endroit où il se reposerait des flammes qui avaient jaillis lors de sa vie. L'endroit où il rendrait son dernier souffle.

D'ailleurs, il rendait son dernier souffle, dans ce rêve, allongé devant le ciel, ces nuages magnifique, et ce soleil tapant. La nature le berçait, et lui, il fermait les yeux progressivement, le noir se faisant progressivement, pour au final laisser place à la dure réalité. Archibald s'était réveillé. Ses yeux n'étaient pas encore habitués à la lumière du jour, il ne savait pas non plus quel heure il était. Ses doigts frottèrent délicatement ses yeux, sa bouche baillait en même temps, le réveil était dur.
Cependant, quelques minutes plus tard, il était debout, regardant la jeune fille, qui s'occupait à peindre, une belle oeuvre dont les formes étaient abstraites. Archibald l'observait, sans se faire remarquer, ne voulant pas lui faire peur, ni la déranger. Il décidât donc d'aller discrètement dans la salle de bain collée à la chambre pour se laver.

L'eau chaude coulait, il avait monté la température à fond, car il trouvait l'eau trop froide. Etant d'affinité feu, il était moins sensibles aux hautes températures, si ce n'était pas le cas il devrait souffrir à chaque fois qu'une étincelle sortait de son doigts.
Après environs cinq minutes, la pièce était remplie de buée, un vrai sonna. La buée avait même passé sous la petite tranchée, tout en bas de la porte, cette ouverture bien emmerdante qui laissait entrer les bestioles durant l'été. Esperons que Nariwen ne prenne pas peur, qu'elle ne s'inquiète pas, parce que notre jeune homme était déjà sortit de la douche.

Les goûtes coulaient doucement sur son corps, mais n'avaient pas le temps de toucher le sol, s'évaporant bien avant sous la chaleur de sa peau après cette douche. Archie cherchait maintenant une serviette, surveillant la porte, car il avait complètement oublié de la verrouiller. Pourquoi il ne la verrouillerait pas maintenant ? Simplement pour voir la tête de la jeune fille, si jamais elle entrait au mauvais moment, voyant alors Archibald, nu, en train de chercher dans les placards où étaient cachées ces foutues serviettes.


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##   Lun 30 Juin 2014 - 10:25
Nariwen Akikaze

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Nariwen était donc à son bureau, libérant son côté artistique sous la musique. Mais ce qui était vraiment intéressant lorsqu'elle faisait cela, c'est que son cerveau arrivait à enregistrer et à faire plusieurs choses à la fois : écouter la musique, dessiner, rêver et penser à autre chose. Bon certes, du coup, elle était totalement imperméable à ce qui se passait à l'extérieur de sa propre tête, mais au fond, elle s'en  foutait bien. Elle était une profonde solitaire, même si parfois, cela lui pesait. Mais ce côté de sa personnalité lui permettait aussi de ne pas être affectée lorsque quelqu'un la regardait étrangement, ou bien qu'il la rejetait. Elle s'en fichait, elle faisait plutôt partie de ce qui comptait leurs amis sur une seule main, mais qui auraient tout donner pour ces amis là.
Revenons à nos moutons ! Nariwen continuait son oeuvre, remplissant chaque millimètre carré de couleurs, de belles couleurs qui s'accordaient se suivaient ou bien se battaient. Pendant que les craie glissaient et courraient sur le papier, elle, elle pensait à une grande forêt de feuillus. Des Chênes, des Érables et des Liquidambars, tous âgées de plusieurs centaines d'années, avec un tronc énormes et une hauteur respectables, voire très respectables. Ce paysage était un paysage d'automne et les arbres avaient donc pris mille et une couleur, allant du jeune au violet foncé, en passant par le orange et le plus beau des rouges. La jeune fille se baladaient entre les troncs, déambulant au rythme de la musique... Tout était si calme.
La jeune femme n'avait pas remarqué qu'Archibald s'était levé, ni qu'à la suite, il s'était éclipsé dans la salle de bain. Non, elle, tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle rêvait les yeux ouverts, et que son paysage était maintenant habités par des animaux magnifiques, réels ou non, mais tous imposants et protecteur et ils se promenaient avec elle, apparaissant et disparaissant à tour de rôle. Nariwen était une grande rêveuse. Demandez lui au coin du feu de vous inventer un conte de toute pièce et elle le fera sans même se forcer. C'était une part de Magie qu'il y avait toujours eu en elle, pas besoin de Terrae pour cela.
Voilà, l'oeuvre était terminée ! La jeune sonore sortit de son paysage féerique pour la regarder de plus près. Car après tout, ses mouvements et ses choix de couleurs avaient été peu contrôlés, très peu réfléchis. Nariwen fronça les sourcils en détaillant les émotions qui se dégageaient de cette oeuvre. A l’extrême droit, des tons rouges-noires- oranges et à l'autre, un mélange de gris-violet clair-bleus clair. Plus on s'avançait vers le centre, plus les couleurs s'entrelaçaient, se rencontraient et semblait exploser en d'autre couleurs. L'artiste dut se retenir pour ne pas rire... Vous ne comprenez pas ? Mais si ! Le feu, l'air et au centre... Voilà vous avez compris. Comme quoi l'art abstrait n'était pas si abstrait que cela.
Nariwen rangea la feuille dans un tiroir et se mit à réfléchir, la musique toujours sur les oreilles. Ce n'était pas très normal, ce qui venait de se passer. D'habitude, les couleurs et l'ambiance de ses dessins ressemblaient à ce qu'il y avait eu dans sa tête, aux paysages qu'elle se créait. Décidément, cette nuit l'avait bien affectée, elle avait changée et était devenue un peu plus forte, mais aussi plus libre étrangement. Cela lui avait permis de se libérer de certaines peurs et c'était quelque chose qui était toujours bon à prendre.
C'est à ce moment-là (enfin, pas trop tôt ma vieille) qu'elle se rappela Archibald. Elle se redressa et enleva vivement son mp3 des oreilles, le posant ensuite sur le bureau. Elle regarda ensuite vers le lit et le trouva vide. Tiens, avait-il déserté ? Mais avant que la jeune Nariwen n'ai pu réagir à cette possibilité, elle entendit des claquement dans la pièce voisine. Elle reconnut le bruit : des portes de placards qui s'ouvraient et se refermaient. Elle se leva et se tourna vers l'origine du bruit : la salle de bain. 
Elle ne mit pas longtemps à comprendre que le jeune homme était partit prendre une douche. Elle allait se rasseoir tranquillement quand elle aperçu sa serviette à elle entrain de sécher sur son support. Elle sourit, moqueuse. Elle venait de comprendre qu'Archi était entrain de chercher quelque chose qu'il ne trouverait jamais sans sortir de la pièce. Nariwen attrapa une serviette propre dans son placard, puis ouvrit la porte de la salle de bain. Elle n'y passa que son bras et la serviette, la tendant dans le vide. 
"Hey, triple andouille, t'aurais pas besoin d'un truc ?"
Son petit air moqueur et son rire qui suivit allaient surement subir des représailles... Ou pas d'ailleurs. Elle s'en fichait, n'y pensant même pas. Elle attendit simplement qu'il la prenne et referma la porte. La jeune femme aurait pu rentrer, mais ce n'était pas parce qu'elle l'avait maintenant déja vu nu qu'elle voulait rentrer dans son intimité, hein ! Et puis, elle commençait à cerner Archibald et savait que c'était plus dangereux pour elle que pour lui de entrer dans cette salle de bain...
Nariwen remit la musique, mais cette fois-ci dans son enceinte, car personne ne dormait maintenant. Puis elle attendit sagement, assise sur le lit, qu'il ne sorte, évitant de penser à quoi que se soit..


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##   Lun 30 Juin 2014 - 22:21
Archibald McLeen

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La porte s'était ouverte, mais pas entièrement, juste de quoi laisser passer un bras. Et ce bras là, justement, lui proposait une serviette. Elle s'était donc déconnectée de son petit monde de dessin, plein de couleur, qui avaient très certainement un sens, cependant Archibald ne l'avait pas assez observé pour comprendre tout ce sens. Il n'avait de plus vu que les bords du tableau, la silhouette de la jeune fille cachant le centre, qui est en général le plan d'un tableau le plus important, là où le message passe, là où le spectateur pose son regard en premier, et la majorité du temps où il observe l'oeuvre.

A priori, Archie pouvait encore chercher longtemps, les armoires ne contenant pas de serviettes, et la jeune fille lui en tendait un. C'était donc forcement parce que les serviettes étaient rangés à l'extérieur de la salle de bain ... Quelle arrangement étrange. Généralement les serviettes se rangeait dans la salle de bain, pour le côté pratique, mais aussi pour éviter de mettre de l'eau partout en allant la chercher ! Et aussi pour éviter qu'un invité soit obligé de se balader nu dans toutes les pièces pour aller chercher une serviette ... Ce qui aurait pu être le cas ici.

Le jeune homme allait donc prendre a serviette qu'elle lui proposait, et lui répondre, parce que, oui, elle l'avait tout de même traité de triple andouille ! Cependant, ses mots sortaient avec humour, avec une légère dose de provocation, comme toujours. Cette phrase n'avait pas pour but de faire réflexion, ou de vexer, juste de s'amuser un peu après la douche.

"-Les serviettes, normalement, ça ne se range pas dans la salle de bain ? Andouille ! "

Après avoir prononcé ces mots, le jeune homme commença à essuyer ses cheveux, n'aimant pas avoir les cheveux mouillés bien longtemps. Puis il s'essuyant le reste du corps, tout en se regardant dans la glace, se rendant compte à cet instant qu'il n'était pas chez lui, dans sa propre chambre. C'est fou, la première journée, hier, où il reprend le contact avec la société, où il sort de son chez lui, il se retrouvait avec des pouvoirs, et dormait dans la chambre d'une jeune fille.
La reprise du contact avec la société se présentait alors comme très intéressante, les activités n'allaient pas manquer, vu comme ça avait commencé.

Une fois bien essuyé, Archibald se rhabillait, un sweet-shit, ainsi qu'un jean, bleu foncé. Il ouvrit la porte, et quitta la pièce, pour revenir là où il s'était réveillé. le tableau était terminé, et il pouvait enfin l'admirer.
Il y avait beaucoup de couleurs, mais on retrouvait bien distinctement celles du feu, et de l'air, et au centre, on comprenait ce qui s"y passait dès le premier coup d'oeil. Elle avait retranscrit ce qu'elle avait ressentit cette nuit, ce qu'il c'était passé, dans ce tableau, c'était une de ses manières de s'exprimer.

Le garçon prit le soin ensuite d'aller dans la cuisine, affin de prendre deux verres et de les remplir tous les deux de jus d'orange, il avait cette habitude, au réveil, de boire un jus d'orange. L'autre était pour Nariwen, se servir sans servir les autres n'était pas polis, et puis, c'était chez elle, c'était la moindre des choses.
Il prit ensuite son verre, et commença donc à le siroter, devant la fenêtre, regardant ce qu'il se passait dehors, le temps, les arbres, repensant à son rêve de cette nuit.


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##   Mar 1 Juil 2014 - 12:27
Nariwen Akikaze

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"-Les serviettes, normalement, ça ne se range pas dans la salle de bain ? Andouille ! "
Nariwen ria de cette réflexion, en se promettant d'en remettre une couche dès qu'il sortirait de la douche. Elle aimait cette bonne humeur qui se créait entre eux, naturellement, juste avec un peu de provocation et quelques répliques bien placés. 
Puis elle retourna à son bureau, avec la musique toujours dans son enceinte et hésita un instant. Elle ne savait pas trop quoi faire. En temps normal, elle serait sortie, voir du paysage et pourquoi pas, tester encore un peu ses pouvoirs. D'ailleurs, il faudrait qu'elle essaie de trouver quelqu'un pour l'aider un de ces quatre. Elle ne pouvait pas éternellement faire cela à l'instinct ! Mais aujourd'hui, elle avait un invité, elle ne pouvait donc pas s'éclipser comme cela. 
Au final, elle ressortit son dessin et l'observa d'un peu plus près. Elle régla quelques détails, ajoutant les finitions que surement elle seule verrait et finalement, le laissa dans un coin du bureau. A ce moment-là, Archibald sortit de la salle de bain, frais et propre, habillé et cette fois bien réveillé (chose rare, vous pouvez le concevoir). Elle le regarda d'un coin d’œil alors que lui posa ses yeux sur le tableau. Elle ne réagit pas, se demandant juste s'il allait percevoir sa signification, et sortit une autre feuille.
Tandis que le garçon se dirigeait vers le mini-frigo dont chaque chambre était équipée, Nariwen lu la feuille, qui était en fait un partition d'un morceau. Un morceau qu'elle eut joué, il y a vraiment très longtemps, du temps où son père était encore de ce monde. Elle se le rappelait tellement bien qu'aujourd'hui encore elle aurait pu le jouer les yeux fermés. Elle soupira et sourit, se disant que dès le lendemain, elle retrouverait Ludmila pour répéter, et qu'elles allaient surement passer un bon, un très bon moment. Ce ne serait d'ailleurs pas le dernier non plus. Et c'était tout ce qui comptait désormais.
C'est alors que le jeune homme lui posa un vers de jus d'orange sur le bureau. Nariwen releva les yeux et le regarda siroter le sien à la fenêtre, captivé par on-ne-sait-trop-quoi. Elle rangea la partition et prit une gorgée de jus d'orange. Puis elle regarda de nouveau Archibald avec un sourire malicieux. Ils avaient toujours leur début de conversation sur les serviettes et leurs emplacements en suspens, non ? Elle lui dit donc :
"Tu sais, les placard de la salle de bain sont pas top. Généralement, ils laissent passer la vapeur d'eau. Vu que, toi aussi, tu te douches à haute température, tu comprends un peu la quantité d'eau dans la salle lorsque je sors de ma douche. La vapeur mouille donc les serviettes si elles sont dans la salle de bain. Mais ça ne sèche pas bien, du coup en une semaine, toutes les serviettes puent. Donc, vois-tu, je range mes serviettes ici et quand je vais me doucher, j'en prend une. Compris, l'andouille ?"
Nariwen avait expliqué cela plutôt lentement, pour être sûre qu'il la comprendrait mais surtout pour pousser un peu la provocation. Provocation qui était accentuée par son sourire moqueur, sa dernière réplique, et ses yeux pétillants de malice. La jeune femme reprit une gorgée du jus et attendit sagement la réplique d'Archibald. Allait-il se laisser traiter ainsi sans râler ? La jeune sonore n'y croyait pas une seule seconde.


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##   Mer 23 Juil 2014 - 23:07
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Archibald était toujours devant cette fenêtre, à regarder le paysage, de là où il était. Il ne va pas sans dire que la vue était belle.
Seulement, au fur et à mesure du temps qui passait, devant cette fenêtre, à siroter son jus d'orange, ce rêve laissait place à des pensées moins heureuses.

En effet, ce rêve, où tout était paisible, tout était beau, le souffle était beau. Cependant, quelque chose d'autre revenait. Il n'était plus en train de penser à hier, il était remonté de plus en plus loin. D'abord à cette nuit, qu'il a passé avec la jeune fille. Puis à la première fois qu'ils se sont vu, parlés. Et enfin, aux moments où il était encore en fugue, aux moments de solitudes, et à ce qu'il s'était passé pour qu'il en arrive là. Cette nuit avait peut-être libéré la jeune fille de quelques légers blocages. Mais lui, il n'avait rien à débloquer, il avait seulement à oublier un passé qui n'était pas des plus commun.
Ces choses font partie de lui, Archibald reprenait conscience des choses. Ce qu'il faisait là, c'était tentant, amusant. Cependant, ça n'était que ça, et ça n'allait pas changer ce qu'il est, ni même ce qu'il a fait.

Il était mort, ce soir là, avec ces proches et ce médecin. Et il mourrait une seconde fois, achevé par son passé qui le rattrapait, une fois de plus.

Une voix avait interrompu cette mort, pour quelques instants. Il est vrai que la discussion sur la serviette n'était pas terminée. Cependant, Archibald n'avait plus la volonté, la tête, le moral, à répondre en provoquant.
L’intonation de sa voix était revenue aussi glaciale qu'un Iceberg, une voix froide, mais forte, représentant cette carapace qu'avait notre cher jeune homme depuis toujours.

"-Compris"

Il n'avait pas bougé d'un poil en prononçant ce mot, et regardait toujours la fenêtre, d'un regard vide, sans intérêt. Ce regard ne laissait transparaître aucun sentiment. Il pouvait d'ailleurs être effrayant, pour ceux qui ne connaissaient pas Archibald, qui n'avaient pas l'habitude de ce regard.

Après quelques secondes, le jeune homme se retourna, et posa son verre dans l'évier de la cuisine, puis regarda Nariwen, qui affichait quelques mimiques pleines de malices. Cependant, ceci ne changea rien aux émotions du jeune garçon. Quelques secondes avaient passés pendant qu'il observait la jeune fille. Si elle était ici, c'est parce qu'elle aussi avait un passé douloureux. Comment pouvait-elle paraître aussi malicieuse, avec un lourd passé sur le dos ? Cette fois, Archibald était impressionné.
Même intonation de voix, mêmes émotions, le vide, sortait de sa bouche sous forme de mots.

"- Va falloir que j'y aille. A plus tard. "

Il se dirigea donc vers la porte, l'ouvra, et sortit de l'appartement, laissant effectivement la jeune fille seule. Lui, il allait aller très certainement à la cafétéria, prendre un peu l'air en espérant être seul, ce qui n'allait pas être le cas, bien entendu.


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- Mon corps est si vide qu'il paraîtrait qu'il n'ait jamais été habité ni par mon âme ni par celle d'un autre -
##   Ven 25 Juil 2014 - 21:37
Nariwen Akikaze

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Nariwen Akikaze
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Nariwen regardait le jeune homme à la fenêtre, anticipant sa réponse. Lui rendrait-il la pareil avec une réplique provocante ou sortirait-il encore une de ces phrases étranges dont il avait le secret ? Mais la jeune fille allait être surprise et malheureusement pas dans le bon sens. 
"-Compris"
Sa voix était froide, non elle était carrément glaciale. Elle donnait l'impression de plonger la tête la premier dans une baignoire rempli de glaçons... C'était pas très agréable. La jeune femme tenta de garder la face, leva les sourcils et gardant son sourire malicieux. Mais ses yeux se remplirent d'une certaine tristesse. Maintenant que ces deux-là était proche, Nariwen tenait un peu au jeune homme... Juste un peu. Bon, elle ne lui aurait jamais avoué...
Le garçon, qui jusque là, regardait par la fenêtre, alla ensuite poser son verre dans l'évier puis se planta devant elle, elle qui l'avait suivi du regard. Il la regarda avec ses yeux, toujours du même bleu où l'on se noyait, mais sans aucune émotion. Pas la moindre petite trace de quoi que se soit. La jeune femme perdit quelque peu son sourire, mais ne détourna pas ses yeux. Elle attendait simplement qu'il réagisse. Et il ne se fit pas attendre :
"- Va falloir que j'y aille. A plus tard. "
Encore une douche froide pour Nariwen. Pourquoi avait-il changé comme ça du tout au tout, se laissant remplacer par un homme sans chaleur aucune, alors qu'il était feu ? Elle ne lui répondit pas, le regarda sortir et se retourna vers ses dessins. Légèrement déçue, un peu blessée, elle reprit ses dessins. La prochaine fois qu'elle allait le revoir allait peut-être être décisive. Pour l'instant, elle ne voulait pas y penser. Elle voulait oublier pour un moment la nuit passée. Dans quelques heures, elle accepterait sans problème ce qui s'était passé ces dernières douze heures, mais pas pour le moment.
Pour le moment, Nariwen replongea dans sa musique salvatrice...

HRP:


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