## Lun 10 Juil 2017 - 0:32 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Nicolas l'écoute parler. Elle sait qu'elle n'est pas forcément facile à entendre, que son avis n'est pas doux, comme elle peut l'être elle. Mais à son tour, lorsqu'il essaie d'approfondir ses pensées, la Terre l'écoute attentivement. Il se reprend, réfléchi plus, place des mots plus justes. Son sourire redevient sincère et doux. Elle lui répond simplement comme cela. Elle le comprend. Elle est heureuse qu'il ait compris lui aussi. Malgré cela, il fume, il fume et fume encore, il essaie de se calmer. Ce n'est pas facile. Ca semble même violent chez lui. En même temps, il réfléchit, il est lucide, il accepte. Il pense. De l'autre, il se détend, se détend, rejette quelque chose. Quoi ? Alice ne sait pas, Alice ne veut pas le savoir encore. « Ne t'excuses pas, ce n'est pas grave. » Et il parle de l'amour que peuvent avoir les autres. Elle lui sourit. Elle comprend cette peur. Elle la comprend parce que, pour une fois, elle l'a expérimenté. Plusieurs fois. Son sourire est un peu plus étrange, et pourtant il reste sincère. Un instant ses sentiments sont mitigés, lassés, mélancoliques, et puis revient son calme, lentement mais sûrement. « Je te comprends. Mais les gens qui t'aiment vraiment, ils aiment aussi ce qu'ils ne voient pas de toi. Ils te font confiance malgré tout. Ils seront là pour toi, quoiqu'il arrive. Je sais qu'Hamilton fait partie de ses personnes-là. Et je serai là pour elle, je serai prête à être là pour toi si un jour tu éclates. » Elle tourne la tête vers lui, enfonce son regard dans le sien, longtemps, se noyant dans le gris de ses yeux. « Je n'ai pas peur de toi. » Elle l'avait déjà dit à Hamilton. Elle le dirait autant de fois qu'il faudrait. Elle marche, elle sourit quand il lui dit que ça ne lui fait rien. Dans le flou de pensée, elle a compris qu'il pense aussi à Hamilton. C'est fou comme cette fille fait de l'effet, hm ? Après sa question, Alice fronce les sourcils, l'air réellement surprise. Elle n'a pas l'air de comprendre, un peu confuse. Et puis elle se met à sourire, amusée et répond avec sincérité. « Tu pensais ? Non pas du tout. Je voulais simplement te dire ce que j'en pensais, je ne vois pas d'intérêt à mettre une personne en colère, je trouve que c'est une sensation très désagréable. C'est gentil. Non je voulais simplement te faire partager ce que je pense, dans l'optique peut être de te faire voir les choses autrement, ou plus précisément. Te faire te rendre compte aussi qu'on peut t'apprécier sincèrement. » Elle lui adresse un sourire plein de tendresse. Cette tendresse qu'il peut ne pas accepter, feinter de ne pas voir. Elle s'en fiche. Elle veut lui faire passer cela, simplement. |
## Lun 10 Juil 2017 - 2:11 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Elle lui dit de pas s'excuser, il hausse une épaule. Si un peu quand même. S'il faisait plus attention à ce qu'il disait... ben il aurait moins d'emmerde, déjà. ensuite, c'est fou comme il avait de la peine à utiliser des mots. Pendant une seconde, il se dit qu'un jour il allait peut-être devoir utiliser ses pouvoirs pour essayer de se faire comprendre. Il se donna une claque mentale pour la pire idée du siècle ; montrer ses émotions et c'est les ressentir, le bon gros retour de flamme des familles en gros. Ce serait s'affaiblir un peu plus, déjà qu'il était pas... Si, moi ça va. Il déglutit difficilement, inspire un peu plus calmement pour éviter de terminer sa cigarette en trois goulée d'air, ce serait dommage. Mais elle persiste à croire que c'est une bonne chose qu'on l'aime. Nicolas retient très fort ses yeux de se lever vers le ciel... Il est pas contre, ça le touche énormément, il l'a compris depuis son étoilisation, depuis Aria... Mais il ne faut pas que les gens lui fassent confiance. Il ne se faisait pas confiance lui-même. Et quand elle le regarde dans les yeux, elle est aussi claire que du cristal. Elle n'a pas peur. Bien sûr que non, tu n'es pas terrifiant Nicolas ; toi, tu sauves la veuve et l'orphelin, t'empêches les filles de se faire violer et les garçons de finir à l'hôpital hein ? ...eh bien ? Tu ne me dis rien ? Même pas un petit "ta gueule" ? Elle continue un instant, avec le sourire, avec de l'amusement. Elle avait donc parlé avec une légère fermeté pour bien lui faire comprendre. Quand à savoir pourquoi elle lui avait proposé de marcher ou de parler d'autre chose... Il regarde un instant sa cigarette. Oh. Il inspire de nouveau la fumée avant de reprendre, le Loup Noir gloussant furieusement. : -Je l'ai cru, un instant, que tu avais peur. Pas de moi. Le Loup Noir rit aux éclats. Il a envie de se battre. Nicolas tente de se focaliser sur la douleur qu'il ressent dans ses entrailles ; le manque, il était parti tellement précipitamment qu'il n'a rien sur lui pour calmer la douleur mais c'est tant mieux. Ça lui servira de punition. : -Je suis passé Étoile quand une amie m'a pris dans ses bras... parce qu'elle m'avait annoncé... une mauvaise nouvelle pour elle et elle était désespérée de voir que son mal-être m'atteignait beaucoup. Alors oui, j'ai vu qu'on m'aimait. Sa main trembla. Il termina sa cigarette avant de détruire le mégot d'un claquement de doigt. Il regarda Alice dans ses yeux bleus intenses. Il aimerait ajouter à quel point c'était justement ça, qui pouvait se montrer terrifiant... Mais il tut sa pensée, laissant le Loup Noir dans son fou rire incontrôlable et lui, dans sa douleur. : -J'avais un ami qui pensait comme toi. dit-il soudain, perdu dans ses pensées, laissant ses paroles devenir un flot égal dénué d'émotion. Il disait que j'étais qu'un gosse mais surtout un être humain... Le jour où il me l'a dit, je ne l'ai pas cru. J'étais persuadé d'être un monstre. C'est toujours un peu le cas. Enfin... Non. Nicolas s'arrête de marcher. Dans sa cage, le Loup Noir s'est redressé, s'arrêtant net de rire. Il s'accrocha aux barreaux... Nicolas je te jure si tu fermes pas ta gueule maintenant je vais tout faire pour exploser. : -Aujourd'hui je suis un être un peu hybride. Mi-humain mi-monstre. A moins que l'humain soit un monstre, ou le monstre un humain, je ne sais pas très bien. Nicolas. Stop. : -Toujours est-il que ça colle à la peau... Je dirais même plus c'est ancré en moi, comme... une maladie qui m'appartient. lâche-t-il faiblement en commençant à se gratter les cicatrices de ses mains, en se mâchouillant les lèvres. Et si la Miss agit ne serait-ce qu'un cinquième comme moi, ça peut-être dangereux... Surtout pour elle. La laisser avec ses démons, ses masques, peu importe ce que l'on en voit, ça peut mener à l'auto-destruction, dans un monde comme celui de Terrae. Nausée. Transpiration. La respiration de Nicolas s'accélère mais il pose sa main devant sa bouche malgré tout. : -Ça va faire mal, ça va être dur. Peut-être long, peut-être pas. Mais il faut qu'elle apprenne à se faire confiance, il faut qu'elle comprenne que si le pire lui est possible, ça ne reste qu'une possibilité. Que si elle apprend, elle ne fera pas l'erreur qui l’amènera à se détester... Il faut qu'elle le fasse sinon- -elle va finir comme moi. Migraine foudroyante. Nicolas grimace, la pupille contractée. Il n'a pas envie de parler plus. Ça lui rappelle trop lui, la conversation, tout le reste... Il se redresse lentement, retire la main de sa bouche. Il ne tremble plus autant, mais il n'est pas bien... Ma dose. Ma dose ou je vais me tuer. Ou je vais te tuer, au choix. Rire faible venant des deux. : -Alice... Je suis désolé mais... On peut écourter notre rendez-vous ? #666699
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## Lun 10 Juil 2017 - 21:11 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Ses pensées se calme lorsqu'elle dit qu'elle n'a pas peur. Mais ce n'est pas nécessairement bon signe. Cependant, elle le maintient. Elle a rencontré des personnes plus ou moins fréquentables, elle n'a jamais eu peur. De façon générale, Alice ne déclenche que très rarement la colère chez les autres. Elle l'a compris très tard, mais souvent les gens reste calmes ou en tout cas à peu près maitre d'eux-même. Elle voit qu'il ne leur viendrait pas à l'idée de lui faire du mal, comme elle le vit à l'inverse. Et son absence de peur, qui peut paraître puérile et enfantine, au final, met en confiance l'autre. Alice a déjà vu des gens craquer, des gens arrêter de se contrôler. Elle a déjà été la cible, mais le fait de ne pas avoir peur l'a sauvée. Bien sûr qu'elle ne sait pas pour Nicolas. Elle ne sait rien de sa violence intérieure. Elle ne peux même pas l'imaginer. Mais elle n'en a pas peur. Alice l'écoute. Il se remet à parler. Déverser encore un peu. Un monstre... Et tu n'es pas le seul. Doit-on en arriver à la conclusion que chaque être est un monstre ? Dans ce cas le concept de monstre n'existe pas, c'est un phénomène naturel. Elle ne sait pas pourquoi il pense cela aussi fort. Elle ne fait aucune remarque sur lui en plus. Ca suffit pour l'instant, il n'a pas besoin de plus. Il n'a pas besoin qu'elle parle plus, il sait ce qu'elle pense pour l'instant. Elle l'écoute parler d'Hamilton, la mine plus grave. Il a raison. Il a terriblement raison, et pourtant, même si ce n'est pas comme lui, Hamilton vit déjà comme cela. Et pourtant, Hamilton a déjà ces genres de comportements. Elle hoche la tête, et de nouveau, sa voix est plus faible. Alice a le ventre noué. Elle veut du bien à Hamilton tout en respectant ce qu'elle veut ou pas. Elle ne veut pas lui nuire ni la brusquer. Parfois, la petite Terre est un peu perdue. « Parfois j'ai peur qu'elle agisse comme ça. J'ai peur qu'elle se considère comme un monstre. Je voudrais qu'elle sache que c'est faux, que c'est faux malgré tout ce qu'elle peut être. Mais je ne peux pas l'en empêcher. Alors... Des fois je ne sais pas quoi faire. Mais j'ai confiance en elle. » Peut être qu'elle se déteste déjà, c'est même probable. La Terre soupire. Pourtant, elle, elle déborde d'amour pour elle, plus fort encore que pour toutes les personnes sur Terre, qu'elle aime désespérément pour beaucoup, malgré sa petitesse. Lorsqu'il lui demande d'écourter leur rencontre, elle le regarde un moment en s'arrêtant. Elle ne lui demande rien. Elle hoche simplement la tête en souriant, toute douce. « Oui d'accord. Merci pour la balade. Je suis contente d'avoir pu discuter avec toi. » Elle lui sourit, le laisse s'éloigner sans bouger, lui faisant un signe de la main. Hm... Elle a entendu. Quelque chose ne va pas. Est-ce qu'il se met en danger ? Elle a un peu peur, malgré tout, elle décide à nouveau de faire confiance. J'espère qu'il aura compris... |
## Jeu 3 Aoû 2017 - 18:36 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | J'avais que je le ferai 8D Alice s'arrête un instant et le regarde sans rien dire. Qu'elle entende le Loup Noir ou pas, cela importe peu. Il faut partir, maintenant. Elle lui répond que c'est d'accord et elle le remercie. Nicolas ne répond qu'avec un hochement de tête prétendument joyeux en grinçant des dents. Il s'éloigne doucement levant la main pour la saluer une dernière fois. Il se retourne, les mains dans les poches, le regard contracté droit devant lui, la marche qui s'accélère au fur et à mesure. Et soudain, il court. Il court à en perdre haleine, ce qui n'est pas difficile au vu du soin qu'il apporte à lui-même. Il y a des éclairs qui parsèment sa course et à l'intérieur le Loup Noir qui hurle. Je peux savoir ce qui te prend, à dévoiler autant de choses sur nous ? Ah tu voulais l'aider pour aider Adélaïde. C'est cet altruisme qui t'a mené à ta perte. ...à ma perte. Tu es l'engeance de deux lâches, je peux savoir ce que tu essaies de faire là ? J'essaie de fuir. C'est bien ce que je pensais espèce de petite merde. C'est ça, retiens-toi donc de pleurer, tout autant que tu essaies de retenir tes poings de régler tes problèmes de lâche. Tu me dégoûtes, tu te dégoûtes. Qu'est-ce que je peux faire de ça hein ? Comment on peut survivre avec un lâche de nature ? Ta gueule... TA GUEULE ! Ah parce que maintenant t'en a marre de moi ? Je te signale que moi, j'aime me battre, mais je ne le fais que pour survivre... Et toi, c'est quoi ta raison pour frapper et détruire les autres ? Je ne le fais pas exprès... Ta gueule putain, tu ne sais rien. J'en sais assez pour te dire- NON !!! Nicolas pousse le monde dans les couloirs, son corps transpire le désespoir alors qu'il se jette sur la porte de sa chambre, sur sa table de chevet, sur le tiroir et la drogue qu'elle contient. *** Technicolor. Paranoïa. Extase. Combat. C'est l'heure du dîner, les gens mangent, Nicolas tape sur un sac de frappe dans la salle d'entraînement vide. De toute nos forces. Machines à tuer. Pourquoi on fait les quatre cent coups que lorsqu'on est comme ça ? Parce que sans toi je suis un lâche ? ...La cocaïne te fait retenir bien des choses. L'important. Et le regard d'Alice. Et aucun maître. Seule avec sa petite lanterne sur le chemin de la vie. ...Petite lanterne à la con. Elle n'est pas toute seule, elle a cette fameuse Adélaïde. La Miss, me corrige-t-il C'est un amour automatique. Tu sais ce que je pense de ça. Et moi je te dis que t'y connais rien. ...C'toi qui n'y connaît rien. : -Eh oh BON ! Tu m'aides à taper là ou bien ? La frénésie de l'adrénaline le fait trembler dès qu'il n'est plus en mouvement. Le Loup Noir reprend le contrôle en demandant si tout va bien. Pas de destin. Garder le contrôle. Inspirer. Les yeux de Nicolas se parsèment d'or, sa voix est très grave. : -Moi ça va. Le poing part propulsé par des impulsions électriques. Le coup déchire la peau au niveau des phalanges tandis que le sac s'envole, sans se décrocher, Nicolas se décale pour éviter le retour. ...Brain Power. ...Ouais ben moi je dis que la cocaïne c'est pas une bonne idée. J'irais chercher autre chose... peut-être. Hm. Okay. #666699
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