Mon coeur s'affola soudainement dans ma poitrine. Bon, d'accord, c'est vrai que ça fait assez longtemps qu'on n'a rien fait, mais avec ces pouvoirs tout pourris, j'dois bien avouer que je n'y avais même plus pensé, bien trop préoccupée à essayer de gérer mes crises à cause du manque et, de fait, mes sentiments et émotions qui s'y donnaient à coeur joie.

Pourtant, le regard plein d'ardeur d'Ys me secoua tout entière, cette sensation étant fort probablement décuplée par la réception de ses propres émotions qui bouillaient à l'intérieur de lui.

Je frissonnai en sentant ses doigts glisser contre le grain de ma peau, faire tomber la bretelle de mon débardeur, frôler mon ventre. Je sentis la chaleur monter en moi alors qu'il se collait contre mon dos, épousant les formes de mon corps contre le sien.

Mes jambes tremblèrent légèrement alors que mon corps semblait fondre à chacun des endroits où sa peau entrait en contact avec la mienne. Toutes ces émotions m'envahissaient avec une facilité déconcertante, et j'étais bien incapable de les freiner. Je levai mes bras derrière moi pour les passer derrière le cou d'Ys, accentuant cette étreinte.

Et puis, la Peur. Mon coeur sembla manquer un battement alors que je réalisais que toutes ces émotions m'envahissaient avec beaucoup trop de rapidité. Un insécurité soudaine, ce besoin d'être rassurée : est-ce que je n'allais pas basculer ?

Je me tournai pour faire face à Ys, ne brisant pourtant pas le contact entre nos deux corps. J'ancrai mon regard brillant dans le sien, y cherchant une forme de réconfort, un semblant de confiance pour me permettre de me dire que "tout irait bien".

L'excitation montait aussi vite que la crainte, mêlant exaltation et inquiétude. Et si je n'étais pas capable de résister à la tentation et que tout dégénérait ?

Je glissai une main dans les cheveux d'Ys, n'ayant toujours pas trouvé le courage de parler. Je me hissai sur la pointe des pieds, déposant sur ses lèvres un baiser aux notes salées.

Je m'éloignai alors, les yeux toujours clos, et collai mon front contre son torse, sentant le sang pulser contre mes tempes.

-Ys... Et si je n'étais pas capable de m'arrêter ? Et si ça dégénérait ? Tu... Tu n'as pas peur, toi ?

Parce que je pourrais risquer alors de ne pas être la seule à en pâtir, cette fois-ci. Ys pourrait être directement impacté. Et c'était bien quelque chose que je n'arrivais même pas à envisager.

Mes yeux se perdent dans les siens, et d'un coup, tout semble aller mieux. Et si j'arrêtais ? Si j'arrêtais, juste cette fois-là, d'avoir peur ? Si j'avançais avec lui, main dans la main, corps contre corps ; si nous y allions ensemble, si nous laissions les doutes de côté, si j'acceptais enfin de me laisser aller ?

Une bouffée de chaleur m'envahit alors que les lèvres d'Ys rencontrent les miennes. Je réponds avec douceur à son baiser, bercée par ses caresses, par sa confiance, par son désir. Ce désir qui l'habite tout entier prend bien rapidement possession de moi, et pour une fois, je n'essaie pas de repousser toutes ces émotions, m'en nourrissant au contraire pour vivre chaque instant aussi intensément que lui.

Un frisson me parcourut tout entière alors qu'il glissait ses mains le long de mon dos jusqu'à mes cuisses pour me soulever dans ses bras. Je m'agrippai à lui, renforçant encore un peu cette étreinte, glissant une main dans ses cheveux. Il se déplaça pour m'installer sur une table, se reculant pour retirer son t-shirt. Je me perdis un instant sur son torse, dessinant du bout des doigts la courbe du dragon qui y était représenté.

Les lèvres d'Ys vinrent brûler la peau de mon cou. Mes doigts s'agrippèrent à son dos, l'encourageant à poursuivre et je ne cessai de chercher à resserrer toujours cette étreinte qui nous unissait. Les paroles du Master me firent légèrement sourire en coin. Est-ce qu'il sous-entendrait que je ne suis pas suffisamment expressive habituellement...?

Alors que mon coeur continuait à se gonfler de désir et d'envie, je forçai Ys à relever le visage pour l'embrasser avec ardeur. J'enserrai mes jambes autour de sa taille pour le tirer encore davantage contre moi, glissant mes mains autour de son cou et ses épaules pour me coller contre lui. Je me séparai parfois de lui, brisant le contact avec ses lèvres pour reprendre mon souffle. Je finis par détacher mon soutien-gorge qui vint rejoindre le sol de l'atelier.

Je me sentais étrangement vivante, peut-être même trop vivante. Je vivais pour moi, mais aussi pour lui, pour nous. Mon diaphragme se soulevait avec difficulté et rapidité, mais ce n'était pourtant pas douloureux. Tout me poussait à retourner contre lui, à sentir ses lèvres contre les miennes, sa peau sous mes doigts. Ses bras rassurants me permettaient de ne pas craquer et de ne faire qu'apprécier cet instant unique qui me transportait tout entière. Je me perdais complètement contre lui, m'abandonnant à la tentation, incapable d'apaiser cet appétit grandissant.

Cette flamme ne cessait de grandir à l'intérieur de moi alors que ses baisers dans mon cou me transportaient. Mais je ne devais pas être la seule à profiter de tout cet amour, aussi laissai-je mes doigts se promener sur son torse jusqu'à venir desserrer sa ceinture, retrouvant avec bonheur le goût de ses lèvres contre les miennes. Si seulement il était capable de ressentir à quel point mon coeur explose d'amour pour lui...

Tout mon corps brûlait de désir pour lui. Je me laissais aller tout entière, me délectant de chacun de ses baisers qui faisaient fondre ma peau. L'envie qui le consumait transportait tout mon être qui ne cherchait qu'à lui appartenir encore davantage.

Alors que je venais de lui retirer sa ceinture, Ys m'allongea délicatement sur la table. Je lui offris un sourire doux, amoureux -éperdument amoureux. Ses lèvres commencèrent à parcourir mon ventre avant d'arriver jusqu'à mes cuisses. A chaque baiser, je sentais mon corps qui frémissait, cédant avec une facilité déconcertante à la tentation.

Je me perdis dans ses bras, retrouvant ses lèvres contre les miennes. Et puis il s'éloigna et j'arquai un sourcil. Alors qu'il commençait à partir, je me redressai pour attraper son bras et l'attirer à nouveau contre moi.

-Il n'est pas question que j'attende une seule seconde de plus.

D'autant qu'il n'est plus téléporteur, il suffirait qu'il ne trouve pas et ce serait l'enfer. Non, hors de question. Et puis maintenant qu'on est Sensitif... Autant vivre cette expérience à fond, non ?

-Peut-être que c'est justement un signe...?

Je me redressai complètement pour être assise sur le rebord de la table, le collant contre moi autant avec mes jambes qu'avec mes bras autour de son cou. Je déposai un long baiser langoureux sur ses lèvres avant d'ancrer mon regard brillant d'amour dans le sien.

-Je t'aime. Et je te fais entièrement confiance. Alors c'est bon, non ?

Je fis glisser mes mains le long de ses bras pour saisir ses doigts et les entrelacer aux miens, me recouchant sur la table et encourageant Ys à se pencher vers moi, levant nos mains scellées légèrement au dessus de mon visage.

Ce que j'ai ressenti ce jour-là ne sera jamais comparable à aucune autre expérience.

Certes, le pouvoir de Sensitif pouvait vraiment te pourrir la vie. Mais il avait aussi l'incroyable capacité de te transporter là où tu n'aurais jamais pensé pouvoir arriver. Il te faisait goûter à des émotions uniques, si fortes et si puissantes. Je ressentais tout ce qu'Ys ressentait, je n'avais jamais eu autant l'impression de faire un avec lui. Perdue tantôt dans son regard, m'attardant d'autres fois sur chacun des détails de son visage, je me libérais complètement entre ses bras, incapable de contrôler la moindre des réactions de mon corps.

Je m'offrais à lui comme je ne l'avais jamais fait auparavant, ressentant tout avec deux fois plus de force, deux fois plus de passion, deux fois plus d'envie...

Le temps s'était arrêté autour de moi. Ce moment était unique, intemporel ; je me perdais contre lui, savourais le contact de ses lèvres contre les miennes, oubliais même quelles étaient les sensations qui m'appartenaient et quelles étaient les siennes.

Lorsque j'atteignis l'orgasme, je resserrai mon corps contre le sien, souhaitant plus que jamais que cet instant dure toujours. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et surtout les meilleures... C'est probablement aussi ce qui les rend si addictives.

Un éclat doré passa dans mon regard et je passai mes deux mains autour du visage d'Ys, l'embrassant avec douceur.

-Je t'aime, soufflai-je.

Bon. Ben du coup. Maintenant j'sais plus trop quoi faire.

Ce serait vraiment pratique d'être encore téléporteuse pour pouvoir me téléporter dans la douche tout de suite.

HRP : Ok j'savais pas comment finiiiir voilà voilà j'te laisse clore stuv XD

HRP> C'est ta fin la plus originale de toute ta carrière xDD


Les lumières dansent, les robots s'affolent, leurs pouvoirs leur échappent. Ce trop plein d'émotions, de sensations puisent en eux et devient incontrôlable. Mais en aucun cas les conséquences sont dangereuses. Bien au contraire, ils atteignent l'extase d'une relation qu'ils connaissent déjà.
Leurs corps couverts de sueurs se désirent et se déchirent. Resserrant son étreinte, glissant une main dans le bas du dos de Mitsuki, Ys la force à se redresser, assise devant lui. Leurs débats continuent encore plusieurs minutes. Plus forts, plus désireux.
Pouvant ressentir le point de non retour, à son tour, le jeune homme se déverse de son amour. Et peu à peu, le calme revient dans l'atelier. Les lumières ont cessés de grésiller. Les ordinateurs se sont éteints. Tout est redevenu normal.

Exténué et la respiration saccadée, Ys se permet de fermer les yeux, savourant une dernière fois de cette proximité si particulière. Il sent les caresses de sa fiancée et ses mots d'amour. Laissant guider son instinct, il n'interrompt pas ces baisers quand entre deux souffles, il s'exclame:

"Mitsuki, on se marie... au printemps, on se marie."

Certes, c'est soudain. Probablement qu'il est encore sous l'effet de ce pouvoir disproportionnel, mais il est poussé par un élan inexplicable. Il la veut toute entière. Bien plus encore maintenant et toujours. Peut être que c'est le bon moment pour s'exprimer. Peut être que c'est sa manière à lui de dire "je t'aime" en retour. Peut être que ce phénomène a éclaircis certains points qui étaient déjà évidents.
Pourtant il en ressent le besoin et il se lance. Il ne craint pas sa réaction, quelle soit positive ou négative. Il le sait déjà: elle est La fille.

Réouvrant les yeux, il se décide à affronter son regard. Alors qu'ils sont encore nus, l'un contre l'autre, il reprend toujours avec cette même détermination.

"Qu'importe si nos pouvoirs reviennent ou pas, si ça ne s'arrange pas. Je m'en cogne. Tout ce que je veux, c'est que tu deviennes ma femme quand il fera de nouveau beau."

Excité par l'idée, souriant de joie, le jeune homme prend à son tour le visage de sa belle entre ses mains et entre deux baisers fous d'amour, il reprend:

"Dis moi oui, Mitsuki. Dis moi oui."

Je pensais être surprise ou stressée la prochaine fois que nous aborderions ce sujet et pourtant... Ce n'est absolument pas le cas.

Tout semble aller dans cette direction. Alors pourquoi avoir toujours si peur ? Je suis là, contre lui, protégée de ses bras, aimée de ses lèvres ; la chaleur de son corps me réchauffe et son odeur me transcende. Alors oui, pourquoi repousser l'inévitable ?

Je l'aime, je l'aime comme je n'ai jamais aimé, et comme je n'aimerais d'ailleurs jamais. Il n'y a toujours eu que lui pour moi, même lorsque nous avons connu des bas. Et toujours, par un coup de pouce du destin, nous finissons toujours ensemble ; Ys est toujours là pour moi et... Je suis toujours là à demander toujours plus d'attention. L'amour n'est-il pas égoïste ?

Je sentis mes lèvres s'étirer en un sourire alors qu'il m'embrassait à nouveau. Je m'éloignai doucement de lui, caressant tendrement sa joue, ancrant mon regard dans le sien.

-Oui.

Un ange fila. Je me redressai et l'attirai pour poser mon front contre le sien, fermant les yeux, respirant calmement pour essayer de refréner les battements agités de mon coeur.

-Marions-nous.

Et puis, le retour à la réalité, la sensation que toutes ces émotions qui me donnent l'impression de flotter dans un nuage s'évanouissent, je m'éloignai d'Ys, fronçai les sourcils, inquiète.

-Mais comment on va faire pour organiser tout ça ?! Moi j'veux que mes copains soient là et et et tu crois que Papa et Maman pourraient venir ?! Et ohlàlà mais comment on peut faire pour la nourriture, je cuisine comme un pied, c'est pas possible !!! Il faut établir une liste d'invités ; attends, il nous reste combien de temps, on est le combien, il y a combien de jours encore avant le printemps ?!

Il fallait pas espérer que je reste douce et tranquille trop longtemps... Mais après tout, c'est aussi pour ça qu'il m'aime, non ?

J'acceptais l'aide d'Ys pour enfiler son t-shirt, me réfugiant dans ce tissu en l'écoutant me répondre. Je peux inviter qui je veux. Qui. Je. Veux. MAIS IL VA Y AVOIR TROP DE GENS. Il sait pas ce qu'il vient de dire. Et puis et puis et puis IMAGINE SI LES GENS SONT PAS DISPOS. Mais non, faut envoyer les cartons d'invitation le plus rapidement possible, on peut plus traîner là, c'est pas possible, non non non, JE VEUX QUE TOUS MES COPAINS SOIENT LA LE JOUR J OKE ?!

Calme-toi Mitsu, ça va le faire, respire, essaie de faire le vide dans ta tête, va falloir t'organiser si tu veux que ça se passe bien, et puis tout le monde sait que niveau organisation, t'es vraiment une professionnelle (M.D.R), donc pas de panique, ça va le faire, sauf si-

-Quoi ?

Je relevai le regard vers lui, un peu prise au dépourvu. Bon, ok, d'accord, c'est généralement comme ça que ça se passe dans un mariage, mais juste, j'm'y attendais pas d'accord. Nan mais j'suis prise au dépourvu là, ça se fait carrément pas, pourquoi c'est moi qui changerait de nom ?! Bon, d'accord, c'est pas prise au dépourvu, une fois encore, c'est dans la tradition, ça se passe toujours comme ça, mais OUAH MAIS MITSUKI OCHIKAWA C'EST TROP BIZARRE !!!! Et les gens vont pas me reconnaître, ils vont se dire "C'est qui elle, elle sort de nulle part ?!" quand ils vont tomber sur des papiers officiels, et puis ça colle pas, ça résonne trop chelou à mes oreilles, mais wtf NON j'peux pas, trop trop bizarre, et IMAGINEZ LE REGARD DE PAPA QUAND IL SAURA QUE J'AI CHANGE DE NOM C'EST PAS POSSIBLE j'vais me faire déshériter, tout le monde me détestera dans la famille (bon, ce sera rapide, la famille est pas grande), on m'acceptera plus jamais et-

Respiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire. OUAH t'es tellement épuisante Mitsu, c'est invivable, tu te rends pas compte, toute cette agitation juste parce que tu as entendu un autre nom de famille derrière ton prénom, mais t'es cinglée ma parole, c'est pas possible autrement. Il suffit que vous en discutiez, et puis de toute façon rien n'est arrêté. Tu peux toujours prendre son nom de famille mais continuer à utiliser le tien, c'est très fréquent comme fonctionnement. Et puis tu peux toujours voir avec lui pour prendre ton nom de famille à toi. Ys Hojitake. MDR ouais nan, ça marche pas du tout, n'importe quoi. Cela dit, il serait peut-être temps que tu reprennes la parole, parce que t'as jeté un froid là ma belle, et c'est vraiment pas cool. Si un jour tu pourrais arrêter de mettre Ys dans des situations de panique pareilles, ce serait vraiment chouette. T'es vraiment un monstre en fait.

-Mi... Mitsuki Ochikawa... Ouais, heu. C'est un peu bizarre, non ?

Et puis quoi, prendre le nom de famille de son père qui a toujours été trop méchant avec lui ? WHAT mais nan, attendez, moi j'porte pas le nom des pourris, c'est mort ! Faut trouver un arrangement. Faut tuer son père- pardon pardon j'm'emporte.

-Et Mitsuki Hojitake-Ochikawa, c'est bien non ?

Bon. Bon bon bon bon bon ben niquel, t'as un peu manqué de tact Mitsu mais c'est pas si étonnant que ça venant de toi, le Monde doit commencer à s'y habituer. Et s'ils sont pas habitués, ben disons que c'est de leur faute. Ils devraient l'être.

Je regardais le visage d'Ys qui changeait du tout au tout en quelques battements de cils. Ouais, bon, d'accord, j'ai merdé, désolée, mais heu j'y peux rien, j'm'y attendais pas d'accord !!! Il pourrait me comprendre, moi j'lui ai pas tendu de piège !!! Alors que j'aurais pu, genre "Tu vas devoir supporter mon père toute la journée du mariage héhé !" ou "T'es prêt à me voir arriver à l'autel au bras de mon père ?!" "Trop hâte de faire les photos de mariage avec mes pareeeents !!!". Donc OUI, oui, j'pouvais grave le piéger, et j'l'ai pas fait, alors il pourra comprendre que voilà, hein, d'abord.

Après cet argumentaire mental parfait, je décidai de ne pas revenir sur le sujet. Ys l'a parfaitement bien dévié, et c'est PARFAIT, donc on va prendre le wagon en route et- quoi ? Mais déjà ?! Mais il est jamais fatigué ?! Et moi j'me suis toujours pas levée, j'ai pas envie de me lever, c'est quand même moins pratique quand c'est sans préservatif hein. Bon, heu, ok, MAIS

-Tu me portes jusqu'à la douche alors ! lançai-je avec une moue de défi.

Je me redressai pour atteindre ses lèvres des miennes, profitant du contact de ses mains contre mes hanches.

J'étendis mes bras autour de son cou, puis les remontai en l'air pour m'étirer et m'allonger sur le bureau de mon atelier. Je fixai Ys avec un air malicieux.

-C'est boooon j'suis prête à être portée comme la princesse que je suis ! Mitsuki-sama, pour vous servir mon bon seigneur.

Bon, d'accord, il était déjà prêt pour un round deux, mais en fait il en fallait pas tant que ça pour me motiver aussi. Nan mais en même temps c'est pas de ma faute, il suffit d'un petit regard sur ce torse musclé. Voilà c'qu'il me met sous le nez, si ça c'est pas fait exprès pour me tenter.

Je me rassis et fis glisser un doigt sur ses abdos. Je me mordis la lèvre inférieure.

-Je suis sûre qu'un garçon musclé comme toi pourra me transporter jusque là-bas sans le moindre problème...

Ouais, bon, je surjoue. Nan mais cela dit, je souligne que la téléportation a VRAIMENT un côté pratique pour ça ! C'est la première fois que j'suis obligée de me DEPLACER PHYSIQUEMENT pour faire l'amour dans de bonnes conditions, c'est sacrément chiant quand même ! Au moins en un coup de téléportation le problème est réglé.