## Sam 16 Jan 2016 - 20:06 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Dim 17 Jan 2016 - 12:22 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Il aurait préféré entendre autre chose... Du genre "Non c'est pas du bon.", "Tu m'étouffes dégages" ou encore "Non finalement ça va pas le faire."... Mais bon, quand on y est, on y reste hein ?... Par contre, c'est pas une anecdote qu'il allait raconter partout ; déjà parce que la dernière fois qu'il avait été porté par quelqu'un, bien que ce soit techniquement le fauteuil qui le porte là, il devait avoir pas loin de six ans... Ensuite, parce qu'il était avec une bibliothécaire et pour le commun des mortels, une bibliothécaire reste une personne plutôt âgée et taciturne qui dédie sa vie au silence et au calme. Allez dire ça à Ipiu. Personne ne le croirait s'il racontait qu'il avait fait du fauteuil-cross dans la nuit en rentrant de la Bibliothèque... C'est bien dommage parce que l'expérience promet d'être... énorme. : -Ahah... Tu comptes pas aller à 50 hein ? Ok, il n'était déjà plus si sûr que ça allait être une chouette expérience. Même si le fauteuil démarre lentement, Nicolas sursaute et se cale un peu plus... Ne rigolez pas. Il s'était attendu à un départ sur les chapeaux de roue. C'est seulement petit à petit que le vent força un peu plus, s'écrasant sur son visage, faire rosir ses joues à cause du froid. Il soulevait la mèche de son front, tiraillant sa cicatrice la plus fraîche, au front. De sa main libre, il souleva un pan de son manteau de cuir, protégeant son torse et celui de la conductrice du vent de la nuit qui annonçait l'hiver. Elle accélère encore dans une longue ligne droite, sans feux de signalisation pour les arrêter, pas un obstacle en vue... Il est surpris par la vitesse qu'ils peuvent atteindre... Encore plus par la pente qui s'annonce devant eux... Adrénaline fait bouillir son sang alors qu'il hurle en même temps qu'Ipiu pousse un cri... de joie suppose-t-il. : -AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Harmonie quasi-parfaite. Dix sur dix. Ils pourraient se lancer dans une carrière à l'opéra dis donc... S'ils survivent d'ici-là. Emporté par la vitesse, le fauteuil accélère un peu plus. Même plus besoin du moteur à ce compte-là ; Nicolas ne serait pas étonné d'apprendre qu'ils venaient de crever le plafond du record de fauteuil médical le plus rapide... Sa main se crispe au dossier qui tremble quelque peu mais ne cède pas. Brave fauteuil. Arrivés en bas de la pente, ils ralentissent. Nicolas toujours tendu, dans l'attente de l'accalmie, reste surpris d'être encore vivant. Quand Ipiu est de nouveau obligé de remettre un peu de jus dans le moteur pour avancer, il pousse un gros soupir en jetant sa tête en arrière... Il a les larmes aux yeux à cause du froid... et le nez qui coule. Aucun mal n'a été fait... Un rire nerveux le secoue... Puis un autre plus franc. Quand il se redresse, il a un mal de chien à contenir son fou rire. : -AH AH ! Encore ! Y'a pas à dire, c'est quand même autre chose que d'planquer des slips dans les douches des filles. Un peu plus il se serait senti pousser des ailes. C'est peut-être d'ailleurs pour ça qu'Ipiu a hurlé ; quand la joie éclate, on peut pas la contenir. Comme la peur ou la tristesse... Les sentiments humains, faut les sortir sinon ça bouffe l'intérieur. Il en était venu à cette conclusion en jouant les co-pilotes de Formule-"fauteuil" 1. Comme quoi... L'adage qui dit qu'on peut apprendre en s'amusant n'est pas si bête. #666699
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## Dim 17 Jan 2016 - 21:58 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Mar 19 Jan 2016 - 12:48 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Comme beaucoup de gosses, Nicolas a toujours rêvé d'avoir une moto. C'est classe, c'est beau, c'est pratique, bref il s'était promis qu'un jour il aurait un deux roues... Et s'il est vraiment riche, ce sera une Harley-Davidson, une Road King Classic, comme la miniature que possédait son père. ...et il chantera Sweet Home Alabama sur les routes du monde. Cliché certes, mais aussi et surtout l'image qu'il se faisait de la liberté. Et peut-être même qu'il emmènera Ipiu avec lui du coup... Car pour l'instant, c'était elle qui lui faisait vivre ça. Bon oui avec un fauteuil roulant, mais c'est pas rien ! Leurs rires les secouent encore même s'il tente tant bien que mal de retrouver son sérieux alors qu'ils sont sur le point de croiser un véhicule. Alors qu'ils le croisent, Nicolas ne peux s'empêcher de lancer un clin d’œil au conducteur effaré tout en le pointant de son index. Hé ouais. Nous, on a la classe. Ses inquiétudes envolées, il était bien plus à l'aise même s'il faisait en sorte d'éviter de toucher sa Roquette Bibli. Par contre, ça aurait arrangé tout le monde qu'ils tentent l'expérience en été. Il gratta sa cicatrice fragile puis reprit le pan de son cuir qui les protégeait, de pas grand chose, mais d'un peu du vent glacial au moins. Quand elle lui demanda s'il avait froid, il renifla. : -Ça se voit tant ça ? lâche-t-il avec un sourire. En vrai, oui. Je sens plus mes mains. Il put ramener ses deux mains devant lui, puisqu'ils avaient atteint une vitesse de croisière plus tranquille. Il les frotta et les écarta doucement, créant de minuscules gerbes dorés entre elles pour les réchauffer un peu... Il n'osait pas en faire plus. : -J'ai compris que je pouvais faire pleins de trucs avec l'électricité depuis que j'ai vu mon prof de maths allumer sa cigarette avec son pouvoir électrique. Mais j'ose pas tester des trucs en dehors de la salle d'entrainement ou de ma chambre... Il répéta l'opération en soufflant un peu sur ses doigts, vieux réflexes. En vérité, il avait pleins d'idées qui germaient dans sa tête à mesure des rencontres qu'il faisait ici... Mais soit il n'était pas assez puissant, soit c'était encore trop délicat pour ses manières de bourrins. D'un côté, ça le frustrait de ne pas pouvoir tester les techniques qu'il avait en tête et que, s'il maîtrisait, il serait sur d'au moins pouvoir frôler Huo durant leurs séances d'entrainement. Frôler hein. C'est déjà énorme. De l'autre, ça l'inquiétait grandement... Il se sentait bien incapable de pouvoir endurer plus quand il constate qu'il a encore peur des gens qui l'entourent... Et si un jour il avait un réflexe malheureux ? S'il électrocutait quelqu'un, juste parce qu'il passait non loin de lui, au lieu de renverser une étagère pleine de bouquins ?... Il n'y avait que lorsqu'il était en colère que ses éclairs dépassaient la taille de sa main -et qu'il faisait sauter les ampoules- et très franchement, il avait peur d'être en colère un jour. #666699
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## Mar 19 Jan 2016 - 22:05 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Jeu 21 Jan 2016 - 16:54 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Elle semble réfléchir... longtemps. Nicolas pense pendant une seconde avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas mais cette éventualité part en fumée quand il sent, plus qu'il ne voit, le bras et surtout la main d'Ipiu se décrisper de l'accoudoir... Au début, il pensait que c'était à cause du vent froid, comme lui, que ses mains s'étaient accrochées ainsi. Mais quand elle la rapproche de ses propres mains, il constate qu'elles dégagent une légère chaleur qui augmente à mesure que le fauteuil ralenti. Oh... Causes et effets. Il comprend qu'il n'est pas le seul à avoir eu la trouille, mais aussi qu'elle se fatigue peut-être en utilisant ses pouvoirs... Peut-être moins que si elle avait du pousser le fauteuil à la force de ses bras, mais tout de même. Alors qu'elle explique, il rapproche lentement ses mains des siennes... Le contact se fait doucement... Comme lorsqu'il a approché la main de Matheo de son visage pour qu'il le voit, si c'est lui qui s'avance vers les autres, ses frissons sont moins intenses voir inexistants... Chaud... Alors qu'elle explique comment elle fait ce petit tour, il sent le creux de ses cicatrices aux phalanges qui frôlent la paume de la bibliothécaire. Cratères contre plaine, rudesse contre douceur. C'est lisse... C'est bizarre... Il ne se souvient pas d'avoir vu des mains "normales", mais il se souvient que parfois, toucher quelqu'un ça fait du bien... ...A ne pas sortir de son contexte s'il-vous-plaît. En l’occurrence, Nicolas est en train de constater que non seulement les gens ne veulent pas forcément le tuer... mais aussi qu'ils peuvent faire autre chose que le faire souffrir. Des façons d'utiliser l'électricité ?... Sans bouger ses mains, il relève ses yeux d'argent vers elle. Utiliser l'électricité. Pas se battre donc. Il sait bien que c'est possible... La preuve est qu'Aaron allume sa cigarette avec ses pouvoirs, qu'Ipiu est en train de lui éviter de perdre ses doigts à cause du froid... Alors c'est quoi cette hésitation ? Qu'est-ce qui cherche encore à le convaincre que c'est impossible ?... Son regard fixe à nouveau leurs mains, il renifle. La magie était magnifique, pourquoi chercher encore à lui trouver une utilité offensive ? J'ai encore peur... Mais il avait envie d'autre chose... De faire sourire les gens, de leur faire voir autre chose que les sentiments négatifs qu'il pouvait connaître... Il voulait aider aussi, à sa mesure, peut-être soigner des gens avec ses capacités ou empêcher des malheurs... N'importe quoi. Tout. Du bout de son index, il suit le dessus de la main d'Ipiu, comme s'il découvrait ce qu'était une main, puis il place sa paume par-dessus, la couvrant d'une partie de sa vie abîmée, entre les gnons et les coupures. Son cœur bat à cent à l'heure. Il répond enfin. : -Oui. Puis d'un coup, il enlève sa main et prend une grande inspiration avant de lâcher dans un grand sourire. : -Mais je te préviens, je suis vraiment pas doué ! ...A part pour faire péter les ampoules. Bien qu'il avait décidé de s'exercer tout seul pour se montrer délicat avec ses pouvoirs, en faisant danser les éclairs dans le creux de sa paume par exemple, il avait surtout consacré ses premiers mois à Terrae à tenter de stabiliser sa vie. Il le regrettait pas, mais il admettait qu'il aurait pu faire des efforts à ce sujet, au lieu d'essayer de trouver des solutions pour maîtriser son côté sensitif. Oui bon, je peux pas être partout. Par contre, il avait bien révisé ses cours de physique. : -De l'électricité dans l'air hein ?... Je ne m'étonne plus de recevoir des coups de jus en essayant d'ouvrir des poignets de porte. Va pour l'étang ! Si ça pouvait lui faciliter la tâche, c'était pas un souci ! #666699
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## Ven 22 Jan 2016 - 22:00 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Sam 23 Jan 2016 - 12:57 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | ...Panique à bord. Déjà, ce petit moment de blanc ne lui avait pas plu du tout... Déjà qu'il était pas totalement à l'aise, même s'il n'avait que posé sa main sur la sienne, il lui jeta un regard oblique au silence qui répond à son geste. Puis d'un coup, il se passe un truc hyper space. Du jamais vu. Tellement qu'il se prend une claque mentale. Un bloc de non-sens. Sérieusement. C'était comme si la personne qui lui faisait face n'était plus Ipiu. Paf. D'un claquement de doigt. Une vague d'énervement sortie de nulle part, un soupçon de fatigue comme si elle avait marché durant des heures et une envie de pleurer. Nicolas a les yeux ronds comme des balles de ping-pong... -Depuis la révolte des lutins le père noël a du engager des chinois, et tout le monde le sait… Le made in China ça marche une fois sur deux. -Hein ? Je répète : PANIQUE A BORD ! Il ne comprenait rien de ce qu'elle ressentait, et lui non plus. C'était comme un mur d'un imbroglio de plusieurs matières : briques, béton et parpaings, entassés dans un bordel sans nom mais qui pourtant à son sens, un mur de travers mais qui tient debout contre toute attente... Mais qu'est-ce que le fuck ? Ça l'inquiétait. Il avait peut-être fait un truc de travers ? Il avait peut-être dit quelque chose qu'il fallait pas ?... Hésitant, il tenta de mentalement trouver une connexion avec Ipiu bien qu'il avait l'impression qu'elle n'était plus vraiment elle. Nouvelle claque mentale. Elle gueula qu'elle voulait voir le père-noël. Ça lui vrilla les tympans, alors la seule réponse qu'il put trouver c'est... : -MAIS QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?!!! C'est si soudain et si puissant que son œil droit lâche une petite larme de douleur. Ouh putain, elle veut vraiment voir le père-noël ! Il resta un moment abasourdi, entre le hurlement et les vagues d'émotions qui naissaient sans raison, il ne pouvait pas se montrer un peu plus... réactif. Il avait l'impression que son âme fuyait entres ses lèvres comme un nuage de fumée d'une cigarette. Elle revint à elle tout aussi soudainement qu'elle était partie. Nicolas aurait souri s'il n'était pas encore tout barbouillé par ce qui venait de se passer. Il avait la tête comme une noix de coco qu'on venait d'exploser à coup de marteau. Son oreille siffle mais il arrive à percevoir son conseil. Se décharger par la terre, c'était malin. Incapable d'articuler quoi que ce soit, il lève son pouce en prononçant un "Gniehgleuneuhbluh" parfaitement incompréhensible. Il reconnaît l'allée qui mène jusqu'à l'école et il se rend compte qu'il récupère petit à petit son ouïe quand il entend le gravier qui crisse sous les pneus de la Piupiumobile. Il est aussi raide qu'un balais sur le coup de la frayeur qu'il vient d'avoir et d'être resté aussi longtemps dans la même position. Il se lève en évitant de lui faire mal, trébuche une fois sur ses deux jambes mais se rattrape aussitôt, du mieux qu'il peut. : -Z'êtes bien aimable Dame Ipiu... Sérieux, il n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé, mais il prenait mentalement des notes. J'suis pas le seul à qui les contacts rendent maboules. Savoir si c'était rassurant ou non, il n'était pas certain de vouloir savoir ça. Il secoue la tête pour se remettre les idées en place, frotte un instant son oreille malmenée avant de sourire une dernière fois. : -Je serais à la bibliothèque demain aussi, je te filerai mon numéro pour qu'on se donne rendez-vous près de l'étang un des ces quatre ! Il lui fait signe de la main en s'éloignant et la remerciant encore pour son coup de main, pour l'avoir ramené à bon port et pour tous ses conseils. Et puis seulement il capte qu'un truc le chiffonne. Comment ça les lutins se sont révoltés ? #666699
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## Sam 23 Jan 2016 - 21:25 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
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