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Chacun son tour... [Pv : Ludmila] - Fini-
##   Ven 27 Mar 2015 - 18:08
Aaron Eran

Personnage ~
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Aaron Eran
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Humeur : Je larveeee ~

Tu ne comprends pas... Tu ne comprends pas pourquoi elle s'énerve soudainement, tu recules. D'un pas, complètement effrayé. Tu n'as pas l'habitude des gens lorsqu'ils crient. A force d'avoir vécu avec des glaçons... Tu recules encore, tes mains se serrant un peu plus dans le vide à chacun des ses mots. Des mots qui ne font guère mouche... Des mots qui trouvent échos en ceux de ton frère, avec les tiens. Y a des gens qui ont eut pires. Y a des gens qui ont eut toutes leurs familles massacrées devant leurs yeux. Y a des gens qui se sont fait violer gosse, ou ado... Y a des gens qui ont perdu bien plus que toi et qui... pourtant, se relève. Font faces. Et toi... tu pleurniches, tu cries, tu gémis seulement car tu as perdu ton précieux frère. Elle te le dit bien en face : seule ta petite personne est à un tel point de douleur que la vie n'a plus aucun sens. Tu t'en mords la lèvre. Elle a raison. Mais tu trouves qu'elle a faux, aussi... Tout le monde le fait, non... ? S'apitoyer sur soi-même, se rabaisser, lorsque les choses ne vont pas dans le bon sens, non... ? Tu serres les dents alors qu'un "Fermes-la" t'échappes. Mais trop bas pour être entendu... Ignoré peut-être... parce qu'elle continue sur sa lancée, et bientôt la flamme de terreur qui faisait briller tes yeux se transforme en flamme de haine, de colère.

Elle te le répète qu'elle a tué sa soeur, mais ça, rien de nouveau. Combien de fois te l'avait-elle crié à l'arène. Tu l'avais un peu forcé à te le dire mais... tu le savais. Tu savais aussi que c'était car elle avait été lâche. Ou quelque chose comme ça. Car elle aurait refusé de répondre aux appels de sa soeur, ou quelque chose comme ça... A l'hôpital, ou au café, tu ne te souviens plus trop de quand. Mais ça n'a pas d'importance... Son conseil t'irrites et tu ne retiens plus ta colère. Les éclairs étaient revenues mais ne partaient pas. Là, à ce moment, tu avais désiré tellement fort qu'ils la fassent taire... mais rien. Tu te souviens vaguement de lui avoir crié dessus alors qu'elle n'avait pas finit de t'engueuler, et de n'avoir écouté que d'une oreille le reste.
- T'as pas de leçon à me donner ! Apprends d'abord à suivre tes foutus conseils avant de le jeter à la figure des autres ! Qu'est-ce que tu sais qu'il s'est passé ?! Hein ? T'en sais absolument rien ! Tu crois quoi ?! te souviens-tu d'avoir répliqué en entendant le mot "meurtrière". Que je n'en suis pas un ?! Bordel, j'ai tué mon frère ! On m'avait donné une seule Putain de consigne : ne pas le fatiguer, et j'ai pas étais capable de la suivre, merde ! Alors excuses moi si maintenant je suis plus capable de faire preuve de courage !

Tu la vois se retourner et ses dernières mots te percutent. Avec une force étonnant. Basta. Basta. Bas...ta ? Tu... Tu ne comprends pas. Pour... pourquoi ? Elle n'avait pas dit qu'elle resterait avec toi ? Qu'elle te laisserait plus seul ?! Tu recules, les larmes aux yeux. Tes mots. Encore tes mots. Encore tes putains de mots ! Tu la regardes, complètement effrayé, effaré, terrifié...
- T'es exactement comme les autres, t'entends-tu chuchoter alors que tu recules.

Tu recules. T'as l'impression de faire du surplace, et pourtant tes pas sont lents, hésitants... comme si tu espérais toujours qu'elle change d'avis. Qu'elle revienne vers toi... te dise que c'est pas grave... Mais non. ça ne fonctionne pas comme ça. Le monde ne tourne pas simplement autour de toi et ton frère. Le monde ne pardonne pas. Tu dis des choses, faut les assumer... Mais t'arrives pas à saisir ça et la phrase s'échappe de nouveau, beaucoup plus haineuse, déçue...
- T'ES EXACTEMENT COMME LES AUTRES !

Et tu disparais.
Pouf.
D'un coup.
Sans prévenir...
Les éclairs qui rugissaient contre ta peau s'étaient soudain tournés vers toi, et t'avais enveloppé, et tu avais disparu. Téléportation.

Le souffle absent, le ciel se présente à toi. Bleu. Immense. Ininterrompu. Des nuages paraissent loin, loin, loin et toi tu t'effondres. T'es au bord du monde. T'es au bord de ton monde. T'es au bord de ce monde... Tu reconnais la forêt et le lac, et après l'horizon se perd derrière les arbres. Ça t'inspires rien. Ça te laisses de marbre. T'es juste dévasté. Assis sur le sol bétonneux, tu ramènes tes genoux contre toi et t'y caches la tête. Tu trembles.
De terreur.
De chagrin.
Qu'est-ce que t'avais fait... ? Pourquoi fallait-il que tu gâches toujours tout... ? Tu devais pas t'attendre à ce qu'elle vienne te consoler après les horreurs dites. Hein... ? C'était stupide d'y croire. Affreusement stupide... Ces pensées t'attristèrent encore plus alors que ton petit corps d'adolescent chagriné se faisait secouer de sanglot. Pourquoi t'y crois ? Pourquoi t'y crois encore ? T'as pas capté que tu vas seulement te faire encore plus mal ! C'est toujours la même rengaine... Les mêmes choses, les mêmes personnes, les mêmes problèmes... Recroquevillé contre le petit bâtiment, a l'opposé de la porte, tu te bats contre toi-même pour te calmer. Pourquoi veux-tu te calmer ? T'en sais pas trop... Peut-être pour éviter d'avoir affaire à d'autres personnes... Peut-être... pour tellement de chose. Futiles, important... Rapidement tu te calmes. Un calme précaire, mais présent. Tu essuies tes yeux contre ta manche et relève la tête. Le nez dans la même manche, le regard vide, posé sur l'horizon.
T'as tellement mal.
Là, t'aimerais bien essayer de devenir un oiseau. Pour ne pas avoir affaire à toute cette douleur... Mais t'en es pas capable. T'en es plus capable. Le courage, y en a plus. Depuis que t'avais osé te rendre en Amérique, foutre un coup de boule à un militaire, engueuler ton frère, causer sa mort, ignorer ta petite soeur... y avait plus rien. Être courageux faisait tellement mal.

T'entends la porte s'ouvrit. Mais tu tic pas. T'en as pas envie. Tu restes le regard planté sur l'horizon. Qu'est-ce que ça pouvait te faire ? Tant que la personne ne venait pas te parler... Et encore, tu étais presque sûr de ne pas bouger...


##   Sam 28 Mar 2015 - 0:32
Ludmila Parker

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Ludmila Parker
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- T'as pas de leçon à me donner ! Apprends d'abord à suivre tes foutus conseils avant de le jeter à la figure des autres ! Qu'est-ce que tu sais qu'il s'est passé ?! Hein ? T'en sais absolument rien ! Tu crois quoi ?! Que je n'en suis pas un ?! Bordel, j'ai tué mon frère ! On m'avait donné une seule Putain de consigne : ne pas le fatiguer, et j'ai pas étais capable de la suivre, merde ! Alors excuses moi si maintenant je suis plus capable de faire preuve de courage !

Tu me l'as craché plus que tu ne me l'as dis Aaron, et si un jour tu as pu me blesser, c'était bien celui-là. J'avais tout fait, tout tenter pour te redonner un semblant de sourire, prenant sur moi alors que tu pouvais être blessant, et tu me remerciais ainsi? En me disant de la fermer, de n'être là que pour sécher tes larmes? Non Aaron, l'amitié, c'était pas ça. Et il suffisait que tu le crois. Au fond, je comprenais pourquoi tu étais seul, tu ne savais pas ce que voulait dire le mot "ami". Tu te foutais des autres, n'avais l'envie que d'être dépressif ou heureux selon ton humeur. Et si nous, nous l'étions pas à ce moment là? En as-tu eu quelque chose à foutre au moins?
Alors que je me détournai, une phrase pleine de haine s'échappa de tes lèvres mais si basse que je doutai l'avoir réellement entendu. J'espérai pour toi avoir faux. Mais non. Je n'étais pas au bout du couloir que tu hurlas le visage torturé et les larmes au yeux:

- T'ES EXACTEMENT COMME LES AUTRES !

Moi comme les autres? Tu sais comme ça pouvait faire mal Aaron? Tu sais combien cela pouvait être blessant d'entendre cela ici, et de plus, de la part d'un soit disant "ami"? J'ai cru un instant que c'était un cauchemar, une blague. De quel droit me disais-tu ça? Qu'avais-je fais sinon répondre à une question?
Le temps que je me retourne pourtant, tu avais disparus, fuyant comme d'habitude. J'avais la haine contre toi Aaron, j'étais déçue et en colère. Triste aussi. Mais le pire, c'est que je continuai de t'apprécier, malgré tout.
Je suis retournée dans ma chambre, à deux portes de la tienne, et j'ai claqué la porte avec fracas, si bien que je suis certaine que tu l'as entendu, comme pratiquement tout le couloir. Mon bureau, pour une fois rangé, finis par terre. Composition, devoirs, trousse, crayon, notes... Tout finit au sol. Je m'assis contre le lit, par terre, réfléchissant à ton comportement. Tu m'avais posé une question, et j'avais cru pouvoir y répondre avec sincérité. A vrai dire, j'avais du me tromper. Qui de nous deux était "comme les autres" Aaron? Toi ou moi? Moi pour refuser d'être ton défouloir ou toi pour juger sans connaître? Nous étions tous deux pathétiques oui.
Si un jour tu as pu me blesser Aaron, c'est celui-là. Et crois que les mots que tu m'as dis ce matin-là, je m'en souviendrai encore longtemps. Je ne t'avais pas cru si mesquin, si méchant, ni si cruel. J'avais pourtant tout fait pour ton sourire. Et toi, tu m'envoyai ça dans la tête? Tu croyais quoi? Que j'allais te prendre dans mes bras en te demandant mille fois pardon? Hors de question gamin, c'était mal me connaître. Trop bonne trop conne hein? Raté. Là, t'allais devoir ramer pour te faire pardonner. Mais, ça, il fallait d'abord le vouloir.
C'est au bout de vingt minutes que j'entendis ma porte de chambre s'ouvrir. Doucement, presque timidement, la lumière du couloir pénétra ma chambre. Je restai pourtant là, sans regarder qui était entré, les genoux replier contre moi, la tête posé dessus.


Chacun son tour... [Pv : Ludmila] - Fini- - Page 5 624485fgh
##   Sam 28 Mar 2015 - 18:39
Aaron Eran

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Une éternité passa. Petite éternité qui fit défiler les nuages devant tes yeux. T'avais l'impression qu'elle durait des heures et des heures... Que déjà la moitié de la journée s'était passée alors que ce n'était que cinq minuscules minutes... Une éternité pour toi, un bref instant pour certain. Les yeux dans les vagues, il n'y avait plus aucune pensée qui t'atteignais. Même le paysage ne te faisait plus rien... Mais comme tu eus l'impression que la moitié de la journée passa, tu finis par te bouger un peu. Tirant la lettre de ta poche. Lire... Pas lire... T'en as aucune envie, et tu commences à la déchirer. Qu'est-ce que ça peut te faire ? Qui est-ce qui va encore penser à toi, vu comment tu traites ton entourage. Elle te l'a dit. Elle te l'a très bien dit, la rouquine : T'es qu'un gosse capricieux et égoïste. Juste te ça. Pas grand chose d'autre... L'enveloppe gît à tes pieds, déchirée en deux. Pourquoi t'as fais ça ? C'est juste une lettre... C'est con de s'en prendre à ce pauvre morceau de papier, et tu regrettes ton geste... Et si c'était important ? Pff... T'espérais encore, idiot va. Mais tu la rattrapes quand même. Sors les morceaux de la lettre et la déplie.
Rose.
Tout est rose dans cette petite lettre et tu as un peu de mal à y croire. Alors, pour t'en convaincre, t'associes les deux morceaux et commences à la lire silencieusement : Aaron ! C'est Marya ! T'as vu ! J'ai réussie à t'envoyer une lettre, comme une grande ! Le monsieur, Ethan, sur qui tu as crié à l'enterrement et sa femme, Alice, m'ont prise avec eux. Ils sont super gentils et sympas ! Pas comme l'assistante... Du coup, maintenant, je vis à Londres ! C'est géniiial ! J'ai pas encore repris l'école, parce que j'en ai pas envie du coup c'est encore plus génial. Papa et maman me manque énormément... mais Ethan m'a promis qu'à grande vacances on irait les voir. Ils sont vraiment gentils, tu sais... Oh ! Et leur maison et plus petit, c'est génial, je me sens moins seule qu'à la maison. Puis... Ils ont un fils ! C'est Edward, il a deux ans de plus que moi, mais il est super sympa ! Il adore le skate et revient tous les jours avec plein de blessure, c'est horrible pour lui, mais je peux jouer les infirmières donc c'est chouette ! Ethan et Alice m'ont dit qu'ils étaient tes parents, et qu'ils étaient très beaucoup désolé pour tout ce qu'ils ont fait... Je comprends pas trop, mais Ethan m'a dit que tu comprendrais alors je te l'écris. Oh ! Et ils ont aussi un chien, beige, grand... Pas comme les notres, celui là est plus attendrissant et il fait moins peur ! Par contre... il laisse plein de poil partout ! La nuit... quand je fais plein de cauchemars, Gold -le nom du chien- vient se coucher contre moi et ça me rassure... Naaron... Papa et maman me manque, Akyro aussi... et toi aussi... T'es bien où tu es ? La vieille qui est venue te chercher a été gentille avec toi ? T'es pas trop méchant avec les autres... ? Si c'est le cas, va de suite t'excuser immédiatement méchant grand frère ! Parce que... parce que je te l'ordonne ! Oh et Alice m'a ramenée un téléphone, comme ça, ce sera plus facile pour te parler, alors je te laisse le numéro. T'as intérêt à m'appeler, hein ! Gros bisou de Londres ! Et... euh... Courage ! Moi je suis avec toi, toujours !

T'en reviens pas. Vraiment pas. Co... comment ont-ils put faire ça ? Neuf ans. Neuf ans... MERDE ! Tu broies brusquement la lettre, de rage. Comment ont-ils put faire ça ?! Ils sont pas capable de s'occuper de leur second gosse mais ils en font un troisième ! Tu les hais. Tellement... Merde et remerde... T'avais quoi... sept ans. SEPT PUTAINS D'ANNÉES ! Tu te relèves et frappes le mur. Non... Non... C'est pas vrai, hein... Puis doucement tu t'écroules de nouveau. C'est pas juste... C'est tellement injuste... Tellement, tellement... Pourquoi ont-ils fait ça... ? Pourquoi ne sont-ils pas revenus... ? Pourquoi t'ont-ils complètement ignoré... T'as mal. Tellement mal. Mais ce mal est si fort qu'il ne te tire plus de larme. Il te coupe la respiration, broie ton âme, t'étouffes dans ton vide. Et t'y noies, lentement, sournoisement... Et t'es seul. T'as rejeté la rouquine, et bah maintenant tu te noies sans personne pour t'aider à t'en sortir. T'auras beau agiter les bras, crier, y aura perso...
- Hey, ça va ?!

Tu te relèves brusquement et recules. Effrayé, effaré, surpris. La personne, tu ne la connais pas, lèves brusquement les mains en signe d'apaisement :
- Hey, calme, calme ! T'as crié alors je pensais que quelqu'un avait sauté.
- Euh... Non. Non.

Tu lèves les mains pour ne pas qu'il s'approche et aussitôt son regard vert louche sur tes bandages.
- Je suis guérisseur, fit-il, je peux t'aider.
- Euh... Non. Non, non, non, ça va aller !
- Sûr ?

Tu recules encore un peu, effrayé par sa soudaine apparition.
- Sûr, sûr, répètes-tu en hochant la tête.
- Doucement, te dit-il doucement en avançant, si tu continues tu vas tomber.

Tu jettes un coup d’œil derrière toi et pâlis brusquement. Il a raison. Affreusement raison. Un ou deux pas et pouf, tu serais en bas ! Tu fais rapidement un pas vers le côté pour t'en détourner, et l'air continu.
- Bien. Ça va vraiment ?
- Oui oui, tu te rappelles d'avoir hoché frénétiquement la tête alors que les morceaux de papier dans ta main te faisait revenir doucement sur terre. ça... ça va, je... ferais mieux de descendre.
- Ouais, acquiesça l'Air, avant que tu ne te prennes pour un oiseau.

Vous avez tous les deux un bref rire nerveux et une ombre de sourire te relève les commissures.
- Y a assez de déprime à cause de ce Feu, faudrait pas que t'en rajoutes.
- Ouais...
- Et... va voir un médecin pour tes mains, j'veux pas me mêler de tes affaires, mais ça serai mieux, non ?
- Ou... oui, merci. Vraiment.

Tu le salut et bas rapidement en retraire dans les escaliers. Pourquoi es-tu autant terrorisé ? T'as pas de raison. T'en as aucune d'être autant terrorisé. C'était juste un ado de ton âge. Et mille fois plus censé. Tu dévales les escaliers et t'arrêtes brusquement à l'étage. Vas voir Hideko... T'avais l'impression qu'elle avait un truc important à te dire, et toi, tu t'étais téléporté dans ta chambre et plus jamais tu ne lui avais dis un mot. Trop lâche. Alors tu franchis doucement la porte de son bureau et va lui parler...

~


T'es crevé. Littéralement crevé. Tu ne rêves plus que d'une chose : ton lit. Ainsi que la paix. Au diable tous les autres, t'es crevé. Mais, boulet jusqu'au bout de ton âme, tu te trompes de porte. Comment t'as fait ton compte ? La fatigue. A tous les coups. Traîtresse. Ou alors le karma. Lui aussi est traître. Mais là... Pour le moment, t'y penses pas trop, tu regardes la rouquine. Sans... Vraiment comprendre. Bor...del.
- Mes... excuses valent sûrement moins qu'une crotte de chien, tentes-tu de t'excuser. Et je mériterais sûrement quelques baffes pour ce que j'ai dis. Mais... Je pense vraiment ce que je t'ai dis. T'es comme les autres... mais y a pas forcément de mal à ça. Puis... vu que t'es mon aînée t'as sûrement énormément de leçons à me donner, mais... déjà que je n'écoutais pas celles de mon frère... Désolé.

C'est sincère. Affreusement sincère. Et la main dans la nuque, te balançant sur le pas de la porte, tu continues en essayant de ne pas détourner le regard. Tu les lui devais bien ces excuses.
- Je... comprendrais que tu me foutes dehors et que tu ne veuilles plus jamais me voir, alors si c'est ce que tu veux, hésites pas à me le balancer à la figure. J'ai... été... véritablement...

Véritablement quoi ? Sensible ? Stupide ? Idiot ? T'as plein d'adjectif à dire, mais là... le reconnaître devant la rouquine, t'avais du mal.
-... stupide. Même plus. Énormément plus. Et c'est pas pardonnable ce que je t'ai balancé. Et... J't'ais même pas dis merci pour tout ce que t'avais fait... Alors... merci.

Tu te recules en baissant les yeux. Comme ça, s'il voudra te claquer la porte au nez, elle pourra le faire. Après tout, c'est tout ce que tu mérites. C'est tout simplement ce que tu mérites... Tu tritures sur ta nouvelle broche, extrêmement mal-à-l'aise. Alors... Tu finis par la sortir et regarde tristement tes étoiles. Ton frère en avait quatre, toi, t'en as que trois. Trois étoiles jaunes lunaires... Après un long moment, tu les tournes vers la rouquine et plantes de nouveau ton regard humide dans le sien.
- Et... je suis passé étoile. Apparemment c'était parce que mes pouvoirs n'étaient pas scellés que je changeais autant d'humeur mais... je t'embêtes, souffles-tu en baissant les yeux.

Franchement... tu n'as aucune idée d'où tu tiens ce courage...


##   Sam 28 Mar 2015 - 20:05
Ludmila Parker

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- Mes... excuses valent sûrement moins qu'une crotte de chien. Et je mériterais sûrement quelques baffes pour ce que j'ai dis. Mais... Je pense vraiment ce que je t'ai dis. T'es comme les autres... mais y a pas forcément de mal à ça. Puis... vu que t'es mon aînée t'as sûrement énormément de leçons à me donner, mais... déjà que je n'écoutais pas celles de mon frère... Désolé.

Désolé? Tu étais désolé? Et tu croyais quoi, que j'allais rien dire et venir te faire un câlin comme si de rien n'était? Que j'allais faire comme si tu ne m'avais pas blessé? Tu veux que je te dise Aaron? Si j'avais eu suffisamment l'envie de te parler, je t'aurais dis de dégager. Si j'avais eu envie de bouger, je t'aurais foutu à la porte!
Tu dansais d'une pieds sur l'autre, la main sur la nuque, à ne pas savoir où te mettre, et tu sais quoi? J'en avais rien à foutre que tu sois aussi mal, parce que je t'en voulais.

- Je... comprendrais que tu me foutes dehors et que tu ne veuilles plus jamais me voir, alors si c'est ce que tu veux, hésites pas à me le balancer à la figure. J'ai... été... véritablement...

Con? Stupide? Imbécile? Idiot? Oui Aaron, tu l'avais été mais alors d'une force! J'avais répondu à une question putain! Depuis quand était-ce un crime?!

-... stupide. Même plus. Énormément plus. Et c'est pas pardonnable ce que je t'ai balancé. Et... J't'ais même pas dis merci pour tout ce que t'avais fait... Alors... merci.


Halleluya! Tu l'avais dis! Sérieux, c'en était pathétique. Non Aaron, t'allais pas t'en tirer aussi facilement. J'étais peut-être une conne, mais quand même pas à ce point, je n'étais pas naïve! Tu avais baissé les yeux et tu tournas vers moi un objet que je ne pris même pas la peine de regarder.

- Et... je suis passé étoile. Apparemment c'était parce que mes pouvoirs n'étaient pas scellés que je changeais autant d'humeur mais... je t'embêtes.

J'avais pas envie de t'en vouloir, et pourtant, les faits étaient là, tu m'avais suffisamment blessé pour que je t'en veuilles.
Une chose qu'il y a à savoir sur moi, c'est qu'il m'en faut beaucoup pour que j'en veuille à la personne qui m'a fait du tord. Je ne suis pas rancunière. Mais merde quoi Aaron, c'était trop te demander que de faire un peu attention à ce que tu disais?!

- Désolé? T'es désolé Aaron? T'es surtout un idiot oui!

Je m'étais levée, enfin, et m'étais approché de toi avec tellement de rapidité et tellement de rage que tu as du avoir peur. Mes yeux mordorés lancés des éclairs et avaient virés au noir.

- J'ai répondu à une question, là à été ma seule faute et tu te permets de me faire la gueule et de cracher des conneries pour ça?! Parce que je me suis montrée sincère?! Mais t'es con ou tu réfléchis pas?! Tu sais Aaron, y a pas que toi qui peux être blessé, y a pas que toi qui peux avoir mal et surtout, y a pas que toi qui a un putain de passé de merde! Alors t'es bien sympa, mais me prendre tes réflexions à la con à chaque fois que je tente de t'aider ou d'être sincère, merci bien mais non!

J'avais les larmes aux yeux. Réaction totalement conne hein? Mais voilà, j'avais cru que les emmerdes seraient fini et non. Tu m'avais claqués la porte au nez. Idiot! Imbécile. Au final, n'était-ce pas moi l'idiote, d'avoir ainsi cru que oui, je pourrais avoir des amis?
Pourquoi j'arrivais pas à fermer la porte? Il faut croire que j'avais envie de voir si tu avais vraiment envie de te faire pardonner, si tu en avais la volonté et la force. Mais je pouvais rêver non? Toi, tu n'étais qu'un lâche, tu me l'avais assez prouvé pas vrai? Oserais-tu défendre ta cause ou choisirais-tu une fois de plus la facilité Aaron?


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##   Sam 28 Mar 2015 - 21:26
Aaron Eran

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Tu ne comprends pas, hein ? Tu ne comprends vraiment pas. Pourquoi... Pourquoi la compréhension t'étais-t-elle refusée ? Pourquoi tes efforts étaient si horriblement piétinés... ? Parce que tu le méritais, hein. C'est tout ce que tu méritais. Pour t'être comporté de cette façon. Tu crois la rage dans son regard et tu recules. De peur. Parce que les colères, t'arrivais pas à les affronter. T'en avais pas connu assez... Tu recules rapidement jusqu'à ce que ton dos touche le mur sans que ton regard n'arrive à se détacher d'elle. T'es prêt à encaisser. Et tu encaisses. Et ça fait mal. Une toute petite douleur par rapport aux autres... Mais qui te mine le moral. Te le démolis, alors tu baisses la tête. Les yeux de nouveau perdu sur ta broche. T'es passé étoile, et alors ? ça signifie quoi ? La gorge sèche, t'as enregistré ce qu'elle t'a balancé et tu souffles un simple : D'accord.

Tu sais pas quoi lui répondre. Elle a raison. Complètement raison. Et toi tu te retrouves a t'écraser contre le mur en cherchant des mots... T'en as plus la force. T'es fatigué... ça va servir à rien... Hein, tu le sais ça. Tu sais que ça ne va servir à rien. Hein, ça sert plus à rien de tenter de s'excuser. Parce qu'elle te déteste, ou quelque chose comme ça. Tu inspires et relèves la tête. Tentes de rassembler ton courage, et tu oses :
- Fermes la porte, qu'on en finisse.

C'était sec. Un peu trop sec, mais tu poursuivis, te redressant un peu.
- Je t'ai dis que ce que j'avais fais n'était pas pardonnable, et si je me suis excusé, c'est uniquement pour que tu comprennes que je suis désolé de ce que je t'ai dis. Mais... ça va continuer. Avec moi, c'est toujours comme ça, alors : laisses tomber.

Ta voix ne tremble même pas, et ton poing est fermement crispé sur la broche.
- En tout cas, moi, je laisse tomber. Je suis comme ça. J'écoute pas ce qu'on me dit, et balance les premières phrases qui me passent par la tête sans tenter de comprendre la personne en face. Alors ça va continuer.

Tu finis par baisser les yeux sur tes bottes, et ajoutes :
- Je te l'avais dis : ce genre de chose risque de se reproduire. Et ça s'est reproduit. Et t'en vois le résultat ? Il fait mal. Alors claque cette foutu porte, achèves tu en plantant de nouveau tes yeux humides dans les siens.


##   Sam 28 Mar 2015 - 23:53
Ludmila Parker

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- D'accord.

La rage monta encore d'un cran et j'en finis complétement vide de te voir comme ça. Mais putain mais bats-toi merde! Y avait-il donc une seule chose pour laquelle tu te battrais Aaron?! Juste une?!

- Fermes la porte, qu'on en finisse.

Mais la porte Aaron, c'était qu'un prétexte. Au final, la discussion n'était-elle pas déjà finie? N'avions nous pas déjà tout dis? Si je fermais cette porte, qu'est-ce que cela aurait changé?

- Je t'ai dis que ce que j'avais fais n'était pas pardonnable, et si je me suis excusé, c'est uniquement pour que tu comprennes que je suis désolé de ce que je t'ai dis. Mais... ça va continuer. Avec moi, c'est toujours comme ça, alors : laisses tomber.

J'eus alors comme un flashback. Tu te souviens de l'arène Aaron? Tu te souviens quand j'avais hurlé que je ne voulais pour rien au monde parler de ma sœur? Tu m'avais défier d'abandonner. C'est la seule chose qui m'avait fais réagir. "Puis, tu n'as qu'à partir si tu ne veux pas jouer, mais ça serait abandonner. Hors, Ludmila n'abandonne pas après une question, nan ?" Moi, abandonner? Je pouvais pas. Fierté mal placée? Peut-être. Mais je te comprenais au fond. Il y a des mots et des expressions, des points de vue qu'avec le temps et l’expérience, nous avons de plus en plus de mal à entendre.

- En tout cas, moi, je laisse tomber. Je suis comme ça. J'écoute pas ce qu'on me dit, et balance les premières phrases qui me passent par la tête sans tenter de comprendre la personne en face. Alors ça va continuer.


Ça va continuer et puis quoi Aaron? Toute personne peut changer, j'en étais intimement convaincue. Il n'y avait qu'à voir mon père pour comprendre. Mais ça pouvait être bénéfique de changer.

- Je te l'avais dis : ce genre de chose risque de se reproduire. Et ça s'est reproduit. Et t'en vois le résultat ? Il fait mal. Alors claque cette foutu porte.


Tes yeux bleus étaient humides et vissés aux miens. Ta dernière phrase était comme un choix. Si je fermai cette porte, c'était fini hein? Si je la laissai ouverte, il y avait une possibilité de rattrapage. On avait tous les deux merdé. Toi pour ne pas avoir su réagir devant ma réaction, moi pour ne pas t'avoir remis en place suffisamment tôt.
On se ressemblait tu sais? A nous deux, nous étions parfait dans l'imperfection et dans l'idiotie de la vie. Le chemin avait été rudes pour nous deux et nous avions fait face comme nous le pouvions.
Sans plus de cérémonie, je me suis détournée et suis rentrée dans ma chambre, allant vers mon bureau, mais sans refermer ma porte. Dans mon dos, je t'ai lancé:

- Un jour je t'ai dis que la porte te serait toujours ouverte, peu importe l'heure du jour ou de la nuit. Ne me fait pas regretter mes paroles moustique, tu pourrais en avoir des remords.

Et sans un mot de plus je ramassai les affaires qui traînaient suite à mon excès de colère de toute à l'heure. Que tu partes ou que tu entres, c'était ton choix. Moi, je t’avais tout dis. Je te laissai la liberté de choisir si oui ou non, tu voulais réfléchir, arrêter ou accepter. Les choses étaient loin d'être gagnées pour nous deux pas vrai? Et pourtant, j'avais envie d'y croire. Car c'est dans nos plus violents débats que chacun de nous deux laissait libre court à ses émotions, ne se cachant plus derrière un masque rassurant. Nous étions ce que nous étions. Nous serions qui nous choisirions d'être. Alors moustique, prêt pour une nouvelle aventure?


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##   Dim 29 Mar 2015 - 8:32
Aaron Eran

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Tu la vois se détourner, et tu te dis que c'est finis. Pour de bon, qu'elle va claquer la porte, et basta. Ça t'apprendras, te dis-tu. Tuer ton frère t'avait pas suffit, il fallait en plus que tu blesses tes amis. Te taire, c'était là, la meilleure solution. Mais tes silences blessaient autant que tes mots, et tu ne savais plus sur quel pied danser. Tu attends qu'elle ferme la porte. Tu attends qu'elle te lâche enfin, mais la porte ne se ferma pas. La rouquine continua son chemin, vers un bureau en bordel, et toi, tu ne comprends plus. Pourquoi... ? Elle te l'explique. De ce ton, que t'as l'impression docte qui te donnes l'impression qu'on te l'a déjà répété mille fois. De ce ton docte, qui se veut gentil... Alors toi, t'avances. T'espères. Mais tu te stoppes brutalement sur le palier. Non...
- Je... comprends pas, souffles-tu en baissant les yeux, honteux. Je comprends pas.

La rouquine avait beau te l'avoir expliqué : tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais pas pourquoi sa porte te serait toujours ouverte après... Tout. Simplement.
- C'est pas juste pour toi. Tu sais que ça risque de recommencer,

T'oses pas lever la tête, parce que tu flippes... Tu comprends même pas pourquoi t'essayes encore et encore. C'est toi qui lui as fait mal, alors vas-t-en, t'en approches plus.
- Je... Je vais te laisser, répliques tu las.

Et t'hésites encore à partir. Imbécile.


##   Dim 29 Mar 2015 - 10:24
Ludmila Parker

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- Je... comprends pas. Je comprends pas.

Pour tout te dire moi non plus je ne comprenais pas mon raisonnement. Tu me blessais et pourtant, j'étais toujours aussi attaché à toi. Je t'appréciais malgré tout. Et ça, ben c'était illogique.

- C'est pas juste pour toi. Tu sais que ça risque de recommencer.

Oui je le savais. J'étais au courant. Sans un mot, j'ai pourtant continué de ranger, te laissant réfléchir.  

- Je... Je vais te laisser.

Qu'est-ce-que tu pouvais être chiant je te jure! Ça se se voyait que t'en avais pas envie, mais que tu t'y forçais. j'ai soupiré et enfin, je me suis tournée vers toi. T'avais l'air d'un gamin Aaron.

- Et qui t'as dis qu'il y avait quelque chose à comprendre dans ce que je t'ai dis?Je respecte toujours mes promesses. Je t'ai promis de ne pas partir, je ne le ferais pas. On a pas besoin de ça, ni toi, ni moi. Puis je t'aime bien malgré ton mauvais caractère. Quand tu veux, tu arrives même à être sympa alors bon!


Je me suis approchée et t'ai ébouriffé la tête, un petit sourire tendre aux lèvres. Comme on le fait pour un gosse. Au fond, c'était ce que tu étais. Un gamin à qui on avait demandé de grandir trop tôt et trop vite. T'avais pas eu le temps de profiter hein?

- Si tu veux partir, je ne t'obligerai pas à me supporter plus longtemps. Mais si tu arrives à mettre ta culpabilité de côté et si tu en as envie, tu sauras que moi, je vais au café.

Oui je t'invitais à venir avec moi. Étonnant pas vrai? Sans un mot de plus, je t'ai embrassé le front et j'ai fermé ma porte derrière moi, filant dans le couloir, tranquillement. Alors Aaron, m'accompagnerais-tu?


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##   Dim 29 Mar 2015 - 12:39
Aaron Eran

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T'es à moitié retourné lorsque t'entends son soupir. Un soupir qui ne te dit absolument rien qui vaille puisque quand ton frère en faisait un, ça puait la morale. Tu lèves doucement les yeux. Elle tenait toujours ses promesses, hein... ? T'avais un peu de mal à y croire après son basta!... Tu baisses de nouveau la tête lorsqu'elle ébouriffe tes cheveux. C'est une véritable manie, ou ils ont quelques choses qui attirent les mains ? Ou alors... elle le prend pour un gosse. Sûrement. T'as un an de moins qu'elle alors bon. Tu te recules de quelques pas alors qu'elle te fait une demi-proposition. Aller au café... T'en as pas tellement envie, t'es tellement fatigué que tu te demandes comment t'as bien pu faire pour tenir cette conversation. Tu secoues doucement la tête après qu'elle ait fermé la porte.
- J'ai vraiment besoin de dormi, dis-tu doucement alors qu'elle t'embrasse sur le front. Une autre fois...

Tu savais qu'elle serait déçue. Du moins, t'en avais l'impression. Mais tu te serais sûrement affalé sur la table, et dès la seconde où t'aurais fermé les yeux, tu te serais retrouvé au pays des songes... Alors autant aller directement dans ta chambre.
- Hey, fis-tu sur le pas de ta porte. Merci.

Tu savais que c'était peu. Trop peu pour vraiment la remercier, mais fallait commencer par de petit rien, hein ?

Hrp > On en fait un autre, quelques temps après, au café, ou tu veux faire une petite pause ? :3


##   Dim 29 Mar 2015 - 18:10
Ludmila Parker

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- J'ai vraiment besoin de dormir. Une autre fois...

T'avais l'air aussi crevé que si tu n'avais jamais dormi. J'ai presque eu peine pour toi. Alors je t'ai simplement souris, continuant ainsi ma route, sans plus de conversation. Qu'y avait-il à répondre à cela? Ça ne m'avais pas vraiment déçu que tu ne viennes car vu la conversation qu'on venait d'avoir, nous avions tous deux besoin d'une petite pause, d'un petit moment pour réfléchir.

- Hey. Merci.

Je me suis retournée vers toi, un sourire tendre aux lèvres.

- Tu me remercies pour l'engueulade Aaron? Tu dois être vraiment fatigué!

Bien sur, je plaisantai, c'était évident. J'avais compris pour quoi il me remerciait. Nous n'étions au fond, pas si différents. Nous étions tous les deux aussi maladroits, autant en geste qu'en parole. Nous ne savions pas comment tout avouer. Tout dire et tout cacher, nous ne savions pas faire un juste milieu. Je te comprenais, que tu le veuilles ou non.

- Aller, salut moustique, fais de beaux rêves!

Et je filai sans un mot de plus. Je savais que d'ici peu de temps, nous nous reverrions. Et qui sait, peut-être pourrions-nous nous entendre, qu'en dis tu Aaron?

HRP: Moi, ça me dérange pas d'en recommencer un directe! ^^ Comme tu veux!


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