• Prénom : Leona
• Nom : Tsukuyomi
• Âge : 17 ans
• Affinité et pouvoir : Eau Lunaire

Leona est une jolie jeune demoiselle de 17 ans, qui mesure dans les 1m65 pour une cinquantaine de kilos. Elle a une silhouette assez fine et bien dessinée, qu’elle habille souvent dans des tons noirs et blancs puisque ce sont ses couleurs préférées. Il lui arrive également de porter des vêtements plus colorés ou détonnant de temps en temps, à de rares occasions qui demande certaines conditions.

Toutefois, le point commun entre ses tenues reste qu'elles sont assez près du corps en général, sans pour autant faire dans le vulgaire, dans un style assez rock et féminin à la fois. C'est là-dedans qu'elle se plaît le plus et, après tout, il faut d'abord se plaire à soi-même pour plaire aux autres non ?

Un autre détail non négligeable dans la tenue de la miss est le nœud de loli qui trône au-dessus de ses longs cheveux noirs. Elle l’affectionne particulièrement pour la simple raison qu’elle en a toujours eu et, pour elle, l’ôter reviendrait à perdre sa part d’enfance et les souvenirs qui s’y rattachent.

Méfiez-vous de l’eau qui dort, c’est bien ça le proverbe ?

Loin d’être fière ou hautaine, Leona est facilement emprise par ses émotions. Parfois bavarde et enjouée, tantôt repliée sur elle-même, il est parfois difficile de la cerner au premier abord. C’est une personne aussi douce et gentille qu’elle n’est dynamique, même si elle fait parfois preuve de maladresse.

Elle aime rencontrer de nouvelles personnes et faire des sorties pour apprendre à les connaître, mais aussi sortir seule pour profiter de la vie et faire ce qui lui plaît. Leona vit au gré de ses envies et, de nature assez curieuse, s’intéresse à tout et va vers tout type de personne. Elle n'a jamais de mauvaises intentions, mais sa curiosité peut être parfois un peu déplacée quand on n’y est pas habitué (quoique même quand on l’est en fait).

Mais il n'y a pas que des qualités dans la vie (la curiosité n'en est pas une ? Pardon). La demoiselle est assez réservée, cachottière, susceptible et prend les choses un peu trop à cœur, ce qui fait qu’elle peut se vexer pour pas grand-chose. Il lui en faut tout de même pas mal pour vraiment s’énerver, mais elle n’est pas très rancunière et, par conséquent, ne boude jamais très longtemps. Les conflits et elle, ça fait douze. L’idée de perdre quelqu’un qu’elle apprécie, pour une raison ou pour une autre, lui fait plus peur que le reste.

En parlant de phobies, Leona n’a pas peur de grand-chose d’autre. Elle est assez courageuse en général, sera loyale et gentille avec tous, mais tout ça n’a d’égal que sa peur irraisonnée des orages et des éclairs. Elle a conscience de la risibilité de la chose mais elle essaye tout de même de ne pas le montrer, pour éviter d’être vexée par la réaction des autres. (Oui, ça va être cocasse avec les tonnerres <3)

En dehors de tout ça, il arrive également à la demoiselle d’avoir besoin de se retrouver seule, notamment quand la joie de vivre laisse place à la déprime. Elle préfère gérer ça seule en broyant du noir, plutôt que de mettre les mots sur ce qui ne va pas. Ça lui parait moins douloureux de faire l’autruche que d’en discuter avec quelqu’un.

Si on peut la prendre pour quelqu’un de fière en apparence, Leona s’avère en fait assez discrète, surtout sur ses goûts. Outre le rock qu’elle écoute en général, elle a toute une playlist consacrée à ses plaisirs coupables : chansons d’anime et dessins animés, chanson de films, de la funk, des musiques des années 80 et compagnie…

Et on ne l’arrête pas là, puisque c’est la même chose pour sa lecture et les films qu’elle regarde. En public elle prônera adorer les genre policiers, thrillers, fantastiques ou d’action, mais il lui arrive souvent de regarder des comédies romantiques en douce, ou de cacher un shojo dans l’un de ses romans préférés.

Aussi, je me dois de vous prévenir. Son petit cœur d’artichaut lui donne souvent l’envie de ship des personnages dans les films et séries qu’elle regarde, dans les livres qu’elle lit, mais tout ne s'arrête pas là. Cela déteint aussi dans la vie de tous les jours, puisqu’il lui arrive souvent d’imaginer des liens plus profonds qu’ils ne le sont aux gens qui l'entourent… Elle a également facilement tendance à se perdre dans la contemplation des beaux garçons, ce qu’elle déniera COMPLETEMENT si elle se fait griller.

Petit aparté pour la cuisine : Leo mange de tout et est un vrai estomac sur pattes, ne vous fiez pas à sa silhouette !

Les parents de Leona, l’un japonais, l’autre Américaine, se sont rencontré à Akashi au Japon. La demoiselle avait été mutée et avait rencontré le futur papa sur leur lieu de travail. Au fur et à mesure des semaines de travail et des soirées entre collègues, ils se sont rapprochés pour enfin se construire une vie ensemble. Quelques années plus tard, leur seule et unique enfant vit le jour dans l’hôpital de la ville, en bonne santé.

L’enfance de Leona fut des plus joyeuse. Malgré l’absence de frères et sœurs, elle s’est faite pas mal d’amies qu’elle considérait presque de la même façon et avec qui elle a de très beaux souvenirs. Ses parents lui donnent également toute l’affection dont elle a besoin, veillant à ce qu’elle ait une bonne scolarité et lui apprenant tout deux leurs langues natales. Elle écope bien sûr de quelques petits avertissements sur sa conduite par ses parents à cause de son caractère de chipie, sa curiosité et de sa malice, de sa tendance à grimper partout et tout ce que ça engendre. Cela lui vaut également les petits surnoms affectifs de la part de ses parents mais celui revenant le plus souvent est « petit chaton ». Sachant que sa fille affectionne particulièrement les fêtes costumées tout au long de l’année, son père décide alors de lui offrir son tout premier serre-tête avec un gros nœud qu’elle pourrait porter en toute circonstance, pouvant de loin s’apparenter à des oreilles de félin. Elle cultivera ce petit détail de son look tout au long de son enfance et adolescence, y ajoutant parfois des lentilles jaunes pour pousser la chose, aussi bien par affection pour ses parents que par le simple fait de ne pas chercher à lutter contre qui elle est. Les petits chats font autant de bêtises qu’ils sont mignons, un peu curieux et envahissant, parfois entêté, mais sont plus affectueux qu’on ne pourrait le penser.

[WARNING : La suite de l'histoire contient des thèmes assez sensibles comme la maladie, la mort, [etc, etc]. Si ces thématiques vous touchent particulièrement actuellement, évitez de lire la suite s'il vous plaît   Merci !]

Tout allait bien dans le meilleur des mondes, jusqu’au début d’année 2018. Le père de Leona ressentait certaines gênes dans ses pieds, comme des chatouillis en continu et cela ne fut pas très alertant pour la petite famille. Une simple gêne passagère, peut-être. Ils partirent en vacances mais les symptômes s’aggravèrent dès leur retour, et ce tout au long de l’année qui suivit. Les pieds, puis les membres inférieurs, avant de venir dans les bras. Les nerfs de monsieur Tsukuyomi ne répondaient plus comme ils le devaient et la paralysie le gagnait. Il fallu un certain temps aux médecins pour trouver la raison de ces problèmes mais une SLA lui fut diagnostiquée. Sa femme et sa fille ont tout fait pour rendre sa vie plus facile, la maman accommodant son emploi du temps pour être auprès de lui en tout temps et sa fille devenant un peu plus sage, sortant moins et profitant des instants en famille. Ils ne savaient pas combien de temps cela durerait, mais ce fut plus rapide que ce qu’ils craignaient.

Au milieu de cette année, le reste du corps de son père avait subi le même sort. Il était maintenant paralysé au complet et cela devenait plus dur pour chacun d’eux. Non pas parce que les demoiselles de la famille trouvaient ça compliqué à vivre, mais parce que dans sa maladie, le père gardait toute sa conscience gardait son moral de fer, alors qu’ils étaient tous impuissant face à l’évolution de sa SLA. Leona essayait maladroitement et tant bien que mal de mettre sa bonne humeur habituelle a contribution, arrachant des sourires à sa mère et faisant rire son père, mais elle sentait bien, ils sentaient bien qu’il ne restait plus beaucoup de temps. Les médecins étaient formels et le pire arriva quelques semaines plus tard. Les poumons de son père n’arrivaient plus à assurer leurs fonctions, et le reste s’enchainant, il fut admis à l’hôpital ou il décéda d’une crise cardiaque.

Leona et sa mère sentirent alors une partie d’elles leur être arrachée, comme un vide se creuser. Les funérailles furent organisées mais sa mère ne fut plus jamais la même après cela. Devenue l’ombre d’elle-même, elle n’arrivait plus à accorder autant d’attention à sa fille, elle qui lui rappelait tant son défunt mari. Leona était en âge de prendre soin d’elle mais cela restait douloureux pour la jeune fille de voir la distance se creuser avec sa mère. Elles n’avaient plus cette complicité, s’éloignaient au lieu de se soutenir et le vide se creusait malgré les efforts vains de Leo.

Au bout de quelques mois, l’écart s’étant d’autant plus prononcé, Leona est plus blessée que jamais lorsque sa mère lui dit texto qu’elle ne plus simplement supporter de la regarder.

Elle se sent complètement abandonnée, elle s’isole et refuse même de croiser ses plus proches amies, s’enfermant dans sa tristesse. D’étranges phénomènes lui arrivent depuis quelques jours et elle limite alors ses sorties pour éviter de provoquer ces événements un peu bizarres, de ressentir ces choses qui lui semble tout droit tiré de l’un des romans fantastiques posés sur sa table de chevet.

Lors de l’une de ces rares sorties à l’extérieur, Leo fait la rencontre d’une personne qui vient alors lui proposer de vivre sa vie d’une toute autre façon. De comprendre les évènements un peu étranges qui lui arrive, de rencontrer d’autres personnes qui les vivent comme elle et d’apprendre à les maîtriser. Elle y voit alors une deuxième chance et, se dit que son père aimerait la voir avec le sourire, la voir avancer. Elle a alors une très brève discussion avec sa mère, qui accepte sans aucune opposition et espère alors la pousser à retrouver sa joie de vivre et trouver l’affection qu’elle ne peut plus lui apporter. Leona décide alors de suivre ce Master, vers ce qui lui sera peut-être l’opportunité de se trouver une deuxième famille.

Lors de son évaluation psychologique à l'issue de l'entretien avec le psy, il a été noté que Mademoiselle Tsukuyomi a progressé dans les étapes de son deuil mais n’en est pas encore totalement remise, la suite n’ayant fait qu’aggraver son sentiment d’abandon. Le Vide semble avoir été complétement confirmé lors du déni de sa mère, date à partir de laquelle ses pouvoirs se sont déclenchés. Elle semble éprouver des difficultés à comprendre ce qui se passe mais la rencontre avec son master a révélé un certain désir de maîtriser ses capacités et de faire ses preuves. Aussi, elle semble avoir un peu de mal à se dévoiler, ce qui pourrait lui rendre difficile de tisser des liens sur le long terme avec les autres, mais son caractère pétillant devrait l’aider à retrouver ce qui lui a manqué ces derniers mois.