## Mar 18 Avr 2023 - 16:37 | ||
Aylan Raspberry Messages : 519 Date d'inscription : 17/04/2021 Emploi/loisirs : écolier | __–Dans le fond, il n’en avait rien à faire des réponses d’Ipiu. __–Cela ne l’intéressait pas. __–D’un autre côté, c’était le genre de question qu’il se devait de poser. C’était le genre d’informations nécessaire à avoir, dans une relation mère-fils. Pour continuer dans cette idée de répondre à des attentes imaginaires qu’il se fixait, tout à fait artificielles, il posa une autre question : __–« J’étais comment, quand j’étais bébé ? » __–Enfin, pour être exact, il ne la posa pas. Il se dit qu’il allait la poser, il la formula dans sa tête, il ouvrit la bouche, il se prépara à parler et il hésita. Il n’avait pas vraiment envie de lui faire mal, en fait. Il savait bien que poser cette question remuerait le couteau dans la plaie. __–Et puis, une pensée soudaine lui vint. __–À y réfléchir, alors qu’il la tenait dans ses bras, alors qu’il avait enfin accepté de l’écouter et de lui parler, il se dit qu’il aurait préféré qu’elle soit morte. __–Ce n’était pas une pensée qui était totalement incongrue. Il s’était souvent dit qu’il aurait peut-être été mieux que lui soit mort. __–Cela aurait épargné beaucoup de souffrances à tout le monde et à lui. __–Et, d’un autre côté. Sans Ipiu, pas d’Aylan. Sans Aylan, qui sait ce qui serait advenu de Lola. … Hein ? Tu as au moins ça. Hein ? __–Il voulait quand-même lui poser une question. Pas tellement parce qu’il attendait quelque réponse que ce soit, ou qu’il avait envie d’entendre parler Ipiu, ou de continuer plus avant cette discussion, ou même de rester là (Aylan n’avait qu’une seule envie à présent, c’était de partir). En fait, c’était comme s’il lui posait cette question dans l’espoir qu’elle fasse de même avec lui. Qu’elle s’intéresse à cette personne, qu’elle lui demande quelle était sa couleur préférée, à quels jeux il jouait, de lui raconter une blague dans la langue de son choix. __–Non, ça n’allait pas. __–Il la lâcha. __–Partir, rester ? __–Aylan n’arrivait pas à prendre la décision. Les deux options étaient une torture différente. __–Il souffla. Se massa les tempes. __–Réfléchis, Aylan. __–Réfléchis, Aylan. __–Réfléchis, Aylan. __–… __–Réfléchis, Aylan. __–Non, vraiment, s’il te plaît, réfléchis, Aylan. __–« J’ai besoin de prendre l’air. Je reviens. » __–Il se leva. |
## Mar 18 Avr 2023 - 20:09 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | J’ai le sentiment que ça va trop vite, que ça glisse, que le rapprochement est trop violent. On connait touts la deuxième loi de Newton : Les changements qui arrivent dans le mouvement sont proportionnels à la force motrice ; et se font dans la ligne droite dans laquelle cette force a été imprimée. Dit autrement tout toute action de contact entraine une réaction équivalente et en sens inverse. Si j’aimerais que les choses se fassent naturellement, sans blesser aucun de nous deux, je n’ai pas pourtant pas la crédulité de croire en ce vœux pieu. Je le sens s’agiter alors qu’il est immobile. Le mouvement va le pousser en arrière, je desserre mon étreinte pour le laisser s’éloigner. Je sais qu’il va fuir avant même qu’il ne parle. Beaucoup de choses se passent sur son visage avant même qu’il ne formule quoi que ce soit. Il finit par craquer. « J’ai le droit de venir te chercher s’il se fait tard ? » Il a exprimé le besoin d’espace, il a dit qu’il reviendrait. C’est amplement suffisant pour moi, mais sans doute pas pour lui. Comme chaque enfant, il a besoin d’être rassuré. C’est stupide hein ? J’ai fui cette position, je ne voulais pas me comporter comme sa mère. Je ne voulais pas qu’il ait besoin de moi, je ne sais que trop bien à quel point je serais décevante pour lui au fil du temps. Cependant pendant un petit moment, je vais laisser filer cette peur, adviendra ce qu’il adviendra. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Ven 21 Avr 2023 - 12:48 | ||
Aylan Raspberry Messages : 519 Date d'inscription : 17/04/2021 Emploi/loisirs : écolier | https://www.youtube.com/watch?v=zuBYJv_3CUs __–Non, vraiment, l’air lui faisait du bien. La douce fraîcheur nocturne de la mi-saison. Aylan ferma les yeux. S’assit dans l’herbe. __–Sa mère parla. Il n’écouta pas. __–C’était étrange, se dit-il. Pourquoi ne pleurait-il pas ? En fait, pourquoi n’était-il pas triste ? Pourquoi ne ressentait-il plus la moindre émotion ? Jusqu’ici, excepté à quelques rares moments, la raison avait plutôt été que notre protagoniste était pour ainsi dire entré dans un état de dissociation intense. Maintenant qu’il avait mis un peu de distance, qu’il pouvait partir quand il voulait, peut-être même ne pas repartir, qu’il avait enfin réussi à se décider entre s’éloigner ou rester, il pouvait souffler. __–Il le fit. Longuement. __–« Viens. » __–Il attendit qu’elle vinsse à son niveau. __–Dans le ciel tokyoïte, seuls les astres les plus brillants et la Lune se laissaient voir. __–« Les étoiles me manquent. » __–C’était au moment où il s’était montré le plus implacable et le plus violent qu’il avait jamais été, qu’il avait le plus masqué ce qu’il ressentait, s’était enfermé dans des mensonges adressés à lui et à elle, qu’il avait repoussé toutes ses tentatives d’ouvertures, qu’Ipiu était apparue comme la plus vulnérable et la plus honnête et qu’elle avait le plus tendu la main. __–« Le désert aussi. Il fait trop humide, ici. » __–Il se renfrogna un peu dans son pull. __–Certes, commençait-il à comprendre, elle était sa mère, mais ni lui, ni elle ne voulaient de cette relation, semblait-il. Ou du moins, ils ne voulaient pas de ce qu’elle aurait impliqué, dans un cadre traditionnel de relation mère-fils, de foyer conventionnel. Dans le fond, était-ce si grave ? __–« Et les oiseaux. Y’a pas les mêmes, je les reconnais pas. » __–… __–Souffrez que je vous laisse un instant, mes propres émotions m’interdisent de continuer. __–« T’es master, non ? Tu pourrais nous emmener voir les étoiles, le désert et les oiseaux ? » |
## Ven 21 Avr 2023 - 23:24 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | https://youtu.be/6h6AeX0EmEY Je le vois sortir et s’effondrer plus qu’il ne s’assois dans l’herbe du jardin. Je ne le suis pas, il a demandé que je lui laisse de l’espace. Alors je recule un instant, pour le laisser seul. J’en profite pour attraper un plaid sur le canapé, et je le pose sur mes genoux, comme ça il sera chaud quand le gamin décidera de rentrer. La porte reste ouverte, je n’ai pas eu le courage de la fermer. D’aucun diront que je n’ai jamais eu le courage de la fermer. Aussi je l’entends quand il demande ma présence, mais peut-être que je ressens même avant qu’il ne la demande, dans le calme qui s’empare de lui. Ses sentiments ne vacillent plus autant. Je roule vers lui et laisse tomber la couverture sur ses épaules. Je ne sais pas si ça le réchauffera assez, si je m’écoutais je l’attraperais, l’enroulerait dans une couette et j’le trainerais à l’intérieur avant de lui mettre une boisson chaude dans les mains. De la tisane à la menthe infuse en ce moment. Pas de thé. Il est tard. Je souris tristement car je sais qu’il ne me regarde pas. « Nous pourrons, quand tes amis seront auprès de nous. » Avant cela risquerait de les mettre en danger. De te mettre en danger. Je refuse. « Fermes les yeux tu veux ? » Le désert... ce fut mon âme, mon identité, ce qui me définissait au plus profond de moi. Avant le Centre. C’est mon enfance. Des souvenirs lointains et pourtant si précis. « Devant toi il y a une étendue à perte de vue où le sable se confond avec le ciel. Les dunes sont de profondes ombres entre lesquelles les étoiles brillent comme des diamants. Derrière la dune la plus proche tu entends le crépitement du feu, et cela te rappelle que tu as froid. Ce n’est pas réellement cela, la température n’a pas encore chuté, mais tu sais que cela ne tardera plus. Le soleil s’est éteint depuis plusieurs heures. Dans la journée les dunes prenaient vie sous ses rayons brûlants, le silence était presque aussi pesant que la chaleur qui t’enveloppait. Maintenant qu’il fait nuit, tu entends la vie qui s’éveille. Le bruit des gerboises te parvient, très faiblement. Assourdi par l’immensité qui te fait face. L’odeur des tagwella te rappelle au campement. » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 22 Avr 2023 - 0:04 | ||
Aylan Raspberry Messages : 519 Date d'inscription : 17/04/2021 Emploi/loisirs : écolier | __–Aylan reçut la couette, s’emmitoufla dedans. Elle était fort bienvenue. __–Il ferma les yeux. __–Par le pur pouvoir de la suggestion, ou le succès de quelque illusion dont Ipiu avait le secret, Aylan sentit. __–Le sable sur sa peau, porté par un souffle léger, qui caressait ses joues, ses mains plongées dans la dune jaune. __–Le doux contact des étoffes de ses vêtements amples et légers, qui voletaient avec les brises, faisaient onduler le tissu comme l’eau dans les oueds. __–La douce et fraîche morsure du vent, qui portait les délicates odeurs de la nourriture, du pain, du thé, de la menthe, les fortes senteurs des chameaux, du feu et des cendres. __–La poussée de cet élément, alors qu’il se levait, se retournait, le prenait dans le visage, qu’il plissait les yeux, le sentait s’écarter alors qu’il le traversait pour revenir au campement, ce doux zéphyr qui portait le faucon et l’hirondelle. __–Il était revenu dans un chez lui qui n’aurait pas d’armes. __–Aylan garda les yeux fermés. __–Il sourit. __–« Merci. » __–Ce ne serait donc pas pour tout de suite, qu’il pourrait revoir le désert, les étoiles et les oiseaux, tels qu’ils étaient dans leurs souvenirs. __–Il s’en réjouit. __–Dans le fond, Aylan avait toujours opposé sa famille telle qu’elle était représentée par Ipiu, celle qui lui avait été imposée par la naissance, celle dont il portait le nom mais à laquelle il ne sentait aucune attache, envers laquelle il n’avait jamais eu que peu de sentiments, envers laquelle il n’en avait plus aucun, et son autre famille, celle qu’il avait connu pendant toute sa vie, celle de ceux qui avaient été là, de Brad, Liz, Miguel et Lola. Par ce pacte entre Ipiu et lui, ces deux familles étaient en quelques sortes réunies, leurs sorts liés, à présent. __–C’était heureux. __–« J’ai hâte que tu les rencontres. » __–Une dernière considération, pour conclure…Et il regarda Ipiu, cette fois-ci. __–« C’est une bonne idée, ça, des tagwellas. Je pourrai venir déjeuner à la maison, demain ? » |
## Sam 22 Avr 2023 - 1:51 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Le rythme de son cœur se calme, il trouve la cadence qui lui est propre. Je crois que j’ai réussi à l’emmener dans un de mes souvenirs… Peut-être avec trop de facilités… A-t-il vécu des choses similaires ? J’aimerais bien. Ce sont de bons souvenirs. La nostalgie n’a plus cet arrière-gout de regret. C’est bien. « Bien sûr. » Maintenant il faut juste que je trouve un moyen de ramener assez de sable ici d’ici demain pour faire cuire ces petits pains. En demandant à Nath peut-être ? J’imagine que ce sera possible… Des tagwellas… J’en ai pas fait depuis… J’en ai jamais fait en fait. Je les faisais avec ma mère et Tjay. Je ne sais pas si c’est une bonne idée. « Tu veux qu’on les fasse ensemble ? » Il a parlé de demain, comme s’il allait partir entre temps… Je ne sais pas si c’est bien ou mal, mais je ne le retiendrais pas. Il a besoin de temps, moi aussi. Prétendre le contraire, se contraindre, ça marchera pas. Alors on va prendre le temps qu’il nous faut, pour nous connaitre, nous apprivoiser. Devenir responsables l’un de l’autre parce qu’on l’a choisi. « Tu préfères aller dormir ailleurs ce soir ? » J’ai peut-être mal interprété, alors je préfère demander. S’il va dormir avec Chrys ça me va. Le tout c’est qu’il soit avec une personne qui peut le soutenir. Même si ce n’est pas moi. Comme d’habitude. S’il a besoin de vraiment d’espace, je m’occuperais de son linge. Je ferais la maman. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 22 Avr 2023 - 2:25 | ||
Aylan Raspberry Messages : 519 Date d'inscription : 17/04/2021 Emploi/loisirs : écolier | __–Le regard l’Aylan repartit vers le lointain. Il ne regardait pas vraiment les autres maisons, ou les arbres, ou le mur, ou les immeubles, ou le ciel. __–« Okay. Bonne idée. » __–Est-ce qu’il savait en faire ? Bien entendu. Comme autant de symboles des quelques moments de sa vie passée où il avait été heureux, Aylan s’était attaché à se souvenir de toutes les recettes, tous les plats, tous les aliments qu’il avait pu prendre en dehors du cadre des rations militaires. Parmi les rares joies de son existence passée, il y avait à une place importante la cuisine qu’il avait découvert auprès de combattants alliés qui s’étaient montrés d’une rare humanité, puis qu’il avait fait découvrir aux siens. Sitôt son arrivée à Terrae, Aylan avait écumé ses souvenirs, des recettes glanées sur Internet et des conseils dispensés sur des communautés en langue arabe, avait multiplié les expériences. En cela comme en bien des choses, il avait déployé toute l’énergie et la persévérance qui était siennes pour parvenir à ses fins. __–À la question d’Ipiu, il répondit d’abord par un silence, qui n’était pas celui de la réflexion. Plus que tout, il voulait être seul, ce soir là. Rentrer chez lui, poser ses affaires, s’effondrer sur son matelas, s’emmitoufler dans sa couverture et enfin laisser s’achever cette journée qui n’en avait que trop duré. Quelque autre contact humain que ce fût aurait demandé des efforts pour interagir qu’il ne pouvait tout simplement plus fournir. __–Une partie de lui était morte, ce soir là. __–Certes pas la partie à laquelle il se rattachait le plus, qui lui était la plus vitale, dont il aurait eu le plus besoin, bien au contraire. Un peu de cette croyance qu’il pourrait encore être un enfant ; qu’il pourrait avoir une mère. Quand il l’avait regardé, il n’avait plus vu qu’Ipiu. __–« Oui. » __–Voilà pourquoi il devait être seul. Ne dit-on pas que les oiseaux se cachent pour mourir ? __–« J’irai chez moi. Après, je sais pas. » __–Il se leva. Replia la couverture – réflexe d’ordre militaire – et la posa sur les genoux d’Ipiu, sans jamais croiser son regard. __–« Bon ben, j’y vais. » __–Reviendrait-il un jour ? Juste avant de tourner les talons, Aylan la regarda. Fronça les sourcils. Si, il savait s’il allait revenir ou non. En fait, il y avait un pré-requis. Une condition. (Un aveugle l’aurait vu ; il était heureux qu’Aylan n’en eût qu’une vague idée.) __–« Prends soin de toi. » |
## Dim 23 Avr 2023 - 10:43 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | « Rentres bien. » J’admets ainsi, que chez lui ce n’est pas ici. Ce n’est pas important, ou du moins, ce n’a pas à être plus important que ça. Être chez soi, c’est un sentiment plus qu’un lieu. Je ne me sens pas chez moi quand cette maison est vide, je me sens chez moi quand il y a Erik et Nathanaël, quand Aaron m’engueule, quand Aria m’entraine faire du shopping ou boire un thé. Quand je me sens à ma place. Peu importe le lieu. Peut-être que je me sens plus chez moi à la bibliothèque qu’ici. Ici, il se sent comme un invité, et non pas comme un occupant des lieux. C’est une place épuisante. Alors c’est normal qu’il préfère rentrer à un endroit où il ne se sent pas forcé de jouer un rôle. Il est le bienvenu ici, mais il décide d’où est son chez-lui. Oh que ça m’agace quand il me balance « prends soin de toi. » Il a croisé Aaron ou quoi ? PUTAIN. Je soupire dans la nuit. J’ai envie de voir les étoiles moi aussi. L’espace d’un instant je songe à faire sauter les ampoules de tous les lampadaires de la rue. Seulement outre la mise en danger d’un tel geste pour tous, je n’ai pas besoin d’éteindre les lumières pour voir les étoiles. Il me suffit simplement de fermer les yeux. Je ne l’ai pas retenu. C’eut été improductif, et je n’ai pas l’énergie pour ça. Je frissonne, me rendant compte à quel point je suis épuisée. Lasse de tout ça. Je rentre. Ferme la porte derrière moi, suis son étincelle jusqu’à l’institut. Je n’ai pas l’énergie d’en faire plus, le silence fait se fermer mes yeux. Le silence ? Le tambour ne secoue plus le linge dans tous les sens, le séchoir ne crache plus d’air chaud. Je frissonne encore, je m’en vais plier son linge, histoire de ne pas donner plus de travail à Erik. Je finis par m’endormir dans la salle de bain, épuisée. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
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