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Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥]
##   Mar 3 Mar 2015 - 18:20
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

HRP : Sorry c'est long et brut de décofrage lis pas tout si t'as la flemme xDD Mais BORDEL DE MOJEFKUHCDUJGFEJS c'est FAIT *^* Depuis le temps que j'attends ça sérieux T-T Ce gamin psychopathe est tout moisi maintenant, il est dépucelé de son kitch, je l'aime ♥ /pan/


Ma tête fait des sons de cloches.
Non je suis sérieux, c'est hyper désagréable. Et je tremble de tout mon corps tellement il fait froid, je crois d'ailleurs que c'est un peu ce qui m'a réveillé. Parce que l'espèce d'enfoiré qui m'a ramené a pas trouvé bon de me mettre une couverture avant de me balancer sur le canapé (ho mais pardon, en plus je devrais le remercier de pas m'avoir juste laisser sur le tapis !) Je suis pratiquement certains qu'il a essayé de m'assommer en plus. Oui, m’assommer dans mon sommeil faut pas chercher. Parce qu'avoir un mal de crâne de cet ampleur, même en consommant comme je l'ai fait ça me paraît pas possible. Parce que oui, je me souviens. Il y a un peu des passages de flous dans mes pensées, certes, mais en gros je me souviens avoir dit un paquet de belles conneries, ce qui je vous l'accorde ne change pas beaucoup de d'habitude après autant de boisson.
Je tente un réveil difficile en 6 étapes et finis par me retrouver après trois bons quart d'heures de lutte assis sur ce foutu canapé trop mou. Dans cet hôtel miteux. Je souffle. Bordel. on est encore en Russie. C'est là où j'aurais vraiment aimé être téléporteur, je vous jure. En même temps je suis conscient que dans mon état c'était pas idéal pour prendre l'avion dans a soirée. Mais rien que de savoir qu'on est encore dans ce pays de merde ça me donne envie de recommencer ce soir.
Je soupire un grand coup, balance ma tête en arrière, avant de la faire lentement revenir à la normale, parce que vous imaginez même pas le mal de crâne que je me traîne. Bon. J'ai aucune idée de quelle heure il est. Il fait encore sombre je suppose. De toutes façons il fait toujours sombre ici, c'est un pays de nuit, de froid, de démoralisation totale, ça me fait chier. Café. Juste pour la rime. Et qu'il me faut un café, là, tout de suite.
Je me traîne vers la mini-cuisine de la chambre (parce que môsieur Gae a pas voulu prendre le service, trop cher et inutile vu que môsieur Gae sait faire la cuisine. Moi aussi, ça veut pas dire que j'ai envie de la faire). Café café caféééé putain comment on fait du café la tête dans le cul ? Il devrait y avoir une notice pour ça.
A nouveau une demi-heure plus tard je dirais, je suis de retour dans le canapé, café à la main, et je commence à me demander où est passé le master. Il est peut-être pas encore levé qui sait. (Putain il est quelle heure en fait ?) Je me pose, là, bien tranquille et...
Mon regard tombe sur une sacoche, sur la table basse. Une sacoche noire, si propre, si parfaite. Le fait même de la regarder me paraît être un anachronisme. La sacoche de mon père. Non. La sacoche du feu Oregon Carter. Que j'ai volé. Après l'avoir tué, ok, mais sur les deux le vol est peut-être le pire. Je soupire. Pourquoi regarder dedans, Houston doit déjà savoir tout ce qu'elle contient non ? Peut-être que je ferais mieux de lui envoyer d'ailleurs, j'ai peur d'avoir légèrement bousculé ses plans dernièrement. Ou alors...
Je peste une seconde contre moi même. Pose le café. Saisis la sacoche.
Il y a deux choses que je n'aurais jamais du faire.
La première, c'est de lire dans un état post apocalyptique de gueule de bois.
La seconde est de lire, tout simplement.

Compte rendu du Dr Renart:



Fébrile, je saisis un nouveau papier. Incapable de m'arrêter. Incapable de lâcher le premier. Faisant lentement un pas dans le domaine de l'inconnu. Et au fond, la crainte grandit. La crainte d'avoir fait une erreur.


Troubles bipolaires:



Un autre papier. D'autres phrases. Ma main hésite. Tremble. Tout ça n'est qu'un tissu de mensonges. Tout ça n'est qu'abérations pour me discréditer. Tout. N'est ce pas ? Tout ça ne peut pas être vrai...



Lettre de Oregon Carter, N°8:


La lettre possédait plusieurs exemplaires. Tous posés dans le même dossier, jamais envoyées. Toutes si différentes dans la façon de s'y prendre, mais toutes au même contenu. Je les lis. Une à une. Page par page. Phrase par phrase. Mot par mot. Et les lettres s'impriment dans ma tête comme on taperait un texte à l'encre ineffaçable.
Les mots sont durs. Ils me frappent comme des cailloux lancés à pleine vitesse.
Paranoïaque.
Obsessionnel.
Accuse à tort.
Déforme, comprend mal.
Fait fausse route.
Inconscient.
J'avais toujours pensé que mon environnement était mon pire ennemi. Mais c'était faux. Je me sentais piégé. Piégé par moi même.
Pourquoi ? Pourquoi j'avais une haine sans bornes contre mon père alors que je n'en voulais presque plus à ma mère ? Parce que qu'il m'avait battu. Non, j'ai cru reconnaître sa voix. Mais quand me suis je rendu compte de la ressemblance ? Un an après ?! Je suis un idiot, ça aurait pu être n'importe qui, pourquoi mon père se serait-il déplacé personnellement pour me battre alors qu'il ne m'accordait aucune attention ?! Il aurait envoyé quelqu'un. Non, je le sais au fond de moi, ce n'était que des élèves, des abrutis qui agissaient de leur propre chef. Pourquoi est ce que j'ai mis aussi longtemps à m'en rendre compte ?!
Pourquoi ce trou, pourquoi maintenant je suis vide ?!? Mes mains tremblent. J'ai peur. Je ne peux même plus me faire confiance. J'ai peur. Peur de mes paroles, peur de mes actes, peur d'imaginer qu'à un moment, je vais devoir quitter ce putain de canapé et me lever, tenter de marcher.
J'étais juste malade. Un paranoïaque obsessionnel qui a tué son père. Pour rien. Parce qu'il a fixé son attention sur lui, qu'il l'a fixé au point de lui en vouloir pour un rien, aggravant le moindre de ses actes. Les mots sont durs. Mon père était un salaud, un connard de la pire espèce. Mais il ne m'a jamais rien fait. Jamais.
Je sens la haine au fond de moi tomber. Cette masse sombre si mouvante, si noire, si dangereuse vient de se crever comme un ballon. Celle qui donnait de la force à ma vie, qui l'alimentait pour que je ne cède jamais, disparue. Comme si elle n'avait jamais été là. Je suis creux. Je suis vide. Une larme perle sur mon visage. Une larme remplie de sang. De son sang, de celui des autres. Combien ai je tué et ruiné de vies ?
Où suis je ?
Où vais-je ?
Qu'est ce qui est vrai ?
Je ne bouge pas. Là, dans ce canapé inconnu, dans cet hôtel choisit au hasard de la chance, devant ce dossier... Ce dossier. Je suis paralysé. Par la peur, par l'inquiétude, les remords m'accablent et me frappent, je suis comme projeté sur des falaises, ma tête explosant contre la roche dure. Ma tête explose.
Je suis immobile comme si le temps m'avait piégé, mais cruel, il continue sa route, refusant le moindre écart, le moindre demi tour pour moi. Je suis une statue de marbre qu'on aurait oublié de polir, je ne dis rien, rugueux, on a oublié de me faire une bouche, des lèvres, une voix pour m'exprimer. Tout mon être refuse ce que mon âme crie, il ne bouge pas, ne sachant comment se révolter devant cette vérité qui l'accable et le foudroie. Trop lourde. Écrasante.
Pourtant elle est déjà là, dans ma tête, en train de ravager tout autour d'elle. Elle balaye mes pensées et mes doute, elle me mord pour arracher un cri à la douleur même, déchiquette la moindre parcelle de ce que je suis, de ce que je cherche. Elle croque à pleines dents la vision d'un possible avenir. Elle me piétine, m’assomme, m’étripe. Elle me met en pièce, me brûle, me déchire. Elle me tue. Elle me vide.
Ma vue reste piégée elle aussi. Sur ces pages pleines de souffrance, refusant de lever la tête vers un univers que je ne connais plus. Je suis perdu, complètement lessivé, broyé par un poids nouveau, comme on retrouverait sa maison en ruine après une tempête. De la mienne il n'y a plus de ruines. Les dernières pierres sont parties en fumée, même le métal a fondu.
Je pensais avoir franchi un mur. Mais derrière, il n'y avait rien. Et derrière moi, la brèche que j'avais ouverte s'est refermée à jamais, impossible à franchir. L'équation est terminée, l'inconnue a été trouvée. C'est tout. Maintenant c'est fini, trop tard, trop dur, trop plein.
Une autre larme coule sur mon visage.
Froide, elle trace son sillon sur mon visage, brûlant ma peau. Je ne fais rien pour la retenir. Je n'en peux plus. Qu'est ce que je dois faire maintenant ? Il n'y a aucun endroit où aller, aucune brèche, aucune sortie, le monde est fermé. Une étendue infinie s'offre à moi, une étendue désertique, sans chemin ni indication, sans vie à perte de vue. Une étendue lisse. Plate. Morte.
Je ne peux toujours pas bouger, alors que mon corps souffre toujours plus, que le sang se vide dans ma tête et dans mes membres, se glace. Ce serait tellement plus simple de mourir, là maintenant. De profiter d'un sommeil éternel, de ne plus essayer de penser, de le plus se débattre dans une masse compacte, de se noyer, sentir enfin l'eau pénétrer nos poumons sans demander le secours de l'air. Mais les mots coincés dans ma gorge, les pensées acides qui détruisent mon corps, cette douleur me rappelle que je suis vivant. Encore et toujours vivant. Je n'ai pas la force de me lever.
Je n'arrive pas à respirer. A prendre mon souffle. J'étouffe. Je ne veux pas y croire. C'est impossible. Après tout ce que j'ai fait, je ne peux pas croire que ce soit vrai. Je ne peux pas. Je ne peux pas avoir faux sur toute la ligne, c'est impossible. Mon corps refuse de respirer, faisant echo à mes pensées. Je veux mourir. Là maintenant, tout de suite, je ne supporte plus d'être vivant. Des larmes coulent encore, cruelles, elles piquent mes yeux comme des échardes et me murmurent de leur voix cristalline la cruauté de tout mon être. « Vous êtes empereur, seigneur, et vous pleurez ! »
Mais qu'est ce que j'ai fait ?
L'air me manque, mon corps me supplie de le laisser entrer. Mais je ne peux pas, je ne peux plus. Mes mains viennent se coller contre ma gorge, serrer doucement pour m'empêcher de vivre, m'enlever ce qu'il y a de plus précieux et que j'ai volé à d'autres. Je ne veux plus. Plus jamais.
Ma tête tourne.
Tais toi.
Meurs.
Je sers plus fort.
Meurs.
Mes mains brûlent.
Meurs.
Je m'effondre.

~*~


_ Monsieur ?
_ Oui mon garçon ?
_ Pourquoi avoir mis une chaise à côté de mon lit ?
_ Pour les familles, qu'elles puissent s'asseoir.
_ Je n'ai pas de famille.
_ Alors les amis !
_ Je n'ai pas d'amis.
_ Je suis sûr que si. Et cette chaise sera là quand quelqu'un viendra, comme ça il pourra s'asseoir.
_ … Monsieur ?
_ Oui ?
_ Personne ne viendra.
##   Mar 3 Mar 2015 - 19:38
Gaetano Bianchi

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Gaetano Bianchi
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Foutue conférence. Foutue réunion secrète en plein milieu de la nuit. Foutue mission.
Trois semaines que nous sommes partis, presque quatre et c'est déjà bien trop. J'ai du me dépêcher d'aller à une dernière conférence, tenue en toute discrétion et en laissant Michigan décuver tout seul à l'hôtel. Autant dire que je n'aime pas le laisser tout seul sans surveillance. Pas après l'avoir trouvé ivre dans un bar à raconter des âneries. Ce qui certes est normal quand on est bourré. En revanche je suis un peu plus inquiet quant à la quantité d'alcool qu'il avait dans le sang. Pour qu'il s’évanouisse, c'est qu'il a dû beaucoup boire.
Je presse un peu le pas dans la nuit russe, retournant à notre hôtel après ce qui m'a paru une éternité. J'ai l'impression que tout ça ne sert à rien. Nous en avons peut-être appris un peu plus sur les scientifiques et sur leurs mécènes mais aucunes informations qui se révèlent de la plus haute importance. Je dois dire que c'est un peu vexant. D'autant plus qu'au fur et à mesure de nos pérégrination j'ai bien vu l'humeur de Michigan se dégrader. Je pense pouvoir dire que nous avons atteint le summum hier soir. J'ai peur qu'il ne fasse une connerie.
J'ai lu son dossier psychiatrique et je sais que Michigan est très instable émotionnellement. Il est peut-être un génie, mais il n'en reste pas moins bipolaire et je commence sérieusement à croire que c'était une erreur de l'emmener.

Je hâte le pas et fini par arriver à l'hôtel. Je grimpe rapidement les marche, insère la clé dans la porte et pénètre dans la chambre.
Je plisse les yeux, sentant que quelque chose ne va pas. Il y a une tasse de café posé sur la table, des papiers éparpillés à côté d'une sacoche noir en cuir. Michigan est allongé sur le canapé. Ses mains enserrant son coup.
Je me précipite vers lui en poussant un juron. Mais quel abruti ! Il a essayé de s'étrangler avec ses propres mains.
Rapidement je dégage son coup, l'allonge correctement sur le dos avant de prendre son pouls. Michigan ne respire plus.
Lâchant un nouveau juron j'entame un massage cardiaque.

- Respire putain ! Je t'interdis de crever à cause d'un tentative de suicide à la con et surtout pas alors que t'es sous ma responsabilité !

Après une minute entière qui me semble durer une éternité, il reprend une brusque respiration crachotant puis retombe inconscient.
Je me laisse aller au sol avec un soupir. Mais quel con ! Maintenant il va falloir que je l'emmène à l'hosto...
Mon regard est attiré par les papiers qui traînent sur la table que je fini par attraper. Mes yeux parcourent rapidement les lignes de ce qui me semble être un dossier sur... Michigan. Mon visage s'assombrit. Je comprend mieux pourquoi il a tenté de se suicider.

~*~

J'ai brûlé les papiers.
J'ai tout d'abord été tenté de les garder, puis de les envoyer à Houston avant de me souvenir que je n'avais pas d'adresse pour le faire. Et de toute façon, je doutais qu'il en ait encore l'utilité maintenant qu'Oregon était mort. Alors autant détruire ses papiers pour qu'ils ne tombent pas entre de mauvaises mains.
J'ai emmené Michigan à l'hôpital le plus proche où il est resté inconscient pendant quelques heures. Puis il s'est réveillé et je l'ai regardé.

- On rentre, me suis-je entendu dire.

Cette mission, malgré les informations que nous rapportons aura été une vrai fiasco du début à la fin.


[Hrp : Ton post est génial ! Mais du coup je peux pas faire aussi long xDD Et avec ce post je clos la mission ! (Enfin!)]


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Spoiler:
 

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