## Mar 24 Juil 2018 - 10:36 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Il est ému et je laisse le temps à son émotion, le regardant encore avec douceur, le laissant faire le chemin mental qu’il a besoin de parcourir seul. J’attends et je souris, il a compris. Vivre c’est le plus important, toujours. Même quand j’ai mal je veux vivre, je veux aller plus loin, dépasser la souffrance, et je sais que je finirais par y arriver. Faire parler Nath c’est compliqué. Je sais même pas ce que j’entends par ces mots. Faire parler Nath ça me fait pas vraiment peur, je sais qu’il ne me blessera pas, j’ai beaucoup trop confiance en lui. J’ai plus confiance en lui que lui en fait. Je sais aussi qu’il a besoin qu’on parle, et que j’ai besoin de dénouer certains nœuds de sa conscience, je sais qu’il s’emmêle beaucoup, mais ça reste compliqué, parce que ça me demande d’exprimer ce que je ressens et que j’suis pas tout à fait douée dans le domaine. La franchise tout ça, c’est pour les autres… Mais il fallait qu’on parle, et je suis heureuse que nous l’ayons fait, je sais qu’on aura sans doute encore souvent ce genre d’échanges quand ses lèvres se posent sur les miennes. Je sais qu’il aura encore pas mal de mal à s’affirmer, à comprendre qu’il ne m’impose rien. Il faut qu’il gagne en confiance en lui et moi que j’arrive à m’exprimer avant de craquer. On a du pain sur la planche, mais je sais qu’on peut y arriver tous les deux. On a encore le temps de grandir ensembles non ? Mes lèvres répondent avec amour aux siennes, mettant fin à une discussion nécessaire. Je dois avouer qu’j’aime le fait qu’il ne me demande pas la permission cette fois-ci, ça me plait vraiment et les enfants soyez cools mais ne faites pas pareil chez vous. On est deux adultes qui nous respectons, et on sait que l’autre est capable de dire non s’il n’a pas envie, on vient d’en discuter et c’est clair pour nous deux… Faut toujours demander même quand on croit être sûr, sinon bah, j’vous ferais bien le cours sur le consentement mais flemme tout ça, alors allez regarder cette vidéo et moi je continue mon histoire. J’dois avouer que je savoure autant son petit moment de trouble que celui où il lit. J’aime bien lui faire perdre ses moyens de temps en temps. Et j’l’aide pas vraiment à se concentrer, j’sais que c’est mesquin mais que voulez-vous j’aime savoir que je lui fait de l’effet, cet effet. Il réussit cependant à se concentrer et pour ma part je passe un très bon moment à l’écouter lire et à échanger avec lui. On approche de la fin de l’article quand son téléphone sonne et qu’il descend dans le hall d’entrée chercher nos ramens, j’imagine qu’il doit y avoir plusieurs personnes qui font de même dans tout l’institut, autant faire un tir groupé pour l’enseigne. « Bonne idée ! » je lui dis alors que passe mes bras autour de son cou pour l’aider à me soulever. On entame tous deux notre repas, mais j’ai pas vraiment fin ce soir, j’ai encore une boule dans la gorge et avaler m’dégoute un peu. Alors je cherche la distraction. Embêter Nath me semble une bonne alternative. Maintenant il utilise bien mieux les baguettes que quand on s’est rencontrés, il a fait pas mal de progrès et s’est réellement intéressé à la culture nippone (ni mauvaise). « Tu devrais faire plus de bruit en mangeant tes ramens, c’est malpoli d’être si silencieux ! » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mer 25 Juil 2018 - 2:58 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Nathanaël mangeait en silence, savourant à l'européenne les délicieux ramens qu'ils avaient commandés ensemble. C'était la première fois qu'il essayait ce restaurant et se félicitait intérieurement du bon choix qu'ils avaient fait. L'Anglais garderait la carte que le livreur lui avait donnée dans un endroit sûr pour une prochaine fois. Ipiu était à côté de lui. Il avait décalé la chaise de son bureau pour qu'elle puisse s'en approcher avec son fauteuil et, du coin de l'oeil, il ne pouvait que constater qu'elle ne mangeait pas beaucoup, moins que d'habitude encore. Cependant, ce soir-là, il ne lui ferait aucune remarque, pas même un regard. Parfois, il se permettait une petite réflexion inquiète, mais ce jour-là, il pensait savoir ce qui coupait l'appétit de la femme qu'il aimait. Il aurait tant souhaité pouvoir effacer son chagrin pour qu'elle aille mieux... non, pas effacer le chagrin, mais plutôt changer les choses pour que cette souffrance ne soit pas créée en premier lieu. Oui, c'eut été bien mieux, mais complètement irréaliste. La Sensitive le taquina et il lâcha un petit rire après avoir avalé. Je ne maîtrise pas encore l'art de manger comme un vrai Japonais, malheureusement. Il serait dommage que je m'étouffe en avalant des ramens, tu ne crois pas ? Le Terre lui sourit. Il ne s'agissait pas vraiment d'un trait d'humour, même s'il n'était pas complètement sérieux non plus. C'était une sorte d'entre-deux. Il souleva sa main dans laquelle il tenait ses baguettes et les fit claquer trois fois. J'espère cependant que tu remarqueras mon talent dans le maniement des baguettes. Je n'avais jamais eu l'occasion d'en utiliser avant d'arriver ici. Tu noteras donc mes progrès fulgurants. À nouveau, le visage du Titan s'étira d'un doux sourire. Il fixa son amie un instant, avant de lâcher un petit rire. Il se remit à manger son repas en silence, avant de s'interrompre à nouveau. Souhaites-tu boire quelque chose ? Je ne t'ai même pas demandé si tu avais soif. Je n'ai malheureusement pas un grand choix à te proposer. Ce sera de l'eau du robinet ou du thé. J'ai encore un peu de lait aussi, mais il ne m'en reste probablement que l'équivalent d'un verre. Nathanaël n'avait pas pour habitude de consommer des boissons fantaisistes, si les sodas, par exemple, pouvaient être considérés comme tel. Non, le jeune homme préférait des choses simples et saines : de l'eau et du thé, dans lequel il versait un nuage de lait, qu'il ne buvait donc pas directement. Une fois qu'Ipiu lui eut répondu, l'Anglais se leva pour aller chercher à boire. Comme il n'avait rien avalé de tout l'après-midi, il avait soif et il n'y avait rien de mieux qu'un verre d'eau pour se désaltérer. Merci Aa-chan <3 |
## Mer 25 Juil 2018 - 17:27 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | S’étouffer ? Je sais pas ? On peut se noyer dans un bol de ramens ? Hm. Sans doute que ça dépend de la taille du bol et de celle des poumons de la personne ? Genre moi j’pense que j’pourrais m’y noyer mais Nath il aurait bien plus de mal. Comment c’était pas ça la question ? Hm. Il est pas drôle, j’avoue que j’aurais bien rigolé de le voir essayer d’aspirer ses nouilles à la manière nippone, en faisant plein de bruit et tout… Mais j’avoue que c’est sans doute pas sage et qu’il en aurait sans doute mis partout… Déjà c’est pas évident de manger des ramens de base sans en foutre partout… Mais en plus en essayant d’imiter les japonais c’est encore pire. « J’sais pas, te faire du bouche à bouche pour te sauver ne me dérangerait pas tellement… » Bon, concrètement maintenant le massage cardiaque pour moi c’est plus faisable hein ? Mais bon on va pas s’appesantir sur le sujet. Surtout qu’il a bien raison, il manie maintenant bien les baguettes. Je pourrais mesquinement lui rappeler que cela n’a pas toujours été le cas, mais rien que me souvenir de comment il galérait au début me donne envie de rire pas la peine d’en rajouter une couche… J’pourrais lui dire que depuis le temps qu’il est au Japon heureusement qu’il sait s’en servir… Et que s’il parle de fulgurance il doit au moins AU MOINS pouvoir attraper une mouche avec lesdites baguettes… Mais j’suis pas certaine qu’il ait la référence et même moi j’trouve cette vanne trop forcée et pas assez aboutie. Je sens que j’manque de naturel et ça me gave un peu. Faut que j’arrive à relancer la machine. « De l’eau s'il te plait. » C’est vrai qu’le bouillon salé ça donne vite soif, et c’est pas une mauvaise idée de boire, puis surtout avec tout ce que j’ai pleuré j’ai un peu mal à la tête et la bouche sèche. J’réalise qu’ce serait p’t’être une bonne idée d’faire un tour aux toilettes aussi. J’y suis pas allée depuis ce matin, j’ai pas bu de ouf, mais bon… dans l’idée faut quand même que j’vidange avant de pisser par regorgement. J’attends la fin du repas pour demander à Nath de l’aide pour m’installer sur ses chiottes. C’est pas pratique, et j’aime juste pas avoir à lui demander ça, mais j’pense qu’je vivrais encore moins bien qu’il ait a changé ses draps à cause d’un accident. J’ai laissé chez lui une boite de sondes stériles pour quand je reste dormir. J’vous expliquerais bien une autre fois l’auto-sondage et l’intérêt de la technologie des minis sondes stériles et à usage unique mais là j’suis pressée et j’ai envie de retourner dans les bras de mon copain. C’est d’ailleurs là que je me retrouve finalement pour qu’il finisse la lecture de son article. J’avoue j’l’aide encore pas à se concentrer parce que j’caresse son bras du bout des doigts et que j’lui provoque de temps à autres un frisson. La soirée avance tranquillement et on a rapidement fini l’article qu’on avait entamé. « On en attaque un autre ? » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 28 Juil 2018 - 14:08 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | La réflexion d'Ipiu lui tira un sourire. Si Nathanaël n'avait pas été Nathanaël, sans doute aurait-il essayé d'avaler ses ramens à la mode japonaise, puis fait semblant de s'étouffer, avant de tendre ses lèvres vers sa bien-aimée, mais non, il n'était pas comme cela. Le Titan était bien trop sérieux pour ce genre de comportement qui ne lui effleurait même pas l'esprit, même s'il devait avouer que l'idée proposée par la Tonnerre ne lui déplairait pas non plus. Non, en fait, il préférait de loin être conscient quand ses lèvres trouvaient les siennes. La jeune femme lui demanda de l'eau, alors il s'exécuta, ramenant deux verres d'eau fraîche, ainsi qu'une carafe pleine pour qu'il n'ait pas besoin de se lever trop souvent. Il avait soif et même si son amie surveillait généralement sa consommation de liquide pour des raisons pratiques, il espérait qu'elle s'abreuverait abondamment, elle aussi, pour étancher sa soif. Les ramens finis, la Master lui demanda de l'aide pour aller aux toilettes. L'Anglais aimait prendre soin d'elle, lui donner un coup de main quand elle en avait besoin. Elle se débrouillait la plupart du temps très bien toute seule, mais quand cela était nécessaire, il sentait qu'elle rechignait à demander et il pensait, à tort ou à raison, qu'elle agissait ainsi avec tout le monde. Lui, il appréciait prendre soin d'elle, parce que c'était une manière de lui montrer qu'il l'aimait, elle, en entier, et qu'il était là pour elle, toujours. Une fois réinstallés sur le lit, le Terre reprit sa lecture. Il eut bien de la peine à se concentrer à cause des caresses d'Ipiu sur son bras. Il frissonna plusieurs fois et se surprit à lire machinalement les mots sans les comprendre. Un autre que lui aurait probablement abandonné là sa lecture, délaissant les feuilles de papier pour porter toute son attention à la femme qui l'aimait et céder aux sensations que lui provoquaient son amie, l'embrasser, mais le Titan se maîtrisait bien trop pour cela. Une fois l'article terminé, il réalisa cependant qu'il lui faudrait en relire la fin à un autre moment, car il aurait été bien incapable de parler de ce qu'il venait de réciter. Sa bien-aimée le regarda innocemment en lui demandant s'il comptait en commencer un autre. Nathanaël se permit un bref instant de réflexion et jeta un coup d'oeil furtif à sa montre. Il commençait à se faire tard et il n'avait pas dormi pendant l'après-midi, contrairement à la Sensitive. Elle devait donc être moins fatiguée que lui. Je préférerais que tu me lises quelques pages de ton roman, si tu le veux bien. L'Anglais lui sourit avec douceur. Il envisagea de l'embêter à son tour si elle accédait à sa requête. Ce serait un juste retour des choses. Elle n'était pas la seule à avoir le droit de profiter un peu et il ne la taquinait pas souvent. Je me laisse encore une demi-heure. Ensuite, je me préparerai et irai me coucher. Je te laisserai continuer ta lecture seule si tu préfères rester éveillée encore un moment. Il lui sourit encore et caressa doucement ses cheveux d'une main. Merci Aa-chan <3 |
## Sam 28 Juil 2018 - 19:15 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Même pas honte, des fois ça s’entend à sa voix qu’il décroche complètement de sa lecture, c’est drôle surtout quand ce n’est pas tout à fait l’effet escompté. Des fois j’le comprends pas, quand j’lui fait des avances ouvertes il saisit pas mais là alors que j’caresse juste son bras pour l’embêter il arrive à être autant perturbé… Hm. Est-ce que Nath serait quelqu’un de tactile ? J’dois avouer que je sépare momentanément ma pensée en deux, une qui prête attention à ce qu’il lit et l’autre à ce que je sais sur lui pour répondre à cette question insondable : Nath est-il tactile ? Pendant longtemps on a plus ou moins inconsciemment limité nos contacts au strict minimum, moi j’voulais pas le perturber et lui il ne voulait pas être désagréable ? Masquant toujours ses sentiments au travers d’une distance qui ne masquait rien in fine… Enfin, franchement, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure (ok pas celle de Voldemort) qu’il était en crush sur moi, et moi j’faisais bien attention de pas y prêter attention… Mais même maintenant qu’on a le "droit" de se toucher, j’pense qu’on se retient, qu’on n’a pas résolu chacun de notre côté le sujet abordé lors de notre premier rencard… Mais du coup. Nath est-il tactile ou en manque ? … Azy j’lui ai jamais demandé et ça sort de nulle part mais : « Nath t’as déjà… » Couché avec quelqu’un ? Subtilité bonjour. Je peux juste pas lui poser la question, c’est super trop gênant. Ça sort tellement de nulle part. C’est Nath quoi. J’vais le mettre en PLS dans sa tête et le faire buger de ouf. Azy puis. Rattrape-toi. Trouve quelque-chose. « passé une nuit blanche à lire ? » Qui que quoi donc où ? Euh. Bref. On a fini l’article et il m’a annoncé qu’il allait pas tarder à se coucher, ce qui en soit me convient aussi. J’continuerais pas à lire pendant qu’il dort sinon il dormira pas bien, j’vais juste me lover dans ses bras et écouter les battements de son cœur… Ou p’t’être le prendre dans mes bras et le câliner jusqu’à ce que je m’endorme ? Hm. On verra à l’inspiration au moment tout ça. Je me saisis d’mon roman et j’commence à lire à voix haute. J’suis pas une très bonne conteuse mais j’essaie de prendre des voix différentes pour chacun des personnages et de mettre de la conviction dans la narration. C’est pas toujours évident, surtout quand les persos disent des trucs merdiques du genre « Tout finira par s'arranger » et des trucs super cliché comme ça, j’pense que j’trouve ça trop gnangnan et qu'ça s'entend... “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Dim 29 Juil 2018 - 9:19 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Ipiu ne répondit pas directement à sa question. À la place, elle en commença une autre, la laissant interrompue pour préserver un léger suspens. Nathanaël eut juste le temps de se demander pourquoi elle hésitait, quand la jeune femme termina ce qu'elle avait commencé. Il eut un haussement de sourcil, surpris et un peu perplexe à la fois. Pourquoi avait-elle réfléchi avant de poser une question aussi simple ? L'Anglais observa sa bien-aimée un instant avant de répondre. Je... oui, je pense que cela a dû m'arriver une ou deux fois au lycée, mais depuis j'évite ce genre de comportement. Je ne suis pas aussi efficace pour travailler un lendemain de nuit blanche. Il la regarda toujours avec la même intensité. Pourquoi me poses-tu cette question, Ipiu ? Le Terre aurait pu suggérer une hypothèse. Il aurait pu lui demande si c'était parce qu'elle aurait aimé lire toute la nuit, mais il avait préféré laisser ouvert sa question. Il ne savait pas ce qui se tramait dans la tête de la Master, alors il ne souhaitait pas céder à ses suppositions. La Sensitive accéda finalement à sa requête et saisit le roman qu'elle était en train de lire. Le Titan déposa ses feuilles pour être plus libre de ses mouvements. Il entoura la femme qu'il aimait de ses bras et vint appuyer la tête contre la sienne. Après mûre réflexion, il décida de ne pas essayer de la taquiner. Elle changeait de voix en fonction des personnages, comme lui aimait le faire, et il trouvait cela bien trop adorable pour être potentiellement gâché. Il se contenta donc de la serrer tout contre lui et de fermer les yeux pour se laisser bercer par sa voix. La Tonnerre parvenait assez bien à capter des intonations de voix en fonction des dialogues, des caractères des personnages, même s'il fallait avouer que cela sonnait parfois un peu faux, particulièrement quand l'écriture des paroles était... disons... peu recherchée ? Clichée ? À ces moments-là, Ipiu semblait blasée plus qu'autre chose, ce qui fit sourire Nathanaël plus d'une fois. Après les trente minutes imparties écoulées, il se permit de déposer un petit bisou dans le cou de son amie, avant de se mettre à lui caresser à nouveau les cheveux. Merci pour la lecture. Il s'était contenté de murmurer. L'Anglais n'était pas certain que ce roman plaise vraiment à sa bien-aimée, mais il ne ferait aucun commentaire. Elle était assez grande pour savoir si elle souhaitait ou non terminer un roman commencé. Et puis, lui il s'en fichait un peu. Il profitait simplement de ces instants privilégiés avec elle. Après encore un autre moment passé à apprécier d'avoir la Sensitive emprisonnée dans ses bras, il se décida à se lever pour se préparer. Il devait se changer pour mettre un T-shirt et un pantalon de training. Le Terre ne dormait en caleçon que lorsqu'il était seul. Ensuite, il se brosserait les dents et après encore un passage aux toilettes, il serait fin prêt pour aller au lit. Le Titan aiderait évidemment Ipiu si elle le lui demandait. Merci Aa-chan <3 |
## Dim 29 Juil 2018 - 14:21 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | « La curiosité monsieur le premier de la classe. La curiosité. » Je me moque à peine et me tourne vers lui pour l’embrasser et mettre fin à toute forme de protestations. T’as cru que j’allais te dire ce que j’avais en tête ? Lol. Mais mon chéri, je peux pas te faire ce genre de remarques, si je te demandais si tu es puceau je te mettrais trop dans l’mal. Ou p’t’être que j’me prends la tête pour rien en fait et que tu serais en mode « bah non » ou « bah oui » genre l’évidence même. De base j’pense que t’es trop coincé pour ça, mais j’peux me planter et si j’suis plus ou moins certaine que s’il y avait eu des bruits de couloir à Terrae sur toi j’aurais été au courant, mais avant… Hm. HM. Azy faut qu’j’te pose la question… NON. Juste non. Azy je commence à lire. J’aime pas lire à voix haute, j’me sens pas à l’aise mais bon, on fait comme on peut et puis il aime bien, et puis moi j’aime bien être dans ses bras, et puis c’est un chouette moment quand même… Même si le roman est décevant. Ses lèvres se posent dans mon cou m’indiquant qu’il est temps d’arrêter ma lecture, j'apprécie ce contact doux et je pose le livre sur mes genoux mais je ne bouge pas. Je profite encore un peu de ses bras avant qu’il ne se décide à se lever. Il prépare ses affaires pour la nuit, posant sur le lit près de moi un tee-shirt et un pantalon, il se détourne un instant pour ranger je ne sais quoi et son tee-shirt disparait derrière moi. Tacru. J’le regarde innocemment quand il se retourne et pose un regard interrogateur sur moi. C’est pas moi j’ai rien fait. Et puis faut dire que j’adore lui piquer ses tee-shirts. Ils sont genre immenses, sont limites plus longs que mes jupes habituelles, j’nage de ouf dedans… Mais. C’est ses tee-shirts et rien que ça c’est trop la joie en fait. Le tee-shirt encore caché derrière mon dos j’continue de jouer celle qui sait pas et j’m’occupe à m’préparer moi aussi. Je commence par galérer à enlever mes bas de contention. Hors de question j’dors avec ça, après j’pense que j’aurais juste les jambes vidées de leur sang. J’vois trop la marque du haut de la chaussette sur ma cuisse. J’me dis que si je sentais encore mes jambes je douillerais bien à mettre ça. J’le regarde encore avec innocence quand il me demande si j’ai pas vu son tee-shirt. « Nope. » C’est plus TON tee-shirt cette nuit mon chéri. C’est le mien, donc j’te mens pas c’est faux. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Dim 29 Juil 2018 - 19:36 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Ipiu le taquina encore. Nathanaël se contenta de sourire avec douceur, puisqu'elle énonçait un simple fait. Oui, il avait toute sa scolarité été le premier de la classe, tout en étant à chaque fois le plus jeune de sa volée, mais il ne le lui dirait pas. Il ne se vanterait pas, puisqu'en soi, il n'avait pas tant de mérite que cela. Il avait simplement eu la chance d'être doté d'une intelligence supérieure à la moyenne. L'Anglais accepta sa réponse, puisqu'il n'avait de toute manière aucun moyen d'en vérifier la véracité et puis, il n'avait aucune raison de douter. La lecture se déroula sans incident et se termina en douceur, par un moment de silence que le couple apprécia à sa juste valeur, puis le Terre s'activa pour se préparer à aller au lit. Il se dirigea d'abord vers son armoire pour y prendre un T-shirt et un pantalon de training qu'il mettrait pour dormir et déposa les vêtements sur son lit. Il sourit à sa bien-aimée avant de se retourner à nouveau pour ranger un pull qu'il avait involontairement déplacé de la pile, la rendant de ce fait parfaitement asymétrie, voir même instable. Il ne pouvait décemment pas laisser ses habits dans cet état. Lorsqu'il se retourna pour prendre ses affaires et se diriger vers la salle de bain, le Titan se figea. Ipiu le regarda avec toute l'innocence du monde quand il l'observa, interrogateur. Son T-shirt avait disparu... ou avait-il rêvé ? La Tonnerre commença à se préparer elle aussi. Il l'observa d'abord un bref instant galèrer avec ses bas de contention. Il pensa pendant une fraction de seconde qu'elle était bien courageuse et que cela ne devait pas être très agréable à portée, mais il se tourna finalement à nouveau vers son armoire pour mener l'enquête. Il était rarement distrait au point de croire qu'il avait déplacé un objet sans le faire, mais avant d'accuser la femme qu'il aimait, il se devait d'au moins vérifier que ce n'était pas le cas ce soir-là. Non, le T-shirt n'était bel et bien plus dans l'armoire. Nathanaël se tourna à nouveau vers la Sensitive qui peinait toujours. Ipiu, est-ce toi qui a pris mon T-shirt ? Il l'observa avec sérieux, masquant difficilement un sourire amusé. Elle aimait bien lui prendre ses hauts pour dormir, mais elle lui en demandait généralement un. La Master, toujours aussi innocemment, lui répondit que non. L'Anglais hésita. Devait-il la croire ou le taquinait-elle encore ? Devait-il jouer ou laisser couler ? Un ange passa, avant qu'il ne se décide à revenir vers son armoire en haussant les épaules pour prendre un nouveau T-shirt en prenant bien soin cette fois-ci à ne rien déplacer d'autres. Toutes ses affaires rassemblées, il squatta la salle de bain pendant plusieurs minutes. Il prit une douche rapide, avant d'enfiler son « pyjama » et de se brosser les dents. Une fois prêt, il ressortit de la pièce, plia ses vêtements de la journée avec soin et les rangea dans son armoire à l'endroit dévolu aux vêtements déjà mis qu'il porterait à nouveau le lendemain. Lorsque le Terre se retourna pour faire face à Ipiu, il put constater que son T-shirt mystérieusement disparu avait manifestement réapparu comme par magie. Nathanaël s'approcha lentement de sa bien-aimée. Il s'assit avec douceur à côté d'elle, puis la poussa par les épaules avec ses deux mains, la plaquant contre le matelas. Penché au-dessus d'elle, son visage se trouvait tout proche du sien. Il la regardait d'un air mi-sérieux, mi-amusé, ne parvenant pas à paraître complètement inquisiteur. Alors comme cela, on me vole mes affaires et on me ment, mon amour ? L'Anglais se permettait rarement de taquiner sa bien-aimée et, à présent, quand il le faisait, c'était en connaissant ses propres limites. Il savait qu'il ressentait certaines sensations, certaines émotions parfois bien trop fort pour se contrôler. Alors il veillait au grain, se posant des garde-fous pour ne pas risquer de perdre pied, comme il avait déjà pu le faire. La Tonnerre souhaitait qu'il s'impose dans sa vie, qu'il exprime ses envies et qu'il ose parfois plus, mais s'il s'agissait ici de ses limites à elle, lui ne pouvait renier les restrictions qu'il s'imposait pour ne pas perdre la maîtrise de lui-même. Le Terre laissa donc un petit temps, avant de venir déposer ses lèvres sur le front de la Master. Il ne lui en voulait pas du tout et trouvait même cela adorable, de la voir porter ses vêtements ainsi. Il appréciait y retrouver l'odeur de la femme qu'il aimait. Ce n'était pas un parfum, puisqu'elle n'en portait pas, et il ne saurait pas décrire exactement ce qu'il sentait, mais il y avait quelque chose de spécial... ou peut-être était-ce psychologique ? En tout honnêteté, Nathanaël s'en fichait complètement et assumait parfaitement sa niaiserie. Il se redressa ensuite et lui tendit la main pour qu'elle s'en aide si elle le désirait. As-tu besoin de retourner dans la salle de bain ? Le Titan, ayant retrouvé tout son sérieux, savait qu'il devrait l'aider à se remettre dans son fauteuil si c'était le cas. Merci Aa-chan <3 |
## Lun 30 Juil 2018 - 8:40 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Nath me regarde un sourire mi-figue mi-raisin sur la figure. Il ne sait pas s’il doit rire ou soupirer, il doute un instant d’avoir oublier de sortir un tee-shirt. Il est mignon quand il est comme ça, un peu perdu et désœuvré, un peu rieur et amusé. Je lui souris toujours innocemment et plutôt que de venir mener l’enquête de plus près il se détourne à nouveau vers son armoire. Je remarque que cette fois il fait bien attention à ne pas ébranler la pile de ses hauts. « Maniaque ! » je l’accuse en riant, tout en sachant que l’utilisation de ce mot est abusive et largement détournée dans le langage courant. Il disparait dans la douche et j’en profite pour finir de me changer, en toute franchise ça me gênerait pas de me changer quand il est là. Je suis pas vraiment du genre pudique, mais lui ça le gêne. Au point même que si je ne suis pas parfaitement habillée quand il revient de sa douche il re rentre dans la salle de bain en s’excusant. J’vous jure, ce type c’est quelque-chose ! J’suis vraiment pas aidée sur certains points… Je me permets de soupirer alors que je roule sur son matelas pour me défaire de ma jupe avant de me redresser pour enlever ma chemise et mon soutif, je note que lui aussi à laissé de jolies marques dans ma chair, preuve que je reprends du poids j’imagine, ou que je fais de la rétention d’eau et que je vais encore me faire dégommer à la prochaine visite médicale parce que je suis dénutrie… Azy, j’me suis mise le seum toute seule, j’enfile le tee-shirt de mon aimé et je me surprends à sourire toute seule, chacun ses petites joies, moi c’est te porter les tee-shirts de Nath. On n’utilise pas la même lessive, du coup ils ont une odeur particulière que j’associe à lui bien qu’en vérité elle disparaisse rapidement une fois l’habit porté. Il s’approche de moi un faux air inquisiteur sur le visage et me plaque doucement sur le matelas, j’aime ce qui est en train de se passer, j’aime mon cœur qui s’accélère alors qu’il rapproche son visage du sien. « Puisque je te l’ai volé il n’est plus à toi, ce n’est plus TON tee-shirt, mais le mien, je ne mentais pas… Je me situais juste plus dans le présent que toi... » Je joue sur les mots mais je ne mens jamais. L’art du mensonge c’est de ne jamais mentir mon amour. Embrasses-moi tu veux ? Tu es trop proche et pourtant tu te bloques déjà trop lointain avant de venir poser doucement tes lèvres sur mon front. Je suis un peu déçue, mais j’imagine que ce sont là tes limites, et que je dois les respecter. Tu me tends la main pour m’aider à me redresser et je m’en aide. Des fois notre différence de taille me frustre, j’ai envie de mon baiser et si j’avais encore l’usage de mes jambes je pense que je te le volerais sans plus de cérémonie te surplombant sur ce lit, mais il est des choses qui me sont interdites. Aussi je me contente de poser ma main sur ta joue et d’accrocher ton regard pour te guider vers moi et t’embrasser, avec tendresse, avec force, avec désir, je me sépare cependant de toi à regret et je te souris. « Les dents, pipi et au lit ! » Voilà mon programme à moi, huit heures sans sondage parait que c’est pas trop bien, donc même si j’viens d’le faire, bah, j’dois recommencer. Il m’aide à regagner les WCs, pour le coup j’arrive à attraper perchée là-haut ma brosse à dents et le tube de dentifrice de Nathou. J’dois quand même lui demander de l’aide pour attraper un verre et de le remplir d'eau, le lavabo ici comme souvent est trop haut pour moi et mal adapté, du coup je me lave les dents dans un verre avant de nettoyer le dit verre. Vient l’heure de se coucher, et je me blottis contre lui à mon habitude, m’enivrant de son odeur et de sa chaleur. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mer 1 Aoû 2018 - 18:36 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Ipiu jouait sur les mots. Le regard faussement inquisiteur de Nathanaël s'estompa complètement pour laisser place à un sourire doux et un air amusé. Il hésita à l'embrasser. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, bien au contraire, mais au vu de leur position respective, il n'était pas certain que ce soit une bonne idée. Il choisit donc la prudence et vint déposer ses lèvres sur le front de son aimée, avant de se redresser. Elle s'aida de sa main tendue pour retrouver à son tour une position assise. L'Anglais lui demanda si elle souhaitait retourner à la salle de bain, mais au lieu de répondre, la Tonnerre posa sa main sur sa joue, le regardant avec une certaine intensité. Il comprit et se laissa guider vers elle pour l'embrasser. Il comprit aussi que ce qui venait de se produire n'avait pas seulement éveillé des sensations agréables chez lui, mais chez elle aussi. Le Terre répondit au baiser avec la même intensité que la jeune femme, se délectant de ses lèvres salées qui ne rendaient l'échange pas moins agréable, au contraire. Il se permit de lui caresser le dos d'une main, prenant appui sur le matelas avec l'autre, avant qu'ils ne se séparent, bien trop tôt à son goût. Le programme énoncé avec simplicité par la Master le fit sourire à nouveau. Le Titan l'aida à chaque fois que cela était nécessaire, utilisant le temps restant pour préparer ses affaires pour le lendemain et ranger le peu de désordre qu'il y avait dans sa chambre. Il classa ses documents et mit dans son sac ce dont il avait besoin. Il prit également soin de plier les vêtements d'Ipiu et de les déposer sur son bureau. Il ne ressentait aucune gêne à toucher ainsi les habits de la jeune femme, sous-vêtements compris, ce qui méritait d'être souligné, au vu de la gêne qu'il pouvait ressentir dans d'autres situations. Une fois la Sensitive prête, Nathanaël l'aida à regagner le lit, l'allongeant sur le matelas et prenant soin de placer correctement ses jambes inanimées. Il ne savait pas pourquoi cette étape le troublait à chaque fois un peu, éveillant chez lui de délicieuses sensations dont il ne profitait évidemment pas. Il vérifia une dernière fois que tout était en ordre, puis il vint se coucher à côté de son aimée. Cette dernière se blottit directement contre lui et il l'entoura de ses bras avec douceur. L'Anglais déposa un baiser sur le haut de son front, se délectant comme à l’accoutumé des effluves mielleux que son nez captait lorsqu'il se perdait dans la chevelure blonde. Il serra la jeune femme un peu plus fort contre lui, venant emprisonner dans la sienne la main de la Master posée contre son torse. Le nez du Terre caressa délicatement le front de la Tonnerre. Il pencha légèrement sa tête sur le côté, pour pouvoir suivre lentement l'arrête de celui de la jeune femme, frôlant sa peau. Il chercha ses lèvres pour un long et tendre baiser. Personne ne pourrait expliquer, pas même lui, pourquoi, en cet instant, il considérait qu'il était bien plus avisé pour lui d'embrasser la femme qu'il aimait en comparaison de tout à l'heure. Peut-être se sentait-il plus apte à se maîtriser ou peut-être n'y réfléchissait-il même pas. Il gardait la main de la Sensitive fermement captive de la sienne, comme pour s'empêcher une quelconque errance. La langue de Nathanaël quitta finalement celle d'Ipiu. Il suivit du bout des lèvres l'arrête de sa mâchoire, puis se redressa légèrement de manière à venir déposer un bisou sur la peau fine de son cou et décida, ou réalisa ?, qu'il était temps de cesser ce genre de témérités. Il reprit sa position initiale et lâcha la main de la Master pour à nouveau entourer la jeune femme de ses bras. Bonne nuit, mon amour. Son cœur qui s'était progressivement emballé, battait à présent bien trop vite. Il faudrait un moment à l'Anglais pour se calmer et trouver le sommeil. Il eut un instant de doute, se demandant s'il n'avait pas exagéré à nouveau, mais sa bien-aimée lui avait dit qu'elle l'avertirait si c'était le cas, alors il lui suffisait d'attendre un peu pour être fixé et si elle ne s'offusquait pas de son comportement, il pourrait dormir sereinement. Le Terre s'adaptait gentiment, même si tout ceci le troublait quelque peu. Merci Aa-chan <3 |
## Jeu 2 Aoû 2018 - 0:49 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Quand je reviens dans la chambre de Nath j’vois qu’il a replié mes affaires. Il est sérieux ? J’lève les yeux au ciel mais je ne dis rien lui offrant simplement un sourire moqueur ; gars ils sont pas propres, pas la peine de les plier comme il faut, tant que c’est plier à peu près rectangulairement ça passe. J’pense même à envoyer un SMS à Erik pour lui dire que je découche mais que je rentrerais assez tôt pour me laver demain (déso pas déso), et j’attends pas sa réponse qui sera sans doute tendancieuse pour aller me coucher. Nath m’aide à m’installer dans son lit, ça me fait sourire, amusée, parce que je n’en ai pas tellement besoin, mais je sens que ça lui fait plaisir, qu’il se sent utile j’crois ? Alors j’le laisse faire, même si des fois j’aimerais que ses mains trainent un peu plus sur mes jambes et ma peau d’une manière générale. J’sens pas leur contact, mais rien que de l’imaginer ça remue en moi des trucs agréables. J’peux rêver j’crois. J’me blottis contre lui, trouvant ma place et mes marques. Je suis bien dans ses bras, et même s’il commence à faire chaud, très, trop chaud, je ne me résous pas à aller ailleurs. Ses bras m’enserrent et j’me sens bien, ‘fin mieux que d’habitude, sa main se saisit de la mienne avec douceur, et j’sens que je souris. Je me prépare à attendre de trouver le sommeil, et là j’ai pas peur de la nuit à venir. J’ai pas peur de pas trouver le sommeil, pas peur de me réveiller en sursaut, pas peur de ne pas réussir à me rendormir, j’ai pas peur des pensées qui courent dans ma tête, parce qu’il est là et qu’il me protège. ‘fin c’est comme ça que j’le ressens. Je ne sens pas la tension monter entre nous avant que ses lèvres ne trouvent les miennes, que nos langues se frôlent, que le souffle me manque. J'aime leur pression, leur douceur, leur passion et je la leur rend. Ma main est toujours prisonnière de la sienne, il l’empêche de bouger et de parcourir son torse de chercher le contact de sa nuque. J’ai envie de le toucher, de le caresser… Quand ses lèvres quittent les miennes pour courir sur l’arête de mon menton puis frôler la peau de mon cou je me tends, s’il ne veut pas que je le touche il n’en va pas de même pour moi. Je veux qu’il me touche, mais bientôt il s’éloigne et me souhaite finalement bonne nuit. Il est sérieux ? Bien sûr qu’il est sérieux, c’est Nath. Je lâche un soupir résigné… « Bonne nuit, Nathou, fais de beaux rêves. » J’espère qu’ils seront moins bridés que nous… HAHAHA. Non mais en fait j’peux juste pas me taire là maintenant. Quelques secondes ont passé avant que je n’ajoute pas du tout subtilement. « Juste… Sache que c’est ok pour moi d’aller plus loin maintenant, et que j’attends que tu sois prêt… » Ça c’est dit okay ? C’est pas moi qu’on attend, pas cette fois. Je l’aime, et je sais pas trop ce qu’on pourra s’offrir l’un à l’autre… Mais je sais que j’ai pas envie qu’il s’arrête quand on s’embrasse de la sorte, que j’ai envie de le toucher moi, et que je respecte absolument le fait qu’il ne se sente pas prêt… Mais qu’il n’espère pas se dire qu’il dépasse les limites quand il se laisse un peu aller. Je l’attends. Je reprends ma place dans ses bras pour la nuit et je me concentre sur les battements de son cœur qui tambourine un peu. Je souris. Tant mieux. Il sait maintenant. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Jeu 2 Aoû 2018 - 10:28 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Nathanaël avait souhaité une bonne nuit à sa bien-aimée et attendait à présent sa réaction ou son absence de réaction. Elle soupira, ce qui le surprit un peu, mais il n'eut pas le temps de lui demander si tout allait bien qu'elle lui souhaita à son tour de bien dormir. L'Anglais sourit et se mit à respirer d'une manière régulière et contrôlée pour essayer de calmer les battements de son cœur. Le silence s'était installé quelques secondes, quand la voix d'Ipiu le brisa soudain. Le Terre se crispa. Il n'avait pas pressenti de tels propos et ne s'était surtout pas attendu à ressentir de telles sensations en les entendant. Il resta d'abord silencieux et immobile. La Master attendait qu'il soit prêt... qu'il soit prêt ? L'était-il ? Oh, il en avait envie... Bon sang ce qu'il en avait envie ! Mais il se contenait, comme à chaque fois. Il luttait contre lui-même... parce qu'il pensait qu'elle n'était pas prête ? Le Titan ne savait plus trop, mais ce qui était certain, c'était qu'elle l'était à présent... prête. Il ne se fourvoyait cependant pas. Être prête ne voulait pas dire en avoir envie... pourtant, elle lui avait dit ces mots juste à l'instant, après qu'il l'eut embrassée. Aurait-elle aimé qu'il continue ? Cette explication donnait sens à son soupir. Il frissonna rien qu'à cette idée. Pourtant, il ne se laissa pas aller à son désir. Il y avait d'autres barrières. Ipiu... on... nous avions dit que nous ferions des recherches ensemble... or nous ne l'avons pas fait... j... j'attendais... j'attendais que tu me le demandes... pour qu'on regarde... ensemble... Il reprit son souffle. Ce n'est pas tant que je ne sois pas prêt, mais plutôt que je ne sais pas vraiment comment faire ? Surtout pour que cela soit agréable pour toi... et même si tu es Sensitive, j'ai bien conscience que cela ne doit pas être pareil, que... Il se tut soudain. Nathanaël n'avait fait que murmurer ces paroles, comme si ne pas les dire à voix haute rendait la situation moins... gênante ? Il avait soudain peur d'avoir mal compris, de s'être fait des idées et de... passer pour une pervers ? Il ne savait pas trop. La seule chose dont il était certain, c'était qu'il tenait fermement, contre lui, mais avec douceur, la femme qu'il aimait et qu'au vu des images qui lui passaient à présent dans la tête, et de ce qu'il ressentait, ce n'était sans doute pas une très bonne idée... ou peut-être que si, au contraire. C'était à Ipiu de le décider. Merci Aa-chan <3 |
## Jeu 2 Aoû 2018 - 13:46 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Je compte pas le forcer hein ? Mais le bousculer un peu, parce que si j’attends qu’il aborde le sujet de lui-même, je suis pas sortie de l’auberge. J’lui laisserais tout le temps dont il a besoin, mais j’lui laisserais pas le loisir de croire qu’il m’attend. C’est lui qui me retient, pas le contraire. J’pensais le laisser méditer à mes paroles une partie de la nuit, et sans doute de la semaine, du mois, de l’année à venir, j’m’attendais pas vraiment à une réponse immédiate en fait, j’voulais juste qu’il y réfléchisse tranquillement. Bon après j’aurais dû m’douter qu’y réfléchir calmement alors que je suis dans ses bras c’est pas l’évidence même… Mais c’est Nath, alors ça ne m’aurait pas tant étonné que ça, j’aurais pu attendre demain matin qu’on se quitte pour qu’il puisse y réfléchir au calme, mais est-ce que j’aurais osé ramener le sujet sur le tapis hors contexte ? On voit comment ça m’a réussi les trois derniers mois… J’m’attendais pas à ce qu’il se crispe, j’m’attendais pas à ce déferlement de désir contrôlé, il est si proche cette fois-ci, plus que jamais. J’étais dans le déni ou quoi ? ça s’passe comment ? Mais du coup, il vient de me dire qu’il m’attendait moi ? Mais il est sérieux ? Est-ce que je l’ai arrêté une seule fois depuis ce jour-là ? Est-ce que j’lui ai dit une seule fois que ça me dérangeait qu’on s’embrasse avec passion ? Que ses mains parcourent mon corps ? Faut vraiment tout lui dire… J’le sais, mais… Je sais pas, si j’lui en parle j’ai l’impression de lui forcer la main ? Je veux pas qu’on s’envoie en l’air parce que j’en ai envie ou parce que je me sens prête… Mais parce qu’on a envie et qu’on se sent prêts. Je sais que ça sera différent, peut-être moins bien qu’avant pour moi, mais osef tant que c’est bien non ? J’ai surtout peur que ce soit décevant pour lui, alors bien entendu que j’attends qu’il soit prêt et qu’il en parle. Ce serait horrible qu’il fasse ça pour me faire plaisir et que ce soit nul pour lui… Sauf que s’il attend la même chose on est plutôt dans une impasse. « J’attendais que tu m’en parles mais tu l’faisais pas alors… J’pensais que… Tu te sentais pas prêt… Et au fond si tu doutes, c'est pareil... » Pas que t’en avais pas envie. Je suis sensitive quand même, mais juste que tu te sentais pas prêt. Comme un Nathanaël normal, qui réfléchit, qui a besoin de dépasser ses propres barrières, ses propres incertitudes. J’veux pas te forcer Nath, parce que je te sens encore hésitant. Ça fait trois mois qu’on en a parlé aussi, trois mois que j’ai envie de lui putain et qu’je me contiens parce que je sais qu’il est pas prêt, parce que ses mains évitent soigneusement mes zones érogènes, mais putain c’est pas tellement déplacé de foutre une paluche sur le nibard de sa copine si ? Trois putains de mois que j’ressens de la frustration à chaque fois qu’il s’éloigne de moi après un baiser qui m’a laissée pantelante. Mes sens sont en éveils maintenant, je sens que tout peut basculer ce soir, je sais pas si c’est l’bon soir, je sais pas si j’voudrais pas que ce soit une soirée particulière pour une occasion particulière dont on aimerait se souvenir… Je suis pas certaine que l’on veuille se souvenir de cet après-midi, pas certaine qu’on veuille se souvenir de pourquoi on était là ce soir… Mais j’m’en tape un peu là, je sens son désir et ça décuple le mien, j’ai envie de Nath et pour la première fois je sens qu’on est peut-être sur la même longueur d’onde et qu’on pourrait peut-être franchir ce cap débile. Pourtant je reste immobile. « Je sais pas non plus comment faire, mais j’ai fait des recherches, et j’ai compris un truc si on ne tente pas on ne réussira pas à se donner du plaisir… Alors songes-y d’accord ? » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Jeu 2 Aoû 2018 - 18:04 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Nathanaël était fortement troublé à présent. Il attendait qu'Ipiu réponde quelque chose ou fasse quelque chose peut-être. Il ne savait pas vraiment. Il était confus, partagé entre sa raison et ce qu'il ressentait. Les mots de la jeune femme le perturbèrent encore plus. Elle attendait qu'il lui en parle ? Ce n'était pourtant pas à lui d'aborder ce sujet, voyons ! Quelle idée ! Non ? Aurait-il dû le faire ? En avait-il seulement le droit ? Il n'était pas à l'aise avec tout cela, elle le savait, alors pourquoi attendre un signe de sa part ? Lui, ce qu'il souhaitait, c'était qu'elle lui en reparle une fois, quand elle serait prête ou qu'elle en aurait vraiment envie et qu'ils se renseignent ensemble, qu'ils découvrent si tout ceci était possible, ou pas, ensemble. Il ne voulait pas paraître demandant. Il ne voulait pas céder à ses pulsions. On l'avait toujours félicité parce qu'il était un garçon, puis un jeune homme raisonnable, réfléchi, alors tout ceci était difficile à accepter pour lui. L'Anglais la désirait, souvent, beaucoup, mais il ne souhaitait pas qu'elle croie qu'il n'y avait que cela. Seulement, la Tonnerre ne le pensait pas prêt... avait-elle raison de penser cela ? Et pourquoi le fait de douter était-il pareil ? La Master reprit la parole, interrompant le Titan dans son flot de pensées un peu trop rapide. Tous deux restaient immobiles, n'osant probablement pas bouger. Le Terre se sentit soudain bien stupide. Ipiu avait fait des recherches sans lui. Et lui, il n'avait pas osé s'informer. Il réfléchit aux paroles qu'elle avait prononcées et ce que cela impliquait. Le Terre bougea enfin, desserrant son étreinte autour de sa bien-aimée, puis, la repoussant délicatement de sa main en appuyant sur son épaule. Il se redressa ensuite en s'appuyant sur le coude de son autre bras et se pencha vers elle. Son visage était à nouveau au-dessus de celui de la Sensitive, proche, et il l'observait dans la pénombre. Il n'avait pas fermé les volets, ni tiré le rideau devant la fenêtre. La lumière des lampadaires, et de la lune peut-être, parvenait encore jusqu'au troisième étage. La chambre n'était donc pas plongée dans l'obscurité totale. Nathanaël hésitait. Il n'avait pas peur « pour lui ». Même s'il n'en parlait jamais et en avait souvent honte, il savait comment se faire plaisir, il se connaissait, au moins un peu, mais il avait peur « pour elle ». Il craignait de ne pas savoir lui donner du plaisir, qu'elle soit déçue... et il avait conscience qu'elle possédait beaucoup d'expériences. L'Anglais savait aussi que sa condition avait changé et que rien n'était plus pareil pour la femme qu'il aimait. La Tonnerre l'avait averti lors de leur dernière discussion sur le sujet qu'elle ne savait pas si c'était encore possible... alors... il avait peur de ne pas être à la hauteur, probablement... mais elle venait de lui dire qu'il fallait qu'ils tentent, sans quoi ils ne sauraient jamais... ce qui était somme toute logique. Il devait faire taire ses peurs, ses doutes. Le Terre n'avait qu'à entreprendre ses gestes avec lenteur, à écouter sa bien-aimée, lui laisser le temps de lui dire ce qu'elle appréciait et n'appréciait pas, lui laisser le temps de poser des limites peut-être. Il expérimenterait avec maladresse probablement, mais toujours avec douceur. Ipiu, j'ai... j'ai envie d'essayer... j'ai simplement peur de ne pas être à la hauteur, je crois... mais tu as raison, si nous n'essayons pas, nous ne réussirons jamais. En... en as-tu aussi envie ? Je ne sais pas si c'est le bon soir... je ne sais pas s'il y a des bons soirs, de bons moments pour cela... mais si tu le désires autant que moi, alors j'ai envie d'essayer. Son cœur s'était emballé comme jamais et son regard, malgré le peu de luminosité, trahissait cette douce chaleur qui s'était répandue dans son corps, dans ses entrailles. Il aurait pu céder à l'instant, mais ce n'était peut-être pas le bon moment. Il attendrait, il attendrait le temps qu'il fallait, mais il savait que, dès ce soir-là, il oserait demander, parce que sa bien-aimée avait raison, il devait faire taire ses peurs et expérimenter. Merci Aa-chan <3 |
## Ven 3 Aoû 2018 - 1:53 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Il me repousse loin de lui mais je sens bien qu’il ne veut pas m’éloigner de lui, juste me regarder. Je ne vois pas la teinte de ses yeux dans la pénombre, je ne vois pas s’il est gêné mais je l’entends au son de sa voix. Il hésite et c’est ce qui le fait un peu peur, parce que j’ai peur qu’il se sente forcé, et j’le supporterais pas… Mais à la manière dont il parle j’me sens rassurée sur ce sujet. Je sens son désir, est-ce que j’en ai « aussi envie » ? Bien entendu, j’ai envie de lui, peut-être pas à chaque fois que nous nous embrassons, peut-être pas à chaque instant, mais là j’ai envie de lui. Il a raison, il n’y a pas de bons jours, parce qu’à se mettre la pression en se disant « on le fait tel jour » on y perdra spontanéité et plaisir. J’veux pas qu’on planifie, j’veux qu’on soit spontanés. Je lui souris dans l’obscurité doucement pour le rassurer alors qu’une de mes mains vient se poser avec douceur sur sa joue. Mon pouce caresse ses lèvres, appréciant leur douceur. J’reste un moment à le contempler, cet homme que j’aime tellement. J’me sens bête et j’ai envie de rire en même temps, on attendait la même chose l’un de l’autre, du coup on n’en parlait pas, du coup on pouvait attendre longtemps je crois ? On est un peu cons, et un peu débiles ; je me dis que j’ai bien fait de le bousculer… Il est au courant que j’ai horreur de le bousculer ? J’ai eu l’impression de le mettre au pied du mur quand on a parlé de faire l’amour la première fois. J’ai pas eu le courage de remettre le sujet sur le tapis jusqu’à aujourd’hui. C’est bizarre je crois, parce qu’aujourd’hui j’ai pas envie d’aller plus loin, parce qu’aujourd’hui j’ai encore une putain de boule dans l’estomac, parce qu’aujourd’hui j’veux pas être heureuse. Je le regarde avec tendresse. « A la hauteur de quoi Nath ? Je te veux toi, parce que tu es Nathanaël Lancer, l’homme que j’aime, celui dont la présence me fait perdre mes moyens autant qu’elle me rassure. Il n’y a pas de comparaisons parce que rien qu’en étant toi t’es mieux que tout le reste. C’est pas compliqué pourtant, c’est toi, rien que toi, toujours toi… Mais pas ce soir, je suis désolée. » Ce soir, j’ai encore cette boule dans le ventre, et même si ta présence l’apaise elle ne disparait pas. Je t’attire dans mes bras, et je t’y retiens prisonnier, caressant ta douce cheveulure. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
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