## Lun 20 Juil 2015 - 14:22 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Bon, c’est définitif, ce mec veut ma mort. J’essaie de le faire reculer comme je le peux, appuie sur ses épaules en riant comme un demeuré. Dans le même temps, j’essaie de me rouler sur le côté pour lui échapper. Pourquoiii il me laisse pas partir ? C’est cruel, c’est criminel ! J’le supplie de me lâcher en me tortillant sur moi-même. Puis il s’arrête, et j’arrive enfin à reprendre mon souffle. Ma poitrine se soulève difficilement, et quelques éclats de rire m’échappent encore par intermittence. J’m’apprête à lui dire que c’est un connard fini – et que j’trouverai un moyen de me venger quand il s’y attendra pas – avec ma voix étranglée quand, ben. Je bug. Quand il me regarde comme ça, j’sais que c’est pas bon signe. Genre, vous savez, il me fait son regard profond type « je te fixe fixement et tu vas pas du tout aimer ce que je vais te faire là maintenant tout de suite ». Ok, je sais que là ça fait un poil peur parce qu’on dirait qu’il va me violer, mais bon, j’ai un peu espoir qu’il fera rien et qu’il va se reculer. Après, j’pense que la soirée a été suffisamment cheloue pour qu’on ait pas besoin d’en rajouter une couche, hein ? Hein ? HEIN ? Il se penche vers moi et là j’sais que c’est foutu. Son nez frôle le mien et il m’embrasse. Enfin on s’embrasse. C’est pas que je m’y attendais pas – j’avoue que là, la position était assez claire. Logique, en fait, je dirais plutôt. Mais. C’est perturbant. Parce que la soirée qu’on a passée ensemble semble vraiment étrange, maintenant. Je repense à notre danse et je frissonne. Ma main se glisse finalement sur sa nuque et je souffle légèrement en captant que j’ai arrêté de respirer dans le processus. Ouais nan mais nan quoi. Mais nan. J’essaie de me redresser un peu, éloigne mes lèvres des siennes. Elles se frôlent encore, légèrement, mais je recule pas plus. En fait, j’ai tellement mal aux poumons que j’ai cru que j’allais m’étouffer sous la surprise, là. - T’as essayé de me tuer, c’est ça ? j’essaie de prononcer. Bon. J’avoue, c’est pas drôle. Mais j’ai plus aucune dignité là, je viens de me faire embrasser par mon meilleur pote qui vient de me chatouiller à mort, avec le visage écarlate. C’est à cause de mon fou rire. C’est à cause de mon fou rire je vous dis, bordel. Ma main reste où elle est. Remonte effleurer les cheveux à la base de sa nuque. J’essaie de réfléchir et de me dire que c’est pas si grave. Que la discussion qu’on a eue tous les deux, tout à l’heure, n’est pas si perturbante dans le moment présent. Ses dernières barrières ont cédé à l’instant, et ça me fout les boules. J’tente de me retenir de lui dire que la bière par terre va tâcher le tapis, avec un sourire un peu candide et embarrassé. Le sourire vient pas, et les mots non plus. Je ferme simplement les yeux et appuie à nouveau mes lèvres contre les siennes, avec plus de force qu’il n’en a employée tout à l’heure. Ce baiser, je le lui impose presque, et j’essaie de pas penser à côté. C’est foutu j’crois, putain. C’est foutu. |
## Lun 20 Juil 2015 - 18:28 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | La main d'Aaron vient se poser sur ma nuque et je frissonne. Sa paume est douce. Comme ses lèvres d'ailleurs. Je ne dirais pas que la situation est normale. Non. Ça ne l'est définitivement pas. Je crois bien que je viens de déraper mais seulement… Simplement… Pour cette fois, je voudrais être égoïste. Ecouter mes désirs et mes sentiments. Au risque de blesser Aaron dans ses sentiments ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je n'approfondi pas plus le baiser et laisse Aaron se reculer légèrement même si nos visages restent plus que proches. Nos lèvres se frôlent encore et je ne peux m'empêcher de ressentir la chaleur de sa main posée sur ma nuque. J'ai un petit sourire d'excuse lorsqu'il me demande si j'ai tenté de le tuer. Sous le coup de la surprise il a cessé de respirer aussi je lui laisse le temps de retrouver son souffle. Sa main remonte dans mes cheveux et un nouveau frisson me secoue. Je ferme les yeux durant une seconde appréciant le contact et la proximité de nos corps. Je ne peux m'empêcher de songer que je suis en train de faire une connerie, que les choses ne devraient pas se passer comme ça entre nous. Que ce n'était vraiment pas le bon moment pour faire ce genre de choses, pour agir ainsi avec lui. Mais je ne veux juste pas m'écouter. Je rouvre finalement les yeux de surprise lorsque les lèvres d'Aaron reviennent se coller sur les miennes avec force. Puis je me laisse aller, répondant à son baiser, tout en lui laissant plus ou moins la maîtrise de celui-ci. Je pose mes deux mains à plats sur le canapé pour prendre un meilleur appui et me mettre plus confortable, toujours sans rompre le contact entre nos lèvres. Puis ma main droite finie par venir caresser lentement son torse. Arrivant à bout de souffle je romps le contact et m'éloigne un peu, reprenant ma respiration et fixant Aaron. J'aimerais dire que tout me paraît normal, que tout va bien mais c'est loin d'être le cas. Depuis quand y a-t-il quoi que ce soit de normal entre nous ? Finalement je me redresse et passe une main sur mon visage en soupirant. - Non, je murmure. Puis je me lève et fait quelques pas dans le salon, tournant le dos à Aaron avant de finalement le regarder. - Excuses-moi je n'aurais pas dû faire ça. Ça ne devrait pas se passer comme ça. Je la sensation de l'avoir forcé et non. Définitivement non. Puis sans plus de cérémonie je sors de l'appartement. Cette relation est décidément bien trop compliquée.
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## Mar 21 Juil 2015 - 10:51 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Mes doigts effleurent sa nuque et je sens sa peau se couvrir de chair de poule. Nos lèvres se rencontrent et se séparent, repartent à la découverte de l’autre. Les souffles qui se mélangent, sa main qui effleure mon torse pour échouer sur mon ventre. Je me tends légèrement sous ses caresses. C’est naturel, c’est nouveau, c’est différent, surtout. On dirait qu’on a attendu que ça toute la soirée sans le vouloir, au final. Toute la soirée, ou peut-être plusieurs semaines, plusieurs mois. Le moment dure, dure, dure. Puis il s’éloigne. M’observe. Attend. Je retiens ma respiration. Je retiens ma respiration et j’aimerais le retenir lui aussi. Il se lève et s’éloigne. Ma poitrine se compresse alors que je lui renvoie un regard d’incompréhension alors que je me redresse. Non ? Pourquoi non ? Je comprends pas et je veux pas comprendre. Ça me fait mal. Ma gorge se serre un peu. Pourquoi non ? J’essaie de répondre quelque chose, mais rien ne vient. Je me sens juste bête. Complètement stupide. J’me retiens de sourire nerveusement. En fait, j’crois que même si je l’avais voulu j’en aurais pas été capable. Vous avez déjà eu la sensation de vous faire jeter de cette manière ? Pour une raison qui vous échappe totalement, avant de vous arriver en plein dans la gueule ? Parce que je le sais, mais je ne veux pas le savoir. Je le sais, mais je ne veux pas le comprendre. C’est plus simple de faire comme si de rien n’était. De faire semblant de rien. De se laisser aller à ce qu’on veut, à ce qu’on aime. Juste se laisser aller, et ne pas réfléchir. Pourquoi il veut absolument que je réfléchisse ? Parce qu’il ne veut pas ça. Il ne veut pas ça ?... Alors qu’est-ce qu’il veut au juste, hein ? Qu’est-ce qu’il veut ? Qu’est-ce qu’il peut bien vouloir ? Gaetano s’excuse et sort de l’appartement. Je fixe l’endroit où il a disparu de mon champ de vision durant de longues secondes, avant d’attraper la canette au sol et de la lancer dans cette direction de toute la force de ma rage. Elle rebondit contre le mur dans le silence insupportable de la pièce, atterrit au sol sans que je ne daigne la ramasser. Les yeux brillants, je me recule jusqu’au dossier du canapé pour prendre une inspiration tremblante, puis m’allumer une nouvelle clope pour m’occuper les mains et les lèvres. Faire passer la colère. Le sale con. L’espèce de sale con… Il a fait tout ce chemin juste pour ça ? Comme ça ? J’le déteste. |
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