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Être renversant, c'est tout un art. [~Piu]
##   Sam 16 Jan 2016 - 20:06
Ipiu Raspberry

Personnage ~
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Ipiu Raspberry
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L’art d’être bouleversant.


Feat Nicolas.


_________________________________________________

Les idées à la con fleurissent facilement dans le jardin fertile de tes pensées. Il faut dire que maintenant que tu ne peux plus être un génie du mal avec tout son lot d’idées complexes pour arriver à tes fins, ou plutôt aux fins que l’on t’a fixées mais passons, tu te dois de trouver un autre outil sur lequel exercer ta pensée… Il faut croire que tu penses maintenant trop souvent à « quelle connerie vais-je faire après ? » pour le plus grand plaisir de tes admirateurs. Ou du moins pour le mien.
Je pense que tu as songé à sa répugnance envers les contacts humains, mais tu as jugé que c’était à lui de décider. L’idée que tu avais eu était saugrenue et à tenter, tu le savais sans doute aussi bien que lui. C’était drôle, juste drôle. Si vous ne le faisiez pas, sans doute le regretteriez-vous plus tard. Alors pourquoi ne pas tester ? Pourquoi laisser la peur l’emporter ? Tu ne voulais pas, tu ne pouvais pas la laisser toujours gagner. C’était trop dur pour toi.
Alors t’avais proposé, comme on propose une chose folle. T’avais proposé pour ne pas perdre, pour ne pas laisser gagner ce profond sentiment de regret. Parfois il faut avancer, pour toi comme pour lui. Tu avais besoin de te redonner confiance en toi après la lâcheté dont tu avais fait preuve quand il t’avait soulevée. Non tu refusais d’être cette chose craintive. Tu lutais pour vivoter. Vous lutiez. C’était comme cela que devait être la vie un éternel combat contre soi-même.

« C’est bon pour moi ! »

Quoi il est à deux doigts de te peloter et c’est bon pour toi ? T’es vraiment pas nette comme nénette tu sais. Tu fais bien la paire avec ce dragueur de pré-pubères qu’est Huo. Franchement, vous vous faites une réputation tous les deux… « Pourvu que cette anecdote n’arrive jamais aux oreilles d’Aaron. » tu penses, car tu sais à juste titre qu’il t’en foutrait plein la gueule… Et je parle bien de commentaires. Le voilà installé sur tes genoux et te voilà prince à roulettes.
Note à toi-même, écrire une histoire sur un prince à roulette qui met en déroute un dragon pour sauver son amoureux. Oui quitte à faire tomber les clichés autant ne pas prendre de gants et tout abattre du même coup… Non ? Bref. Je divague. VAGUE ! Oh… Hm.

« Tu crois qu’on paie une contravention si on se fait flasher à plus de 50 à l’heure en ville en fauteuil à moteur ? En tous les cas vu l’temps on risque pas de gober d’insectes c’est déjà ça. »


Dans le doute hein, tu ne feras pas des cents et des miles. Déjà vous venez de voler un moteur, ce qui ne le fait relativement pas… Ensuite si en plus de ça vous vous faites contrôler il est sur tes genoux putain vous finirez la nuit au poste et t’as pas envie de ça. Des éclairs bleutés sortent régulièrement de ta main et partent à la recherche des circuits électriques du moteur. Enfin circuit c’est beaucoup dire, ce n’est pas tout à fait un ordinateur, c’est plus un ensemble de cables, de résistances de condensateur qui régulent la vitesse du moteur.
D’abord doucement puis de plus en plus vite le fauteuil se met à avancer. Tu souris dans l’vide alors qu’un léger vent soulève tes cheveux. Un vent froid d’ailleurs. Il serait grotesque que de croire que vous n’auriez pas froid en roulant. Heureusement qu’il est là même s’il te touche le moins possible. Tu en a conscience… Enfin non, tu ne sens rien au niveau des jambes et il s’accroche à ton dossier, la seule réelle zone de contact pour toi sont ses jambes que tu as callées sous ton bras. Vous sortez de la petite ville et ne voyant pas de feux s’avancer vers vous tu accélères encore, sans pour autant pousser le moteur dans ses derniers retranchements. T’es pas certaine de la vitesse que peuvent supporter les pneus aussi. T’as nulle envie qu’ils n’éclatent.

« YATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. »

C’est tellement adulte de crier comme ça en plein milieu de la nuit. En même temps, tu t’en branle. Tu fais ce que tu veux et ce vent est grisant, et la vitesse est grisante. T’es pas allée si vite depuis presque trois mois…


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Dim 17 Jan 2016 - 12:22
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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Il aurait préféré entendre autre chose... Du genre "Non c'est pas du bon.", "Tu m'étouffes dégages" ou encore "Non finalement ça va pas le faire."... Mais bon, quand on y est, on y reste hein ?... Par contre, c'est pas une anecdote qu'il allait raconter partout ; déjà parce que la dernière fois qu'il avait été porté par quelqu'un, bien que ce soit techniquement le fauteuil qui le porte là, il devait avoir pas loin de six ans... Ensuite, parce qu'il était avec une bibliothécaire et pour le commun des mortels, une bibliothécaire reste une personne plutôt âgée et taciturne qui dédie sa vie au silence et au calme. Allez dire ça à Ipiu. Personne ne le croirait s'il racontait qu'il avait fait du fauteuil-cross dans la nuit en rentrant de la Bibliothèque... C'est bien dommage parce que l'expérience promet d'être... énorme. :

-Ahah... Tu comptes pas aller à 50 hein ?

Ok, il n'était déjà plus si sûr que ça allait être une chouette expérience.
Même si le fauteuil démarre lentement, Nicolas sursaute et se cale un peu plus... Ne rigolez pas. Il s'était attendu à un départ sur les chapeaux de roue. C'est seulement petit à petit que le vent força un peu plus, s'écrasant sur son visage, faire rosir ses joues à cause du froid. Il soulevait la mèche de son front, tiraillant sa cicatrice la plus fraîche, au front. De sa main libre, il souleva un pan de son manteau de cuir, protégeant son torse et celui de la conductrice du vent de la nuit qui annonçait l'hiver.

Elle accélère encore dans une longue ligne droite, sans feux de signalisation pour les arrêter, pas un obstacle en vue... Il est surpris par la vitesse qu'ils peuvent atteindre... Encore plus par la pente qui s'annonce devant eux... Adrénaline fait bouillir son sang alors qu'il hurle en même temps qu'Ipiu pousse un cri... de joie suppose-t-il. :

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Harmonie quasi-parfaite. Dix sur dix. Ils pourraient se lancer dans une carrière à l'opéra dis donc... S'ils survivent d'ici-là. Emporté par la vitesse, le fauteuil accélère un peu plus. Même plus besoin du moteur à ce compte-là ; Nicolas ne serait pas étonné d'apprendre qu'ils venaient de crever le plafond du record de fauteuil médical le plus rapide... Sa main se crispe au dossier qui tremble quelque peu mais ne cède pas. Brave fauteuil. Arrivés en bas de la pente, ils ralentissent. Nicolas toujours tendu, dans l'attente de l'accalmie, reste surpris d'être encore vivant.

Quand Ipiu est de nouveau obligé de remettre un peu de jus dans le moteur pour avancer, il pousse un gros soupir en jetant sa tête en arrière... Il a les larmes aux yeux à cause du froid... et le nez qui coule. Aucun mal n'a été fait... Un rire nerveux le secoue... Puis un autre plus franc. Quand il se redresse, il a un mal de chien à contenir son fou rire. :

-AH AH ! Encore !

Y'a pas à dire, c'est quand même autre chose que d'planquer des slips dans les douches des filles. Un peu plus il se serait senti pousser des ailes. C'est peut-être d'ailleurs pour ça qu'Ipiu a hurlé ; quand la joie éclate, on peut pas la contenir. Comme la peur ou la tristesse... Les sentiments humains, faut les sortir sinon ça bouffe l'intérieur. Il en était venu à cette conclusion en jouant les co-pilotes de Formule-"fauteuil" 1. Comme quoi... L'adage qui dit qu'on peut apprendre en s'amusant n'est pas si bête.


#666699
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##   Dim 17 Jan 2016 - 21:58
Ipiu Raspberry

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Ok tu ne l'avais définitivement pas vue venir cette pente. Pourtant elle a toujours été là non ? Tu n'en avais juste jamais eu conscience. A pieds tu ne l'avais même pas remarquée. Tu étais capable alors tu ne te rendais pas compte de la difficulté. Un peu à la manière de ces enseignants qui croyaient leurs cours faciles car eux les maîtrisaient. Toi tu n'avais vraiment pas conscience qu'elle se trouva là.
Si encore tu l'avais aperçue par dessus l'épaule de ton copilote... Mais même pas. Tu es surprise et tu hésites sérieusement à fermer les yeux quand la peur gronde au fond de ton ventre. Tu t'exortes mentalement au courage. Putain de bordel de pompe à cul de pompe à merde. Tu jurés mentalement dans toutes les langues que tu maîtrises et quand vous arrivez en bas tu n'as pas fini mais vous êtes toujours en vie.
Fait assez exceptionnel pour être noté il était tout à son émotion pour ne pas ressentir ta panique. Ça arrive parfois quand on ressent un vif sentiment, on devient hermétique à ceux des autres. Seulement cet état sous-entend de parfaitement se laisser aller, de parfaitement s'écouter. Peu de tonnerres sensitifs y étaient arrivés avant d’être étoilés, ou du moins volontairement. Alors tu trouves ça chouette, tu es même peut-être impressionnée.
Sans doute impressionnée en fait, il te surprend sans cesse et c’est agréable de ne pas savoir sur quel pied danser. Agréable de le voir se dépasser. Agréable de le sentir vivre. Tu aimes les gens vivant (et le contraire serait tellement glauque). Mais putain t’as eu la trouille. T’as pas gueulé, enfin pas extérieurement mais eu la pétoche. Pauvre Ipiu, c’est l’ascenseur émotionnel ce soir. Putain, maintenant que la terreur est redescendue, tu ries.

Tu ries tellement, que t’en as tes ovaires qui essaient de s’échapper par tes trous de nez. Sérieusement. Le contre coup de la peur c’est le rire. Qu’est-ce que ça fait du bien de se sentir vivante tu ne penses pas ? De sentir ton cœur qui cogne dans ta cage thoracique, de sentir la chaleur du jeune homme contre toi. Toutes ces petites sensations qui te rendent vivante.
Doucement l’énergie s’échappe à nouveau de tes doigts. Elle coule dans les circuits du moteur qui ronronne. Encore crie-t-il, et vos cœurs battent à l’unisson de ce frisson. De cette poussée d’adrénaline qui vous lie un bref instant. Alors le fauteuil redémarre lentement il prend de la vitesse, mais bientôt tu voies poindre des phares au loin. Alors tu n’élances pas trop le moteur gardant une certaine vitesse mais rien qui ne risqua de vous mettre en danger si d’aventure il fallut que vous fassiez un écart. Tu n’as pas de phare et rouler la nuit sans phare n’est jamais dénué de danger. Un affreux gilet jaune aurait aussi pu faire l’affaire, mais tu ne pensais pas ce matin en te levant inventer un nouveau sport paralympique !

« Tu as froid ? »
demandes-tu au jeune homme.

Tu as toi-même développé une technique assez intéressante pour de prémunir du froid… Ou plutôt tu as manqué d’y passer lors de ton étoilisation en découvrant que tu pouvais devenir une résistance humaine. Le point positif c’est que si tu as trop froid tu sais te réchauffer avec tes pouvoirs, car non cela n’est pas accessible qu’aux feux quoi qu’ils en disent. Toute physicienne vous l’expliquerait, l’électricité est une source d’énergie remarquable que l’on peut transformer à loisir. Encore faut-il savoir s’y prendre. Encore fallait-il y penser.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
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##   Mar 19 Jan 2016 - 12:48
Nicolas L.L. Williams

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Comme beaucoup de gosses, Nicolas a toujours rêvé d'avoir une moto. C'est classe, c'est beau, c'est pratique, bref il s'était promis qu'un jour il aurait un deux roues... Et s'il est vraiment riche, ce sera une Harley-Davidson, une Road King Classic, comme la miniature que possédait son père. ...et il chantera Sweet Home Alabama sur les routes du monde. Cliché certes, mais aussi et surtout l'image qu'il se faisait de la liberté. Et peut-être même qu'il emmènera Ipiu avec lui du coup... Car pour l'instant, c'était elle qui lui faisait vivre ça.
Bon oui avec un fauteuil roulant, mais c'est pas rien !
Leurs rires les secouent encore même s'il tente tant bien que mal de retrouver son sérieux alors qu'ils sont sur le point de croiser un véhicule. Alors qu'ils le croisent, Nicolas ne peux s'empêcher de lancer un clin d’œil au conducteur effaré tout en le pointant de son index. Hé ouais. Nous, on a la classe. Ses inquiétudes envolées, il était bien plus à l'aise même s'il faisait en sorte d'éviter de toucher sa Roquette Bibli.

Par contre, ça aurait arrangé tout le monde qu'ils tentent l'expérience en été. Il gratta sa cicatrice fragile puis reprit le pan de son cuir qui les protégeait, de pas grand chose, mais d'un peu du vent glacial au moins. Quand elle lui demanda s'il avait froid, il renifla. :

-Ça se voit tant ça ? lâche-t-il avec un sourire. En vrai, oui. Je sens plus mes mains.

Il put ramener ses deux mains devant lui, puisqu'ils avaient atteint une vitesse de croisière plus tranquille. Il les frotta et les écarta doucement, créant de minuscules gerbes dorés entre elles pour les réchauffer un peu... Il n'osait pas en faire plus. :

-J'ai compris que je pouvais faire pleins de trucs avec l'électricité depuis que j'ai vu mon prof de maths allumer sa cigarette avec son pouvoir électrique. Mais j'ose pas tester des trucs en dehors de la salle d'entrainement ou de ma chambre...

Il répéta l'opération en soufflant un peu sur ses doigts, vieux réflexes.

En vérité, il avait pleins d'idées qui germaient dans sa tête à mesure des rencontres qu'il faisait ici... Mais soit il n'était pas assez puissant, soit c'était encore trop délicat pour ses manières de bourrins. D'un côté, ça le frustrait de ne pas pouvoir tester les techniques qu'il avait en tête et que, s'il maîtrisait, il serait sur d'au moins pouvoir frôler Huo durant leurs séances d'entrainement. Frôler hein. C'est déjà énorme. De l'autre, ça l'inquiétait grandement... Il se sentait bien incapable de pouvoir endurer plus quand il constate qu'il a encore peur des gens qui l'entourent... Et si un jour il avait un réflexe malheureux ? S'il électrocutait quelqu'un, juste parce qu'il passait non loin de lui, au lieu de renverser une étagère pleine de bouquins ?... Il n'y avait que lorsqu'il était en colère que ses éclairs dépassaient la taille de sa main -et qu'il faisait sauter les ampoules- et très franchement, il avait peur d'être en colère un jour.


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##   Mar 19 Jan 2016 - 22:05
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Tu ne l’avais pourtant pas senti frissonner, tu avais posé la question car cela te semblait normal dans une telle situation d’avoir froid. D’ailleurs tu ne devais la conservation de ta chaleur corporelle qu’à tes pouvoirs. Cela était presque devenu naturel chez toi de réguler ta chaleur ainsi. Puis tu dois l’accorder, ne pas porter de collants l’hiver avec une jupe ça en jette. Tu avais appris à tes dépends l’année passée que tu n’avais pas des réserves de pouvoir gigantesques, mais tu arrivais de mieux en mieux à les économiser, les usants plus lentement, ou peut-être les augmentant imperceptiblement. Plutôt que la force brute tu avais choisis l’endurance, bien plus à l’aise dans la précision.
Tu réfléchis s’il a froid quelle est la meilleure solution pour le réchauffer tout en limitant vos contacts ? Tu pourrais augmenter la chaleur de tes jambes, mais tu as peur. Si tu ne ressens pas la sensation de douleur avant coureuse de la brûlure tu pourrais te retrouver avec deux grosses plaies ouvertes. Tes jambes n’ont définitivement pas besoin de ça.

Tu as  souris en comprenant de qui il parlait. Ashton n’allumait pas sa clope avec une étincelle. C’était peut-être la seule chose qu’il enviait à Aaron. Fréquentant les deux enseignants, tu trouvais leur absurde rancœur très drôle. Parfois tu glissais le nom de leur très inestimé confrère dans une conversation rien que pour les faire râler. Prétentieux ! tu penses à l’encontre d’Aaron, il est toujours prêt à  impressionner les nouvelles recrues. Tu sais que c’est de la mauvaise foi de ta part, mais après ? Tu t’en fiche pour le coup.

Alors de réfléchis, tu pourrais essayer de réchauffer sa peau comme tu réchauffes la tienne mais tu ne le feras pas avant. Avant de réussir cette technique sur toi tu as parfois usé trop profondément de ton pouvoir, allumant les extrémités des fibres nerveuses de ta peau et faisant partir vers ton cerveau des signaux de douleur. Tu ne t’amuseras pas à ça avec lui, ce serait comme utiliser une tronçonneuse pour un ongle incarné.

Que vas-tu faire ? Que peux-tu faire ?

Tu commences par décrocher un a un tes doigts de l’accoudoir où ils semblent s’être incrustés. Oui ça te fiche la trouille de le lâcher, ce qui est entre nous un peu débile. La force d’accélération te maintient bien en place contre le dossier mais t’as la frousse. Logique contre sensations. Depuis quand es-tu si peu logique ? Tu râles intérieurement t’exultant au courage. Ta main vient se placer à quelque millimètre de celles du jeune homme, et se met à dégager une grande chaleur. Tu forces sur tes muscles pour ne pas le toucher, trop respectueuse sans doute.
En contrepartie à l’intégration du chauffage dans votre véhicule, tu as perdu en vitesse. Désolée ma fille mais ça a toujours été comme ça avec les bagnoles tu ne demandes pas à une sportive d’avoir le confort d’une mémère d’espace. T’essayes de ne pas laisser ta voie trop trembler :

« En travaillant on peut transformer la couche de cellules mortes de l’épiderme en résistance, et résistance plus courant donnent de la chaleur. C’est vachement utile… Mais c’est  parfois douloureux  quand on excite par mégarde les fibres nerveuses… Un jour ça te dirait qu’on réfléchisse à de nouvelles façons d’utiliser l’électricité ensemble ? »

Tu sens que cela pourrait être drôle… Et très utile.


« Le mieux pour s'entraîner, à mes yeux est le bord de l'étant, il y a peu de charges dans l'air on peut être plus précis... »


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##   Jeu 21 Jan 2016 - 16:54
Nicolas L.L. Williams

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Elle semble réfléchir... longtemps. Nicolas pense pendant une seconde avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas mais cette éventualité part en fumée quand il sent, plus qu'il ne voit, le bras et surtout la main d'Ipiu se décrisper de l'accoudoir... Au début, il pensait que c'était à cause du vent froid, comme lui, que ses mains s'étaient accrochées ainsi. Mais quand elle la rapproche de ses propres mains, il constate qu'elles dégagent une légère chaleur qui augmente à mesure que le fauteuil ralenti. Oh... Causes et effets. Il comprend qu'il n'est pas le seul à avoir eu la trouille, mais aussi qu'elle se fatigue peut-être en utilisant ses pouvoirs... Peut-être moins que si elle avait du pousser le fauteuil à la force de ses bras, mais tout de même.

Alors qu'elle explique, il rapproche lentement ses mains des siennes... Le contact se fait doucement... Comme lorsqu'il a approché la main de Matheo de son visage pour qu'il le voit, si c'est lui qui s'avance vers les autres, ses frissons sont moins intenses voir inexistants... Chaud... Alors qu'elle explique comment elle fait ce petit tour, il sent le creux de ses cicatrices aux phalanges qui frôlent la paume de la bibliothécaire. Cratères contre plaine, rudesse contre douceur. C'est lisse... C'est bizarre... Il ne se souvient pas d'avoir vu des mains "normales", mais il se souvient que parfois, toucher quelqu'un ça fait du bien... ...A ne pas sortir de son contexte s'il-vous-plaît. En l’occurrence, Nicolas est en train de constater que non seulement les gens ne veulent pas forcément le tuer... mais aussi qu'ils peuvent faire autre chose que le faire souffrir.

Des façons d'utiliser l'électricité ?... Sans bouger ses mains, il relève ses yeux d'argent vers elle. Utiliser l'électricité. Pas se battre donc. Il sait bien que c'est possible... La preuve est qu'Aaron allume sa cigarette avec ses pouvoirs, qu'Ipiu est en train de lui éviter de perdre ses doigts à cause du froid... Alors c'est quoi cette hésitation ? Qu'est-ce qui cherche encore à le convaincre que c'est impossible ?... Son regard fixe à nouveau leurs mains, il renifle. La magie était magnifique, pourquoi chercher encore à lui trouver une utilité offensive ? J'ai encore peur... Mais il avait envie d'autre chose... De faire sourire les gens, de leur faire voir autre chose que les sentiments négatifs qu'il pouvait connaître... Il voulait aider aussi, à sa mesure, peut-être soigner des gens avec ses capacités ou empêcher des malheurs... N'importe quoi. Tout.

Du bout de son index, il suit le dessus de la main d'Ipiu, comme s'il découvrait ce qu'était une main, puis il place sa paume par-dessus, la couvrant d'une partie de sa vie abîmée, entre les gnons et les coupures. Son cœur bat à cent à l'heure. Il répond enfin. :

-Oui.

Puis d'un coup, il enlève sa main et prend une grande inspiration avant de lâcher dans un grand sourire. :

-Mais je te préviens, je suis vraiment pas doué !

...A part pour faire péter les ampoules. Bien qu'il avait décidé de s'exercer tout seul pour se montrer délicat avec ses pouvoirs, en faisant danser les éclairs dans le creux de sa paume par exemple, il avait surtout consacré ses premiers mois à Terrae à tenter de stabiliser sa vie. Il le regrettait pas, mais il admettait qu'il aurait pu faire des efforts à ce sujet, au lieu d'essayer de trouver des solutions pour maîtriser son côté sensitif. Oui bon, je peux pas être partout. Par contre, il avait bien révisé ses cours de physique. :

-De l'électricité dans l'air hein ?... Je ne m'étonne plus de recevoir des coups de jus en essayant d'ouvrir des poignets de porte. Va pour l'étang !

Si ça pouvait lui faciliter la tâche, c'était pas un souci !


#666699
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##   Ven 22 Jan 2016 - 22:00
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Feat Nicolas.


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De la gentillesse ? Je pense, tu ne le reconnaitras pas mais tu te soucies des autres. Tu as encore peur de déranger, alors malgré toi tu donnes toujours le maximum de ce que l’on ne te demande pas. Si seulement tu avais plus confiance en toi… Tu te retiens de sursauter quand il pose sa main sur la tienne. Tu ne t’y attendais, il te surprend. Pas que le contact te dégoute, tu n’as jamais été traumatisée au point de rejeter le contact de tes pairs. Tu ne l’as jamais recherché non plus. Tu agissais comme on te demandait de le faire, entre défense et attaque, retrait et contact. Ils ne t’appartenaient pas.
Cela te surprend pourtant que quelqu’un te touche. Cherche ton contact. Tu t’es persuadée que tu n’en valais pas la peine. T’es défaitiste, conne et imbuvable quand tu penses comme ça. Tu m’énerves alors j’vais faire une pause dans tes conneries d’accord ?

Et si je parlais du voyage des lapins-kangourou au pôle nord ? C’est l’histoire d’un jeune lapin-kangourou qui voulait rencontrer le père noël. En fait il avait eu une gameboy à noël et elle ne fonctionnait pas. Cela t’énervait au plus haut point, d’autant plus qu’il avait demandé un ballon de foot pour jouer avec son ami le chat-singe. Alors une gameboy pourquoi pas, mais une gameboy qui ne fonctionnait pas ce n’était pas acceptable.
Alors notre petit lapin décida d’utiliser son bac à sable (vidé de sa litière bien entendu) il prit une sucette au schtroumpf comme grand mat et un slip-papillon comme voile. Il prit la mer et navigua pendant plusieurs jours se nourrissant de purée de carotte qu’il avait précautionneusement rangé dans sa poche ventrale.
Quand il posa sa pate sur la glace il frissonna de tout son corps. Il n’avait jamais vu tant de neige. C’était beau. C’était froid. Il frissonna. Il fronça les sourcils, il avait déjà fait tant de chemin ce n’était pour repartir maintenant. Il éternua trois fois et partit en bondissant à la découverte du pôle nord.
Bientôt pourtant il froid, tellement froid. Il glissa ses mains dans sa poche désormais vide de tout pot de purée de carotte. Cela suffit un instant, mais il ne pouvait plus bondir ainsi déséquilibré. Un pied après l’autre il marcha, marcha, marcha. Il dut se rendre à l’évidence. Il était perdu !
Alors le petit lapin se mit à pleurer devant l’injustice de la chose. Si seulement le père noël avait répondu sur la ligne téléphonique du SAV de la fabrique à jouets ! C’était injuste, oh combien injuste. Il avait envie de pleurer, il était découragé et il grelottait de froid !
Un gentil pingouin-lama qui passait par là l’entendit et le rejoint. Désemparé devant tant de tristesse, il demanda au petit lapinou-kangourou ce qui n’allait pas. Il pleurer tellement qu’il n’arrivait pas à parler. Quand notre petit lapin-kangourou eut fini de pleurer il put expliquer son problème au pingouin-lama qui perdait patience. Les pleurnichards avaient légèrement tendance à lui taper sur les nerfs.
Quand il eut compris de quoi il en retournait il fut encore plus énervé d’avoir perdu son temps. Il haussa nonchalamment les épaules. Ce n’était que ça ?

« Depuis la révolte des lutins le père noël a du engager des chinois, et tout le monde le sait… Le made in China ça marche une fois sur deux. »

Le problème n’était pas là ! Le petit lapinou-kangourou voulait absolument parler au père noël ! Ce n’était pas juste, il n’avait pas à offrir des jouets au rabais. Puis de toute manière il ne fallait pas déconner ! Un ballon n’importe quel chinois savait faire ça, et la paire de nikedidas qui va avec ! Vraiment. C’était du n’importe quoi.
Se rangeant à ses arguments le pingouin-lama accepta de le conduire à l’atelier du père-noël. Sauf qu’évidemment. Quand ils toquèrent à la porte personne ne répondit. Ils firent le tour pour essayer de passer par la porte de derrière. Aucun bruit ne les renseignait sur la présence du père noël et de ses sbires !
Soudain un rêne-bouledogue se mit à aboyer ! Ils sursautèrent et firent un bon en arrière se retrouvant nez à nez clignotant. Le petit lapinou en avait marre de se faire crier dessus. Alors il décida qu’il allait crier plus forte que son vis-à-vis !

« JE VEUX VOIR LE PERE NOEL ! »


Choqué qu’un petit lapinou-kangourou hurle plus fort que lui le rêne-bouledogue se tut et son nez arrêta de de clignoter. Le lapinou-kangourou se mit alors à pleurer. Il en avait marre il était fatigué, pourquoi les gens ne l’écoutaient jamais. Pourquoi tout le monde criait. Pourtant c’était pas sorcier il voulait juste rendre sa putain de gameboy au père noël tant qu’elle était encore sous garantie. Il n’allait même pas râler pour son ballon, c’était promis.
Le rêne-bouledogue le regardait sans comprendre. Il était habitué à ce que les gens fuient devant lui mais pas ce qu’ils se mettent à pleurer. C’était de la triche. Tellement de la triche. Il demanda au lapinou-kangourou de se calmer. Il allait tout arranger c’était promis juré. Les yeux plein d’espoir celui qui avait failli finir en civet lui demanda comment ? Ce à quoi le rêne-bouledogue lui dit que le père noël était parti en vacance aux Bahamas avec l’argent économisé sur le salaire des lutins. Cependant il restait un chinois pour réparer la chaine de production pendant son absence. Si on lui demandait gentiment, il réparerait bien la gameboy du petit lapin-kangourou !
Malheureusement le chinois ne savait pas construire les gameboy, on ne lui avait jamais appris à l’école des panda-escargots ! Par contre il avait appris à faire des ballons de foot, c’était si dommage que les jeunes de cette génération préfère s’enfermer devant leurs écrans. Ce à quoi le lapin-garou répondit qu’il échangeait sa gameboy contre un ballon.
Il rentra son ballon sous le bras à dos de rêne-bouledogue. Morale de l’histoire, il n’y a que dans les contes pourris que tu obtiens tout ce que tu veux en chialant.

Reprenons où nous en étions, ou revenons à nos moutons-papillons. Il a accepté ta proposition et c’est chouette. Très chouette ! Réfléchir à deux c’est toujours plus intéressant que de patiner tout seul dans son coin. Tu sais que tu pourrais proposer la même chose à Aaron mais tu as peur de ce qui pourrait sortir de vos cerveaux débiles. Genre un moyen de déshabiller les gens grâce à l’électricité statique ? Oui, valait mieux que tu arrêtes de réfléchir comme ça.

« Han, j’avais oublié les coups de jus ! Si ça peut te rassurer ça passera assez rapidement, normalement on arrête de se prendre la tête avec les poignées de porte et les objets ménagers. En attendant n’hésites pas à décharger en mettant les mains dans la terre… C’est con mais ça fonctionne à peu près. »


Le coup du paratonnerre on appelait ça en jargon Ipiuesque. Malheureusement toutes les belles balades ont une fin. Les portes de l’école s’ouvrent bientôt devant vous. C’est assez drôle quand les graviers de l’allée viennent cracher sous tes roues. Heureusement que tu ne roules pas sur de la boue vous vous seriez embourbée.
Doucement tu diminues la vitesse du moteur.

« Vous voilà arrivé mon seigneur »
dis-tu en te garant devant l’entrée.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Sam 23 Jan 2016 - 12:57
Nicolas L.L. Williams

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...Panique à bord.

Déjà, ce petit moment de blanc ne lui avait pas plu du tout... Déjà qu'il était pas totalement à l'aise, même s'il n'avait que posé sa main sur la sienne, il lui jeta un regard oblique au silence qui répond à son geste. Puis d'un coup, il se passe un truc hyper space. Du jamais vu. Tellement qu'il se prend une claque mentale. Un bloc de non-sens. Sérieusement. C'était comme si la personne qui lui faisait face n'était plus Ipiu. Paf. D'un claquement de doigt. Une vague d'énervement sortie de nulle part, un soupçon de fatigue comme si elle avait marché durant des heures et une envie de pleurer. Nicolas a les yeux ronds comme des balles de ping-pong...

-Depuis la révolte des lutins le père noël a du engager des chinois, et tout le monde le sait… Le made in China ça marche une fois sur deux.

-Hein ?

Je répète : PANIQUE A BORD !

Il ne comprenait rien de ce qu'elle ressentait, et lui non plus. C'était comme un mur d'un imbroglio de plusieurs matières : briques, béton et parpaings, entassés dans un bordel sans nom mais qui pourtant à son sens, un mur de travers mais qui tient debout contre toute attente... Mais  qu'est-ce que le fuck ? Ça l'inquiétait. Il avait peut-être fait un truc de travers ? Il avait peut-être dit quelque chose qu'il fallait pas ?... Hésitant, il tenta de mentalement trouver une connexion avec Ipiu bien qu'il avait l'impression qu'elle n'était plus vraiment elle. Nouvelle claque mentale.

Elle gueula qu'elle voulait voir le père-noël.

Ça lui vrilla les tympans, alors la seule réponse qu'il put trouver c'est... :

-MAIS QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?!!!

C'est si soudain et si puissant que son œil droit lâche une petite larme de douleur. Ouh putain, elle veut vraiment voir le père-noël ! Il resta un moment abasourdi, entre le hurlement et les vagues d'émotions qui naissaient sans raison, il ne pouvait pas se montrer un peu plus... réactif. Il avait l'impression que son âme fuyait entres ses lèvres comme un nuage de fumée d'une cigarette.

Elle revint à elle tout aussi soudainement qu'elle était partie. Nicolas aurait souri s'il n'était pas encore tout barbouillé par ce qui venait de se passer. Il avait la tête comme une noix de coco qu'on venait d'exploser à coup de marteau. Son oreille siffle mais il arrive à percevoir son conseil. Se décharger par la terre, c'était malin. Incapable d'articuler quoi que ce soit, il lève son pouce en prononçant un "Gniehgleuneuhbluh" parfaitement incompréhensible.

Il reconnaît l'allée qui mène jusqu'à l'école et il se rend compte qu'il récupère petit à petit son ouïe quand il entend le gravier qui crisse sous les pneus de la Piupiumobile. Il est aussi raide qu'un balais sur le coup de la frayeur qu'il vient d'avoir et d'être resté aussi longtemps dans la même position. Il se lève en évitant de lui faire mal, trébuche une fois sur ses deux jambes mais se rattrape aussitôt, du mieux qu'il peut. :

-Z'êtes bien aimable Dame Ipiu...

Sérieux, il n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé, mais il prenait mentalement des notes. J'suis pas le seul à qui les contacts rendent maboules. Savoir si c'était rassurant ou non, il n'était pas certain de vouloir savoir ça. Il secoue la tête pour se remettre les idées en place, frotte un instant son oreille malmenée avant de sourire une dernière fois. :

-Je serais à la bibliothèque demain aussi, je te filerai mon numéro pour qu'on se donne rendez-vous près de l'étang un des ces quatre !

Il lui fait signe de la main en s'éloignant et la remerciant encore pour son coup de main, pour l'avoir ramené à bon port et pour tous ses conseils.

Et puis seulement il capte qu'un truc le chiffonne. Comment ça les lutins se sont révoltés ?


#666699
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Spoiler:
##   Sam 23 Jan 2016 - 21:25
Ipiu Raspberry

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L’art d’être bouleversant.


Feat Nicolas.


_________________________________________________
De l’art de la narratrice de perturber les personnages qui ne lui appartiennent pas. Pauvre Ipiu, marionnette de mes désirs, voix de mes idioties. Parfois je me demande qui est la moins gâtée de nous deux, qui supporte l’autre ? Toi le personnage brisé ou moi la narratrice loufoque ? C’est étrange mais je dirais que l’on a la narratrice que l’on mérite, et les persos qui nous supportent. Tu passes pour une folle bien malgré moi, mais c’est loin de me déplaire. Le sourire aux lèvres je reprends ma narration.

Tu viens de récupérer un numéro de téléphone n’en déplaise à Panayotis tu n’as pas eu besoin de créer une fausse pétition pour recueillir ce numéro. Bon après, terroriser les jeunes gens pour obtenir leur numéro de téléphone n’est pas nécessairement plus ingénieux. Mais après tout ce n’était pas comme si tu lui avais proposé les roues ou la vie ? Tu t’étais simplement contenté de l’entraîner dans une épopée qui n’était pas la sienne.

Mais n’est-ce pas ce qu’il se passe à chaque rencontre ?

Tu ne rencontres pas simplement une personne mais aussi un univers, une histoire commune mais vécue différemment n’est-ce pas là l’essence d’une rencontre ? Les deux côtés d’une même pièce. Dont seule la tranche vous séparait.

Tu le regardes se redresser, le sang recommence à circuler dans ses jambes, leur position qui les surélevait autant que le froid les avait privé de sang. Mais le mouvement et la gravité a tôt fait de les ragaillardir.

Vous vous séparez alors que vous vous rendez au même endroit, le dortoir des tonnerres… Mais les escaliers très peu pour toi. Tu lui glisses avant que vous ne vous quittiez :

« Chambre 27, je ne travaille que demain matin ce n’est pas certain que l’on se croise, n’hésite pas à venir toquer… Mais par contre je mets souvent un peu de temps à arriver. »

Le temps de gagner ton fauteuil, puis la porte. Tu galérais encore pas mal avec les transferts. Tu galérais pas mal tout court en fait. C’était pour ça que tu ne faisais pas des journées complètes à la bibliothèque. Tu avais de la rééducation trois après-midis par semaine et des soins infirmiers le reste du temps. Bref de quoi t’occuper.

« Je te souhaite une douce nuit, à bientôt Nicolas. »

Tu te diriges bien plus lentement que jusqu’à présent jusqu’à l’ascenseur que tu prends seule. La nuit ne sera pas longue pour toi. Tu tombes de sommeil.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
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