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Mission récupération d'Aylan | beaucoup de monde [speed RP]
##   Dim 6 Juin 2021 - 10:26
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RyuRyu fronça légèrement les sourcils lorsque la voix du gamin s'éleva une nouvelle fois dans les airs pour les accuser de mentir. Il se pinça les lèvres et posa une main à plat sur le mur à côté de lui afin d'accuser le choc de la secousse. Il avait bien levé un bouclier d'air pour essayer de limiter l'impact de l'explosion sur le vaisseau, mais entre la voix du gosse qu'il devait maîtriser, et ce qu'il se passait maintenant à l'extérieur, il regrettait d'être le seul Air Sonore ici. Enfin, que disait-il... Non, il n'était pas seul. Il y avait aussi cet enfant, qui venait d'essuyer... des larmes ?

Ses sourcils se froncèrent alors que le petit se jetait sur l'homme qui s'occupait de lui jusqu'à présent. Qui devait-il croire ? Est-ce qu'il devait revoir en lui son propre enfant qui avait pleuré l'absence de sa mère lorsqu'elle avait été retenue par le Centre ? Devait-il voir en lui Ipiu, cette ancienne espionne, lorsqu'elle était venue leur avouer son secret ?

A quel âge débutait l'entraînement de ces enfants soldats ? Jusqu'à quel point savaient-ils joué la comédie ? Jusqu'à quel point cette organisation les avait-elle formatés ? Et cet homme, était-il pourri jusqu'à la moelle ? Ou bien était-il vraiment un pilier pour ce gamin ?

Cela le surprit lui-même, mais il serra les dents et étouffa un grognement. Il créa une première bulle de Sonore autour de la salle dans laquelle se trouvaient l'enfant, Ipiu et Aaron ainsi que les autres personnes inconscientes. Contenir sa voix, première étape. Il créa ensuite une deuxième bulle d'Air autour du vaisseau. Pourquoi étaient-ils attaqués ? Il tendit l'oreille, mais aller chercher des voix et des brides de conversations à une telle distance relevait du miracle, aussi se soupira-t-il.

Il posa son regard sur les deux Tonnerres après avoir capté le regard du Morphe au bout du couloir.

-On n'a plus le temps. Il faut le bouger d'ici. On peut se téléporter où vous le souhaitez pour discuter avec le gamin, mais faut bouger.
##   Mer 9 Juin 2021 - 21:49
Ipiu Raspberry

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Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Non mais Aaron, non en fait, il a pas besoin d’un flingue. Fait pas genre tu ne l’as pas pensé. Je lis dans ton esprit comme dans une cuvette de chiottes ouvertes Je vois toutes les merdes qui y trainent. C’est mon super pouvoir. Ahem.

Bien sûr, en voilà un qui crie. Sérieusement, ils l’ont mal éduqué ce… okay. Non, je vais fermer mon esprit. C’est violent. Presque autant que ses cris. Je soupire en calmant ses nerfs et en récupérant mes tympans. Putain de merde. Il fait pas dans la dentelle. Déjà on le fait descendre d’un cran, ah. Non on se retrouve par terre. Joie. Bonne humeur karma. C’était dans les choses prévues mais je pensais qu’on aurait un peu plus de temps. Ça fait mal, et je deviens de suite bien moins mobile. J’arrête d’essayer de maitriser tout le monde, pas le time. On doit juste se barrer. On doit.

« Terrae. Pas le choix. »

On pourrait se dire qu’apporter un Aylan non équilibré à Terrae n’est pas le meilleur bail, mais finalement si. On pourrait aller n’importe où et risquer de foutre la merde, on n’a qu’à se rendre en salle d’entrainement pour avoir de quoi le contenir sans qu’il ne se fasse de mal ou ne nous fasse de mal. Je redresse le fauteuil auquel mes jambes sont attachées avec mon magnétisme, lâchant un instant la bride sur le gamin qui essaie de réveiller le tortionnaire en chef. Puis je comprends. Cet avion va se crasher. Et si on les laisse se crasher on va niquer toute la confiance qu’il pourrait nous donner. Plusieurs personnes accourent maintenant dans la pièce.

« Faut qu’on trouve un moyen de faire se poser ce coucou. »

Et j’imagine que ça commence par utiliser ma greffe pour lui rendre son intégrité. Putain. Pourquoi on peut pas choisir la simplicité ?


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Jeu 8 Juil 2021 - 16:57
Aaron Williams

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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Je suis perturbé. Rien ne va dans cette mission, et j'arrive pas à savoir si c'est parce que ce gamin EST perturbé ou si c'est parce qu'on est dans un avion en plein vol avec des agents du Centre autour et la possibilité de se faire défoncer quand on le veut. Bon, il y a aussi un genre de bip incessant en arrière-plan dans ma tête, mais que voulez-vous, je suis pas un ordinateur, seulement un pauvre Tonnerre essayant de maîtriser un système électrique complet tout en tenant une discussion civilisée avec tout un tas de gens pas civilisés. (Enfin, j'avoue qu'on essaie d'enlever un gamin, mais la question n'est pas là.)

Mais d'un coup, Aylan crie. Ma mâchoire se serre, je me pose un instant les mains sur les oreilles en fronçant les sourcils… J'espère qu'on se fera pas repérer, mais je fais confiance à Ryu pour réussir à confiner le bruit par ici. J'essaie de ne pas lancer un regard agacé à mes compagnons de mission, qui n'ont pas l'air de comprendre ici que plus on est dans l'opposition, et moins ce gamin aura envie de suivre. (J'ai adopté deux jeunes en pleine crise d'ado à l'époque, ok ?)

Je n'ai pas le temps de réagir davantage : toute la carlingue sursaute et je m'appuie contre un mur pour pouvoir garder un appui sur mes jambes, usant de mon magnétisme pour m'y coller, mais il est trop tard pour le fauteuil de Piu qui finit au sol. Le gamin est projeté lui aussi ; je serre les dents davantage. On nous attaque ? Il est blessé ? Il se précipite vers l'homme à demi hagard pour obtenir son aide… Super. Piu se débrouille toute seule, mais une partie de moi a envie d'aller l'aider.

J'essaie de trier les informations de mon mieux ; il se passe un truc du côté des transmissions radios, mais j'arrive pas à me concentrer suffisamment pour comprendre quoi, je peux bloquer mais intercepter dans ce chaos, c'est mort. Les alertes sont au max, du monde débarque. Je jette un regard hésitant vers Ipiu, mais ma morale me pousse à la même conclusion. Une partie de moi se demande si je serais capable d'absorber un avion de cette taille dans ma Greffe, mais celle qui a encore quelques neurones actifs me fait juste "Non, en fait, laisse tomber. Si tu fais ça, tu vas crever." J'inspire. Je laisse le soin à Ashton de s'occuper des gens qui arrivent (c'est l'seul qui fait rien wesh), de mon côté il faut que je me reconcentre pour capter ce qu'il se passe et comment on s'organise. J'suis bon pour mes réflexes, pas pour ma réflexion ptn.

—Quelqu'un sait conduire un avion ? Non parce que, moi pas. Et mon magnétisme a des limites, je réplique à toute vitesse, après un temps de réflexion que je veux rapide.

Intervention utile. Je ferme les yeux pour étendre mon champ d'action. La migraine, yes. J'abandonne l'idée assez vite.  

—On dirait qu'il y a un autre appareil pas loin, en plus de l'escorte, mais c'est trop flou. Est-ce que je tente une communication ? Et qu'est-ce qu'on fait du pilote ?

Le risque c'est que l'escorte cherche à défoncer l'avion aussi maintenant qu'on est repérés, alors je peux pas trop rouvrir les communications externes. Puis je jette un regard au môme, inquiet, en essayant de me rapprocher juste un petit peu pour attirer son attention, mais pas suffisamment pour qu'il se sente menacé.

—Aylan, ça va aller, on va faire en sorte que tout le monde sorte vivant d'ici.

Lol, j'ai un visage hyper convainquant mais j'suis pas rassuré en vrai. Allez les gens intelligents, j'compte sur vous pour trouver une solution adéquate là.



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Dim 11 Juil 2021 - 3:20
Aylan Raspberry

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__-Quelques instants plus tôt, dans le cockpit de l’appareil.
__-Comme à leur habitude, ni le pilote ni le copilote n’avaient envie d’échanger des paroles. Ils ne s’appréciaient pas, le savaient mais se devaient de rester professionnels. Rien n’exigeait d’eux qu’ils communiquassent pour le moment, aussi s’en abstenaient-ils et pensaient-ils plutôt à tout autre chose.
__-Mais le réel revint les frapper, sous la forme d’une explosion. La secousse les fit trembler, renversa le café du pilote sur ses jambes – qui fort heureusement pour lui était tiède, il s’était déjà fait avoir une fois comme ça. Après un juron, le pilote retrouva immédiatement son entraînement militaire :
__-« Statut !
__-Réacteur droit touché, l’aile n’est… pas compromise. Ils ont raté leur coup ? »
__-Mais avant qu’ils eussent pu réfléchir au pourquoi du comment, le copilote, d’ordinaire d’un calme olympien même dans des situation désespérées, fit ce qu’il ne faisait jamais : il hurla. Hurler n’aide pas à se faire mieux comprendre, surtout dans des situations tendues, et il le savait très bien. Mais qu’aurait-il pu faire d’autre que de s’exclamer « ATTENTION ! » quand, devant lui, apparut ce qui s’apparentait à un mur d’air. Le pilote pensa à une manœuvre d’esquive mais fut paralysé : ce mur d’air n’avait pas de fin sur les côtés ; à gauche, à droite, en haut, en bas, il n’avait pas de bout. Et puis il se rendit compte que c’était une sphère. Et une sphère, ça n’a pas de bout. Qui avançait en même temps qu’eux.
__-Ils n’en furent pas soulagés. Ils se regardèrent.
__-Des Terraens. Dans leur avion. Les Anglais. Leur tirant dessus.
__-Et leurs communications étaient déjà brouillées.

__-Au même moment, à Mont Plaisant.
__-« Attend, je viens de recevoir un message, il faut que je réponde.
__-Ne t’inquiète pas papa, je sais ce que c’est. Tu me rappelles dès que tu peux.
__-Bien sûr. À tout de suite ma chérie. »
__-Allons bon, qu’est-ce qui se passait cette fois.
__-Revenez.
__-Un simple message laissé par son second sur son téléphone personnel. Le commodore Ronnie McGowan n’était jamais aussi laconique.
__-Qu’est-ce qu’Atkinson avait encore fait.
__-Le maréchal Learmonth poussa la porte du centre de commande.
__-« Maréchal. Des Terraens. Il y a des Terraens dans l’avion. »
__-Depuis l’avion d’Atkinson, une caméra embarquée diffusait une image de la situation : autour de l’avion-cargo, une immense bulle d’air s’était formée. Dans le centre de commande, personne n’avait la moindre idée de comment réagir. Même Atkinson, pourtant si disert, ne monopolisait pas la fréquence et préférait rester mutique.
__-Des Terraens. Les seuls contacts que le maréchal Learmonth avait eu avec ces gens là étaient très indirects. Une formation d’un après-midi il y a quelques années de cela, parlant brièvement des capacités que certains de leurs ressortissants pouvaient avoir et de la mécanique de coopération internationale et de missions qu’ils effectuaient périodiquement. Ça, et un reportage de la BBC diffusé il y a quelques mois sur la fin de l’Éclipse, un événement auquel peu de gens avaient compris grand-chose et qui, somme toute, avait été suffisamment bien géré par l’institut nippon pour ne pas provoquer de crise internationale.
__-Il réfléchit.
__-« Commandant ?
__-Oui monsieur ?
__-Cessez le feu jusqu’à nouvel ordre. »
__-Toutes les personnes présentes étaient suspendues aux gestes de Learmonth. Tous les yeux du centre de commande étaient braqués sur lui et quelle allait être sa prochaine action. Il s’avança avec flegme jusqu’au téléphone de la ligne sécurisée de la base, sortit son ordiphone personnel, alla dans l’application de carnet d’adresse, entra le numéro qu’il y recherchait et appela.
__-« Pendant que ça compose, expliquez-moi les faits, commodore.
__-Atkinson a tiré un missile sur le réacteur droit de l’avion-cargo pour les forcer à lancer une procédure d’amerrissage. La cible a été touchée, mais le réacteur s’est… reconstruit, et cette bulle d’air est apparue.
__-Merci. »
__-On répondit à son appel.
__-« … Oui ?
__-Allô, Philip ? C’est Dwight. J’ai besoin que tu me donnes votre numéro d’urgence avec Terrae.
__-… De quoi ?
__-Votre numéro d’urgence avec Terrae.
__-Que…
__-S’il te plaît.
__-… D’accord, un instant. »
__-Philip Hudson, en poste au service de l’ambassadrice britannique à Tokyo, savait que son vieil ami de Cambridge ne l’appellerait pas au milieu de la nuit avec une demande aussi incongrue sans raison. Et de toutes façons, il l’appellerait probablement dès la crise résolue pour lui expliquer la situation. Quoi qu’il en était, il dut s’excuser auprès de sa femme et sitôt après avoir transmis le numéro, il se prépara mentalement à réveiller l’ambassade pour la prévenir qu’une initiative de la RAF aux Malouines allait peut-être provoquer un incident diplomatique majeur. Il y a des jours comme ça. Et le Soleil ne s’était même pas encore levé.
__-Cette information obtenue, Learmonth put appeler Terrae, alors que tout le monde, à Mont Plaisant comme en altitude, retenait son souffle.

HRP :

__-« Allô, Terrae ?
__-Hm ? »
__-Là aussi, la voix de la personne à qui il parlait n’était pas très fraîche. Il devait être deux heures du matin, à Tokyo.
__-« Excusez-moi de vous déranger à une heure aussi tardive. Je suis le maréchal Learmonth de la Royal Air Force. Il hésita sur comment continuer. Nous avons… intercepté et engagé un avion non-identifié au nord-ouest des Îles Malouines. Nous avons de bonnes raisons de croire que des personnes dotées de pouvoirs seraient présentes à l’intérieur. J’ai ordonné à mes avions de cesser le feu mais j’aimerais avoir votre confirmation. Est-ce que vous avez envoyé une équipe dans cette région ?
__-Un silence s'installa et dura un certain temps.
__-« C'est pas vrai… »
__-La voix devint plus forte, celle au bout du fil se rapprochant du téléphone.
__-« Quatre masters sont en mission là-bas.
__-Compris. »
__-Le ton de sa voix, même déformé par le réveil brutal et le micro, suffisait à comprendre qu’un plan minutieusement préparé était à présent sérieusement mis en danger. Learmonth posa sa main sur le combiné et s’adressa à ses officiers.
__-« Il s’agit effectivement de Terrae. Attendez mes instructions. »
__-Puis il retourna vers celle à l’appareil :
__-« On… Seulement quatre masters ? Est-ce que l’avion et les quatre chasseurs qui l’escortent sont à vous ou à une autre puissance alliée ? »
__-Léger silence de réflexion.
__-« Non. Ils appartiennent au Centre. Dans quel état se trouve l'avion après votre attaque ?
__-Au Centre ?
__-Des anti-Terraens plutôt bien équipés.
__-Sont-ils affiliés à une nation, une alliance, un organisme international particulier ? »
__-L’annonce que les avions n’appartenaient pas à Terrae avait été un soulagement pour tout le monde, à Mont Plaisant. Déjà, parce que cela voulait dire qu’ils n’avaient pas fait feu sur des ressortissants de l’Institut, ce qui aurait provoqué un tempête médiatique et politique qui leur aurait probablement coûté leur carrière. Ensuite parce que l’idée que Terrae pût avoir du matériel militaire était effrayante en soi. L’annonce que le « Centre » – quoi que cela pouvait désigner – était impliqué était moins réjouissant.
__-« Organisme international... pas très enclin à l'idée de se faire connaître. Pour le moment, cessez les tirs. Les Masters se chargeront de tout, vous n'aurez rien de votre côté. Si vous arrivez à communiquer avec eux, vous pouvez essayer de leur proposer votre aide. Dans quel état se trouve l'avion ?
__-Learmonth, et tous les Anglais à l’écoute, poussèrent un soupir de soulagement. « pas très enclin à se faire connaître », ça veut dire terroriste ou d’opération noire. Dans les deux cas, non-protégé par les lois internationales sur l’engagement. Ces avions pouvaient être chinois, russes ou même américains, ils n’avaient aucune autorisation pour être ici et ne pouvaient en conséquence de quoi pas être protégés diplomatiquement par leur gouvernement. Ils ne pourraient s’en prendre qu’à eux-même s’ils se faisaient descendre.
__-Atkinson l’avait très bien compris.
__-« Maréchal, on a déjà perdu la surprise et l’escorte se met en position de riposte. On attaque ou on se désengage. Je ne peux pas tenir la position plus longtemps. »
__-Learmonth leva la main à l’attention de son commodore, pour lui intimer de demander au fougueux commandant d’attendre néanmoins.
__-« L’avion s’est, euh… régénéré suite à un tir et semble protégé par une sorte de bouclier. Je ne peux pas demander à mes chasseurs de cesser le feu plus longtemps. Comment puis-je contacter vos, vos masters ?
__-Si les choses se sont passées comme prévues, alors ils ont normalement pris le contrôle de la communication. Mais j'imagine que si vous avez ouvert le feu, c'est que personne n'a répondu à l'appel… Léger silence. Il y a un master Air dans le lot, c'est lui qui a dû générer le bouclier. Est-il encore à l'intérieur de l'appareil ?
__-« Entendu. Un instant je vous prie. »
__-Il posa à nouveau sa main sur le combiné et appela Atkinson.
__-« Entrez en communication avec vos cibles et l’avion-cargo. Les Terraens devraient vous capter. Signalez-leur votre présence et notre intention de les aider. Maintenez le cessez-le-feu mais préparez vous à engager l’ennemi. Protéger l’avion-cargo est votre objectif prioritaire. »
__-Atkinson acquiesça et fit cet enregistrement : « Aux Terraens, ici la Royal Air Force, nous avons reçu ordre en accord avec vos supérieurs de vous porter assistance. Si vous le pouvez, entrer en communication avec nous le plus vite possible. Aux ennemis des Terraens, rendez-vous immédiatement et dirigez-vous vers Mont Plaisant sous notre escorte. En vertu des lois internationales, aucun mal ne vous sera fait si vous obtempérez sans résister et vous pourrez contacter les autorités de votre nation. Un refus d’obtempérer dans les plus brefs délais pourra être considéré comme un acte hostile et entraînera une réponse de notre part. Terminé, à vous. » Et le fit passer en boucle sur toutes les fréquences jusqu’à obtenir une réponse.
__-Cela fait, Learmonth revint à la question de son interlocutrice.
__-« Je ne pense pas être capable de répondre à cette information, je vous prie de m’excuser. Nous allons coopérer avec vous. En revanche, je ne sais pas ce que vous escomptiez faire, mais je ne peux pas vous laisser détourner un avion potentiellement terroriste à proximité de notre espace aérien. Nous allons nous débarrasser de l’escorte de ce Centre et escorter l’avion-cargo jusqu’à ma base militaire. Vos agents sur place y recevront des soins et seront libre de leurs mouvements. »
__-Il n'était pas prévu de le détourner, vous avez donc tous les droits d'agir comme vous le devez. Je vous remercie d'avoir eu le réflexe de me contacter. »
__-Learmonth hocha la tête. Le commodore McGowan transmit l’autorisation de reprendre les tirs sur l’escorte à Atkinson. Les cibles ayant déjà été acquises par son aile et leurs communications entre elles ayant été coupées, anéantissant leur coordination, cela allait être rondement mené.
__-« Merci à vous pour votre coopération. L’ambassade anglaise au Japon doit déjà ou sera bientôt prévenue de la situation. Si vous avez besoin d’éclaircissements ou d’un interlocuteur civil, ils se feront une joie de vous aider. Probablement pas, mais il faut bien que ces gratte-papiers servent à quelque chose. Ma fréquence reste également ouverte : si vous devez m’appeler, contactez l’ambassade et elle vous passera sur ma ligne. Je vous recontacterai dès que votre personnel sera en sécurité.
__-Entendu. N'hésitez pas à me tenir informée en cas de complication. Je me prépare à intervenir si cela devient nécessaire.
__-Je le ferai. Au revoir. »
__-Et Learmonth se dit qu’il vaudrait mieux que tout se passe sans accroc à partir de maintenant. Si Terrae devait envoyer d’autres de ses agents, cela voudrait dire rajouter encore plus de demi-dieux dans l’équation avec leur lot faramineux d’inconnues, ce qui serait un coup à réveiller son ulcère.
__-Il s’assit.

__-Nassim ne répondait pas. Il était encore dans les vapes. Tout juste arrivait-il à baragouiner des phrases décousues et à peine intelligibles, qui auraient requis une grande concentration pour saisir leur sens. Or, Aylan, paniqué, le visage couvert de larmes et de sang, bombardé d’informations dans tous les sens, n’en avait certainement pas les capacités à l’heure actuelle.
__-On s’adressa à lui. Le binoclard qui avait l’air sympa mais justement trop sympa pour être vrai.
__-Tout le monde va s’en sortir ? Moi, oui. Vous, c’est moins sûr. Tous les autres dans l’avion… son endoctrinement dut reprendre le dessus. Sa personne représentait un capital bien plus important que l’adjudant Flanagan, le professeur Nassim, tous les autres membres d’équipage, l’avion et tout ce qu’il contenait. Et de plus. Ils venaient pour lui. Ils ne venaient pas pour les autres. Ils les laisseraient tranquille, s’il s’éloignait d’eux.
__-« NON ! »
__-Une autre déflagration de sa voix, bien que sans doute plus contrôlée, vu qu’attendue, celle-là. Mais qu’Aylan mit à profit pour sauter au-dessus de la femme en fauteuil roulant, qui avait été projetée au sol. Et qui avait dit quelque chose de terrifiant. Ils pouvaient retourner à Terrae ? Se téléporter ? Il ne fallait surtout pas qu’ils le touchassent.
__-Aylan se redressa en une roulade parfaitement exécutée et fuit vers l’arrière de l’avion aussi vite qu’il le put. Il ne savait pas trop où aller et en dépit de son meilleur entraînement physique, ses pensées, elles, étaient dans la confusion la plus totale et s’étaient dirigées vers son objectif premier ; vers du connu et rassurant : ses affaires. Aller chercher ses affaires. Une fois son sac sur ses épaules, tout irait mieux. Il aurait mis ses trucs en sécurité. Ça ne l’avancerait pas plus, mais au moins, il serait plus calme.
__-Il n’y avait personne tenant encore debout, à l’arrière. Les quelques membres du personnel du professeur Nassim avaient été assommés, soit par les masters, soit par le choc, soient ils n’étaient absolument pas entraînés pour ce genre de situation et s’étaient recroquevillés en position fœtale en attendant que ça passe. Les quelques personnels combattants encore conscients étaient aux prises avec Ashton, entre le milieu de l’appareil et le cockpit – et ils risquaient de ne plus l’être pour longtemps.
__-Trouver son sac, entre toutes ces caisses. Rester discret, ne pas se faire voir par ses poursuivants. Et surtout, maintenir sa pensée concentrée sur ces objectifs simples, autant que possible.
__-Arrêter de claquer des dents et des guibolles, aussi. La température n’avait pas changé mais il faisait froid, tout d’un coup, dans cet avion.


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##   Sam 4 Sep 2021 - 15:18
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AshtonAshton fronça légèrement les sourcils en sentant la nouvelle secousse qui secouait l'appareil. L'instant d'après, les Masters qui l'accompagnaient prenaient leur décision. Il aperçut Ryu qui s'éloignait, après avoir indiqué qu'il sortait dans les airs pour essayer de maintenir l'avion, et ses yeux se posèrent sur Aaron alors qu'il terminait son intervention en essayant de calmer le gamin.

Malheureusement, il n'assista pas à l'échappée de l'enfant, car des gardes arrivaient vers lui. Avant qu'ils n'arrivent au tournant, il s'avança vers eux et prit la situation en main.

Alors qu'il arrivait devant ces deux hommes un peu agités, il caressa le cristal de Télépathe fourni par Keitaro qu'il avait encore dans sa poche. La surface lisse de la pierre se mit à chauffer légèrement, tandis qu'il l'activait pour essayer de connecter son esprit à celui d'Ipiu ou d'Aaron, histoire de pouvoir suivre ce qu'il se passait à distance.

Il pensa tout d'abord à tester la manière douce pour obtenir des informations et orienter les deux gardes dans la direction opposée, puis il se résigna. Clairement, cette récupération s'éternisait un peu trop, et il ne comprenait toujours pas pourquoi ils n'étaient pas partis d'ici.

L'eau s'insinua dans les vêtements des soldats puis se solidifia instantanément, les piégeant dans la glace. Il soupira, avant de reprendre son apparence.

-Désolé. J'aurais pu prendre la peine de discuter avec vous, mais là, je perds patience.

Le regard apeuré, les deux hommes commencèrent à ouvrir la bouche pour répliquer, mais Ashton leur intima le silence, reprenant immédiatement la parole.

-J'vous renvoie au cockpit, occupez-vous de vos pilotes. On n'est pas venus pour vous.

Une plaque de glace se dessina sur le sol, remontant tout le couloir à l'opposé. Ashton donna une impulsion dans la glace qu'il venait de former, renvoyant les gardes là où ils se trouvaient avant, puis il hissa un mur de glace qui condamna définitivement le couloir. Il revint ensuite auprès des deux Masters Tonnerres pour découvrir que le gamin s'était fait la malle. Il pesta.

-Ryu, reviens, on s'en va d'ici dans 2 minutes,
déclara-t-il par message télépathique.

Son regard se posa sur Ipiu. Fallait le retrouver. Et ensuite, Aaron enclencherait la téléportation. Plus le temps d'attendre.
##   Lun 3 Jan 2022 - 20:02
Ipiu Raspberry

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« Pas de cette taille. Tente la com, on n'a rien à perdre... » je réponds à Aaron.

Quelque part, à Terrae, un voyant se frotte sans doute les mains d’un air satisfait j’en suis certaine. C’est trop gros ce qui est en train d’arriver… Et c’est terriblement, bienvenue ? Si je ne doutais pas que l’origine de cet avion serait difficilement traçable, je ne doutais pas un instant par contre que cela titillerait la curiosité de moultes nations… Et si on nous avait dit « hey les pitchous, vous sauvez le gosse mais en plus vous risquez vos miches pour qu’on réussisse à percer au grand jour le Centre… » je pense que j’aurais été la seule à dire « ouai ok, go. » Enfin, c’est les pensées qui me viendraient plus tard. Bien plus tard. Quand mon cerveau serait pas parasité par un putain de bourdonnement et mon dos… Putain, j’ai juste pas envie de vous décrire à quel point j’ai mal.

Utiliser ma greffe c’est toujours chiant, l’utiliser à distance, en ne me concentrant que sur ça… C’est pas. Ok j’ai vomi. Bon. On on passe à autre chose.

« Ok. Euh. Ok. Ma réparation tiendra pas longtemps mais en théorie ils pourront atterrir sans nous, on s’tire quand vous voulez. »

Putain. Le gamin m’a enjambé sans que je puisse réagir, et on a failli perdre une hélice parce qu’il me déconcentrait… Sérieusement. LOL. Je croise le regard d’Ashton, et je comprends. C’est à nous de gérer le gamin. J’sais pas où je puise la réserve pour régresser mon foutu fauteuil, mais j’ai pas besoin de beaucoup de force pour le faire rouler jusqu’au fond de l’habitacle. On va pas se mentir, j’aurais préféré qu’Aaron se charge de cette partie… Mais je pense qu’il faut qu’ça soit moi. Je ne l’explique pas. Je sens sa présence plus que je ne le vois.

« Ok gamin, je m’appelle Ipiu, Tomai, Henrietta, je sais pas comment ils m’appellent maintenant au Centre. Je sais que t’as entendu parlé de moi, et que tu t’es dit que j’pouvais pas exister… Mais preuve étant, j’suis là. On est venu te chercher, toi. Et si tu ne le fais pas pour toi, fais le parce que tu sais que c’est ce qu’attendent de toi tes supérieurs. Parce que tu leur seras plus utile si tu maitrises tes pouvoirs et si tu peux leur fournir des informations de l’intérieur. »

Je sais que t’es formé à ça mon grand… Et tu sais que c’est la bonne décision. Je sais aussi que mes arguments sont discutables mais on a besoin de temps. Tu as besoin de temps pour te découvrir. Alors on va le voler, ce temps.


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##   Dim 26 Juin 2022 - 1:10
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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Trop de choses se passent en même temps ; les communications reprennent, l'avion se secoue. Ma tentative de réassurance du gamin ne marche pas : il hurle à nouveau et cette fois, le sursaut que ça me provoque me fait chuter sur mes appuis déjà peu stables. Je jette un regard terrifié vers Ipiu, étalée par terre elle aussi, avec l'envie de la remettre sur ses guiboles — enfin, sur son fauteuil — mais Aylan est déjà parti en mode ninja. Les dents serrées, je l'aide à se redresser et réactive la communication ; je fais passer le message enregistré dans nos oreillettes en même temps qu'il passe dans le cockpit, avant de le recouper pour nous après avoir compris qu'il passait en boucle histoire qu'on s'entende parler. Je remonte le sens du canal et renvoie un message en binaire (le comble), parce que j'ai clairement pas le temps de me rappeler comment on communique en morse (j'suis pas multilingue ptn) pour coller au message télépathique d'Ashton :

"Royale Air Force, ici Terrae. Entendu. Sommes encore à bord. Départ prévu dans les prochaines minutes. La réparation ne tiendra pas longtemps. Terminé."

Enfin, on partira si on y arrive, quoi, mdr. En même temps, je laisse le soin à Ipiu de continuer à gérer la réparation de l'appareil ; j'essaie de lui fournir un peu d'énergie en même temps, mais je risque d'être à sec très rapidement si on continue comme ça.

On suit Aylan à la va-vite, on sent sa présence dans l'habitacle, même si on le voit pas tout à fait, planqué entre des caisses ; je suis un peu pantelant et aux aguets, essayant de garder suffisamment la maîtrise de moi-même pour pouvoir nous téléporter en sécurité dès qu'il nous laissera le faire. Ipiu s'avance vers Aylan et je lui laisse de l'espace ; je comprends pas bien ce qu'elle lui dit, c'est comme dans un brouillard. Une partie de moi veut secouer le gamin, le rassurer, les deux en même temps. J'ai pas envie de penser à ce qu'ils ont pu lui faire subir, à la peur qu'il doit ressentir. On est en train de l'enlever à ce qu'il connait… Est-ce qu'on est pas mieux que le Centre, en faisant ça, finalement ?

Je sentirais presque Ashton gronder en m'entendant dire ça, mais je ne sais même pas si nous sommes encore reliés télépathiquement. Il ne prendrait sûrement pas la peine de commenter, dans tous les cas. Est-ce que Ryu est déjà rentré ?

—On te demande pas ta confiance, seulement que tu nous laisses une chance de parler avec toi, je rajoute, un peu désespéré.

La loyauté, c'est complexe. Je coule un regard vers Ipiu ; elle sait ce qu'il vit mieux que personne. Pour autant, là, le truc que je redoute le plus, c'est qu'il fasse juste "ok" et sorte en beuglant et jetant des explosifs sur nous. La défiance est logique des deux côtés — si on n'arrive pas à lui faire confiance, il ne nous fera pas confiance non plus. Tant qu'on sera tendus, ça ne fonctionnera pas. Alors je me rapproche, même si c'est possible qu'il attaque ; je retente, comme quand je m'approche de ma fille qui dort, doucement, lentement, coulant un regard vers Ipiu pour savoir si je dois m'arrêter là, maintenant. Si je n'empiète pas trop.

Peut-être qu'au fond, j'aurais aimé qu'elle lui dise "je suis ta mère, Aylan ; rentre avec moi à la maison", pour toucher quelque chose en lui. Mais on sait tous les deux que ça n'aurait jamais fonctionné, et ça n'est pas non plus à moi de le décider.



note : Aaron communique en binaire avec les ordis en général, donc c'est un langage qu'il maîtrise, même si c'est mille fois moins pratique que le morse. mais bon pour parler morse faut savoir le parler alors :smirk: déso
Et désolée pour le retard ! Mon post est pas très utile d'autant plus, et j'espère que j'ai pas interprété certaines réponses de travers 🙈



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##   Ven 15 Juil 2022 - 4:02
Aylan Raspberry

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__-L’escorte du Centre fut très vite éliminée. Seul un avion de l’aile d’Atkinson eut à reporter des dégâts, mais rien qui allait l’empêcher de revenir à la base en un seul morceau, ce qui fut un soulagement pour tout le monde, à Mont Plaisant. En désespoir de cause, un chasseur ennemi avait même tenté de détruire l’appareil qu’il escortait, afin que les secrets du Centre ne tombassent pas entre de mauvaises mains, sans succès : le bouclier d’air avait paré le missile envoyé.
__-D’autres problèmes s’annonçaient. La communication d’Aaron fut transmise au maréchal Learmonth qui dut faire, avec son état-major, un effort d’interprétation.
__-« Ils veulent dire quoi par « réparation » ?
__-Je suppose qu’ils font référence au fait que l’avion s’est régénéré après votre tir. Vous avez estimé qu’il pourrait atterrir avec un réacteur en moins, vous confirmez commandant ?
__-Je confirme. Si possible j’aimerais le faire amerrir, mais je sais pas si on aura cette option.
__-Nous verrons. Demandez aux Terraens de désactiver leur bouclier et leur contrôle de l’appareil et commencez à les diriger vers nous. »
__-Atkinson envoya donc deux communications : la première était un plan de vol, qui indiquait la marche à suivre pour se diriger vers les Malouines sous bonne escorte. La seconde était adressée directement aux Terraens :
__-« Aux Terraens, menace aérienne éliminée, nous avons le contrôle du ciel. Veuillez désactiver le bouclier de protection de l’avion. Nous allons le faire se diriger vers notre base. N’essayez pas d’interférer avec les pilotes, sauf cas d’urgence. On offre le thé à l’arrivée. Terminé, à vous. »
__-Mais dans le cockpit, le pilote et le copilote ne voyaient pas la situation sous le même angle. Au moment où le plan de vol fut transmis, ils se regardèrent, pas sûr du camp dans lequel se rangerait l’autre. Ils savaient, tous les deux, quelle était la consigne dans ce genre de situation : supprimer toutes les preuves. Si pour cela il fallait faire se crasher l’avion et eux avec, il en serait ainsi. Mais, se disaient-ils, est-ce que leur collègue aurait la même trempe qu’eux ? Le copilote le premier rompit le silence pesant de la cabine.
__-« Les Terraens contrôle notre appareil. On ne peut rien faire de toutes faç— »
__-Il fut interrompu par un coup de poing dans le nez. Le pilote se leva d’un bond vers un tiroir, d’où il sortit un pistolet. Clairement, leur niveau de fanatisme n’était pas le même. Bien décidé à accomplir sa mission jusqu’au bout et mourir avec tout le monde à bord, ou du moins essayer, le pilote n’allait pas laisser son collègue, qu’il ne pouvait de toutes façons pas encadrer, tout faire capoter juste parce qu’il était un lâche.
__-Maintenant seul aux commandes, il allait pouvoir mettre un terme à tout ce cirque. À commencer par une grande embardée à bâbord.
__-Qui ne fut interrompue que par un coup de crosse dans la tempe.
__-« J’ai pas l’intention de mourir avec toi, sale connard de fils de pute de merde ! »
__-Ashton avait eu raison d’envoyer les mercenaires auprès de leur pilote.

__-Pendant ce temps, à l’arrière de l’appareil.
__-Cela faisait un peu de temps déjà qu’Aylan n’était plus tout à fait réceptif aux arguments de qui que ce soit. Et ce, même si c’était une autre agente, assez connue certes, qui venait le chercher. La décision à prendre était impossible, justement parce qu’elle reposait sur lui. Jamais auparavant, Aylan n’avait eu à devoir exercer son jugement pour démêler une situation, faire un choix et en porter la pleine responsabilité. Ça, c’était le travail de Miguel. Aurait-il vraiment pu dire que la proposition des Terraens était la bonne ? Ou valait-il mieux qu’il ne pusse pas être associé à ceux qui avaient attaqué ses supérieurs et quelques unes des rares personnes sympathiques qu’il avait croisé au cours de sa vie ?
__-Non, le risque était trop grand. C’était trop peu dans les manières de faire du Centre. Une chance de parler avec toi, tu parles. Ils voulaient le téléporter allez savoir où. Et si ce n’était pas lui qui subissait les conséquences de sa fuite, ce serait ses compagnons, peu importe où ils étaient. On aurait pu arguer que cela ne risquait d’arriver que si quelque agent du Centre reportait à ses supérieurs qu’Aylan avait trahi, ce qui aurait été un cas de figure bien impossible : aucun membre du personnel dans la queue de l’appareil ne suivait ce qui passait et tous allaient de toutes façons être arrêtés par les Anglais, s’ils survivaient à leur atterrissage. Mais ce serait sous-estimer la terreur que suscitait l’organisation sur notre protagoniste. Il partait du principe que s’il y avait une chance qu’ils sussent, ils allaient savoir.
__-Aussi sortit-il de ses affaires son couteau suisse et le lança-t-il sur le bouton qui commandait l’ouverture de la rampe de chargement.
__-Le vent s’engouffra dans l’appareil, faisant s’envoler tout ce qui n’était pas fermement attaché au sol ou trop lourd pour décoller.
__-Et Aylan fonça vers la sortie, non sans penser à prendre un parachute. Alors certes, une fois en l’air et tombant vers l’eau de la mer, il ne serait pas beaucoup plus avancé, mais c’était un meilleur plan que de rester ici.

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##   Mer 31 Aoû 2022 - 21:55
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Ryu[HRP : Alors je vais essayer de composer avec ce qu'il me reste de mémoire, avec la relecture des derniers posts de tout le monde, et surtout, avec les derniers neurones opérationnels qu'on m'a laissés.]

Alors que Ryu terminait ses dernières manoeuvres et s'assurait que la situation restait sous contrôle, il reçut le message télépathique d'Ashton et il regagna l'appareil. Trop concentré sur le maintien de son bouclier, il n'entendit qu'à l'instant où il rejoignit Ashton qui l'attendait à l'angle d'un couloir le message qui passait dans les haut-parleurs. Fronçant d'abord les sourcils, il questionna du regard son camarade de mission. Pouvait-il vraiment redonner à l'avion son autonomie ? Pouvait-il relâcher le contrôle de l'air ? Ou bien était-ce risqué ?

Evidemment que ce "On offre le thé à l'arrivée" n'inspirait confiance à personne, aussi prit-il la décision de ne pas supprimer totalement le bouclier qu'il avait créé, gardant une fine couche active afin de pouvoir reprendre le contrôle de l'air plus rapidement en cas de pépin.

Il suivit ensuite le Master Eau qui l'emmenait probablement à l'endroit où se trouvaient Aaron, Ipiu et le garçon, ignorant les cris qui semblaient venir du cockpit. Ses suppositions furent rapidement confirmées quand il entendit la voix des deux Tonnerres, alors qu'il arrivait à l'angle d'un couloir. Ce n'était pas là qu'ils les avaient laissé alors qu'ils parlaient avec le petit Air, mais il imaginait bien que les choses, ici aussi, ne s'étaient pas déroulées comme prévu.

Sauf qu'à l'instant où ils allaient arriver... Une nouvelle secousse remua l'appareil. Ryu se tint rapidement contre le mur, augmentant instinctivement la pression autour d'Ashton pour lui éviter de se cogner, oubliant que ce dernier avait lui aussi suffisamment de réflexe pour s'enrober d'eau et éviter les chocs. L'appel d'air qui s'en suivit lui provoqua un haut le coeur. Bordel mais il fallait toujours que les choses se compliquent avec le Centre, il en avait sa putain de claque !

La colère s'éleva alors qu'il repensait à la disparition d'Hideko, et le fin bouclier qu'il avait gardé se renforça brutalement autour de l'avion. Ses yeux virèrent à l'argenté tandis qu'il sentait son énergie se vider à une vitesse stupide. La mission durait trop longtemps, les imprévus s'étaient enchaînés, et l'air las qu'arborait Ashton lorsqu'il l'avait retrouvé n'aidait en rien du tout.

Les Tonnerres se débrouilleraient s'ils voulaient contacter la Royale Air Force. En attendant, l'avion se re-stabilisait, vite, trop vite, trop dangereusement ; l'air restait bloqué dans sa bulle, et il savait tout bonnement que si ils n'évacuaient pas rapidement la zone... Tous finiraient simplement par manquer d'oxygène. Sauf que c'était la seule solution qu'il avait trouvé pour palier à cet appel d'air brutal. Bloquer les courants du vent extérieur. Bloquer les moindres allers et retours du vent d'une manière générale, dans cette zone. Combler cet appel d'air en l'empêchant d'être réapprovisionné.

Ashton se précipita dans la pièce où étaient sensés se trouver les Tonnerres et le Sonore. Ryu ne sut pas ce qu'il y trouva. La seule chose que son aura de Master perçut, ce fut le pic incroyablement élevé d'énergie qu'il sentit provenir de son collègue, et l'instant d'après, une énorme quantité d'eau vint le happer, le sortant de sa transe, et le transportant lui ainsi que ses compagnons de mission jusqu'à l'océan pour un amerrissage humain d'urgence. Quand il reprit conscience, ses yeux marrons aperçurent l'avion qui tombait dans l'océan à plusieurs mètres d'eux. S'il crut au départ que le vertige qui le prenait était dû à la fatigue qui venait de l'assaillir soudainement, il comprit quelques secondes plus tard que c'était surtout parce qu'ils se trouvaient désormais tous les 5 dans une énorme bulle créée par le Master Eau, visant visiblement à leur éviter la noyade et la nage forcée.

Ben oui, parce que ce gosse, au final, on ne sait toujours pas s'il sait nager... Mais surtout, Ryu était bien heureux de ne pas avoir à survivre dans les fonds marins, car le bourdonnement dans ses oreilles ne lui indiquait rien de bon.
##   Sam 4 Fév 2023 - 16:24
Ipiu Raspberry

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Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Dire que c'est la merde ? Un euphémisme de la pire espèce.

Parce que le gamin pleure, crie, surréagit. L'éducation au Centre c'est plus ce que c'était.

Parce qu'Aaron est en mode dAaron et essaie de faire appel aux sentiments du môme. Personne n'a les sentiments qu'il devrait avoir. Personne n'est froid et cartésien comme il le devrait. Ryu était sur le point de flancher et de devenir sentimental aussi.

Putain.

Parce que l'ouverture de la rampe de lancement a manqué de me faire voler encore. Sauf qu'après qu'Aaron m'ait remise sur roues, j'ai aimanté mon fauteuil.

"AYLAN !"


Pas de réflexion, pas d'hésitation, l'avion ne se régénère plus, le fauteuil n'est plus aimanté au sol, mais propulsé vers l'enfant. L'avion va se crasher, sur l'enfant. Sur mon f... CARTTHESIEN PUTAIN. Je dois l'éloigner de ce fucking appareil... Je suis sur lui, en train de le repousser quand le mur d'air nous fait rebondir tous deux et le choc me fait lacher le contrôle que j'avais sur le fauteuil. Je perds connaissance une poignée de secondes.

J'imagine qu'il ne s'est passé que quelques secondes car il est encore près de moi quand j'rouvre les yeux dans une bulle d'eau.

Parce qu'heureusement qu'Ashton est là. Comme d'hab, lui il est cartésien.

"On rentre à Terrae. MAINTENANT !"


Plus de questions, on bouge. On peut revenir après. Aider. Ramasser la merde. On doit d'abord mettre le gamin en sécurité. Même en sécurité de lui-même.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Sam 11 Fév 2023 - 18:35
Aaron Williams

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Evidemment que le gamin n’a pas écouté, c’est le fils d’Ipiu, est-ce qu’on pouvait vraiment s’attendre à autre chose de sa part ?? Je sais pas à quel moment on a imaginé que ça pouvait bien se passer. En plus, il vise bien ce petit con. Je sens que je suis aspiré vers la rampe d’accès ouverte ; vers l’extérieur, et c’est terrifiant. Mes mains essaient de s’aimanter à la carlingue, mais je n’ai pas de prise ; je sens que je tombe dans un cri.

Woah putain, je vous avais déjà dit que j’avais le vertige, un peu ? Nan bah c’est fait, du coup. Merde. Le gamin est pas très loin de moi, mais lui au moins a un parachute… et putain maintenant y a le fauteuil d’Ipiu qui nous fonce dessus, meuf ça ne sert A RIEN MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS. J’AI LE CRISTAL DE TELEPORTEUR, IL AURAIT SUFFI QUE J'ATTRAPE AYLAN, COMMENT JE FAIS POUR T'ATTRAPER AUSSI ET NOUS TELEPORTER TOUS LES TROIS EN PLEIN VOL ?

Et puis évidemment, une bulle d’air nous retient — on se cogne tous les uns aux autres, je me bouffe le fauteuil — je t’avais dit que c’était une idée de merde, Ipiu, putain — me cogne encore — on peut plus respirer — et finalement on se fait happer par une vague immense. Je bois la tasse, tousse, m’accroche au gamin pour essayer de le faire tenir au fauteuil de sa mère, tout en retenant Ipiu dessus… et je ferme les yeux, espérant juste qu’on va pas crever à l’atterrissage.

—Accroche-toi-

On se fait encore secouer, mais finalement, on flotte au dessus de l’océan ; on est vivants, et je pensais pas dire ça, mais putain finalement sauter de l’avion c’était pas une si mauvaise idée. J’tremble un peu, Ipiu gueule encore, j’inspire, j’ai quelques mouvements désorganisés pour essayer de retrouver le cristal. Il manque de m’échapper des doigts, un peu engourdis à cause du stress et du froid, et j’essaie de garder ma prise sur le garçon de l’autre main. Les collègues ont intérêt à s’accrocher à moi, parce que sinon je les laisse se démerder pour rentrer à la nage.

J’active l’énergie du cristal et nous téléporte dans la salle des Masters, où nous attendent quelques collègues qui ont aidé à la logistique. Une partie de la flotte est venue avec nous, lâchant une sacrée flaque dans la salle. Moi je respire fort, rapidement, complètement trempé, encore accroché à ce que je peux. Puis j’inspire plus fort, et, rouge de colère, je beugle :

—La vague de l'enfer, c’était VRAIMENT nécessaire ? Punaise, y a encore des gens dedans ! Faut qu’on rappelle la Royal Air Force… et qu’on envoie quelqu’un pour récupérer le matos, je sais pas pour vous, mais j’ai pas super envie que les anglais récupèrent un brouilleur de pouvoirs.

Ouais c’était nos alliés ? Super ! Nos alliés d’aujourd’hui seront un jour nos ennemis de demain. Punaise j’suis trop énervé. Je jette un oeil à Ipiu et Aylan à côté de moi, qui ont été bien secoués… et souffle un peu. J’ai besoin d’un café. Je me passe une main sur le visage.

—Ca va, t’es vivant ? je balance au petit.

Ipiu j’vais pas demander, vu comme elle m’a gueulé dans l’oreille c’est bon, j’ai la réponse qu’il me faut. Et Ryu est Ashton… nan mais ça va, ils ont juste l’air saoulés, comme d’hab.



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##   Dim 12 Fév 2023 - 0:35
Aylan Raspberry

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__–Quand il vit qu’un des Terraens avait été éjecté, Aylan ne réfléchit pas longuement sur ce qu’il fallait faire. Cet adulte n’avait pas de parachute.
__–Et la paraplégique non plus. Que tentaient-ils de faire ? Notre protagoniste voulut faire une impulsion d’air, pour s’éloigner d’eux. (Sans surprise, il n’était pas si handicapé que cela dans sa réflexion alors qu’il fendait les airs ; l’habitude vous vous en doutez.) Cette initiative fut stoppée par la génération d’une boule d’air, qui ralentit leur chute. C’était heureux.
__–Puis d’une boule d’eau, qui la stoppa.
__–C’était moins heureux.
__–Les Terraens et Aylan réussirent à s’attraper, mais ce dernier avait encore moins envie de s’accrocher à qui que ce soit. En fait, il se débattait autant qu’il le pouvait, tapait, griffait, hurlait avec toute sa puissance de sonore – ce qui était au moins, quelque peu contré par la présence d’eau. Le contact avec cet élément sur sa peau était comme lui appliquer fer rouge sur fer rouge. Il était enlacé dans l’étreinte liquide, comme dans les tentacules d’une cuboméduse.
__–Et puis, il fut au sol. Toujours trempé, mais au moins sur la terre ferme.
__–Il y avait des paroles. Certaines qui lui étaient probablement adressées.
__–Aylan n’avait pas le temps pour cela.
__–Il mit à profit le bref instant de répit apporté par la fin de sa submersion et le pic d’adrénaline fourni par la peur, pour se précipiter sur son sac à dos puis dans un coin de la pièce, s’y blottir comme le ferait un animal blessé et sortir d’une poche des on sac à dos un semi-automatique. Qu’il braqua sans attendre sur la personne la plus proche, en substance, Ipiu.
__–« Il faut qu’on y retourne ! TOUT DE SUITE ! »
__–Les murs tremblèrent. Le menton d’Aylan aussi.
__–« Tout de suite… »
__–Puis son bras.
__–Son énergie tomba aussi vite qu’elle avait rejailli. Puis le pistolet au sol. (Fort heureusement, cela ne le fit pas tirer.) Aylan se roula en boule, à pleurer tout ce qu’il pouvait.
__–Il serait incorrect de dire qu’il n’avait plus envie d’être là, qu’il voulait retourner d’où il venait, qu’il avait peur, qu’il avait froid, qu’il avait mal. Il serait aussi incorrect de dire qu’il était frappé du choc qu’était la mort, passée ou imminente, de tout le personnel du Centre qu’il avait côtoyé pendant ces quelques semaines et qui étaient devenus, en dépit de tout, ses compagnons. Il le serait enfin de dire qu’une mortelle appréhension le saisissait, à l’idée du sort qui serait réservé à Lola, Miguel, Brad et Liz ; ils avaient déjà été punis par le passé à cause de lui, ne le seraient-ils pas bien plus, maintenant qu’il avait été capturé par l’ennemi ?
__–Tout cela était incorrect, car le pré-requis aurait été qu’Aylan fût seulement capable de penser.
__–Bouger était impossible. Son corps n’était plus qu’une masse de métal douloureuse, froide, trempée et tétanisée.
__–Ne fût-ce que respirer était presque trop.

*
*__–*

__–« Réveille-toi ! Allez ! J’fais quoi là !
__–Tire le… Non… Dégage, mets-moi sur mon siège… »
__–Le copilote s’était remis du coup de poing qui avait manqué de l’assommer, non sans l’aide des cris de l’adjuvant Flanagan et du retentissement des alarmes dans le cockpit. Et comme il n’allait pas donner un cours de pilotage dans son état, il se fit relever et effectua lui-même la manœuvre visant à remettre l’appareil dans une autre direction que le fond de l’Atlantique.
__–Après avoir pu souffler, il tenta de rouvrir les communications. Elles s’étaient remises à fonctionner, ce dont il fut au moins quelque peu soulagé. Moins parce qu’il allait devoir dire.
__–« Ici… Avion non-enregistré, modèle Antonov An-22… Nous avons… Attendez… Il boucha le combiné de sa main. Les Terraens sont encore là ? »
__–Flanagan, lui n’avait pas perdu de temps et avait ouvert la porte pour aller constater la situation dans le reste de l’appareil. Du laboratoire volant, il ne restait plus que des débris, dont certains s’étaient envolés par la rampe de chargement, qui était en train de se refermer. Des personnels avaient réussi à s’accrocher tant bien que mal à ce qu’ils pouvaient, mais les morts et  portés disparus risquaient d’être nombreux. En tout cas, il n’y avait plus personne debout, si ce n’était Flanagan lui-même.
__–« Négatif, je vais m’occuper des survivants. »
__–« Nous avons pris le contrôle de l’appareil suite à une mutinerie. L’adjuvant Daniel Flanagan et moi-même, le lieutenant Uriel Alonzo. Les, euh… Les Terraens ne sont plus dans l’appareil. En attente d’instruction.
__–Bien reçu, Antonov. Débutez une procédure d’amerrissage. Un navire est déjà en route pour vous récupérer. Nous avons l’autorisation de faire feu si vous tentez quoi que ce soit. »
__–Alonzo poussa un long soupir de soulagement et reposa le combiné. Il allait sans doute passer un très long temps en prison, peut-être aussi se faire suriner par quelque homme de main, pour avoir osé survivre. Sans doute que sa famille en paierait le prix, ainsi que tous ses proches. Dans son état, pourtant, il n’avait plus la force de lutter. Il voulait juste poser cet avion. Il aurait tout le loisir de s’inquiéter du sort des siens quand il aurait les pieds sur terre. Ça aurait toujours pu être pire, se dit-il. Ça aurait pu être les Américains…
__–De son côté, Flanagan n’était pas parcouru par des pensées aussi lointaines, mais les siennes n’en étaient pas moins sombres. Il était une des deux seules personnes qui n’avaient pas subi l’appel d’air et les mouvements extrêmement brusques de l’appareil (il était en sécurité dans le cockpit ; petite pièce où peu de meubles pouvaient s’envoler). Il alla de corps en corps, essaya de faire le tri entre les morts et ceux qui ne l’étaient que presque, de mettre ces derniers en sécurité, de leur trouver des couvertures dans les quelques réserves qui n’avaient pas été bazardées, de leur administrer les premiers soins.
__–Un des moins mal en point, le professeur Mohammed Nassim, qui ne s’en tirait qu’avec une sérieuse bosse, des hématomes partout sur son corps et le bras cassé, le regardait faire, assis sur une table de son laboratoire, – les chaises étaient brisées ou envolées –, à siroter une tasse d’eau chaude. Il aurait bien mis ne serait-ce qu’un peu de menthe à l’intérieur, mais plus aucune feuille n’était trouvable. C’était déjà un miracle que la bouilloire fonctionnât encore.
__–Flanagan revint vers lui.
__–« Aucune trace d’Aylan. Il a dû être éjecté, ou… les Terraens l’ont récupéré. »
__–Nassim regarda le fond de sa tasse. Non, vraiment, cela manquait affreusement de goût. Le seul dans cet avion avec qui il daignait partager ses feuilles, tirées de ses précieux plants, était bien entendu le petit Air, lui qui était si gentil et parlait un si bel arabe. Il lui en avait donné un sachet, pour qu’il en ait toujours sur lui. C’était contre le règlement, mais quiconque le lui aurait fait remarquer se serait pris un torrent d’injures et des signalements à la hiérarchie, que Nassim avait dans sa botte bien plus que que que ce fût d’autre, dans ce coucou miteux.
__–Il n’était donc plus là, son sujet favori.
__–« Adjuvant, votre arme de poing, s’il vous plaît. »
__–Flanagan eut une expression de surprise. Pas à cause de la demande, qui n’avait rien de si extraordinaire que cela, mais par son ton. Le docteur Nassim, demander quelque chose poliment ?
__–« Vous êtes sûr ?
__–Et vous un incompétent pour ne pas l’avoir fait à ma place tout de suite. Ma loyauté demeure. Il jeta sa tasse.
__–Hé, dans ces moments là, c’est chacun pour soi, nan ?
__–Hm mm. J’espère que c’est votre philosophie de vie plus que la mienne, qui aura percolé en Aylan.
__–Ouais. Moi aussi. Vous ne préférez pas que je le fasse ? Sauf vot’ respect, je vous ai vu tirer une fois, et…
__–Tssk, soit. Comme de nous deux, vous serez le seul qui aura ne serait-ce qu’une chance de le revoir un jour… Oh, je ne pense pas qu’on vous en laissera l’autorisation, ou qu’il le voudra… S’il est encore en vie… Mais enfin… Hmm, vous avez un stylo ? Vous êtes trop bête pour le retenir de tête. »
__–Comme quoi, même dans son état, Mohammed Nassim restait Mohammed Nassim. Flanagan alla lui trouver de quoi noter. Le docteur inscrivit sur un papier une suite de chiffres. Des coordonnées GPS.
__–« Vous lui direz que j’aurais aimé l’emmener ici, un jour. Au couché du soleil. »
__–Flanagan mit le papier dans sa poche. Retira le cran de sûreté.


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##   Sam 25 Fév 2023 - 14:16
Hideko Honda

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Humeur : C'est vous qui voyez :3
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Quand tous débarquent dans la salle des Masters, nous sommes assaillie par une vague surprise issue de la téléportation. L'eau ne va toutefois pas très loin, pas suffisante, et assez rapidement maîtrisée par Ashton pour nous éviter d'être tous trempés. Je le remercie d'un regard bref, et me tourne vers Aaron alors qu'il reprend la parole. Je sens sa frustration et sa colère déborder, et je suis bien heureuse que sa maîtrise de son pouvoir de Sensitif soit suffisamment excellente pour nous empêcher d'être touchée.

Mes yeux se posent l'instant d'après sur l'enfant à qui il s'adresse, et je visualise enfin le visage qu'a ce fameux Aylan que nous avions pour mission de sauver des griffes du Centre. Il ne me faut pas tant de temps que ça pour réaliser que tout ne s'est pas passé comme prévu, et je comprends assez rapidement que la situation a été suffisamment extrême sur la fin, ne leur laissant pas vraiment le loisir d'organiser les choses paisiblement et sainement comme ils l'auraient souhaité.

Le garçon se redressa brutalement et courut se loger dans un coin de la pièce, serrant fermement son sac contre lui, sortant une arme qu'il pointa en direction d'Ipiu. Mes lèvres s'animèrent d'un sourire triste face à cette scène, pauvre enfant qui avait été livré à lui-même pendant tant de temps et qui se retrouvait démuni en perdant ce qu'il avait toujours connu, quand bien même ce qu'il avait toujours connu puisse être si dangereux à nos yeux. En soi, ça ne restait que son point de repère... Et tout le monde a besoin d'un point de repère. Les mots qu'il hurla furent estompés à nos oreilles par l'influence du pouvoir de Sonore de Ryu, bien que les murs subirent tout de même les dégâts.

Son arme retomba, presque aussi rapidement qu'il l'avait levée, sur le sol, et mes yeux se détournèrent de lui pour se poser sur Aaron. Ma place n'était pas là pour le moment ; j'étais encore une étrangère à ses yeux, tout comme l'était toutes les personnes nouvelles qu'il découvrait ici dans cette pièce, dans cet endroit qu'il ne connaissait pas, loin de tout ce qu'il avait toujours vu. Aussi, je pris la décision de ne pas m'en mêler, et de ne pas rester là.

-Aaron, tu viens avec moi, nous recontactons les anglais dans mon bureau. Keitaro et Ashton, vous venez aussi.


Ryu et Tomoe, vous restez là, avec Ipiu. Il n'est absolument pas envisageable de la laisser seule avec lui pour le moment, et garder Ryu, dont il a déjà vu le visage, me semble nécessaire. Quant à Tomoe... Elle est sûrement la mieux placée pour s'adresser à lui, dans cette situation.

HRP : L'échange avec les anglais sera géré en HRP, l'issue étant la prise d'un rendez-vous pour s'entretenir véritablement avec eux si cela est nécessaire, et la récupération ou la destruction des technologies brouilleuses de pouvoirs présentes dans l'avion.


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##   Mar 28 Mar 2023 - 19:09
Ipiu Raspberry

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Ipiu Raspberry
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Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

L’atterrissage est autrement plus douloureux que l’amerrissage. Nous sommes à la maison. Il est en terre inconnue. Je suis épuisée. L’arme qu’il tend vers moi ne me perturbe pas. Elle n’est pas dangereuse en ces murs. L’étincelle ne naitra pas, la balle d’acier serra retenue par un champ magnétique. Une arme à feu n’est qu’un jouet à Terrae. Un jouet qu’aucun ne souhaiterait voir tenir à un enfant…

Enfant ? Il en a l’âge, mais n’en a jamais eu le statu. Soldat le définirait sans doute mieux qu’enfant. L’arme tombe. Les larmes tombent. Dans un coin il se recroqueville. J’encaisse sans rien dire, regarde les échanges de regard entre mes collègues, en retrait. Tomoe se rapproche de lui, Aaron suit Hideko. Personne ne me regarde. Personne n’a besoin de moi.

L’enfant ? Je n’ai rien à lui apporter que ce que je lui ai déjà donné. Une chance. Celle de quitter le Centre. Celle d’exister pour lui. C’est tout ce que j’avais à lui offrir. Je ne suis pas plus sa mère aujourd’hui que lorsque j’ai accouché de lui. Il n’est pas mon enfant. Il n’est pas même réellement un enfant.

Je recule en essayant de ne pas faire de bruits, mais mon fauteuil a morflé. Vraiment. Certains regards se tournent vers moi.

« Je vous laisse gérer la suite. »


Je regarde une dernière fois l’enfant, devrais-je lui dire quelque-chose ? Je cherche les mots, mais rien ne sort.

« Courage gamin. Ça va aller, j’te l’promets. »

Ça finit toujours par aller à Terrae.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
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