I actually needed no answer from that question, the answer was proving itself. If it is harder that's because i'm caring about them, at least enough to get in their arms crying. It never happened to me. I had the family indeed. But we were not caring for each others. We were faking it because that's how it was supposed to look in the end. Caring for peoples was too dangerous and i understand why now more than ever. Because right now, I don't want to lose her.

Silence is starting again, we kinda don't need words right now, just the moment. That the boss could have ruined. I heard him enter and considering he is not telling a word, he either gets that we are reconciling, or he don't want to ask why we are hugging each other while i'm topless in his kitchen. Either way that was cool of him

- Thank you for the proposition, I mean it really. But i don't think i can accept. I'm not underestimating you, just for once i want you to think about yourself in this relation. You don't want to see this and i don't want you to see it either. I should not have to rely on you for this. I got myself in it all by myself, it's time to assume my bullshit by myself aswell. Oh and also... i think we should go back to work, he won't let it slip for the whole day. Annnd I should put my shirt back on too.

I came to apologies and in the end our relationship is stronger than before, like what the actual fuck is this place even.

Certes elle n’avait pas envie de le retrouver dans cet état, le souvenir de son corps glabre et mou n’était pas le plus plaisant du monde. Elle se souvenait avoir eu peur, énormément peur, avoir ressenti de la colère, et enfin une infinie tristesse. Elle comprenait qu’il veuille régler par lui-même ses problèmes… Elle ne pouvait le forcer à faire autrement, seulement, il fallait au moins qu’elle lui explique pourquoi elle pensait que ce soit mieux qu’il la contacte.

« Si tu m’appelles, je sais que je serais là si ça ne va pas, si tu ne le fais pas j’aurais la crainte que ça soit en train de se passer. Ce n’est pas de la charité, c’est même plutôt égoïste de te demander de me montrer les moments ou tu es le plus vulnérable pour me rassurer. Je ne te forcerais pas à le faire, mais essaie d’y songer la prochaine fois ?  »

C’était sa vision du monde, elle valait celle de son ami aussi, elle ne pouvait le forcer. Elle sourit. Il ne lui promettrait pas, ne lui promettrait rien, mais si au moins il pouvait y penser.

« Tu as raison, nous devons reprendre le travail. »

Les terraens ne se nourriraient pas tout seuls, et le cuisinier s’il leur avait accordé leur moment d’intimité se devait de les remettre au travail. Les patates ne s’épluchaient pas toutes seules, les casseroles ne se rinçaient pas seules non plus. C’était son travail, et elle avait toujours eu à cœur qu’il soit bien fait.