-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal


Partagez
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Parfois, il me vient des envies de tout brûler, comme ça, pour pas grand chose... [Joanie]
##   Ven 7 Mar 2014 - 22:55
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Depuis combien de temps je suis pas retourné en cours ? Honnêtement ? J'en sais strictement rien. Et je vous avoue que j'en ai pas grand chose à faire... C'est assez drôle dans ces moments-là, parce que je fais mon gros ermite. En mode pas rasé, pas coiffé, les lunettes de travers sur le nez... Et, surtout, je ne sors pas. Non, sérieusement, ça me fait du bien, j'ai besoin de vacances moi !
La Masterisation de ma petite Mitsuki – mon dieu je parle comme un vieux – s'étant plutôt bien déroulée, je n'ai plus vraiment d'inquiétude à avoir à son sujet. Et ça c'est bien. Disons que c'est rassurant pour la suite... D'ailleurs, en parlant de suite, je sens que ça ne va pas tarder avec de prochaines Masterisations ; en temps normal, quand il n'y en a pas eu depuis longtemps comme maintenant, les Masters se réveillent et commencent à recommander à tout va. Il y en a qui réussissent, d'autres pas... Mais il n'empêche que c'est toujours une période de grand spectacle. En gros, c'est assez intéressant à observer. Surtout que là, la prochaine génération de Masters... appartiendra certainement à ceux arrivés en même temps que Mitsuki. J'ai une petite pensée pour Marina, la sœur d'Anthony. Elle aussi aurait pu en faire partie, si elle s'était pas barrée avant... Ahh, malheur.
On verra bien ce que tout ça donnera...
Je fais reculer ma chaise de bureau et m'étirant et en baillant, puis me lève pour me faire un café. Je crois qu'on est lundi, ou un truc comme ça... Tomoe m'avait parlé d'un truc que je devais faire, mais je me souviens plus quoi. Je sais, c'est super précis, un « truc »... Mais bon... C'est tout aussi précis dans ma tête, pour tout vous dire. Alors bon... Je crois que ça avait un rapport avec le fait que, justement, je devrais peut-être, éventuellement, retourner me farcir des cours de maths stupides avec des gamins complètement ignorant de l'utilité des chiffres. Mais bon, on ne va pas trop leur en demander, hein ! Sérieux...
Je sursaute en entendant sonner à la porte, et vais ouvrir en m'interrogeant sur l'identité de l'abruti qui a décidé de pourrir mon après-midi détente. Je parie que c'est Tomoe – auquel cas je m'excuse mentalement pour le coup de l'abruti ; c'est pas de ma faute je vous jure. Et, effectivement, plantée devant la porte avec les bras croisés et la moue à demi boudeuse qui la caractérise si bien, Tomoe me fait face.

– Je savais bien que tu n'irais pas, lâche-t-elle en détournant les yeux, pour bien me faire culpabiliser.

J'ai un moment de beug (elle m'a pas dit bonjour...), et lui réplique ensuite d'un air crétin :

– Café ?

Son regard noir me fait reculer un peu. Bon, c'est plus le regard noir version chat potté, mais c'est pas grave, elle me fait peur même si elle a une bouille adorable. J'aime bien quand elle essaie d'être autoritaire, c'est tellement... chou ?

– Tu vas me faire le plaisir de te préparer et de retourner faire tes cours ! Fini les vacances.

Elle plisse légèrement le nez, signe d'une intense réflexion – qui la mènera à tous les coups à s'inquiéter pour rien.

– À moins que tu te sois encore battu entre temps ? Dis moi que tu ne t'es pas battu... Aaron.

Je la fais entrer en grommelant un truc incompréhensible, comme quoi je me battais pas non plus constamment. Genre Kana et Mitsuki, c'est mes élèves, donc normal ! Bon, et Gaetano c'était pas fait exprès non plus... Ça arrive de temps à autres quand je perds mon calme, c'est tout !
J'ai à peine le temps de parlementer qu'elle me pousse jusqu'à la salle de bain en me mettant un rasoir en main, un sourire amusé aux lèvres. Ouais, bon, la barbe de trois jours c'est parce que j'avais la flemme... Mais ça rend bien non ? Non .. ? Elle aime pas, c'est ça, c'est pour ça que-- Chut, chut, du calme Aaron, tout va bien.
Devant ma mine déconfite, elle dépose un baiser sur ma joue en rougissant et me sourit.

– Allez, prépare-toi. Tu aimes bien être présentable non ?
– J'suis toujours présentable...

Je grommelle et entreprends de me raser rapidement mais proprement, puis me passe un peu d'eau sur le visage. Elle revient et me lance des habits au visage, vivement amusée.

– Je t'attends dehors. Ne te défiles pas, sinon je...

Elle marque une pause et plisse le nez. J'esquisse un sourire en coin, presque attendri. Ahhh Aaron tais-toi ! Chut. Ne pense pas. Tu vas te fouler un neurone.

– Bref, dépêche-toi, rougit-elle vivement en s'esquivant.

La Master Eau sort de la salle de bain et je roule des yeux en retenant un petit rire. Quand elle a une idée derrière la tête, impossible de la faire reculer. Je vais lui faire plaisir pour cette fois. … Une fois de plus en fait. Je suis vraiment un homme faible... Comment on fait pour résister à des yeux de chat potté, hein ? J'aimerais bien le remède miracle... Parce que je commence à sincèrement en avoir besoin...
Je sors de la salle de bain après un moment, aussi frais qu'un popsicle sorti du congélo. J'esquive rapidement la remarque de Tomoe sur le fait que je mette plus de temps à me préparer qu'elle et attrape ma veste et mes chaussures pour sortir. Une fois dans les bâtiments, je l'accompagne jusqu'à sa salle de cours et elle me salue distraitement, retrouvant les adorables bambins que Maria gardait pour elle. Je plante mes mains dans mes poches et soupire, ma pochette sous le bras, et me dirige vers ma salle de cours. Mes élèves vont tirer une de ces têtes en me voyant !
Effectivement ils ont tiré une tête bizarre – et ils étaient pas les seuls d'ailleurs. Le prof qui se tenait à mon bureau aussi m'a regardé comme si j'étais fou. Et c'est ainsi que j'ai fait la connaissance de mon remplaçant, qui m'a assassiné d'un regard noir avant de me foutre dehors, parce que « si déjà il a commencé son cours, que je vienne pas faire chier ». Grosso modo, hein... Je vais pas entrer dans les détails.
La prochaine fois, j'écoute la partie flemme de mon cerveau et je reste chez moi, sans bouger. Merde j'ai même pas bu mon café du coup...
Désespéré, je m'assois sur les marches d'un escaliers, sûrement l'un de ceux menant aux dortoirs, et me prends la tête entre les mains. Seuuul, je suis si seuuul... On m'a volé mes abrutis d'élèèèves ! Je vais me plaindre à Hideko !
C'est fou ce qu'on peut être désœuvré quand on est prof, parfois...
Soudainement, j'entends des bruits de pas dans le couloir, et lève les yeux vers la personne qui passe devant moi, certainement sans me voir. Je bondis sur mes pieds et me plante devant elle, manquant certainement de lui faire avoir une crise cardiaque au passage.

– Eh, dis, est-ce que t'as des connaissances en chimie ? Je crois que je vais fabriquer une bombe ! Le prof de maths, c'est trop une brute ! je lâche du tac au tac avec une tête d'ahuri.

Oh, wait. Dites moi que je viens pas d'aborder quelqu'un que je connais même pas en lui disant ça, pitié.
Je recule un peu et retiens difficilement un rire nerveux.

– Ah, désolé, je voulais pas t'agresser. Je suis pas totalement fou. Crois-moi.



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:


Dernière édition par Aaron Williams le Mer 11 Juin 2014 - 17:06, édité 1 fois
##   Lun 10 Mar 2014 - 9:33
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

Y a des jours comme ça… où quand on a pas de cervelle on a des jambes. C’est ce qui se passait donc avec Joanie, qui encore une fois avait la tête ailleurs et avait oublié de ranger le trépied de son télescope qu’elle avait oublié ce matin très tôt dans le parc. Elle l’avait cherché partout, pendant plusieurs heures ne se souvenant pas de l’endroit où elle avait bien pu le laisser. Par inadvertance. Pauvre d’elle ! Mais les nuits étaient tellement jolies en cette période qu’elle passait vraiment beaucoup de temps à l’extérieur oubliant qu’elle avait un lit bien douillet dans une chambre presque rien qu’à elle. Ce qu’elle appréciait d’être dans cette chambre en plus ! Plus de ronflements qui la réveillait en pleine nuit, quand elle n'était pas dehors avec les étoiles, bien entendu.

Allez, encore quelques marches et quelques couloirs et elle sera arrivée dans sa silencieuse chambre. On ne dirait pas comme ça, mais c’est pas léger non plus un trépied. Surtout avec les mains qui tremblent le cœur qui n’arrête pas de s’accélérer, à cause du stresse qu’elle a eu de l’avoir perdu et aussi de la course effrénée qu’elle a fait pour aller le chercher quand le souvenir de l’objet perdu à tel endroit lui était revenu. Ce qu’elle s’était inquiétée ! Dans quel état allait-elle le retrouver ? Joanie le serrait maintenant contre elle, marchant d’un pas plus que rapide dans l’institut. Les joues un peu rosies, le souffle un peu court lui aussi, les jambes et le corps, éventuellement, tout tremblotant. Pourtant, tout allait bien. Il était en bon état, un peu frais et rempli d’humidité, ce qui le fait glisser un peu, mais ce n’était rien, tout ça.

Elle fit une pause, petite, au bout du couloir. Il lui fallait reprendre ses esprits. Zen. Tout allait bien. Joanie s’adosse au mur quelques secondes, le temps que sa respiration redevienne standard ainsi que les palpitations de son petit cœur. Ferme les yeux. Aussi. Voilà, ça va mieux. Elle reprend un peu du poil de la bête et d’un pas un peu plus sûr, reprend sa marche et au virage du couloir, au loin, elle aperçoit une silhouette posée sur une des marches d’escalier menant justement à sa chambre. Pause. La brunette plisse un peu les paupières, comme pour mieux évaluer la chose. Et si elle continuait, son chemin mine de rien ? Oui mais non. Elle peut pas.  Sa chambre est en haut et lui, oui lui parce qu’elle voit bien quand même que c’est pas une fille, est assis au milieu. En plus, ça n’a pas l’air d’être un élève. L’est pas dans la mouise là. Bon allez, elle va faire comme si il était invisible et passer en mode furtif, aussi. Ca devrait le faire. Ah lala timidité, quand tu nous tiens !

Joanie avance lentement puis accélère un peu en voulant passé à côté mais trop tard. Elle n’a pas été assez invisible. Zut. De plus, elle a manqué de faire tomber son trépied chéri et manquer aussi de perdre un tympan ainsi que son petit cœur. Elle se fige, serrant l’objet contre elle et regardant l’inconnu d’un air absent en affichant en même temps un teint plus que livide. Qu’est-ce qu’il a à lui crier dessus, avec un air bizarre en plus, en lui parlant de chimie et de… bombe ? Elle fait un pas en arrière. Puis un autre quand il lui dit après une excuse mêlée à un rictus étrange qui ne la rassure pas plus que ça quand il lui annonce en même temps qu’il n’est pas fou. Bah, devrait voir sa tête ! Sérieux, il lui fait peur ! La brunette réussi cependant à sortir quelques mots légèrement tremblotants. Bah oui quand même. Elle qui vient juste de se déstresser, faut tout recommencer !

-… P... pardon ?

Il s'excuse, ok, mais il dit qu'il n'est pas fou… mouais ça c’est pas sûr. Et pour le croire, ça aussi, c’est encore moins sûr. Puis, c’est qui lui d'abord ? Joanie ne remet pas son visage. Ce qu’elle voit en tout cas, en le regardant très rapide de haut en bas, avec sa pochette là, c’est que ce n’est pas un élève. Les élèves, ils ne trainent pas avec ce genre d’accessoires. Enfin, à sa connaissance. Puis, il a l'air un peu plus âgé qu'elle, genre comme la directrice. Bon. Que faire ? Ah, si elle reprenait d'abord un peu d’assurance. Hein. Après elle verra. Alors discrètement, enfin elle espère, elle inspire et expire. Voilà, ça va mieux. Joanie entend que les palpitations de son tit cœur redeviennent normales et sent son teint livide qui disparaît doucement. Même si ça tremble encore un peu là-dedans.
##   Mer 12 Mar 2014 - 16:33
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Je profite de la stupeur de la fille que je viens d’aborder pour lui sourire un peu en reculant, un air embarrassé plaqué sur le visage. Bon, d’accord, j’ai dû lui faire vraiment peur là. C’est une eau en plus, j’aurais dû faire gaffe à y aller un peu plus doucement – parce que j’avoue qu’avoir un taré qui vous saute à demi dessus pour vous demander si vous pouviez l’aider à construire une bombe c’est pas ce qu’il y a de plus engageant pour commencer une discussion civilisée. Il n’empêche que je suis paaas totalement fou. Pas totalement. Le truc c’est que maintenant, personne ne va me croire ! Bah oui, bah oui, forcément, hein. Peuf. Tomoe me frappera quand elle apprendra que j’ai traumatisée l’une des siennes… (Oui, je dis « l’une des siennes » même si elle est pas voyante, j’ai pas le droit ? En même temps, les eaux, ça court pas les couloirs non plus. On dirait pas comme ça, mais ils sont en infériorité numérique ! Alors que les tonnerres t’agressent dès que tu tourne un coin, c’est n’importe quoi… Ahh ces tonnerres je vous jure. Tous des boulets, ils mériteraient la corde !)

– Désolé, je voulais pas te faire peur, je lâche d'une voix plus douce et rassurante, avec une moue embêtée. Je me suis fait jarter de mon cours parce que mon remplaçant était là avant moi, ça m'a saoulé. Oublie l'histoire de la bombe, je suis pas un terroriste !

Bon, j'espère qu'elle ne me fera pas de crise cardiaque, là, quand même, ce serait triste. Je m'en veux un peu pour le coup – la preuve, je m'excuse !
Je la détaille un instant. Petite, brune aux yeux clairs. Elle doit pas avoir plus de seize ans – mais après, peut-être que je me trompe. Un coup d’œil discret sur ce qu’elle serre désespérément contre elle, et je penche la tête sur le côté, intrigué. On dirait... un trépied ? Vu son visage un peu rouge et son air essoufflé, elle a l'air de le porter depuis un moment – en même temps, dans les escaliers, ça doit pas être simple, surtout vu sa taille. Je ne discrimine pas les gens petits, mais disons que ça aide pas... Surtout que, ne nous mentons pas, je suis pas spécialement grand non plus. Mais passons, c'est pas important ça.

– C'est un trépied de quoi ? Appareil photo ? je l'interroge en plantant mes mains dans mes poches, ma pochette coincée sous le bras, décidé à changer un peu de sujet pour essayer de la dé-traumatiser.

J'aurais tout aussi bien pu hausser les épaules et repartir, mais je m'en voudrais un peu. Y a que les gens lourdingues que j'aime bien faire flipper dans les couloirs... La bouille d'angelot terrifié qu'elle m'a servi à l'instant est assez loin du compte. Hop, un petit coup de pouvoir sensitif par-ci et par-là, et j'envoie une onde de chaleur rassurante dans sa direction. Les battements précipités de son cœur ralentissent lentement. Bon, ça devrait aller. Son angoisse reflue petit à petit, je l'ai juste effrayée sur le coup on dirait.

– Besoin d'aide pour le porter, ou ça va ? T'as l'air d'avoir du mal.

Là, je la vois bien secouer la tête et partir en courant en laissant son trépied derrière elle, et en hurlant au psychopathe pédophile. Je tiens à préciser que je suis ni l'un ni l'autre ! Je suis juste... complètement désœuvré. Pour changer, hein !



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Lun 17 Mar 2014 - 9:19
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

Ah si elle pouvait, elle se transformerait en petite souris et filerait entre les grandes pattes de ce…. professeur ? Oui il en est. Il le dit d’ailleurs. Et il lui explique en plus qu’il s’est fait jeter par son remplaçant. Elle arque un sourcil. Un remplaçant. Il ne va pas à la retraite quand même, il n’a pas l’air d’être vieux !? Joanie pense alors avec horreur que c’est un vieux morphe et qu’il s’est transformé en jeunot pour faire peur aux jeunes filles dans les couloirs, parce qu’il n’a plus rien d’autre à faire ! Elle secoue ses méninges en maugréant silencieusement contre elle. Elle a de ces idées parfois ! Ça fait peur ! Enfin surtout à elle. Et même si il avoue qu’il n’est pas un terroriste d’une voix qui parvient à ses oreilles plus sympathique, la brunette se méfie encore un tantinet.

Joanie esquisse tout de même un sourire, en coin. Pour montrer qu’elle le croit. Enfin… presque. Puis, pourquoi il la détaille ainsi avec cet air penché vers le milieu de son corps ? Elle baisse son regard en suivant la trajectoire des yeux du prof. Ce doit être à cause de ce qu’elle tient dans les bras. Non ? Du coup, elle le serre un peu plus contre elle. C’est qu’il est mouillé et un peu froid, à être resté toute la nuit dehors et une bonne partie de la matinée. Surtout que ce n’est pas encore l’été. Ca sèche moins vite. Puis, elle relève d’un coup la tête parce qu’il lui pose une question.  Elle lui réponde alors à mi-voix.

- Non… ça appartient à mon télescope.

Son télescope chéri qui lui dort tranquillement sur une étagère de son armoire qui  a d’ailleurs les portes grandes ouvertes. Oui dans sa précipitation et son angoisse d’avoir égaré le trépied, elle a tout laissé en plan dans sa chambre. Elle qui est d’ordinaire bien organisée. C’est un vrai chantier là-haut. Grand soupir. Elle se demande ce qu’en penserait sa sœur jumelle si elle était là. Sûr qu’elle l’a taquinerait gentiment en la pointant de l’index, grand sourire mutin aux lèvres. Oui parce que côté rangement, Joanie était ou est beaucoup plus stricte.

Elle secoue doucement la tête et lève son visage inexpressif vers le professeur, qui la dépasse d’une tête bien tassée. Prof de maths, si elle se souvient bien de ce qu’il lui a annoncé sur son remplaçant. Matière qui n’est pas dans ses préférées, soi-dit en passant. D’ailleurs, elle se demande pour quelles raisons il est là, si il a un remplaçant. Il doit pas rester chez lui ? Haussement d’épaules, virtuel. C’est pas le sujet. Marque un temps de pause assez long. Le temps que ce qu’il vient de lui dire arrive jusqu’à sa cervelle vagabonde.

-… Nan, ça va aller, j’vous remercie.

Elle re esquisse un demi sourire dans sa direction pour lui dire que c’est gentil de lui avoir proposé de l’aider.  Même si il a l’air nonchalant. Et un peu paumé aussi. C’est vrai qu’il n’est pas léger, son trépied, mais elle a l’habitude. C’est vrai aussi que d’avoir grimper les autres escaliers, elle n’est pas en grande forme. Elle devrait faire plus de sport. Se muscler les bras. Un peu. Sa méfiance du début vis-à-vis de ce professeur, s’estompe peu à peu. Joanie redresse le trépied entre ses bras. Elle va le porter, jusqu’au bout. Personne ne touchera à cet objet précieux à ses yeux. Ce n’est qu’un trépied, oui, mais pour Joanie ça représente beaucoup plus.

- C’est pas si lourd que ça en a l’air… vous savez…. Puis je le porte presque toutes les nuits.

Elle va pas dire à Monsieur elle ne sait pas comment, au faite, qu’elle est dans cet état parce que c’est juste qu’elle a couru comme une dératée jusqu’à ce qu’elle le retrouve, loin. Et bien sûr pour le retour, bah, c’est moins cool. Mais non. Ce qu’elle vient de faire c’est juste de dire, à un prof, qu’elle passait pratiquement toutes ses nuits à l’extérieur. Elle a le droit hein dites ? Joanie se dit que de toute façon, c’est mieux que de demander à une élève si elle a des connaissances en elle ne sait plus quoi pour fabriquer des bombes. Elle pose alors innocemment ses prunelles gris pluie dans celles, marron… ? noires ... ? aux reflets rouge bizarre, du professeur.
##   Sam 22 Mar 2014 - 13:23
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

​En attente d’une réponse de sa part, je fais un pas en arrière, comme pour lui signifier que non, je ne suis pas une espèce de psychopathe fou dangereux bon à enfermer. Visiblement, ma petite histoire ne la fait pas vraiment marrer – en même temps, c’est vraiment pas drôle ! Je persiste à dire que ce type est un enfoiré de première. D’où il me pique mes élèves ? Alors oui, je veux bien croire qu’il me remplace, et blah blah blah ; mais franchement, ce qu’il faudrait lui apprendre, à lui, c’est l’amabilité ! Eh oui ! Et « en même temps, si vous étiez plus joignable, je n’aurais pas le problème de savoir si vous avez encore décidé de sécher en prétextant un besoin inassouvi de vous enfermer chez vous jusqu’à ce que mort s’ensuive » ce n’est PAS un argument valable ! Les pauvres élèves ont fait une tête choquée quand j’ai menacé de le griller sur place. C’est de sa faute. Il n’a qu’à pas étaler mes lubies du moment à tout le monde. Mais vu qu’il est Eau, j’ai pas trop voulu tenter de le provoquer un peu plus, ces bêtes-là sont monstrueuses quand elles s’y mettent. Loyaux et gentils ? Tu parles ! Froids comme la glace et aussi rancuniers qu’un chien blessé. C’est l’horreur. Y a que ma Tomoe qui est pas comme ça… (Ce doit être les Morphes en fait. Ils sont généralement plus casse couilles que les Voyants… Même si la petite en face semble pas vraiment faire partie de la mauvaise catégorie, malgré son don de morphing. J’ai du bol, comme quoi !)
La petite semble plus confiante – une fois la surprise passée, en tout cas. C’est tant mieux. J’aime pas traumatiser les gens, je sais que je l’ai déjà dit, mais voilà, je radote et j’aime ça – Gaetano se fiche toujours de moi avec ça. C’est abusé ! Elle répond d’une toute petite voix que ce que je prenais pour un trépied d’appareil photo sert en réalité à son téléscope. Tiens, voilà une élève assidue qu’Haley, en bonne professeur d’astronomie, aurait adoré croiser. Je le sais, je le sens ! Au plus profond de moi-même. Elle lui aurait fait un gros câlin après m’avoir tué et lui aurait dit « Ne t’en fais pas ma chérie, tout ira bien ; l’autre abruti te fera rien. » Ouais, elle m’aime encore moins depuis qu’elle a su que j’ai roulé des galoches à son cher et tendre… En même temps, c’est pas de ma faute s’ils vont pas ensemble et si c’est une perte pour l’humanité que de le laisser rester avec elle !

- Tu observes les étoiles en début d’aprem’, toi ? je l’interroge en inclinant la tête de queqlues degrés, décontenancé. Enfin, si tu dis que tu as pas besoin d’aide, je te laisse faire. Mais fais gaffe à pas le faire tomber.

Enfin, si elle dit que ça va… Je vais pas insister pendant cent dix ans, hein ! Je me passe une main sur la nuque, gêné. Et maintenant ? Ah, oui… Peut-être se pousser, qui serait une bonne idée. Pour commencer.

- Désolé je bouchais le passage, je grommelle en faisant un pas sur le côté, avant de retourner m’assoir sur les marches des escaliers, suffisamment contre le mur pour ne pas déranger.

N’empêche que du coup, je sais toujours pas comment je suis censé me venger de cet espèce de remplaçant de pacotille. Je penche pour la coupure nette de courant, tiens, ça pourrait être fun…


HRP : Désolée pour la longueur, c'est tout petit comparé à toi T.T J'espère que ça te va quand même <3



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Lun 24 Mar 2014 - 11:25
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

Elle l’observe. il a un air penché. Ou c’est peut-être parce qu’à chaque fois qu’il dit quelque chose, il penche la tête ? Elle sait pas trop. En tout cas, il n’a pas l’air d’avoir entendu sa dernière phrase et c’est tant mieux. Il lui demande même si elle regarde les étoiles en plein jour. Là, elle arque un sourcil, bien visible. Joanie penche légèrement le tête vers ses bras. Ce n’est que le trépied qu’elle tient, pas le télescope. Elle relève la tête. Soit il voit pas bien, soit il n’y connaît rien en astronomie. Parce que ce n’est pas à travers un trépied qu’elle pourrait regarder les étoiles. Elle pousse un léger soupir et ajoute d’une voix toute aussi plate que le silence qui règne dans les couloirs à cette heure, tout en réussissant à faire un léger haussement d’épaules, malgré le poids du trépied qui commence à se faire sentir.

- Bah non…. Comme vous dites y fait jour… puis c’est que le trépied et vous inquiétez pas. Je le tiens bien.

Enfin presque. Joanie le poserai bien quelques secondes là. En le redressant justement dans ses bras, parce qu’il y a une petite vis de réglage qui lui mal depuis quelques minutes, maintenant, elle voit le prof bouger et retourner s’asseoir, en s’excusant. Il se coince même contre le mur pour lui laisser un passage. Visiblement. Ou à moins que ce ne soit à cause de ce qu’il a dit tout à l’heure. Ca le travaille, sans doute. La brunette attend encore quelques secondes avant de s’avancer d’un pas qui se veut franc mais qui ne l’est pas en fait. Monte une première marche en faisant bien attention de ne pas cogner son trépied contre le bras du professeur qui semble parti en grande réflexion. Elle sait pas pourquoi, mais elle redescend et pose son lourd trépied sur la dite première marche. Les cliquetis de celui-ci résonne dans le couloir et la cage d’escalier. Joanie laisse ses deux mains posées sur le dessus. Ca fait du bien à tit bras tout ça !

- Dites… euh… normalement… c’est pas vous le professeur qui vire de son cours, le remplaçant ? même si vous étiez en retard ?... c’est pas comme ça que ça fonctionne, ici ?

Elle réfléchit à ce qu’elle vient de dire là. Regarde autour d’elle, pleins de points d’interrogations dans les méninges. C’est elle qui vient de dire ça ? A un professeur en plus ? Elle secoue la tête, un tout petit peu. Ce ne peut être possible. Ce n’est pas elle. C’est quelqu’un qui est caché et qui imite très bien sa voix. Le fantôme de sa jumelle ? Peut-être. Alors sans attendre de réponse, un peu perplexe, Joanie reprend son trépied et monte le peu de marche qui se trouvent devant elle et arrivée en haut, sur le palier, elle fait une pause. Elle se tourne juste pour monter, pas tout de suite, les dernières marches, sans regarder le professeur, regard un peu dans le vide vers le haut de ce dernier escalier et fait entendre une voix pâle.

- Ah oui, au fait, monsieur… je sais pas comment….  je n’ai aucune connaissances en chimie. Va falloir que vous trouviez autre chose… de moins dangereux, quand même.

c'est pas elle qui parle à non plus. Elle peut l'assurer. Enfin... elle sait pus trop en réalité. Et Joanie se dit qu’il devrait faire attention à qui il demande des trucs pareils aussi. Ce n’est qu’une élève ! Elle. Une Eau qui plus est. A part créer un tsunami, peut-être. Non, en fait, elle n’a pas encore assez de force pour ça. Même avec son côté morphe. Rien. Donc… et bien elle pense n’être d’aucune aide pour ce professeur inconnu à l’air un peu beaucoup paumé. Et bizarre. Et surtout qui doit être logiquement plus expérimenté qu’elle, non ? Et puis, elle l’aime bien cet institut. Pourquoi tout faire sauter pour un remplaçant qu’il n’apprécie pas ? La brunette fait un petit haussement d’épaules. Voilà maintenant que c’est elle qui est perdue dans ses réflexions. Des réflexions étranges, en plus.

[HJ : non non et y a pas de soucis ça ma va très bien ! :)
##   Dim 30 Mar 2014 - 15:39
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Cette petite commence sérieusement à me déprimer. Non, vraiment. Il y a assez peu de personnes qui arrivent à me faire cet effet-là, je l'avoue. Elle a un truc particulier pour faire en sorte que les gens qui lui parlent aient l'impression qu'ils sont complètement stupides et à côté de la plaque, ou comment ça se passe ? Enfin, déjà, elle parle pas des masses – et quand elle dit quelque chose, elle murmure carrément. Je suis pas spécialement sourd, mais j'ai du mal à comprendre tout ce qu'elle dit ! Sa voix n'est qu'un souffle discret, un peu faible, toujours un peu interrogateur, parfois perdu. J'ai l'impression de pas être clair quand je parle. Elle a l'air... ben, je sais pas trop. Un peu à côté de la plaque finalement, non ? Parce que, sérieux... Elle a pas compris que je me moquais à demi d'elle ? 'Fin, je suis pas stupide au point de croire qu'elle regardait vraiment les étoiles en plein jour, mais vu les fous qu'il y a à Terrae, ça m'étonnerait même pas au final. La question se posait surtout sur « pourquoi elle se trimballe un trépied de télescope sans télescope en pleine après-midi ? »... Si ça se trouve, elle l'a volé en salle d'astronomie, en fait ! Boarf, c'est pas grave, c'est le matos d'Haley, elle n'a qu'à mieux le surveiller.

– Bon... Si tu le dis hein. Fais gaffe, on dirait que tu vas t'écrouler.

Finalement, je me pose sur les marches de l'escalier en l'observant grimper les marches avec beaucoup – beaucoup troooop – de lenteur. Elle a l'air ailleurs, complètement perdue dans son monde. C'est particulier. Elle a l'air du genre de personne à ne jamais parler, ou très peu. Seulement lorsqu'elle en ressent le besoin, ou qu'elle se trouve face à quelqu'un de confiance peut-être – mais ça, c'est valable pour tout le monde. Trop timide ? Enfin bon. La pauvre a l'air complètement HS, faudrait penser à dormir un peu la nuit, hein !
Puis l'adolescente s'arrête, me fixe un instant. Quoi, j'ai un truc sur le visage ?
Ah, nan. J'aurais préféré je crois. C'est quoi cette question ?! Elle me renvoie à la gueule toute l'étendue de mon incompétence, ce qui, je dois l'avouer, est une chose assez remarquable quand on ne me connaît pas vraiment. Même si, et ça c'est moins drôle, pas mal de gens se permettent encore de me juger sur l'image que je renvoie alors que, franchement... ça doit faire des années que j'ai fait mes preuves de ce côté-là. La différence entre ce que je cache à l'intérieur de moi-même et ce que je permets aux autres de voir est tellement énorme que bon, au final... Peut-être qu'ils ont pas tort de ne se baser que sur ce qu'ils voient. Même si c'est con.
Bref, oui, j'ai un manque d'autorité flagrant, et qu'elle ait mis le doigt dessus est assez amusant au final. Même si c'est chiant, j'en conçois. Merde quoi, pourquoi même les gens que j'ai pas en cours finissent par me martyriser ? C'est du harcèlement moral ! Un de ces jours, je porterai plainte.
J'ouvre la bouche pour lui répondre, avant de la refermer aussitôt. Mais. Je suis censé répondre quoi à ça, au juste ? Que ce type est carrément effrayant et tyrannique ? En plus, c'est pas vrai, je vais le virer de mon cours ! En le menaçant. C'est plus radical non ? Ahem.

– T'inquiète, je trouverai bien quelqu'un d'autre... Sauf si t'as une meilleure idée, je suis pas contre !

Je me relève et attrape doucement le trépied en la voyant galérer. Ma gentillesse me perdra, j'aime pas voir les filles porter des trucs plus lourds qu'elles. Par contre j'espère qu'elle va pas me frapper ou m'envoyer de l'eau dans la tête parce que je l'aurais encore fait flipper, ça le ferait pas...

– Bon, donne, je t'aide à le monter, sinon t'y arriveras jamais. Et je ne me fais pas martyriser par mon remplaçant, ou je sais pas comment tu l'as dit. Il est juste un peu... 'fin on s'aime pas beaucoup, donc nos confrontations peuvent être... explosives ! D'ailleurs, tu t'appelles comment ? Que j'arrête mentalement de t'appeler « la p'tite »...

Bon, ok, je passe trop pour une victime. Mais c'est vrai ! Eau + électricité, généralement, ça fait un joli boum. Je me rappelle avec nostalgie de nos petits entraînements avec Gaetano... « Oh, encore un cratère ! » « Et merde... »
Je sens que la prochaine fois qu'on fait un trou dans le champ de fleurs, Hideko nous massacre pour de bon. Déjà qu'elle s'était retenue à notre retour de mission, et encore plus pour la masterisation de Mitsuki, j'aimerais autant éviter de la contrarier.
M'ouais, donc la bombe, mauvaise idée...



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Jeu 3 Avr 2014 - 10:30
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

[HJ : Désolée pour ce qui suit :s]

Des réflexions comme ça, elle s’en passerait bien la brunette. En plus, elle s’est arrêtée en plein milieu des escaliers, enfin sur le palier, ce qui est assez dangereux. Si jamais quelqu’un déboule, elle est mal. Non vraiment, cette rencontre la perturbe plus que celles qu’elle a fait avec les autres. Bon ce n’étaient pas des profs. Mais quand même. En plus elle se rend compte qu’elle dit des choses qu’elle ne dirait même pas à sa famille. En temps normal. Ce doit être cet institut. Il doit y avoir des effets secondaires, avec ses fameux pouvoirs. Ou bien il y a quelque chose dans l’atmosphère qui dérange la jeune fille, sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Elle soupire, toujours ailleurs. La voix du prof et son approche l’a fait revenir. Un petit mouvement en arrière quand il touche le trépied pour le soulever. Ah si elle savait bien maitriser l’eau comme elle a vu avec d’autres de ses camarades, sûr qu’elle lui aurait envoyer une giclée en plein visage. On ne touche pas à ses affaires ! Surtout quand ça concerne, pour elle, sa jumelle.

Donc, tout ce qu’elle réussit à faire c’est de lui envoyer un regard sombrement inquiet. Mais de toute façon, c’est un adulte, avec bien entendu de meilleurs dons qu’elle, ça va de soi. D’ailleurs, elle se demande ce qu’il peut faire de ce côté-là. Il pourrait certainement l’envoyer valser contre le mur, si ça se peut. Joanie montre alors profil bas. Elle est un peu trop lasse. Une partie de la nuit à observer les étoiles et en plus une course effrénée dans la parc pour retrouver une partie de son télescope. Non, c’est pas le moment de tenter quoi que ce soit, de maladroit.

- Oh... j’suis pas inquiète.

Ou si peu. C’est pas rien de fabriquer une bombe. Elle émet un très léger sourire quand il lui annonce qu’il ne se fait pas martyriser par son remplaçant. Ce qu’elle ne croit qu’à moitié. Et oui. Sinon, pour quelles raisons il reste là à se morfondre sur les escaliers ? En tout cas, Joanie est soulagée qu’il n’ai pas mal pris la réflexion qu’elle lui a lancé. Elle peut souffler de ce côté-là. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait, mais intérieurement. Oui, elle extériorise que très rarement. Voire jamais. Il lui demande aussi si elle a des idées. Son regard pluie un peu absent, un peu beaucoup paumé surtout, se pose de nouveau sur le visage du professeur. Elle se demande si il est sérieux là.

-… euh… non là sur le moment, y a rien qui me vient.

Un petit rictus, qui se veut être un sourire en coin mitigé, mais un peu raté, se dessine sur son visage aux traits impassibles. Oui vraiment, cet institut semble la changer. Elle se rend bien compte qu’elle effectue des mimiques qu’elle n’a plus fait depuis… l’accident. Nouveau soupir quand elle voit son trépied, la moitié de son autre, dans les mains du professeur. Elle s’inquiète. C’est qu’elle y tient ! Le reste de la grande phrase du professeur qui lui parle de son remplaçant et de son identité à elle, la réveille un peu. Elle pense à tous ces innocents, dont elle, qui auraient subi les conséquences affreuses de cette petite querelle… d’ados. Même si il n’a pas l’air d’être très vieux, à ce qu’elle peut voir, c’est un adulte quand même. Et c’est censé être un peu plus responsable. Ça c’est la logique de Joanie. Ça ne l’es peut-être pas ici.  Ce professeur l’inquiète un peu, en fait.

- Bah, c’est pas parce que vous ne vous entendez pas tous les deux, qu’il faut faire une bombe. Quand même…Je m’appelle Joanie Lacroix.

La p’tite ? Elle n’est pas petite ! Elle est dans la moyenne, avec son mètre soixante-cinq ! D’ailleurs, comme pour le montrer elle redresse un peu les épaules. Celles qui ont un peu tombées sous le poids du trépieds. Elle avoue pour elle-même qu’il n’est pas léger lui. Mais quand on a une passion, on ne fait pas attention à ce que l’on fait subir à son corps. Même à paraître un peu bête. Par la suite. Joanie commence à alors à grimper les dernières marches qui mènent au couloir de sa chambre. Sa chambre. Elle l’adore. Elle y est un peu plus seule que dans les dortoirs. Ce qui lui convient parfaitement bien.

- Et vous, c’est... comment ?

On ne sait jamais, si elle le rencontre un autre jour, ou bien si elle entend son nom au détour d’un couloir ou autre part, elle fera un petit crochet. Au cas où il lui demanderait encore une chose farfelue. Oui, parce que c’est pas en cours qu’elle pourra le voir. Les chiffres c’est pas du tout son truc. Alors zapper cette matière, ça l’intéresse plus que tout. Elle arrive en haut des dernières marches, s’arrête,  lorgne sur le prof pour vérifier qu’il ne fait aucun mal à son trépieds. Oui, cet objet a une âme… puis regarde rapidement vers le couloir, le petit trajet qui lui reste à faire jusque sa chambre.
##   Mar 8 Avr 2014 - 16:03
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

HRP : Ben pourquoi tu t'excuses ? xD C'était très bien ! Par contre désolée, j'ai fait un peu plus court >.< J'ai pas eu la force de faire plus là ToT *est sur ce post depuis deux jours*


Lorsque mes mains empoignent le trépied, la petite réagit immédiatement. Pas extérieurement, non ; intérieurement plutôt. Comme un élan de colère, d’angoisse et d’agacement. Très bien, j’ai compris, une fois en haut je n’y toucherai plus. C’est fou que les gens aient si peu envie qu’on les aide, sérieusement. Ça me fait presque rire. Même si dans un moment tel que celui-là… c’est plus embêtant qu’autre chose. Les filles se vexent, choquent et traumatisent trop facilement, c’est vraiment pas drôle… C’est qu’un trépied non ? Et puis j’y fais attention. La preuve, sinon il serait déjà tombé par terre ! Nan je blague, je suis pas non plus si maladroit. Tout de même, sinon je serais pas le type le plus gâté au monde, niveau ratio qualités-défauts... C'est triste à dire, mais c'est la réalité de la vie ! Plus on vieillit, plus on se rend compte que finalement, nos défauts sont bien plus visibles que ce que l'on croyait. Et peut-être plus nombreux. Mais vu que vieillesse = sagesse, on compense, vous voyez le genre ? (Non, je n'essaie pas de compenser le fait d'avoir vingt-cinq ans maintenant par des phrases et explications pourries du genre, pas mon genre.)
Je grimpe les quelques marches qu'il nous reste en lui jetant de petits regards en coin. C'est quoi ce sourire sur ses lèvres ? Elle se moque de moi, je le savais ! La peste. Le pire, c'est qu'elle m'aide vraiment pas... Comment je fais pour me venger moi du coup ? J'ai pas d'idée... À part piéger les néons de la salle, ou lui faire tomber un éclair dessus pendant qu'il marche sous une pluie torrentielle, je vois pas trop, hélas. Sinon, je pourrais tout aussi bien mettre de la colle sur sa chaise de bureau, mais sachant qu’à la base c’est ma chaise de bureau, ça ne va pas réellement le faire. Et je refuse de l’abîmer ! (Bon, à la limite, vu que c’est la mienne, je peux bien le faire, ça permettrait de lui faire comprendre que c’est moi, et uniquement moi qui la contrôle ?)
Elle se présente finalement, sous le nom de… Joanie. Elle doit être française, ou quelque chose du style, je sais pas trop. Merveilleux… encore une européenne. Ces gens sont tous bizarres de toute manière. Suffit de voir Gaetano. Mais lui est italien, c’est pire…

- Moi c’est Aaron, je lâche avec un demi-sourire. Aaron Williams. T’es française vu ton nom, pas vrai ? Ou alors je me goure complètement ?

On termine de monter les escaliers et je lui demande :

- Tu veux le mettre dans ta chambre ? Je le porte jusque là-bas, ou tu as trop peur que je te le vole ? je la taquine gentiment, étirant un sourire en coin cette fois-ci.

Bon, bon, c’est une petite pique de rien du tout, me frappez pas ! Mais en même temps, c’est vrai quoi, je fais que l’aider, qu’elle soit pas aussi stressée… Je suis pas si effrayant que ça, si ? Mon dieu… Si ça se trouve, elle me prend réellement pour un terroriste.



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Ven 11 Avr 2014 - 10:28
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

Spoiler:

Voilà, ils sont arrivés en haut du dernier escaliers. Pas que ce fut laborieux de les grimper, mais voilà. Joanie allait pouvoir regagner sa chambre et être tranquille. Se poser plusieurs minutes, voire plusieurs heures. Elle l’avait bien mérité. Enfin elle pensait. Et non, elle ne devenait pas fainéante. Surtout que c’est ce prof bizarre qui a porté son trépied. Ça l’a un peu soulagée, fait reprendre un peu de force dans les bras. Elle va pouvoir donc récupérer son précieux bien.

- Vous ne vous trompez pas. Je suis bien née en France.

La France. Pays qu’elle n’a connu que très petite mais dont elle garde les racines. Un jour peut-être elle y retournera, quand elle sera beaucoup plus âgée. Ou pas, sans doute. Après tout, elle a grandi en écosse et c’est là-bas que son cœur est et aussi qu’elle a perdu sa jumelle. Donc… non en fait, elle retournera là où est l’âme de sa sœur. Elle ne peut pas partir trop loin, sans elle. Enfin c’est ce qu’elle pense actuellement, peut-être qu’avec le temps elle changera d’avis. Puis toute façon elle n’est pas voyante, elle ne peut prédire ce que sera sa vie réellement. Il se présente. Lui par contre, c’est pas à consonance française son nom.  Qu’importe, il n’est pas trop difficile à prononcer, comme certains qu’elle a entendu et surtout à retenir.

Joanie entame ensuite la marche jusqu’à sa chambre. Son pas est un peu moins lent. C’est qu’elle a un poids en moins dans les bras et qu’elle a hâte d’arriver, aussi ! De plus, le professeur lui propose de le porter jusque là-bas. Profiteuse la brunette ? Non. Seulement, elle voit bien qu’il fait un effort pour ne pas l’abîmer. Et que de son côté à elle, également, elle fait un effort pour être sociable. Même si le ton qu’il a employé ne lui plaît pas trop. Elle reste impassible, comme les traits de son visage. Visage dont elle sent qu’il a repris sa teinte habituelle et éternellement pâle. Il plaisante, elle l’entend bien. Il se moque même. Mais elle ne trouve pas ça drôle. Ce n’est pas sa faute il ne sait pas, lui souffle une petite voix dans sa tête.

- Je veux bien oui… mais c’est pas drôle. Puis de toute façon, je pense pas qu’il soit d’accord pour se faire enlever.

A son tour. Une fin de phrase un peu mutine. Et en plus, de nouveau une esquisse de sourire en coin pour aller avec. Ses expressions qu’elle dissimule depuis son arrivée commence à se montrer. Ça ne lui plaît pas trop. Ce n’est pas un fille coincée, non. Mais y a que sa jumelle disparue qui a droit, normalement, à voir se dessiner de jolis sourires, de montrer des étoiles pleins le yeux aussi, quand à travers son télescope elle lui raconte sa journée, les rencontres qu’elle a pu faire, etc… Alors, cette esquisse s’efface très rapidement.

- Mais ça va, il n’est pas trop lourd ? Parce que je sais que quand il a envie, il peut être pesant, vous savez

Comme elle… Mais non, elle ne continue pas. Et non il n’y a pas encore ce sourire en coin, cette esquisse qui est réapparue. En fait.. c’est juste une ombre de fenêtre qui passe au détour d’une porte de chambre ouverte quand le soleil réussit à coller furtivement ses rayons sur le visage de la jeune fille.

- C’est très gentil à vous en tout cas, monsieur Williams

Joanie pose son regard couleur de pluie sur le professeur. Elle est sincère, c’est sympathique de sa part de l’accompagner. Alors qu'il a certainement d'autres choses plus importantes à faire. Elle l’observe alors un moment avec un air absent. Et pourtant ça se bouscule dans ses méninges. Bah oui, elle ne peut oublier qu’il veut fabriquer une bombe, même s’il lui a dit d’oublier le sujet. Y a des mots, des gens, comme ça, qui vous marque. A vie. Puis, même si elle le trouve sympathique à lui envoyer des petits sourires et phrases moqueuses, elle se méfie un peu.
Puis sans prévenir...

-... Et si vous voulez… y a l’empoisonnement aussi pour votre remplaçant… mais un gentil hein, faut pas qu’il meurt quand même… juste…bien malade… quoi.

Et c’est mieux que de fabriquer une bombe, car après tout c’est juste à ce remplaçant qu’il en veut. Elle arrive devant la porte de sa chambre et cherche tout à coup pour quelles raisons obscures elle a sorti cette phrase. Ce n’est pas elle, ça pourtant. Elle si timide. Le truc de tourner sept fois sa langue dans sa bouche, elle aurait dû l’appliquer là. Alors comme si elle n’avait rien dit, elle baisse son regard vers son trépied et tend ses mains vers celui-ci.
##   Mar 22 Avr 2014 - 18:21
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

HRP : Mais non t'inquiète, c'est juste que j'avais pas le moral et que j'arrive plus trop à faire des rps de plus de 700 mots en ce moment, ou alors il faut que je me force >.< Mais t'inquiète pas :) Ton perso parle pas des masses donc c'est normal ;)
Puis euh, là, j'ai presque fait pire que toi, alors bon, niveau blablatage pour rien dire je peux pas faire de remarque...


Alors comme ça, la petite est bien française ? Enfin, « Joanie », puisque le diminutif de petite n'a pas vraiment l'air de lui convenir. Même si c'est vrai qu'elle est petite... qu'elle ne le nie pas ! Même moi et ma pseudo taille de nain – c'est eux qui le disent, hein, pas ma faute – j'ai l'air d'un individu normal. Bon, petit quand même, mais voilà ! Hum. Bon, d'accord, j'exagère peut-être un tout petit peu... Elle est pas minuscule non plus. Et par conséquent, je ne le suis pas non plus – CQFD.
Il n'empêche, mis à part pour quelques missions – notamment celle avec Gaetano, merveilleux souvenir à ne jamais rayer de ma mémoire ! – je suis jamais allé en Europe, faudrait que je me fasse quelques vacances là-bas. Genre je kidnappe Tomoe, je lui fais un sourire trognon auquel elle ne pourra jamais résister et on s'envole vers l'Espagne ! Je pourrais la voir en maillot de bain !... Ouais, nan, mauvaise idée, elle voudrait que j'aille me baigner avec elle, et je peux pas. C'est pas que j'aime pas, hein. Genre l'eau, c'est cool, ça fait du bien. Dans le petit bain, avec les enfants. Accroché au bord.
Non je ne sais pas nager, et personne ne le sait. Un problème avec ça ? J'y peux rien si j'ai pas eu de mère ni de père pour m'apprendre, hein. Et essayer d'apprendre à nager à un gosse de quatorze ans, c'est pas forcément très valorisant pour lui – non je ne séchais pas les cours à la piscine, pourquoi me poser la question ! Ce n'était pas mon genre. Tout comme ce n'est pas mon genre de souhaiter la mort de mon remplaçant quand celui-ci me jarte de mon propre cours. Pas du tout.
Bon, en fait, c'est totalement moi, et je l'assume parfaitement. Mais bon, du coup, dès que quelqu'un me propose une sortie piscine je suis en mode « Héhéhé, j'ai du boulot ! Genre celui que j'ai accumulé sur les six dernières années ! Je vous jure. » Personne me croit, mais bon, on me fout la paix... Puis honnêtement, j'aime pas qu'on voit la marque entre mes omoplates, ça le fait moyen. Autant Tomoe peut le cacher avec ses cheveux, autant... ouais, autant voilà, quoi, je vais pas faire princesse Raiponce pour dissimuler le tatouage ! Donc hop, une chemise en été, et on voit rien. Même si du coup je crève toujours de chaud...
Je demande à Joanie si je dois amener son trépied jusqu'à sa chambre et celle-ci m'affirme que oui. Elle répond même à ma petite pique, c'est dire ! Un grand sourire étire mes lèvres. Je préfère quand les gens ont de la répartie plutôt que quand ils se contentent de bouder parce que j'ai dit de la merde. En même temps, je dis toujours de la merde... Alors forcément, au bout d'un moment...

– Ah, possible ; mais tu sais, ça existe les trépieds masochistes... Mais t'as raison, celui-là est sadique en plus, j'ai l'impression qu'il s'alourdit... !

Pour accompagner mes paroles, je mime une plus grande difficulté à avancer, avant de le reprendre correctement sous le bras et de sourire en coin.

– Nan je blague. T'inquiète pas, c'est pas si lourd. Et je tiendrai bien pour les quelques mètres qui nous séparent de ta chambre, non ?

J'acquiesce lentement lorsqu'elle me remercie, mais fais la moue. Monsieur Williams ? Et pourquoi pas maître Yoda tant qu'elle y est ? (Pas que ça me dérange, cela dit, mais avouons que Ewan McGregor est tout de même mille milliards de fois plus sexy que ce cher ET à la peau épinard mort...)
Puis, enfin, alors que nous nous approchons visiblement de sa porte, elle me fait une proposition des plus alléchantes. Empoisonnement. Mais bien sûr. Pourquoi j'y avais pas pensé ? (Parce que je suis con, oui, je sais, chut moi-même.)

– Evidemment. Un gentil. Ce serait dommage de le tuer... je ris doucement, une lueur malicieuse au fond de mes iris carmins.

My god je vais de nouveau la faire flipper, je le sens venir à cent kilomètres.
Enfin, la petite s'arrête et tend les bras. Avec un sourire amusé, je lui rends son trépied et lui tapote doucement la tête. Bon, d'accord, elle va encore s'énerver, mais c'est tellement marrant...

– Ben voilà, je te l'ai rendu, et il est même pas cassé.

Un petit clin d’œil, et je m'éloigne un peu.

– Fais pas cette tête miss, tu vas te faire des rides à force de garder toujours la même expression. Faut sourire dans la vie ! Surtout quand le ciel est aussi étoilé qu'en ce moment, le soir.

En espérant que ça la déride un peu... Ohohoh, jeu de mot pourri. Je vais encore me faire envoyer chier...



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Lun 28 Avr 2014 - 9:26
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

[HJ : ok… bon, je vais arrêter de me plaindre alors… et de m’excuser, aussi >.<]


Après avoir déblatérer des phrases inédites chez elle et écouter celles du professeur, Joanie attend patiemment qu’il lui rende son bien. Son précieux. Enfin une partie de son précieux. L’autre attendant sagement dans l’armoire, ou bien sur le lit. Elle ne sait plus ce qu’elle a fait quand il y a eu panique générale en son être. Tout à l’heure. La brunette lève tout de même les yeux vers le professeur. C’est qu’il en met du temps à lui rendre son trépied. Ou bien c’est elle qui trouve le temps long ? Bref.

Elle voit une étrange lueur se glisser dans le regard aux couleurs bizarres, en plus quand elle regarde bien. Oui, bon elle a entendu dire que les yeux changeaient de couleurs, mais seulement quand on utilisait un de ses deux dons. Et là, il n’utilisait pas l’un des siens ? N’est-ce pas ? Elle soupire doucement. Elle ne sait pas ce qu’il a comme "pouvoirs", en fait. En tout cas, ça n’a pas pour effet de la rassurer plus que ça. Avec cette couleur un peu rouge qu’il a au fond de ses prunelles, il va pas lui faire fondre son trépied, hein ? En plus, il se met à émettre un rire bizarre. Elle pose les mains sur son trépied.

- Merci… En plus, oui, il doit y avoir des plantes très bien pour faire… une sorte de petite potion dans ce genre… dans le parc ou bien dans les boutiques spécialisées...

Puis Joanie attrape vivement mais précautionneusement son trépied en lançant au professeur farceur un regard sombre. Oui bon elle boude souvent, mais elle n’aime pas que l’on joue avec ses biens précieux. D’ailleurs, il est le seul, ici à y avoir touché. Il ne se doute peut-être pas de la chance qu’il a eu qu’elle le laisse faire. Ce n’est pas une tigresse, elle ne lui aurait pas sauté dessus, du tout et piqué une colère digne d’une petite peste, non plus, mais y a un proverbe qui dit qu’il faut se méfier de l’eau qui dort. Ça tombe bien, elle est Eau. Hum hum. Bon. Elle réussit tout de même à étirer ses lèvres, pour sourire, malgré le fait qu’il lui tapote sur la tête, comme si elle était une gentille fifille et qu’il lui fait une réflexion au sujet de certaines rides.

- Mmm très drôle... Je ne fais pas la tête. C’est seulement...

Elle s'arrête. Il ne sait sans doute pas pour qu’elles raisons elle ne sourit plus, voire pas du tout, la brunette. En tant que professeur, il a tout de même dû lire son dossier. A moins qu’il n’y a pas de dossiers sur les élèves qui rentrent ici ? Et aussi que les profs n’y ont pas vraiment accès, aussi ? Elle doute et elle penche très légèrement la tête sur le côté gauche, serrant son trépied contre elle.

-… C’est vrai que c’est une bonne saison pour les observer… vous vous y connaissez, vous, en étoiles ?

Si il a lancé le sujet, c’est qu’il doit s’y connaître un peu. Et puis, il doit être dehors la nuit aussi, pour affirmer qu’en effet, en ce moment, le ciel est bien garni d’étoiles. Non ? A moins qu’il ait dit ça comme ça, pour continuer la conversation ? Tant pis. Nan parce que elle, le nom des étoiles, elle n’en connaît que quelques-unes. Les principales. Et aussi quelques petites. Celles dont ne parle quasiment pas ou si peu. Elle ne sait pas renseigné si il y avait un observatoire ici. Son regard pluie se perd dans la contemplation du plafond. Ce serait le paradis pour elle. Elle pourrait mieux "voir" sa jumelle disparue, comme ça. Elle pourrait converser avec elle plus longuement. Et elle serait sans doute moins fatiguée, aussi.
En espérant et imaginant tout ça, y a des mini paillettes qui apparaissent aux fonds des pupilles de Joanie et un air rêveur se peint sur son visage. Elle en oublierai presque la présence du professeur. Pourtant, il est là, elle le voit bien, oui, là dans le coin d’un ses yeux. Mais ce n’est pas ça qui va la faire redescendre sur terre. Non. C’est un cliquetis de son trépied qui lui glisse lentement des bras qui va la réveiller.

- Oh...

Joanie le rattrape de justesse. En plus le professeur a fait très attention, ce serait bien dommage si c’était elle qui le cassait, là, maintenant. Elle ne pourrait rien dire. Surtout que déjà, naturellement, elle ne dit rien.
##   Mer 11 Juin 2014 - 17:19
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

HRP : J'ai cru que j'arriverai jamais à trouver le temps de répondre ToT J'espère que ça te convient ♥ Libre à toi de suivre mon Aaron ou pas~


Cette petite me perturbe à me fixer comme ça. On dirait que j'ai quelque chose sur le visage, c'est franchement flippant. Allez, Joanie, je sais que c'est bien et poli et tout de regarder les gens dans les yeux quand on leur parle, mais là, franchement, non ! Au bout d'un moment, je dis stop ! Je ne fais pas dans la pédophilie. Désolée, ça sert à rien de me faire les yeux doux, je ne céderai pas ! Non mais j'y crois pas.
Je lui offre un petit sourire amusé malgré tout lorsqu'elle tend les bras pour récupérer son bien, et je la laisse le reprendre contre elle. Le soulagement suinte par tous les pores de sa peau ; ce doit être un objet auquel elle tient vraiment énormément si elle a ce genre de réactions. On en a tous eu. Des bijoux, des bibelots inutiles, auxquels on finit par s'attacher par leur valeur symbolique, ou simplement la personne qui nous l'a offerte. Mon sourire se fait plus doux alors que je me souviens de Damian, et de la bague qu'il m'a offerte. Et que je porte toujours à mon pouce. Ça a l'air un peu débile, dit comme ça, mais bon ; c'est vraiment un truc auquel je tiens énormément. Et j'ai ni envie de le laisser à qui que ce soit d'autre, ni de le casser, encore moins de le perdre. Beaucoup pourraient croire que c'est stupide de s'attacher autant à des objets, parce qu'au fond, ils ne sont rien de plus que ce qu'ils laissent apparaître. Mais dans ce cas, à quoi ça sert de s'attacher aux autres ? Je vous le demande.
Un nouveau rire m'échappe.

– Ouiiii, des plantes ! Je suis sûr qu'on peut en trouver. Faut qu'on cherche dans des bouquins pour voir ça...

Je lui tapote doucement la tête alors qu'elle boude encore. Une vraie gosse. D'ailleurs, sérieux, elle a quel âge ? J'arrive pas à deviner assez précisément. Enfin en même temps, c'est pas comme si c'était super simple déjà à la base de deviner, mais pour les ado on peut voir grosso modo... Mais je suis pas biologiste ou médecin moi, je suis mathématicien ! Bon, d'accord, je suis prof' de maths, c'est pas tout à fait pareil. MAIS j'ai des diplômes. Mine de rien ! (Bon, j'ai pas de réelle accréditation de prof ' du coup, mais hé, personne ne le sait. Donc officiellement, je suis plus mathématicien que professeur. Si c'est pas génial ! – Quoique Professeur A. Williams ça pète...)
J'essaie de remonter un peu le moral de la gosse en parlant des étoiles – ben oui, télescope = regarder des étoiles, non ? Sauf si elle a envie d'aller mater chez le voisin, mais étrangement j'en doute...

– Ben, m'y connaître c'est un grand mot, je ris nerveusement. J'aimais bien ça quand j'étais gosse, mais ça s'arrête là. Si tu veux voir une pro, faut que tu ailles voir Haley Lindley, c'est une vraie peste, mais elle est prof' d'astro'. Tu es déjà montée dans sa salle ? Y a un observatoire je crois. J'y traîne pas trop, donc je peux pas vraiment dir-- Eh, fais gaffe.

En voyant l'objet glisser d'entre ses bras, je le rattrape pour être sûr qu'elle ne le laisse pas chuter au sol. Bon, elle le tenait... Pas grave. Au moins on est sûr qu'il tombera pas...
Je me recule un peu et me passe une main sur la nuque.

– Si tu sais pas où c'est je peux te montrer. Mais bon, j'y resterai pas. Haley et moi, c'est un peu... explosif, entre nous ! Moins je la vois et mieux mes cheveux s'en portent.

Dans tous les sens du terme, puisqu'elle manque de m'assassiner à chaque fois que j'ai le malheur de la croiser au détour d'un couloir. Surtout depuis le petit souci que j'ai eu avec Gaetano, mais sérieusement, j'ai pas envie d'en parler ; ça date d'il y a un an, et elle serait encore capable de m'en vouloir pour le restant de mes jours à cause de ça... Alors que j'avais simplement trop bu ! Et qu'on a rien fait ! C'est pas parce que c'est son petit ami qu'il faut qu'elle se cramponne à lui de cette manière, je l'ai toujours dit ! Ahem. Pas sûr qu'ils sortent réellement ensemble par amour, ces deux-là... Enfin, je veux rien savoir.
Enfin là, il me semble ne pas sentir son aura dans la salle, c'est parfait ! Maintenant faut juste motiver petite Joanie à y aller si elle a envie de voir où c'est. Et puis au pire, elle peut toujours se débrouiller sans moi hein...



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Ven 20 Juin 2014 - 22:13
Joanie Lacroix

Personnage ~
► Âge : 15 ans
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Joanie Lacroix
Etoile Eau Lunaire
Messages : 130
Date d'inscription : 18/05/2013
Humeur : Compliquée... Floue...

[HJ : =) Et ça me convient très bien, t'inquiète.
Et Joanie suit Aaron. Le pauvre :)]

Elle sursaute. Il rit. Il est vraiment étrange ce professeur. Ou bien c’est elle qui le trouve ainsi. Ou peut-être bien que c’est elle qui est bizarre. Qui sait. En tout l’idée des plantes empoisonneuses a l’air de lui plaire. Tant mieux parce qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle aurait pu le lui trouver…. Comme autre solution que de fabriquer… une bombe. Un sourire en coin se fige un court instant sur son visage. Elle tasse sa tête dans ses épaules. Qu’est-ce qu’il a à lui taper sur la tête à chaque fois qu’il finit une phrase ?! ça finit par lui taper sur le système, ce geste, par contre. Elle regarde le professeur, d’un air penché. Ressemblerait-elle à une sonnette de comptoir ? franchement.

Puis, il répond à sa question. Sur ses connaissances d'astronomie. Moui. Il ne s’y connaît pas vraiment, il lui annonce même qu’il aimait ça quand il était petit. Joanie fait une petite moue. Il a l’air de la prendre pour une gamine. C’est vrai qu’elle n’est pas très …… dégourdie. C’est qu’elle se sent un peu beaucoup seule aussi. Depuis. Et elle est encore bien perdue la Joanie. Elle soupire doucement. Malgré tout, dans tout ce qu’il dit un mot fait tilt dans son cerveau de grande rêveuse. Observatoire. Y aurait presque des myriades d’étoiles qui brilleraient dans ses prunelles ! C’est un mot magique, pour elle ! Elle pourrait ainsi se rapprocher un peu plus de sa jumelle !

- Non savais pas… qu’il y en avait un…

Sa voix est à peine audible. En même temps il n’est pas très sûr lui-même qu’il existe, ce fameux observatoire où elle pourrait passer presque toutes ses nuits. Peut-être. Oui et ce serait beaucoup moins loin, ce serait beaucoup plus pratique, ce serait facile d’accès, ce serait….nouveau grand soupir.  Ce qui fait sas doute glisser son trépied, qu’elle rattrape de justesse en même temps que le prof, d’ailleurs. Puis il lui dit qu’il faut qu’elle aille voir un autre professeur. Une en fait. Moui bah ça c’est moins certain. Aller à la rencontre des autres êtres vivants de cette académie, ou même d’ailleurs, ce n’est pas inclus dans les fonctions de la brunette. Au contraire.

- Merci… je ferais mieux d’aller le ranger avant qu’il ne tombe vraiment.

Joanie resserre son étreinte sur le trépied dans son bras gauche et fait un demi-tour pour attraper la poignée de la porte de sa chambre avec sa main droite, tout en murmurant à son trépied. Mais... Elle marque un temps d’arrêt. C’est qu’elle vient de souvenir que dans sa chambre c’est pas très rangé. Voire pas du tout, puisqu’elle l’a retournée tout à l’heure quand elle était à la recherche de son précieux trépied. Ce serait bien donc, si le monsieur Williams pouvait regarder ailleurs. Mais c’est pas dit ça. Pas du tout même. Va falloir qu’elle fasse rapide donc. Mais l’occasion se présente quand il fait u mouvement de recul. Joanie entrouvre la porte et doucement, précautionneusement, elle glisse le trépied à l’intérieur du chantier.

-… Oui, je veux bien que vous me montriez le chemin.

Même si elle n’est pas trop rassurée, car voilà, il lui parle de nouveau d’explosif. A moins que son cerveau n’est pas reçu toutes les vraies infos. Elle secoue ses neurones. Ça doit  être ça, plutôt. Parce qu’elle entend d’autres choses qui le lui confirme. Faut dire que le mot observatoire  fait son cheminement dans les méandres de sa personne. Y a tout plein d’images qui s’y promènent ! Oui oui oui ! Joanie a vraiment hâte d’être là-haut ! Dans le sens propre comme dans le sens figuré. Elle se plante alors, un air innocent affiché, devant le professeur, de toute la hauteur de … ses 15 ans passés. Même si parfois, dans ses actes, ses paroles, ses attitudes comme en ce moment, elle en paraît moins.
##   Sam 21 Juin 2014 - 22:28
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

[HRP : Bon désolée d'avance pour la longueur, j'ai beaucoup donné aujo donc... ToT]


Visiblement, la petit avait pas l'air au courant pour l'observatoire ; ça m'arrange, ça me fera peut-être gagner quelques points auprès d'elle ! Non parce que jusque-là, si on avait été dans les sims, vu les interactions, on serait à peu près à 5 points de relation sur... 100 ! Genre l'interaction parler qui rajoute deux points, et celle « blaguer » qui en enlève étrangement tout autant... Voire plus selon la blague. C'est vraiment la loose ! C'est les caractères qui sont pas compatibles, ou le signe astrologique ?! Non parce que là, vraiment, je vois pas ! Je fais ce que je peux, rah. C'était une bonne idée le coup de l'observatoire, oui ou pas ?! Zut à la fin, je suis génial, vous pouvez pas test.
J'ai un grand sourire lorsqu'elle dit qu'elle va le ranger. Eh, ça veut dire qu'elle va venir ? Cool ! Je passerai pas mon aprem' seul ! Non, je suis pas désespéré c'est faux. Mais mine de rien, on en apprend de belles en traînant avec les élèves dans les couloirs. Et je suis super enthousiaste à l'idée d'enfin pouvoir voir la salle de classe d'Haley ; parce que bon, c'est pas que ce soit un terrain miné pour moi là-bas, mais voilà, un petit peu quand même. J'aimerais autant éviter de me faire incinérer – notez par là « brûler vif » – alors bon, j'évite un peu de traîner là-bas en général. Et ce n'est pas parce que mon meilleur pote est son copain que ça change quoique ce soit à notre relation ; la preuve, ça ne l'empêche pas de me fusiller du regard dans les couloirs. Quoique j'ai l'impression qu'il a une assez bonne influence sur elle, c'est pas plus mal... Vive les Eaux qui tempèrent les Feux ! C'est rassurant dans un sens.

– Ça marche.

Je m'appuie sur le mur à côté de la porte en plantant mes mains dans mes poches le temps qu'elle entre déposer son bien et ressorte. Elle se plante ensuite devant moi en me disant qu'elle me suit, et j'ai un sourire en coin.

– Allez viens, c'est par là. Tout en haut.

En même temps, ça, elle aurait pu le deviner toute seule mais bon, voilà...

– Tu étudies un peu l'astronomie je suppose ? Ça doit être passionnant. Même si j'ai jamais vraiment eu le temps de m'y intéresser.

Perso, au niveau des étoiles, je suis plus du genre à calculer leur distance, leur masse ou ce genre de conneries bien matheuses. Mais après ça change pas tellement de ce que je fais d'habitude donc bon... chacun ses passions. Et oui, les chiffres peuvent être une passion. Les chiffres expliquent le monde... Tout est logique. Tout, sauf mon esprit peut-être. C'est sûrement parce que je suis complètement opposé à ce qui est logique que j'ai autant de facilité à comprendre ce qui l'est... Assez space quand on y pense, mais bon, on va pas chercher à savoir pourquoi je suis comme ça, ce serait remonter un peu trop loin dans le passé là ! Rahlala.
Nous montons les escaliers et je l'entraîne jusqu'à une salle tout au fond du couloir.

– C'est juste là, je fais en ouvrant la porte et en la laissant passer devant. Je te laisse découvrir si tu veux.



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   
Contenu sponsorisé

 

Parfois, il me vient des envies de tout brûler, comme ça, pour pas grand chose... [Joanie]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Terrae, Une nouvelle ère commence... :: L'Institut Terrae.
 :: Couloirs.
Aller à la page : 1, 2  Suivant