La caverne aux merveilles

Après une semaine à bidouiller ma mouette blanche, elle a fini par être opérationnel. Enfait, j'ai même été un peu plus loin que l'idée de base. Elle était accroché à mon dos, sur une plate forme amovible qui ressemblait à une sorte de sac à dos passé par dessus ma veste brune sempiternel.
C'est le début d'après midi de ce 22 février, le soleil à fait de brèves incursion par delà les nuages ce qui semble ramener un peu de gaieté parmi les étudiants du coin.

Alors que je suis arrivé devant la maison de Mitsuki, une pancarte "attention au chien" et son nom sur la boite au lettre sont sans équivoque, je me rappel que je n'ai pas son numéro de téléphone et après deux coups de sonnette... Disons que je n'ai pas envie de me faire courser par un chien en passant par dessus le portail.

Je pose un genou à terre et lève mon gant gauche auquel j'ai calé les capteurs pour contrôler la mouette. D'un bouton la petite plateforme motorisé se déploie pour laisser de l'envergure au drone blanc de décoller, un geste de paume qui s'élève et la mouette active ses hélices dans un vrombissement et s'envole pour rester comme programmer au quelques dizaines de centimètres au dessus de ma tête.

Je pointe de l'index la fenêtre de ce qui semble être un salon, le laser infrarouge guide le drone et avant que celui ne prenne la vitre, je lève la paume vers l'avant pour lui indiquer de s'arrêter. Je lui fait alors toquer à la vitre en prenant le gant droit qui contrôle d'autre fonction dont celle de la pince à trois doigt sous le drone. Trois petit bruit résonne alors que la petite pince de métal frappe légèrement la grande fenêtre de la maison. .

J'écoute la jeune femme alors que d'une main je gratte les oreilles du husky avant de le flatter son cou. Les husky sont connu pour être hyperactif, une fois que out le monde semble être légèrement plus calme. Je répond avec enthousiasme:

"Voilà une sacré famille." Je fais un pas en arrière pour avoir un peu de place. "Un instant je te prie, je vais économisé mes batteries."

Je déclenche à nouveau dans un petit ronronnement de moteur la plateforme de mon drone et pose genoux à terre. Je fais le signe de main du poing dans dans la paume de mon autre main pour ordonner le retour du drone qui vient dans un mouvement parfaitement programmé et précis par ses capteur et les puces balises, se poser sur la plateforme. Les tenailles d'une pince se resserre sur la carlingue du drone pour le maintenir et je me redresse alors que les bras du drone se ramène contre ses flancs et que ses hélices se taisent peu à peu.

je reporte mon attention sur les deux petits robots de mon amie... J'ai un petit soupir de dépit avant de retirer ma casquette pour entré dans le salon sous l'invitation de Mitsuki.

"Je suis encore très loin de ton niveau technique j'ai l'impression, haha." Je sent la tête de Balto qui vient se poser contre ma main. Machinalement je lui offre des grattouilles. Nous avons l'habitude de travailler avec des chiens, enfin quand j'étais... Avant.

"Eh bien j'ai surtout bossé sur mon compagnon qui est dans mon dos. J'ai croisé quelques nouveau novices comme moi et leurs est filer un coup de main pour s'acclimater surtout." Je regarde autours de moi et continue. "Et j'écoute les gens qui s'échange des rumeurs... C'est fou comme le commérage est quelque chose qui revient vite dans un espace clos." Je commente. .

J'avais suivis la jeune femme jusqu'à son atelier quasiment, si ce n'est plus, aussi bien équipé que celui de l'institut. Je me déleste de mon sac-plateforme et le pose sur une table de bois usé par nombre de trace d'outils qui ont surement dérapé sur sa surface.

"Je progresse sur ce petit bonhomme. J'ai pensé que de pouvoir le faire venir et le garder de partout dans l'institut serait assez intéressant. Du coups, j'ai conçu cette plateforme pour cela. Elle fonctionne un peu comme le système d'accrochage des navettes de ravitaillement de la station spatiale internationale. Des puces-balises et des détecteurs et des commandes par gestes avec mes gants." J'exposais à la demoiselle.

Je regardais tout les petits détails de la pièce, je pourrais me perdre pas mal de temps ici je pense. J'avais retiré ma casquette par politesse et l'avait ranger dans une de mes poches de veste.

"J'imagine que dans un endroit clos les commérages sont inévitable. Mais je t'assure que tu est au niveau au dessus du mien. Peut être ma mère serait à ce niveau mais elle bosse au CNRS aussi." j'ajoute pour répondre à sa première réplique. "Et je suis certains que tu est une super master. Après, je crois qu' a part toi et Ipiu je n'en connais pas... Si ce n'est le type qui est venu me chercher dans ma montagne." Je précise.

Cela me fait repenser que si je bricole tant c'est pour m'occuper l'esprit et en pas penser à ce vide qui me creuse la cervelle et le coeur. Dire que des enfants ont du subir cela, moi j'ai du mal alors un enfant.

"Et donc tu est un peu la Tony Stark de Terrae si je comprend bien?" Je demandais. .

La jeune femme ne manque pas d'énergie, cela se sentirait presque. Je suis très impressionné par "Jarvis" alors que sa voix synthétique résonne dans l'atelier.

"Enchanté Jarvis." Je répond alors avec courtoisie. "Master Mitsuki Hojitake Stark... Cela sonne bien tu ne trouve pas Jarvis?" je plaisante alors.

J'ai alors une sorte d'idée folle, je trouve du papier et un crayon sur la grande table de bois de travail et commence à griffonner une silhouette humaine les bras tendue de part et d'autre.

"En vérité... Avec la technologie que tu à développé pour le fauteuil d'Ipiu..." Je commence à dire à ma camarade.

Je dessine des carré au niveau des cuisses et des épaules de la silhouette.

"Tu pourrait peut être avoir une tenue comme le fameux iron man..." J'émet comme hypothèse en réfléchissant.

Je débat alors avec Mitsuki sur la possibilité de poser les émetteur de lévitation pour créer un propulsion pour la personne dans une tenue de la sorte. Il faudrait aussi pensé à l'énergie, cela serait surement un problème car plus d'énergie demanderait plus de poids en stockage donc forcerait à avoir plus de puissance donc plus de stockage d'énergie...

"Cela t’intéresse comme idée saugrenue?" Je lui propose avec un sourire.

Avec des matériaux composite ont réduirait le poids de la tenue ainsi que de la plupart des systèmes embarqué. avec ce genre de technologie à lévitation ont pourrait même pensé à un exosquelette de bassin et jambes discret et léger pour Ipiu. .

C'est dans un climat très fertile intellectuellement que nous nous mettons au travail sur les plans. Mitsuki est une jeune femme énergique mais également très précautionneuse dans son travail et je peut le constaté à de nombreuses reprise. Nous passons l'après midi sur les croquis. Ma coéquipière visiblement était très à l'aise avec le côté programmation, ce qui me faisais défaut. j'étais plus technique et matériel.

Nous nous quittons en début de soirée, pour nous revoir le lendemain après midi, Mitsuki ayant eu mon  numéro de téléphone de je ne sais quelle façon, elle m'avait fortement invité à la rejoindre à son atelier.

Nous entamons alors les premiers prototypes, nous passons tout les deux des heures durant cette après midi à connecté la technologie de lévitation de la demoiselle à des jambières. La pièce sent bon l'ozone du fer à souder, l'odeur de cuivre et d'huile. Nous avons fait de gros progrès que nous continuons dans la soirée. Nous prenons à peine le temps de commandé de quoi dîner rapidement tant l'excitation de ce projet nous animent.

Le lendemain encore, nous reprenons le travail et après quelques programmations de Mitsuki sur le contrôle de poussé, nous voilà presque prêt à tester les jambières pour commencer. Je me porte volontaire pour le premier teste.

Je me tiens dans le jardin de la demoiselle, les jambières ornée de câbles en tout genre aux pieds. La structure métallique a été allégé au mieux pour ne pas surcharger le tout.  

Je ne me sens pas si serein, mais je fais quand même signe de tête à la master pour envoyer le jus.  Je ne suis pas déçu, j'avais prévu une monté d'adrénaline et j'y ai droit! Les lévitateur marche parfaitement et je décolle de plusieurs mètres du sol de manières anarchiques. Je joue des régulateur de poussé dans ma main pour rester à hauteur stable et relativement non fatale en cas de chute.

APrès une bonne minute à me battre je réussis à descendre difficilement et tombe plus sur le flanc que me pose vraiment alors que Mitsuki approche.

graine de héro:

  .

Je suis encore allongé, dos au sol alors que la jeune femme me bombarde de question avec une excitation plus que palpable. J'ai un sourire pince sans rire avant de me redresser pour décrocher les jambières avec précautions. Il en avait des choses à revoir ça oui, mais je ne tiens pas à me renvoler haha. 


"C'était très... Intense." Je commence à répondre alors que je check les câblages des jambières. "En l'état, impossible de jouer avec ça réellement, la poussé pourrait arracher les jambes ou tordre jusqu'à briser les os de l'utilisateur. Il faut un exosquelette pour guinder le corps et les propulseur sur le même axe et évité que comme dan iron man 3, tu sait, lors du procès ou Tony montre les vidéos des concurrents en exo amure... Que notre futur test ne soit le dernier parce que l'un de nous va voir sa colonne vertébrale faire trois tours sur elle même poussé par une propulsion incontrôlable." Je précisais pour mettre bien en garde la jeune femme. 


Je ramène les jambières vers la table de travail que nous avions déplacé dans le jardin, profitant d'un temps ensoleillé et sec. Les robots nous tournaient autours dans une valse joyeuse. 
Je laissais Mitsuki prendre les jambière et revérifier leurs intégrité alors que je me penchais sur la table et les feuilles de croquis... La jeune femme me rejoins sous peu. Nous repartons alors dans une fertile après midi de travail.


Elle émet des idées novatrice impressionnantes pour guider la propulsion des jambières en reliant à des systèmes de poussé plus faibles à d'autres endroits de l'armures, profitant de ce que je sais en aéronautique de part le temps passé sur les bases aérienne, je l'aide au mieux pour cette idée. La encore ,nous mangeons sur le pouce après avoir ramener le matériel dans la maison et l'atelier... Voir les premiers effet de ce projet fou avait mit la jeune femme dans un état d'excitation jamais vu visiblement. Mais c'est bien elle qui s'endort sur son clavier alors que la nuit est bien avancée, je la porte jusqu'à sa chambre, la déposant près de son petit ami qui dort aussi à point fermé. Je me permet de posé une petite note près d'elle. 

"N'oublie pas ton chéri malgré tout le boulot ;)"

Et je me rentre chez moi. je ne trouve néanmoins pas le sommeil, si bien que le lendemain matin. Je vient à l'atelier avec tout ce que j'ai pu trouver d'acier, profitant de ma nouvelle force suite à mon initiation. 

je me lance dans le conception à base de soudure et de rivetage d'un squelette mobile pour les jambières. Je finis par retiré ma veste et mon pull et laisse Balto gambadé près de moi, j'adore ce chien. Les étincelles volent et caressent mes avant bras et mon t shirt qui commence à sentir la sueur... je relève ma visière de soudure quand une main tapote mon épaule... le haut du corps, en tout le squelette, est presque fini. .

J'éteins le soudeur et retire mon masque de soudure pour faire face à la jeune femme, question de politesse quand je parle à quelqu'un. Je croise les bras sur le torse aux mots de la jeune femme... Avoir déjà un plan de base d'exo squelette accélérait grandement le travail.

Néanmoins, l'idée de la contrepartie ne m'attirait pas plus que cela, même si je ne cracherais pas dessus. Je révélais alors à Mitsuki les raisons de mon acharnement sur cela.


"Te sens pas gêné... Je me sens, bien, de travailler la dessus. Ca repousse ce vide qui me ronge de l'intérieur depuis qu'ont ma découvert. Le travail est al seule chose qui me permet de repousser ce truc loin dans mon esprit." Je lui racontais en tapotant ma tempe de l'index pour appuyer mon propos. 


"Un ou deux pairs de bras et de cerveau serait pas de trop c'est sûr. Avec un peu de chance vous pourrez vous servir de ce tas de ferraille pour vos prochaines missions si ont termine dans les temps..." j'ajoutais avec un léger soupçon d'humour. 

Oui, c'est quand bossant que j'arrive à pas me faire engloutir par ce vide dans mon crâne. J'arrive pas à le combler, le refermer... Plus le temps passe et plus j'ai peur que ce truc me rende maboule si ca continue trop. Mais en même temps, je suis là, à souder pour un exo squelette volant par simple emmerdement. C'est dingue d'être productif que lorsque les choses vont pas super bien. .

La jeune femme se fait bien plus douce que j'avais l'habitude de la voir. Son côté énergique s'adoucit quelques peu. J'hésite à parler de cela... Mais j'imagine que de tenir ce truc dans ma tête n'est pas une bonne idée, n'est-ce pas?
"Pour ce qui est de la faire venir vers toi au besoin ,cela doit être faisable... Mais de là à réussir à te l'équiper comme Stark dans les films, ca va nous prendre quelques semaines de programmations et d'entrainement physique à coups sûr." Je répond. 
Je prend le masque de soudeur et le pose à sa place tranquillement, avec le reste du matériel de soudure. je regarde les embryons du squelette de métal... Armure d'un nouveau genre pour un nouveau genre de chevalier.
"En tant qu'humains, ont est prédisposé à vouloir se taper dessus... C'est quasiment dans nos gêne ce sens de la guerre. En dix mille ans d'histoire... Nous n'avons réussis à obtenir une paix totale que trois ans durant et pas de manière consécutive. Il faut juste... S'assurer de se battre pour quelque chose qui en vaille la peine, c'est le mieux possible de faire, et empêcher le conflit aussi longtemps que possible." Je réfléchis à voix haute. La guerre est un sujet de débat très fascinant, mais terriblement déprimant.
Je m’assois devant le travail accomplis, cherchant mes mots pour décrire ce qui me trotte dans le crâne.
"J'étais... Non, je suis encore soldat... Nié cela serait stupide. j'ai été me cacher dans les montagnes, quelques années avant que vous me trouviez... Je voyais mes frères et soeurs d'armes, incapable de reprendre une vie civile normale. Certains faisaient des cauchemars, dormait avec une arme par traumatisme. J'ai voulu partir avant de terminer de la sorte... Surtout que..." J'hésite un instant. "Je commençais à prendre goût à cette vie. le danger, les combats... Je voulais me sevrer en quelques sorte. Avoir une vie normale. Mais cela n'a pas marché comme prévu..."
Je soupir, passant une main sur mon visage.
"Maintenant, j'ai peur et à la fois j'attend le prochain combat. Dans mon subconscient, il est inévitable. Et j’essaie de me persuader qu'ici tout ira bien, que les dangers dont j'ai eu vent sont terminé... Et une partie de moi regrette de ne pas avoir combattu à ce moment là.".