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Atumane Ngwenya — le jeune requin
##   Jeu 11 Avr 2019 - 23:58
Atumane Ngwenya

Personnage ~
► Âge : 24 ans
► Doubles-comptes ? : ø
► Rencontres ♫♪ :
Atumane Ngwenya
Terre au pouvoir solaire
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Date d'inscription : 07/04/2019
Emploi/loisirs : Circulez, y’a rien à voir.

Carte d’identité
Atumane Ngwenya — le jeune requin 1555016723-atumane3

Prénom : Atumane
Nom : Zalambessa selon la loi, mais préfère Ngwenya
Âge : 24 ans
Nationalité : mozambicaine
Affinité et pouvoir : Terre et Soleil






Description physique

     Atumane est grand. Il fait son bon mètre quatre-vingt. Il paraît relativement frêle, mais il ne faut pas s’y tromper : il a une musculature bien présente, mais sèche. Certes, il fait assez peu de sport, mais comme tout homme éduqué à l’anglaise, est adepte du principe corps sain dans l’esprit sain, et fait donc ses exercices matinaux, et un peu de course de fond.
     Originalité participant à son air charmeur et exotique, ses cheveux sont tressés et lesdites tresses rassemblées en un chignon épais. Il affectionne beaucoup cette coiffure, la change peu, et la travaille quotidiennement au moyen de produits divers – et onéreux.
     Bien entendu, Atumane s’habille richement, mais a tout de même un sens de la décence, et ne va pas aller vers le bling-bling ridicule. Il y préfère la sobriété du costume, qui est presque un caractère d’appartenance à la nouvelle aristocratie cosmopolite.
     Il n’est certes pas un travailleur manuel, mais utilisation d’armes oblige, il est tout de même familier avec les mécanismes complexes, et sait se montrer adroit et minutieux. Ne lui demandez pas de cuisiner, cependant. d’autres sont là pour faire cela à sa place.



Description mentale

     Atumane est un manipulateur, un dissimulateur. Ce n’est certes pas exactement un penchant naturel, mais il avait déjà un penchant pour les rouages du contrôle, que Rosalina sut exacerber. Elle est elle-même bien trop maligne pour être manipulable par son protégé, bien entendu, mais elle lui permit de pratiquer dans diverses situations, et lui donna une sorte de formation en la matière. Là où il diverge toutefois de sa tante, c’est que fondamentalement, elle est honnête, alors que lui prit l’habitude de presque toujours avancer masqué.
     Par corollaire, il aime beaucoup le pouvoir. Mais pas le pouvoir pour un but quelconque : il a déjà la richesse, il se moque de la gloire, il n’a aucune idéologie et encore moins d’idéal, non, ce serait plutôt le pouvoir en soi ; le pouvoir pour le pouvoir.
     Pourtant, il est assez peu négociateur, et n’est pas à l’aise avec le concept même de compromis, comme le sont tous les jeunes prédateurs envieux avant qu’ils ne connaissent un échec retentissant qui leur remette les pieds sur Terre et du plomb dans la cervelle – blague certes d’assez mauvais goût, rapport à son métier. Et d’ailleurs, Atumane est quelqu’un de volontiers caustique, souvent à l’excès, parfois jusqu’à l’abus.

     Difficile de le louper, Atumane est assez ostentatoire. Il aime afficher sa richesse, sa réussite, sa puissance, surtout. bien évidemment, il est complètement décadent, et jouit de cela. Cela a en outre l’avantage de le faire passer pour moins fin, moins subtil, plus aisément manipulable par les choses matérielles qu’il ne l’est.
     Comme tous ceux qui réussirent sans vraiment sentir que ce fut grâce à là d’où ils venaient, Atumane est complètement insensible à la misère du monde. C’est peut-être assez étonnant, vu qu’il en était témoin tous les jours – enfin pas tellement pour lui, vu que si on considère le niveau de vie moyen de son pays, déjà quand il était chez sa mère il venait d’un milieu très favorisé. Il est bien entendu fier ; de lui, de ce qu’il est, de ce qu’il fait. Mais ce n’est pas la fierté imbécile de ceux qui plastronneraient à l’envi, et qui auraient comme plaisir de rabaisser tous ceux situés en-dessous d’eux, afin à la fois d’affirmer plus encore leur supériorité – en ayant l’idée inepte qu’être fort, c’est être capable de vaincre les faibles – et d’interdire tout surgissement de concurrent dans leur environnement proche. Non. Atumane n’a pas besoin de rappeler qu’il vaut mieux, vu que c’est pour lui une évidence. Sa fierté est justement de ne plus avoir besoin de se battre pour survivre.
     Il est donc d’un naturel posé, voire nonchalant. C’est à la fois une attitude réelle, sincère, et une outil – tout l’est ou est destiné à l’être pour lui. Paraître détendu, détaché, insouciant, fait plus vite baisser la garde de quelqu’un – et le rend plus aisément manipulable – que si on paraît droit, sérieux, inflexible, attentionné.
     On le devine, il n’a en outre aucune moralité, sinon pratique, si on veut bien excuser l’oxymore.



Goûts

     On s’en doute, Atumane est quelqu’un d’assez mondain, aimant la bonne compagnie, celle des gens de bien – entendez des gens qui ont du bien. Les soirées où le but premier est de se montrer, et de rencontrer du monde, de se faire présenter des personnalités. Il eut la chance d’y participer sous le patronage bienveillant de sa tante, qui l’introduisit dans le monde faux de la haute société mondialisée.
     Être polyglotte est certes nécessaire à cet effet, et Atumane parle le makua, la langue de sa mère, le portugais, la langue de son école mozambicaine et de sa nouvelle famille, l’anglais bien entendu, est assez compétent en chinois et peut lire un peu le russe. Suite à une fantaisie oxfordienne, il peut en outre comprendre le latin. Il fut assez contrarié d’apprendre l’existence de la puce de traduction, lui qui apprécie tant passer d’une langue à l’autre et converser avec des bribes d’un langage et des bribes d’un autre, forgeant ainsi des sabirs et pidgins divers et variés. Et il faut dire que c’est bien pratique d’être capable de cette gymnastique mentale, quand on commerce avec des seigneurs de guerre parlant au mieux, à l’exception de leur dialecte maternel, un arabe à couper au couteau ou une langue européenne avec un accent à coucher dehors. Par ailleurs, et parce qu’une puce électronique est l’objet le plus aisé à traquer qui soit, il refusa bien entendu d’en porter une. Raison de sécurité.
     Bien entendu, cet attrait pour la langue va avec son amour de la littérature. Européenne certes, anglo-saxonne aussi, mais Atumane a des goûts assez cosmopolites.
     Et on s’en doute, il affectionne le vin, les belles voitures, l’architecture, les beaux vêtements, les plaisirs de la chair et de la chère, l’art classique – quoique moins pour ses qualités artistiques intrinsèques que pour la classe sociale qu’il a pour spectateur, l’opéra – pour les mêmes raisons, le théâtre, et ainsi de suite.
     Dans un tout autre registre, Atumane est un grand amateur d’armes à feu en tout genre, et sait en manier une vaste gamme avec précision, en tir sportif et récréatif, mais aussi pour la défense individuelle. Quelle tristesse, que d’avoir laissé son China type 54 favori – celui à la crosse en ébène – à la porte de l’institut…



Histoire

     Avant de parler d’Atumane lui-même, il serait bon d’aborder sa famille. Atumane est le fils unique d’Edmilsa Zalambessa, qui elle-même est la fille de Miguel Ngwenya. Miguel Ngwenya, figure sulfureuse s’il en est dans la famille, était un fieffé coureur de jupons. Il quitta assez vite son premier mariage, alors qu’Edmilsa était encore une enfant, et celle-ci en garda un très mauvais souvenir, et se remaria avec une certaine Maria Massangano, avec qui il eut une autre fille ; Rosalina Ngwenya. Maria mourut très vite après la naissance, et même s’il ne l’avait pas fait pour diverses raisons avec sa précédente famille, il décida d’assumer son rôle de père pour Rosalina.
     Il est utile de savoir que Miguel était un trafiquant d’arme d’envergure internationale, qui bâtit son immense fortune pendant la Guerre Froide en jouant le rôle d’intermédiaire entre les Soviétiques et des mouvements insurrectionnels marxistes locaux en Afrique. Sous l’époque Brejnev, il décida de s’exporter, et commença à toucher à des marchés plus divers : Afghanistan, Amérique latine, Indochine, et tant d’autres.
     Sa fille Rosalina (sur laquelle on trouvera de plus amples informations ici, mais rassurez-vous, lire sa fiche n’est en rien utile pour comprendre celle d’Atumane) passa donc sa jeunesse dans un quartier très aisé de Maputo, la capitale du Mozambique, dans un milieu aussi aisé que protégé, vécut un certain temps en Russie au moment où l’URSS s’effondrait, accompagna son père dans divers endroits à plusieurs reprises, et fut envoyée à Oxford. Bien entendu, elle prit la suite de son père dans le trafic d’armes, et bénéficia grandement de l’explosion des conflits locaux, des réseaux terroristes, des sécessionnismes à répétition, des zones grises, et des faillites d’États africains. Pour certains, le monde devenait un endroit plus sombre, plus dangereux, plus instable, mais pour elle, c’était un paradis où les occasions de faire des affaires se multipliaient. Quand Atumane était encore un enfant, elle et son père, retiré paisiblement dans un penthouse de Maputo, préparaient la succession de l’empire économique. Rosalina vivait dans son jet privé, participait à autant de soirées mondaines en Europe et en Amérique du Nord que de réunions dans une casemate au fond d’une jungle avec des barons de la drogue et des seigneurs de guerre.

     De leur côté, Edmilsa et son fils Atumane vivaient dans un contexte beaucoup plus humble, à Manhiça, une petite ville à une heure trente de voiture de Maputo. Ils avaient une vie tranquille, propre à la petite classe moyenne émergente d’un pays en voie de développement. Concrètement, Edmilsa n’était pas du tout fortunée, et bien heureuse d’avoir une voiture et de pouvoir entretenir son fils en étant seule au foyer. Elle travaillait dans une entreprise chinoise installée à Maputo, et par ailleurs détestait  son boulot et ses patrons. Atumane, tous les matins, très tôt, montait dans la voiture de sa mère, qui la déposait devant son école – privée, mais il ne faut pas imaginer un établissement prestigieux, bien au contraire –, et ils rentraient tard le soir. Il prenait son petit-déjeuner sar la banquette arrière, et y faisait ses devoirs en rentrant, entre deux cahots de la route. Edmilsa lui avait transmit l’envie de se battre et de réussir, aussi Atumane faisait tout ce qui était en son pouvoir pour travailler dur, apprendre l’anglais, et faire de petits boulots à Manhiça.
     On s’en doute, sachant que son grand-père – Edmilsa n’avait pas pu garder le secret bien longtemps – vivait à quelques heures de voiture dans une superbe baraque et à crouler sous le pognon, il avait bien envie de plus que ce que son milieu social pouvait lui offrir.

     Et un beau jour, alors qu’il avait seize ans, devant la grille de son école, Atumane se dit merde, je vais aller voir grand-papa.
     Il ne fut pas très difficile de trouver là où il vivait – les Pages Jaunes, ça existe même au Mozambique –, mais bien plus de passer l’entrée de l’immeuble. Avec son uniforme d’école de second, voire de troisième rang, on ne le crut pas trop quand il déclara être le petit-fils du richissime occupant du dernier étage. Au final, Miguel le reçut, assez content d’apprendre qu’il avait un petit-fils.
     Ce fut une rencontre assez émouvante, assez étrange aussi pour Atumane, qui n’était jamais ne serait-ce que monté dans un ascenseur. Bien entendu, Miguel, vieux bonhomme retiré des affaires, voulut se faire pardonner, aussi futile que ça pouvait paraître, de l’avoir négligé lui et la mère, et demanda à son petit-fils ce qu’il pourrait faire à cet effet… Atumane répondit : « Montre-moi ton mode de vie. »
     Ce fut donc une excellente journée. Miguel emmena son petit-fils se saper chez un grand couturier, ils assistèrent à une course de chevaux dans des loges privées, mangèrent dans un des meilleurs restaurants de la capitale, et surtout, pour l’après-midi, Miguel l’emmena dans un club de tir. Et c’est peu de dire qu’Atumane aima cela. Bien entendu, Miguel lui raconta aussi comment il était devenu si riche, sans chercher à lui masquer quoi que ce soit. Il remarqua surtout que son petit-fils semblait presque fasciné par les histoires – certes quelque peu embellies – qu’il lui racontait ; les pays qu’il avait visité, les gens qu’il avait rencontré, les risques, les dangers, mais aussi les plaisirs et l’excitation.
     Au moment de le ramener à la sortie de son école, pour qu’il rentre chez lui avec sa mère, Miguel lui donna le numéro de téléphone de Rosalina. « C’est ma fille. Ouh, ça va lui faire bizarre, qu’on l’appelle tatie. Fais un appel à frais virés, elle en a les moyens. »
     Miguel ne lui donna pas son numéro uniquement pour qu’Atumane découvre cette branche de sa famille. Il avait en fait eu une intuition, et comme le népotisme, c’est ce qu’il y a de mieux dans la vie, il voulait envoyer ce petit jeune dans les pattes de sa nièce, qui saurait sûrement en faire quelque chose.

     Rosalina et Atumane se rencontrèrent quelques jours plus tard, lors d’une halte de la première à Maputo. Son empire commercial était en pleine hausse, mais elle trouvait toujours le temps de visiter son père. Elle revenait en outre d’un contrat houleux et difficile en Afrique du Sud, et avait sérieusement besoin de changer d’air. Comme Miguel l’avait pressenti, ils s’apprécièrent beaucoup. Autant pour faire plaisir à son père, qui s’était entiché de son petit-fils, que parce qu’elle aussi avait pressenti qu’on pouvait faire quelque chose d’Atumane, elle lui proposa, carrément, de le prendre sous son aile.
     Sa mère, on s’en doute, quand elle apprit l’histoire, fut moyennement ravie de constater que cet enfoiré de Miguel et sa quasi-criminelle de demi-sœur étaient en train de lui piquer son seul enfant. Stoïque, réaliste, Edmilsa savait cependant que c’était pour Atumane la chance de sa vie, et que si tant est qu’elle essayait de le retenir, il partirait de lui-même. Le fait qu’elle ne fit presque rien pour le retenir, se contentant de lui adresser des mises en garde qu’il oublia l’instant après avoir passé la porte et être entré dans la limousine de Rosalina, aida beaucoup à ce que la mère et le fils entretiennent de bonnes relations après leur séparation. Rosalina proposa bien entendu à Edmilsa de lui envoyer du pognon, mais tenant à son intégrité, elle refusa – bien qu’elle ne dît pas non à un ordinateur portable avec Skype installé pour communiquer régulièrement avec Atumane.

     Celui-ci fut envoyé à Oxford, après une fin d’année dans un logement en Angleterre, entouré de professeurs particuliers pour s’assurer une mise à niveau en anglais. Ces années estudiantines furent de très belles années. Bien entendu, Atumane passa beaucoup de temps en compagnie de sa mère, de son grand-père, et de sa tante.
     À ses vingt-deux ans, Rosalina estima qu’il était mûr pour le « terrain ». Elle en fit en quelques sortes sont secrétaire, chargé de se souvenir de diverses choses à sa place, de faire de l’administratif, de planifier les trajets en avion, de réserver les chambres d’hôtel et les locations de véhicules de transport, en somme de dégager le boulot ennuyeux. Ce n’était certes pas ce qu’il y avait de plus fascinant au monde, mais en contrepartie, Atumane se mit à vivre dans le jet privé de Rosalina et dans des chambre d’hôtel luxueuses partout à travers le monde, et aussi et surtout, ce fut une occasion pour lui de s’acclimater avec le milieu complexe du trafic d’armes. En sus, il se prit de passion pour le tir, et portait en permanence sur lui un pistolet, en plus de tous les gardes du corps de sa tante.
     Inévitablement, au cours de cette année, il vit beaucoup moins sa mère qu’avant, mais les quelques fois où il repassait auprès d’elle, Atumane put constater son air triste, à le voir sapé comme un baron du crime, avec des manières bien éloignées des traditions de son peuple, et, aussi et surtout, après avoir remarqué le ton faux de son fils. Effectivement, plus le temps passait, plus la relation qu’il entretenait avec sa mère devenait une relation zombie ; qui est morte mais ne le sait pas encore. En effet, plus le temps passait, moins elle et son passé, qu’il considérait être celui d’un moins que rien, n’avait d’importance à ses yeux. Il en vint même à adopter le nom de Rosalina – avec l’accord tacite de son indifférence.

     Peut-être à cause du conflit sourd, interne, brouillé par une vie de plaisirs et d’activité permanente, laissant peu de place à l’introspection, Atumane commença à ressentir le Vide, alors qu’il avait vingt-trois ans, mais sous une forme d’abord bien discrète. Ce n’était qu’un sentiment léger, une vague envie de rester au lit plus longtemps, des hésitations dans son travail. À mesure que le temps passait, cependant, cela devenait de plus en plus aiguë. Les failles de plus en plus visible. Ce qui troublait le plus Atumane, c’est qu’il n’arrivait pas à comprendre pourquoi son esprit était embrumé, son énergie vidée, son attention éteinte.
     Bien entendu, Rosalina s’apercevait quelque chose tracassait son neveu. Elle s’était aussi rendue compte qu’il avait cessé, depuis que le Vide s’était déclaré, à parler avec sa mère. Leur trafic d’arme restait, avant tout, ancré au niveau national, et pourtant, même lors de longs arrêts à Maputo, alors qu’il avait le permis et aurait pu aisément passer faire un crocher pour voir Edmilsa, il n’en faisait jamais rien. Il préférait déambuler dans la ville, pendant les moments ou il ne devait rien faire de particulier pour son travail. Soucieuse – les plus cyniques diraient que c’était parce qu’il détenait des secrets professionnels cruciaux que des concurrents, ou pire, des Américains, feraient tout pour atteindre, ce qui est certes vrai, mais aussi parce que la famille, c’est sacré – de l’état d’Atumane, elle fit ce qu’on fait toujours dans ces situations : elle le mit sous surveillance. Et ce qu’elle apprit fut plus inquiétant que s’il s’était contenté d’aller voir des prostituées et de prendre de la cocaïne, comme beaucoup de jeunes gens fortunés. Non, il se contentait d’user le cuir de ses chaussures dans les rues, à avancer lentement, comme un mort-vivant. À faire travailler ses méninges. À remuer les mêmes pensées, ou absences de pensées, les mêmes sentiments vagues et obscurs en boucle. Enfin, pour cette dernière phrase, Rosalina ne pouvait pas le savoir directement, mais elle pouvait le deviner quand elle lui demandait ce qu’il faisait de ses journées : « Rien. Je sais pas. » Voilà qui lui ressemblait bien peu.

     Et un jour qu’ils étaient à Almaty, au Kazakhstan, dans le cadre d’un colloque de politiciens, de militaires et surtout d’industriels et d’hommes d’affaires sur la sécurité dans l’Asie centrale organisée par l’Association de Coopération de Shanghai, et qui était en vérité une occasion de tisser des contacts dans cette région du monde si judicieusement placée à proximité de l’Afghanistan, un master apparut à Atumane, entre deux interventions. D’une manière inexpliquée, Atumane et cet inconnu disparurent des capteurs de Rosalina, placés en filature. Presque comme par magie, au détour d’un couloir du palais des congrès.
     Ils discutèrent longuement, du Vide ressenti, de Terrae, de la nouvelle vie qui l’attendait, s’il acceptait de se libérer de ce creux qu’il ressentait et sapait son énergie et sa volonté. Bien entendu, tout pour échapper à cette torture interne lui semblait être désirable. Le master eut cependant l’honnêteté intellectuelle de ne pas tenter de le manipuler, et lui laissa le choix entre venir ou refuser. S’il s’était contenté de l’embarquer, Atumane n’aurait peut-être pas réagi, mais quand la notion de décision à prendre, entre une alternative et une autre, et donc de marché fut lâchée, il retrouva ses esprits et un minimum de contenance, et parvint à obtenir du master qu’il prévinsse Rosalina de son départ.
     Ils choisirent de discuter de cette affaire dans leur chambre d’hôtel. Autant pour le colloque. Là, Atumane lui expliqua toute l’histoire. Ce que le master lui avait dit sur le « Vide » qu’il avait ressenti, la signification de ce terme, et son implication, surtout dans le rapport à Terrae. De prime abord, Rosalina avait craint qu’il ne soit tombé sous l’influence d’un mystique ou d’un rebouteux oriental quelconque, mais ses doutes s’évanouirent quand il fut mention de l’institut. Il lui dit, enfin, qu’il voulait partir. Après une longue hésitation, à peser le pour et le contre, elle répondit :
     – Pourquoi ?
     – Bonne question. Je ne sais pas si je pourrais y répondre moi-même. Ça a moins à voir avec quelque chose de rationnel qu’avec un besoin, genre, physique, comme dormir, ou manger.
     – Intéressant. Je connais un peu cet institut – comme tout le monde, en fait. On sait qui y entre, et ce qu’il en sort. Ce que Tokyo en gagne. Et les emmerdes que ceux qui se prennent pour des justiciers peuvent poser… Ça peut être une bonne idée. Tu hésites ?
     – Hé bien, oui. T’es quand-même ma boss.
     – Allons, allons, pas de cela avec moi. Si tu voulais partir, tu partirais, et le fait que tu soies à des milliers de kilomètres du Japon ne t’arrêterait en rien. Non, je vais te dire ce que j’en pense. Tu es un jeune requin, Atumane, mais des comme toi, il y en a des tas, de part le monde. Des cartons de jeunes gens qui veulent tout bouffer. Je le sais, parce que toute génération a les siens. J’étais comme toi à ton âge, papa était pareil. Et tu connais le principe : il y a toujours meilleur que soi. À vrai dire, il y avait peu de meilleurs que papa, pour diverses raisons, et il y avait peu de meilleurs que moi. »
     Ce n’était pas de la vantardise. Rosalina avait baigné dans son monde depuis toute petite ; son père la mettait dans un berceau à côté de caisses de kalachnikovs, elle avait joué dans la neige avec les enfants de généraux ex-soviétiques corrompus et dans les hautes herbes de la savane du Sahel avec ceux de chefs terroristes. Atumane arrivait trop tard, et Rosalina n’était pas sa mère, mais son amie et sa patronne. Clairement, elle ne pouvait pas lui donner un enseignement aussi qualitatif que celui qu’elle avait reçu dès son plus jeune âge.
     « On vit dans un monde ricardien… Si tu veux devenir aussi bon, voire meilleur que moi, plus riche encore, il faut que tu joues sur tes avantages comparatifs. Penses-y. Des surhommes. C’est un marché en soi. Regarde, je me suis concentrée, comme papa, sur l’achat-vente d’armes inanimées, mais quand tu y penses, le marché international du mercenariat est assez lié. Combien de gens de ce milieu on a déjà rencontré ?
     – Beaucoup, oui.
     – Beaucoup ! Et puis, comme pour les armes, il mêle aussi bien le légal que l’illégal, on peut y circuler avec aisance. De la société militaire de sécurité privée anglo-saxonne ayant pignon sur rue à Londres aux groupes djihadistes, il y a de quoi faire. Tu leurs vends des armes, mais aussi des troupes, des spécialistes, tu les mets contre des « frais d’expertise » en contact avec une dictature quelconque ou une grande société occidentale qui opère en pleine zone grise… il y a un marché à intégrer.
     – Ouais. Si tu as eu l’idée, là, comme ça, d’autres ont pu l’avoir, et depuis plus longtemps.
     – Vrai, mais tu en as vu, des Terraens sur le marché, toi ? Tu en as vu beaucoup ? On était à Trois-Frontières la semaine dernière. On y trouve tout, mais on n’y a pas trouvé de ça.
     – C’est bon, j’ai compris où tu voulais en venir. Tu veux m’y envoyer en mission.
     – C’est l’occasion ! Il fait savoir la saisir. Tu veux y aller ? Tu sens que tu dois y aller ? Vas-y ! Et essaie de découvrir ce qui interdit aux Terraens de faire usage de leurs pouvoirs pour des choses plus militairement évidentes que de servir de batteries portables. Et fais-toi des amis, surtout. Il pourront devenir tes futurs employés. »
     Ainsi fut décidé. Il ne fallait pas tellement voir dans la demande de Rosalina une imposition : elle savait parfaitement qu’Atumane n’en ferait qu’à sa tête. Une dizaine de jours plus tard, le jet de Rosalina se posa sur le tarmac de Tokyo. Elle l’accompagna jusqu’à l’entrée de l’institut, et devant son portail, ils se dirent au revoir. Elle promit de lui rendre visite régulièrement, il promit de lui envoyer des nouvelles – des rapports, devrait-on dire – réguliers. Et avant qu’ils ne se quittent, elle lui glissa à l’oreille :
     « Sois extrêmement prudent. Le Japon est un nid d’espions américains, ce qui est pour nous déjà un problème en soi, et considérant la masse de pouvoirs qui se cache derrière ses murs, et les convoitises dont ils ont déjà fait l’objet, il doit être très surveillé. Mais je te fais confiance. Tu connais les procédures. »


Entretien chez le psy

     Atumane Ngwenya est quelqu’un de psychologiquement stable. Aucune affection quelconque détectée. Son milieu très protégé économiquement et habitué à voir de la la violence physique et morale, mais jamais à la subir, lui ont permis de vivre assez bien son Vide. Aucun suivi nécessaire. [Et si tant est qu’il y eût quelque chose d’autre à indiquer, un pot-de-vin l’aurait effacé comme par magie, n.d.r.]




Codes du règlement.


_______________________________________

À propos de vous...

Vous êtes ? En effet. (À part confirmer – l’inverse serait délicieusement absurde, notez – je serais bien incapable de répondre à cette question.)
Comment avez-vous découvert le forum ? Hé bien comme vous êtes un partenaire de l’Esquisse, je savais déjà que vous existiez depuis un certain temps, et j’ai eu l’occasion – que dis-je, le privilège – de découvrir plusieurs de vos rôlistes lors de l’interforum chez nous. Notamment, bien sûr, Ipiu, avec qui j’ai pu faire une épreuve libre. Comme on s’est vite bien entendus, je lui ai proposé de participer à diverses choses que je montais en parallèle, et ça c’est fini sur la phrase fatale « Si tu viens sur Terrae je viens sur l’Esquisse. » Vous vous en doutiez, mon envie de faire du JDR avec elle, et la communauté de Terrae dont j’ai pu découvrir nombre d’autres membres tout aussi délicieux, n’était absolument pas étanchée par le seul interforum. Du coup me voici.
Votre avis dessus ? Votre avis dessus ? Du bleu. Du orange. Du blanc. Hé hé hé. On était fait pour s’entendre.


Dernière édition par Atumane Ngwenya le Mar 2 Juil 2019 - 15:37, édité 5 fois
##   Ven 12 Avr 2019 - 0:03
Ipiu Raspberry

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PREUMS

*now je vais lire*

Edit :

ALORS DEJA « Terre ET Lune » te connaissant j’ai ri.
Ensuite ton perso est hyper bien construit et j'ai BEAUCOUP TROP ENVIE DE RP AVEC LUI.
Entre Ipiu qui lui roulera sans doute dessus, Afya qui vient de l'autre Afrique et Angie qui le désespèrera je sens qu'on aura du grain à moudre.

ALORS BIENVENUE.

Et comme j'aime bien renvoyer l'ascenseur en bonus:


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Ven 12 Avr 2019 - 0:43
Alice Borges

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Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer.

Alors déjà de base un Titan, c'est validé.

Ensuite, un Titan manipulateur, la preuve nécessaire qu'il faut à Houston pour dire que les Terres vont dominer le monde, c'est validé.

Ton personnage est super bien construit, et je suis TRES curieuse de le croiser en rp, un espèce de sociopathe insensible (car ce sont deux deux choses différentes), j'adore.
J'ai tellement envie de réserver un rp avec Alice dessus ça serait extrêmement drôle.

EN TOUT CAS BIENVENUE LA !!
Si jamais tu as la moindre question, n'hésite pas à envoyer un mp ;D (même si t'es très bien aiguillé à ce que je vois :3)


Atumane Ngwenya — le jeune requin Alice%20Signa


Moonshine:
##   Ven 12 Avr 2019 - 8:36
Tiago Marquez

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Yeah bienvenue officiellement !! Et olala ce perso est tellement intéressant (même si je m'en doutais de ce que tu avais dit mais bon, j'aime bien voir la fiche toujours huhu).

J'ai beaucoup aimé ce
Atumane Ngwenya a écrit:
Ne lui demandez pas de cuisiner, cependant. d’autres sont là pour faire cela à sa place.
Tiago approuve tellement cette vision des choses xD

Par contre.... Considérer les pouvoirs offerts par Terrae à travers la vision ricardienne des avantages comparatifs omg !!! Là tu m'as scotchée. Je crois même que j'en ai eu quelques sueurs froides x) Mais je valide (enfin la théorie hein, la pratique, pas du tout xP sisi j'ai un minimum de conscience...).

En tout cas je suis contente de te voir ici !!! Peut être qu'on va enfin pouvoir rp ensemble xD Même si en vrai je pense que ça risque de mal finir ces deux là ensemble mais bon, ça peut aussi être fun ^-^


I can't run with this weight on my back
I can't see 'cause I'm focused on the past
I can't breathe, I need to break free
From the anger that is constantly inside me

Atumane Ngwenya — le jeune requin Xw6m
Fighting myself, I always lose
[Linkin Park - Fighting Myself]

##   Ven 12 Avr 2019 - 11:52
Atumane Ngwenya

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Merci de vos retours, les gens. ^^

ALORS DEJA « Terre ET Lune » te connaissant j’ai ri.
     Bah, obligé. Enfin. Enfin voyons. J’aurais bien pris une planète lointaine et inaccessible, mais le choix était assez restreint…

- Avec quelles épices assaisonnes tu ton chocolat chaud ?
     Quelle question, avec le Mélange.

- Tu te lèves à 3h du mat pour aller chercher un verre d'eau tu croises un extraterrestre, tu lui dis quoi ?
     Les mots sont inutiles. Il est entré sans permission chez moi, c’est donc une violation de propriété. Je tente de lui péter la tronche (ou juste de lui balancer mon verre au visage, si on est dans un film de Shyamalan).

- Combien faut-il de lapins pour aller sur la Lune ?
     Deux, un mâle et une femelle. Tu les laisses se reproduire et en un rien de temps tu as largement assez de nourriture pour alimenter une colonie complète.

un espèce de sociopathe insensible (car ce sont deux deux choses différentes), j'adore.
     Pas du tout, voyons ; c’est un capitaliste. Mm.

En tout cas je suis contente de te voir ici !!! Peut être qu'on va enfin pouvoir rp ensemble xD
     C’est vrai qu’à force de se tourner autour, on va finir par croire que je suis un satellite, alors que mon genre c’est plutôt le géocroiseur, m’voyez.
##   Ven 12 Avr 2019 - 12:19
Athéna

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OMG
ALORS
Déjà titan je validais à 110% (comment ça je suis pas objective chut)
GENRE AAAAAAAAH OUI ?!?
Mais alors ce perso que tu nous as sorti
J'ai beaucoup trop hâte de le voir à Terrae ?!?
Je sens que ça va être super intéressant o-o Entre son histoire et son caractère, et sa vision des gens je- oui-
DU COUP BIENVENUE x1000 *O*

(Et oui du coup Alice tkt que Houston il va le fuir, il l'approche pas à moins de 100 mètres c'est mort xDDDD)


Atumane Ngwenya — le jeune requin ATHENA%20signa

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##   Ven 12 Avr 2019 - 20:30
Atumane Ngwenya

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Alors, mm, oui.

Je sens que j’ai provoqué des crises de joie, mais en fait non, je prends Terre et Soleil. Bon aussi, j’ai vu télépathe, j’ai foncé, et comme il était tard, j’ai dû confondre laquelle affinité faisait quoi.

Déso. Bise.
##   Ven 12 Avr 2019 - 23:39
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OMGGG NOOON TRAITRISE-
Ah bah non c'est toujours un terre c'est toujours les meilleurs je valide toujours autant xD
(bon du coup Houston fuit carrément à l'autre bout de la planète là clairement)


Atumane Ngwenya — le jeune requin ATHENA%20signa

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##   Sam 13 Avr 2019 - 21:18
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Yoyoyoooo!!!
Bienvenue :D Original le perso


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##   Dim 14 Avr 2019 - 23:09
Mitsuki Hojitake

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Bienvenue à toi Atumane !!

Je voudrais commencer par m'excuser pour l'énorme temps que la lecture de ta présentation a pris. My bad, je suis actuellement en voyage et j'ai donc beaucoup moins de temps de dispo pour gérer les petits nouveaux, désolée T_T

Mais me voilà ! Pour faire la relou... noooon je suis un monstre.

Bon déjà, avant de voir les petits points à retoucher avec toi, je tenais à te dire que j'avais adoré lire ta présentation, tu as un très joli style d'écriture et ça se lit tout seul ! Et puis ça fait toujours plaisir d'avoir des nouveaux rescapés de l'interfo (ce truc prend une ampleur tellement folle omg).

Concernant ta présentation, je voudrais juste revenir sur trois petits points. Tout d'abord, J aimerais que dans la description du caractère tu insistes un peu plus sur les traits des Terre qui correspondent à ton personnage : Je pense notamment à l'intelligence et le fait d'être posé (c'est ce qui me semble le plus proche de ton perso.). Car avec la description que tu fais, il peut avoir une légère tendance feu avec sa fierté et son côté un peu hautain, à cause du dédain qu'il éprouve pour une certaine catégorie de la population.

Concernant l'histoire, que je trouve super soit dit en passant, il faudrait revoir la fin : ton personnage ne peut pas "décider" d'aller à Terrae. Si un Master est venu le voir, alors la décision est instantanée (ou quelques jours max après). Dans la description que tu fais on dirait qu'il s'est passé vraiment beaucoup de temps entre la venue du master et son départ... d'autant que c'est le Master qui le ramène à Terrae ! Peut être pourrais tu insister un peu sur le vide qu'il a ressenti aussi :) On n'a pas l'impression que ça le trouble vraiment. Peut être mettre en avant le déni ?

Enfin juste une petite remarque sur le psy : les pots de vin ne fonctionnent pas à Terrae mdr

Bref, voilà voilà, j'espère n'avoir rien oublié >< Je m'excuse s'il y a des fautes, je suis sur téléphone alors je garantis pas que mon correcteur auto m'ait pas trollé haha

Je te promets d'aller plus vite pour la suite de la validation. Encore désolée !

Allez dernière ligne droite, fais nous ça vite :D


Atumane Ngwenya — le jeune requin 8e1h
##   Lun 15 Avr 2019 - 1:46
Atumane Ngwenya

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Salut ! Beh j'vais te répondre sur téléphone aussi, pour le coup. ^^

Non bah pas de soucis, t'façons j'aurais pas eu le temps de m'en occuper si tu l'avais fait plus tôt.

Ouais, l'interfo, ahah. Qui sait, le début d'un vrai multivers Esquisse+Terrae ?

Je note pour le caractère, je ferai ça. (Quand je fais une histoire kilométrique, j'ai tendance à être plus court ailleurs.)

Pour ce qui est de décider, il me semble que justement, le contexte dit qu'on peut refuser : Alors, cette personne te demande de faire un choix : accepter cette main que l'on te tend, ou la refuser. Si tu refuses, tu retrouveras ta vie d'avant, toujours enveloppé de ces ténèbres qui t'obscurcissent le cœur. Alors évidemment, si Atumane refuse (parce qu'accepter sans prévenir Rosalina aurait été comme tout perdre à ses yeux, chose impensable), y'a pas de film. Du coup j'ai opté pour une tactique qui m'a été apprise par les plus grands sorciers de l'Administration Française, dite du "on rend ça flou et on retarde le processus".Bon.
Du coup je verrais trois options, comme ça, au débotté :
- Si Atumane peut dire "oui c'est pas mal j'y penserai" et que le Master n'a pas l'obligation impérative de le ramener par ses propres moyens, concrètement je vais juste préciser ça et voili voilou.
- Si le Master a l'obligation impérative de le ramener par ses propres moyens, Atumane va mui dire "oui attend deux secondes 'faut que je discute avec tatie bouge pas" et le dialogue avec Rosalina aura juste lieu ailleurs que 5 000 km au-dessus d'Almaty, puis une fois l'avis de Rosa donné, Atumane rejoindra le Master.
- Si le Master a l'obligation impérative non pas de le ramener par des propres moyens, mais doit juste faire le trajet avec lui, alors Atumane et Rosalina discuteront au sol comme dans la 2nde proposition, et Rosalina les emmènera à Tokyo elle-même. Ça implique la création d'un PNJ de Master (ou qu'un Master pré-existant se porte volontaire pour être enfermé dans un cigare de métal avec Atumane et sa tata, j'sais pas), ce qui ne me dérange absolument pas.

J'insisterai un peu plus sur le Vide. Honnètement j'étais pas très inspiré au moment où j'ai écris ce passage, et je suis allé au plus court.

Et pour le pot-de-vin, oh, je vais laisser Rosalina répondre à ma place :
Ne marche pas ? Impossible. On parle d'un système géré par des êtres humains. Tout humain est faillible, et donc, tout système géré par des humains l'est aussi. c'est une grande partie de mon métier que de travailler là-dessus, je peux vous le dire. Il n'y a que ce qui est géré par Lui qui est infaillible, mais Sa plus grande qualité est de ne pas exister, c'est commode. Oh, vous savez, d'une part, un système déclaré infaillible est simplement un système où tricher y est tellement coûteux et difficile que ça remet en question l'intérêt qu'il y a à utiliser la triche plutôt que la légalité - mais pas la faisabilité de la triche, d'autre part, les systèmes se déclarant invincibles sont tellement sûrs de leur force qu'ils en deviennent par nature incapables de faire face à la triche, qui trouve toujours des moyens détournés, des portes de derrière pour éviter l'affrontement direct, ou des moyens de retourner la force du système contre lui...
##   Lun 15 Avr 2019 - 15:42
Mitsuki Hojitake

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Alors alors !

Pour la fin de l'histoire, il va effectivement falloir que tu insistes sur le vide. Je comprends qu'il ne puisse partir sans parler à sa tante, mais de là à aller volontiers espionner, je pense qu'il faut bien comprendre que le Vide est sensé lui faire quand même suffisamment de mal pour qu'il veuille simplement recommencer encore qqch de nouveau. Après effectivement on peut prendre la deuxième solution : le Master vient le chercher, Atumane dit devoir parler à sa tante, et ensuite, après la conversation, il part avec le Master pour Terrae.
Si tu veux, je n'ai aucun mal avec le fait que la tante lui demande d'espionner un peu, mais j'ai besoin que ton personnage soit un peu plus fragile que ça au moment où il va entrer à Terrae : est ce qu'il doit vraiment écouter sa tante ? Est ce qu'il a fait les bons choix de vie ? Et surtout, justement, pourquoi a-t-il ressenti le vide ? Alors qu'il a tout pour lui... C'est qqch qui est très souvent à l'origine d'un burn out ça, le conflit intérieur du "Je vais pas bien, mais je suis sensé aller bien ; j'ai tout pour moi : argent, pouvoir, notoriété". Sauf que justement le conflit vient du fait qu'inconsciemment on sait qu'il faut plus que ça pour être heureux véritablement. Enfin tu vois l'idée ?

Et enfin, concernant les pots de vin : Ouais, la chance que le pot de vin soit accepté est là car les psys de Terrae (à part un) ne sont pas des personnes ayant des pouvoirs. Ce sont les seuls "moldus" de Terrae. Mais du coup sélectionnés très minutieusement (vu comme leur acceptation à été difficile pour certains masters...). Il faut pas oublier non plus qu'à Terrae on a des Sensitifs, des Telepathes et des Voyants... ils savent tout ce qu'il se passe. Et même sans vouloir violer l'espace privé, lorsqu'ils passent à côté d'un "moldu", ils captent beaucoup plus vite qu'avec un Terraen ordinaire. Ce qui veut dire que moi perso, jsuis psy, déjà ma conscience pro m'empêche de prendre l'argent (Je suis sensée aider les gens..........), faut pas oublier l'éthique japonaise qui est très carrée sur les règles, mais surtout je vais pas m'éclater à accepter de l'argent sans rien signaler pour me faire virer dès que je sortirai de mon bureau ; Et je pense que c'est plus vexant d'être viré de Terrae que d ailleurs vu que c'est un monde exotique et ça doit être vraiment kiffant pour un psy de bosser là, genre toute la diversité doit être hyper intéressante.

DU COUP voilà voilà. Tu me dis quand t'as modifié le caractère et l'histoire que j'aille relire ça ! COURAGE


Atumane Ngwenya — le jeune requin 8e1h
##   Mar 16 Avr 2019 - 22:52
Atumane Ngwenya

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Édité. Tout devrait être bon. :-]
##   Mer 17 Avr 2019 - 6:24
Mitsuki Hojitake

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C'est tout bon pour moi !! :D

On va dire que le Master n'est pas Telepathe et qu'au moment de l'initiation on commencera à se poser des questions sur les intentions d'Atumane :p

Nan en vrai c'est ok pour tout je te valiiiide !!! :D


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