## Ven 3 Nov 2017 - 13:40 | ||
Allen K.Wilder Messages : 1880 Date d'inscription : 24/01/2011 Emploi/loisirs : Je vous jure : j'adore répondre à des questions. Humeur : Ca me donne l'impression d'être... Ben pas inutile quoi. J'ai l'impression qu'on s'intéresse à moi, et c'est gratifiant ! | Le cintre me glissa des mains et la chemise s'étala sur le sol. Un soupir m'échappa alors que je devinais que cette chemise allait rester sur le carrelage un bon moment encore. Tant pis. Désolé petite chemise. Mon corps fit volte face et je quittai le magasin. Pas le temps de niaiser. L'Appel est lancé, et Ryu nous veut dans la cour. Cette voix, je pourrais la reconnaître entre mille. Je ne lui ai pourtant jamais parlé, j'me suis jamais véritablement senti proche de lui. Mais c'est un Sonore. C'est le seul Sonore que je connais. Le seul que j'ai rencontré. Inconsciemment, il a toujours été mon repère. J'ai juste jamais eu les couilles de l'aborder. Mais ça, c'est normal, c'est toi, Allen. Mes jambes se stoppèrent dans leur élan alors que j'atteignais la cour. Le professeur de sport, officieusement directeur adjoint, prit la parole et annonça l'état d'alerte. L'espace d'un instant, je sentis mon coeur vaciller. Non. Pas ça. J'ai pas envie de ça. J'veux pas revoir quelqu'un crever. J'veux pas revoir quelqu'un exploser. J'veux pas de tout ça. Ma panique s'envola pourtant soudainement lorsque je sentais mes pouvoirs me quitter. C'était comme si on me retirait une épine du pied. Comme si Aoi soulageait une plaie béante sur mon ventre. La pression retomba aussi vite qu'elle était montée. C'est mieux sans pouvoir. C'est beaucoup mieux. Il y aura moins de risques. Moins de dérapages. Les gens ne vont pas se taper dessus - ils ne vont pas mourir. La vibration de mon téléphone dans ma poche attira mon attention et je le saisis dans ma main. Le nom d'Ariana s'afficha et je sentis mon coeur se serrer. C'est là qu'il se passa quelque chose d'assez incroyable pour moi : au lieu de partir, au lieu de m'éloigner de la foule, au lieu de chercher à me protéger de tous ces gens qui perdaient la tête, au lieu de me sentir faible et lâche, je me suis senti fort et conquérant. J'étais mieux, j'étais droit - je n'avais pas besoin de ces pouvoirs. Même le plaisir de voler m'avait quitté - qu'est-ce qui pouvait bien me manquer chez eux à part rien ? Mes pieds bougèrent ; je commençais à marcher puis me mis à courir. Mes yeux La cherchaient, parce qu'Elle n'était pas bien, parce qu'Elle s'était effondrée. Les autres autour de moi n'allaient pas bien non plus, mais je n'avais pas de temps pour eux. L'espace d'un instant, j'ai croisé le regard d'Aoi. Un sourire doux s'est étiré sur mes lèvres. J'vais bien. T'inquiète pas pour moi. Fais ce que tu as l'habitude de faire. Sois là pour les autres. Pour une fois, t'as pas à penser à moi. Promis. Mes yeux reprirent leur inspection. Je reconnaissais quelques visages, repérai quelques connaissances sans y faire attention. Mon regard finit par s'arrêter sur une rouquine assise sur un banc, serrant dans ses bras une fille que je connaissais de visage sans lui avoir jamais parlé. Mes jambes se remirent en marche instantanément. Et puis je m'arrêtai soudainement à quelques mètres d'elle. Mes pupilles s'ancrèrent dans les siennes. Ses yeux étaient rouges, son visage était humide. Ryu, qu'est-ce que t'as fait à Aria ? Je finis par franchir la distance qui les séparait. Tant pis si je perçais leur bulle, tant pis si je n'avais rien à faire là. J'avais besoin d'être là pour elle. J'avais besoin de la serrer dans mes bras. J'avais besoin de sécher ses larmes. Je me plaçai derrière elle et glissai mes bras autour de son cou, déposant un baiser sur le sommet de son crâne. Souris Aria, souris. Tout va bien se passer. |
## Ven 3 Nov 2017 - 13:56 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Ok. Ok. Je trouve pas la capuche d'Asbjorn. J'm'inquiète pour ce petit. Rapidement je refais un tour sur moi pour regarder dans la foule. J'aperçois Pandora qui me fait un signe. Je lui réponds, lui lâche un petit sourire. Ok. Elle est pas toute seule, c'est cool. Je jette un nouveau regard vers Ariana et Selvi. Elles sont pas bien. Putain de merde. Je pousse les gens, leur dit de trouver leur potes, de dégager la place, faut pas rester là c'est inutile, faut bouger, se reprendre, et faire quelque chose. Avance putain. La meuf blonde en fauteuil qui lévite au dessus de tout le monde oklm se met à gueuler. Je tourne la tête. Ouais. T'as raison meuf. Faut qu'on bouge, qu'on se regroupe. Moi ça va. Faut qu'Ariana retrouve la Cool Patrol, faut que je chope Boubou et que je le ramène. Ok. Pas laisser les potos tout seul. Un type arrive près d'elle et la prend dans ses bras. Ok. Ok. Mon portable vibre. Un message de Nicolas. Ah non. De Jérémy, qui dit que Nicolas va mal. La maison est ouverte. Ok. Envoyer Ariana là-bas. Avec euuuh ce type, et Selvi. Trouver Asbjorn. Trouver Adélaïde. Je m'approche du petit groupe de trois personnes, et parle avec douceur. Salut, euuh, j'sais pas comment tu t'appelles, mais un ami d'Aria va pas bien. Nicolas. Il est chez Aaron. Est-ce que tu peux accompagner Ariana, si t'es d'accord Aria, pour qu'elle soit à l'intérieur. S'il te plaît tu peux faire ça ? J'attends pas sa réponse, je me tourne vers Selvi. Je pose doucement ma main sur son épaule. Selvi tu viens avec nous ? Est-ce que tu peux aller avec Ariana ? Reste pas toute seule chaton, va avec eux. Allez s'il te plaît. Faut que je trouve Asbjorn. Faut que je trouve Adélaïde. Oh, elle doit peut être chercher Alice. Allez là faut se regrouper, la blondinette a raison. Je regarde le garçon aux yeux gris d'un air entendu. T'as l'air d'aller, je te les confie, stp. Gère-les. Go se faire confiance. Je me retourne après avoir vérifier que Selvi tient debout et sourit à Ariana. Retour dans la foule. J'appelle Asbjorn à m'en égosiller. Sale gosse... J'ai pas envie que tu sois mal, allez. J'aperçois Alice qui se relève avec un type roux chelou, mais j'lui fait confiance. Faut que je trouve ma soeur. Alleeeez on s'organise, petit à petit, les gens se regroupent. Elle gère la p'tite en fauteuil. |
## Ven 3 Nov 2017 - 14:06 | ||
Theodore Walsh Messages : 112 Date d'inscription : 01/07/2016 Emploi/loisirs : M'occuper d'elle comme il se doit, pardi ! Humeur : Cela dépend de la demoiselle... | J'étais au lit avec une belle tigresse, quand j'ai ressenti l'Appel. J'pense que c'était la situation la plus improbable de toute mon existence. On s'est arrêté de bouger au même moment, on s'est décollés l'un de l'autre, puis on est sorti du lit. C'était tellement fort que j'ai même hésité à enfiler des vêtements avant de sortir. Du coup je suis en caleçon et en t-shirt, la tigresse blonde est en petit débardeur, et on sort suivre les gens dans le couloir, direction la cour. Une fois arrivé, j'apprends que c'est la merde, pour résumer. Je ne comprends rien à ce qui se passe, je ressens juste comme un vide d'un seul coup, au moment où l'autre enfoiré nous enlève nos pouvoirs. Et puis il se casse, sans aucune explication. Je regarde vers le ciel, comme par réflexe, m'attendant presque à voir des avions nous bombarder. Mais non, il ne se passe rien, à part des gens qui s'effondrent partout autour de moi. Ca crie, ça pleure, et moi je suis largué, j'ai envie de vomir mais surtout, de me barrer d'ici. Une fille - tiens, c'est Ipiu - hurle d'aller retrouver nos potes, de nous soutenir. Lol, et si on n'a pas de pote, on fait quoi ? Ben on se casse tout seul comme un connard. La fille avec qui j'étais un peu plus tôt à filé retrouver ses copines, apparemment la baise n'est plus d'actualité. J'me sens vide, seul et minable, ça faisait un moment que ça m'était plus arrivé. Depuis mon arrivée à l'institut, en fait. Je déglutis difficilement ma salive, et quitte la foule en direction du village, sans prêter attention à la détresse et la colère autour de moi. J'espère que le barman sera déjà de retour, parce que j'ai vraiment besoin d'un verre. De plein de verres, même ! |
## Ven 3 Nov 2017 - 14:19 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | T’étais en train de peindre quand t’as entendu la voix, t’as encore de la peinture plein les doigts. Elle a séché et tu regardes un peu hagard les choses se dérouler. Un peu comme si t’étais pas là, comme si t’en faisait pas partie, comme si tu n’étais qu’un observateur. Tu ne te sens pas plus vide qu’avant quand tes pouvoirs se font la malle aspiré par le master qui se prend pour un vampire à la Stephanie Meyer. Sérieux il a rien de mieux à foutre que de se mettre à briller comme ça ? On a bien compris qu’il se prenait pour le centre du monde, pas besoin de le surligner. Tu ressens pas le besoin de pleurer ou de crier tu t’en tapes. Si t’as plus de pouvoirs t’as plus de raisons de rester ici. T’en avais déjà pas beaucoup faut l’dire. Tu te sens chez toi nulle part, allez bouges. BOUGES. T’as rien à foutre dans cette masse de gens qui crient, qui pleurent qui… Qui rien en fait, tu pars préparer tes affaires… Mais alors que tu ranges tes pinceaux laissés en vrac quand tu as entendu l’appel tu te rends compte : partir pour aller où ? T’as peur de faire face à ta famille, t’as peur de partir. T’as peur de disparaitre sans un mot, de te noyer dans les flots. Tu ne peux pas simplement partir. Tu continues de ranger, tu réfléchis tout en continuant à ranger. Ce n’est que bien plus tard que tu te rendras compte que tu ne veux pas partir, mais l’accepter te couterait trop en cet instant. Tu sais pourtant que tu ne pourras pas respecter les règles du jeu. Alors tu ressors de ta chambre où tu ne te sens toujours pas à l’aise du vois un mot laissé sur le panneau d’affichage. Une réunion ce soir. 20h à la cafétéria. Tu y seras, pas parce que tu as besoin de lutter contre ce système mais parce que t’as peur de te retrouver seul dans cette chambre une fois de plus. Une fois de trop. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Ven 3 Nov 2017 - 14:29 | ||
Akira Buichi Messages : 522 Date d'inscription : 14/09/2012 Age : 34 Emploi/loisirs : Flâner Humeur : Le calme avant la tempête | ~ Te lasseras-tu un jour de rire du malheur des autres ? Que voit-il sur ces petits visages ? De la panique, de la tension ? Il suffit donc d'une alarme, d'un petit discours intriguant et d'élèves vidé de leurs pouvoirs pour semer la panique dans cette institut. C'est pathétique... Au moins, c'est dans ces moments là que l'on repère les plus fragiles, ces enfants immature à qui on donne des pouvoirs les dépassants. Retirez-leur ce jouet, ensuite regardez-les pleurer. Akira était à l'écart, il les regardait en souriant. Cette petite scène de ménage était un régale à ses yeux. Et c'est seulement lorsqu'il entendu la voix stridente de la jeune femme sur son fauteuil roulant qu'il s'approcha du lot. Il posa sa main sur la tête de la blonde et elle eut le droit à un petit massage du cuir chevelu pendant qu'il l'ouvra à son tour. - L'handicapée a raison ! Fit-il avec un sourire en coin. Regardez vos gueules, vous êtes en train de vous chier dessus avant même de savoir ce qu'il se passe. Créer ce genre de manifestation n'était pas une bonne idée... mais dieu qu'il adorait mettre son grain de sel pour mettre le bordel ! La vie à Terrae devenait enfin intéressante. - Ce n'est pas parce que nous ne sommes que des élèves que nous ne pouvons pas savoir ce qu'il se passe ! On veut des réponses ! Si ça se trouve, Hideko s'est juste défenestrée... rien de bien alarmant. HRP: Ouais je participe parce que les admins te mangent les fesses sinon. |
## Ven 3 Nov 2017 - 15:03 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Alice s'inquiète pour les autres. C'est toujours comme ça avec certaines personnes ; elles ont beau aller tout aussi mal, la première chose qu'elle disent ne les concernent pas. Autour, je cherche Hamilton des yeux. Où est-elle quand Alice a besoin d'elle ? J'ai un goût amer sur la langue en me souvenant que, moi, je suis ici et pas auprès d'Huo qui aurait aussi besoin de moi. Mais Huo est grand. Il y a tous les autres Masters. Et eux, tous ces initiés et ces étoiles qui sont privés de leurs pouvoirs, eux ont besoin d'avoir quelqu'un pour les aider, non ...? Je souffle un peu fort. Tente un sourire doux et rassurant, mais mes sourcils et mon front plissé trahissent mon inquiétude. —Pour le moment, je suis avec toi. Je m'occuperai aussi des autres. Mais je ne te laisse pas tout seule. Quelqu'un d'autre vient. C'est une connaissance d'Alice ; tant mieux. Un soupir m'échappe, mais plus de soulagement cette fois. Je lui lance un regard de remerciement pendant que je caresse gentiment les cheveux d'Alice. Ca en fait déjà une de moins à gérer. Je regrette de ne pas pouvoir me dédoubler. Pendant une seconde, je pense à utiliser ma greffe et serre les dents. C'est quand Ryu a utilisé la sienne que j'aurais dû l'activer, pas maintenant... —Je ne sais pas pourquoi, Alice. Je vais faire de mon mieux pour savoir ce qu'il se passe. Huo est parti devant. Mais d'abord, il faut que je m'assure que tout va bien pour toi. Le garçon aux cheveux roux l'aide à se relever. Je m'assure qu'elle va bien ; elle n'a pas l'air trop faible. Sourire pâle en miroir au sien. Non, ça n'ira pas, je le sais. Mais je reviendrai, promis Alice. Pour le moment, je dois encore repérer d'autres personnes. Ils ont aussi besoin de moi. —J'y vais. Ca ira. Une dernière caresse sur ses cheveux. —Trouve Hamilton et restez ensemble. Ne restez pas seuls, d'accord ? Puis je m'éloigne, les yeux parcourant la foule. Ipiu lévite sur son fauteuil et se met à gueule. Je la regarde bien dans les yeux et acquiesce largement, pour qu'elle voie que je la soutiens. C'est con, mais je crois qu'ils en ont besoin. Je continue à chercher. Puis mon regard croise celui d'Allen. Mes jambes flageolent. Mes yeux s'humidifient. Oh bon sang, il va bien… Il sourit, me fait signe de ne pas s'occuper de lui. Mais non, je peux pas- je peux pas te laisser seul, c'est... Il se dirige vers l'extérieur de la foule. Oh mon d- Selvi et Ariana ? Ma poitrine se serre. Du coin de l'oeil, j'aperçois Nicolas qui s'éloigne en tenant à peine debout. Je tremble. Allen va voir les filles. Une autre se rapproche. Ils gèrent. Ils gèrent. Ca va aller. Nicolas maintenant. De loin, j'aperçois Mitsuki. Soulagement. Je lui fais un grand geste de la main pour lui montrer où est Allen, puis lui fais un signe que je dois y aller. Je cours à moitié jusqu'à lui en envoyant un message groupé à Aaron et Huo. "Nicolas va mal. Je reste avec lui. Huo, emmène Matheo à l'hôpital dès que tu peux." Son beau-frère soutient à moitié le tonnerre, mais il tient aussi Charlotte dans ses bras. J'adresse à peine un sourire à la petite et un regard à Jérémy ; je me plante simplement devant Nicolas. Aies l'air calme. Ne panique pas. Sois forte. Sois forte pour tout le monde. Sois forte Aoi. —Nicolas... Je ne dis rien. Son visage n'exprime rien, et je ne sais pas quoi dire pour le faire réagir. J'avance simplement mes mains vers l'une des siennes, l'autre vers son visage. Tout doucement. Nicolas, regarde-moi. Regarde-moi. Ca va aller. On est là pour toi. Tu n'es pas tout seul. On ne te laissera plus. —Je vous raccompagne si tu veux, d'accord ? Puis je daigne jeter un regard vers Jérémy. Ce n'est pas contre lui, mais lui n'a pas besoin de mon attention. J'ai terriblement peur qu'une seconde d'attention lui fasse perdre pied. Je vole en #F54759 ♥ |
## Ven 3 Nov 2017 - 15:28 | ||
Ariana Vicente Messages : 2508 Date d'inscription : 29/05/2015 Emploi/loisirs : Couturière, café maid, préfète des Morphes ! Humeur : YOLO !!!!! | Elle n'arrive pas à se calmer. Elle n'est accrochée à Selvi que parce qu'elle a besoin de se raccrocher à quelque chose, mais au fond, elle n'en a même plus conscience. C'est douloureux. C'est douloureux d'être vide. C'est douloureux de ne plus sentir sa propre énergie. C'est douloureux d'avoir l'impression de ne pas être soi-même alors qu'on ne peut plus se transformer en quelque chose d'autre. Ses yeux lui font mal à force de pleurer, sa gorge aussi, et ses poumons sont au supplice. De l'air. Elle a besoin d'air. Elle a besoin d'air..... Où est-ce qu'ils sont ? Où sont ses amis ? Il y a Selvi, mais il n'y a qu'elle, les autres, où est-ce qu'ils sont, est-ce qu'ils ont aussi mal, est-ce que Nicolas va bien, et Adélaïde, et Allen, où est-ce qu'ils sont, pourquoi- Elle reprend son souffle. Hoquète. Ses yeux croisent ceux d'Allen. Elle s'arrête presque pendant un moment, malgré sa respiration laborieuse. Ses tremblements reprennent après un temps. Mais Allen est là. Allen est là. Ca va mieux. Elle va mieux. Elle ferme les yeux et se calme. Elle pleure encore, sanglote encore, mais elle se calme. C'est le soulagement. Il va bien. Il l'enlace. Elle se décolle un peu de Selvi pour s'accrocher à son bras, enfouir son visage contre lui. Ca va mieux. Ca ira. Ca ira. Ca fait mal. Mais ça ira. Il va bien. Où est Nicolas ? Elwynn arrive. Ariana ouvre les yeux et elle a l'impression de respirer un peu mieux malgré ses hoquets. Elle pourrait presque sourire. Mais Elwynn parle de Nicolas. Elle dit qu'il va mal. La petite morphe tremble à nouveau. Plus fort. Ses larmes se remettent à couler, elle gémit. Non, non, non, pas Nicolas, pas Nicolas, elle devrait être avec lui.... Elle devrait- Elle se lève brusquement et titube, manque de chuter. Ses jambes tremblent si fort qu'elle a l'impression qu'elle ne pourra pas marcher, mais Nicolas va mal, alors elle doit y aller. Elle acquiesce. Elle tremble. Elle s'accroche à Allen. Reste. Reste. Me laisse pas toute seule. J'ai besoin de toi. Mais il faut que j'y aille. Reste. S'il te plaît. La petite rousse fait un signe à Selvi pour l'inviter à les suivre, en contenant ses tremblement. Mais son cerveau ne fonctionne plus depuis un moment. Nicolas. Nicolas. Nicolas. Elle tire sur le bras d'Allen, reste accrochée à sa main. S'il te plaît. S'il te plaît on y va. J'arrive pas à parler. Mais il faut que j'y aille. Il faut que je sois là. Il faut que je sois là. |
## Ven 3 Nov 2017 - 15:31 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | La main d'Aoi dans ses cheveux la raccroche à quelque qu'elle connait. Son odeur toute douce. Elle peut sentir encore. Elle peut, ça va aller. Aoi ne sait pas ce qui ne va pas, mais Huo et les autres Masters vont essayer de savoir. Alice hoche fort la tête, oui, oui. Aoi lui fait du bien. Elle est contente qu'elle fasse attention. Alice se remet à réfléchir une fois debout, à réfléchir pour essayer d'arranger les choses. Elle hoche la tête. Ca ira, pour l'instant. Aoi doit pouvoir aider d'autres personnes, Alice n'est plus seule. « Vas-y. Fais attention à toi ! » Elle aussi, Aoi, a besoin d'aide. Elle ne peut pas être forte et supporter la Terre entière sur ses épaules. Elle est forte pourtant. Alors Alice se force à ne pas s'inquiéter. Pour l'aider, elle doit obéir, alors elle adresse un pâle sourire de nouveau. Oui. Elle reste agrippée au bras de Houston, et puis lentement, lève ses yeux tout bleus vers lui. Elle le regarde un moment, cherchant son repère. Ok. Elle ne sent plus la terre sous ses pieds. Elle retrouve son équilibre d'avant, lentement. Petit à petit. Elle murmure, tout en se concentrant sur la sensation de redécouverte de ses jambes. « Je suis contente que tu ailles bien Houston. » Et puis, tout doucement, un vrai sourire revient illuminer son visage, un instant. Elle semble amusée par sa propre situation. « Ca fait mal. C'est très étrange, j'ai l'impression d'être privée d'équilibre, et d'être devenue sourde. » Ses connexions avec ses pouvoirs étaient constantes. Forcément, cela fait mal, cela fait vide. Pourtant son sourire est réel. Réaction de protection : elle a mal, elle se perd, elle a peur de tout briser en elle, elle est déjà très instable. Alors elle sourit, elle cherche le positif, le positif, le positif. Alice. Ipiu crie de se calmer. Alice ne pleure pas. Elle a simplement mal. Elle se ressaisit. Pour l'instant, elle doit être forte, pour Aoi, et pour aider ceux qui vont mal. Elle baisse la tête, et parcours la foule du regard. Son sourire disparait de nouveau. Ca ne va pas. On ne sourit que quand ça va. Ok calme-toi. Respire. Alice tente de contrôler sa respiration, ce n'est pas le moment de faire une crise de panique. Ca va aller. Ca fait juste mal. « Je... Il faut que je trouve Hamilton, que je trouve mes amis. Est-ce, est-ce que tu veux bien m'aider à marcher ? » Sa petite main se referme sur le t-shirt de Houston, l'autre agrippé à son bras. Alice est toute légère, mais elle a besoin d'un poil de temps pour retrouver son sens du tenir debout et de reconnaitre la présence des autres. Elle regarde autour. Elle aperçoit Elwynn se diriger vers Ariana et deux autres personnes. Aoi part en courant vers l'extérieur. Nicolas ? Elle sent son portable vibrer, le regarde, en bougeant doucement le bras. Nicolas. Qui ne va pas bien. Aoi va l'aider. Probablement. Trouver Hamilton. C'était l'important, là, maintenant. Elle commence à chercher une tignasse rousse au milieu de la foule. |
## Ven 3 Nov 2017 - 15:40 | ||
Adélaïde Hamilton E. Messages : 628 Date d'inscription : 07/05/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : En apprentissage de la vie, je crois. Humeur : Erm... On fait ce qu'on peut? | Un appel qui résonne dans mon crâne. Un appel qui m’incite… Non… M’ordonne de me lever, de me rendre à la cour. Comment le sais-je ? Aucune idée. Je sais juste que je dois y aller. Alors j’ai lâché mon livre d’histoire, j’ai lâché mes cours, j’ai lâché mes révisions. Les examens peuvent attendre, il faut que j’y aille. La cour est remplie. Les gens s’agglutinent, une véritable foule grouillante. Je reste en retrait, balayant la masse du regard à la recherche de la Cool Patrol. J’essaie de ne pas paniquer mais dans le regard de tout le monde, l’inquiétude, l’anxiété et l’incompréhension flottent. Où sont mes amis ? Où est ma sœur ? Où est Alice ? Puis la voix du Master résonne une nouvelle fois. L’état d’urgence ? Un couvre-feu ? Qu’est-ce que- Mes questions sont coupées en vol par une douleur dans ma poitrine. Un vide. Un vide vif. Un vide que je m’efforçais d’oublier, d’occulter. Pourquoi ? POURQUOI ? - Non. Un souffle qui m’échappe, le dernier j’ai l’impression. - ALICE ! Je n’ai pas pu me retenir. Il faut que je sache où elle est. Il faut que je sache si elle va bien. Il faut que je la trouve. Plus question de rester en retrait, je fonce tête baissée, poussant les gens en panique, ignorant les cris. Mes yeux tombent sur Nicolas au loin, sur Elwynn, sur Ariana… mais je les vois à peine. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, mais je l’ignore. Je veux trouver- - Alice… Elle tremble au sol. Elle est roulée en boule. Ma Alice… Par terre. Je vois Aoi la rejoindre et mon souffle rapide se calme un peu. Un garçon pointe aussi rapidement le bout de son nez. Houston je crois. Ok. Je panique moins. Mais je cours. Je pousse tout le monde, je le sais, mais je m’en fous. Quand j’arrive enfin à les rejoindre, Aoi est déjà partie, Houston tient mon Soleil, lui permet de ne pas s’effondrer. Je m’arrête net, réalisant tout à coup que mes yeux sont voilés, emplis de larmes que je refuse de laisser couler. - Est-ce que… Je n’arrive pas à parler, les mots restent bloqués dans ma gorge. Je ne vois qu’Alice comme je ne l’ai jamais vu. Ma main s’agrippe à la sienne. Désolée si je te serre trop, ma douce, mais j’ai besoin de sentir que ça va aller. Pardon Houston de ne pas même te remercier, mais je suis incapable de décrocher mon regard des deux océans d’Alice. Et soudain, je retrouve la réalité, j’entends à nouveau la panique autour de moi. Il faut agir. Bouger. Je prends une inspiration et me retourne vers l’Eau : - Je peux la porter… Si tu veux. Je ne crois pas avoir déjà eu autant de gratitude dans le regard. Merci de t’être occupé d’elle, Houston. Merci, mais je dois aussi l’aider. |
## Ven 3 Nov 2017 - 15:47 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Nicolas entendait des cris, c'était la voix d'Ipiu mais il ne la reconnaissait pas. Il ne se sentait pas bien, mais il ne ressentait rien d'autre, ni colère, ni incompréhension, ni doute, ni peur,... Juste le Vide violent qui lui déchire les entrailles et lui rappelle à quel point il est en manque. Il ne reconnaît pas Jérémy non plus, sinon par les vagues odeurs de la maison qu'il dégage ; l'unique raison pour laquelle il s'accroche à lui comme à une bouée perdue au milieu de l'océan. Il a mal... et c'est la seule chose qu'il perçoit maintenant. Quelqu'un se plante devant lui et l'appelle. Mais ses yeux ne voient pas. Il se concentre sur le visage qui lui fait face avant d'être dévié sur le côté, au loin, vision floutée par les larmes qui ne coulent toujours pas. Il a la sensation d'être aveugle... Aveugle. Il lâche complètement Jérémy, prend la main qu'on lui tend puis ses mains remontent les bras de la personne jusqu'à son visage. Il passe ses pouces abîmés sur les joues, les doigts dans les cheveux, une effluve vient jusqu'à lui... Aoi. : -Aoi. Aoi. Je t'ai reconnue Aoi. Aoi. Tu es là je le vois mais je sens rien. Est-ce que je dois avoir peur Aoi ? Est-ce que je dois être en colère Aoi ? J'ai juste vraiment mal Aoi, je suis tout seul et je ne sais pas quoi ressentir Aoi. Je suis tout seul. Tout seul... : -Est-ce que- les autres... Où sont les autres ? Aaron ?... Tu as vu Aria ? La Miss, Alice ? Elwynn aussi... et Asbjorn n'est pas là ? Tout le monde ! Comment- Mat- enfin... Autant de questions lui donnait le tournis mais il tenait enfin debout. Il ne pouvait plus les voir mais il n'était pas tout seul. Il avait encore mal mais il ne pouvait pas s'effondrer tout de suite... mais il fallait qu'il récupère un peu de volonté pour avancer, le manque le cisaillait de l'intérieur. Son visage se contracta et les larmes tombèrent enfin. Il fallait qu'il soit honnête ; il n'allait pas bien mais alors pas bien du tout. Et pour aider les autres, il fallait le reconnaître. Il s'approche et prend Aoi dans ses bras, il respire profondément l'odeur de la petite femme qu'il tient, la seule chose qui lui permet de se raccrocher aux gens. Il répond entre deux sanglots. : -Oui Aoi... s'il-te-plaît. #666699
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## Ven 3 Nov 2017 - 15:58 | ||
Jérémy Evrard Williams Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 31 Humeur : Hm. | Jérémy était en train de partir quand Aoi se planta devant eux. Mneh. Il a bien envie de lui dire qu'il gérait la situation jusque là mais avec Charlotte dans un bras et Nicolas -qui avait bien récupéré niveau poids quand même- dans l'autre c'était pas évident. Et puis il vit son meilleur ennemi se comporter bizarrement, comme s'il la cherchait alors qu'elle était juste devant lui. Ah ça il pouvait pas la louper ! Et pourtant... Il est trop perturbé par ce qu'il se passe pour répondre aux regards d'Aoi. Nicolas répond enfin à la Master et il semble sur le point d'exploser... de quoi ? On se le demande bien puisque le visage de Nico, sinon pour les larmes, et d'une neutralité terrifiante... Un poisson mort serait plus expressif. : -J'ai envoyé un message pour leur dire de nous rejoindre si ça va pas. lâche-t-il quand Nico semble soudain se rappeler qu'il a des potes. Et puis l'instant d'après il se calme... Enfin, il se calme. Non pas vraiment puisqu'il pleure. Il pleure pour de vrai. La lèvre de Jérémy tremble avant qu'il ne la morde pour éviter qu'on le remarque. Non, c'était vraiment bizarre. Et pas cool. Et triste ok, putain. Nicolas qui pleure. Merde. Le gamin le plus têtu et borné du village, celui qui tombe mais se relève toujours QUI PLEURE MERDE. Jérémy inspire lentement par le nez, bat des paupières en profitant du fait que Aoi et Nicolas soient en plein câlin pour leur tourner le dos, un peu. Il croyait gérer la situation, mais en fait... pas du tout. Charlotte fit un gazouillement. Elle devait en avoir marre d'être portée depuis un moment déjà, dehors dans le froid, sans trop rien faire que de voir des adultes en train de crier et pleurer. Il embrassa sa joue. : -J'veux pas vous interrompre mais faut vraiment qu'on ramène Lottie au chaud. #660006
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## Ven 3 Nov 2017 - 15:59 | ||
Asbjorn Andreassen Messages : 340 Date d'inscription : 25/09/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : Faire des trous dans tes tshirts ♥ Humeur : Mon sourire ne disparait jamais. | T’étais tranquillement dans le parc en train de faire joujou avec la Téléportation. T’aurais dû être en train de bosser tes exams, mais tu t’étais décidé à te faire une petite pause entraînement pouvoir. ‘faut bien, de temps en temps ! Et puis tout à coup, tu l’as entendu. Cet appel qui t’intimait d’arrêter tout ce que tu faisais et de te rendre à la cour. Alors tu as obéi instinctivement, naturellement. Quand t’es arrivé, t’as cherché les gens que tu connaissais, ta Cool Patrol. Mais tu ne trouvais personne, tout le monde était bien trop amassé pour que tu y vois quoi que ce soit. Tu as bien repéré le fauteuil de guedin de Ipiu ou la chevelure blanche de Mitsu mais les rejoindre paraissait tellement galère. Te frayer un chemin, tu sais faire, mais la tension était telle que tu n’as pas osé secouer tout le monde comme tu sais si bien le faire. Et puis y a eu des infos. Tu as levé les yeux vers le Master qui vous causait jambes dans le vide. Tu as rivé tes yeux sur celui qui vous a balancé un état d’urgence dans la gueule, sur celui qui a déclenché une vague de panique, sur celui, surtout, qui fait que ça fait un bon moment maintenant que t’es debout, bien droit, la bouche entrouverte, à fixer le vide. Le monde n’existe plus. Les bruits ? Tu ne les entends plus. Tu ressens juste ce…trou…béant…dans ta poitrine. Tu trembles de tout ton corps, Boubou. Tu trembles parce que tu ressens tout. Ta tristesse. Ta colère. Ton chagrin. Tes craintes. Ils t’envahissent, t’engloutissent, le vide rouvert. Ton sourire se fragilise, se casse en partie. Des fragments qui t’échappent et que tu n’as plus la force de rattraper. Ton regard n’est pas même humide…Sec. Vidé de toute ta joie habituelle. Tu t’enfonces dans ta capuche. Un gémissement t’échappe. Tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas ces cris. Tu n’aimes pas les sanglots que tu entends. Tu n’aimes pas cette panique qui fait écho au désastre intérieur que tu découvres être. Ton téléphone vibre dans la poche de ta veste. Tu ne réagis pas sur le coup. Tu restes immobile, comme si tout pouvait s’arrêter d’une seconde à l’autre. Comme si, en restant là assez longtemps à fixer droit devant toi, tu allais te réveiller, découvrir un mauvais rêve. Mais c’est la réalité. PUTAIN. Tu clignes des yeux à plusieurs reprises et soudain t’actives. Tu sors ton téléphone et ton cœur s’accélère, menace d’éclater ta cage thoracique. OK. Nicolas pas bien. Je dois trouver le reste de la Cool Patrol. Tout de suite. Tu traces. Tu fends la foule, vois Hamilton et Alice au loin. Elles sont ensemble. C’est bon. Tu vois deux nouvelles têtes rousses au loin. Ariana et Elwynn. Parfait. Mais l’une s’en va. Tant pis. Tu en as au moins une sous la main. Tu arrives en courant dans son dos. Tu te dis que c’est pas franchement une bonne idée mais au pire, quoi ? Un coup de poing défensif ? Tu t’en fous. Tu ne ralentis pas tes pas. Tu débarques comme une tornade et rentres dans Elwynn, vous stabilisant en t’arrêtant net, la rouquine serrée dans tes bras. - Déso’ Elwynn. J’voulais pas te faire peur. Ni mal. Mais. Mais faut qu’on bouge. Tu dois trouver qui d’autre ? On les cherche et on se taille. J’veux pas rester là…Elwynn… On peut bouger… vite… ? Tu déglutis. T’as toujours tes bras passés autour de la Morphe, ton front appuyé sur sa nuque. Tu te sens mal. Tu te sens vide. Tu te sens…éteins. Tu veux partir. Vite. Très vite. Tu veux Nicolas. Tu veux Ariana. Tu veux Alice. Tu veux même les regards blasés d’Hamilton et ceux noirs de Jérémy. Tu veux tes amis. Tout de suite. |
## Ven 3 Nov 2017 - 16:12 | ||
Misao Honda Messages : 887 Date d'inscription : 15/06/2013 Emploi/loisirs : Chercheur. Humeur : Joker ? | Misao n'a jamais aimé Ryuji Maeda. Il l'acceptait parce qu'il s'agit du compagnon de sa sœur ; il l'acceptait parce qu'il est le père de ses neveux. Ces derniers temps, ça allait un peu mieux. Même s'il se sentait toujours aussi mal en sa présence, son tour à l'hôpital lui avait fait comprendre qu'il devait arrêter de trop se concentrer sur sa vie d'avant. Même s'il a été un scientifique, même si Ryu ne lui fait sans doute pas confiance. Au moins arriver à un consensus : ils se supportaient. Pour Daisuke, pour Riku, pour Hideko. Pourtant, aujourd'hui, ce soir, devant tous ces élèves, devant tous ces Masters, Ryu a fait une erreur : il a pris la place de sa soeur. Hideko n'est pas là. Pourant, Hideko a toujours été là. Elle ne serait pas partie de Terrae sans prévenir Misao - elle lui demandait toujours d'aider Ryu à garder les petits lorsqu'elle partait en mission, ce qui n'était plus si fréquent ces dernières années. Le feu a bien fini par comprendre, avec le temps, qu'Hideko considérait que leurs pouvoirs étaient leur forme ultime de protection. Ils l'avaient compris immédiatement, dans les laboratoires. C'est pour ça qu'ils avaient créé ce serum pour les bloquer, comme un anesthésiant ; pour leur enlever leur dernier moyen de protection. Hideko n'aurait jamais renoncé à ce moyen de protection. Lorsqu'il sent ses pouvoirs lui être arrachés, Misao a envie de hurler. Il résiste. Il sent une veine palpiter à son front. Non. Non. On ne les lui enlèvera pas. On ne les lui retirera pas. Pas maintenant qu'il a enfin réussi à les accepter, un tant soi peu. Pas maintenant qu'il a enfin réussi à se sentir un peu humain. Pas maintenant qu'il se sentait enfin faire partie de Terrae. Ryu. Ryu, t'es injuste, tu le sais, ça ? Tu fais souffrir tout le monde, tout le monde a mal. Peut-être qu'il y a des années, Misao t'aurait supplié de lui enlever ses pouvoirs de cette manière. Mais maintenant. Maintenant. Maintenant.... Ses forces le quittent, sa volonté part avec elles. Le vide le retrouve, un peu comme un vieil ennemi qui revient s'écraser sur lui. Bonjour, tu pensais que t'allais pouvoir sortir tranquillement de l'hôpital ? En fait non. C'est con. Tu aurais peut-être dû mourir, Misao. Ca aurait été plus simple. Il regarde sa main qui ne deviendra pas invisible sans bouger davantage. Autour, c'est la panique. Il est muet. Il ne cherche pas Joyce. Il ne cherche pas Huo. Il ne cherche pas Matheo. Il ne cherche personne. La seule personne qu'il voudrait voir, c'est celle qui n'est pas là. Il entend des gens l'appeler, demander où elle est, s'indigner. L'indignation monte à son tour. Arrêter de chialer. Son poing se referme. Il relève les yeux vers l'institut. Et, sans attendre une seconde de plus, il s'élance à la suite des Masters. Parle en #b7273d. |
## Ven 3 Nov 2017 - 16:23 | ||
Allen K.Wilder Messages : 1880 Date d'inscription : 24/01/2011 Emploi/loisirs : Je vous jure : j'adore répondre à des questions. Humeur : Ca me donne l'impression d'être... Ben pas inutile quoi. J'ai l'impression qu'on s'intéresse à moi, et c'est gratifiant ! | Tout le monde courait partout, tout le monde paniquait. Pourquoi paniquaient-ils à ce point ? Etait-ce à ce point vital d'avoir ces pouvoirs ? Est-ce qu'ils ne pouvaient pas vivre sans ? Tout allait bien se passer, nan ? Si il a fait ça, c'est qu'il y avait une bonne raison, non ? Sèche tes larmes Aria. Respire. Tout va bien se passer. Je te le promets. Une rouquine ne tarda pas à arriver, à me dire de m'occuper d'elles. Je la fixai sans rien dire, recevant avec difficulté ces ordres qu'elle me lançait. C'était quoi leur problème ? Pourquoi ils se mettaient dans un état pareil ? Il ne faisait qu'aggraver les choses. Ils étaient inconscients ou quoi ? Mes yeux coururent sur l'ensemble des Terraens qui étaient présents ici. Mon regard se figea alors que j'observais ce mec prendre la parole à côté d'Ipiu. C'était n'importe quoi. Ils perdaient tous pied. Il fallait qu'ils se ressaisissent, parce que là, c'était vraiment l'apocalypse. Ils allaient finir par se faire mal. Vraiment mal. Mon attention fut happée par Ariana qui me tirait par la main. Ariana qui entremêlaient ses doigts aux miens, tremblante, tellement chancelante, et pourtant debout. Ressaisis-toi, petite grenouille. Mes jambes recommencèrent à bouger pour la suivre. Il fallait qu'elle aille retrouver ce Nicolas. Il n'était pas bien. Elle devait le voir. Tant qu'elle ne le verrait pas, elle ne pourrait pas aller bien. Quand on arriva, Aoi était avec lui. Ou plutôt contre lui. Elle avait laissé la fille de tout à l'heure. Comment faisait-elle pour penser à tout le monde, tout le temps ? Comment pouvait-elle se sacrifier à ce point ? Toi aussi, Aoi, tu as besoin d'être soutenue... La fille qui était avec Ariana nous avait suivi, emportée par la petite rouquine. Je me tournai vers elle, sortis un mouchoir de ma poche, lâchai Aria à regret pour qu'elle puisse aller voir son ami. - Sèche tes larmes. Tout va rentrer dans l'ordre, il ne faut pas paniquer... |
## Ven 3 Nov 2017 - 16:38 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alors que la petite Terre se recentre, parvient à tenir debout grâce à Houston, qu'elle remercie de nouveau, elle avance un peu, et entend son prénom. Elle tourne vivement la tête, ayant reconnu la voix. Hamilton. La rousse lui fait face, elle a l'air complètement chamboulée. C'est la première fois qu'Alice la voit dans cet état. Elle l'a vu paniquée, énervée, perdue, en larmes, mais jamais comme ça. L'inverse doit être vrai. Ses yeux ne la quitte plus, elle tend sa main vers elle. Sa Lune a des larmes dans les yeux, elle n'a pas l'air bien, elle a eu peur, elle a besoin d'elle comme Alice en a besoin. Ses traits se tendent. Elle sourit tout en soupirant, l'air soulagée. Ca va mieux. Déjà, ça va un peu mieux. Adélaïde attrape sa main fort, Alice la sort aussi. Ca lui fait du bien, le contact avec les autres est toujours vivant, même si elle ne ressent plus la moitié de ce que sa télépathie créait en elle. Je ne sais pas si elle connait Houston, mais le regard qu'elle pose sur lui est aussi inconnu pour Alice. Elle garde la main d'Hamilton dans la sienne, l'autre qui tient doucement le bras de l'Eau. Elle s'adresse doucement à Hamilton. « Hamilton, il faut qu'on trouve les autres. » C'est bon, elles sont ensemble, maintenant, Alice peut aider les autres. Alice sait qu'elle va bien. Alors ça ira. Sa Lune est avec elle, elle ne lâche pas sa main, incapable de perdre son contact maintenant qu'elle ne peut même plus entrevoir sa présence par ses pensées. C'était trop dur de la lâcher. Elle avait besoin d'elle, et bien qu'elle n'en parla pas, tout son corps le criait, sa main, son regard, tout. Elle se tourne vers Houston. « Merci. S'il te plaît reste avec nous, ne sois pas tout seul. Est-ce que tu cherches quelqu'un en particulier ? Il faut qu'on se rassemble, on sera mieux tous ensemble. » Aoi était avec Nicolas. Elwynn cherchait Absjorn. Le garçon brun s'occupait d'Ariana. Il fallait qu'ils se rejoignent tous, ça irait mieux après. Et Alice ne laisserait pas Houston seul. Non, elle voulait aussi qu'il soit en sécurité, savoir qu'il va bien. Nathanaël va bien ? Elle n'aura pas forcément le temps de le voir. Cela l'embêtait déjà un peu. Mais il fallait s'organiser, dégager l'espace. Elle ne se rend pas compte qu'elle est tendue, elle ne se rend pas compte de la peur qui l'habitude, elle l'occulte, elle doit aider. Elle refuse de se laisser envahir par le vide alors que tout le monde panique, elle a déjà trop fait perdre de temps. Allez Alice. Ca fait mal, mais c'est tout. |
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