Dans le bureau, la panique et la colère des Masters présents n’est toujours pas retombée, ils continuent à hurler au scandale en s’accusant chacun de tous les maux. Tomoe tente de faire retrouver leur calme à ceux qui perdent patience et souhaitent immédiatement sanctionner les fauteurs de trouble. Néanmoins, la chose se révèle impossible : elle-même ne parvient qu’à suggérer de suivre à la lettre les instructions de Ryu pour les occuper et les détourner de ces questions épineuses. Les Masters bougonnent mais s’organisent pour commencer des patrouilles, interdire l'accès à certaines zones et confiner les élèves dans l'institut durant le couvre-feu. Au moins le temps que les choses se calment… Cela leur laissera du temps. En attendant, il leur faut s’occuper des élèves.

Lorsqu'elle ressort dans la cour pour vérifier l'état des personnes restantes, la Master Eau ne peut que faire face à toute l'étendue de son impuissance. À part aider quelques élèves à se relever et leur assurer que tout se passera bien, elle ne peut pas faire grand-chose de plus…

Les masters, les étoiles et les initiés, mêlés aux novices, s'entraident tous les uns les autres, autant que possible. Elle aurait pu sourire si la situation ne paraissait pas aussi dramatique.

Et puis, alors qu'elle s'avance vers un banc en soutenant une adolescente en pleurs, elle voit du coin de l’œil quelqu'un qu'elle n'aurait jamais cru revoir. Elle sursaute et relève la tête, croise son regard une seconde avant que quelqu'un d'autre ne passe devant. Elle ouvre la bouche pour parler, le ventre tordu par une sensation désagréable, mais la jeune fille titube à nouveau et manque de chuter, accaparant son attention le temps de la laisser s'asseoir. Lorsqu'elle tourne à nouveau la tête, quelques secondes plus tard, elle ne voit plus personne, malgré ses efforts pour chercher dans la foule. Elle mettra cela sur le compte de la fatigue et l'affolement… Après tout, les morts ne reviennent pas à la vie de cette manière.


HRP : Et hop, parce qu'il faut bien le clore un jour ♥ #mille ans après désolée