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L'incroyable et très ordinaire épopée de Katsuyo Oshiro
##   Dim 2 Fév 2020 - 22:05
Katsuyo Oshiro

Personnage ~
► Âge : 24
► Doubles-comptes ? : Senri Yamada o7
► Rencontres ♫♪ :
Katsuyo Oshiro
Etoile Feu Solaire
Messages : 536
Date d'inscription : 02/02/2020
Age : 25

Carte d'identité.
L'incroyable et très ordinaire épopée de Katsuyo Oshiro  1412540210-sans-titre-1

Prénom : Katsuyo
Nom : Oshiro
Âge : 21 ans
Affinité et pouvoir : Feu lunaire






Apparence.



« Hello les amis ! Bienvenue sur la chaîne Vlog de Tsuyo, votre web idol favorite ! »

Une jeune fille, qui bien qu’encore en pyjama et tout juste réveillée, saluait la caméra d’un grand sourire en levant sa main, les doigts en V. Elle était dans sa salle de bain et devant elle, était entreposé une trousse de maquillage et quelques cotons.

« Aujourd’hui, j’ai décidé vous faire une vidéo posée pour bien commencer la semaine ! Je sais pas si vous connaissez ce concept ou s’il a un nom mais en gros, je donne une chose que j’aime pas chez moi et deux que j’aime bien ! Le but est de dire assez spontanément ce qu’on aime chez nous et de l’expliquer ensuite ! »

Tout en expliquant le concept de sa vidéo, la jeune vidéaste avait commencé à sortir de quoi se maquiller et tout en reprenant la parole, elle se mit au travail.

« Alors… Pour commencer, ce que j’aime pas trop chez moi… on rappelle que c’est physique hein ! Tout en réfléchissant elle se mit à mâchonner le crayon qu’elle avait dans la main. Je dirais bien, mon corps en général ! J’veux dire, j’ai des formes assez effacées, les seules que j’prends, c’est de la graisse alors je passe toujours mon temps à compter mes calories pour garder un poids correct, que je ne vous donnerai pas au passage ! Sachez juste que je consacre tous mes efforts pour garder une taille fine et gracieuse ! Donc, pour en revenir à mon corps, j’aime pas qu’il soit autant celui d’une gamine ! Sérieux, on me demande tout le temps ma carte d’identité pour rien !! »

Elle jeta son crayon dans sa trousse de maquillage en surjouant son agacement. Tsuyo attrapa plusieurs eye-liner, et tout en faisant passer son regard de ces derniers à la caméra, elle reprit.

« Mais bon, ça n’a pas que des côtés nuls ! Par exemple je peux jouer sur mon côté mignon ! Pour ce que j’aime, ça va vous paraître assez paradoxale mais je suis très contente et fière de mon mètre cinquante huit ! Pour les raisons que j’ai évoqué plus tôt ! Si je pouvais être un tout petit peu plus féminine, ce serait génial ! Ensuite, j’adore mes jambes ! Elles sont genre grandes et tout ! Genre ça doit faire au moins 60% de mon corps ! Qui plus est, elles sont super fines et genre… musclées mais pas trop… on dirait des jambes de danseuses classique ! Bon après, c’est sur que si j’étais plus grande ce serait génial mais bon ! Faut se contenter de ce qu'on a, parfois ! »

Pendant un moment, elle cessa de parler se concentrant sur son trait d’eyeliner en s’approchant toujours plus du miroir.

« Alors… là, c’est le moment où je déteste ma vie… Une seconde… Elle baisse son eye-liner et se regarde un moment, bon ça devrait aller. Elle attrape une paire de lunette carrées et les met sur son nez avant de se tourner à nouveau vers la caméra . J’déteste mes lunettes ! Vous savez que j’aime bien changer de style un peu tout le temps… Eh bah c’est super dur de trouver une paire de lunette qui aillent avec tout ! Sachant que je peux pas danser avec et que les lentilles c'est trop trop inconfortables, voilà quoi. Par contre j’adore mes yeux ! J’ai toujours adoré les formes en amandes, et je trouve que ça fait bien ressortir mon vert ! Et pour rester dans le thème, je suis satisfaite dee mon visage en général. Je veux dire, mes traits sont assez fins, toujours un peu enfantin mais j’ai réussi à perdre mes joues de bébé alors tout va bien ! Elles ont tendance à se creuser quand je mange pas trop ou que je suis stressée, mais si j’fais attention ça passe. J'aime bien la forme légèrement ovale de ma tête, c’est facile de rendre mon visage harmonieux avec le maquillage ! Y a que mes lèvres qui me chafouine, elles sont trop fines et discrètes. Un peu comme mon nez en fait, mais lui ça me va qu'il soit pas trop voyant, il est légèrement pointue en vrai, mais ça passe ! Par contre… Je suis grave partie en vrille. Bon bah, t’façon on va passer à la fin, avec ce que je préfère chez moi !  »

Avant de reprendre, elle informa brièvement son auditoire qu’elle rangeait le gros de son matériel de maquillage. Elle reboucha son eye-liner, le mit avec son mascara et reposa ses crayons en vrac, à côté d’une boîte de far à paupière. Elle se redressa et porta sa main au chignon rose et quelque peu ébouriffé juché sur sa tête, elle retira l’élastique et se tourna vers la caméra, toute guillerette. Des mèches roses lui tombant jusqu'au épaules.

« Ce sont mes cheveux ! Ils sont géniaux, c’est ma vie je les adore. Ils sont tellement malléables, y a tellement de possibilités de coiffure. C’est grâce à eux que je peux me balader dans les rues de Shinjuku sans me faire aborder par mes fans, elle fit un v avec ses doigts en tirant la langue avant de reprendre son sérieux, non vraiment je peux faire plein de coupe et ça me permet d’essayer plein de style ! »

Elle passa un petit moment à parler de ses cheveux, citant notamment ce qu’elle ferait comme vidéo à leur propos avant de finalement s’emparer de sa brosse et déclarer solennellement :

« Je vais couper la vidéo maintenant, j’ai besoin d’un moment intime avec mes cheveux, elle jeta son regard vers l’horizon de manière dramatique . Je vous fais plein de bisous et on se retrouve très vite pour un nouveau Vlog ! »

Écran noir.



Caractère.


 « Bonjour tout le monde et bienvenue sur radio Todaï ! La radio qui vous dit tout sur l’université de Tokyo ! Aujourd'hui nous interviewons la rédactrice en chef de notre radio ! »

Après l’annonce de la présentatrice, la caméra la suivit et se mit à arpenter quelques allées pour se diriger vers une jeune fille assise à une table, les cheveux
ébouriffés et en bataille, de grosses lunettes lui tombant sur le nez.

« Oshiro ! Une interview pour radio Todaï !  »

La jeune fille releva la tête, perdue et se décomposa devant la caméra. Elle leur demanda une seconde et quelques mouvements habiles plus tard, elle est devant la caméra, deux couettes roses sur la tête, ses lunettes correctement mises, un large sourire aux lèvres et les doigts en V. Elle commença à se présenter avec entrain.

 «— Bonjour ! Je suis Oshiro Katsuyo, la rédactrice en chef de radio Todaï ! J’ai 21 ans et suis en troisième année d’astronomie à, je vous le donne en mille, Todaï !
— Super, rédactrice ! Donc pour cette interview de l’équipe de rédaction de notre radio, on aurait besoin que tu nous dises un peu quel genre de personne tu es ! T'es défauts, tes qualités et tout ça !
— Oooh, j’adore ce genre de trucs !! Alors !! Je me décrirais comme une fille enthousiaste pour commencer ! Que ce soit dans les cours, la vie quotidienne, j’essaie de toujours voir le côté positif des choses ! Dès que je commence quelques choses, je me donne à fond, ce qui fait que, parfois, j’ai tendance à me plonger dans un truc et pas mettre au courant ceux qui travaille avec moi, héhé, désolé l’équipe.»

L’intervieweuse et Katsuyo échangent quelques rire avant que l’interview ne reprenne.

« — Mon moteur, j’pense que c’est de vouloir plaire aux gens, à une époque c’était maladif, mais j’pense avoir réussi à m’en faire une qualité ! En fait, maintenant, je me préoccupe de ce que ressente les autres en général et non exclusivement envers moi. Et je pense que ça fait bien travailler la confiance en soi ! Plus j’fais des trucs avec les autres, travail, discussion et tout ça, plus je suis fière de moi ! M’semble que ça fait un peu prétentieux, non ? »

Elle ponctua sa phrase d’un discret rire qu’elle cacha de sa main.

« — En vrai, je pense pas être prétentieuse, mais je comprends qu’on puisse penser que je le suis ! J’me donne toujours à fond dans tout ce que je fais, c’est crevant mais j’adore ça !
— Et tu fais beaucoup de choses, ne serait-ce qu’à côté de l’université ?
— Ouais, haha, pas mal! Le truc c’est que je veux me donner le maximum de chance ! Je veux essayer au moins et si ça marche pas… Je serais triste, bien sûr mais au moins j’aurais essayé ! C’est ce que je me dis ! En somme, je suis pas du genre à réfléchir avant d’agir !
— Eh bien, merci beaucoup pour tes réponses, Oshiro ! En tous cas, sache que toute l’équipe t’est reconnaissante de ton travail et on te trouve pas prétentieuse ! Enfin, pas trop !
— Y a intérêt ouais !!  »

Les deux filles rigolèrent ensemble avant que l’interview ne se termine. Katsuyo quitta la journaliste en herbe en lui disant qu’elle devait se remaquiller après toutes ces émotions. Elle se mit à gambader gaiement jusqu’aux toilettes, se dirigea en sifflotant à l’intérieure d’une cabine puis, elle laissa son dos glisser contre la porte, prit sa tête entre ses mains et fondit en larmes.

Elle n’avait pas dit que des mensonges à sa camarade, elle était tout cela, mais Oshiro Katsuyo avait décidé de bannir tous les sentiments négatifs de sa vie sociale. Elle avait décidé de tout cacher, de ne jamais révéler qu’au plus profond d’elle, elle voulait balayer cette vie morose et dépourvue de sens d’un revers de main. Elle était fière de ce qu'elle faisait, elle connaissait ces limites et savaient qu'elle ne cessait de les dépasser. Mais, à force de toujours se consacrer à sa vie, elle avait besoin de tout expulser. Pour pouvoir se relever. Elle avait besoin de se sentir pathétique pour retourner affronter les regards, pour continuer de mener ses projets, continuer d'assurer devant tout le monde, de réparer les erreur. Elle avait besoin de ça pour de nouveau se dresser face à son quotidien et rayonnait aux yeux de tous.

Car, elle ne pouvait plus supporter sa vie banale et insipide sans s'armer de courage.




Gouts.


Katsuyo porta faiblement une cigarette à sa bouche, la main et la lèvre encore tremblantes. Ses yeux étaient encore rouges, mais cachés par des mèches roses et désordonnées.

Elle détestait ce genre de moment, car précisément tout ce qu’elle ne pouvait plus supporter lui revenait en pleine figure. Sa vie, sa routine, devoir sourire en toute circonstances, ses études…

Elle retira ses lunettes pour les essuyer. Elles aussi, elle les détestait. Mais dans un sens, leurs visions lui permit de penser à quelque chose de plus réconfortant ; le ciel, l’espace ! Le rêve de Katsuyo avait longtemps était d’explorer les étoiles. Devenir une astronaute ! Malheureusement, sa myopie lui avait ravit. Elle s’était tournée vers la scène, les projecteurs : Katsuyo adorait chanter mais surtout, elle était toujours fasciné par les spectacles compilant chants et danses. Elle adore toujours autant chanter et danser et, si elle est très bonne en chant, son aversion pour le sport lui fait souvent préféré ses entraînements de chant à ceux de danse. Cela dit, Katsuyo n’a jamais été du genre à abandonner ! Qui plus est, ça lui donne une excuse pour abuser — occasionnellement — de sucreries en tout genre. Tout ce qui est sucré, elle ne peut y résister ! L’un de ses meilleurs souvenirs remonte à un atelier de pâtisserie où elle avait appris à faire des muffins.

Ce genre d’activités, Katsuyo les adorent aussi. Pour être plus précis, ce qui lui fait le plus plaisir c’est de découvrir et d’expérimenter des choses nouvelles.

Elle a également des convictions qui lui tiennent à cœur, le veganisme, par exemple. Puis, elle s’acharne à entretenir sa passion de l’espace dans les études.

C’est avec un sourire au coin des lèvres qu’elle écrasa sa cigarette. Penser à toutes ces choses lui avait fait du bien et… Pour se remonter le moral, elle allait commander un moka avec supplément caramel à la cafétéria de l’université et rien que ça, ça suffisait à la rendre heureuse !




Histoire.

« Notre train entrera bientôt en gare de Kakamigahara, notre Terminus. Veillez à ne rien oublier à bord du train. Nous espérons que vous avez passé un bon voyage.  »

La tête contre la vitre, Katsuyo regardait le paysage défiler. Si avec la vitesse du train elle avait regardé durant tout son voyage des tâches de diverses couleurs, maintenant qu’il ralentissait, ses yeux se posaient sans attention sur le fleuve Kiso et ses alentours. Elle n’avait pas besoin de regarder les montagnes qui se dessinaient derrière la ville pour les reconnaître.

Le train s’arrêta finalement, tandis que la jeune fille poussait un profond soupir. Réajustant un gros bonnet en laine sur sa tête, elle se leva et traîna les pieds jusqu'à la sortie du train. Elle passa la main dans un rangement réservé aux bagages juste avant les portes coulissantes. Elle en sortit un sac beige à motif fleuris qui semblait prêt à exploser qu’elle jeta sur son dos.

C’est sans conviction qu’elle gagna le quai, tractant à bout de bras son imposant sac. Mécaniquement, ses pieds la menèrent jusqu’à la sortie de la gare. Elle balaya les lieux du regard et s’arrêta sur un mini-bus qui avait autrefois été blanc. Un sourire illumina son visage avant qu’elle se mette à gambader vers lui. Elle plongea la main dans une de ses poches et en sortit deux pièces de 100 yens.

Au moment où elle monta, elle prit sa voix la plus pimpante et énergique possible pour parler.

— Bonjour !
— Bon… OH ! Mais, dites-moi moi qu’c’est pas la petite Oshiro !
— En personne monsieur Tanaka !

Le chauffeur de bus bedonnant et à la calvitie avancée eut un très large sourire quand la jeune fille lui confirma son identité.

— Eh ben, ça faisait une paye qu’on t’avais pas vu! Tu reviens voir tes parents ? En tous cas, t’as pas changé, j’ai l’impression de te revoir prendre mon bus pour aller au collège et au lycée.
— J’ai quand même grandit, un petit peu !
— Pour moi, tu seras toujours la petite survolté qui s’endort après dix minutes de route !

Katsuyo gratifia l’homme d’un sourire et pris place à proximité du siège du conducteur, pour continuer à parler du bon vieux temps. Car en effet, c’était d’ici d’où elle venait. D’un petit village perdu aux pieds des montagnes à une trentaine de minutes de Kakamigahara. Elle n’était parti qu’après sa dernière année en tant que lycéenne, pour s’installer à Tokyo et y faire ses études.

Mais voilà qu’elle revenait ici. Cet endroit qu’elle voyait à la fois comme une oasis et une prison.

— TSUYU !

Le cri strident d’une enfant la tira de ses pensées en même temps qu’une silhouette haute comme trois pommes se jetait sur elle.

— Tsubaki ?! Qu’est-ce que tu fais là ?

Malgré son étonnement, la joie de revoir sa petite sœur se sentait très clairement dans sa voix.

— Madame Tachibana est venu me chercher à l’école ! Je savais pas que tu rentrais aujourd'hui !! On est pas encore Noël pourtant !

Malgré le flot continue de parole de l’enfant, Katsuyo écarquilla les yeux et resta un instant perturbé par le nom que sa sœur avait donné.

— Bonjour Katsuyo. Tu as bien grandi.

L’intéressée releva la tête pour découvrir le visage doux et bienveillant de son ancienne nourrice.

— Ça alors, madame Tachibana, ça fait si longtemps !

Tandis que Tsubaki prenait place autour de Katsuyo en l’enserrant de ses bras,l’aînée évoquait son enfance avec monsieur Tanaka et madame Tachibana. L’étudiante avait passé un bras autour de sa soeur, en l’effleurant à peine, comme s’il s’était agi d’une poupée de porcelaine.

Le trajet était assez long pour rejoindre le village où vivaient les parents des deux sœurs Oshiro. Mais l’évocation des souvenirs avec les deux adultes rendait aux yeux de Katsuyo le trajet plus court bien qu’une pointe de nostalgie lui serrait le cœur.

« Les nouvelles maintenant sur votre radio nationale préférée ; des événements étranges se produisent un peu partout dans le monde. Une multiplications de délits dans des circonstances étrange a été observé par les autorités. Des rumeurs disent que le gouvernement japonais aurait accepté l’aide de l’institut Terrae, en périphérie de Tokyo. Il semblerait que les agents de Terrae aient déjà commencés à agir sur le sol japonais.  »

Katsuyo releva légèrement la tête vers la radio qui cachait les informations. Elle allait néanmoins s’en désintéresser quand, le chauffeur grommela quelques mots.

— Saloperie de monstre.
— C’est vrai que c’est effrayant de savoir qu’il existe de tels personnes.

L’échange de parole entre monsieur Tanaka et madame Tachibana continua quelque instants. Le chauffeur de bus semblait mettre en lien l’institut et la situation du village, tandis que la nourrice des Oshiro expliquait à Katsuyo la situation actuelle du village.

— Beaucoup de gens s’en vont, pour les grandes villes, le patrimoine de notre village est négligé et Kakamigahara fait de l’ombre aux services du village. Nos routes ne sont plus refaites, par exemple. Alors évidemment, le climat est tendu.

Le chauffeur de bus continuait d’agrémenter la discussion de théories complotistes. Mais au milieu de tout ça, une voix enfantine s’éleva.

— Bah moi je pense que dans Terrae bah c’est là que sont les Magical Girl.

La remarque de la jeune sœur de Katsuyo la fit sourire et eut le mérite d’adoucir l’atmosphère. Le reste du trajet se fit dans le calme, Katsuyo écoutait sa petite sœur lui raconter sa journée tout en entortillant doucement son doigt dans les cheveux de l’enfant. Lorsque le car arriva sur la petite place du village, l’enfant repoussa violemment sa soeur.

-Tsuyu !!! Tu tires mes cheveux !! Arrête !

Perdue dans ses pensées, la jeune fille s’était laissée aller dans son mouvement. Elle laissa la petite fille sortir du car avant elle et la suivit. Elle salua madame Tachibana et monsieur Yamada avant de baisser les yeux vers sa main ; autour de son doigt étaient entortillés plusieurs cheveux. Katsuyo plongea hâtivement sa main dans sa poche avant de rejoindre sa soeur. Cet incident dût rapidement passer au second plan ; Tsubaki était mécontente et ne voulait plus adresser la parole à sa grande soeur. Heureusement, Katsuyo avait plus d’un tour dans son sac. Sur le chemin pour regagner leur maison, il y avait une épicerie qui vendaient des brioches fourrées à la viande ou au haricot rouge.

Autant dire qu’il ne fallut pas plus que ça à la petite fille pour pardonner sa grande soeur. Alors que l’enfant continuait de raconter sa journée et que sa soeur s’évertuait à lui dire de faire attention de ne pas se brûler avec son pain à la viande, les deux filles arrivèrent devant leurs maison. L’enfant se précipita à l’intérieur et ouvrit la porte à la volée.

-MAMAN ! MAMAN ! Tsuyu est rentrée !!!
-Calme toi, p’tit monstre…

La grande soeur essayait tant bien que mal de calmer la petite soeur, mais son appel avait déjà porté ses fruits. La silhouette d’une femme, potelée, les cheveux coupée au carré et un visage rayonnant se dessina dans l’embrasure de la porte.

-Bonjour Katsuyo! Comme je suis contente de te voir ! Tu as fais bon voyage ?

Au termes de ses paroles, la mère vint enlacer chaleureusement sa fille. La petite soeur vint se joindre au calin, jalouse d’en être exclu.

-Je peux t’aider à faire quelque chose, maman ?
-Non, non, tu dois être fatiguée ! Va donc t’installer dans le salon !

Katsuyo offrit un large sourire à sa mère avant de rejoindre le canapé où Tsubaki s’était déjà assise pour regarder la télé. Très vite, elle vint se blottir contre sa sœur. Leur mère ne tarda pas à revenir avec des gâteaux et du thé.

— Oh, maman ! Tu te souviens quand je buvais mon thé à la paille ?
— C’est possible ça?!

Tsubaki s’était exclamée ces mots pleins d’admiration quand sa sœur avait parlé. Katsuyo en grande sœur modèle, bomba le torse.

— C’est la seule vraie manière de boire son thé !

La mère des deux filles soupira, quoiqu’un peu amusée par la complicité de ces enfants.

— Oui, je me souviens. Ça me consternait toujours. Et je m’en veux terriblement de ne pas avoir changé les pailles de place depuis ton départ !

Ce fut pour Katsuyo le signal. Elle se leva gaiement et gambada jusqu'à la cuisine.

— Bonjour Katsuyo.

La jeune fille se figea à l’entente de la voix caverneuse qui venait de raisonner dans la pièce. Elle se tourna lentement, une poignée de paille à la main.

— Salut p’pa.

Son père était devant elle. Il était plus grand qu’elle d’au moins deux tête, massif et avait des cheveux poivres et sels en bataille. Ainsi qu’une calvitie prononcée au sommet du crâne. Le regard fuyant, la jeune fille esquissa un sourire. Elle voulut engager la conversation, mais son père la devança.

— Tu as regardé l’éclipse avec tes amis ?
— Non… J’étais malade je t’ai dis… J’ai essayé à l’observatoire du campus mais…
— Hm. Nous, on a beaucoup apprécié. On a utiliser ton matériel, je l’ai remis en place. Ne t’inquiète pas.
— T’inquiète pas, c’est notre matériel, à tous les deux. On est les astronomes Oshiro après tout !
— Hm. Si ta mère me cherche, je serais dans le garage.
— Euuuh, ouais. OK, pas de problème.

Le père de Katsuyo quitta la pièce sans un mot de plus pour sa fille. Elle s’adossa sur le plan de travail et plaqua une main sur son visage et expira longuement.

Elle se décida finalement à regagner le salon, après quelques minutes. Elle souriait à nouveau et allait pouvoir profiter de sa sœur et de sa mère. Elles s’amusèrent beaucoup ensembles, les filles initièrent même leur mère à boire avec son thé avec une paille.

Après le thé, Katsuyo aida sa mère à débarrasser la table pendant que Tsubaki continuait de regarder la télé.

— Tiens, ce soir nous allons voir un feu d’artifice, en ville. Tu veux venir ?
— Oh ouais Tsuyu viens!!

La petite avait quitté le canapé pour venir attraper sa soeur à la taille.

— Euh… Bah pour-

Du coin de l’œil, elle vit le visage de son père rivé vers elle. Quand leurs regards se croisèrent, l’homme disparu dans un couloir de la maison.

— Hm. Je vais plutôt rester là pour ce soir, je suis un peu crevée.

La mine toute triste de sa petite sœur lui fendit le cœur. Mais elle lui promis d’autres brioches et qu’elle était là pour un moment alors, elles pourraient faire tout ce dont elles avaient envie très vite. Quant à sa mère, elle adressa un regard et un sourire compatissant, quoique teintée d’une certaine tristesse.

Katsuyo resta un moment avec elles jusqu'à ce que soit l’heure pour elles et son père de partir. Elle les salua avant de monter à l’étage pour déposer ses affaires dans sa chambre.

Lorsqu’elle poussa la porte et que ses yeux se posèrent sur le mobilier de la chambre, la nostalgie l’envahit immédiatement. Rien n’avait bougé. Son lit, ses posters d’idol, sa coiffeuse et bien évidemment tout le matériel d’astronomie disposé devant sa fenêtre.

Elle alla s’asseoir sur le matelas. Timidement, comme si elle n’était pas vraiment chez elle, ici. Elle se sentait comme une étrangère. Si les moments qu’elle avait passé avec sa mère et sa sœur avaient été superbes, le regard de son père continuait de la hanter.

Elle se leva pour s’approcher du télescope et s’asseoir en face. De là, elle tira une petite boîte de la pénombre et en sortit une photo. D’elle et de son père avec le fameux télescope. Un sourire triste parcourut son visage. Elle n’avait pas encore de lunettes à l’époque.

Elle voulait encore devenir astronaute. Malheureusement, quelques années plus tard, ses problèmes de vue et son asthme s’étaient manifestés. Son père et elle partageaient la passion du ciel et des étoiles et, c’est ce dernier qui l’avait réconforté et l’avait orienté vers l’astronomie. Quand elle s’était découvert une passion pour le monde des idols, c’est lui qui l’avait emmené à ses auditions, lui qui avait séché ses larmes quand elle avait successivement échoué. Et il l’avait emmené voir le ciel étoilée, au milieu d’une grande vallée de la campagne japonaise. Il lui avait promis qu’elle serait à ses yeux, toujours aussi brillante qu’une de ses étoiles.

Katsuyo poussa un profond soupir en se redressant. Elle souleva doucement son télescope et fit glisser la fenêtre de sa chambre pour se mettre sur le balcon. Comme d’habitude, il y avait les deux vieux tabourets qu’elle utilisait avec son père quand elle regardait les étoiles. Elle installa son télescope avant de s’asseoir sur un tabouret. De son sweat elle sortit du tabac et de quoi rouler une cigarette. Elle glissa entre ses lèvres et l’alluma. Elle en prit plusieurs bouffées avant de glisser son œil contre le verre du télescope.

Un sourire douloureux se dessina sur son visage. Chaque étoile, chaque constellation lui évoquait son père. Et la passion qu’il lui avait transmise. En réussissant l’examen pour entrer à l’université, elle avait été si fière. Lui aussi. Elle savait qu’il avait tout donné pour elle et ses études. Ça avait été si plaisant de vivre dans la capitale.

Mais ça l’avait rattrapé.

Elle se pencha en arrière et observa le ciel, sans autres verres que ceux de ses lunettes. Cette étendue de point lumineux dans l’obscurité. Elle se sentait si petite, si ordinaire.

Et elle détestait ça.

Malgré tous ses efforts, malgré le regard de son père, sa mère, sa sœur, elle s’était toujours sentit si normale. Elle n’avait pas de raison de se plaindre. Elle ne manquait de rien. Pourtant, elle avait l’envie permanente de plonger la main dans sa poitrine et d’en arracher son cœur. Le libérer de cette poitrine qui l’écrasait lentement.

— Je veux être spéciale.

Elle avait murmuré ces mots avec une certaine amertume, comme une prière à un dieu auquel elle ne croyait plus.

Elle tira une dernière fois sur sa cigarette. Aussi fort qu’elle pouvait. Assez pour sentir la fumée s’insinuer dans ses poumons. Pour la sentir détruire avec une insidieuse lenteur, son corps.

Cette nuit-là, Katsuyo dormit d’un sommeil sans rêve. Éreintée par les enchaînements de sa vie. C’est un monstre à couette qui la tira du sommeil en lui sautant dessus.

— TSU-YU !! Réveilles toi !!! Maman elle a dit qu’on aller jardiner !!!

Katsuyo ne comprit pas tout de suite comment elle était passée de son pyjama et de ses draps à un jardin glacé avec un bonnet sur la tête et un épais manteau sur les épaules mais, elle y était. Au milieu de ce jardin.

Sa petite sœur, vêtu d’un ciré jaune et de bottes tout aussi jaunes, lui faisait de grands signes pour l’encourager à entrer dans la serre de sa mère. Cette dernière était occupée à couper les plants de tomates qui, malgré la serre, ne supportait pas le froid. En baillant à s’en décrocher la mâchoire, elle vint s’accroupir à ses côtés et commencer à couper aussi.

— Tu as bien dormi, ma grande ?
— Ouais, mon lit d’ici est super comparé à celui du campus.
— J’imagine bien oui !

Un petit silence s’installa entre elles.

— Ça va, par rapport à tout ça ? Je veux dire pour le…
— Burn-out ? C’est dur, oui. Surtout quand papa me regarde comme une pestiférée.

La mère de Katsuyo eut un regard triste à cette phrase. Elle tenta néanmoins de feindre un sourire.

-Tu sais, il est vraiment désolé de ce qu’il t’arrives, il ne sait juste pas trop comment t’aider et réagir.
-Hm, j’vois bien que je l’ai déçu.

La femme passa son pouce gantée sur la joue de sa fille.

-Tu sais très bien qu’il t’adore.
-Mamaaaaaaaaan, Tsuyuuuu, mon persil est tout raplaplas...

Les deux femmes se tournèrent vers la petite Tsubaki qui tenait entre ses mains un petit pot où des tiges de persils s’affaissaient sous leur propre poids. Leur mère examina les plantes et déduisit qu’elles avaient trop été arrosée. En voyant Tsubaki toute triste, Katsuyo se sentit profondément mal. Elle attendit que sa soeur et sa mère partent, pour rester seule avec le pot. Lentement, elle glissa ses doigts contre la terre. Les tiges de persils se redressèrent doucement en prenant des couleurs moins inquiétante.

Un discret sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille en voyant le fruit de son travail. La mort de l'ensemble des plantes de son appartement, de celle du club de botanique de l'université n'avait pas été vaine. Elle avait réussi ! Lorsque le lendemain, sa soeur découvrit le miracle, elle en fut ravi. Katsuyo prétexta auprès d’elle et de sa mère qu’elle avait changé la terre, mis un peu d’engrais… Tout put rentrer dans l’ordre à la suite de ce petit mensonge.

Bien que le retour à sa vie d’adolescente était difficile et affreusement frustrant. La jeune fille aimait passer du temps en compagnie de sa sœur et de sa mère. Elles faisaient ensembles tout un tas d’activités, Katsuyo revivait son enfance avec Tsubaki et avait de longues et passionnantes discussions avec sa mère. En revanche, son père était toujours aussi froid et distant. Il passait le plus clair de son temps dans leur garage et semblait préoccupé. Il y avait comme une atmosphère pesante qui émanait de l’homme. Sans que Katsuyo ne parvienne à l’expliquer.

Néanmoins, elle composait avec ça et faisait en sorte de se tenir à l’écart de son père et de ne jamais rester seule avec lui trop longtemps pour éviter toutes disputes. Finalement, il n’y avait que pendant les repas que le père et la fille pouvaient interagir.

— Katsuyo, quand vas-tu rentrer à Tokyo ?

Un lourd silence s’installa à la table des Oshiro. Katsuyo s’était figée et avait relevé les yeux vers son père.

— Tsuyu va repartir ? Pourquoi ?

Ce fut Tsubaki qui brisa le silence toute surprise par cette soudaine révélation. Sa mère lui caressa doucement la tête en lui disant de ne pas s’inquiéter tandis que Katsuyo lui adressait un sourire avant de reporter son regard sur son père.

— Je ne suis plus admise à l’université, donc je n’ai pas non plus de logement.
— Ce n’est pas un problème, tu pourras en retrouver un pour prendre un travail en attendant de reprendre tes études.

Katsuyo posa doucement ses couverts sur la table.

— Je ne suis plus étudiante, papa. Je ne pourrais pas reprendre avant l’année prochaine. Tu le sais.
— Mais, tu ne vas pas rester à te tourner les pouces ici ! Profites de ce temps pour trouver un travail d’étudiante ou mener des projets !
— J’ai fais un burn-out papa ! Parce que je dormais 2h par nuit ! Parce que je travaillais TOUT le temps ! Je crois que j’ai bien mérité un peu de repos non ?!

Elle se leva de sa chaise, cette dernière roula sur quatre mètre derrière la jeune fille et s’éparpilla en mille morceau contre le mur.

— Pourquoi tu veux me chasser ?! Me voir est devenu trop difficile ? Contempler l’échec qu’est ta fille ? Désolé de ne pas avoir réussi mes études ! De plus avoir de courage ! Désolé de te faire honte ! Mais tu vois, là, j’en ai ma claque. Ma claque de ton numéro de père déçu, ma claque que tu m’ignores ou me regarde comme une merde !

Elle avait fini par hurler ses mots sur la fin de sa phrase. Surprenant toute sa famille. La respiration haletante, elle réalisa qu’elle avait fait une esclandre et ne trouva rien d’autre à faire que de tourner les talons pour sortir de la maison. Derrière elle, elle entendait son père marchait derrière elle et lui ordonnait de revenir.

Elle ne s’arrêta qu’en passant le petit portique de la maison familiale quand son père lui agrippa fermement le bras. Au comble de la colère, elle se retourna et le repoussa du plat de la main.

— Lâche-moi bordel !

Son père fut propulsé à travers le jardin et s’écrasa contre la porte d’entrée qui ploya sous le choc. Katsuyo écarquilla les yeux et se précipita vers lui.

— Papa ?! Ça va ?! Oh mon dieu… Je suis désolé !

Sa mère et sa sœur arrivaient tout juste quand la jeune fille tomba à genoux auprès de son père. Dont les yeux peinaient à rester ouvert, un murmure inaudible s’échappa vainement de ses lèvres. Mais il parvint néanmoins à prendre les mains de sa fille. Elle sentit qu’il glissait quelque chose dans sa paume. Il finit par pointer le doigts vers la rue, en se tournant, Katsuyo découvrit un réel attroupement autour de la maison. Des murmures commençaient à s’élever.

— Elle serait l’une d’entre eux ?
— Elle a faillit tuer son père…
— C’est un monstre !

Une angoisse indescriptible s’empara des entrailles de la jeune fille. Elle baissa un regard désolé vers son père et sur ce qu’il avait déposé dans sa paume : les clés d’une de ses vieilles motos. Les yeux pleins de larmes, elle regarda sa famille et murmura quelques mots.

— Je suis désolé.

Sans attendre plus longtemps, elle se jeta vers le garage. L’y attendait une vieille moto entièrement restauré. Elle sauta dessus et enfila le casque posé sur le guidon avant d’enfoncer la clé. Quand le moteur raisonna, un flash de nostalgie l’envahit. Elle retrouva toute les sensations qu’elle avait eut sur le siège du véhicule, avec son père. Laissant ses larmes imbiber le casque, elle démarra la moto et sortit en trombe du garage.

Les villageois les plus téméraires se lancèrent à sa poursuite. Il la traitait de tous les noms et lui promettait mille sévices. Elle ferma un instant les yeux et prit une grande inspiration. Lorsqu’elle souffla, elle accéléra le plus possible. Le moteur gronda et couvrit le bruit de la foule.

Avec ça, elle put prendre suffisamment de vitesse pour ne plus être inquiétée par les villageois à pied. Mais, si elle ne se pensait pas tout à fait sortie d’affaire, elle ne s’attendait certainement pas à voir la camionnette de Monsieur Tanaka foncer sur elle.

Elle tourna brusquement le guidon, couchant la moto pour esquiver le véhicule bien décidé à l’écraser. Emportée par l’impulsion de la manœuvre, la moto glissa sur quelques mètres, tandis que le sol sous Katsuyo s’affaissait pour créer une crevasse dans laquelle son corps s’engouffra, le préservant de séquelle trop lourde.

Lorsqu’elle sortit de son abris improvisé, les vêtement déchiquetés et tachés de sang, elle vit la camionnette faire demi-tour et foncer droit sur elle. Pour la faucher. Même avec toute l’agilité du monde et au meilleur de sa forme, fuir était impossible.

Quand la camionnette ne fut plus qu’à un mètre d’elle, la jeune fille jeta son poing contre le capot qui s’affaissa sous le choc. Le véhicule passa au-dessus d’elle, et s’écrasa quelques mètres plus loin. Dans un fracas métallique tonitruant. Le poing de Katsuyo retomba mollement contre sa cuisse. Elle étouffa un râle de douleur avant de se tourner et de boiter vers sa moto. Elle passa devant la camionnette, couchée sur le sol, s’en extirpait difficilement son conducteur qui en la voyant passer ne se priva de l’incendier.

— Je n’aurais jamais cru ça de toi Katsuyo ! On t’a vu grandir, on a été bons avec toi et voilà que tu blesses ton père et répand le chaos autour de toi ?! Tu aurais dû rester en ville, sale monstre !

Elle releva moto, lentement et douloureusement, chaque parcelle de son corps la faisait atrocement souffrir. Elle se tourna vers l’homme qui l’insultait et posa un genou à terre. Ses doigts se glissèrent dans une fissure du sol et goudronné.

— Moi non plus, monsieur Tanaka. Moi non plus.

La terre sous le bitume sembla gronder. Lentement le sol de jais se fendit en deux tandis que Katsuyo fermait les yeux en se concentrant le plus possible. Une goutte de sueur coula de sa tempe, elle ouvrit un œil et put voir que le sol s'était légèrement surélevé. Elle glissa ses doigts dans la fissure et, tout en convoquant son pouvoir élémentaire de terre, elle se releva en tirant de toute ses forces le sol. Une plaque se dressa entre le village et la jeune fille.

Le moteur de la moto gronda.

« Aujourd’hui sur votre radio nationale favorite, nous revenons sur l’incident Oshiro. Oshiro Katsuyo, une étudiante de Todaï en astronomie, aussi connu sous le nom de Tsuyo sur le Web, est en fuite depuis un mois. Elle serait dotés de capacité dépassant l'entendement et aurait blessé son propre père, détériorée les rues de son village natale dont nous tairons le nom et endommagée gravement le véhicule de Monsieur T., un autre habitant de ce village qui s’est héroïquement comporté. Il a d’ailleurs accepté de nous faire part de son témoignage. Monsieur T. c’est à vous !
— Bonjour je suis T*** ***, conducteur d’autobus sur la ligne K entre Kakamigahara et ***. Je connaissais la petite Katsuyo depuis qu’elle avait trois ans. Son père est un gars bien, sa femme et sa fille sont adorables aussi. C’est une vraie tragédie ce qui leur arrive. *** est toujours dans le coma depuis l’agression de Katsuyo…
— Pouvez-vous nous parler de ce que vous avez fait à ce moment ?
— Je finissais tout juste mon ramassage quand j’ai vu un attroupement près de la maison des Oshiro. J’avais déjà entendu des rumeurs bizarres à propos de Katsuyo depuis son retour. Je m’en méfiais. Je l’ai très bien vu agresser son père. Alors, quand elle lui a volé une moto, j’ai réagi au quart de tour. Elle causait le chaos dans le village alors je me suis interposé. Même si j’ai perdu ma camionnette, j’ai réussi à la mettre en fuite.»

Le poste du Konbini crachait l’émission pour la énième fois depuis ce fameux incident. Katsuyo, encapuchonnée dans un large sweat noir lui tombant jusqu'à mi-cuisse et le visage couvert par un masque de papier, malmenait sa lèvre inférieure de ses dents. Elle secoua la tête et renifla, reportant son regard sur ce qu’elle pourrait prendre. Elle n’avait plus un yens sur elle, mais elle était affamée. Il était tard, le caissier s’endormait.

Elle attrapa un sandwich de sa main gauche et très lentement, elle s'assit. Elle glissa son sandwich sous son masque et l'attrapa entre ses dents. De sa main, elle retira les bandes et l'attelle autour de sa main droite. Il y avait sur sa paume un dessin de grenouille partiellement effacée. Elle la tendit devant elle et ferma les yeux. Lorsqu’elle les rouvrit, une douleur innommable se répandit dans ton son bras, elle était dans la forêt, devant une tente et sa moto. La main contre un arbre où était dessiné une grenouille, semblable à celles sur sa main. Elle pesta en récupérant son butin dans main valide après avoir bandée l'infirme. Ça faisait un mois qu'elle vivait comme ça. Elle voyageait vers le nord,elle avait traversé deux préfectures déjà.

Elle se glissa sous sa tente et découvrit son crâne ainsi que son visage, elle réajusta ses lunettes sur ses yeux gonflés et défit le plastique de son sandwich. Tout en mangeant elle repensait à tout ça. Ça faisait depuis l’éclipse de novembre que tout allait mal. Elle avait découvert, à la suite de celle-ci que son corps disparaissait dans certaines occasions. Ça avait été comme une libération : elle pouvait disparaître aux yeux des autres au moment où elle avait le plus envie de tranquillité. Mais rapidement, elle ne fut plus doté du don du feu et de l’invisibilité mais de la terre et d’une force surhumaine. Elle avait apprit à se contrôler du mieux qu’elle pouvait, pourtant, ce contrôle lui avait échappé face à son père. Depuis, on ne cessait de parler d’elle comme d’un monstre. Et elle était recherchée par la police dans tout le pays. Mais heureusement, un nouveau don lui avait été octroyé. Celui de voyager d’un point A à un point B, instantanément. Et avec ça, la production d’électricité. Malheureusement, elle n'avait pas eu le temps d'apprendre à maitriser la téléportation et avait dû trouver des solutions pour exploiter son pontentiel très vite. D'où les dessins de grenouille, elle avait besoin de ceux-ci pour se representer l'endroit où allait arriver. Ce pouvoir était hasardeux, ainsi la première fois qu'elle l'avait utilisé, elle s'était blessé la main. Mais au  lieu de continuer de ce blesser tous les membre du corps, elle avait décidé de réserver cette main au choc dû à sa téléportation. Elle gardait une certaine forme de dextérité avec, mais tentait d'en prendre le plus soin pour continuer de s'en servir pour se téléporter mais aussi, pour conduire sa moto.

Le but de son voyage était cette institut dont tout le monde parlait. Cependant, sa proximité avec Tokyo la rendait inaccessible pour une fugitive comme elle. Qui plus est, elle devait sans arrêt changer son itinéraire pour composer avec les patrouilles de police.

Au terme de cette revue de sa vie, elle avait terminé son sandwich. C’était maigre, mais mieux que rien. Elle fouilla dans son sac pour prendre sa bouteille d’eau et s’aperçut qu’elle était vide. La jeune fille poussa un profond soupir et juste après, son ventre laissa échapper un gargouillement sonore.

Elle songea au caissier endormie, de toute façon, elle quitterai cet endroit demain. Katsuyo sortie de la tente, remit son masque et réajusta sa capuche avant de repartir vers la superette. Lorsqu'elle fut de retour devant celle-ci. Le caissier était toujours endormie. Néanmoins, elle allait devoir éprouver son pouvoir et faire le moins de bruit possible. Elle devait se concentrer sur un point précis dans son champs de vision.

Mais alors qu'elle se concentrait, elle sentit une autre main se poser sur son épaule. Katsuyo fit immédiatement volte-face et découvrit une femme aux cheveux blanc et aux traits asiatiques qui dégageait une aura bienveillante. Quelque chose que Katsuyo pensait ne plus jamais pouvoir ressentir. L’accumulation de tout ce qui lui était arrivé et des émotions qu’elle enfouissait depuis sa fuite la fit tomber à genoux et fondre en larme.

La femme s’avéra être une Master de l’institut Terrae, qui était là pour la rapatrier jusqu'à cette dernière.

Katsuyo suivit la femme sans faire d’histoire. Elle apprit dans le même temps que son père s’était réveillé et ne portait pas plainte contre elle. Celle de monsieur Tanaka avait aussi été retiré, miraculeusement.

Néanmoins, il restait encore des choses à régler entre Terrae et la justice japonaise. Chose à quoi, Katsuyo était préparé à assumer.


Entretien chez le psy.


« Salut maman, papa, Tsutsu.
Je suis arrivé à Terrae. L'institut dont tout le monde parle. En arrivant j'y ai eu un entretien avec un psychologue. J'ai tout déballé et pleuré pendant deux heures. J'ai dis à quel point vous me manquiez, à quel point j'étais triste de ce que j'avais fais.
J'ai pas le droit de vous donner des détails et ce serait long de tout raconter maintenant. Reste que je vais être suivie psychologiquement pendant toute la procédure judiciaire. J'ai pas encore le droit de sortir, ni de parler à qui que ce soit. Sauf mon psy et les Master de Terrae, c'est les boss.
J'espère pouvoir vous reparler bientôt et vous dire plus de choses.
Vous me manquez. Je vous aime.»

Les yeux rouges, Katsuyo reposa le magnétophone en face de son psychologue. Elle renifla et regarda ses pieds.




Codes du règlement.


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Dernière édition par Katsuyo Oshiro le Dim 9 Fév 2020 - 18:35, édité 10 fois
##   Dim 2 Fév 2020 - 22:10
Ys Ochikawa

Personnage ~
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► Doubles-comptes ? : Renji et Akito-RIP
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Ys Ochikawa
Master déchu
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Age : 28
Emploi/loisirs : En rédemption
Humeur : J'ai pas, pioches!

PREMS!!!!

Bienvenue!!!
Je suis intrigué par l'avatar! Du coup j'ai hâte de connaitre ton histoire :D


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KDO Titi :D :
##   Lun 3 Fév 2020 - 21:51
Elisha Frost

Personnage ~
► Âge : 20 ans
► Doubles-comptes ? : Elizabeth
► Rencontres ♫♪ :
Elisha Frost
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Age : 25
Emploi/loisirs : En recherche d'emploi

Si Piu t'as ramené, c'est que tu es une belle personne. ALORS BIENVENUE Ballon Ballon Ballon


L'important dans la vie, c'est de participer ♥️♥️
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##   Mar 4 Fév 2020 - 8:46
Tiago Marquez

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► Doubles-comptes ? : Ewen
► Rencontres ♫♪ :
Tiago Marquez
Etoile Feu Lunaire
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Han feu lunaire !! <3 Peut-être que nos persos réussiront à se tolérer cette fois siffle Même si entre Feux c'est pas toujours le fol amour (enfin surtout avec Tiago en fait >_>)

Mais du coup.... Je veux en lire plus !!! Allez hop hop, la suite !!

Et quand même.... Bienvenu à ce nouveau petit perso !! Dance


I can't run with this weight on my back
I can't see 'cause I'm focused on the past
I can't breathe, I need to break free
From the anger that is constantly inside me

L'incroyable et très ordinaire épopée de Katsuyo Oshiro  Xw6m
Fighting myself, I always lose
[Linkin Park - Fighting Myself]

##   Mar 4 Fév 2020 - 20:26
Simon Dietrich
Simon Dietrich
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Date d'inscription : 01/12/2019
Age : 26
Emploi/loisirs : Etudiant à plein temps
Humeur : Fatigué

Bienvenue à toi et courage pour ta fiche !

Je suis très curieuse de savoir ce que tu nous réserve ! :3
##   Ven 7 Fév 2020 - 23:53
Katsuyo Oshiro

Personnage ~
► Âge : 24
► Doubles-comptes ? : Senri Yamada o7
► Rencontres ♫♪ :
Katsuyo Oshiro
Etoile Feu Solaire
Messages : 536
Date d'inscription : 02/02/2020
Age : 25

Coucou !!!

Déjà merci à tous pour vos très gentil message In love
Et ensuite, je vous annonce que ma prez est terminée In love j'espère que les fautes ne seront pas trop horrible, scribens m'a lâché :x
ET JE PEUX ENFIN RETOURNER RP AVEC SENRI OUAIS
##   Sam 8 Fév 2020 - 16:47
Mitsuki Hojitake

Personnage ~
► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master)
► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko
► Rencontres ♫♪ :
Mitsuki Hojitake
Master Tonnerre Lunaire
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Date d'inscription : 23/01/2011
Emploi/loisirs : Surveillance & robotique
Humeur : EXCELLENTE !

Hey hey re-bienvenue avec ce nouveau perso hihi ♥
Dis donc, t'as pas lésiné sur la taille de la présentation toi haha !

Alors alors, que dire... Déjà, comme c'est déjà le cas pour Senri, je ne me lasse pas de te lire, je trouve vraiment ton écriture super fluide et très agréable à lire. Là encore, malgré la longueur, tout s'enchaîne très vite finalement, c'est un pur bonheur !

Ensuite, pour en revenir à la p'tit Katsuyo, j'aime beaucoup son personnage, très controversé et très animé par la jalousie, le besoin d'être différente, de montrer toujours une façade qu'elle va juger plus intéressante que la personne qu'elle est réellement. La présentation est bien écrite d'ailleurs dans le sens où tout semble découler de manière très naturelle, on passe d'une catégorie à l'autre presque sans s'en rendre compte !

Du coup, pour les p'tits trucs de l'admin reloue, j'vais quand même te demander de revoir quelques petites choses (DESOLEE OK) : pour commencer, est-ce que tu pourrais essayer de rajouter quelques petites lignes dans l'histoire où tu indiques qu'elle galère un peu plus à utiliser ses pouvoirs ? Parce que du coup, on a vraiment l'impression qu'en ce qui concerne la Terre et la Téléportation, ça a l'air d'être très facile pour elle ; or, en plus avec Eclipse, les pouvoirs sont encore plus instables pour elle qui n'a jamais été initiée officiellement !! L'utilisation du pouvoir de Titan est vraiment top par contre, surtout tous les petits clins d'oeil des ratés, j'ai bien aimé !

Pour le caractère, je t'avoue que j'ai un peu du mal à déterminer quel est son véritable caractère, avec le masque qu'elle met + son burn-out. J'pense qu'on peut retrouver l'aspect Charmeur des Feux avec son besoin de plaire à son entourage et de se faire remarquer, d'être pointée du doigt comme étant la plus belle/la meilleure etc. Idem, pour l'aspect Courageux, sachant qu'elle fait un burn-out, j'pense qu'on peut dire qu'elle est assez courageuse car elle ne montre pas ce qu'elle ressent réellement, elle parvient même très bien à se cacher. Après, c'est assez symptomatique aussi des personnes en dépression ; généralement on ne le sait jamais, et le masque fait qu'on penserait tout le contraire ! Du coup, je m'y perds un peu pour retrouver le trait de caractère "Courageuse", j't'avoue, si tu pouvais peut-être insister plus dessus ? Ou sur le côté Sûre d'elle ? A toi de voir, les deux peuvent très bien coller avec le personnage, et c'est assez sous-jacent qu'elle a ces traits, j'ai juste besoin que ce soit un peu plus mis en avant si ça te va :3

Voilà voilà pour moi : modifie ces derniers petits trucs que je te valiiiiideeeee (et te réserve un RP omg)


L'incroyable et très ordinaire épopée de Katsuyo Oshiro  8e1h
##   Sam 8 Fév 2020 - 17:08
Senri Yamada

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Senri Yamada
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Désolé pour la taille Embarassed et merci pour tes jolis compliment !!!

Pour les pouvoirs, j'avoue que c'était surtout pour des raisons scenaristiques et pour ne pas trop alourdir le récit mais j'ai déjà quelques idées !

Pour le caractère et l'aspect courageux et sur d'elle, j'ai pensé comme une feu "cassé", qui a justement été trop courageuse et sûre d'elle ! Je vais essayer d'accentuer la chose et montrer que ces deux traits revienne !!

Ça marche pour le rp !! Je note Suspect


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l'art d'être un caïd:

Senri AU SUPER HEROS FAIT PAR LE MERVEILLEUX BITO:

Merci Zozo pour les images d'anniversaires de qualité <3
Merci Elfie et Zozo pour les avatars et signa <3
oikawa
##   Sam 8 Fév 2020 - 17:14
Mitsuki Hojitake

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Mitsuki Hojitake
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Humeur : EXCELLENTE !

Jpp de cet avatar pour Senri à chaque fois que je le vois.

Pour les pouvoirs, 'suffit juste que tu expliques qu'elle a pu avoir des ratés, et c'est ok pour moi :3

Et pour le caractère, effectivement j'ai un peu eu cette idée-là aussi, mais ce serait trop que ce soit plus évident dans le texte, oui. Du coup c'est parfaiiiiit modifie ça vite !! ;D


L'incroyable et très ordinaire épopée de Katsuyo Oshiro  8e1h
##   Dim 9 Fév 2020 - 18:36
Katsuyo Oshiro

Personnage ~
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Katsuyo Oshiro
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J'ai apportés les modifications à la fiche !! En espérant que ça suffise :x N'hésite pas à me dire si je dois encore modifier un truc ! (Comme la gestion de la tp, dans ma tête c'était cool, mais en l'écrivant je trouve ça moyen :x)

VOILA
Des bisous et bon courage !!!
##   Dim 9 Fév 2020 - 19:16
Allen K.Wilder

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► Doubles-comptes ? : Hideko Honda -- Mitsuki Hojitake
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C'EST PARFAIT oui oui oui je valide !!! :D (j'aime tellement le principe des dessins de grenouille omfg je valide l'idée x 10 000).

AMUSE-TOI BIEN AVEC CETTE INFLUENCEUSE

(J'avais oublié de le dire, mais au début de la présentation, j'ai eu l'impression de voir le film "Mode avion" qui est sorti sur Netflix y'a genre deux semaines mdr)

Et réserve-moi un RP vite aussi. J'suis à jour dans 45 min j'pense-


L'incroyable et très ordinaire épopée de Katsuyo Oshiro  29oq
##   Dim 9 Fév 2020 - 19:39
Senri Yamada

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Humeur : Keep calm and don't be tocard

45 minutes?! What!?

J'ai pas vu Mode Avion, mais du coup, ça me fait une raison hehe !

En tous cas merci beaucoup pour la validation (et je suis trop content que l'idée de la grenouille te plaise omg) !! Je te joins rapidement pour un rp ensemble !!


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