## Jeu 27 Mai 2021 - 17:11 | ||
Kaiko Yamada Messages : 141 Date d'inscription : 27/05/2021 | Carte d'identité. • Prénom : Kaiko • Nom : Yamada • Âge : 25 ans (née le 06/08/1995) • Affinité et pouvoir : Eau Solaire - Voyante Apparence. Grande. On n’a pas arrêté de lui faire remarquer qu’elle était grande pour une fille japonaise. Pourtant c’était hyper facile de pousser jusqu’à un mètre soixante-dix-huit. Elle n’y peut rien si c’est une tige. Elle a la taille fine aussi, ado on lui disait qu’elle pouvait être mannequin. Mais depuis elle a pris quelques tailles de bonnet et des muscles. Elle fait plus mannequin c’est clair… et elle n’est pas près de faire bonne épouse non plus. Ça fait des années qu’elle se décolore les cheveux coupés au carré, elle a gardé son piercing à l’oreille gauche, elle a la peau dorée de celles qui n’ont pas peur de la lumière du soleil. Elle a aussi un tatouage quelque part qu’elle garde bien caché. Elle a le visage ovale de la famille Yamada, ainsi que le petit nez et les yeux étrangement perçant, en amande, mais elle a des lèvres plus charnues. Elle prend parfois le temps d’harmoniser tout ça avec un très d’eyeliner, mais le plus souvent, elle a la bonne grosse flemme toi-même tu la connais. Elle n’est pas ce que pourraient dire certains, une bonne représentante de la féminité. Mais elle est une représentante d’elle-même et ça, c’est plus classe quand même. Et en digne représentante de Kaiko Yamada, elle porte des vêtements pour être à l’aise. Survet’ et débardeur qu’elle peut salir majoritairement, elle a un travail salissant, et quand elle veut faire classe elle met son jean taille basse et ses bottes montante bardées de boucles de ceinture. Parfois elle fait des folies et elle sort l’une de ses robes -l’unique en fait- de son armoire et sort faire des folies. Kaiko peut enterrer des hommes habitués avec sa résistance à l’alcool. On la trouve souvent avec des écouteurs aux oreilles et une clope au bec. Kaiko va avoir 26 ans mais elle a toujours l’âme de ses 16 ans, et ça se voit. Caractère. Il est dit que Kaiko n’a pas un caractère facile par ceux qui ont du mal à la supporter. C’est une personne déterminée, autoritaire et indépendante. Brute de décoffrage, comme on dit. Elle a l’amabilité d’un camionneur. Mais ces gens-là n’ont alors vu que la surface de sa personne… Kaiko est une battante et elle n’hésite jamais à faire profiter de toute la force de sa résolution à ceux qui en ont besoin. Généreuse, elle a du mal à supporter de voir quelqu’un dans la panade, elle sait ce que c’est de galérer. Elle est aussi dotée d’un grand sens de la loyauté. Si vous pensez qu’elle vous a oublié, il n’en est rien. Kaiko a une liste de contacts dans son téléphone qui déborde, une majorité d’inconnus qu’elle a aidé une fois, en passant, à qui elle demande parfois des nouvelles. Ça passe par des personnalités puissantes du pays à de simples SDF, mais elle traite tout le monde de la même manière. Il y a du monde qui lui en doit une, mais elle ne fait jamais ça pour le karma. Elle n’y croit pas de toute manière. Si pour une quelconque raison elle ne peut pas vous aider, elle vous encouragera quand même. Vraiment, elle lâche rien ! Et puis, elle essaie de voir le bon côté des choses dans les difficultés. La vie, ce n’est pas facile, et des fois ça vaut le coup d’apprendre cette leçon encore et encore. C’est une drôle de pédagogie qu’elle applique souvent avec des gens plus jeunes qu’elle. Toujours là en soutien bien sûr, mais faut pas pour autant garder les doigts au fond de son cul ! Elle se montre rarement sensible… Pourtant elle l’est. Elle vanne son petit frère dès qu’elle en a l’occasion, mais elle l’aime profondément. C’est sa famille, son p’tit nabot (elle l’appelle donc chibi en japonais)(et je trouve ça adorable). Elle s’est donnée pour mission de le protéger du besoin, et tout ce qu’elle a accompli jusqu’à aujourd’hui va dans ce sens. Elle rend visite aux pépés et mémés de son quartier et qui vivent seuls. Elle trouve ça dégueulasse qu’on n’écoute plus autant les anciens alors qu’ils ont traversé tant de choses et qu’en savent plus. Elle adore pleurer devant des films romantiques américains -bon elle le fait aussi avec les films de super-héros, ça va, la jugez pas. Kaiko ne parle pas beaucoup d’elle, par timidité ou par pudeur, elle ne sait pas trop elle-même. Dans tous les cas, elle préfère entendre la vie des autres. Elle en connaît un sacré paquet, d’histoires, elle respecte leurs secrets et leurs déboires mais y’a bien peu de personnes qui peuvent se targuer de connaître réellement le passé de Kaiko. Elle est l’objet de beaucoup de rumeurs du coup, pas forcément médisantes, et elle s’en moque quoi qu’il en soit. Elle sait qui elle est, et ça lui suffit. Elle n’a rien à prouver aux autres. Gouts. Kaiko aime pouvoir faire quelque chose de ses mains tout faisant un effort physique. En ça, son métier est nickel. Mécanicienne. Bricoleuse, qu’elle préfère dire le plus souvent parce qu’elle ne s’arrête pas aux voitures et aux deux roues. Un souci de climatiseur ? T’inquiètes, elle connaît. Un plomb qui saute en permanence ? Bouge pas, elle va te régler ça. C’est peut-être parce qu’elle a grandi dans la maison de sa grand-mère… Une vieille maison qu’il fallait retaper de temps en temps. Ou alors c’est juste que ça tombait bien. Elle se maintient, elle va souvent à la piscine pour muscler tout son corps. Si vous voulez avoir une chance de battre l’équipe dans lequel se trouverait Senri dans un match de volley, prenez Kaiko dans la vôtre. Elle a une détente et un smash à faire pâlir son frangin. Mais ce qu’elle préfère, c’est le baseball. C’est son petit plaisir d’assister à des matchs en stade. Elle aime beaucoup conduire aussi, mais bien peu de personnes apprécient sa conduite… Elle va très vite, avide de sensations fortes. Elle est fan de films américains, les Marvel surtout, et collectionne les albums de P!nk. Elle a un peu une vision idéalisée des États-Unis, rêve de visiter Los Angeles, un jour. Elle aime beaucoup la malbouffe des fast-foods, elle résiste pour ne pas en abuser. Pour autant, elle ne rejette pas ses racines : la meilleure bière du monde, elle est japonaise, et il n’y a qu’ici que le riz est parfaitement cuisiné. Et rien, jamais rien, ne remplacera ce qu’était le plus parfait animé qu’est jamais existé. Saint Seiya (les Chevaliers du Zodiaque pour nous pauvres français). Bien sûr qu’elle regarde d’autres shônens mais, celui-là, elle regarde ses arcs préférés tous les ans dans son pyjama molletonné, celui avec des constellations dessus !... erm. Elle ne possède rien de précieux, aux yeux des autres en tout cas. Elle garde des vieux tickets de stade, des posters de ses films et séries préférées -donc une tripotée des Chevaliers du Zodiaque, forcément-, des mangas, des outils, des objets du passé qu’elle préserve comme des trésors. Elle apprécie moins les choses trop sucrés, mais en vérité, elle ne fait pas sa difficile… Mais pour lui faire plaisir, vous pouvez lui offrir des plats thaïlandais bien épicés. Kaiko le dit souvent ; elle peut survivre avec du riz, des bières et du kimchi, du chou coréen qui macère dans des épices. Histoire. On ne sait pas à quel point c’est dur d’être un grand frère ou une grande sœur tant qu’on ne l’est pas soi-même. On n’a jamais l’autorité d’un parent mais on se sent quand même un peu responsable du bien-être de plus petit que soi. Surtout quand ils ne sont pas là. Les parents. Kaiko voyait rarement les siens, elle vivait déjà avec sa grand-mère. Et puis un jour, il y a eu Senri aussi. Sa présence était comme une évidence, comme s’il n’y avait pas eu d’avant Senri. Kaiko est devenue Kaiko un jour d’été, où elle a tapé dans un ballon et son nabot de petit frère lui a renvoyé la balle. Tout simplement. Leurs parents étaient peut-être des PDG de la société de Moncul, des fameux mécènes qui allaient de musées en musées pour étaler leur science, peut-être qu’ils ont un cirque et qu’ils font le tour du monde pour faire du trapèze, émerveiller d’autres enfants qui ne sont pas les leurs, qui sait ? Elle s’en fout complètement. Ils ne sont pas là, mais Senri lui, il est là. Alors fallait quelqu’un pour veiller sur lui. : -Erk ! Le dit nabot repousse le kiwi et jette sa cuiller plus loin. Grand-mère le gronde un peu. Il faut manger des fruits pour être un grand garçon en pleine forme… Ça fait bouder Senri, il n’aime pas les kiwis. Mémé, elle est gentille mais elle a des trous de mémoire. Alors Kaiko attend qu’elle ait le dos tourné pour se tendre, à moitié affalée sur la table, pour donner ses morceaux de pomme à Senri et prendre le kiwi à sa place. Elle pose son index sur ses lèvres avant de manger son dessert comme si de rien n’était. Ça, c’était facile. C’est toujours plus facile quand on est petit. Suffit de s’échanger des fruits, de regarder des dessins animés à la télé et de taper dans un ballon pour être heureux. Et puis il y a cette malédiction que tout le monde doit traverser un jour, l’école… Ils ont quelques années d’écart, du coup ils n’étaient jamais ensemble dans le même établissement. Kaiko n’était pas une bonne élève, jamais concentrée en classe, elle ne tenait pas en place. Mais elle restait dans la moyenne. Senri… c’était une autre paire de chaussettes trouées. Encore moins patient qu’elle, il n’est pas forcément lent… C’est plutôt comme si son cerveau n’était pas branché pareil. Mais ça les adultes ils s’en foutent, ils voient qu’il n’a pas de bonnes notes, qu’il ne fait pas d’effort pour être sage à leurs yeux… Ils ne voient pas à quel point il galère à la maison. Ils ne voient pas non plus à quel point il essaie vraiment d’être copain avec les autres… Les autres enfants qui ne le comprennent pas plus que les adultes… Alors même si elle est moyenne, Kaiko passe pour une petite fille modèle et sociable à côté de son frère dissipé et rejeté. Petite japonaise parfaite aux cheveux noirs longs et brillants. Alors elle a piqué les ciseaux dans le tiroir de Mémé. Personne n’allait lui dire qui elle était, et personne n’allait utiliser qui elle était pour rabaisser son frère. Fallait voir la tête de Mémé et Senri quand ils sont rentrés ce jour-là. : -Kaiko ! Mais qu’est-ce que tu as fait à tes beaux cheveux ?! -Eh. Les professeurs ont dit que Senri devait plutôt prendre modèle sur moi. Sauf qu’il est très bien Senri. Alors c’est moi qui prends modèle sur lui. Mémé avait essayé de rattraper les dégâts mais c’était trop affreux… Kaiko a fini avec une coupe au bol de garçon pendant quelques temps. On s’était moqué d’elle au collège, mais bon sang, le rire de Senri valait franchement le coup. Dans l’année où elle passait du collège au lycée, on peut dire qu’elle est passée par une sacrée transformation… …enfin, avec son caractère, c’était quelque chose à laquelle il fallait s’attendre. *** Le chauffe-eau faisait encore des siennes… Kaiko, la tête sous l’immense machine, triturant les tuyaux à coup de clef à molette, n’avait pas peur de se retrouver écrasée là-dessous. Sa grand-mère veillait quand même, en racontant ses histoires d’après-guerre, quand elle était toute petite. A l’époque, tout était ravitaillé, même l’eau et si on en voulait plus, il fallait aller à la rivière la plus proche avec des seaux. Dans la famille Yamada, chacun portait son seau et un autre pour ceux de la ville qui en avait besoin, et qui ne pouvaient pas faire le voyage. : -Sauf que la guerre est loin Mémé, et la rivière aussi. AH ! et dans un claquement sonore suivi d’un glouglou victorieux, le chauffe-eau fonctionna de nouveau. Alors ?! T’as vu ça ? Pure Yamada ! Qui qu’a besoin d’appeler un plombier sans déconner… -Tu ne te marieras jamais avec des manières pareilles… -Qui voudrait d’une grande perche de toute façon ? -Kestadi le nabot ?! Senri n’a pas le temps de fuir, Kaiko a lâché ses outils pour le capturer dans ses bras et le retourner dans un german supplex impressionnant qu’elle appelle… : -ROZAN KÔRYÛHA ! (L’ultime dragon de Rozan dans Saint Seiya) Entre les soupirs de la grand-mère et les gémissements plaintifs de Senri, Kaiko entend le klaxon dehors. Elle court dans l’entrée mettre ses chaussures en disant simplement qu’elle sortait voir des copains, avant de prendre sa batte de baseball en bois et de sortir. Elle grimpe aussitôt sur la bécane retapée avec Ryôhei et ils partent, suivis par Takeshi et Hayato. Ces trois-là, c’était ses meilleurs amis depuis le début du collège, sa petite bande de freaks, rien n’allait jamais les séparer. Quand ils ont le temps, ils foncent dans les rues sur leurs cinquante débridées pétaradantes jusqu’à la déchetterie où ils jouent au baseball en mangeant des bikkuriman, fumant et buvant des bières qu’ils ont piqué à leurs parents, où ils fouillent les déchets à la recherche de trésors ou de parties de rechange pour leurs motos, où ils se sentent tout puissants. Et à seize ans, on a beaucoup de temps pour se sentir tout puissant. Kaiko tient sa batte à deux mains, la levant au-dessus de sa tête quand Ryôhei accélère dans une descente. Elle crie de joie, la sensation de vitesse lui donnant l’impression d’être libre de tout. Il n’y a que dans ces moments-là qu’elle ne pensait plus à rien. Elle s’accroche à la veste de Ryo, passe le reste du trajet la tête sagement posée contre son dos, mais elle est la première à descendre de l’engin et à sautiller partout en faisant tournoyer sa batte. : -Qu’est-ce qu’on fait en premier les gars ? Une petite partie ? On casse des télés ? Ou vous m’aidez à trouver de quoi réparer la caisse qui traine dans la cour de ma grand-mère ? -Tu veux vraiment essayer de faire rouler cette antiquité ?! -Quand j’aurais fini le lycée, ce sera plus facile de trouver du boulot avec. Et hors de question que j’demande un coup de main à mes parents pour en payer une. Sa déclaration jette un froid entre les compères. Kaiko, elle pense trop loin. Elle sait déjà qu’elle ne veut pas aller à l’université, elle doit travailler pour aider grand-mère et Senri… Elle avait déjà prévu d’aller à Tokyo… Elle serait loin mais elle savait que son petit frère allait devenir un grand garçon. Elle regarde ses freaks, un peu peinée… avant de chopper la tête de Hayato pour le serrer contre elle en lui enfonçant son poing au sommet de son crâne. : -Câlin no jutsu ! (Naruto ? Oui ben je fais ce que je peux) Arrêtez de faire cette tête, on n’a le temps de s’éclater avant que ça arrive ! Hayato se libère en rigolant mais s’arrête quand Ryo lui donne un coup dans l’épaule. Ils s’échangent un regard noir qu’elle ne voit pas puisqu’elle est déjà partie chercher des télévisions à casser avec Takeshi. *** -ALLEZ SENDAI ON LÂCHE RIEN ! L’équipe de baseball du lycée est au bout du rouleau. En même temps, ce match tombe en plein doyô, la période la plus chaude de l’été. Mais c’est le moment où Kaiko peut briller… et c’est pas qu’à cause de la transpiration. C’est un match amical contre le lycée d’une ville voisine, c’est pour ça qu’elle peut remplacer un gars qui a fait un malaise à cause de la chaleur, à la demande de Takeshi, même si c’est, attention… une fille ouh lala. Quand elle prend la batte et arrive sur la base, y’a des sifflets qui viennent de l’équipe adverse. Ils font l’affront de s’approcher, comme si elle était incapable de taper la balle correctement et de l’envoyer au loin… Putain, elle allait leur faire bouffer un home-run d’anthologie. A son poste, elle jette un regard dans les gradins. Mémé est venue avec Senri mais c’est pas seulement ça qui lui fout la patate : l’ambiance des sports d’équipe, on la trouve nulle part ailleurs. Le sport, c’est la gagne mais c’est aussi un effort commun. C’est là que Kaiko brille… c’est quand elle emporte les autres dans sa passion. Postée à la base, le bruit du choc entre la balle et la batte résonne dans le stade. La balle s’envole, traverse le terrain, rebondit sur le gazon, presque en dehors des limites… Elle sprinte et réussit à hurler aux autres en même temps. C’est pas le moment de sécuriser sa base, si elle prenait le risque de tenter le home-run, fallait qu’eux finissent leur tour, rattraper leur retard de points. Un gars réussit, suivi par Takeshi qui encourage Kaiko à son tour. Il a une âme de capitaine et c’est bientôt toute l’équipe qui chante pour elle. Kaiko fend l’air, elle hurle dans la dernière ligne droite. Elle voit l’équipe adverse se donner du mal pour l’arrêter mais c’est trop tard. Elle s’élance en avant, glisse dans la poussière, atteint la base quelques secondes avant la balle. Ah, ils n’ont pas gagné le match… Mais cette remontée phénoménale de points est restée dans l’histoire du lycée. Ainsi que la cuite de l’équipe de baseball. *** -Ta sœur ne sera pas toujours là pour t’aider… Chiri-chan ! Kaiko tape son poing dans sa main, faisant fuir les gosses. Kei va mal tourner avec un grand frère aussi con. Kaiko était vraiment pas du genre à se battre, mais les autres étaient casse-couilles. Elle aussi avait subi des brimades à cause de son nom de famille, Senri avait la double-peine à cause de son prénom. C’est quand même dingue que les ados se foutent sur la gueule pour un rien… Mais des fois, y’a qu’à la force des poings qu’on fait rentrer dans le crâne des imbéciles qu’il faut pas dépasser les bornes. Et dépasser les bornes pour Kaiko, c’est appeler des grands pour faire peur à son frère. Elle n’a fait qu’une bouchée des lâches et Senri s’est assis sur le bord du trottoir. Il fait la gueule mais il pleure pas. Ils sont pas du genre à pleurer, pas l’un en face de l’autre en tout cas. Il a un méchant bleu qui se dessine sur sa joue et il saigne du nez. Kaiko, elle, sent que sa lèvre a enflé. Ils sont dans un sale état, Mémé va pas être contente. : -Debout nabot, faut qu’on se rentre. -Tch. Il ne bouge pas. C’est pas facile d’être une grande sœur, et c’est dans ces moments où elle se sent un peu désemparée, pourtant… : -T’sais pourquoi je préfère les Chevaliers de Bronze et pas les Chevaliers d’Or même s’ils sont classes dans leurs armures ? Shun, il m’a appris qu’on pouvait ne pas aimer la bagarre et casser des culs quand même. Shiryu, que notre faiblesse pouvait devenir notre force. Ikki, que même l’enfer ne pouvait me séparer de mon petit frère… Alors c’est pas des petites frappes qui vont le faire. Et le plus important, Seiya m’a appris qu’il fallait toujours se relever. …Debout Senri. Il la regarde et finit par le faire… Elle choppe son bras et avant qu’il puisse se plaindre, elle le traine et marche à ses côtés. Bras dessus, bras dessous, les Yamadas se relèvent toujours… : -Et Hyoga il t’a appris quoi ? -Que ça sert à rien de se la jouer quand on ne réussit à battre qu’un seul Chevalier d’Or pendant que les copains se tapent tout le sale boulot. Senri rit enfin avant de grimacer à cause de la douleur. *** -Ben quoi il va se mettre à la boxe ? C’est génial comme idée ! Grand-mère avait pourtant l’air inquiète. Kaiko l’aidait à préparer des onigiri, l’arthrite rendait la tâche compliquée pour la femme âgée. L’adolescente voulait la rassurer. : -Ryôhei, il fait de la boxe au lycée et c’est le mec le plus droit de la bande. T’sais, ne pas s’en prendre aux plus faibles tout ça, c’est un peu le nindô des sports de combat en général. -Ce n’est pas ça qui m’inquiète… Votre mère ne va s’en doute pas approuver. -Roh celle-là-… -Kaiko ! Elle fait la moue. Mémé n’aimait pas quand Kaiko manquait de respect à ses parents, mais elle avait du mal à le faire. Par contre, elle ne voulait pas blesser sa grand-mère à cause d’eux, alors elle reprit calmement. : -J’veux dire, tu connais Senri. Il adore le sport aussi, tu nous as toujours vu jouer ensemble nan ? Mais les autres le laissent jamais jouer, et pour tenir autre chose qu’un ballon, il est tout maladroit ! La boxe, ça lui donne l’occasion de se dépenser sans forcément attendre qu’une équipe veuille bien de lui. Moi je pense que ça peut lui faire du bien… Essaie de convaincre m’man, vraiment. La grand-mère Yamada soupire, Kaiko a raison. : -Et toi ma grande ? Pourquoi tu rejoins pas une équipe au lycée ? -Moi ? Pcht ! J’suis trop occupée ! *** -Kaiko… T’es bizarre. -Ah ? Merci ! Elle le prend comme un compliment mais l’instant qui suit, elle se demande pourquoi il lui dit ça… Parce qu’après avoir fait l’amour, elle a ouvert l’ordinateur de Takeshi pour regarder une vidéo de mécanique sur Youtube le temps qu’il prenne une douche… ou parce qu’elle écoute The Gazette en même temps… toujours à poil dans son lit ? Ou c’est peut-être l’ensemble sans doute. : -Est-ce que tu te rends compte que Ryôhei et Hayato sont amoureux de toi ? -Pcht ! Ryo, il a pas 18 ans qu’il veut déjà se marier et avoir des gosses… Et Hayato il veut pas une copine, il veut un harem. Le capitaine de l’équipe de baseball se marre. Kaiko cernait bien les gens, il lui fallait un peu de temps mais elle finissait toujours par comprendre à qui elle pouvait donner sa confiance… et plus si affinité apparemment. Elle coupe la musique et met la vidéo sur pause. : -T’as peur qu’ils soient jaloux ? -Ben un peu ouais ! -Alors ce sera notre secret. C’est pas comme si on sortait ensemble. Ah ouais… Y’a ça aussi. Kaiko était dans le genre indomptable. Toujours célibataire. Takeshi hausse une épaule et la rejoint dans le lit pour regarder la vidéo qu’elle venait de relancer. Elle apprenait à démonter un moteur toute seule… *** Sa mère au téléphone. : -Mais… et tes études ? Tu aurais pu au moins aller à l’université ! -Pas envie. -Pense à l’image que ça renvoie ! Garagiste… L’exemple que tu donnes à Senri-… Kaiko cogne un mur et c’est assez fort pour interrompre sa mère avant qu’elle ne le fasse avec sa propre voix. : -Ça, fallait y penser avant de nous laisser derrière avec Mémé ! Vous n’avez aucune idée de comment qu’on vit ! Aucune ! Et tu oses parler de Senri ?! Senri, il va tracer sa propre voie, et tout seul ! C’est ça l’exemple que je lui donne ! Et toi ? Tu lui donnes quoi à part être là deux fois par an pour nos anniversaires ?! T’as abandonné le droit d’avoir un avis sur nos vies quand tu nous as abandonné, nous ! Elle raccroche, les mains tremblantes. Elle s’est mise en colère et elle n’aime pas ça. Elle souffle pour se calmer quand elle entend Senri approcher derrière elle. Il a probablement entendu pourtant, elle fait comme si rien ne s’était passé. Elle tapote le mur qu’elle a frappé. : -Ah, désolé, j’ai poing de Pégase le… mur. Il l’avait mérité t’inquiètes. Mais qu’est-ce que tu fais là d’abord ? Tu ne devais pas jouer au volley avec les autres au parc ? -Y veulent jamais de moi. Ils arrivent pas à m’suivre. -Pcht ! Toi ? Alors que tu lambines sur le terrain ? Sans déconner ?! Mais Senri ne s’énerve même pas à sa taquinerie. Le rejet de trop peut-être. Kaiko jette un coup d’œil à l’horloge… Elle avait encore des affaires à empaqueter avant de partir dans son nouvel appartement à Tokyo mais… : -Prends le ballon nabot. On va s’faire une partie rien que tous les deux. *** C’est le garage d’un cousin de Takeshi, il a accepté de prendre Kaiko à l’essai parce qu’elle a dépanné plusieurs fois sa famille. Et puis finalement, elle est restée. Ses collègues, c’est un peu une tripotée de frangins. Ils sont tous plus vieux qu’elle, mais infoutu de tenir la boisson. Une famille de pirates de toutes les origines, tous les genres, toutes les couleurs. Oh, elle n’a pas révolutionné le chiffre d’affaires plus qu’un autre… par contre, elle a réinventé le service client. Surtout un jour pas comme un autre… un jour où elle avait un putain de chant de petit oiseau resté dans sa tête. : -Miiidori tanaaamikuuu… NAMIMORIII NOOO ! (Katekyoshi Hitman Reborn… ah lala que de souvenirs)(j’ai tous les tomes en manga… j’vais devoir relire ça) -Yamada ! Casse pas les couilles on n’est déjà assez surmené comme ça ! Elle s’apprêtait à répliquer qu’il avait qu’à connaître ses classiques quand un client a déboulé dans le garage, en passant par la porte du magasin. Il avait dû s’inviter en voyant qu’il n’y avait personne à l’accueil aujourd’hui. Il avait les bras nus qui dévoilaient des tatouages d’un clan connu de ce quartier de Tokyo. Il beuglait qu’il avait besoin de sa caisse, tout de suite. Kaiko a froncé les sourcils, elle a l’habitude d’entendre les tokyoïtes gueuler, ça doit être un truc de citadins de la capitale, mais là il y avait quelque chose dans la voix du jeune homme qui l’avait fait bouger de sa station ; de la panique. Un collègue voulait le faire sortir, mais Kaiko a débarqué entre eux, glissant telle l’anguille. La malade/voiture avait été poussée jusque devant le garage, par chance, elle avait claqué juste en bas de la rue et le monsieur avait été assez déter’ pour la pousser jusque-là. Kaiko a vérifié les basiques avant de passer sous la voiture… Le pot d’échappement a pété. Et correk. La bosse de trop dans la route probablement et des amortisseurs trop slack et paf. Bref impossible à réparer tout de suite. L’homme lève les bras au ciel, semble au bout du rouleau. : -C’était quoi l’urgence en vrai ? Vous avez rendez-vous quelque part ? -C’est… ma femme est à l’hôpital et ses contractions- -KEUUUUWAAH ?! MAIS FALLAIT L’DIRE ÇA ! elle fonce dans le garage, envoie les clefs du client à son collègue le plus proche avant de choper sa veste. Kozato, mets la blessée à ma station ! Je reviens ! Sur ce, elle attrape le yakuza pour le foutre sans ménagement dans sa propre voiture. Et quelques heures plus tard, elle a pu observer un gros dur tatoué faire des gazouillis à sa petite fille qui venait de naître. : -Je ne saurais jamais comment te remercier pour ça. -T’occupes va. …Tu veux que j’te fasse un prix sur pour un siège bébé ? *** Il faisait chaud cet été-là. Kaiko avait déposé des congés pour retourner à Sendai. Dès qu’elle pouvait en fait, elle y allait, et quand Senri était en vacances aussi. C’est plus sympa de faire des marathons Naruto quand y’a pas à s’inquiéter du lendemain. Mais avant, elle se gardait quelques jours pour faire le tour de son quartier, vérifier si les anciens ne manquaient de rien. Ils étaient une majorité à vivre seuls, veufs dont la famille ne vit pas dans cette partie de la ville et qui ne vient pas les voir souvent. Et dans son immeuble, y’avait Sawada-san. Et bordel, qu’est-ce qu’elle adorait Sawada-san. : -As-tu fini avec le climatiseur filleotte ? -Bientôt ! -Je te sers une limonade avec du sirop ? -J’aime pas trop l’sucré vous savez ! -Bon ben une bière. J’ai plus que de la Kirin par contre. -Vous faites de l’infidélité à l’Asahi ! Haaaan ! Le petit vieux bougonne en trainant les pieds et Kaiko rigole. Sawada-san est ce genre d’homme pétri d’habitudes : il a dû remonter les bretelles du pauvre caissier du konbini s’il n’y avait plus de Asahi. Sawada-san, c’était le seizième chef de sa famille, un clan dont il peut raconter des histoires datant de l’ère Meiji. A la mort de sa femme, pour envoyer ses enfants étudier aux États-Unis, il a dû revendre ce qu’il restait de la terre de ses ancêtres. Aujourd’hui, la fortune qu’il a amassée profite à ses petits enfants à l’autre bout du monde… Il n’y a plus que Kaiko pour l’écouter parler de l’honneur et des grandes stratégies des samouraïs d’antan… Elle finit de dépoussiérer le climatiseur avant de le démarrer et descendre de l’escabeau. : -Voiiilà ! La prochaine fois appelez-moi si la télécommande marche plus… au lieu de la lancer sur la machine. -Je ne saurais jamais comment te remercier pour tout ce que tu fais filleotte. -Bah. Gardez toujours une bière au frais ! *** Les collègues l’avaient emmenée boire un coup après le boulot ; sa fidèle petite voiture rouge avait un problème moteur et le temps qu’elle reçoive le nouveau, ils se relayaient pour l’emmener d’un endroit à l’autre. Le premier service n’avait pas été fait que Kaiko reçut un appel de sa grand-mère. Elle sortit en quatrième vitesse. : -Mémé ?... Mémé calme-toi, qu’est-ce qu’il s’est passé ? -Oooh Kaiko… C’est… C’est Senri… Son souffle s’arrête. Senri a agressé un élève… Senri est renvoyé du lycée. Kaiko prend une inspiration. : -Je-… Ok, j’arrive. Surtout. Ménage-toi Mémé. Elle raccroche pour trouver un autre numéro. : -Takeshi ?... Tu es sur Tokyo là ? -Kaiko ! Ça faisait longtemps !... Tu vas bien ?... Ta voix tremble. -Oui ça va… Dis je suis désolée de t’appeler aussi tard mais… est-ce que tu peux me rendre un service ? Quand elle y pense… Elle aurait peut-être dû prendre le train, au lieu d’être butée et de vouloir réparer sa voiture à tout prix. Mais, même si elle voulait absolument être là pour sa famille dans ce moment difficile, elle ne s’attendait pas à ce que ce soit… plus difficile. Si elle était arrivée plus tôt, elle aurait pu voir sa grand-mère une dernière fois. Lui dire autre chose qu’un banal « Ménage-toi Mémé. »… Quelle idiote. Dire à une Yamada de se ménager… Au moins, là où elle est maintenant, elle peut enfin le faire… *** Kaiko n’avait pas autant fumé de sa vie. Elle ne s’est pas si c’est pour se donner du courage à affronter le deuil ou ses parents… Peut-être les deux. Après les funérailles, Senri lui avait expliqué ce qu’il comptait faire de son avenir. Malgré ses erreurs et les difficultés, il ne se laissait pas abattre et il avait un plan. Elle était putain de fière de lui. Mais bien sûr, leur mère était bien loin de comprendre tout ça. Tout ce qu’elle voyait était un garçon violent qui allait apporter la honte sur la famille, déjà que l’aînée avait eu la disgrâce de faire un métier d’homme salissant. Et maintenant que Mémé est morte, elle se prenait pour la nouvelle matriarche. : -Cet Institut ne m’inspire pas du tout confiance… Je vais lui trouver un établissement privé. Placé en internat, Senri apprendra à bien se tenir et-… -Aucune chance. -…Je te demande pardon ? -Et tu n’es pas excusée. Je disais que t’as aucune chance de le faire changer d’avis. Senri va régler ses problèmes comme un grand. Il est en train de devenir un homme et c’est certainement pas grâce à vous. Kaiko sourit. : -Grand-mère doit être rassurée… *** Elle avait récupéré des affaires de Mémé. Des vieux cartons remplis de lettres manuscrites, des remerciements de vieux voisins, des relations perdues, des recommandations d’anciens et des coupures de journaux dans lesquels s’étaient illustrés des membres de leur famille. Kaiko se demandait ce que les gens de sa génération laissaient derrière eux quand ils mourraient… Leur téléphone ?... Mais le plus touchant était sans doute ce qu’elle avait conservé de ses petits-enfants. Des photos où ils étaient souriants, couverts de bobos après un match de foot sous la pluie ou dormant sur un futon dans le salon, la vieille télé cathodique affichait une image de Kenshin le Vagabond. Des dessins où Senri est un super-héros ninja aux coups de poings fracassants et où Kaiko porte l’armure de Ikki du Phénix. Il y avait même des dissertations que Senri et elle avaient écrit quand ils étaient plus jeunes. Et là, assise dans l’entrée de son petit appartement, le dos contre la porte… Kaiko s’est enfin autorisée à pleurer sa grand-mère qui l’avait élevée, qui l’avait aimée, qui l’avait éduquée. Toc, toc, toc. : -Filleotte ?... J’ai vu ta voiture garée et t’étais partie dans l’urgence alors... Tu vas bien ? Elle a vite essuyé ses larmes et a ouvert la porte avec un grand sourire. : -Sawada-san ! Qu’est-ce que j’peux faire pour vous ? Un souci avec votre clim’ encore ? -C’est que… J’me demandais si on pouvait plutôt faire quelque chose pour toi. -On ? Elle ouvrit un peu plus la porte pour voir toute une marée de personnes âgées postée dans les escaliers… C’est pas juste ça, elle venait à peine de réussir à s’arrêter de pleurer comme une gosse. Elle renifle. : -Oh Sawada-san. -Viens filleotte. J’ai gardé de l’Asahi et Haru nous a fait des taiyaki. -Et des mochis ! Vous oubliez les mochis ! -Au diable vos mochis, la petite n’aime pas le sucré ! -Combien de fois faudra-t-il vous l’dire Haru ? -M’enfin ! Je n’allais pas ramener du nato ! -Madame. Vous êtes officiellement devenue gâteuse. -Oh ! Vous ne manquez pas de toupet ! Vieux décrépi ! Kaiko lâche un rire étouffé. C’est bon… Ça va déjà mieux en fait… aller... on se relève. *** -Kozato j’peux savoir ce que t’as foutu avec c’t’engin ?! -Beh fallait pas changer les bougies ? -C’était la Toyota d’à côté !! -Mais. Mais non ! Kaiko se tenait dans l’entrée du garage… C’était un bordel pas possible. Sans déconner… Elle partait quelques jours et c’était le chaos complet. Elle choppa un outil au hasard sur l’établi et visa le dos de Ryutaro, large comme un buffle. : -Gomu gomu no clef de douze pistol ! (One Piece, j’étais obligé hihi) -AÏEUUUH ! -Kaiko ! T’es déjà là ?! Profite de tes congés exceptionnels pour… enfin… tu sais… Pour faire le deuil. Kaiko a un demi-sourire et met les poings sur les hanches. : -Eh ben, vous savez c’qui s’passe quand un Yamada tombe… Ryutaro pouffe avant d’essayer de répondre. Kaiko l’interrompt. : -Tu réponds qu’on écrit un manuel scolaire, j’t’envoie sur Namek en te bottant le cul. (Dragon Ball, ehwi) -Yeaaah ! s’écrit joyeusement Kozato. Kaiko est revenue ! J’vais prévenir le patron ! Il s’en va en sautillant comme un gosse tandis que Ryutaro se penche en avant en faisant des excuses maladroites. Elle lui secoue la crinière et va rejoindre son poste de travail sans rien ajouter de plus. Quand un Yamada tombe, il se relève. …et oui bon, on en fait un manuel scolaire mais ça, on n’est pas obligé d’en parler merci. *** Y’a que Kaiko qui s’invite dans un repère de yakuzas sans flipper sa race. On l’a arrêtée à l’entrée du bar et elle n’a pas eu le temps de l’ouvrir qu’un bonhomme lui a demandé ce qu’elle foutait là en la menaçant d’un couteau. Elle a même pas levé les mains, préférant les garder dans ses poches. : -J’viens juste voir Ganta calme-toi. -Kaiko ? -Aniki ! Aniki, c’était Ganta, le mec qu’elle avait amené à l’hôpital personnellement quand sa voiture était en panne et sa femme en train d’accoucher à l’hôpital. Après une poignée de mains à en faire craquer leurs phalanges, Ganta assure à ses hommes que Kaiko est quelqu’un à qui ils peuvent faire confiance. : -Mais qu’est-ce que tu fais là ? -C’est ta femme qui a vendu la mèche… J’ai appelé pour prendre des nouvelles de ta petite et elle a fini par me raconter que vous aviez un souci avec de la marchandise. Les hommes commencent à se marrer et Ganta en cogne un au hasard. Kaiko lève les yeux au ciel ; il veut toujours faire genre mais Ganta est le premier à dégainer des photos de sa fille pour gagater. En échange, elle raconte ce que devient un peu son frère… Elle n’a pas grand-chose à dire sur elle et son boulot qui est toujours le même. On lui montre les voitures de sport sur lesquelles il y a les fameux soucis. Elle commence à discuter avec les yakuzas curieux de la voir aider un groupe de malfrats sans rien demander en échange. Et comme elle demande rien, forcément ils insistent d’autant plus pour lui donner quelque chose. Elle songe à Senri ; il lui a dit récemment qu’il avait droit à une chambre plus grande à l’Institut et se demande ce dont il pourrait avoir besoin pour être bien installé. : -Aller Kaiko ! Y’a bien un truc qui te ferait plaisir, toi ou ton frère ! -Hmm… Un kotatsu vous pensez que c’est une bonne idée ? Y’en a quelques-uns qui hochent la tête dans un murmure approbateur, d’autres cherchent déjà à réaliser son souhait en dégainant leur téléphone portable. Ganta tapote son épaule. : -Tout ce que tu veux ! Tu viendras boire un coup à la maison ce soir ? Ma petite famille sera contente de te voir. *** Elle regardait ses épisodes préférés de l’arc d’Asgard de Saint Seiya… donc la majorité des combats avec Ikki… dans son pyjama préféré avec un sachet de frites dans les mains, une bière sur la table basse. Quand son téléphone sonne, elle met le dvd sur pause et décroche. : -Takeshi ! Comment va ? Il venait aux nouvelles… et avec une proposition. Ryôhei et Hayato allaient bientôt venir sur Tokyo et ils avaient proposé qu’ils se retrouvent tous les quatre, comme dans le temps. Kaiko a proposé un bar qu’elle connaissait bien ; le patron lui faisait des prix quand elle venait accompagnée, elle l’avait aidé à déménager. Elle est arrivée un peu en avance tellement elle était heureuse de les retrouver. Takeshi, bon garçon, était bien sûr déjà arrivé. Hayato est arrivé à l’heure, en courant… Ryo était en retard. Elle les a serré dans ses bras. Plusieurs fois. : -Hiii je suis trop contente ! C’est comme si c’était hier ! -Oui ! ‘fin. Non. Ça fait dix ans quand même. -…Quoi ? Kaiko fit un rapide calcul. Ils entraient au lycée, il y a dix ans… Comment le temps était-il passé aussi vite ? Les garçons se relayaient pour parler de leurs vies. Takeshi allait enfin devenir coach de baseball pour l’équipe du lycée de Sendai, il avait étudié à Tokyo pendant toutes ces années pour ça. Son rêve de gosse devenait réalité. Hayato était un ingénieur, sa boîte le mutait dans une autre branche à l’étranger. Il allait bientôt se fiancer avec sa copine, enfin s’il arrivait enfin à faire sa demande. Ryôhei lui conseillait de se jeter à l’eau. Il était marié depuis deux ans maintenant et ils étaient enfin décidé à essayer d’avoir leur premier gosse… Il avait toujours voulu avoir une grande famille, à l’image de sa nombreuse fratrie. : -Et toi Kaiko ? -Et moi ?... Euh… Ben… Je travaille toujours au garage du cousin de Takeshi. Silence. Ils se regardent. : -Et… ton petit frère ? -Oh. Senri est toujours dans cet Institut… Il a redoublé mais… il se débrouille bien. Voilà. Kaiko n’avait pas grand-chose à dire sur elle… Elle n’était plus l’adolescente avec toujours un plan. Elle était devenue une adulte ancrée dans sa petite routine. La seule mission qu’elle s’était donnée avait été d’être une adulte stable pour subvenir aux besoins de son petit frère si un jour il était dans la merde. Senri qu’était un homme maintenant… Et Kaiko donc se retrouvait là. Inerte. Sans rêves à accomplir. Sans envie particulière. Déjà vieille dans l’âme. Solitaire. Comme les petits vieux de son quartier. *** -Mademoiselle Yamada ? Kaiko essuie ses mains pleines de cambouis avant de s’approcher du client qui venait d’entrer dans le garage. Par où était-il entré ? Elle n’avait même pas entendu la porte s’ouvrir. : -Ouais ? -Je viens de l’Institut qui accueille actuellement votre frère Senri. -Il-… Il va bien ? -Oui bien sûr. -Ah. Donc il a fait une connerie. -Euh… Non enfin… Pas vraiment. Rien d’insurmontable du moins. Elle plisse les paupières… Son pouvoir de grande sœur lui dit qu’il va falloir investiguer sur ce fameux « rien d’insurmontable »… mais la personne préféra ne pas s’attarder sur le sujet. : -En réalité… c’est pour vous voir que je suis venu. -Oh. J’peux vous aider ? Vous avez besoin d’un garagiste dans votre… Institut ? -C’est à nous, de vous apporter notre aide, Kaiko Yamada. -Pcht ! Ben tiens v’là autre chose ! Elle rigole. J’ai besoin de rien merci. J’ai plus l’âge de retourner au lycée… et je suis pas du genre à vouloir faire la police à des gamins en difficulté. -Terrae offre bien plus que ça… Pouvons-nous au moins en discuter ? -Bien sûr beau brun. Mais après le taff. *** -Donc vous me dites que vous avez senti un Vide chez moi et que si je rejoins votre équipe de petits cinglés, vous pouvez m’aider à le faire disparaître, tout ça avec l’aide de pouvoirs magiques en rapport avec les éléments, la lune et le soleil… Kaiko boit une gorgée de bière. Lentement. Fixant l’homme face à elle. : -Ça fait vachement « secte » votre délire vous savez ? -On en est conscient. Mais en même temps, ce délire, il est compliqué à expliquer autrement. Kaiko lâche un rire bref. …C’était pas faux. Ça faisait très secte, certes, mais dans toute sa connerie, Senri ne serait jamais resté dans un truc pareil si ce n’était que des bobards. …Et puis si c’était le cas, Kaiko était la mieux placée pour le sortir de là par la peau du fion. : -Ok. Alors… J’peux garder mon appart’ ou faut que je déménage ? Entretien chez le psy. Kaiko est une jeune femme sociable et pleine d’énergie, elle n’a eu aucun problème à s’ouvrir au psychologue. Elle admet ne pas vraiment comprendre les raisons de sa présence ici, ne pas se sentir vide, mais si c’est le cas, elle est déterminée à « lui foutre une patate et le déglinguer à coup de batte », selon ses mots. Codes du règlement. _______________________________________ A propos de vous… Vous êtes… ? ^o^ : …assez déter’ pour retaper le code (EDIT : DEUX FOIS AHAHAH !) pour faire une fiche parce que je peux pas copier/coller le modèle ? Ouais. Et je suis taré aussi, mais ça vous le savez déjà. Faut pas me laisser avec du temps libre. Comment avez-vous découvert le forum ? : Pouah j’vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuveuh pas connaîtreuuuh… Votre avis dessus ? : L’incarnation du mal, vile tentateur. J’ai craqué pour Kaiko parce que c’est un PNJ -et qu’on m’a poussé au vice- mais j’ai une pelleté de persos que je voulais jouer de côté hein… Je vous dis de PAS ME LAISSER AVEC DU TEMPS LIBRE ! #004666 Dernière édition par Kaiko Yamada le Mar 1 Juin 2021 - 19:00, édité 1 fois |
## Jeu 27 Mai 2021 - 17:17 | ||
Senri Yamada Messages : 1502 Date d'inscription : 16/04/2019 Age : 22 Emploi/loisirs : Fantôme de la salle d'entraînement oikawa Humeur : Keep calm and don't be tocard | Bienvenue grande sœur
Merci Zozo pour les images d'anniversaires de qualité <3 oikawaMerci Elfie et Zozo pour les avatars et signa <3 |
## Jeu 27 Mai 2021 - 18:49 | ||
Kaiko Yamada Messages : 141 Date d'inscription : 27/05/2021 | Ça va casser des portes à coups de tables... personne n'est prêt. |
## Jeu 27 Mai 2021 - 23:29 | ||
Luna Vasconcelos Messages : 728 Date d'inscription : 14/06/2020 Emploi/loisirs : Gérante du bar | La sœur de Senri, magnifique. Puis cette fiche aux petits oignons, rah là là. Forcément, je veux dire, une mécanicienne… grande et musclée… qui a tendance à emmerder le monde… Moi j’dis, y’a moyen que nos deux persos s’entendent plus que bien. Le bras de Luna : Couleur : #008b8b Merci à Eelis et Néo pour les avatars ! |
## Ven 28 Mai 2021 - 0:15 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | T'as craqué en premier. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Ven 28 Mai 2021 - 17:58 | ||
Kaiko Yamada Messages : 141 Date d'inscription : 27/05/2021 | Héhé y'a moyen de s'amuser c'est vrai x) ! Et j'ai pas craqué d'abord !... ...je m'occupais et c'est arrivé ce qu'est arrivé VOUALA u_u... C'est le moment de jouer au qui est-ce ? Suis-je vraiment qui je suis ? Où vais-je ? Où cours-je ? Dans quel état gère ?... Si elle dort-otée, je rêve-herbert ?... ...je laisse planer le mystère XD |
## Mer 2 Juin 2021 - 13:43 | ||
Mitsuki Hojitake Messages : 4506 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE ! | Kikou ici Promis on a vu ta fiche Promis j'm'en occupe dès que j'ai du temps (la fin d'année est souvent speed et compliquée avec les examens des élèves) MAIS ON T'OUBLIE PAS Juste désolée ça prend un peu plus de temps que d'habitude |
## Jeu 3 Juin 2021 - 19:35 | ||
Kaiko Yamada Messages : 141 Date d'inscription : 27/05/2021 | I know darlings vous inquiétez pas Buvez de l'eau et oubliez pas de vous reposer aussi hein ! |
## Ven 4 Juin 2021 - 18:56 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | YO JE PRENDS LE RELAI COMME J'M'ETAIS PROMIS DE LE FAIRE Y A APPROX UNE SEMAINE ET DEMI-- Désolée très fort pour le retard !! Et comme on dit : PREUMS' HAHA Kaiko est classe. Kaiko est exceptionnelle. Jpp j'l'adore, la famille Yamada va encore péter des trucs !! (Et j'vous préviens, Aaron se dédouane entièrement d'l'éducation de Senri maintenant que sa grande soeur débarque !!!!!! *FUIS AARON FUIS*) 'tain en vrai elle est trop mims, j'l'aime trop. La Aria en moi est là "AHH LA SOEUR DE SENRI EST UNE EAU " et je sais pas si c'est parce qu'elle en a peur ou a envie de s'en faire une copine ; on pourra découvrir ça en rp un de ces 4 (et la mention du baseball a fait se redresser Misao en moi comme un suricate) Mon p'tit coeur de psy qui bosse avec des ados a failli pleurer en lisant "Elle s’en fout complètement. Ils ne sont pas là, mais Senri lui, il est là." j'te jure. C'est terrible xD (J'suis crevée, dont mind me) "C’est plutôt comme si son cerveau n’était pas branché pareil. Mais ça les adultes ils s’en foutent, ils voient qu’il n’a pas de bonnes notes, qu’il ne fait pas d’effort pour être sage à leurs yeux… Ils ne voient pas à quel point il galère à la maison. Ils ne voient pas non plus à quel point il essaie vraiment d’être copain avec les autres… Les autres enfants qui ne le comprennent pas plus que les adultes… " C BON JE PLEURE. j'ai des flashs de mes gamins là. (ouais j'les appelle "mes gamins" kestuvafer) PUIS LES DESSINS QUI AGRÉMENTENT LE TOUT !!!!! "(Katekyoshi Hitman Reborn… ah lala que de souvenirs)(j’ai tous les tomes en manga… j’vais devoir relire ça)" > tu m'as aussi donné envie de relire ça 'spèce de toi "C’est plus sympa de faire des marathons Naruto quand y’a pas à s’inquiéter du lendemain. " (en plus en vrai tous les persos que tu décris dans son histoire sont trop MIGNONS) "-Je viens de l’Institut qui accueille actuellement votre frère Senri. -Il-… Il va bien ? -Oui bien sûr. -Ah. Donc il a fait une connerie." Cette femme est magique, Aaron comprend si fort cette réaction mdr-. ("-Euh… Non enfin… Pas vraiment. Rien d’insurmontable du moins." et ça c'est si vrai jpp) Bon par contre j'vais pas te mentir, la présentation est immense et en même temps j'ai pas réussi à décrocher de l'histoire tellement elle était cool. Et c'est la fin de semaine, hé. Donc gg. BREF QUE DIRE DE PLUS A PART QUE T'ES VALIDE ET QUE C'EST TROP COOL ????????? (et qu'un jour quand j'arriverai à écrire à nouveau et que j'serai maj dans tous nos topics on pourra lancer un rp avec cette botey de perso ? ) |
## Sam 5 Juin 2021 - 18:41 | ||
Kaiko Yamada Messages : 141 Date d'inscription : 27/05/2021 | Si ça te fait penser à tes gamins, j'ai aucun mérite : ma nièce a juste 6 ans de moins que moi, elle est dyspraxique. Alors dans une autre famille de psychotiques je dis pas mais elle a pas eu le bol d'avoir pour mère celle avec 135 de QI et la pédagogie d'un tractopelle. Je me suis à peine servi de mon expérience de tonton pour écrire Kaiko x) ! (Go relire KHR) Je suis content que ça vous ai plu même si c'était long (je vous PROMETS j'ai essayé de faire court pourtant !). Merci pour la validation et je vous dis à plus en rp ! PS : Oui ben de mémoire rooh 4 personnages je le connaît le règlement ! Ne pas dire des gros mots, mangez des légumes et regardez avant de traverser voilààà... |
## Sam 5 Juin 2021 - 22:48 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Omg je viens enfin de lire x) Un Yamada c'était déjà un de trop mais deux, ça va devenir ingérable par ici !! Nan en vrai je suis trop contente une nouvelle bouille, j'ai hate de voir ce que ça va donner (Tiago ira lui dire qu'il faut remettre le frangin sur le droit chemin (lol) ). Alors bienvenue à cette demoiselle !!! Elle a l'air bien chouette avec un bon gros caractère et un fond tout cute <3 I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Lun 7 Juin 2021 - 11:28 | ||
Akkiko Tomoaki Messages : 510 Date d'inscription : 31/01/2019 Age : 31 Emploi/loisirs : Merc Humeur : mélancolique | Oh no pas encore X'D Bienvenue cela dit lol |
## Mar 8 Juin 2021 - 11:07 | ||
Kaiko Yamada Messages : 141 Date d'inscription : 27/05/2021 | Ne vous inquiétez pas tout va bien se passer. Elle est pas aussi timbrée que Senriii ça vaaa... (dit-il alors que Kaiko a déjà soulevé un table inRP) |
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