## Mer 1 Nov 2017 - 18:29 | ||
Les jambes de Ryu se mettent à trembler et il se rattrape de justesse contre le mur. L’Appel est lancé ; tout le monde à Terrae a forcément entendu sa voix de Sonore. Tous seront là d’une minute à l’autre. Ils n’ont pas le choix. L’ordre est impossible à ignorer. Il a utilisé ses pouvoirs. Il a impacté leur volonté. Tous vont cesser leurs activités et se rendre dans la cour. Il aurait aimé que cela se passe autrement. Mais il n’a pas le choix. Les circonstances étant ce qu’elles sont, il se doit d’agir ; il doit intervenir. Les minutes défilent et il se rend dans la cour. Tous sont arrivés - tous ont accouru. Sa voix est forte et assurée ; son coeur tambourine contre sa poitrine. - Chers Terraens, chères Terraennes. Terrae déclare l’état d’urgence. Pour des raisons de sécurité, nous vous imposons à partir d’aujourd’hui un couvre-feu : à 20h, vous devrez tous vous trouver chez vous, que ce soit dans les dortoirs ou votre chambre. La forêt, le lac, l’arène, l’espace vert et le champ de fleurs ne sont plus libres d’accès. Evitez également de vous promener près des grilles. Des Masters organiseront des rondes dans tout Terrae afin de s’assurer que les règles sont bien respectées… Ryu prend une grande inspiration. Ses poumons se gonflent d’air, et, imperceptiblement, sa main tremble dans son dos. Son regard se voile un instant, une bourrasque d’air secoue toutes les personnes présentes dans la cour. C’est dur à encaisser, mais il y parvient. Le tatouage de sa greffe se répand sur l’ensemble de son corps, et un halo lumineux englobe toutes les personnes présentes face à lui. Ses pupilles se dilatent - c’est beaucoup d’énergie à encaisser d’un coup, mais il doit le faire. C’est ce qu’il y a de mieux à faire ; il n’a pas le choix, il le sait. A plusieurs reprises, Ryu manque de perdre pied. Les énergies s’accrochent à leurs hôtes, lui résistent, et il lutte pour les récupérer, les emmagasiner, les bloquer. La déchirure est brutale, mais il la gère, l’encaisse ; c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour assurer la protection de tous. Quelques secondes plus tard, tout revient à la normale. Ryu a chaud, Ryu a envie de s’effondrer, mais Ryu reste droit, parce que c’est ce qu’il doit faire. Alors, de nouveau, usant de sa voix de Sonore pour se faire écouter de tous, il reprend : - Afin d’assurer la sécurité de tous et d’éviter tout débordement, vos pouvoirs vous ont été retirés. Je vous conseille de respecter ces règles à la lettre. C’est un peu trop pour lui. Il ne tient plus, mais il ne peut pas se montrer faible face à eux. Il doit garder la situation en main. Il doit ignorer les regards des Masters qui le dévisagent sans comprendre. Ryu, serais-tu devenu fou ? A quel moment as-tu pensé, sans concertation, que c’était la meilleure chose à faire…? Ryu fait demi-tour et s’en va. Ils peuvent reprendre leurs occupations : il n’est pas encore 20h. Il ne reste pas pour les questions. Il ne peut pas y avoir de questions. Il n’y répondra pas de toute façon. Les portes de l’Institut se referment derrière lui, l’ascenseur sonne, il parvient à atteindre le bureau d’Hideko et se laisse tomber sur la chaise du bureau... _________________ HRP : Cet event débute aujourd’hui. Il durera du début du mois de novembre à la fin du mois de janvier (IRL). En ce qui concerne la durée de cet évent in RP, considérez que cela dure 3 semaines : du 27 novembre au 17 décembre. Chaque mois IRL sera consacré à une semaine IRP. Pour plus de détails, rendez-vous > ici < Ce topic est bien entendu ouvert à tous : réagissez nombreux ! HRP² : Suite pour les Masters qui souhaitent réagir > dans le bureau d'Hideko < |
## Mer 1 Nov 2017 - 19:25 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Elle était en train de lire dans sa chambre quand la voix a retenti. L'appel. Elle a tenté de lutter peu encline à suivre une voix qu'elle n'identifiait pas mais savait ne pas lui appartenir. Lutte perdue d'avance. Elle se retrouve grelottante dans la cours de récréation car elle n'a pu lutter qu'assez de temps pour atteindre sa veste de cuir froid qui colle sa peau dénudée. Elle n'aime pas être forcée et elle se sent en colère. Elle a l'impression d'avoir été mentalement violée. Quand elle voit Ryu elle arrive à comprendre qye c'est sa voix qu'elle a entendu. Elle est en colère et en même temps craintive. Elle se rappelle des scientifiques. Elle craint une nouvelle attaque. Un nouveau désastre. Il commence à parler et la colère monte de plus en plus... POURQUOI ? QUELLES RAISONS DE SÉCURITÉ? Veut elle crier. Elle n'y parvient pas. Quelque chose se produit. Quelque chose d'intime. Elle sent un changement s'opérer en elle sans en comprendre la nature avant qu'il ne se remette à parler. Elle se sent vulnérable et en colère. Elle se reprend. Elle gueule : " C'EST QUOI CES CONNERIES ? OU EST HIDEKO ?? " Non parce que bon... même si elle n'est pas dans son coeur elle respecte cette femme et elle ne reconnait en rien ses méthodes dans ce qu'il se passe. Elle lui fait confiance. Elle ne la voit nulle part et ça l'enerve. Elle est presque sûre que la directrice n'a pas approuvé ce qu'il se passe ici. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mer 1 Nov 2017 - 21:34 | ||
Renji Fujii Messages : 254 Date d'inscription : 20/08/2017 Emploi/loisirs : Etudiant Humeur : Taciturne | Cela faisait quelques jours que le japonais tenait cette boutique et y avait trouvé un train train habituel. Ce fut pour lui un jour comme un autre. Il tente au mieux de s'adapter à Terrae. Il le doit bien pour une personne, alors il prend sur lui et fait des efforts. Et tandis qu'il range le dernier rayon, une voix soudaine l'interpelle. C'est étrange. Il ne reconnaît pas le ton de cette voix mais cela sonne comme une alerte. Etrangement, il fut automatiquement guidé, comme s'il pouvait deviner d'où provenait cette voix. Bien qu'il soit retissant, il prend le chemin qui lui ait guidé. Beaucoup d'élèves sont réunis. Un homme, dont il peut identifier la voix, s'annonce à tous. Ce qu'il a à dire parait étrange et peu habituel. Certes, Renji n'y trouve pas sa place, mais il saisit rapidement la gravité de cette nouvelle. Et tandis qu'il jette un regard sur sa droite, une étrange sensation s'empare de lui. Et rapidement, il comprend pourquoi. Cet homme venait de leur ôter les pouvoirs. Le japonais ne comprend pas ce qu'il se trame, bien qu'il ne tienne pas particulièrement à ces pouvoirs, il se souci néanmoins de leur avenir. Une fois l'annonce terminée, chacun retourne à ses préoccupations. Certains semblent paniqués, d'autres effrayés ou encore en colère tout comme cette blonde qui hurle justice. Silencieux, Renji se détache de ce petit monde et repart d'où il est venu. La fin de cette journée risque d'être mouvementée. Bien qu'il soit indifférent, il n'apprécie pas ce qu'il se trame et son esprit sera préoccupé. |
## Mer 1 Nov 2017 - 21:43 | ||
Akito Tanaka Messages : 304 Date d'inscription : 09/04/2017 Emploi/loisirs : Etudiant Humeur : Toujours joyeuse! | Le ballon retombe lourdement. Une voix apparut de nul part vient d'interrompre la partie de basket. La foule s'agite rapidement et les élèves se mettent en marche. De cette effet de masse, Akito est contraint de suivre le troupeau. Pourtant, il n'est pas rassuré. Et ses inquiétudes ne feront qu'accroitre lorsqu'un homme s'annonce à eux. Intimidé et inquiet, Akito ne sait quoi penser. Un couvre feu? Pourquoi? Que se passait-il?? Jamais il n'avait eu affaire à un état d'urgence!! Instinctivement, alors qu'il en tremble, les bras du garçon vinrent l'entourer. Il a beau chercher du regard, personne n'est au courant. Et tandis que tout un tas de films se créent dans sa tête, voilà qu'une étrange sensation le quitte. Ses pouvoirs!! L'homme annonce clairement avoir ôter les pouvoirs de chacun. Le blondinet n'aime pas ça. Il s'adaptait peu à peu à ses pouvoirs, il les aimait et voilà qu'on le lui retire. Le visage tiré, il lève son regard sur cet homme qui les quitte. De multiples questions se bousculent. Certains retournent à leur préoccupation comme si de rien n'était tandis que d'autres restent. Et Akito reste parmi eux, incapable de bouger, bien trop peureux. Automatiquement, il sort son téléphone. "Je dois appeler quelqu'un... Joyce? Pandora??" Ne sachant quoi faire, la liste de son répertoire défile et sous la panique, il fit tomber son portable. Miséreux, il a l'impression d'être à la case départ, dénudé de ses pouvoirs, sans plus aucune valeur. |
## Mer 1 Nov 2017 - 22:21 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Je rédigeais. J'étais en train d'écrire un résumé demandé par ma soeur. Quand d'un coup, on m'appelle. Ca m'appelle. Je lève la tête, c'est très étrange. Je ne comprends pas. Et comme par automatisme, mon corps se lève, je sais où je dois aller, et je ne peux pas résister. J'ai super peur, je supporte pas cette sensation, en tout cas très très mal. Dans les couloirs on est nombreux, tout le monde semble happé comme moi. Mon corps se tend en marchant, ça pue le danger, j'aime pas le danger quand j'le connais pas bien. On arrive tous dans la cours et là un type que j'avais encore jamais croisé, un Master, parle et nous explique la situation. Non pardon, "explique" la situation. Ouais non en gros il dit quoi faire et nous nique nos mères mdrr on peut pas savoir. C'est une énorme vanne quand même genre, j'comprends qu'il veuille pas faire paniquer mais là c'est un peu tard, soit tu dis rien soit tu dis tout, à un moment donné faut arrêter. Je l'écoute jusqu'au bout, je reste très calme. Aaaah c'est bon j'suis saoulée. L'état d'urgence. Je sais pas s'il se rend compte de la gravité du truc qu'il nous balance comme ça, enfin j'veux dire, il s'en rend compte puisque LUI il connait les raisons. Mais c'est quoi ce bordel. Pourquoi on a pas le droit d'être informés eh. On est pas dans une vieille dictature là oh. Enfin j'croyais. Mais pourtant il parle de ronde de Master, enfin ça a l'air plutôt bienveillant. J'comprends juste rien, j'suis saoulée. Après son discours, beaucoup crient, ne sont pas d'accord. Je suis pas d'accord. Mais j'ferme ma gueule. Je cherche du regard des personnes que je connais, notamment Boubou, Aria ou Adé. Quelqu'un. Et là j'sens qu'un truc s'en va. J'me sens toute... Vide. J'écoute la fin de son discours. OOOK. NORMAL. Quelle sécurité, quoi donc ? Et sinon le respect d'autrui ça lui dit un truc ou pas ? Ok ça doit pas être évident nanana c'que tu veux, euh, beh c'est critiquable et là ça pue. A part me sentir vide, à la limite, moi ça va. Mais les Sensitifs qui ont l'habitude de sentir les autres ? Les Télépathes ? Tous ceux qui utilisent leurs pouvoirs souvent, genre, Ariana. Aled. Juste. Ok. C'est la merde, ça pue l'danger. J'aime pas l'danger, ça fait faire des conneries. |
## Mer 1 Nov 2017 - 22:31 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
Merci pour ce magnifique cadeau Ronron
Dernière édition par Leya Stones le Sam 4 Nov 2017 - 18:24, édité 1 fois |
## Mer 1 Nov 2017 - 22:55 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | Je n'avais jamais, jamais rien ressenti d'aussi fort. Peut-être le Vide, mais lui au moins était de ma propre volonté. Je me dirigeais comme avec une envie affreusement pressante vers l'endroit de la voix, osant à peine essayer de comprendre ce qu'elle disait. Qu'est ce qu'il se passait ?! Pourquoi ?! Jamais je n'avais vu un tel état d'alerte à Terrae, et une sorte de grande panique me submergea. Pas la force de combattre que j'avais habituellement, pas cette ferveur et cette motivation, non, la peur de perdre le contrôle de mes envies pendant un instant. Pendant cet instant, je n'étais que l'objet que cette voix voulait que je sois, et je le voulais. Et puis tout un tas de scénarios se bousculaient dans ma tête. Un master avait-il perdu la tête et avait décidé de se retourner contre Terrae ? Etait-on attaqués ?! Est ce que, comme beaucoup dans le monde le craignais, nous ne devenions rien de plus qu'une formation de militaires, une armée ? Je ne contrôlais plus vraiment mes pensées, figées entre une incompréhension complète de ce qu'il se passait et une anticipation lucide de la suite. Et puis d'un seul coup, plus rien. Enfin, plus dénergie. Je me sentais vidée de tout. Comme si quelqu'un était en train d'aspirer ma propre vie. Mes muscles tremblaient tandis que je sentais glisser hors de moi, sans pouvoir rien y faire, la seule chose qui me faisait encore marcher normalement. Mes pouvoirs s'échappaient. Je tentais un instant de les retenir, mais la voix me disait de les laisser aller. Je n'en pouvais plus. Il allait me tuer. D'un seul coup, je me sentais affreusement démunie. Une coquille vide, une enfant nue au milieu de l'antarctique. La force de mon corps m'avait quitté. Mes jambes étaient plus misérables que jamais, se laissant choir sur le fauteuil roulant. Mes bras ramollis peinaient à se lever et ma tête tournait dangereusement. Et dire que j'avais presque oublié. Oulié à quel point j'étais dépendante de cette force de titan. Dépendante pour ne serait-ce que me mouvoir. Mes bras tremblaient, incapables de pousser mon fauteuil. Le désespoir n'avait jamais été aussi soudain. Je ne comprenais pas. Pire. Je suppliais. _ Non..., dis je dans un souffle. Alors même que mon cerveau commençait à passer le choc, à comprendre ce qu'il s'était passé, je suppliais en silence mes bras, je suppliais par le regard qu'on me rende ma force. Rendez moi mon moteur. Rendez moi ma vie, mes combats, rendez moi à la Terre. Parce que sans elle, je ne suis plus rien. Je soufflais, sentant les larmes de faiblesse venir. Je n'ai pas pleuré depuis que j'ai perdu mes jambes, vous savez. J'ai serré les dents, fort. Et j'ai attendu, patiemment, d'avoir retrouvé juste assez de force pour me trainer vers les dortoirs. Pas la peine d'attendre 20 heures de toutes façons, il fallait que je réfléchisse. Cet événement me replongeait encore plus profondément dans l'incertitude. Rester, ou ne pas rester. Les prochains jours répondraient probablement à la question. |
## Jeu 2 Nov 2017 - 9:04 | ||
Ensio Löf Messages : 11 Date d'inscription : 24/10/2017 Humeur : Je ne sais pas .-. | Ah. Tu étais tranquilles à lire un bouquin planqué sous les marches avant d'entendre une voix. Un peu comme Jeanne d'Arc... Ensio d'Arc, ça pue le sweg. Tu te lèves et, silencieusement, tu te diriges vers la cours, lentement, à ton rythme. De toute façon, ce n'est pas la fin de monde hein... Enfin, tu crois. - Chers Terraens, chères Terraennes. Terrae déclare l’état d’urgence. Pour des raisons de sécurité, nous vous imposons à partir d’aujourd’hui un couvre-feu : à 20h, vous devrez tous vous trouver chez vous, que ce soit dans les dortoirs ou votre chambre. La forêt, le lac, l’arène, l’espace vert et le champ de fleurs ne sont plus libres d’accès. Evitez également de vous promener près des grilles. Des Masters organiseront des rondes dans tout Terrae afin de s’assurer que les règles sont bien respectées… Adakor. Alors là tu es content. Il n'y a plus d'endroit où faire sport et les Masters sont trop occupés pour faire faire sport non? RIP Ryu et puis, c'est pas comme si il était physiquement en état. Des Masters feront des rondes? Ce qui veut dire que Huo aussi non? D'ailleurs, tu le cherches du regard, sans le trouver... Tant pis. OMFG Ryu était cool à l'instant, quand il a aspiré les pouvoir des gens. Après tout, c'est pas comme si toi tu en avais alors... Tu t'en foutais un peu... - Afin d’assurer la sécurité de tous et d’éviter tout débordement, vos pouvoirs vous ont été retirés. Je vous conseille de respecter ces règles à la lettre. Ca ressemble aux répliques des films que tu regardes quand tu n'as envie de rien faire. Ryu remonte dans ton estime mais... Cela reste un professeur de sport alors Vade Retro tout de même. Il s'en va, laissant les gens en panique. C'est bon? Tu peux retourner à ton livre sur le cerveau humain? " C'EST QUOI CES CONNERIES ? OU EST HIDEKO ?? " ... Il vient de les expliquer ces "conneries" son pouvoir lui amène de l'intelligence? (Note du joueur: Srry JTM). M'enfin, tu laisses les gens s'agiter et tu te balades tranquillement au milieu de cette foule en panique avec ta pokerface habituelle. C'est fou comment les gens sont accro à leurs pouvoirs, pire que les jeunes pré-pubères avec leur smartphone, d'ailleurs, tu dois faire ta FAQ sur Twitter. |
## Jeu 2 Nov 2017 - 17:08 | ||
Pandora Lee Messages : 1513 Date d'inscription : 13/05/2017 Age : 29 Emploi/loisirs : Vendeuse à la boutique de fringues, musicienne, étudiante et Préfète (busy la meuf) Humeur : Déter | Ma journée de travail est terminée, et je rentre à pieds du village jusqu'à l'institut. J'aime bien profiter d'un moment de solitude après les longues heures à côtoyer des clients anonymes et bien souvent trop bavards. Je suis presque arrivée, lorsque je ressens comme un besoin urgent et irrépressible de faire un détour par la cour. Je sens bien que ce n'est pas naturel, ni normal, comme si j'étais forcée à y aller. Et vu le monde qui s'y amasse, je devine que je ne suis pas la seule ! Un homme, que je n'avais jamais vu avant, nous annonce soudain que l'institut se trouve en état d'alerte et que nous allons être soumis à un couvre-feu. Comme des gosses turbulents dans un internat. C'est une blague ? Je ressens un frisson désagréable me parcourir l'échine. Le sentiment du danger imminent, mêlé à quelque chose de plus intime, plus dérangeant... Je parviens à mettre le doigt dessus lorsque l'homme ouvre à nouveau la bouche. Nos pouvoirs, ils nous ont été enlevés. Je ne les ai pas depuis longtemps, mais malgré tout je me sens nue et seule, d'un seul coup. Je regarde autour de moi, pour voir les têtes des autres pensionnaires, qui ont l'air tout aussi affolés et paumés que moi. Je reconnais de loin Renji, qui s'éloigne de la foule pour rentrer dans l'institut. Ce genre de rassemblement, ça doit lui peser, ça ne m'étonne même pas de le voir s'en aller. J'entends alors une petite voix appeler mon nom, quelques rangées derrière moi. J'aperçois la tignasse blonde d'Akito, qui semble s'agiter en tous sens, et décide de le rejoindre. Il doit être dans tous ses états ! Arrivée à sa hauteur, je vois son téléphone qui git sur le sol, et le jeune homme qui semble carrément en état de choc. Je me baisse pour ramasser son portable, et entend une voix féminine hurler son mécontentement. D'autres protestations commencent à s'élever en tous sens autour de nous. Je ne dis rien, tendant simplement le téléphone à Akito. "Akito, ça va ? Tu... Tu sais ce qui se passe ?" Je suppose que non, personne n'a l'air au courant de la situation. Mais ça sent mauvais, tout ça. Je me souviens de la discussion que j'avais eue avec Aoi, au sujet de la sécurité à l'institut. Elle avait l'air de dire que nous étions à l'abri ici, mais il semblerait qu'elle se soit trompée... Et je ne suis vraiment pas rassurée. J'aimerais au moins savoir un peu de quoi il en retourne, qu'on nous explique ce qu'il se passe ! Le type a juste fait son annonce puis s'est lâchement enfui, laissant derrière lui une foule mécontente et surtout inquiète. |
## Jeu 2 Nov 2017 - 20:51 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Nathanaël se trouvait déjà dans la cour lorsque le Master les avait appelés de sa voix de Sonore. Il avait tout de suite compris : le ton, la puissance et cette force qui le poussait à rester dans la cour. L'Anglais vint s'appuyer contre un mur en attendant que tous les habitants de Terrae parviennent jusque-là. La foule grossit à vue d’œil. Il chercha des visages connus, mais tout se confondait dans la profusion d'être humain à présent rassemblé. Le Titan était tout de même curieux. Jamais encore, un Master avait appelé tout le monde ainsi. Il s'était, lui-même, fait appeler de cette manière pour passer son initiation, mais l'Appel avait alors été individuel. Or, ce jour-là, c'était tout l'institut qui s'entassait dans la cour. Sans doute, aurait-il préféré que le Master n'ouvre jamais la bouche... Son discours lui glaça le sang. Les termes "état d'urgence" et "couvre-feu", ainsi que l'énoncé des nouvelles règles sans autres formes d'explications le gênèrent un peu. Il aurait aimé savoir, comprendre. Respecter des règles ne le gênait nullement, au contraire, mais il lui fallait comprendre le bien fondé des décisions prises. Cependant, il avait plutôt tendance à faire confiance à la direction de Terrae... Soudain, il se sentit bizarre. Il avait cette sensation que son être se divisait, qu'une partie de lui lui était arrachée progressivement, brutalement jusqu'à se sentir diminué. Nathanaël comprit, lorsque le Master reprit la parole et il fut en colère, d'abord, puis, pour la première fois depuis très longtemps, il se sentit complètement démuni. Pourquoi ? Quelles raisons pouvaient justifier cet acte ? En quoi leur enlever leur pouvoir allait-il les protéger ? Les Terraens étaient, majoritairement, des gens sensés et il n'y avait pas de raisons de craindre des débordements. Et puis, comment allaient-ils se protéger en cas de danger ? Tous n'avait pas de formation en combat. Pour certains, l'utilisation de leur pouvoir était leur seul défense. Non, tout ceci n'avait pas de sens. Il repensa aux scientifiques et il frissonna. Le Titan entendit des grognements près de lui, une voix familière même se permit d’interpeller le Master, ou du moins d'exprimer sa colère. Il comprenait le mécontentement général. Le comportement du Master avait, selon lui, plutôt contribué à créer des situations conflictuelles et des débordements, qu'à les éviter... Il ne savait pas encore très bien comment il devait réagir, ce qu'il comptait faire, mais il n'était pas du genre à désobéir, faisant plutôt confiance aux figures d'autorité. Cependant, la situation était suffisamment alarmante pour qu'il se pose des questions. Merci Aa-chan <3 |
## Jeu 2 Nov 2017 - 21:00 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | De la paperasse.... Oui, bon, il s'en doutait quand même. C'est pas comme s'il n'était pas au courant que ce genre de tâche faisait aussi partie du devoir d'un Master, mais là, ça va fait plus d'un mois qu'il a l'impression de remplir et remplir des dossiers. En plus y a rien d'excitant là dedans! Pas d'Appel. Pas de danger. Rien, nada! Non mais sérieusement, c'est à se demander si ce ne serait pas du bizutage. Un coup d'Aaron pour se venger de l'avoir choisi? Sérieux, ce gars n'est pas rancunier à ce point quand même! De toute manière, Ys n'a pas le choix et se plie aux volontés des autres Masters. Etant donné qu'il est le dernier de cette lignée, il doit montrer l'exemple. En fin compte, il se rendra compte que cette corvée n'était pas si mal que ça. Toujours à se plaindre de ce qu'on a. Une voix vint bouleverser son devoir. Relevant la tête, instinctivement, son regard se détourne vers la fenêtre. Il connaît cette voix évidemment. Et sans chercher à lutter, il répondra présent. Se téléportant dans la cour, il découvrit alors toute une foule. Tout le monde était rassemblé, répondant à cet Appel. Ryu. Ce fut sans surprise. Malgré tout, quelque chose cloche. Ryu n'aurait pas consigné tout le monde si soudainement. D'un balayage, Ys découvre le visage étonné et contrarié de certains. Peu à peu du discours, Ys comprit son rôle. Des rondes? Un couvre feu? Fronçant les sourcils, le Master tente de comprendre au travers de ces lignes. Il remarque alors que Ryu est tremblant. Il ne sent pas bien, son visage est pâle, son regard vitreux. Le Master n'est au courant de rien. Est ce autant pour les autres? A priori, lorsqu'il découvre le regard d'Huo au loin, Aaron, Mitsuki, il faut croire que personne n'étaient au courant. Jusqu'ici, Ys tente de découvrir le problème, jusqu'à que soudainement une onde lui traverse le corps. Il s'accroche à ses pouvoirs, il les sent le quitter. Il s'y accroche comme à sa vie. Malheureusement, le rappel est trop fort et il est obligé de céder. Manquant un battement, le souffle court, son regard de braise retombe lourdement sur l'auteur de ce vol. Pourquoi? Pourquoi leur avoir ôter leurs pouvoirs? En quoi cela résout-il le problème? Contrarié et agacé, le jeune homme serre des dents. A peine devenu Master, voilà qu'on lui reprend son bien sans aucun droit. Et Hideko? Elle est où? Ryu finit par repartir comme il est apparut. La foule se disperse. Des cris, des pleurs. Serrant des poings, Ys tente de garder le peu de sang froid qu'il lui reste. Il a horreur qu'on se serve ainsi, qu'on lui prive de ce qui lui plait sans même demander l'autorisation. Ca ne lui plait pas, il lui faut une réponse, un compte rendu. Du regard, il cherche Mitsuki. Il finit par la trouver, bousculant au passage ceux qui le gêne. L'attrapant par le bras, il se penche légèrement vers elle pour lui murmurer tandis que son regard glisse sur certains Masters partirent sur les traces de Ryu. "Faut pas traîner là. Viens, on va trouver Hideko." |
## Jeu 2 Nov 2017 - 21:09 | ||
Akito Tanaka Messages : 304 Date d'inscription : 09/04/2017 Emploi/loisirs : Etudiant Humeur : Toujours joyeuse! | Les yeux rivés sur son téléphone, Akito se sent incapable de réagir. Quelle est cette horrible sensation qui le consume de l'intérieur? Que devient Terrae maintenant? Avec ses pouvoirs, il avait l'impression d'exister enfin, d'être intéressant. Maintenant, il retourne à la case de départ et devient de nouveau le petit blond martyrisé et sans amis. C'est drôle comme on peut se fier à des chimères. Depuis son arrivée, il avait trouvé sa place, il avait des amis, il était heureux. Et maintenant? Il aurait aimé avoir autant de force que cette fille qui hurle justice. Mais le son de sa voix se bloque dans la gorge. Quand soudainement une présence le tire de ses terreurs. Relevant son regard d'enfant sur Pandora, il ne saisit pas tout de suite que cette dernière lui tend son téléphone. Les questions de la demoiselle l'interpellent de nouveau et il réagit enfin. Du moins, il tente de lutter contre cette peur incontrôlable. "Je...Je sais pas.... Je...." Ses mains reprennent le téléphone mais tout cela inconsciemment. Machinalement, il réagit ainsi. Ses yeux s'attardent sur son appareil puis, tandis qu'il sent certains repartirent, il reprit, sans croiser du regard son amie. "Rentrer. Je vais rentrer. C'est mieux." Oui, rentrer et tout ira mieux. Il lui faut juste une petite heure dans sa chambre pour faire une mise au point. Tout ira mieux ensuite. Ses pouvoirs? C'est pas grave, il n'en a pas besoin pour exister n'est ce pas? Du moins, c'est ce qu'il tente de s'en convaincre. |
## Jeu 2 Nov 2017 - 21:17 | ||
Selvi Sayanel Messages : 466 Date d'inscription : 05/02/2013 Age : 27 | Je suis tranquillement en train de lire dans ma chambre quand je L'entends. Je frisonne. Je trouve que ça fait toujours un effet bizarre de se faire appeler comme ça. Ce n'est pas la première fois, mais là, c'est pour tout le monde. C'est étrange quand même. Je me lève et me rends dans la cour. Je sens et je sais que ça ne sert à rien de résister, alors je suis le mouvement. C'est un peu la cohue dans les couloirs. J'adore ça... *ironie*. Tout le monde suit le même chemin que moi et finalement, on se retrouve tous serrés les uns contre les autres à l'extérieur. Le Master qui nous a appelé se met alors à parler et je bug. ... QUOI?! Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi un état d'urgence ? On se fait réattaquer par les scientifiques, c'est ça ? Bon sang, c'est la catastrophe ! Je ne veux pas revivre ça, je ne veux pas revivre ça, je ne... Ou alors, Aëlita est revenue ? Mais je croyais que tout était bien qui fini bien pour elle et Light ! Mais expliquez-nous ce qui se passe !! Les pensées qui fourmillent dans ma tête s'interrompent lorsque j'ai cette sensation bizarre qui me prend aux tripes. Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi j'ai l'impression qu'on m'arrache le cœur et l'estomac et ... tout, je ne sais pas, c'est... c'est... QUOI ?!? Je tique quand le Master nous explique qu'il nous a pris nos pouvoirs. Bon sang ! COMMENT ON VA SE DÉFENDRE SANS NOS POUVOIRS ?!?!?!?!? Je me mets à trembler. Ce n'est pas de la colère, c'est de la peur. Je ne sais pas me battre. Ce ne sont pas les quelques entraînements d'Aïkido que j'avais suivis il y a quelques temps qui vont m'être utile. Je ne sais pas me battre et on est en danger. Comment on va protéger l'institut ? Mes mains sont moites, mon cœur bat à trois cent à l'heure au moins et ma vision se trouble. Je revois les images de nos missions avec Ludmila. Je revois le sang, je réentends les cris, je ressens la panique, la confusion, la douleur. Je revoie mon amie au sol, je revois Chris la porter dans ses bras, je revois la vision d'Elio lorsque je comatais à moitié assise contre un arbre... ou je ne sais plus... c'est tellement flou et précis à la fois. J'ai vraiment l'impression d'y être à nouveau, mais tout se mélange. Je perds l'équilibre, mais une personne à côté de moi me rattrape miraculeusement. Est-ce que... est-ce que je viens de faire un malaise ? Pourquoi mes mains sont humides ? Mes joues... je... pleure ? Une voix me demande si ça va. Non... non... non, ça ne va clairement pas, mais je n'arrive pas à ouvrir la bouche. J'ai la nausée. Je crois que... je vais... non, respire. Faut que je trouve Elio, Celia et Aoi... faut que je leur parle, faut que je les vois, que je sois sûre qu'ils vont bien. Faut que je vois Ludmila aussi. Faut que... merci Haley |
## Jeu 2 Nov 2017 - 22:06 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | On était à la maison, tranquillement, lorsque la voix de Ryu nous a Appelés. J'ai pensé en premier lieu à emmitoufler Lottie dans sa veste et son pull avant de sortir, dents serrées et frigorifié. J'aurais pu lutter contre, mais mon coeur a fait un bond dans ma poitrine et les garçons avancent déjà vers l'institut. Hors de question de les laisser seuls ; il faut que je sache. Tout le monde est rassemblé. Ryu arrive finalement. Hideko n'est pas là. Qu'est-ce qu'il se passe.... Mon souffle se bloque dans ma poitrine. Etat d'urgence. Rondes. D'où tu fais ça sans nous prévenir, Ryu ? C'est quoi le problème ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que-... Nos pouvoirs nous quittent. L'énergie de chacun des membres de l'institut quitte son propriétaire... Je lutte un instant pour garder la mienne, souffle bruyamment... Avant de laisser tomber et me retourner brusquement vers Nicolas, inquiet. Je me sens vague, étrange... Terriblement réduit. Mais lui, est-ce que ça ira ? Est-ce qu'il se sent bien ? Je tremble un instant, souffle encore. Pourquoi ça me rappelle tellement de mauvais souvenirs... Un regard vers le Sonore qui termine son discours. Ok. Toi et moi. On va parler. Tu vas pas aimer. Mais d'abord j'ai un autre truc à faire. Lottie pleure un peu dans mes bras, je l'embrasse sur la joue et la passe aussi doucement que possible à Jérémy. J'ai mal de la séparer de mes bras, mais pas le temps pour ça. —Je te la confie. Je te fais confiance, alors protège-la, ok ? Cette fois, je me tourne vers Nicolas. Me met face à lui, presse un peu son bras pour attirer son attention. Au fond de moi, je bouillonne, mais je tente de ne pas avoir l'air trop nerveux ni en colère. Nico. Nico d'abord. —Est-ce que ça ira ? (Un temps de silence.) Je vais aller voir. Rentrez à la maison. Mettez-vous en sécurité. Restez en contact avec vos amis. Mais surtout, faites rien de dangereux. Au moindre problème, appelle-moi. Une main sur ses cheveux, avant que je ne m'élance vers l'institut en courant. Je bouscule les élèves sur mon passage pour rattraper Ryu. Où est-il ? L'ascenseur... Non, les escaliers. Je les monte quatre à quatre et file jusqu'au bureau d'Hideko, hors d'haleine. J'ai la tête qui tourne. Ça ne va pas se passer comme ça. |
## Jeu 2 Nov 2017 - 22:52 | ||
Ariana Vicente Messages : 2508 Date d'inscription : 29/05/2015 Emploi/loisirs : Couturière, café maid, préfète des Morphes ! Humeur : YOLO !!!!! | Ariana venait juste de sortir de l'institut pour se diriger vers le restaurant et commencer son service lorsqu'elle a entendu l'appel de Ryu. Sa voix a résonné sur tout le campus ; elle l'entend presque résonner à l'intérieur de sa tête... Sans qu'elle ne se contrôle, elle se sent faire demi tour pour aller se placer dans la cour. Les autres arrivent bien vite, comme une armée de zombies. C'est angoissant. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe. La petite rouquine cherche des visages connus, mais il y a vraiment trop de monde autour d'elle... Elle se fait bousculer. Manque presque d'air. Est-ce que c'est la guerre ? Est-ce qu'ils sont réellement en danger ? Est-ce qu'ils vont les jeter dehors, ou pire, mourir ...? La panique l'étreint ; elle sent son coeur faire un bond dans sa poitrine. Où est Adélaïde ? Nicolas ? Où est Allen ? Ses yeux se remplissent de larmes. Elle a vraiment peur, mais elle serre ses doigts entre les siens en tentant de ne pas craquer devant autant de monde. Et puis ça arrive. Ses pouvoirs lui sont arraché. Brusquement. Violemment. Comme on lui arracherait sa vie. Comme on lui arracherait une part d'elle même. Elle s'entend presque crier. Suffoquer. Ca fait mal. Elle titube, se retient à la personne juste devant elle pour ne pas tomber et s'excuse en bafouillant, la vue voilée. Elle tremble vraiment, cette fois. Allen. Nicolas. Adélaïde. Où est-ce qu'ils sont ? Où est-ce qu'ils sont ? Pourquoi est-ce qu'elle a aussi mal ? Pourquoi elle se sent aussi vide ? Pourquoi est-ce que ça leur arrive à eux.....? Elle tremble encore. Non loin, elle voit quelqu'un qui, comme elle, manque de tomber. Son regard est attiré par elle immédiatement, et elle met quelques secondes à réagir. Selvi. La rouquine tente de se frayer un chemin jusqu'à elle. Elle ne tient pas sur ses jambes. Elle a tenté de se transformer en souris pour se faufiler plus facilement, mais elle n'y arrive pas. Elle ne sent plus rien. Elle ne sent plus ses pouvoirs, et elle panique presque plus. Ses yeux verts humides se posent sur le visage de la petite air et sa main va doucement se poser sur son épaule pour la secouer. —Hé... hé, Selvi, est-ce que ça v-va ? tente-t-elle de prononcer. Elle sait que la réponse n'est pas positive. Mais elle ne sait pas quoi dire d'autre. Sa tête va exploser. Elle se sent mal. Mais elle fait l'effort. Elle doit être forte. Elle doit être forte... —On devrait s'éloigner des gens… S'éloigner. Au moins un peu. Elle doit repérer ses amis. Repérer Allen. Nico. Adé. Elle a peur. Sa main attrape difficilement son portable pour envoyer un message à ses amis, et elle manque de lâcher l'appareil plusieurs fois quand on la bouscule à son tour. Elle ne réfléchit tellement pas qu'elle le tape en espagnol sans y faire attention. De l'autre, elle tire sur la manche de Selvi pour la tirer à sa suite. S'il te plaît. Viens. On s'en va. |
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