## Dim 7 Mai 2023 - 21:38 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | Si la journée d’hier avait été un rêve, il en serait à peine éveillé. Son passage à l’infirmerie s’était conclu par une réparation de son nez par un guérisseur, un antidouleur au cas où, quelques sermons, l’interdiction d’utiliser ses pouvoirs — en particulier de Morphe — pendant au moins une semaine. Et un rendez-vous planifié avec sa psy, suivi d’autres sermons. Il avait essayé de tout retenir, mais les paroles avaient défilé comme le paysage dans le train ; sitôt rentré chez lui, il n’en avait guère plus qu’une impression générale où tout était mélangé. Se rendant compte qu’il affamé, il avait acheté quelques en-cas au distributeur le plus proche, puis était rentré pour profiter d’une intimité aussi indispensable que terrifiante. Après avoir jeté ses affaires en vrac, il s’était endormi au milieu de ses pleurs, pour se réveiller treize heures plus tard, au coeur de la nuit, plus éreinté encore que la veille. Cette fois, c’était ses propres pensées, qui avaient défilé avant d’être avalées par la léthargie. Il lui avait fallu la caresse de l’aube et le bruit strident du réveil matin, pour trouver le courage de se lever. Une heure plus tard, toujours en pyjama, il avait essayé de manger lentement, pour profiter d’une journée un peu moins douloureuse. Passé sept heures, cette résolution avait été perturbée par un stress mécanique, qui tapait aux rythme d’un cœur angoissé. Même s’il ne pensait à rien, même s’il détournait le regard de toute indication horaire, même s’il avait abandonné l’idée d’y aller, c’était comme si une partie de lui était assise à l’autre bout de la pièce, à son petit bureau, à compter les minutes et à ruminer toutes les étapes qu’il devait suivre pour se préparer. C’est pourquoi il eut la furieuse envie de se barrer loin d’ici. N’importe où tant qu’il l’entendrait un peu moins. Il devait bien y avoir un lieu de Terrae qui ne le rappellerait à aucune routine, non ? Il enfila rapidement une chemise, un pantalon, une veste et l’écharpe de Karen — évidemment — puis, sans plus d’égard envers la chambre qu’il laissait dans un état chaotique, se tira… Et, deux pas plus loin, retomba sur Afya. Ce dont il aurait, au vu l’emploi du temps de la jeune femme… Un peu dû se douter, s’il avait la moindre capacité à réfléchir ces derniers temps. Cela dit, elle était dos à lui. De fait, il hésita franchement à l’aborder pour suivre son "plan" initial avant de passer une journée aussi misérable que la précédente. .. … Et puis mince. Il n’avait pas besoin de se rajouter un regret de plus sur le dos, alors il pouvait encore faire ça. Rapidement. Avec un peu de chance, sa fuite vers l’autre bout de l’Institut n’en serait que plus légère. Il prit une inspiration et fit quelques pas vers la Voyante. « E—Excuse-moi… » Sa voix déconnait un peu. Ou c’était lui, qui déconnait au point d’avoir du mal à se reconnaître. « Est-ce que je peux.. te parler… rapidement ? » Idéalement, il lui aurait donné rendez-vous dans un lieu privé, pour éviter d’ajouter à son historique un autre moment de honte et d’impolitesse en public. Mais en l’état, il aurait eu bien du mal à trouver ce lieu (ça ne pouvait pas être sa chambre, pour bien des raisons), et surtout à trouver l’énergie pour y aller, alors les couloirs, même s’il avait une chance d’y être vu, ce serait suffisant. Sitôt obtenu son attention, il inspira à nouveau, puis s’inclina d’un coup. « J-je suis vraiment désolé. C’était vraiment impoli de ma part et je regrette. » |
## Dim 7 Mai 2023 - 22:03 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Elle n'a pas de seau, se servant de son pouvoir pour faire apparaitre l'eau qu'elle projette sur le sol avant de la faire s'écouler dans les canalisations les plus proches quand elle est trop souillée. Elle n'utilise pas plus de balais, il suffit qu'elle fasse augmenter la pression de l'eau qu'elle projette sur le sol si elle souhaite décoller un chewing-gum par exemple. Quand Minoru l’interrompt, elle lui sourit. Il n’a pas une super mine, autant qu’elle puisse en juger. Les expressions faciales des blancs, c’est difficilement déchiffrable. Il est tôt, et pourtant il s’excuse déjà. « Salut. » Elle s’est arrêté, attend qu’il parle. Elle acquiesce. Elle n’est ni en retard, ni à l’avance. Elle est à l’heure. Elle l’attendait. Elle hoche la tête quand il demande s’il peut lui parler, alors il poursuit. Elle lui sourit encore. « Ne t’inquiètes pas, il n’y a pas de mal. » Elle savait que ça allait arriver, elle l’avait provoqué même. Seulement, elle ne pouvait pas lui dire, ni maintenant, ni peut-être jamais. Il avait besoin de prendre des décisions, besoin que ses choix lui appartiennent, et elle respectait ça. Elle ne prenait d’ailleurs aucune décision à sa place, elle le poussait juste dans le bon sens pour qu’il avance. Si elle provoquait le futur, elle ne l’écrivait pas. « Ah, et désolé, j’ai pas eu le temps de passer te le rendre hier… J’allais le laisser devant ta porte mais comme je t’ai sous la main ! » Elle fait quelques pas et attrape le sac du jeune homme, posé sur le sol propre à quelques mètres. Elle a glissé dedans un paquet de chips et une bouteille d’ice-tea, ainsi qu’une tablette de chocolat. Il en aurait besoin. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Dim 7 Mai 2023 - 23:28 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | Si, il y a du mal. Un peu d’incompréhension dans la gueule de bon matin. Il faisait des choses abjectes, et on ne les lui renvoyait même pas à la figure. Cela dit, aussi égoïste que cela puisse être, il en était plutôt soulagé pour une fois. Non pas qu’il pense être pardonné — et qu’il se pardonne à lui-même — si facilement, mais c’était au moins une épreuve épargnée pour l’instant. Il se releva donc doucement, pour à nouveau la regarder en face, quoi que pas droit dans les yeux. Avec ça, il n’avait même pas remarqué son sac. Ou même pas essayé. Malgré les bonnes intentions de la jeune femme, ce fut plutôt avec un demi-sourire, la furieuse envie de le jeter par la fenêtre la plus proche, puis un « Merci… et désolé pour le dérangement… » reconnaissant et gêné, qu’il lui reprit… Sans trop savoir quoi en faire après. Aller le poser dans sa chambre, quitte à ouvrir de nouveau la porte à ses angoisses ? Le traîner avec lui, quitte à ce qu’elles l’accompagnent toute la journée ? Il n’aimait aucune des deux options, mais à défaut choisit la deuxième. Dans l’idée qu’au pire, il aurait la brève satisfaction de le jeter dans le lac sur un coup de tête. En serait-il capable ? Il ne le savait pas vraiment, mais c’était au moins… tentant. C’est avec cette idée en tête et par quelques formules de politesse qu’il prit congé auprès d’Afya. Il se ré-excuserait probablement… mieux un autre jour. Un jour où il aurait plus de sincérité et d’énergie à y consacrer. En attendant, cette scène et, derrière elle, les jets d’eau impressionnants qui lavaient avec majesté les couloirs banals des Eaux lui avaient donné une destination. Il lui fallait un lieu où l’on peut tout noyer. (Suite de cette scène... je sais pas encore si je fais un solo ou un RP. En tout cas, concernant ce RP, je pars du principe que la prochaine fois qu'Afya et Minoru se recroisent c'est à la biblio, donc après le prochain Ipiu/Minoru, dis-moi si tu veux faire un truc avant, sinon j'éditerai pour lancer la suite quand on aura avancé de l'autre côté) |
## Sam 20 Mai 2023 - 9:27 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | « Pas de soucis.. » Elle avait réfléchi avant de continuer sa phrase, elle sentait qu’il était encore un peu tôt pour lui dire qu’il pourrait participer aux rattrapages. Il serait capable d’aller passer le reste de ses examens au lieu de prendre du temps pour lui. S’il faisait ainsi, il échouerait… Et ce n’était pas acceptable pour lui. Elle garda donc sa langue dans sa poche. ~~bibliothèque~~ L’ivoirienne avait œuvré énormément dans les jours qui avaient suivi cette rencontre. Elle était allé rendre visite à la bibliothécaire, déclenchant son courroux sciemment, elle avait cependant toujours du mal à assumer ses actes. Les disputes étaient des contacts sociaux tellement compliqués à gérer… Pourtant, elle avait obtenu ce qu’elle désirait, être collée en même temps que Minoru commençait son travail… Il fallait qu’elle réussisse à créer de réelles interactions entre l’épouvantable bonne femme et le jeune homme. C’était bien entendu étrange, elle ne supportait pas Ipiu, mais, elle avait vu qu’elle tirerait le nippon vers le haut.Quand elle travaillait le soir, elle devait majoritairement replacer les livres retournés le jour-même dans les rayons. C’était un travail simple, et ce d’autant plus que les livres lui étaient toujours présentés par rayons et non dans le désordre. Elle n’avait plus qu’à respecter l’ordre alphabétique. Elle ne se venterait pas, mais pour aller plus vite, elle avait écrit l’alphabet sur un petit papier… Elle en profitait souvent pour sortir quelques livres des rayons, les laissant trainer à destination du jeune homme qui les récupèrerait « un livre dont vous êtes le héros. » Ou du moins, elle avait cherché l’équivalent nippon. Cela faisait plusieurs jours qu’elle le sortait des rayons pour le laisser trainer dans celui d’à côté… Peut-être que cela finirait par l’intriguer ? En tous les cas, elle ne trouvait pas pénible de ranger la bibliothèque, cela lui avait permis de découvrir quelques livres qu’elle avait ensuite empruntés. Ce jour-là, elle savait qu’elle croiserait Minoru, elle s’était donné pour mission de lui dire qu’il pourrait passer prochainement les rattrapages s’il le voulait. Elle savait quel serait son choix, mais lui devrait le découvrir. Quand elle le vit au travers d’un rayonnage elle l’approcha. « Bonjour. » La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Dim 21 Mai 2023 - 13:41 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | Suite de Entretien d’embauche (avec Ipiu). Désolée y'a beaucoup de blabla au début. Le chemin du retour était long. Impossible peut-être. Celui de la bibliothèque, à défaut, avait commencé à devenir une habitude. Une habitude pas toujours à suivre, cela dit : chaque fois qu’il en longeait le sentier, il butait sur quelque préoccupation actuelle, trébuchait sur de vieilles angoisses ou se laissait attirer par une impulsion soudaine. Peu importait au final, car il réussissait à y aller. C’était précieux, d’avoir des choses à faire, des gens à voir, des responsabilités à assumer, quand tout était en train de se disloquer ; il ne savait pas ce qu’il allait faire dans dix jours, mais il avait une chose à penser pour le lendemain. Il n’avait toujours pas demandé à Ipiu jusque quand cela durerait. Par peur d’avoir une réponse, ou peur que ce soit à lui d’en décider ? Il ne savait pas. Le doute revenait tous les jours, alors il faudrait bien l’adresser, c’était certain. Il le ferait. Le jour où ce serait un peu moins effrayant. Le jour où il saurait à quoi retourner. Sur ce plan, il n’avait pas tout à fait stagné, malgré l’impression qu’il en avait. Il avait vu sa psychologue. Vu des enseignants, aussi. Et vu Karen — ça importait aussi, en quelque sorte. Il avait même cherché, de son côté, de quoi lui donner d’autres idées, même s’il n’était jamais très doué pour en trouver. Il s’était pris à lire la quatrième de couverture de certains livres qu’il ramassait, à les feuilleter parfois, seulement quand il avait le temps, et seulement s’il ne s’agissait pas de révisions. Heureusement pour lui, avec la fin des examens, les lectures changeaient, et la fiction semblait regagner en popularité. Pour autant, il n’avait pas eu l’illumination. Et savait même qu’il ne l’aurait pas. Si Terrae continuerait de l’accueillir, elle ne déciderait pas à sa place, alors il fallait faire des choix, essayer. C’était difficile à digérer, comme le reste, mais ça commençait, entre deux pages dont il était le héros. Ce jour-là, contrairement aux précédents, il avait dû repousser cette habitude salvatrice à la fin d’après-midi. En cause, quelque imbroglio dont il n’arrivait plus vraiment à se souvenir, qui impliquait probablement un rendez-vous psy libéré au dernier moment et l’avait par quelque arrangement amené à demander à venir plutôt en fin de journée. Comme d’habitude, cela n’importait plus autant, sitôt qu’il poussait la porte de l’édifice. Sitôt arrivé, il salua Ipiu et lui demanda ce qu’il y avait à faire. Les fiches préparées par la bibliothécaire lui avaient permis de gagner en autonomie, au moins sur les tâches qui se répétaient. Outre la récupération des livres en désordre, il avait appris à les réparer et même fait quelques enregistrements, bien que le logiciel soit encore un peu délicat à manipuler. Dire qu’il se sentait compétent serait faux, mais certaines craintes étaient devenues plus faciles à supporter, et il commençait à jauger plus clairement ce qu’on attendait de lui. Puisqu’il n’avait pas pu venir plus tôt, le travail risquait d’être un peu différent pour cette fois. En particulier, il allait pouvoir ranger les livres en plus de les récupérer : jusque là, pour une raison peu claire, Ipiu avait tenu à ce que le rangement lui-même soit fait par la « personne collée » qui passait après lui. Ils se croiseraient sûrement. En attendant, il commença son tour habituel des ouvrages abandonnés ou mal classés. Puis, sur ce qui n’avait sans doute aucun rapport avec le reste, croisa Afya. « Bonjour… » C’était… Toujours un peu compliqué, de savoir quel ton devaient prendre leurs interactions. Notamment parce qu’il avait la perpétuelle sensation de devoir s’excuser auprès d’elle. Et, aussi, il devait bien l’avouer, un peu peur de son regard, dans tous les sens que cela pouvait avoir. C’était déjà compliqué de savoir que les sensitifs pouvaient venir se balader dans ses sentiments en dépit de tous les efforts qu’il faisait, ça l’était encore plus de savoir que les voyants pouvaient exhumer le moindre de ses secrets, et même voir ceux qu’il n’avait pas encore enterrés. Alors peut-être pour ça, il lui en voulait aussi, de l’avoir fait imprudemment, et d’avoir été la goutte de trop d’un vase qui n’allait peut-être pas exploser tout de suite. Ils avaient… Ouais, des choses à se dire. Et beaucoup de raisons de ne pas se les dire aussi, apparemment. |
## Lun 22 Mai 2023 - 15:22 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Il est toujours difficile pour l’ivoirienne d’entamer une conversation. Le plus logique au vu de leurs dernières rencontres aurait été de demander au jeune homme comment il allait, mais elle n’avait pas de doute sur le fait que son humeur n’était pas au beau fixe. Cependant, il fallait qu’elle pousse un peu pour qu’il avance, et si elle ne souhaitait être à nouveau un ouragan, elle pouvait tenter d’être une bise. « Tu as meilleure mine. » Il aurait été étrange que ce ne fut le cas, elle l’avait croisé au bord du gouffre et l’avait précipité à son fond. Le calme était revenu. Il serait d’ailleurs peu enclin à lui livrer tous les rebondissements ayant mené à cette accalmie. Sans doute que Karen et ses enfants avaient été des arcs-en-ciel, annonçant l’arriver des beaux jours, elle n’en savait rien. Elle n’avait pas décortiqué l’intégralité de la vie du jeune eau, cela ne lui ayant pas semblé utile, ou même souhaitable. Elle avait regardé son futur et décidé de le changé, elle avait regardé son passé pour comprendre comment s’y prendre, et maintenant elle faisait face à son présent, et avait bien du mal à trouver ses mots. « Hey, vous êtes-là pour taffer pas fleurter ! » Leur lance la bibliothécaire à roulette. Le regard clair d’Afya se trouble et s’assombrit dans le regard qu’elle pose sur la kabyle. De quoi se mêle-t-elle ? Elle aurait du prévoir cette interaction, la subir est une honte dont elle se serait passé. Elle ne voit pas le sourire satisfait de cette dernière qui sent son humeur se troublée. « Tu t’occupes de récupérer les livres et moi de les ranger ? » La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Jeu 25 Mai 2023 - 1:55 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | « Sûrement… » Meilleure mine, c’était vrai. Mais il avait tout sauf envie qu’elle le mentionne, et tout sauf envie d’en parler, ne serait-ce que parce qu’il considérait que ce n’était certainement pas grâce à elle. Heureusement, la bibliothécaire les interrompit. Et avec ça, creva un minuscule malentendu, qui amena enfin Minoru à faire enfin le lien entre cette fameuse personne collée du soir et la présence d’Afya. Non pas qu’il ait le début d’un soupçon d’idée de pourquoi elle était de corvée, cela dit : à tous les égards, Afya lui semblait être une terraenne modèle, qui donnait déjà beaucoup d’elle au service de la collectivité. Bon par contre, Ipiu aurait pu éviter la remarque sur le flirt. Rouge comme pivoine, Minoru détourna le regard, recula un petit peu et bafouilla un « D.. Désolé… » dans la barbe qu’il n’avait pas. Se remettre au travail ? Excellente idée. « Si tu veux… Enfin… Je pense que ce serait plus pratique de d’abord tout ramasser, puis trier, puis ranger… Peu importe… » Il n’avait pas osé détailler plus, mais l’idée était là. S’il devait récupérer les livres et les lui donner un à un, ils perdraient un temps fou, ou bien Afya devrait attendre qu’il revienne avec un chariot plein pour commencer à s’y mettre. Il valait mieux qu’ils partent chacun d’un bout de la bibliothèque pour faire le grand ramassage, puis qu’ils se répartissent le travail pour trier et remettre en rayon. Cela dit, peut-être qu’Afya préférait garder les tâches comme elles étaient d’habitude, aussi cette option lui allait-elle aussi… Non puis franchement, tout pour sortir de cette situation. (tu peux skip toute la phase rangement je suppose xD) |
## Dim 28 Mai 2023 - 16:52 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Si l’ivoirienne ne sait pas interpréter l’afflux de sang sur les joues du nippon (est-ce de la colère ? De la gêne ?), elle se rend bien compte que la technique proposée par Minoru est bien mieux réfléchie que la sienne. Plus fiable et rapide également, plus intelligente sans doute. Seulement elle ne sait comment le formuler ; elle qui aime tant les mots, ne sait réellement les manier que lorsqu’elle conte. Avant de conter, elle a souvent bien plus de temps pour trouver le meilleur enchainement, la meilleure tournure de phrase. Aujourd’hui elle doit improviser, elle n’avait pas prévu qu’ils se croiseraient si tôt… Elle tourne la remarque dans sa tête, et finalement les mots ne sortent pas de sa bouche, elle en choisit d’autres. « D’accord. C’est vrai qu’à deux on ira plus vite. » Les voilà donc dans les rayonnages de la bibliothèque, ramassant les livres qui dépassent pour les ajouter au charriot où sont déjà posés ceux qui ont été retournés dans la journée. Elle n’a pas envisagé l’idée de se séparer pour que chacun ramasse un côté de la bibliothèque. « Tu es tombé pour quoi toi ? » Elle sait, bien sûr qu’il n’est pas réellement collé, elle n’aurait pas tant œuvré s’il avait seulement s’agit de le faire coller. Il y avait des moyens plus simples, et des masters moins, enfin, plus… Appropriés ? Seulement ce n’était pas un master approprié qu’il lui fallait, c’était l’autre débile colérique. Elle avait les défauts de ses qualités, sans doute. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Dim 28 Mai 2023 - 17:59 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | « Tombé… ? » Plus doué pour imaginer des méthodes de rangement que pour interpréter le champ lexical de la punition, Minoru mit quelques secondes à comprendre de quoi Afya parlait. Il était tombé, lui ? Ou alors il y avait un problème de traduction, et elle ne lui demandait pas pour quoi il était tombé, mais sur quoi il était tombé, à propos des tâches qui lui avaient été assignées par Ipiu ? « Je récupère les livres mal rangés, je fais un peu de réparation… » Alors qu’il avait déjà commencé à lui répondre, deux rouages de son cerveau s’alignèrent et formèrent une petite étincelle, pour lui suggérer une autre interprétation de la question. Légèrement gêné, il essaya de se reprendre : « E-Enfin, j’ai commencé à travailler ici il y a quelques jours. Je ne suis… » Pas collé, moi. Il ne termina pas sa phrase, par peur d’être trop direct ou vexant de quelque façon que ce soit, voire de s’être trompé en devinant qu’elle était bien là à cause d’une retenue. Pour cette même raison et parce qu’il craignait une autre remarque de la part d’Ipiu, il évita de lui retourner sa question. Ce qu’Afya avait fait — ou n’avait pas fait — pour en arriver là ne le regardait pas, après tout. Conformément à ce que leur avait demandé la Master et à l’organisation qu’ils avaient commencé à mettre en place, Minoru s’affaira donc, sans spécialement chercher à ouvrir la discussion au-delà de la communication qui leur était nécessaire, ni suivre les opportunités qu’elle lui donnait ; puisqu’il ne pouvait pas physiquement rester distant, il tâchait de l’être dans tout le reste. Par éthique professionnelle un peu, par refus de sortir de sa petite zone de confort surtout. Une fois passé le ramassage, ils s’étaient donc livrés au tri. Il avait confirmé auprès de l’ivoirienne qu’elle connaissait l’agencement des différents rayons (logiquement oui, si c’était elle qui faisait le rangement). Pour une raison qui lui échappait, les titres du jour avaient des noms désagréablement évocateurs, comme si la bibliothèque s’était arrangée pour le mettre mal à l’aise. Ou bien c’était lui, qui était d’humeur désagréable, parce qu’on avait fait de son répit une anxiété latente qu’il n’arrivait pas à faire disparaître. Enfin. De toute façon, Afya n’était là que par coïncidence, pas pour lui adresser la parole ; s’il se contentait de l’éviter, ça irait. |
## Dim 28 Mai 2023 - 21:02 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | « Ah. Toi c’est volontaire. T’es courageux ! » Il faut bien enfoncer le clou. Elle aimerait qu’il se rende compte qu’il a déjà commencé à faire des choix, même s’il prétend juste se laisser porter. Et il en faut de la volonté pour décider de travailler avec la master… Elle ne l’aime pas, n’aime pas le chaos qui l’entoure, et pourtant ne peut faire autrement que reconnaitre la force qui s’en dégage. Une force qu’elle ne possède pas, mais qu’elle compte bien utiliser pour aider Minoru. Le jeune eau ferme pourtant la conversation. Il a peur de la bibliothécaire ? Possible. Ou alors il n’aime pas parler, et franchement elle ne peut que le comprendre. Elle n’est pas très bavarde habituellement. Ils ramassent les livres qui trainent, certains qu’elle a bien entendu laissé trainer. Certains messages ont du passer, ou pas. Elle doit cependant s’en assurer. « Tu connais ce livre ? C’est un de mes préférés ! » dit-elle alors qu’elle récupère un des livres qu’ils ont rassemblés. Le Petit Prince. C’est un classique, un classique en français, un conte. On va dire que sur le papier il y a tout pour plaire à l’ivoirienne qui raffole de ce genre. Elle est l’a découvert car il était sur une liste de lectures pour préparer l’équivalent du bac à lauréat qu’elle avait passé quelques années plus tôt. Elle ne pensait pas tomber amoureuse de cette histoire, mais ce fut le cas. Ariana et elles avaient par la suite découvert qu’il existait un film d’animation portant ce titre… Et elles avaient pleurées toutes les deux devant. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Dim 28 Mai 2023 - 22:46 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | Courageux, il ne l’était définitivement pas. Ce n’était pas lui qui avait eu l’idée de travailler ici : l’opportunité était venue, il l’avait suivie à défaut d’avoir la force de la refuser et avait planté ses ongles tremblants dedans. Qu’on lui prête du courage ne faisait que rendre plus douloureux sa plaie en y ajoutant une attente qu’il était incapable de satisfaire. Cela dit, il avait tout sauf envie d’en parler davantage. Aussi laissa-t-il couler. Quand elle lui tendit un des livres en le commentant, Minoru se demanda s’il ne s’était pas fait, au départ, une mauvaise image d’Afya. Il avait aperçu une jeune femme silencieuse, qui s’affairait à ses tâches matinales sans lancer d’interaction particulière, avant d’aller travailler discrètement dans les coulisses de la cafétéria pour rendre un service des plus efficaces. Mais finalement, elle se mêlait de sa vie, se faisait coller par Ipiu et passait son temps à diverger au lieu de travailler ? « C’est le Petit Prince ? Je connais, oui… » La couverture était en français, mais il avait assez souvent vu le conte pour en reconnaître les illustrations. Nombre d’enfants japonais le lisaient, et même l’enfant peu sensible à la fiction qu’il était l’avait déjà eu entre les mains. « E-enfin, je ne m’en souviens pas vraiment. » À vrai dire, il n’en avait guère lu que quelques pages, qu’il avait… Dire qu’il avait détesté serait trompeur, alors disons plutôt qu’il n’y avait strictement rien compris. Pas pour des problèmes de langue, évidemment — il avait eu la traduction japonaise. Simplement, le style était trop absurde pour ce qu’il avait l’habitude de lire ; ce que disaient les personnages et leurs enjeux n’avaient pour lui aucun sens, ce qui avait fini par l’ennuyer. Et puisqu’on le félicitait bien plus quand il lisait un livre éducatif ou des fictions qui étaient plus valorisées (quitte à les lire sans les comprendre non plus, juste pour être capable de percevoir les références qui y étaient faites), il n’avait pas eu de raison d’insister. Bien sûr, il n’était pas question de formuler à Afya quelque critique que ce soit sur l’un de ses livres préférés. Déjà parce qu’ils n’étaient pas là pour ça, ensuite parce qu’il se sentait quand même honteux, de ne pas savoir pourquoi tant de gens semblaient apprécier cette œuvre et de devoir lui mentir pour ne pas casser sa joie. Peut-être qu’il valait mieux, donc, ne rien lui en dire et attendre la fin de leur travail pour emprunter discrètement la version japonaise. Il saurait ainsi si se forcer à le lire maintenant qu’il était plus âgé lui permettrait de changer d’avis, ou à défaut, d’avoir la moindre idée de pourquoi il était populaire, au-delà de ses dessins étranges. Puis s’il aimait, il aurait un sujet de conversation et un goût à partager avec la plupart des gens ; Afya lui rappelait à quel point il s’en sentait dépourvu. Et… Oui, il pourrait juste demander à la voyante de lui dire pourquoi elle avait aimé, ce qui règlerait la plupart des problèmes qu’il se créait à cause de cette simple discussion, mais il avait l’esprit beaucoup trop tordu pour seulement y penser. |
## Lun 29 Mai 2023 - 11:42 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Il connaissait donc ! Si elle avait eu à réfléchir, elle aurait pu considérer que Minoru ressemblait au Petit Prince devenu adulte du film… Elle lui proposerait peut-être plus tard de le regarder… Il connaissait mais ne s’en souvenait pas. Quelle indignité ! diraient certains, elle a la patience de ne pas le faire. « C’est l’histoire d’un petit bonhomme raconté par un aviateur qui l’a rencontré, et l’histoire de leur rencontre aussi. Le petit bonhomme est le Petit Prince, un enfant qui vient d’une planète isolée où il a vécu seul pendant très longtemps… Jusqu’au jour où une rose venue de nulle part y grandissent, et devienne sa partenaire ? » Pendant qu’elle parle des petits personnages aqueux apparaissent dans les airs. L’aviateur avec son savant casque d’aviateur. Le Petit Prince avec ses cheveux ébouriffés et son long manteau, un sabre plus petit qu’une éguille à son flanc, il ne fait que quelques centimètres, peut-être le cinquième de la silhouette élancée de l’adulte dont le blouson élargit les épaules. Furtivement un avion s’est dessiné, et a explosé pour former des dunes sans qu’elle n’ait plus expliqué que cela ce qu’il se passait, puis l’eau qui formait l’aviateur et les dune s’est transformée en une petite sphère aqueuse sur laquelle le petit bonhomme se déplace et faisant trainer son manteau… On ne comprend pas bien ce qu’il fait, et elle ne veut pas tout gâcher… La rose éclot soudain, toute en finesse, elle est disproportionnée par rapport au petit-prince, elle fait bien la moitié de sa taille. L’eau n’aurait pas réussi à faire quelque-chose de plus petit sans le rendre incompréhensible. « Puis un jour il se dispute avec sa rose et décide de quitter sa planète, ce livre raconte l’histoire de son voyage. » La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Lun 29 Mai 2023 - 16:17 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | Il ne s’attendait certainement pas à ce que sa réaction déclenche toute une explication de la part d’Afya. Elle était donc vraiment ce genre de personne qui parlait tout le temps. Au moins, ce n’était pas pour évoquer l’homosexualité présumée de tel ou tel enseignant, comme avait tendance à le faire Karen lorsqu’elle divaguait entre deux révisions. En tant que telle, l’histoire ne lui apparaissait pas si intéressante. Ou du moins, elle lui apparaissait comme toutes les autres, et il n’y trouvait pas de raison de s’y intéresser, quand il y avait autant de livres pour adulte à lire. C’est pourquoi il était parti pour ne l’écouter que d’une oreille distraite en continuant à travailler… Jusqu’à voir les petits marionnettes d’eau flottant dans l’air, juste en face de lui. Avec une maîtrise qu’il aurait été incapable d’imiter ne serait-ce que pour une seconde, elles s’animaient, fusionnaient et se divisaient sans peine, à chaque mot de la voyante. « C’est joli… Enfin, les personnages que tu fais… » Alors qu’il avait passé la semaine à se distancier au maximum de ses pouvoirs et à fuir les entraînements, c’était un spectacle aussi fascinant que frustrant. Il avait — vraiment — envie, d’un coup, de tout lâcher pour essayer de faire pareil jusqu’à ce que la fatigue l’emporte, tout en sachant qu’il se l’interdirait strictement et qu’il y échouerait forcément. Il les haïssait, ces conflits silencieux, entre ce qu’il désirait et ce qu’il devait faire. Et par ricochet, il haïssait Afya de lui imposer ça, puis se haïssait de seulement y penser. Alors que la façade qu’il tentait de contenir continuait de fixer les marionnettes, elles éclatèrent d’un coup. Paniqué, Minoru recula d’un coup en arrière. Qu’est-ce qui s’était passé ? Pourquoi est-ce qu’il l’avait fait ? Pourquoi est-ce qu’il l’avait voulu ? Plus important… « Jesuisd-désolé » bafouilla-t-il, en gesticulant comme s’il était un serveur en stage venant de renverser du café sur la robe blanche d’une cliente prestigieuse. « Je regardais les images… et… J’ai dû penser à quelque chose d’autre, je suis désolé. » Il espérait franchement que sa confrère Eau ne serait pas capable de comprendre quelle émotion avait interféré avec son spectacle, et qu’Ipiu aurait autre chose à faire que de la percevoir. L’envie de partir en courant était forte, mais il devait au moins vérifier qu’aucun livre n’avait été éclaboussé… |
## Lun 29 Mai 2023 - 18:03 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Il avait essayé de prendre le contrôle de ses créations, et les avait brouillé. Elle l’avait laissé faire, si elle l’avait voulu l’ivoirienne aurait pu maintenir plus ferment sa volonté et son œuvre se serait à peine troublée… Mais elle lui avait laissé la main, il ne faisait pas souvent de sottise, ne se laissait pas souvent aller. Il était ce genre de ruisseau tranquille qui ne sortait jamais de son lit. Si l’on voulait filer la métaphore jusqu’au bout, il ressemblait un peu à un canal creusé par les hommes. Il s’efforçait de ne jamais faire de vague, d’être toujours paisible, de faire ce que l’on attendait de lui. Il était artificiel, et on l’avait dévié de son cour. Comment lui en vouloir si une fois de temps en temps il débordait un peu ? Elle avait retenu l’eau pour qu’elle ne vienne pas souiller leur travail. « Pas de soucis, c’est toujours plus compliqué de récupérer la création d’un autre, et puis je divaguais, un peu plus et j’arrêtais de ranger, Ipiu m’aurait trucidé ! Je vais vider l’eau dans un lavabo, je reviens. » Et c’est ce qu’elle fait. « Tu voudras que je t’apprenne à faire des petits personnages aqueux ? » Il les avait trouvé jolis, peut-être que cela pourrait l’aider à s’éloigner un peu du monde des adultes s’il réussissait à crée ? L’ivoirienne avait longtemps galéré à créer ce genre de petites images mouvantes, mais elle avait persévéré. Elle voulait pouvoir illustrer ses contes quand elle les offrait au public, les soir d’étés dans le parc. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Lun 29 Mai 2023 - 22:55 | ||
Minoru Saikawa Messages : 163 Date d'inscription : 13/06/2022 Age : 18 | Une minute d’absence. Une minute pour souffler un grand coup, manquer d’écraser son poing sur quelque chose ou de pleurer et juste après faire comme si de rien n’était dès lors que la voyante réapparaissait dans son champ de vision. « Pourquoi pas… » avait-il mollement répondu, en détournant la tête. Évidemment qu’il en crevait d’envie. Mais là, sur ce coup, il ne méritait vraiment pas la sympathie d’Afya, et le fait qu’elle ne réagisse pas mal ne faisait que renforcer que la haine qu’il entretenait envers lui-même. Il savait à quel point c’était stupide pourtant, ce sentiment d’être à la fois trop méchant et inutile pour mériter quoi que ce soit, qui le poussait à vouloir en montrer la preuve sans jamais oser le faire ni oser croire que le faire représenterait un quelconque soulagement. « Enfin, pas tout de suite, d’abord on doit ranger ça… » (il montrait les livres, mais pensait surtout à ce qu’il avait à arranger à l’intérieur de lui) « Et puis… » Et puis merde. « Là, je ne suis pas trop d’humeur… L’eau a réagi parce que j’avais envie de... Que j'étais énervé. Probablement. Alors ça risque de recommencer. » C’était débile de lui jeter ça à la gueule, mais il en avait marre. De lui. « On reprend ? » enchaîna-t-il directement, sur un ton faussement jovial, pour essayer de gommer tout ce qu'il venait de dire. Parce que comme prévu, ça ne le soulageait même pas. |
## | ||
Contenu sponsorisé |