• Prénom : Bradley (Brad tout court, ok)
• Nom : Montgomery
• Âge : 15 ans (12 avril 2008)
• Affinité et pouvoir : Tonnerre Lunaire (Téléporteur)

Avec ses bouclettes blondes, ses grands yeux bleus et son petit nez retroussé, Brad était mignon comme tout, gamin ; mais l’adolescence ne lui a malheureusement pas vraiment fait de cadeau. Il a eu sa poussée de croissance récemment, son corps s’est allongé sans pour autant s’épaissir ; il est un peu trop fin et sec, avec des bras qu’il trouve trop longs et de grands pieds maladroits. Un autre type de poussée assez désagréable qui a accompagné la première ; la poussée d’acné, qui couvre à présent une partie de ses joues et de son front, cachant presque ses petites taches de rousseur. Ses jolies boucles se sont fanées, laissant place à une masse de cheveux ondulés indomptables ; mais il est déterminé à essayer tout de même, le gel est son meilleur ami, voyez-vous ! Il est complexé par tout ça, évidemment - mais ne vous en faites pas trop pour lui, ces petits désagréments vont s’harmoniser d’ici quelques années (il va être beau gosse le loulou, ok).

L’adolescent aime prendre soin de lui, se montrer sous son meilleur jour ; il rase de près son petit duvet disgracieux, passe une plombe à se coiffer, porte du parfum et des vêtements de marque. Il aime d’ailleurs particulièrement le style décontracté, tout en restant à la pointe de la mode - t-shirts et sweatshirts (avec ou sans capuche) avec des motifs colorés, jeans slim troués aux genoux, baskets streetwear. Les baskets, en particulier, c’est son petit kiff ; il en possède une jolie collection.

Brad, c’est le genre de gamin qui vit à mille à l’heure. Il déborde d’énergie, ne tient pas en place et a constamment besoin de s’essayer à de nouvelles choses – dont il se lasse vite, par ailleurs. C’est qu’il aimerait être doué tout de suite dans ce qu’il entreprend, mais n’a pas vraiment la patience ni la discipline nécessaires pour progresser. Et quand la frustration pointe le bout de son nez, son intérêt disparaît aussi vite qu’il était apparu… Et il n’y a pas que son corps qui ne tient pas en place ; dans sa tête, c’est la même chose. Il est vif d’esprit, déborde d’idées – parfois mauvaises, mais plus souvent bonnes quand même ; c’est qu’il est malin en plus de ça, le bougre. Il est doué pour résoudre les problèmes, analyser une situation en quelques instants et trouver des solutions rapides et efficaces. Sans être fainéant, avec lui, il faut que ça aille vite ; c’est clairement un adepte du « work smarter, not harder ».

A l’école, Brad était le clown de sa classe ; toujours la bonne répartie au bon moment, le mot pour rire. Il chahutait pas mal, mais gentiment, pas du genre irrespectueux avec ses professeurs – il cherchait leur approbation autant que celle de ses camarades, après tout. Il a toujours aimé se faire apprécier et remarquer par les autres, ce qui le conduit parfois à se montrer tête brûlée et imprudent – pourtant, dans le fond ce n’est pas un casse-cou, ce serait même plutôt le contraire, mais il est prêt à aller un peu trop loin pour gagner un pari et être au centre de l’attention. Ce n’est pas qu’il se sente inférieur aux autres, mais… Bon, si, peut-être un peu, en fait. C’est sans doute pour ça qu’il aime autant la compétition, et gagner surtout. En tout cas, il a constamment besoin d’être complimenté pour se sentir bien dans ses baskets, il est du genre à faire de la lèche dès qu’il le peut pour être bien vu.

Le blond joue un peu à la grande gueule, mais en vérité c’est une flipette ; entendez par là qu’il sera le premier à vous chauffer, mais si vous répondez de façon agressive, il y a fort à parier qu’il disparaîtra bien vite… Parce que, oui, l’adolescent est plutôt lâche. Son instinct de conversation est très développé, il n’a pas spécialement honte de déguerpir la queue entre les jambes si ça commence à sentir le roussi. Et malheureusement, il est un brin égoïste aussi ; ce qui fait que, parfois, il entraîne ses camarades dans des ennuis, avant de fuir en les laissant en plan… Il n'aime pas faire ça, l’évitera autant que possible – mais s’il doit choisir entre lui et quelqu’un d’autre, il se choisira lui, 99% du temps. Pour faire passer une autre personne avant lui-même, il faut qu’il y soit vraiment, vraiment très attaché.

Mais malgré tous ses défauts, Brad n’est pas un mauvais gars ; il est même plutôt sympa, drôle et attachant. Il est assez immature et se cherche encore, c’est tout – il aimerait bien être un homme, un « vrai », mais il n’est juste pas encore prêt pour ça. Un jour, ça viendra (peut-être, on espère).

Brad a des centres d’intérêt relativement communs pour un adolescent de son âge ; il aime les jeux vidéos (surtout les FPS et jeux de combat), les films d’action, le sport. Il faisait partie de l’équipe de hockey sur glace de son collège, il était plutôt doué. Mais c’est surtout en athlétisme qu’il se démarque de ses semblables ; l’adolescent court vite, et il peut courir longtemps ! Il a de l’énergie à revendre et une bonne endurance, ce qui en fait un excellent coureur de fond. Il a beaucoup de mal à démarrer sa journée du bon pied s’il n’a pas fait son petit footing matinal ; ça a le don de lui vider la tête et stabiliser un peu son trop-plein de vigueur.

Le blondinet attache beaucoup d’importance à l’apparence physique, il choisit ses vêtements avec soin et, même s’il est un peu dans le déni parce que c’est la loose pour un mec, il adore le shopping. Il remarquera directement lorsque ses proches ont de nouveaux habits, et n’est d’ailleurs pas avare de compliments ou conseils en la matière. De la même manière, il apprécie les filles soignées et féminines ; il n’est pas très doué pour la drague, un peu maladroit, mais il essaye quand même, quand il en a l’occasion. Et quand la personne en face y répond de façon positive, ça lui donne carrément un petit boost d’ego !

En dehors de ça, sans grande surprise, le Québécois aime l’hiver ; le froid, la neige, les sorties familiales sur le lac gelé de leur petite ville, après s’être empiffré de pancakes au sirop d’érable. Ce n’est pas qu’il n’aime pas l’été ou la chaleur, mais simplement, les fleurs ne font pas le poids face au charme d’un paysage enneigé. Tout est immobile et paisible, et ça le calme et l’apaise un peu, lui qui bouillonne toujours de l’intérieur.

Pour ce qu’il n’aime pas… L’inactivité, surtout, n’avoir rien à faire et s’ennuyer, c’est un supplice pour lui. Sa pire punition quand il était gamin, c’était d’être privé d’aller jouer dans le jardin. Il n’aime pas non plus la pluie, ça lui donne des frisottis et rend toute sortie désagréable. Il n’aime pas les chats (il y est allergique), la lecture (c’est ennuyeux à mourir), le café et tout ce qui est amer. Mais ce qu’il déteste vraiment par-dessus tout, c’est quand quelqu’un se croit meilleur que lui et le lui fait savoir avec condescendance. Il a son petit ego, le Brad ! Et c’est un très mauvais perdant (qui n'hésite d’ailleurs pas à tricher pour gagner si nécessaire).

Brad a eu une vie tout ce qu’il y a de plus classique ; né dans une petite ville québécoise, au sein d’une famille de classe moyenne supérieure. Fils aîné adoré de ses parents, sa petite sœur Elisa est née 3 ans après lui ; ils étaient proches, c’était un grand frère attentionné et protecteur. Gamin sportif et mignon, relativement bon élève ; il était plutôt populaire à l’école, faisait partie de la bande d’adolescents « cools » du collège, vous voyez le genre. Il avait le don de se faire bien voir, même si ses petits accès de vanité ont pu lui causer des soucis, par moments – mais rien de bien grave, à cet âge. Vraiment, rien de particulier à signaler durant les douze premières années de sa vie, jusqu’à la tragédie.


Brad ne se sentait pas très bien ce soir-là, ses parents l’ont autorisé à rester seul à la maison alors qu’ils emmenaient Elisa voir « Onward » au cinéma. En vérité, il n’était pas malade – il n’avait juste pas du tout envie d’aller voir ce film de bébé et a préféré passer la soirée à dégommer des aliens sur Halo. Une bonne soirée… Jusqu’à ce qu’on sonne à la porte. Au début, il s’est dit que ses parents avaient peut-être juste oublié de prendre la clé de la porte d’entrée. Mais non ; c’était la police. Il y avait eu un accident sur le trajet du retour, à cause de la pluie et de la mauvaise visibilité ; un accident grave. Ses parents étaient morts sur le coup, Elisa dans le coma - un coma dont elle ne se réveillerait pas.

C’est sans doute ça, comprendre que sa petite sœur adorée ne reviendrait pas, qui l’a fait vriller. L’adolescent était allé chercher une canette de soda au distributeur, et en revenant, il a entendu les médecins discuter. De mort cérébrale, ou un truc du genre. Le mot « mort », ça a suffi à ce qu’il comprenne… Et soudain, la seconde d’après, il était dehors, dans la cour de l’hôpital, sous la pluie. Il n’a pas compris, s’est dit qu’il avait peut-être erré jusque-là sans en avoir le souvenir. Puis il est retourné au chevet de sa sœur, et il a pleuré, longtemps. Jusqu’à ce que ses grands-parents arrivent, et là, ça a commencé à vraiment dégénérer. Ils l’ont enlacé en pleurant eux-aussi, lui ont dit qu’ils l’aimaient et qu’ils s’occuperaient de lui – mais par-dessus leurs mots, Brad en entendait d’autres, plus lointains. « Nous sommes trop vieux pour nous occuper d’un adolescent, j’espère que son oncle en voudra bien. » « Notre petite Elisa chérie, pourquoi elle et pas son frère ? » et d’autres joyeusetés du genre. Après ça, le blond ne se souvient pas trop de ce qu’il s’est passé – mais le sol a commencé à trembler dangereusement alors qu’il s’agitait, il a dû être restreint par le personnel de sécurité, et on lui a administré des calmants.


Il est resté à l’hôpital pendant quelques jours – pas très longtemps, il ne sait plus trop, peut-être un ou deux. Il délirait, entendait des voix et s’en plaignait aux infirmières, qui le shootaient encore plus aux médicaments en espérant que ça passe. Il n’en aura pas fallu plus au Centre pour le repérer ; il se dira, plus tard, en apprenant ce qu’est le Vide, que des agents devaient sans doute patrouiller du côté des hôpitaux. Ca paraît assez normal que des Vides se créent dans ce genre d’endroit, non ?

On lui a parlé de pouvoirs, montré des articles de journaux en lui expliquant qu’il n’était pas le seul dans son cas. On lui a dit qu’il pourrait faire de grandes choses, devenir fort, important. Spécial. Tout ce qu’il avait toujours voulu être, en somme… Alors évidemment qu’il a été tenté de les suivre, le Brad. Entre ça et ses grands-parents trop vieux qui ne voulaient de toute façon pas trop de lui ? Le choix a été vite fait.

Et son choix, le blond a eu bien le temps de le regretter. Parce que oui, il est devenu beaucoup plus fort qu’il ne l’aurait jamais cru possible. Plus résistant, plus endurant, plus rapide à prendre de bonnes décisions dans des moments critiques. Il a appris à se battre. Avec ses mains, avec des armes aussi, ce qui s’est avéré très différent et surtout beaucoup moins cool que dans ses anciens jeux vidéos. Mais il a aussi été battu, humilié, poussé à bout et forcé à commettre des atrocités. Il a appris la peur, la vraie, celle qui vous fait vous pisser dessus littéralement. Il a appris qu’une vie, c’est fragile, éphémère – et que la sienne ne valait vraiment pas grand-chose, au final. Et au milieu de toute cette horreur, son esprit d’adolescent s’est un peu fracturé ; entre haine et peur du Centre et de ses hommes, il a aussi développé une certaine loyauté envers eux, une admiration malsaine - et cette idée qui ne le quittait pas qu’il pourrait vraiment devenir « quelqu’un » grâce à eux, avec eux…

Son seul point de repère constant durant ces deux années d’enfer, outre leurs divers instructeurs de combat, ça a été son escouade. D’autres enfants, comme lui, enlevés à leur famille, à leur vie – bien qu’il n’ait pas vraiment été enlevé lui, au final, Brad a choisi de suivre les hommes du Centre, contrairement aux autres… Il n’a jamais osé le leur avouer, d’ailleurs, a modifié la fin de son histoire. Peut-être que c’est à cause de ça, qu’il s’est toujours senti un peu en retrait du reste de la bande ? Il a eu du mal à trouver sa place, et parfois, il se mettait en compétition face à eux pour prouver sa valeur et passer sa frustration. Surtout avec Miguel, le chef, le grand frère – ce garçon qu’il adule autant qu’il l’envie, qu’il aimerait détester sans y parvenir pour autant. Avec les autres, ça se passait un peu mieux, mais ils sont plus jeunes aussi… Aylan, avec qui il y a toujours moyen de bien rigoler malgré tout ce qu’ils traversent ; Lola, discrète mais si forte et volontaire (et pas seulement parce qu’elle est Titan, hein). Et puis Liz. Il n’y a pas que son nom qui lui rappelle sa petite sœur Elisa, mais tout le reste aussi – son petit visage rond, ses yeux plein de douceur, son sourire malicieux quand elle s’apprête à faire quelque chose qu’elle ne devrait pas, sa petite langue tirée une fois qu’elle l’a fait. Oui, Liz, il l’aime beaucoup. D’elle, il est devenu réellement proche (des autres aussi, d’une certaine façon, mais ce n’était pas pareil). Et quand elle lui dit qu’un jour tout irait mieux pour eux, parfois, il la croit. Surtout, il a envie de la croire. Parce que même si le Tonnerre est toujours attiré par ces rêves de grandeur promis par le Centre, dans le fond, il est aussi fatigué de ces atrocités qu’on le force à commettre, auxquelles il ne s’est jamais vraiment habitué. Il sait que c’est mal, que ce n’est pas normal. Et son envie de retrouver une vie normale, paisible, est celle qui prime, au final - même s’il ne le dit pas.

Tous les cinq, ils ont trouvé une certaine synergie, une dynamique de groupe ; et sans dire que les choses se passaient « bien », au moins elles ne se passaient pas aussi mal qu’elles auraient pu. Vivre tout ça avec eux rendait l’horreur plus supportable, en quelque sorte. Jusqu’à ce qu’un jour, Aylan ne rentre plus de ses entraînements spéciaux - c’est là que tout a commencé à dégénérer. Mais ce qui a vraiment fracturé leur petit groupe, c’est l’incident de la jungle. Avec Lola. Lola qui le déteste maintenant, parce qu’il a eu peur et qu’il a été lâche, qu’il a refusé de s’enfuir. Et qu’il l’a ramenée avec lui au lieu de la laisser partir seule – même si ça, il l’a fait pour elle, parce qu’il ne voyait pas comment elle parviendrait à s’en sortir toute seule dans ce bourbier. Peut-être qu’il aurait dû faire plus confiance à la petite Titan, mais dans la demi-seconde qu’il a eue pour prendre sa décision, il a vu son petit corps fragile étendu entre les hautes herbes, et c’était de trop. Mais elle le déteste quand même, maintenant. Miguel aussi, même s’il l’a sans doute toujours un peu méprisé, dans le fond. Et même Liz, elle a commencé à le regarder différemment. Alors il s’est éloigné, renfermé un peu plus encore ; parce qu’il était trop fier et trop con pour leur demander simplement pardon.


Les mois suivants ont sans doute été les pires que Brad ait passé au Centre – et pourtant il n’y a pas vraiment eu de « bon » mois, ces dernières années. Et puis un jour, Liz lui a parlé d’un endroit. Terrae. Un endroit avec des gens comme eux, des dotés – et ces gens avaient apparemment décidé de les sauver du Centre… Ils avaient déjà sauvé Aylan, en fait. Mais la Voyante avait toujours l’air un peu hésitante quand elle lui en parlait, alors lui non plus, il n’avait pas confiance. Et elle ne parlait de cette Terrae que quand ils étaient seuls, jamais devant les deux autres ; ça lui a donné encore moins confiance. Si la petite brune pensait vraiment que ces gens pouvaient les sauver, alors ils en auraient discuté et échafaudé des plans tous ensemble, non ? Et puis de toute façon, cet endroit était-il réellement mieux que le Centre ? Troquer un enfer pour un autre, quel intérêt…

Et puis, c’est arrivé. Comme Liz l’avait prédit, ils sont venus – et en quelques minutes, c’est devenu le chaos complet sur la base. Ils ont été séparés ; Miguel et Lola ont suivi les gens de Terrae… Mais Liz, elle, est restée en retrait. Alors Brad aussi, parce qu’il se méfiait d’eux, déjà, mais aussi et surtout parce qu’il n’irait nulle part sans la Voyante. Alors quand on lui a donné l’ordre de se téléporter avec elle dans l’avion qui les attendait dehors, il n’a pas trop hésité – mieux valait suivre les ordres que de rester là à tergiverser comme un abrutit et risquer de leur attirer des ennuis à tous les deux plus tard… Alors il lui a pris la main, et ils sont partis.

Et quand ils se sont finalement retrouvés seuls, à l’écart des autres rescapés de l’attaque, dans cet avion, la petite Eau lui a dit la vérité. Que Terrae avait vraiment l’air d’un endroit meilleur, mais que malgré tout, elle était restée ici pour lui – parce que s’ils avaient décidé de partir tous ensemble là-bas, la Voyante n’était pas sûre que Brad s’en serait sorti indemne. Mais qu’elle était confiante pour la suite, et que leur tour viendrait à eux aussi, de rejoindre cette fameuse école – et qu’ils seraient tous réunis, enfin. Comme une famille. Ca l’a touché plus qu’il ne l’aurait cru, et pour la première fois depuis longtemps, Brad a pleuré. Comme un bébé. En serrant Liz dans ses bras.

Tout a été plus calme, après ça. Enfin, pas les entraînements, non (au contraire), mais il n’y a plus eu de mission – ou juste des missions-éclairs, et toujours lui, seul, sans son amie. Le Tonnerre n’a jamais été patient, mais pour une fois, il a mordu son frein ; il avait confiance en Liz, en ses Visions. Leur tour viendrait, elle en était certaine, alors lui aussi ; et leurs petits moments seul-à-seul, à parler d’un avenir meilleur, ça l’a aidé à tenir. A supporter les traitements toujours plus brutaux, le bourrage de crâne, les humiliations.

Un an. Un an, ils ont tenu comme ça – un peu plus, même. Et puis un jour, la petite Eau est venue le voir ; pour la première fois depuis si longtemps, elle avait vu quelque chose. Une porte de sortie, un espoir… En Alaska.

Eh, j’pense qu’un suivi psy est totalement obligatoire pour tous les gamins du Centre, après le merdier qu’ils ont vécu les pauvres T_T