Après toutes les explications et justifications qu'Adonis avait enchaîné, Mitsuki se mit à rire comme si toutes les paroles du garçon le couvrait d'un ridicule attachant. Est-ce qu'elle trouvait cela drôle ? Ou peut-être c'était-elle identifiée à une de ces situations ?

Finalement c'était sans doute car elle se moquait gentiment de lui. En même temps avec un comportement sur-protecteur pareil ce sont soit des soucies qu'il s'attirait, soit des taquineries.

Heureusement que Mitsuki prenait cela à la rigolade et qu'elle n'était pas comme certains qui exigeraient un respect démesuré dû à cette position supérieur de Master.
Au contraire, Adonis trouvait qu'elle était jeune dans sa tête, et ce sans doute grâce à son caractère impulsif et téméraire, digne d'une tonnerre. En soit, elle portait bien cette responsabilité.

Mais ensuite ce fut comme si c'était lui qui se retrouvait à la place de l'enfant à canalisé. Il suffisait de le voir gonfler les joues quand elle lui proposa de le raccompagner jusqu’à sa chambre !

" eh oh ! Inverse pas les rôles non plus ! " s'exclama-t-il en faisant volt-face, les mains sur les hanches. Il commença a s'éloigner de son amie vers une direction random.

" J'veux pas t'ajouter plus de travail que tu en as alors je vais rentrer tout seul, comme un grand, là, tout de suite, maintenant, et sans aid- ! " jusqu'à s'arrêter soudainement, perdu.

" Bon , j'veux bien juste que tu me montre la sortit de la forêt et on se dit à très bientôt.  " lâcha-t-il presque en pestant, agacé de ne pas avoir de sens de l’orientation.

Après tout dans leur course effrénée après le cheval, il n'avait pas fait attention à par où est-ce qu'ils étaient passé. Il n'avait pas pu non plus semer des petits cailloux derrière lui comme le prévoyant petit Poucet. Il était donc voué à mettre sa fierté de côté et demander l'aide de la demoiselle ou bien errer jusqu'à trouver une sortie par lui même.

Adonis se mit à bouder et un nouvel éclat de rire m'échappa. Je l'aimais bien, finalement. Même si je venais de le rencontrer, et même s'il était Feu (il est temps que j'arrête de tous les rejeter j'crois), il était vraiment sympa. Je me sentais très à l'aise avec lui et sa compagnie était vraiment très agréable. Au moins on ne s'était pas ennuyés !

Je lui répondis en hochant la tête, complétant mon geste d'un simple "Allez, suis-moi !". Puis je le dirigeai vers la sortie de la forêt. Bon, j'aurais pu nous téléporter, mais ça me permettait de profiter encore quelques instants de lui, et puis gambader dans les bois, c'était toujours agréable.

On discuta encore un petit moment sur le trajet, et une fois arrivés à destination, ce fut les moments des au revoir. Je me téléportai à la maison, et me rendis directement dans mon atelier, par habitude, pour voir un peu sur quel projet je pourrais me lancer. Jusqu'à ce que je me rappelle qu'à la base, j'avais été chercher ces chevaux... Pour faire une balade avec Aria, qui n'allait pas très bien en ce moment. Ouais, ok, d'accord, le projet est carrément sorti de ma tête quand les cheveux (surtout le mien) ont commencé à se rebeller.

Je rangeai donc mes affaires, et après avoir laissé la porte qui menait sur le jardin ouverte pour permettre à Balto de sortir un peu malgré mon absence, je me rendis à l'Institut pour rendre visite à mon amie.