Maintenant je sais...

La soirée d'Halloween me poursuivait, tout les soirs c'était la même chose, mes larmes puis ce que j'avais dit à Mitsuki, ce secret et sa tristesse, tout cela ne cessait de me hanter. Et à force de repenser à cela, à la directrice, à toutes ces choses qui m'avaient fait comprendre que je quelque chose au fond de moi était en train de me détruire, ça avait éclos. La réalité m'avait sautée au visage comme une bombe, mais elle avait fait plus de dégâts. Parce que je vous aime bien, je vais vous raconter ce qu'il s'est passé! Comme je suis gentil, hein?

J'étais en train de repenser au visage de Mitsuki, à ses lèvres que j'avais embrassées sans vraiment savoir pourquoi, juste pour sortir de mon malheur, et une de mes phrases me revint en tête, cette fois ou je lui avais dit que je n'avais pas su rendre à ma mère ce qu'elle m'avait offert. Je me rendis compte qu'il était là, le déclencheur réel de la suite. Je sentais un sentiment de culpabilité grandir en moi de manière fulgurante, et je compris enfin... Cela faisait des jours que j'essayais de comprendre, tout en osant pas tout à fait, mais maintenant c'était devenu limpide et clair. Oui... Cette haine envers mon père n'avait en réalité pas raison d'être, pourquoi est-ce que je lui voulais autant? Pourquoi j'en étais arrivé au point de vouloir le tuer, alors qu'au final j'étais bien obligé d'admettre qu'il n'avait rien fait... Car ma mère ne s'était pas suicidée à cause de lui. Non, elle souriait même si elle lui en voulait, elle me souriait au moins à moi.
Oui, maintenant j'avais compris, j'avais saisi cette chose que je me cachais, la naissance de cette haine envers le monde. Cette haine en réalité elle était dirigée vers moi, moi qui n'avait pas pu être un bon fils. Moi qui lui criait dessus, qui ne lui racontais rien, qui l'envoyais se faire voire à chaque fois qu'elle voulait m'aider. Je voulais juste la protéger de mes soucis, mais quel idiot... A l'époque j'aurais du comprendre qu'elle voulait juste m'aimer et m'aider, j'aurais du lui parler de mes problèmes à l'école. Mais la personne qui lui avait appris qu'il y avait un soucis, ce n'était pas moi, mais bien le directeur. Oui, quand il m'avait menacé de me renvoyer, c'était ce jour là qu'elle avait compris ce que j'étais devenu. Quelqu'un de violent, qui n'en avait rien à faire de rien, elle avait du déduire que je finirais par la taper, l'abandonner, que cette manière que j'avais de la faire aller voire ailleurs ne changerait pas. Elle avait tort... Mais comment lui en vouloir? Oui... Le coupable... C'était moi. C'était de ma faute si elle en était venue à se tuer.

Quand je m'étais rendu compte de cela, j'étais devenu comme fou. Je m'étais retenu d'hurler, je ne voulais pas que quelqu'un sache que j'allais mal, mais mes pleurs eux je n'avais pas su les retenir. Est-ce que c'était une punition? Est-ce qu'elle s'était tuée pour me faire souffrir? Est-ce que contrairement à ce que pensait Hideko elle avait pensé à moi avant de se donner la mort, mais pas de la manière souhaitée? Je n'en pouvais plus d'avoir compris cela, mon corps tremblait comme jamais, la tête me tournait à un tel point que je dus aller vomir aux toilettes. Pourquoi... pourquoi j'avais agis ainsi?! Ce n'était pas elle qui devrait être morte... Mais moi! C'était moi le coupable, moi le mauvais, moi qui avait mal agit...
Dans un élan de folie j'attrapais mon rasoir pour en retirer la lame, mon corps n'avait plus qu'une seule motivation, la même que mon esprit : partir. Disparaître, parce que j'avais tué la seule personne que j'avais aimé que qui m'avait aimé. J'étais le seul coupable de mon propre malheur, j'avais... Causé la mort de ma propre mère! Elle avait du vivre un enfer, alors que je pensais bien faire, alors que je lui criais dessus sans cesse, elle avait du sombrer dans le malheur... Et moi je n'avais rien vu... Rien... Rien du tout! Pourquoi avais-je été aussi aveugle?! Aussi stupide! Sans moi... Elle serait toujours en vie... Si je n'étais jamais né, elle serait en train de sourire et de rire. Elle serait heureuse...
Comment pouvais-je vivre en sachant cela maintenant...? Ma seule raison de vivre venait de partir en fumée, je n'avais plus aucune raison d'en vouloir à mon père, cette haine qui me donnait l'énergie d'avancer n'était plus rien, je n'étais plus rien... Rien du tout... J'allumais la douche, entrant dedans encore habillé, le regard complètement vide d'une quelconque trace de vie. Oui, je devais payer... J'avais toujours voulu faire payer au coupable de sa mort, et là j'en avais l'occasion... Oui, il fallait que je meurs, pour lui rendre honneur, pour m'excuser... Et de toute façon à quoi bon continuer de vivre? Pourquoi continuer cette vie si c'était pour avoir sur moi ce poids... Encore une fois je choisissais de fuir... Parce que je n'étais pas assez fort pour assumer ça... C'était trop, bien trop lourd pour moi, pour n'importe qui....
Ma mère... Celle que j'avais tant aimé, celle qui m'avait tant aimé, la seule qui m'ait tendu la main un jour, qui ait essayé de me relever... Moi, je l'avais tuée... Moi... J'étais l'assassin de ma mère...

Le contact de la lame de rasoir avec ma peau me dit d'abord peur, puis elle s'enfonça doucement et j'avais l'impression au fond de moi de bien faire, que c'était la seule solution. La douleur me dit lâcher la lame qui tomba dans l'eau. J'observais mon sang couler, teindre l'eau, et j'étais presque heureux de mon geste. J'avais cette impression de lui rendre justice, et les paroles de Mitsuki et Hideko résonnaient dans mon esprit. Je n'avais été qu'un idiot, le monde irait mieux sans moi... Si je disparaissait, alors tout irait tellement mieux, j'arrêterais de faire cela, de créer le mal sur mon passage. Mitsuki serait surement heureuse.

Ma vue se brouillait doucement, quand je fus saisit d'une peur primaire : celle de mourir. Je me mis à m'agiter, sentant cette horrible sensation que votre vie quitte votre corps. Mon esprit refusa d'un coup cela, il ne voulait plus, je ne voulais plus... J'avais peur, peur de n'être plus rien! Non... Je ne voulais pas mourir ainsi! J'essayais de me relever, oubliant les raisons de mon geste, animé par ce simple instinct de survie. Je ne voulais pas disparaître de la réalité! Il fallait que quelqu'un m'aide! Mais qui? Qui m'aurait aidé?! Personne ne m'aimait, personne ne voudrait que je vive! Je fermais les yeux, complètement paniqué, je devais me téléporter, n'importe où! Je pensais à l'infirmerie, mais quand j'ouvris les yeux après m'être téléporté je n'étais pas là bas. Je regardais vivement autour de moi, tant que je le pouvais encore. J'étais là, assis, devant une porte sur laquelle il était écrit : Mitsuki. Je l'avais vue, cette porte, en passant dans les couloirs. Je ne voulais pas comprendre pourquoi j'avais finit là, je n'avais pas le temps de comprendre, je poussais la poignée et m'effondrais sur le pas de sa porte, à moitié dans sa chambre, à moitié dans le couloir, mon sang se répandant encore sur le sol.

HRP : si tu veux que je change des trucs dit le ^_^

Je serrais dans mes mains le pendentif que j'avais été cherché en me faisant passer pour Papa. Voler dans un musée comme ça... Bah. J'aurais peut-être pas dû le faire, vu ce qu'il s'en était suivi.
Pour faire comme lui, j'avais prévenu la police, j'avais tout fait dans les règles, ils savaient ce qui allaient se passer, et comme d'habitude, ce cher commissaire avait tout mis en oeuvre pour l'attraper, vu le nombre d'année qu'il avait déjà passé sur cette affaire. Je m'en étais au début pas trop mal servi, m'aidant tout de même de mes pouvoirs pour être plus à l'aise. Je savais que j'étais assez souple et agile, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être stressée dans ce genre de situation alors... J'avais un peu "triché" en ne faisant pas tout moi-même. Cependant, lorsque j'avais pris le pendentif, la perle d'Asha, je n'avais pas pu m'empêcher de ressentir toute cette flopée de sentiments heureux remonter en moi. C'était tellement... Bon. J'avais eu cette sensation de vivre ce que Papa ressentait lors de chacun de ces vols, et me dire que je ressentais ce que lui avait senti avant moi me faisait me sentir... Terriblement bien. Savoir que je rentrais de cette manière-là dans son monde était vraiment quelque chose pour moi. C'était, comment dire ? Fantastique un peu.
Mais malheureusement pour moi, manque d'expérience = manque d'attention. J'avais pris peur au moment où j'avais entendu les policiers passer dans le couloir dans lequel j'étais. J'avais pourtant su déjouer toute la protection avec facilité, mais la simple présence de ces hommes... Avait en quelque sorte tout fait foirer.
Je m'étais dirigée avec rapidité vers la fenêtre et m'étais jetée dans le vide, refusant de me faire prendre. J'avais pris l'apparence de Papa, j'avais tout bien fait comme lui ! Sauf que pendant ma chute, la perruque tomba. Ca aurait pu ne pas être grave du tout si je n'avais pas oublié qu'à chacun de ces vols, il prévenait la police pour s'amuser avec, mais aussi pour qu'elle attire un public en publiant l'annonce. Il aimait sa réputation, et l'entretenait...
J'avais senti tous ces flashs, qui n'avaient jamais cessé jusqu'à ce que je parvienne à me téléporter une bonne fois pour toute, avant de faire un bisou au sol. J'étais arrivé derrière un de ses buissons plus loin, avais vaguement observé la scène avant de rentrer, me téléportant au lac de Terrae où j'avais rencontré cette fille, Arya. Ce fut d'ailleurs une rencontre assez étrange, mais pour autant... Agréable.
Enfin, voilà en gros ce qu'il s'était passé lorsque j'avais récupéré ce fichu médaillon qui m'avait coûté certainement la première page pendant une semaine dans le journal local d'Osaka. Avec en prime un petit "Dark le fameux voleur fantôme est un imposteur !". Super, hein ? Papa devait être fier de moi, dis donc...

-Je suis désolée, Papa...

Je soufflai ces paroles, avant de tracer le contour du pendentif avec mon doigt. Il brillait tellement... Je me souviens encore l'avoir admiré des années lorsque Maman le portait encore au cou. Mais pourquoi, pourquoi s'en était-elle séparée ? Ca me semblait tellement... Etrange ! Est-ce qu'elle l'avait perdu ? J'avais beaucoup de mal à y croire... La Larme d'Asha représentait tant de choses pour elle !
Je soupirai doucement, agacée à l'idée de ne pas comprendre. C'est là que j'entendis ma porte s'ouvrir. Je me tournai et le spectacle qui s'offrit à moi me retourna le ventre. Qu'est-ce qu'il...
Je restai un moment paralysée, choquée par ce garçon qui était allongé sur le sol, se vidant de son sang. Je dus me donner une baffe mentale pour me faire comprendre qu'au lieu de rester là comme une cruche, c'était justement le moment où je devais agir ! Je ne savais pas pourquoi il était rentré dans ma chambre, pourquoi il était dans cet état-là... Mais je refusais de le laisser mourir comme ça. Malgré ce qu'il avait fait, ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais pas le laisser faire ça...! Je refusais, je refusais catégoriquement qu'une personne que j'aie pu rencontrer, aimer, adorer, détester, peu importe... Je refusais que quelqu'un que j'aie pu connaître meurt comme ça, devant moi, dans... mes bras.
Me levant brutalement de ma chaise, je me précipitai vers lui. Je cherchai d'où venait tout ce sang, et je ne tardai pas à en trouver la source. Je grimaçai. Matthew... Pourquoi ?

-Matthew, respire, garde les yeux ouverts, ne te laisse pas emporter, d'accord ?! Reste avec moi, ne te laisse pas faire...

J'avais entendu les gens dire que c'était ça qu'il fallait faire, pour garder quelqu'un conscient. Ce n'était bien sûr pour moi que de la théorie, mais je n'avais rien à perdre en essayant.
Lorsque je tentai de le redresser, ce fut avec difficulté. Il n'était même plus capable de soutenir son corps, il pesait maintenant trop lourd pour moi... Portez quelqu'un de conscient, et quelqu'un d'inconscient, je vous assure que vous sentez la différence. Le sang ne s'arrêtait jamais de couler, et malgré tout, j'étais étonnée que ça ne me donne pas envie de vomir. Je n'avais jamais fait face à ce genre de situation... Et pourtant, mon corps réagissait plutôt bien.
Je saisis son poignet et appuyai sur sa plaie, tentant vainement de calmer l'émoragie. Je savais que la téléportation serait plus rapide, mais j'avais peur de me louper, trop pressée, trop stressée, ayant en tête que sa vie en dépendait... J'avais peur de rater ma téléportation et de le voir s'éteindre sous mes yeux. Alors je devais me calmer, et le "calmer" aussi avant ça...
Je serrai donc son poignet le plus fort possible, cherchant autour de moi quelque chose qui aurait pu servir de garrot. Je me souvins alors que je portai une ceinture, et je la retirai d'un mouvement sec et rapide, la passant autour du poignet de Matthew. Le sang coulait moins, mais je n'étais pas satisfaite...

-Reste avec moi, rappelai-je à Matthew, voyant ses yeux se fermer dangereusement.

Je me mordis la lèvre inférieure, et serrai ses deux mains dans les miennes. Allez Mitsuki... Il ne fallait pas que tu foires ton coup. Vraiment pas, non...
Je fermai les yeux, inspirai de grosses bouffées d'air... Et me téléportai, à l'hôpital de Terrae. C'était encore mieux que l'infirmerie...
Les Masters Air qui étaient dans les couloirs me virent arriver, et en voyant le sang qui recouvrait les vêtements de Matthew, les miens maintenant, mes mains, son poignet, ils comprirent qu'il était l'heure de s'activer un peu. Deux hommes accoururent vers moi et s'accroupir à côté de nous. Ils me repoussèrent presque violemment, trop pressé et sur le vif pour faire attention à la délicatesse, ce que je comprenais. C'est là que j'eus enfin le temps de prendre du recul. Alors qu'il s'acharnait à lui promulguer les premiers soins, je le vis, les yeux mi-clos, entre la conscience et l'inconscience. Je revis aussi ses yeux qui pleurait ce jour-là, à Halloween... Et je revis ce regard méprisant lors de notre rencontre. Mais tout ce qui passait dans son regard... avait toujours un rapport avec sa mère. Alors cette fois-ci, encore une fois, était-ce à cause de cela qu'il s'était...?
Je me mordis la lèvre inférieure et une femme arriva et me remis sur mes pieds. Elle me dit d'aller attendre à côté, et je vis deux autres personnes arriver précipitamment avec de quoi transporter Matthew. Je ne cessai de le fixer, sentant un poids se poser sur mon coeur. Et si je n'avais pas été assez vite ? S'il était trop tard...?
Ils allongèrent Matthew et s'éloignèrent aussi vite qu'ils étaient arrivé. Je remarquai que leur rapidité était sûrement dûe au vent dont ils se servaient pour améliorer leurs capacités. Je m'assis lorsque je n'eus plus rien à voir, et baissai le regard sur mes pieds, avant de m'enfermer dans mon monde. Mon esprit commença à vasciller, et je tentai en vain de comprendre ce qu'il s'était réellement passé. Pourquoi... A ma porte ?
Je crus devoir attendre des années et des années avant qu'un homme vienne me voir pour me dire qu'il était enfin hors de danger. Je levai les yeux vers lui, l'air complètement vide, épuisée, lessivée. Je ne savais plus quoi faire...
Je finis par hocher la tête, et lorsqu'il me demanda si je voulais aller le voir, je hochai une nouvelle fois la tête. Je n'avais rien d'autre à faire de toute façon... Et ce qu'il venait de se passer occupait trop mon esprit pour que je fasse autre chose.
Me levant avec lenteur, je le suivis, et entrai dans la chambre. Il était là, dans ce lit, avec tous ces appareils d'hôpital à côté de lui, et un énorme bandage recouvrant son poignet. On tenta de me demander ce qu'il s'était passé, mais je fus incapable de répondre.
Amorphe, j'allais m'asseoir sur le siège à côté de lui. J'allais attendre son réveil maintenant...

Tout alla tellement vite, entre le moment où j'avais ouvert sa porte et celui ou les secours étaient arrivés. J'avais vu ces ombres s'occuper de moi, me soulever, me sauver... Mais pourquoi? Est-ce qu'ils avaient fait ça parce que c'était leur travail? Ou bien est-ce que je n'étais pas encore la bête noire de cette école, avaient-ils désirés de me tenir en vie pour moi plutôt que part mon statut d'humain? Surement que non... Personne ne voudrait réellement me sauver, pas après tout ce que j'avais fait aux autres... Pourtant elle, elle m'avait aidé autant qu'elle l'avait pu, Mitsuki...

Lorsque je fermais les yeux un nouvel enfer commença, je tombais petit à petit dans mes souvenirs... Plutôt mes songes? Difficile à dire, j'avais tant de mal à distinguer le réel du songe. J’apparus devant Mitsuki, je la prit dans mes bras et l'embrassa doucement. Quand je la lâchais elle se souleva par rapport au sol, une corde apparu autour de son cou, son regard devint livide. Puis un grand sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle ne prenne le visage de ma mère. Ses paroles résonnèrent tout autour de moi et chacun de ses mots se transforma en une personne que je connaissais, certains de ma famille, certains de mon ancienne école, d'autres de Terrae. "Tu m'a tuée", qu'elle répettait en boucle, sans s'arrêter, alors que les regards me jugeaient, ils me regardaient tous avec cette lueur de dégout dans les yeux. Je prit ma tête entre mes mains, leur hurlant "non, ne me regardez pas! Ne me détestez pas ainsi!". Puis Mitsuki vint me prendre les mains, ma mère se tut alors. Elle attrapa ensuite mon poignet qui se mit à saigner, et souffla délicatement dans mon oreille : "Le monde se portera mieux sans toi."

J'ouvris les yeux, trempé de sueur, des machines partout autour de moi. Depuis combien de temps je dormais là? Une heure? Un jour? Une semaine? Je n'arrivais pas à le déterminer, tout ce que je savais c'était qu'elle était là, Mitsuki. Je n'osais pas la regarder, après ce qu'elle m'avait dit dans mes songes. Je n'osais pas regarder son visage, de peur qu'il se transforme, de peur qu'elle me dise que j'aurais été mieux mort. Je serrais les poings, face à ma propre lâcheté. Je n'avais pas eu le courage de me laisser mourir... Pourquoi? Je n'avais pourtant plus aucune raison de vivre! Je jetais un regard à la fenêtre, observant l'extérieur sans n'avoir plus envie de rien, ni de mourir ni de vivre. Maman.... Je n'avais pas su te rendre honneur, pourtant je le voulais vraiment, je désirais tellement te venger et me donnant la mort... Alors maman, pourquoi est-ce que j'étais encore en vie, dans ce lit? Est-ce que je ne t'aimais pas assez? J'étais égoïste à ce point?
Je baissais la tête, observant mon poignet. Pourquoi je m'étais résigné, pourquoi j'avais finalement dit non? Je pensais que le plus difficile serait de me trancher les veines, mais non, en réalité le plus difficile c'était de vivre cette mort, la sentir vous envahir. Maman, est-ce que toi aussi tu aurais voulu pouvoir faire demi-tour? Si j'étais arrivé a temps, m'aurait tu observé avec un regard suppliant pour que je t'aide? Aurais-je pu te sauver, comprendre, t'aider, me corriger? Je n'étais qu'un fils indigne, incapable de se donner la mort pour offrir le repos éternel à sa mère...

Plusieurs Masters Air étaient venus me voir, à tour de rôle, avec quelques bonnes minutes d'intervalle, pour me dire que je pouvais rentrer chez moi, mais j'avais à chaque fois refusé l'offre. Ils avaient eu beau tenter de m'expliquer qu'il avait vraiment besoin de repos et que son réveil ne serait pas forcément pour maintenant, je voulais rester, être... Sûre que je n'avais pas réagi trop tard, et qu'il n'était pas mort. Bien sûr, on m'avait assuré qu'il était hors de danger et que tout allait bien, mais... Je ne sais pas, c'est une espèce de réconfort de voir tout de même la personne se réveiller. Qui pouvait me promettre qu'il n'était pas dans le coma ? Vous savez, c'est comme ces histoires de grossesse niée chez les femmes. Elles ont leurs règles et se disent que tout va bien du coup. Sauf que s'il s'agit là d'un déni de grossesse, elle aura toujours ses règles, et le bébé se positionnera de manière à ne pas être 'visible' entre autre. La mère aura pas de gros ventre... Je veux dire, dans ce genre de situation, y'a rien de mieux que le test de grossesse, pas vrai ? Et bien c'est un peu pareil ici... Pour être parfaitement sûre de son état de bonne santé, y'a rien de mieux que des yeux ouverts...
Alors j'avais décidé de rester là jusqu'à son réveil, et j'allais le faire, c'était certain.
Mais les minutes passèrent, et les heures passèrent. J'avais été me chercher un chocolat chaud au distributeur, et une Etoile Guérisseuse qui donnait un coup de main à l'hôpital et qui avait remarqué que j'étais là depuis longtemps m'avait proposé un livre pour m'occuper un peu. J'avais refusé l'offre dans un sourire, mais je m'étais vite rendue compte que j'avais eu tort. De retour dans sa chambre, j'avais commencé à piquer dangereusement du nez, et je somnolais maintenant, me réveillant de temps en temps pour vérifier qu'il n'était toujours pas réveillé. Lorsque je me réveillai à nouveau, je constatai que la nuit était tombée. Surprise qu'on n'aie pas insisté pour que je retourne dans ma chambre, je tournai la tête et observai Matthew. C'est là que je réalisai qu'il était réveillé et qu'il fixait son poignet. Prise d'un élan venu d'on ne sait où, je me levai et me jetai littéralement sur sa main.

-Alors là, même pas en rêve ! Tu touches pas à ce bandage !

J'eus un geste de recul quand elle approcha et, par une sorte de réflexe, je la poussais en arrière de toutes mes forces. Pourquoi elle m'approchait ainsi?! Alors que moi j'étais en train de faire mon possible pour ne pas la voir, pour faire comme si elle n'était pas là. Je me doutais qu'elle finirait pas donner signe de vie, mais elle pourrait le faire moins... Merde quoi! Je saisi mon poignet, mettant ma main sur le bandage pour le cacher en quelque sorte. Elle savait ce que j'avais fait, mais j'allais tellement honte d'être encore là, en vie, alors que j'aurais du être mort... Je baissais le tête, pour ne pas avoir à la regarder plus longtemps, je ne voulais pas risquer de la voir se 'transformer' comme dans ce rêve horrible.

- Arrête ça tout de suite!

Je serrais un peu plus mon poignet, perdu une fois de plus. je ne voulais pas qu'elle commence à jouer les inquiète, je ne voulais pas qu'elle se tracasse pour moi, personne n'avait à le faire. Personne ne devait s'inquiéter pour un monstre tel que moi. Bon sang mais... j'étais presque un assassin, pourquoi elle essayait de m'aider?! Je serrais les dents, retenant quelques larmes. Je n'avais pas finit de pleurer, j'allais encore le faire beaucoup, ce n'était pas difficile à deviner. Maintenant que je savais ce que je m'étais caché tellement longtemps, les larmes viendraient facilement.

- Pourquoi tu fais ça... Pourquoi tu m'as aidé...

J'avais beau cherché, rien ne lui donnait une bonne raison de le faire. J'avais été ignoble avec elle, alors pourquoi?! Elle était si idiote que ça? Sur le moment je voulais vivre, oui, mais là... Je ne comprenais pas réaction et j'en étais même presque à lui en vouloir de ne pas m'avoir laisser crever.

Lorsqu'il me repoussa, je basculai en arrière et manquai de trébucher sur mes propres pieds. Ben voyons, toujours le même, avec cette violence... Je levai les yeux vers lui, et l'aperçus baisser la tête, posant une main afin de camoufler son bandage. Je dus retenir un soupir. Je tournai la tête et regardai ma chaise avant de finalement changer d'avis : inutile de s'asseoir. Je me dirigeai alors vers la porte, et observai à travers les stores encore ouvert les personnes qui passaient dans le couloir. Il était pourtant tard... Enfin, il y avait moins de monde que cet après-midi. Je jetai un coup d'oeil à Matthew et l'écoutai parler. Pourquoi je l'avais aidé...?
Je jetai un nouveau coup d'oeil sur l'extérieur, avant de me retourner et de m'adosser à la porte. Je posai mes mains sur mes hanches et tirai mes coudes en arrière, me cambrant par la même occasion. Cessant de m'étirer, je laissai mes bras retomber le long de mon corps et je reportai mon regard sur Matthew.

-Pourquoi tu poses cette question ? Tu voulais que je fasse quoi, que je te laisse entièrement repeindre ma chambre de rouge ? Enfin, ça, c'est déjà fait. Par contre, j'avais pas forcément envie d'avoir en plus un corps inerte en plein milieu de la pièce ! Niveau déco, je trouve que ça le fait pas tellement, tu vois.

J'avais parlé avec un ton sec et je le regrettais déjà, mais depuis Halloween, je m'étais promis de me méfier de lui à l'avenir, alors pour être franche, il était hors de question que je lui laisse encore une fois m'avoir.
Je me dirigeai cette fois-ci vers ma chaise et m'y assis. Je posai une main de chaque côté de mes cuisses et me penchai en avant, cherchant à capter vainement le regard de Matthew.

-Et pour être plus honnête, je suis humaine, et je refuse tout bonnement de laisser mourir quelqu'un que j'ai connu sans intervenir, sans même essayé de faire quoi que ce soit... Ca peut très certainement te paraître idiot, mais tu auras beau me faire toutes les crasses du monde, je ne souhaiterais jamais ta mort.

Je baissai finalement les yeux et fixai mes pieds.

-Personne ne mérite de mourir, et encore moins comme ça...

Je fermai les yeux, imaginai le visage souriant de Maman. J'avais à nouveau caché ces souvenirs qui avaient re-surgi lors de l'arène, je les avais enfouis, isolés, bannis... Je ne voulais plus en entendre parler. Parce que l'image que j'avais de Maman, ce sourire si joli, il allait se ternir, et je ne voulais pas.

-Matthew, pourquoi est-ce que tu ne laisses pas les gens être là pour toi ? Pourquoi tu refuses le simple fait qu'il puisse s'inquiéter, vouloir t'aider, non pas par intérêt mais parce qu'ils en ont envie ?

Je marquai une pause et posai mes yeux sur lui.

-Tu ne te sens pas... seul ?

Elle posait les mauvaises questions, comme la dernière fois. Elle faisait les réflexions que j'avais le moins envie d'entendre. Ses deux questions, je ne voulais pas y répondre ou bien je ne savais pas y répondre. Pourquoi je ne pouvais pas accepter que l'on m'aide? Mais qui m'aiderait par pure bonté de coeur et parce que c'est moi? Mais elle ne pouvait pas voir la vérité en face? Vu ce que j'étais, ce monstre, qui aurait bien voulu voler à mon secours? Elle le disait elle-même, elle m'avait aidé parce qu'elle ne voulait pas laisser mourir quelqu'un sans réagir, pas parce que c'était moi.
Bien sur que je me sentais seul, terriblement seul. Je n'avais personne à qui parler, personne qui me souriait par pure gentillesse, je n'avais que des ennemis ou au mieux des connaissances. Mais à quoi bon changer cela? Je m'étais prédestiné à mourir, tout ce que je voulais c'était venger ma mère, a quoi bon alors me lier avec d'autres personnes? Et maintenant, c'était un autre problème. Je ne voulais pas subir le même schéma qu'avec ma mère, je ne voulais pas mal agir avec les personnes à qui je m'ouvrais, je ne voulais pas encore voir quelqu'un mourir à cause de moi... Dans tout les cas il ne servait à rien que je me fasse des amis... Au pire je pourrais m'en faire des 'faux', mais rien ne sert d'être aimé quand on aime pas. Cela n'apporte pas grand chose.

- Mêle toi de tes affaires...

Qu'est-ce que j'aurais pu lui répondre? Qu'est-ce que ça lui aurait apporté que je lui raconte tout ça, sinon revenir à la case départ. Elle n'avait pas à savoir pourquoi je voulais rester seul, elle n'avait qu'à accepter ça. En plus je n'avais pas vraiment envie d'expliquer tout ça... J'avais juste envie qu'elle me fiche la paix. Sa présence était encore plus désagréable qu'avant, je n'osais même plus la regarder maintenant.

- Depuis quand tu attends ici...?

Une fois, rien qu'une seule fois, était-ce trop demander d'avoir autre chose qu'un repli sur soi en tant que réponse ? Il n'en avait pas marre de passer son temps à refuser les autres, à refuser leur amitié, ou même leur intérêt, aussi minuscule soit-il. On ne pouvait pas avoir le droit de tout bêtement vouloir le connaître un peu mieux ? Non, c'était interdit ? C'était surtout malhonnête. Il en avait envie, il en avait besoin, je l'avais compris lorsque, ce soir à Halloween, il m'avait demandé de rester, deux fois de suite. Ce n'était pas anodin... Il avait beau avoir joué la comédie après, je savais qu'à cet instant-là, malgré tout, il avait été sincère. Parce que même en ayant été une gamine, et tout le monde sait que les gamines savent très facilement faire semblant de pleurer pour avoir des bonbons, même en ayant été comme ça, je sais que c'est impossible de pleurer de cette manière en jouant le jeu. C'avait été des larmes sincères, et il pourrait me dire tout ce qu'il voudrait, je ne croirais jamais que mon raisonnement à moi et à moi seule.
Alors, lorsqu'il me demanda de me mêler de mes affaires, un sourire apparut sur mes lèvres, sourire mêlant ironie et tristesse. A quoi il jouait ? Je devais me mêler de mes affaires ? Alors quoi, cette arrivée dans ma chambre, j'aurais pas dû y faire attention et rester dans mon coin tandis qu'il agonisait ? Nan mais il fallait qu'il soit un peu plus logique ! D'autant plus que dans le fond, j'étais persuadée qu'il savait qu'il avait... Tort, pour résumer tout en quelque sorte.
Je décidai de ne pas répondre. Posant mon regard sur mes mains que je tordais depuis tout à l'heure au dessus de mes cuisses, je soupirai doucement. Depuis quand j'étais là ?

-Ca ne sert à rien que je te réponde. Si ça ne fait pas longtemps, tu diras que j'ai fait ça par pitié, si ça fait longtemps, tu... Enfin, tu trouveras une autre explication pour justifier ça, sans jamais te demander ce que je pouvais vraiment penser au fond de moi en restant là.

Je ne relevai même pas le regard vers lui, persuadée que dans tous les cas, il n'allait pas bouger d'un pouce. Je me redressai et me plaçai en tailleur, accordant un peu de mon temps à mon replacement correct sur la chaise, histoire de ne pas tomber bêtement à cause d'un déséquilibre. Je ne savais même plus quoi dire pour continuer la conversation. Pourtant, j'avais envie de parler. J'avais envie de savoir pourquoi il avait fait ça, j'avais aussi envie de connaître une bonne fois pour toute le fond de sa pensée. Mais je savais qu'à la moindre question, il allait me repousser.

-Tu m'avais dit la dernière fois que ta mère avait été la seule à avoir su t'aimer, mais en fait, je pense que tu n'as jamais laissé personne d'autre le faire...

Mes mains saisirent le drap à se dernière réflexion et je serrais ce bout de tisser du mieux que je le pouvais. Pourquoi elle continuait? Pourquoi elle me parlait de ma mère? Elle ne cherchait pas à me détruire, sinon elle ne m'aurait tout simplement pas sauvé, alors quoi? Elle cherchait vraiment à me comprendre? Au final elle serait juste déçue, parce que je n'étais pas quelqu'un qu'il fallait connaître, je n'avais jamais été qu'un enfoiré. A quoi bon me comprendre si c'était pour se rendre compte au final que je ne méritais pas cette attention? J'observais l'extérieur par la fenêtre, gardant le silence un bon moment. Qu'est-ce que je pouvais bien répondre à ça? Lui dire que oui, elle avait bel et bien raison? Qu'est ce qu'elle gagnerait... Sinon encore une fois un retour à la case départ. Oui, elle avait raison, mais comment lui avouer? Après elle essayerait de savoir pourquoi, elle poserait encore plus de question, sans s'arrêter.
J'avais le sentiment que je pouvais avoir confiance en elle, mais je ne voulais pas la blesser. Oui, j'étais peut-être devenu moins égoïste depuis que j'avais compris la vérité, alors pour elle je pouvais bien me taire... A moins que? Une larme coula doucement sur ma joue, quand je compris que je recommençait. Je me fermais, comme je l'avais fait avec ma mère, je voulais tout garder pour moi, je me contentais de la rejeter. Comme avec maman... Et c'était ainsi que je l'avais tuée. Je ne voulais pas... Causer une nouvelle mort ainsi, je ne supporterais pas ce poids, je ne voulais pas encore avoir à porter quelque chose d'aussi lourd que la cause d'un suicide. Il fallait... Que je lui parle, pour qu'elle ne meurt pas. Pour que cette image d'elle pendue dans mon songe ne devienne pas réalité. Je ne l'aimais pas vraiment, mais je ne la détestait pas, ou plus, assez pour risquer de la faire mourir.

- Si tu t'intéresse à moi tu finira comme elle...

Je serrais un peu plus fort les draps entre mes mains et me remit à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne faisais plus que ça depuis quelque temps. Pleurer, encore et encore, sans jamais pouvoir m'arrêter.

- Je ne veux pas...

Les mots restaient bloqués dans ma gorge, je n'arrivais pas à dire ce que je pensais, parce que le dire me ferait mal, une fois de plus, mais je lui devais une explication, sinon elle ne pourrait pas comprendre et n'arrêterais pas, elle continuerait de vouloir m'aider et d'en souffrir.

- Je ne veux pas... Causer une nouvelle mort.

Je pris ma tête entre mes mains, sentant le torrent de larmes augmenter encore. Je l'avais dit, qu'elle s'en aille maintenant, qu'elle arrête de risquer ainsi de souffrir, qu'elle me laisse seul. Je ne voulais pas rester seul, mais c'était juste la meilleure solution... La seule que je voyais...

- Si tu t'intéresse à moi tu finira comme elle...

Je levai finalement les yeux vers lui, cachant mon geste derrière mes cheveux qui retombaient sur mon visage. Il serrait les draps avec nervosité, comme s'il se retenait de craquer... Etait-il énervé ? Vexé, agacé...? Je ne savais pas comment interpréter ses paroles. La seule chose que j'y trouvais, c'était un argument. Celui du pourquoi il ne laissait jamais personne s'accrocher à lui. Mais... "finir comme elle"... Comme... Sa mère ? Je rebaissai les yeux au moments où je revis ces larmes perler sur ses joues. Je n'étais pas habituée à ça. Je ne savais pas réconforter les gens, alors pourquoi s'acharnait-il à être triste ? Oui, je sais, c'était une pensée presque égoïste... Mais je ne voulais pas le voir pleurer... Et j'étais incapable de l'en empêcher. C'était peut-être ça que me frustrait le plus...

- Je ne veux pas...

Il s'était stoppé, sans terminer sa phrase, la laissant en suspens. Pourtant, c'était la partie que j'attendais le plus. Aussi bête que ça puisse paraître, j'avais en tête ce baiser, le soir d'halloween. Insignifiant, je le savais bien, mais pourtant là. Il s'était ouvertement servi de moi, m'avait exploité, s'était tout bêtement moqué de ce que je pouvais ressentir, penser, m'imaginer... Mais était-ce... vrai ? Ce qu'il avait laissé paraître... Est-ce que c'était au moins la vérité ? J'en avais assez de toutes ces questions, toujours sans réponse, mais qui continuaient, encore et encore, à persister. J'étais las de ces pensées qui s'acharnaient sur moi, et pourtant... Pourtant j'avais envie de savoir.

- Je ne veux pas... Causer une nouvelle mort.

Cette fois-ci, je relevai le regard vers lui. Une lueur que je n'aurais su décrire passa dans mon regard et je le fixai. Ca n'avait eu besoin que d'un tour dans ma tête pour que je comprenne où il voulait en venir. "Une nouvelle mort". Il y en avait forcément eu une avant... Et donc... Dans sa vie, je n'en voyais qu'une : sa mère. Il s'en comptait responsable ?
Instinctivement, tandis qu'une nouvelle fois mon corps échappait à mon contrôle, maîtrisé par cette force inconnue, je fronçai les sourcils. Cela faisait combien de fois que j'agissais ainsi avec lui ? A cause de cette sensation, étrange, ne m'appartenant pas...? A vrai dire, je savais ce que c'était. Je l'avais compris mais je refusais d'y croire. Oui... Pourquoi aurais-je eu tant envie de l'aider, hein ? Après ce qu'il m'avait fait ? Pourtant, c'était ça. J'avais envie, j'avais même ce besoin de lui venir en aide. Je voulais voir sur ses lèvres un vrai sourire, un sourire sincère, et réellement joyeux. Je ne voulais plus croiser ce regard triste ou ces lèvres étirées avec cet air sadique. Je ne voulais plus... Le voir se renfermer sur lui. Parce que pour m'être renfermée sur moi une bonne partie de mon enfance, je savais que c'était dur. J'étais bien sûre moins forte que lui, je n'avais pas su tenir, je n'avais pas réussi à tout garder pour moi, j'avais eu besoin d'aide... Et je l'avais accepté, plus facilement que lui. Allen m'avait aidé...
Il avait beau le détester, ils avaient beau se haïr, je m'en fichais. Ce qui comptait n'était au final pas la personne mais le geste. Et ce geste, ce soutien, cette promesse d'être toujours là, elle m'avait terriblement aidée.
Alors, finalement, instinctivement, je sentis un sourire étirer mes lèvres. Mon regard s'apaisa, et je me levai de ma chaise pour aller m'asseoir en face de Matthew. Ces larmes, il était temps qu'elles cessent de couler.
Je posai une main sous son menton déjà humide, et l'obligeai à relever la tête pour me regarder.

-Je ne vais pas mourir.

Je marquai une pause et laissai ma main retomber le long de mon corps. Je tournai la tête vers la fenêtre, et me laissai aller dans la contemplation des étoiles.

-Je suis trop jeune pour mourir. J'ai bien trop de choses à faire et à découvrir. Je n'ai même pas encore mangé une seule fois dans un fast-food ! Tu ne crois pas que ce serait dommage de mourir avant d'avoir goûté à cette expérience ?

Je reportai mon regard sur lui, arborant toujours ce même sourire.

-Ce n'est pas parce que j'aimerais plus te connaître que ça me coûtera la vie.

Un petit rire, doux, franchit la barrière de mes lèvres.

-Contrairement à ce que tu peux croire Matthew, tu n'es pas maudit, tu sais.

Est-ce qu'elle avait raison? Est-ce que j'avais le droit d'espérer pouvoir me lier aux autres après ce que j'avais fait? Avais-je le droit de risquer de détruire quelqu'un d'autre? Maman, qu'est-ce que tu me dirais? M'en veux-tu? Surement oui... Je n'avais pas le droit d'espérer être heureux ainsi, d'avoir des relations, de me lier avec d'autres personnes. Mais pourtant j'en avais envie, tellement envie au fond de moi. Est-ce que je devais tout faire pour ne pas te manquer de respect? Est-ce que je devais plutôt écouter ce que la directrice m'avait dit? Après tout, est-ce que tu n'étais pas une mauvaise mère?
Non... Je ne pouvais pas penser ça, j'avais tout simplement été un mauvais fils, j'avais mérité mon sort. Je m'étais moi-même enfermé dans cet enfer de solitude, pour toi, alors pourquoi est-ce que je me donnerais le droit d'en sortir? Parce cette fille m'observait, parce qu'elle s'inquiétait? Est-ce qu'en cherchant à rester ainsi seul je ne refaisais pas le même schéma? Après tout, c'était à cause de ça que j'étais orphelin. Que faire...?
Je posais une main dans le dos de Mitsuki, mon corps décidait de prendre le devant. Peut-être qu'il était plus lassé que mon esprit de cette souffrance constante d'être seul, allez savoir. Mon bras la tira doucement vers moi, et ma tête vint se nicher au niveau de son épaule. Mes larmes ne s'arrêtaient pas, mais elles étaient moins amères. Elles me faisait un peu moins mal. Ce genre de choses je n'en avais que peu vécue, ce contact, ce besoin de demander à l'autre de l'aide. Ce genre de choses je les avais tout simplement évitées aussi longtemps que possible, parce que je ne voulais pas offenser maman. Mais est-ce qu'une mère pourrait décemment vouloir que son fils soit aussi malheureux? Même en considérant que c'était de ma faute si elle s'était suicidée... Comment une femme avec un si beau sourire pourrait se transformer ainsi en un montre sans cœur? Je serrais Mitsuki un peu plus dans mes bras, laissant mes larmes s'écouler, me disant que peut-être elles emporteraient mon malheur avec elles. Je voulais croire que j'avais le droit d'enfin accéder a ce que les autres appellent le bonheur. Je voulais pouvoir me dire que, moi aussi, je pouvais avoir une relation non conflictuelle avec quelqu'un.

- Tu me promets... Que tu ne mourra pas à cause de moi?

Si elle me le promettait, alors je pouvais avancer vers elle. Si elle me disait ouvertement qu'elle ne me laisserait pas la détruire ainsi, alors je pouvais me risque à me lier à quelqu'un. Je n'avais plus vraiment de raison de la détester maintenant. Elle m'avait tellement aidé, et puis... Sa couleur de cheveux n'importait plus. Ma haine pour mon père avait diminuée, parce que maintenant je savais qu'il n'était pas coupable de sa mort. Il nous avait tout de même abandonnés, je ne pouvais pas lui pardonner ça, mais je ne voulais plus sa mort.

- Si oui, je veux bien essayer de changer... D'arrêter de fuir...

Je ne pus m'empêcher de sourire. Hé bien... Avais-je enfin brisé cette barrière ? Cette carapace qu'il s'était créé afin de repousser toute personne susceptible de s'intéresser à lui, de chercher à faire connaissance, etc etc ? Si c'était vraiment le cas, je pouvais être un minimum fière de moi... Parce qu'enfin, peut-être que j'allais avoir le droit de voir un vrai sourire étirer ses lèvres.
Toujours collée contre lui, ne m'étant pas attendue à ce qu'il me tire comme ça, je répondis doucement à son étreinte. Même si j'étais mal à l'aise, absolument pas habituée aux contacts physiques, le repousser aurait été la dernière chose à faire dans ces circonstances... N'est-ce pas ? Il resserrait son étreinte et je souriais imperceptiblement, tandis que je sentais ses larmes humidifier mes vêtements. Dis donc, pour quelqu'un qui venait de faire une tentative de suicide, il avait drôlement de force...

-Pourquoi mourrais-je à cause de toi, hein ? Tu as déjà prévu de me blesser assez pour que j'agisse ainsi ?

Je ris légèrement, et me retirai lentement de son étreinte.

-Je suis une dure tu sais ! dis-je avec une moue mi-enfantine, mi-amusée.

Je lui montrais mon biceps à peine gonflé. Enfin, pas grave, parce que je suis forte quand même ! Je laissai mon bras retomber le long de mon corps, et je lui adressai un nouveau sourire.

-Je ne mourrais pas, je te le promets. Donc maintenant, tu es obligé d'arrêter de fuir !

Petit à petit mes larmes diminuaient, j'allais un peu mieux, je me sentais moins seul. Ses paroles m'avaient fait du bien, même si j'avais encore un peu de mal à me l'admettre. Mais les faits étaient là, maintenant je me sentais moins détruit, je savais que j'avais quelqu'un sur qui je pourrais compter, quelqu'un que je pourrais approcher sans crainte. Sa promesse pouvait n'être qu'un mensonge, mais elle l'avait dit et ça m'avait suffit. J'étais rassuré, voilà tout. Je la lâchais doucement, m'appuyant contre mon oreiller. Je plongeais mon regard dans le sien, laissant encore quelques larmes couler avant de m'essuyer le visage.
J'esquissais un léger sourire, minime mais présent. Je m'en voulais encore, je n'étais pas remi de mon malheur, il me faudrait du temps. Mais là, avec elle assise en face de moi, je me sentais déjà mieux. Pour l'instant elle était la seule personne avec qui j'oserais être un peu plus moi-même, parce que je n'avais plus peur de la blesser, car elle m'avait fait cette petite promesse. Une simple phrase peut changer la vie d'un homme.

- Je t'en aurais fait voir de toutes les couleurs...

Je tournais les yeux vers la fenêtre. Je m'en voulais encore de ce qu'il s'était passé à Halloween. J'étais partit en courant, comme un voleur, je l'avais utilisée juste pour aller mieux, je n'avais pas fait attention à elle. Et puis ce que je lui avais dit ensuite, même si je ne le pensais pas ça avait été horrible. J'étais un monstre, oui, j'étais égoïste, mais pas tant que je l'aurais cru. Je me pensais pire que cela, j'aurais cru pouvoir partir et la laisser là sans remords. Peut-être que c'était parce qu'elle avait été la seule à m'aider.

- Je suis désolé pour Halloween...

Ce ton était redevenu simple, sans sous-entendu, sans trace de sanglot bloqué dans sa gorge, ni même sans sarcasme, juste sa voix... A lui. Sa vraie voix.
Je souris lorsqu'il déclara qu'il m'en avait fait voir de toutes les couleurs. Un sourire était présent sur ses lèvres. Il était certes petit, mais j'étais au moins contente de pouvoir en voir réellement un. Il tourna ensuite la fenêtre et regarda par la fenêtre, avant de prononcer des excuses vis à vis d'Halloween. Celle-là, je m'y attendais pas du tout...! Baissant la tête pour cacher la gêne qui allait certainement bientôt empourprer mon visage, je me relevai finalement et retournai m'asseoir sur mon siège, aussi appelé le siège de la personne qui veille continuellement sur le malade allongé dans le lit d'à côté.
Je ne savais pas vraiment comment prendre cette excuse... Etait-ce sincère ? J'avais envie d'y croire, d'autant plus que douter de lui en ce moment n'aurait pas franchement été super. Mais en même temps, je pouvais m'attendre à tout, non...?
Hmm... Avec ses larmes, cette fois encore, je ne pouvais plus douter, n'est-ce pas ? Comment douter de quelqu'un qui semble vraiment si triste... C'est surtout de cette attitude arrogante qu'il avait eu à Halloween que j'aurais dû douter.
Glissant une main dans mes cheveux, je répondis finalement :

-C'est pas grave, c'est oublié.

Je serrais mes jambes contre moi, m'appuyant contre le dossier de la chaise. Je suivis finalement son regard et tournai la tête pour regarder à travers la fenêtre. Je souris.

-Ca te dirait de sortir d'ici et d'aller faire un tour dans la nuit ? J'adore les étoiles...

Sortir? Pourquoi pas, de toute manière je n'avais pas grand chose à faire dans ce lit. Mais avec toutes ces machines et ces fils branchés, je ne savais pas trop si je pouvais vraiment me lever, ni même si j'en aurais les capacités. Je supposais qu'on me séquestrerais pas, même si j'avais tenté de me suicider, mais bon j'étais à l'abri de rien.
Je tournais la tête pour trouver le bouton d'appel, celui sur lequel on appuie pour appeler les infirmières à son secours. Je n'osais pas vraiment appuyer dessus, alors je reposais mon regard sur Mitsuki.

- Tu crois que je peux? Il faut pas débrancher des trucs?

J'arrivais pas à voir ou menait quel fil, j'avais pas non plus envie de passer 20 minutes à chercher. Je me redressais, me disant que le meilleur moyen de savoir serait encore de me lever. Je posais les pieds au sol et je sentis alors que j'avais perdu beaucoup de force avec cette idée stupide de suicide. Je posais ma main sur le lit, avant de faire quelques pas en avant et d’entendre un truc rouler. Je tournais la tête vers le dit truc pour voir le pied sur lequel étaient posés une poche de sang et une poche de... Allez savoir, sucre?

- Bon, j'ai rien cassé, j'me suis pas arraché un truc, ça à l'air d'aller...

Je saisi le pied pour m'y tenir d'une part et pour pas que ça tire sans arrêt sur les endroits ou c'était 'planté', parce que au bout d'un moment ça finirait par faire vachement mal. J'observais ensuite mon superbe pyjama d’hôpital, la classe totale. Je ne pu m'empêcher de siffler légèrement à la vue de cette tenue... Affreuse?

- Faudra que je leur demande où ils ont ce truc, je veux le même.

Je souris du coin des lèvres, riant intérieurement, avant de reposer mon regard sur la demoiselle aux cheveux blancs.

- Reste plus qu'à espéré que les dames en blanc voudront bien que je sorte.

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	## Jeu 24 Nov 2011 - 0:32
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	La soirée d'Halloween me poursuivait, tout les soirs c'était la même chose, mes larmes puis ce que j'avais dit à Mitsuki, ce secret et sa tristesse, tout cela ne cessait de me hanter. Et à force de repenser à cela, à la directrice, à toutes ces choses qui m'avaient fait comprendre que je quelque chose au fond de moi était en train de me détruire, ça avait éclos. La réalité m'avait sautée au visage comme une bombe, mais elle avait fait plus de dégâts. Parce que je vous aime bien, je vais vous raconter ce qu'il s'est passé! Comme je suis gentil, hein? J'étais en train de repenser au visage de Mitsuki, à ses lèvres que j'avais embrassées sans vraiment savoir pourquoi, juste pour sortir de mon malheur, et une de mes phrases me revint en tête, cette fois ou je lui avais dit que je n'avais pas su rendre à ma mère ce qu'elle m'avait offert. Je me rendis compte qu'il était là, le déclencheur réel de la suite. Je sentais un sentiment de culpabilité grandir en moi de manière fulgurante, et je compris enfin... Cela faisait des jours que j'essayais de comprendre, tout en osant pas tout à fait, mais maintenant c'était devenu limpide et clair. Oui... Cette haine envers mon père n'avait en réalité pas raison d'être, pourquoi est-ce que je lui voulais autant? Pourquoi j'en étais arrivé au point de vouloir le tuer, alors qu'au final j'étais bien obligé d'admettre qu'il n'avait rien fait... Car ma mère ne s'était pas suicidée à cause de lui. Non, elle souriait même si elle lui en voulait, elle me souriait au moins à moi. Oui, maintenant j'avais compris, j'avais saisi cette chose que je me cachais, la naissance de cette haine envers le monde. Cette haine en réalité elle était dirigée vers moi, moi qui n'avait pas pu être un bon fils. Moi qui lui criait dessus, qui ne lui racontais rien, qui l'envoyais se faire voire à chaque fois qu'elle voulait m'aider. Je voulais juste la protéger de mes soucis, mais quel idiot... A l'époque j'aurais du comprendre qu'elle voulait juste m'aimer et m'aider, j'aurais du lui parler de mes problèmes à l'école. Mais la personne qui lui avait appris qu'il y avait un soucis, ce n'était pas moi, mais bien le directeur. Oui, quand il m'avait menacé de me renvoyer, c'était ce jour là qu'elle avait compris ce que j'étais devenu. Quelqu'un de violent, qui n'en avait rien à faire de rien, elle avait du déduire que je finirais par la taper, l'abandonner, que cette manière que j'avais de la faire aller voire ailleurs ne changerait pas. Elle avait tort... Mais comment lui en vouloir? Oui... Le coupable... C'était moi. C'était de ma faute si elle en était venue à se tuer. Quand je m'étais rendu compte de cela, j'étais devenu comme fou. Je m'étais retenu d'hurler, je ne voulais pas que quelqu'un sache que j'allais mal, mais mes pleurs eux je n'avais pas su les retenir. Est-ce que c'était une punition? Est-ce qu'elle s'était tuée pour me faire souffrir? Est-ce que contrairement à ce que pensait Hideko elle avait pensé à moi avant de se donner la mort, mais pas de la manière souhaitée? Je n'en pouvais plus d'avoir compris cela, mon corps tremblait comme jamais, la tête me tournait à un tel point que je dus aller vomir aux toilettes. Pourquoi... pourquoi j'avais agis ainsi?! Ce n'était pas elle qui devrait être morte... Mais moi! C'était moi le coupable, moi le mauvais, moi qui avait mal agit... Dans un élan de folie j'attrapais mon rasoir pour en retirer la lame, mon corps n'avait plus qu'une seule motivation, la même que mon esprit : partir. Disparaître, parce que j'avais tué la seule personne que j'avais aimé que qui m'avait aimé. J'étais le seul coupable de mon propre malheur, j'avais... Causé la mort de ma propre mère! Elle avait du vivre un enfer, alors que je pensais bien faire, alors que je lui criais dessus sans cesse, elle avait du sombrer dans le malheur... Et moi je n'avais rien vu... Rien... Rien du tout! Pourquoi avais-je été aussi aveugle?! Aussi stupide! Sans moi... Elle serait toujours en vie... Si je n'étais jamais né, elle serait en train de sourire et de rire. Elle serait heureuse... Comment pouvais-je vivre en sachant cela maintenant...? Ma seule raison de vivre venait de partir en fumée, je n'avais plus aucune raison d'en vouloir à mon père, cette haine qui me donnait l'énergie d'avancer n'était plus rien, je n'étais plus rien... Rien du tout... J'allumais la douche, entrant dedans encore habillé, le regard complètement vide d'une quelconque trace de vie. Oui, je devais payer... J'avais toujours voulu faire payer au coupable de sa mort, et là j'en avais l'occasion... Oui, il fallait que je meurs, pour lui rendre honneur, pour m'excuser... Et de toute façon à quoi bon continuer de vivre? Pourquoi continuer cette vie si c'était pour avoir sur moi ce poids... Encore une fois je choisissais de fuir... Parce que je n'étais pas assez fort pour assumer ça... C'était trop, bien trop lourd pour moi, pour n'importe qui.... Ma mère... Celle que j'avais tant aimé, celle qui m'avait tant aimé, la seule qui m'ait tendu la main un jour, qui ait essayé de me relever... Moi, je l'avais tuée... Moi... J'étais l'assassin de ma mère... Le contact de la lame de rasoir avec ma peau me dit d'abord peur, puis elle s'enfonça doucement et j'avais l'impression au fond de moi de bien faire, que c'était la seule solution. La douleur me dit lâcher la lame qui tomba dans l'eau. J'observais mon sang couler, teindre l'eau, et j'étais presque heureux de mon geste. J'avais cette impression de lui rendre justice, et les paroles de Mitsuki et Hideko résonnaient dans mon esprit. Je n'avais été qu'un idiot, le monde irait mieux sans moi... Si je disparaissait, alors tout irait tellement mieux, j'arrêterais de faire cela, de créer le mal sur mon passage. Mitsuki serait surement heureuse. Ma vue se brouillait doucement, quand je fus saisit d'une peur primaire : celle de mourir. Je me mis à m'agiter, sentant cette horrible sensation que votre vie quitte votre corps. Mon esprit refusa d'un coup cela, il ne voulait plus, je ne voulais plus... J'avais peur, peur de n'être plus rien! Non... Je ne voulais pas mourir ainsi! J'essayais de me relever, oubliant les raisons de mon geste, animé par ce simple instinct de survie. Je ne voulais pas disparaître de la réalité! Il fallait que quelqu'un m'aide! Mais qui? Qui m'aurait aidé?! Personne ne m'aimait, personne ne voudrait que je vive! Je fermais les yeux, complètement paniqué, je devais me téléporter, n'importe où! Je pensais à l'infirmerie, mais quand j'ouvris les yeux après m'être téléporté je n'étais pas là bas. Je regardais vivement autour de moi, tant que je le pouvais encore. J'étais là, assis, devant une porte sur laquelle il était écrit : Mitsuki. Je l'avais vue, cette porte, en passant dans les couloirs. Je ne voulais pas comprendre pourquoi j'avais finit là, je n'avais pas le temps de comprendre, je poussais la poignée et m'effondrais sur le pas de sa porte, à moitié dans sa chambre, à moitié dans le couloir, mon sang se répandant encore sur le sol. HRP : si tu veux que je change des trucs dit le ^_^

	## Jeu 24 Nov 2011 - 9:23
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	Je serrais dans mes mains le pendentif que j'avais été cherché en me faisant passer pour Papa. Voler dans un musée comme ça... Bah. J'aurais peut-être pas dû le faire, vu ce qu'il s'en était suivi. Pour faire comme lui, j'avais prévenu la police, j'avais tout fait dans les règles, ils savaient ce qui allaient se passer, et comme d'habitude, ce cher commissaire avait tout mis en oeuvre pour l'attraper, vu le nombre d'année qu'il avait déjà passé sur cette affaire. Je m'en étais au début pas trop mal servi, m'aidant tout de même de mes pouvoirs pour être plus à l'aise. Je savais que j'étais assez souple et agile, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être stressée dans ce genre de situation alors... J'avais un peu "triché" en ne faisant pas tout moi-même. Cependant, lorsque j'avais pris le pendentif, la perle d'Asha, je n'avais pas pu m'empêcher de ressentir toute cette flopée de sentiments heureux remonter en moi. C'était tellement... Bon. J'avais eu cette sensation de vivre ce que Papa ressentait lors de chacun de ces vols, et me dire que je ressentais ce que lui avait senti avant moi me faisait me sentir... Terriblement bien. Savoir que je rentrais de cette manière-là dans son monde était vraiment quelque chose pour moi. C'était, comment dire ? Fantastique un peu. Mais malheureusement pour moi, manque d'expérience = manque d'attention. J'avais pris peur au moment où j'avais entendu les policiers passer dans le couloir dans lequel j'étais. J'avais pourtant su déjouer toute la protection avec facilité, mais la simple présence de ces hommes... Avait en quelque sorte tout fait foirer. Je m'étais dirigée avec rapidité vers la fenêtre et m'étais jetée dans le vide, refusant de me faire prendre. J'avais pris l'apparence de Papa, j'avais tout bien fait comme lui ! Sauf que pendant ma chute, la perruque tomba. Ca aurait pu ne pas être grave du tout si je n'avais pas oublié qu'à chacun de ces vols, il prévenait la police pour s'amuser avec, mais aussi pour qu'elle attire un public en publiant l'annonce. Il aimait sa réputation, et l'entretenait... J'avais senti tous ces flashs, qui n'avaient jamais cessé jusqu'à ce que je parvienne à me téléporter une bonne fois pour toute, avant de faire un bisou au sol. J'étais arrivé derrière un de ses buissons plus loin, avais vaguement observé la scène avant de rentrer, me téléportant au lac de Terrae où j'avais rencontré cette fille, Arya. Ce fut d'ailleurs une rencontre assez étrange, mais pour autant... Agréable. Enfin, voilà en gros ce qu'il s'était passé lorsque j'avais récupéré ce fichu médaillon qui m'avait coûté certainement la première page pendant une semaine dans le journal local d'Osaka. Avec en prime un petit "Dark le fameux voleur fantôme est un imposteur !". Super, hein ? Papa devait être fier de moi, dis donc... -Je suis désolée, Papa... Je soufflai ces paroles, avant de tracer le contour du pendentif avec mon doigt. Il brillait tellement... Je me souviens encore l'avoir admiré des années lorsque Maman le portait encore au cou. Mais pourquoi, pourquoi s'en était-elle séparée ? Ca me semblait tellement... Etrange ! Est-ce qu'elle l'avait perdu ? J'avais beaucoup de mal à y croire... La Larme d'Asha représentait tant de choses pour elle ! Je soupirai doucement, agacée à l'idée de ne pas comprendre. C'est là que j'entendis ma porte s'ouvrir. Je me tournai et le spectacle qui s'offrit à moi me retourna le ventre. Qu'est-ce qu'il... Je restai un moment paralysée, choquée par ce garçon qui était allongé sur le sol, se vidant de son sang. Je dus me donner une baffe mentale pour me faire comprendre qu'au lieu de rester là comme une cruche, c'était justement le moment où je devais agir ! Je ne savais pas pourquoi il était rentré dans ma chambre, pourquoi il était dans cet état-là... Mais je refusais de le laisser mourir comme ça. Malgré ce qu'il avait fait, ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais pas le laisser faire ça...! Je refusais, je refusais catégoriquement qu'une personne que j'aie pu rencontrer, aimer, adorer, détester, peu importe... Je refusais que quelqu'un que j'aie pu connaître meurt comme ça, devant moi, dans... mes bras. Me levant brutalement de ma chaise, je me précipitai vers lui. Je cherchai d'où venait tout ce sang, et je ne tardai pas à en trouver la source. Je grimaçai. Matthew... Pourquoi ? -Matthew, respire, garde les yeux ouverts, ne te laisse pas emporter, d'accord ?! Reste avec moi, ne te laisse pas faire... J'avais entendu les gens dire que c'était ça qu'il fallait faire, pour garder quelqu'un conscient. Ce n'était bien sûr pour moi que de la théorie, mais je n'avais rien à perdre en essayant. Lorsque je tentai de le redresser, ce fut avec difficulté. Il n'était même plus capable de soutenir son corps, il pesait maintenant trop lourd pour moi... Portez quelqu'un de conscient, et quelqu'un d'inconscient, je vous assure que vous sentez la différence. Le sang ne s'arrêtait jamais de couler, et malgré tout, j'étais étonnée que ça ne me donne pas envie de vomir. Je n'avais jamais fait face à ce genre de situation... Et pourtant, mon corps réagissait plutôt bien. Je saisis son poignet et appuyai sur sa plaie, tentant vainement de calmer l'émoragie. Je savais que la téléportation serait plus rapide, mais j'avais peur de me louper, trop pressée, trop stressée, ayant en tête que sa vie en dépendait... J'avais peur de rater ma téléportation et de le voir s'éteindre sous mes yeux. Alors je devais me calmer, et le "calmer" aussi avant ça... Je serrai donc son poignet le plus fort possible, cherchant autour de moi quelque chose qui aurait pu servir de garrot. Je me souvins alors que je portai une ceinture, et je la retirai d'un mouvement sec et rapide, la passant autour du poignet de Matthew. Le sang coulait moins, mais je n'étais pas satisfaite... -Reste avec moi, rappelai-je à Matthew, voyant ses yeux se fermer dangereusement. Je me mordis la lèvre inférieure, et serrai ses deux mains dans les miennes. Allez Mitsuki... Il ne fallait pas que tu foires ton coup. Vraiment pas, non... Je fermai les yeux, inspirai de grosses bouffées d'air... Et me téléportai, à l'hôpital de Terrae. C'était encore mieux que l'infirmerie... Les Masters Air qui étaient dans les couloirs me virent arriver, et en voyant le sang qui recouvrait les vêtements de Matthew, les miens maintenant, mes mains, son poignet, ils comprirent qu'il était l'heure de s'activer un peu. Deux hommes accoururent vers moi et s'accroupir à côté de nous. Ils me repoussèrent presque violemment, trop pressé et sur le vif pour faire attention à la délicatesse, ce que je comprenais. C'est là que j'eus enfin le temps de prendre du recul. Alors qu'il s'acharnait à lui promulguer les premiers soins, je le vis, les yeux mi-clos, entre la conscience et l'inconscience. Je revis aussi ses yeux qui pleurait ce jour-là, à Halloween... Et je revis ce regard méprisant lors de notre rencontre. Mais tout ce qui passait dans son regard... avait toujours un rapport avec sa mère. Alors cette fois-ci, encore une fois, était-ce à cause de cela qu'il s'était...? Je me mordis la lèvre inférieure et une femme arriva et me remis sur mes pieds. Elle me dit d'aller attendre à côté, et je vis deux autres personnes arriver précipitamment avec de quoi transporter Matthew. Je ne cessai de le fixer, sentant un poids se poser sur mon coeur. Et si je n'avais pas été assez vite ? S'il était trop tard...? Ils allongèrent Matthew et s'éloignèrent aussi vite qu'ils étaient arrivé. Je remarquai que leur rapidité était sûrement dûe au vent dont ils se servaient pour améliorer leurs capacités. Je m'assis lorsque je n'eus plus rien à voir, et baissai le regard sur mes pieds, avant de m'enfermer dans mon monde. Mon esprit commença à vasciller, et je tentai en vain de comprendre ce qu'il s'était réellement passé. Pourquoi... A ma porte ? Je crus devoir attendre des années et des années avant qu'un homme vienne me voir pour me dire qu'il était enfin hors de danger. Je levai les yeux vers lui, l'air complètement vide, épuisée, lessivée. Je ne savais plus quoi faire... Je finis par hocher la tête, et lorsqu'il me demanda si je voulais aller le voir, je hochai une nouvelle fois la tête. Je n'avais rien d'autre à faire de toute façon... Et ce qu'il venait de se passer occupait trop mon esprit pour que je fasse autre chose. Me levant avec lenteur, je le suivis, et entrai dans la chambre. Il était là, dans ce lit, avec tous ces appareils d'hôpital à côté de lui, et un énorme bandage recouvrant son poignet. On tenta de me demander ce qu'il s'était passé, mais je fus incapable de répondre. Amorphe, j'allais m'asseoir sur le siège à côté de lui. J'allais attendre son réveil maintenant...

	## Jeu 24 Nov 2011 - 12:32
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	Tout alla tellement vite, entre le moment où j'avais ouvert sa porte et celui ou les secours étaient arrivés. J'avais vu ces ombres s'occuper de moi, me soulever, me sauver... Mais pourquoi? Est-ce qu'ils avaient fait ça parce que c'était leur travail? Ou bien est-ce que je n'étais pas encore la bête noire de cette école, avaient-ils désirés de me tenir en vie pour moi plutôt que part mon statut d'humain? Surement que non... Personne ne voudrait réellement me sauver, pas après tout ce que j'avais fait aux autres... Pourtant elle, elle m'avait aidé autant qu'elle l'avait pu, Mitsuki... Lorsque je fermais les yeux un nouvel enfer commença, je tombais petit à petit dans mes souvenirs... Plutôt mes songes? Difficile à dire, j'avais tant de mal à distinguer le réel du songe. J’apparus devant Mitsuki, je la prit dans mes bras et l'embrassa doucement. Quand je la lâchais elle se souleva par rapport au sol, une corde apparu autour de son cou, son regard devint livide. Puis un grand sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle ne prenne le visage de ma mère. Ses paroles résonnèrent tout autour de moi et chacun de ses mots se transforma en une personne que je connaissais, certains de ma famille, certains de mon ancienne école, d'autres de Terrae. "Tu m'a tuée", qu'elle répettait en boucle, sans s'arrêter, alors que les regards me jugeaient, ils me regardaient tous avec cette lueur de dégout dans les yeux. Je prit ma tête entre mes mains, leur hurlant "non, ne me regardez pas! Ne me détestez pas ainsi!". Puis Mitsuki vint me prendre les mains, ma mère se tut alors. Elle attrapa ensuite mon poignet qui se mit à saigner, et souffla délicatement dans mon oreille : "Le monde se portera mieux sans toi." J'ouvris les yeux, trempé de sueur, des machines partout autour de moi. Depuis combien de temps je dormais là? Une heure? Un jour? Une semaine? Je n'arrivais pas à le déterminer, tout ce que je savais c'était qu'elle était là, Mitsuki. Je n'osais pas la regarder, après ce qu'elle m'avait dit dans mes songes. Je n'osais pas regarder son visage, de peur qu'il se transforme, de peur qu'elle me dise que j'aurais été mieux mort. Je serrais les poings, face à ma propre lâcheté. Je n'avais pas eu le courage de me laisser mourir... Pourquoi? Je n'avais pourtant plus aucune raison de vivre! Je jetais un regard à la fenêtre, observant l'extérieur sans n'avoir plus envie de rien, ni de mourir ni de vivre. Maman.... Je n'avais pas su te rendre honneur, pourtant je le voulais vraiment, je désirais tellement te venger et me donnant la mort... Alors maman, pourquoi est-ce que j'étais encore en vie, dans ce lit? Est-ce que je ne t'aimais pas assez? J'étais égoïste à ce point? Je baissais la tête, observant mon poignet. Pourquoi je m'étais résigné, pourquoi j'avais finalement dit non? Je pensais que le plus difficile serait de me trancher les veines, mais non, en réalité le plus difficile c'était de vivre cette mort, la sentir vous envahir. Maman, est-ce que toi aussi tu aurais voulu pouvoir faire demi-tour? Si j'étais arrivé a temps, m'aurait tu observé avec un regard suppliant pour que je t'aide? Aurais-je pu te sauver, comprendre, t'aider, me corriger? Je n'étais qu'un fils indigne, incapable de se donner la mort pour offrir le repos éternel à sa mère...

	## Jeu 24 Nov 2011 - 18:30
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	Plusieurs Masters Air étaient venus me voir, à tour de rôle, avec quelques bonnes minutes d'intervalle, pour me dire que je pouvais rentrer chez moi, mais j'avais à chaque fois refusé l'offre. Ils avaient eu beau tenter de m'expliquer qu'il avait vraiment besoin de repos et que son réveil ne serait pas forcément pour maintenant, je voulais rester, être... Sûre que je n'avais pas réagi trop tard, et qu'il n'était pas mort. Bien sûr, on m'avait assuré qu'il était hors de danger et que tout allait bien, mais... Je ne sais pas, c'est une espèce de réconfort de voir tout de même la personne se réveiller. Qui pouvait me promettre qu'il n'était pas dans le coma ? Vous savez, c'est comme ces histoires de grossesse niée chez les femmes. Elles ont leurs règles et se disent que tout va bien du coup. Sauf que s'il s'agit là d'un déni de grossesse, elle aura toujours ses règles, et le bébé se positionnera de manière à ne pas être 'visible' entre autre. La mère aura pas de gros ventre... Je veux dire, dans ce genre de situation, y'a rien de mieux que le test de grossesse, pas vrai ? Et bien c'est un peu pareil ici... Pour être parfaitement sûre de son état de bonne santé, y'a rien de mieux que des yeux ouverts... Alors j'avais décidé de rester là jusqu'à son réveil, et j'allais le faire, c'était certain. Mais les minutes passèrent, et les heures passèrent. J'avais été me chercher un chocolat chaud au distributeur, et une Etoile Guérisseuse qui donnait un coup de main à l'hôpital et qui avait remarqué que j'étais là depuis longtemps m'avait proposé un livre pour m'occuper un peu. J'avais refusé l'offre dans un sourire, mais je m'étais vite rendue compte que j'avais eu tort. De retour dans sa chambre, j'avais commencé à piquer dangereusement du nez, et je somnolais maintenant, me réveillant de temps en temps pour vérifier qu'il n'était toujours pas réveillé. Lorsque je me réveillai à nouveau, je constatai que la nuit était tombée. Surprise qu'on n'aie pas insisté pour que je retourne dans ma chambre, je tournai la tête et observai Matthew. C'est là que je réalisai qu'il était réveillé et qu'il fixait son poignet. Prise d'un élan venu d'on ne sait où, je me levai et me jetai littéralement sur sa main. -Alors là, même pas en rêve ! Tu touches pas à ce bandage !

	## Jeu 24 Nov 2011 - 20:06
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	J'eus un geste de recul quand elle approcha et, par une sorte de réflexe, je la poussais en arrière de toutes mes forces. Pourquoi elle m'approchait ainsi?! Alors que moi j'étais en train de faire mon possible pour ne pas la voir, pour faire comme si elle n'était pas là. Je me doutais qu'elle finirait pas donner signe de vie, mais elle pourrait le faire moins... Merde quoi! Je saisi mon poignet, mettant ma main sur le bandage pour le cacher en quelque sorte. Elle savait ce que j'avais fait, mais j'allais tellement honte d'être encore là, en vie, alors que j'aurais du être mort... Je baissais le tête, pour ne pas avoir à la regarder plus longtemps, je ne voulais pas risquer de la voir se 'transformer' comme dans ce rêve horrible. - Arrête ça tout de suite! Je serrais un peu plus mon poignet, perdu une fois de plus. je ne voulais pas qu'elle commence à jouer les inquiète, je ne voulais pas qu'elle se tracasse pour moi, personne n'avait à le faire. Personne ne devait s'inquiéter pour un monstre tel que moi. Bon sang mais... j'étais presque un assassin, pourquoi elle essayait de m'aider?! Je serrais les dents, retenant quelques larmes. Je n'avais pas finit de pleurer, j'allais encore le faire beaucoup, ce n'était pas difficile à deviner. Maintenant que je savais ce que je m'étais caché tellement longtemps, les larmes viendraient facilement. - Pourquoi tu fais ça... Pourquoi tu m'as aidé... J'avais beau cherché, rien ne lui donnait une bonne raison de le faire. J'avais été ignoble avec elle, alors pourquoi?! Elle était si idiote que ça? Sur le moment je voulais vivre, oui, mais là... Je ne comprenais pas réaction et j'en étais même presque à lui en vouloir de ne pas m'avoir laisser crever.

	## Jeu 24 Nov 2011 - 21:13
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	Lorsqu'il me repoussa, je basculai en arrière et manquai de trébucher sur mes propres pieds. Ben voyons, toujours le même, avec cette violence... Je levai les yeux vers lui, et l'aperçus baisser la tête, posant une main afin de camoufler son bandage. Je dus retenir un soupir. Je tournai la tête et regardai ma chaise avant de finalement changer d'avis : inutile de s'asseoir. Je me dirigeai alors vers la porte, et observai à travers les stores encore ouvert les personnes qui passaient dans le couloir. Il était pourtant tard... Enfin, il y avait moins de monde que cet après-midi. Je jetai un coup d'oeil à Matthew et l'écoutai parler. Pourquoi je l'avais aidé...? Je jetai un nouveau coup d'oeil sur l'extérieur, avant de me retourner et de m'adosser à la porte. Je posai mes mains sur mes hanches et tirai mes coudes en arrière, me cambrant par la même occasion. Cessant de m'étirer, je laissai mes bras retomber le long de mon corps et je reportai mon regard sur Matthew. -Pourquoi tu poses cette question ? Tu voulais que je fasse quoi, que je te laisse entièrement repeindre ma chambre de rouge ? Enfin, ça, c'est déjà fait. Par contre, j'avais pas forcément envie d'avoir en plus un corps inerte en plein milieu de la pièce ! Niveau déco, je trouve que ça le fait pas tellement, tu vois. J'avais parlé avec un ton sec et je le regrettais déjà, mais depuis Halloween, je m'étais promis de me méfier de lui à l'avenir, alors pour être franche, il était hors de question que je lui laisse encore une fois m'avoir. Je me dirigeai cette fois-ci vers ma chaise et m'y assis. Je posai une main de chaque côté de mes cuisses et me penchai en avant, cherchant à capter vainement le regard de Matthew. -Et pour être plus honnête, je suis humaine, et je refuse tout bonnement de laisser mourir quelqu'un que j'ai connu sans intervenir, sans même essayé de faire quoi que ce soit... Ca peut très certainement te paraître idiot, mais tu auras beau me faire toutes les crasses du monde, je ne souhaiterais jamais ta mort. Je baissai finalement les yeux et fixai mes pieds. -Personne ne mérite de mourir, et encore moins comme ça... Je fermai les yeux, imaginai le visage souriant de Maman. J'avais à nouveau caché ces souvenirs qui avaient re-surgi lors de l'arène, je les avais enfouis, isolés, bannis... Je ne voulais plus en entendre parler. Parce que l'image que j'avais de Maman, ce sourire si joli, il allait se ternir, et je ne voulais pas. -Matthew, pourquoi est-ce que tu ne laisses pas les gens être là pour toi ? Pourquoi tu refuses le simple fait qu'il puisse s'inquiéter, vouloir t'aider, non pas par intérêt mais parce qu'ils en ont envie ? Je marquai une pause et posai mes yeux sur lui. -Tu ne te sens pas... seul ?

	## Ven 25 Nov 2011 - 0:51
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	Elle posait les mauvaises questions, comme la dernière fois. Elle faisait les réflexions que j'avais le moins envie d'entendre. Ses deux questions, je ne voulais pas y répondre ou bien je ne savais pas y répondre. Pourquoi je ne pouvais pas accepter que l'on m'aide? Mais qui m'aiderait par pure bonté de coeur et parce que c'est moi? Mais elle ne pouvait pas voir la vérité en face? Vu ce que j'étais, ce monstre, qui aurait bien voulu voler à mon secours? Elle le disait elle-même, elle m'avait aidé parce qu'elle ne voulait pas laisser mourir quelqu'un sans réagir, pas parce que c'était moi. Bien sur que je me sentais seul, terriblement seul. Je n'avais personne à qui parler, personne qui me souriait par pure gentillesse, je n'avais que des ennemis ou au mieux des connaissances. Mais à quoi bon changer cela? Je m'étais prédestiné à mourir, tout ce que je voulais c'était venger ma mère, a quoi bon alors me lier avec d'autres personnes? Et maintenant, c'était un autre problème. Je ne voulais pas subir le même schéma qu'avec ma mère, je ne voulais pas mal agir avec les personnes à qui je m'ouvrais, je ne voulais pas encore voir quelqu'un mourir à cause de moi... Dans tout les cas il ne servait à rien que je me fasse des amis... Au pire je pourrais m'en faire des 'faux', mais rien ne sert d'être aimé quand on aime pas. Cela n'apporte pas grand chose. - Mêle toi de tes affaires... Qu'est-ce que j'aurais pu lui répondre? Qu'est-ce que ça lui aurait apporté que je lui raconte tout ça, sinon revenir à la case départ. Elle n'avait pas à savoir pourquoi je voulais rester seul, elle n'avait qu'à accepter ça. En plus je n'avais pas vraiment envie d'expliquer tout ça... J'avais juste envie qu'elle me fiche la paix. Sa présence était encore plus désagréable qu'avant, je n'osais même plus la regarder maintenant. - Depuis quand tu attends ici...?

	## Ven 25 Nov 2011 - 9:07
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	Une fois, rien qu'une seule fois, était-ce trop demander d'avoir autre chose qu'un repli sur soi en tant que réponse ? Il n'en avait pas marre de passer son temps à refuser les autres, à refuser leur amitié, ou même leur intérêt, aussi minuscule soit-il. On ne pouvait pas avoir le droit de tout bêtement vouloir le connaître un peu mieux ? Non, c'était interdit ? C'était surtout malhonnête. Il en avait envie, il en avait besoin, je l'avais compris lorsque, ce soir à Halloween, il m'avait demandé de rester, deux fois de suite. Ce n'était pas anodin... Il avait beau avoir joué la comédie après, je savais qu'à cet instant-là, malgré tout, il avait été sincère. Parce que même en ayant été une gamine, et tout le monde sait que les gamines savent très facilement faire semblant de pleurer pour avoir des bonbons, même en ayant été comme ça, je sais que c'est impossible de pleurer de cette manière en jouant le jeu. C'avait été des larmes sincères, et il pourrait me dire tout ce qu'il voudrait, je ne croirais jamais que mon raisonnement à moi et à moi seule. Alors, lorsqu'il me demanda de me mêler de mes affaires, un sourire apparut sur mes lèvres, sourire mêlant ironie et tristesse. A quoi il jouait ? Je devais me mêler de mes affaires ? Alors quoi, cette arrivée dans ma chambre, j'aurais pas dû y faire attention et rester dans mon coin tandis qu'il agonisait ? Nan mais il fallait qu'il soit un peu plus logique ! D'autant plus que dans le fond, j'étais persuadée qu'il savait qu'il avait... Tort, pour résumer tout en quelque sorte. Je décidai de ne pas répondre. Posant mon regard sur mes mains que je tordais depuis tout à l'heure au dessus de mes cuisses, je soupirai doucement. Depuis quand j'étais là ? -Ca ne sert à rien que je te réponde. Si ça ne fait pas longtemps, tu diras que j'ai fait ça par pitié, si ça fait longtemps, tu... Enfin, tu trouveras une autre explication pour justifier ça, sans jamais te demander ce que je pouvais vraiment penser au fond de moi en restant là. Je ne relevai même pas le regard vers lui, persuadée que dans tous les cas, il n'allait pas bouger d'un pouce. Je me redressai et me plaçai en tailleur, accordant un peu de mon temps à mon replacement correct sur la chaise, histoire de ne pas tomber bêtement à cause d'un déséquilibre. Je ne savais même plus quoi dire pour continuer la conversation. Pourtant, j'avais envie de parler. J'avais envie de savoir pourquoi il avait fait ça, j'avais aussi envie de connaître une bonne fois pour toute le fond de sa pensée. Mais je savais qu'à la moindre question, il allait me repousser. -Tu m'avais dit la dernière fois que ta mère avait été la seule à avoir su t'aimer, mais en fait, je pense que tu n'as jamais laissé personne d'autre le faire...

	## Ven 25 Nov 2011 - 23:34
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	Mes mains saisirent le drap à se dernière réflexion et je serrais ce bout de tisser du mieux que je le pouvais. Pourquoi elle continuait? Pourquoi elle me parlait de ma mère? Elle ne cherchait pas à me détruire, sinon elle ne m'aurait tout simplement pas sauvé, alors quoi? Elle cherchait vraiment à me comprendre? Au final elle serait juste déçue, parce que je n'étais pas quelqu'un qu'il fallait connaître, je n'avais jamais été qu'un enfoiré. A quoi bon me comprendre si c'était pour se rendre compte au final que je ne méritais pas cette attention? J'observais l'extérieur par la fenêtre, gardant le silence un bon moment. Qu'est-ce que je pouvais bien répondre à ça? Lui dire que oui, elle avait bel et bien raison? Qu'est ce qu'elle gagnerait... Sinon encore une fois un retour à la case départ. Oui, elle avait raison, mais comment lui avouer? Après elle essayerait de savoir pourquoi, elle poserait encore plus de question, sans s'arrêter. J'avais le sentiment que je pouvais avoir confiance en elle, mais je ne voulais pas la blesser. Oui, j'étais peut-être devenu moins égoïste depuis que j'avais compris la vérité, alors pour elle je pouvais bien me taire... A moins que? Une larme coula doucement sur ma joue, quand je compris que je recommençait. Je me fermais, comme je l'avais fait avec ma mère, je voulais tout garder pour moi, je me contentais de la rejeter. Comme avec maman... Et c'était ainsi que je l'avais tuée. Je ne voulais pas... Causer une nouvelle mort ainsi, je ne supporterais pas ce poids, je ne voulais pas encore avoir à porter quelque chose d'aussi lourd que la cause d'un suicide. Il fallait... Que je lui parle, pour qu'elle ne meurt pas. Pour que cette image d'elle pendue dans mon songe ne devienne pas réalité. Je ne l'aimais pas vraiment, mais je ne la détestait pas, ou plus, assez pour risquer de la faire mourir. - Si tu t'intéresse à moi tu finira comme elle... Je serrais un peu plus fort les draps entre mes mains et me remit à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne faisais plus que ça depuis quelque temps. Pleurer, encore et encore, sans jamais pouvoir m'arrêter. - Je ne veux pas... Les mots restaient bloqués dans ma gorge, je n'arrivais pas à dire ce que je pensais, parce que le dire me ferait mal, une fois de plus, mais je lui devais une explication, sinon elle ne pourrait pas comprendre et n'arrêterais pas, elle continuerait de vouloir m'aider et d'en souffrir. - Je ne veux pas... Causer une nouvelle mort. Je pris ma tête entre mes mains, sentant le torrent de larmes augmenter encore. Je l'avais dit, qu'elle s'en aille maintenant, qu'elle arrête de risquer ainsi de souffrir, qu'elle me laisse seul. Je ne voulais pas rester seul, mais c'était juste la meilleure solution... La seule que je voyais...

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	## Sam 26 Nov 2011 - 19:26
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	- Si tu t'intéresse à moi tu finira comme elle... Je levai finalement les yeux vers lui, cachant mon geste derrière mes cheveux qui retombaient sur mon visage. Il serrait les draps avec nervosité, comme s'il se retenait de craquer... Etait-il énervé ? Vexé, agacé...? Je ne savais pas comment interpréter ses paroles. La seule chose que j'y trouvais, c'était un argument. Celui du pourquoi il ne laissait jamais personne s'accrocher à lui. Mais... "finir comme elle"... Comme... Sa mère ? Je rebaissai les yeux au moments où je revis ces larmes perler sur ses joues. Je n'étais pas habituée à ça. Je ne savais pas réconforter les gens, alors pourquoi s'acharnait-il à être triste ? Oui, je sais, c'était une pensée presque égoïste... Mais je ne voulais pas le voir pleurer... Et j'étais incapable de l'en empêcher. C'était peut-être ça que me frustrait le plus... - Je ne veux pas... Il s'était stoppé, sans terminer sa phrase, la laissant en suspens. Pourtant, c'était la partie que j'attendais le plus. Aussi bête que ça puisse paraître, j'avais en tête ce baiser, le soir d'halloween. Insignifiant, je le savais bien, mais pourtant là. Il s'était ouvertement servi de moi, m'avait exploité, s'était tout bêtement moqué de ce que je pouvais ressentir, penser, m'imaginer... Mais était-ce... vrai ? Ce qu'il avait laissé paraître... Est-ce que c'était au moins la vérité ? J'en avais assez de toutes ces questions, toujours sans réponse, mais qui continuaient, encore et encore, à persister. J'étais las de ces pensées qui s'acharnaient sur moi, et pourtant... Pourtant j'avais envie de savoir. - Je ne veux pas... Causer une nouvelle mort. Cette fois-ci, je relevai le regard vers lui. Une lueur que je n'aurais su décrire passa dans mon regard et je le fixai. Ca n'avait eu besoin que d'un tour dans ma tête pour que je comprenne où il voulait en venir. "Une nouvelle mort". Il y en avait forcément eu une avant... Et donc... Dans sa vie, je n'en voyais qu'une : sa mère. Il s'en comptait responsable ? Instinctivement, tandis qu'une nouvelle fois mon corps échappait à mon contrôle, maîtrisé par cette force inconnue, je fronçai les sourcils. Cela faisait combien de fois que j'agissais ainsi avec lui ? A cause de cette sensation, étrange, ne m'appartenant pas...? A vrai dire, je savais ce que c'était. Je l'avais compris mais je refusais d'y croire. Oui... Pourquoi aurais-je eu tant envie de l'aider, hein ? Après ce qu'il m'avait fait ? Pourtant, c'était ça. J'avais envie, j'avais même ce besoin de lui venir en aide. Je voulais voir sur ses lèvres un vrai sourire, un sourire sincère, et réellement joyeux. Je ne voulais plus croiser ce regard triste ou ces lèvres étirées avec cet air sadique. Je ne voulais plus... Le voir se renfermer sur lui. Parce que pour m'être renfermée sur moi une bonne partie de mon enfance, je savais que c'était dur. J'étais bien sûre moins forte que lui, je n'avais pas su tenir, je n'avais pas réussi à tout garder pour moi, j'avais eu besoin d'aide... Et je l'avais accepté, plus facilement que lui. Allen m'avait aidé... Il avait beau le détester, ils avaient beau se haïr, je m'en fichais. Ce qui comptait n'était au final pas la personne mais le geste. Et ce geste, ce soutien, cette promesse d'être toujours là, elle m'avait terriblement aidée. Alors, finalement, instinctivement, je sentis un sourire étirer mes lèvres. Mon regard s'apaisa, et je me levai de ma chaise pour aller m'asseoir en face de Matthew. Ces larmes, il était temps qu'elles cessent de couler. Je posai une main sous son menton déjà humide, et l'obligeai à relever la tête pour me regarder. -Je ne vais pas mourir. Je marquai une pause et laissai ma main retomber le long de mon corps. Je tournai la tête vers la fenêtre, et me laissai aller dans la contemplation des étoiles. -Je suis trop jeune pour mourir. J'ai bien trop de choses à faire et à découvrir. Je n'ai même pas encore mangé une seule fois dans un fast-food ! Tu ne crois pas que ce serait dommage de mourir avant d'avoir goûté à cette expérience ? Je reportai mon regard sur lui, arborant toujours ce même sourire. -Ce n'est pas parce que j'aimerais plus te connaître que ça me coûtera la vie. Un petit rire, doux, franchit la barrière de mes lèvres. -Contrairement à ce que tu peux croire Matthew, tu n'es pas maudit, tu sais.

	## Dim 27 Nov 2011 - 16:06
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	Est-ce qu'elle avait raison? Est-ce que j'avais le droit d'espérer pouvoir me lier aux autres après ce que j'avais fait? Avais-je le droit de risquer de détruire quelqu'un d'autre? Maman, qu'est-ce que tu me dirais? M'en veux-tu? Surement oui... Je n'avais pas le droit d'espérer être heureux ainsi, d'avoir des relations, de me lier avec d'autres personnes. Mais pourtant j'en avais envie, tellement envie au fond de moi. Est-ce que je devais tout faire pour ne pas te manquer de respect? Est-ce que je devais plutôt écouter ce que la directrice m'avait dit? Après tout, est-ce que tu n'étais pas une mauvaise mère? Non... Je ne pouvais pas penser ça, j'avais tout simplement été un mauvais fils, j'avais mérité mon sort. Je m'étais moi-même enfermé dans cet enfer de solitude, pour toi, alors pourquoi est-ce que je me donnerais le droit d'en sortir? Parce cette fille m'observait, parce qu'elle s'inquiétait? Est-ce qu'en cherchant à rester ainsi seul je ne refaisais pas le même schéma? Après tout, c'était à cause de ça que j'étais orphelin. Que faire...? Je posais une main dans le dos de Mitsuki, mon corps décidait de prendre le devant. Peut-être qu'il était plus lassé que mon esprit de cette souffrance constante d'être seul, allez savoir. Mon bras la tira doucement vers moi, et ma tête vint se nicher au niveau de son épaule. Mes larmes ne s'arrêtaient pas, mais elles étaient moins amères. Elles me faisait un peu moins mal. Ce genre de choses je n'en avais que peu vécue, ce contact, ce besoin de demander à l'autre de l'aide. Ce genre de choses je les avais tout simplement évitées aussi longtemps que possible, parce que je ne voulais pas offenser maman. Mais est-ce qu'une mère pourrait décemment vouloir que son fils soit aussi malheureux? Même en considérant que c'était de ma faute si elle s'était suicidée... Comment une femme avec un si beau sourire pourrait se transformer ainsi en un montre sans cœur? Je serrais Mitsuki un peu plus dans mes bras, laissant mes larmes s'écouler, me disant que peut-être elles emporteraient mon malheur avec elles. Je voulais croire que j'avais le droit d'enfin accéder a ce que les autres appellent le bonheur. Je voulais pouvoir me dire que, moi aussi, je pouvais avoir une relation non conflictuelle avec quelqu'un. - Tu me promets... Que tu ne mourra pas à cause de moi? Si elle me le promettait, alors je pouvais avancer vers elle. Si elle me disait ouvertement qu'elle ne me laisserait pas la détruire ainsi, alors je pouvais me risque à me lier à quelqu'un. Je n'avais plus vraiment de raison de la détester maintenant. Elle m'avait tellement aidé, et puis... Sa couleur de cheveux n'importait plus. Ma haine pour mon père avait diminuée, parce que maintenant je savais qu'il n'était pas coupable de sa mort. Il nous avait tout de même abandonnés, je ne pouvais pas lui pardonner ça, mais je ne voulais plus sa mort. - Si oui, je veux bien essayer de changer... D'arrêter de fuir...

	## Dim 27 Nov 2011 - 17:25
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	Je ne pus m'empêcher de sourire. Hé bien... Avais-je enfin brisé cette barrière ? Cette carapace qu'il s'était créé afin de repousser toute personne susceptible de s'intéresser à lui, de chercher à faire connaissance, etc etc ? Si c'était vraiment le cas, je pouvais être un minimum fière de moi... Parce qu'enfin, peut-être que j'allais avoir le droit de voir un vrai sourire étirer ses lèvres. Toujours collée contre lui, ne m'étant pas attendue à ce qu'il me tire comme ça, je répondis doucement à son étreinte. Même si j'étais mal à l'aise, absolument pas habituée aux contacts physiques, le repousser aurait été la dernière chose à faire dans ces circonstances... N'est-ce pas ? Il resserrait son étreinte et je souriais imperceptiblement, tandis que je sentais ses larmes humidifier mes vêtements. Dis donc, pour quelqu'un qui venait de faire une tentative de suicide, il avait drôlement de force... -Pourquoi mourrais-je à cause de toi, hein ? Tu as déjà prévu de me blesser assez pour que j'agisse ainsi ? Je ris légèrement, et me retirai lentement de son étreinte. -Je suis une dure tu sais ! dis-je avec une moue mi-enfantine, mi-amusée. Je lui montrais mon biceps à peine gonflé. Enfin, pas grave, parce que je suis forte quand même ! Je laissai mon bras retomber le long de mon corps, et je lui adressai un nouveau sourire. -Je ne mourrais pas, je te le promets. Donc maintenant, tu es obligé d'arrêter de fuir !

	## Dim 27 Nov 2011 - 18:14
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	Petit à petit mes larmes diminuaient, j'allais un peu mieux, je me sentais moins seul. Ses paroles m'avaient fait du bien, même si j'avais encore un peu de mal à me l'admettre. Mais les faits étaient là, maintenant je me sentais moins détruit, je savais que j'avais quelqu'un sur qui je pourrais compter, quelqu'un que je pourrais approcher sans crainte. Sa promesse pouvait n'être qu'un mensonge, mais elle l'avait dit et ça m'avait suffit. J'étais rassuré, voilà tout. Je la lâchais doucement, m'appuyant contre mon oreiller. Je plongeais mon regard dans le sien, laissant encore quelques larmes couler avant de m'essuyer le visage. J'esquissais un léger sourire, minime mais présent. Je m'en voulais encore, je n'étais pas remi de mon malheur, il me faudrait du temps. Mais là, avec elle assise en face de moi, je me sentais déjà mieux. Pour l'instant elle était la seule personne avec qui j'oserais être un peu plus moi-même, parce que je n'avais plus peur de la blesser, car elle m'avait fait cette petite promesse. Une simple phrase peut changer la vie d'un homme. - Je t'en aurais fait voir de toutes les couleurs... Je tournais les yeux vers la fenêtre. Je m'en voulais encore de ce qu'il s'était passé à Halloween. J'étais partit en courant, comme un voleur, je l'avais utilisée juste pour aller mieux, je n'avais pas fait attention à elle. Et puis ce que je lui avais dit ensuite, même si je ne le pensais pas ça avait été horrible. J'étais un monstre, oui, j'étais égoïste, mais pas tant que je l'aurais cru. Je me pensais pire que cela, j'aurais cru pouvoir partir et la laisser là sans remords. Peut-être que c'était parce qu'elle avait été la seule à m'aider. - Je suis désolé pour Halloween...

	## Dim 27 Nov 2011 - 19:14
Personnage ~ ► Âge : 30 ans (Apparence : 26 ans - Master) ► Doubles-comptes ? : Allen & Hideko ► Rencontres ♫♪ : Meilleur.e.s ami.e.s : Aoi, Charlie-Ange, Tiago, Aaron, Allen. Ami.e.s : Ipiu, Matheo, Nicolas, Huo, Ariana, Pandora, Misao (qui l'eût cru), Senri, Luna, Camil, Bito. Bonnes connaissances : Nana, Kaiko, Katsuyo, Afya. On sait pas trop : Ys. Akira. Best élève ever : Elfie. Mitsuki Hojitake Messages : 4428 Date d'inscription : 23/01/2011 Emploi/loisirs : Surveillance & robotique Humeur : EXCELLENTE !	Ce ton était redevenu simple, sans sous-entendu, sans trace de sanglot bloqué dans sa gorge, ni même sans sarcasme, juste sa voix... A lui. Sa vraie voix. Je souris lorsqu'il déclara qu'il m'en avait fait voir de toutes les couleurs. Un sourire était présent sur ses lèvres. Il était certes petit, mais j'étais au moins contente de pouvoir en voir réellement un. Il tourna ensuite la fenêtre et regarda par la fenêtre, avant de prononcer des excuses vis à vis d'Halloween. Celle-là, je m'y attendais pas du tout...! Baissant la tête pour cacher la gêne qui allait certainement bientôt empourprer mon visage, je me relevai finalement et retournai m'asseoir sur mon siège, aussi appelé le siège de la personne qui veille continuellement sur le malade allongé dans le lit d'à côté. Je ne savais pas vraiment comment prendre cette excuse... Etait-ce sincère ? J'avais envie d'y croire, d'autant plus que douter de lui en ce moment n'aurait pas franchement été super. Mais en même temps, je pouvais m'attendre à tout, non...? Hmm... Avec ses larmes, cette fois encore, je ne pouvais plus douter, n'est-ce pas ? Comment douter de quelqu'un qui semble vraiment si triste... C'est surtout de cette attitude arrogante qu'il avait eu à Halloween que j'aurais dû douter. Glissant une main dans mes cheveux, je répondis finalement : -C'est pas grave, c'est oublié. Je serrais mes jambes contre moi, m'appuyant contre le dossier de la chaise. Je suivis finalement son regard et tournai la tête pour regarder à travers la fenêtre. Je souris. -Ca te dirait de sortir d'ici et d'aller faire un tour dans la nuit ? J'adore les étoiles...

	## Dim 27 Nov 2011 - 19:31
Personnage ~ ► Âge : 18 ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Amis : J'oserais vraiment l'y classer? Bon aller... Disons Mitsuki... Enfin... Je sais pas... Ennemis : - La directrice. Comment ça c'est pas une bonne idée? C'est pas comme si j'avais fait exprès! J'ai un peu poussé, certes, mais bon... - Aaron... Je lui ferais payer ce qu'il a osé faire è_é - Allen, tendre et cher beau-frère - Meiling Izumi et Zero Iceblade, les deux prétentieuses d'Halloween - Bito, ce petit ignorant qui à osé me mettre au défi... Vraiment, il va pleurer sa mère cet idiot Neutres : - Magellan... Il est drôle mais bon... - Akari, même si elle se rapproche assez fort de l'ennemi Matthew Retfield Messages : 423 Date d'inscription : 11/08/2011 Age : 32 Emploi/loisirs : Me plonger dans ses yeux. Humeur : Tout dépends de toi.	Sortir? Pourquoi pas, de toute manière je n'avais pas grand chose à faire dans ce lit. Mais avec toutes ces machines et ces fils branchés, je ne savais pas trop si je pouvais vraiment me lever, ni même si j'en aurais les capacités. Je supposais qu'on me séquestrerais pas, même si j'avais tenté de me suicider, mais bon j'étais à l'abri de rien. Je tournais la tête pour trouver le bouton d'appel, celui sur lequel on appuie pour appeler les infirmières à son secours. Je n'osais pas vraiment appuyer dessus, alors je reposais mon regard sur Mitsuki. - Tu crois que je peux? Il faut pas débrancher des trucs? J'arrivais pas à voir ou menait quel fil, j'avais pas non plus envie de passer 20 minutes à chercher. Je me redressais, me disant que le meilleur moyen de savoir serait encore de me lever. Je posais les pieds au sol et je sentis alors que j'avais perdu beaucoup de force avec cette idée stupide de suicide. Je posais ma main sur le lit, avant de faire quelques pas en avant et d’entendre un truc rouler. Je tournais la tête vers le dit truc pour voir le pied sur lequel étaient posés une poche de sang et une poche de... Allez savoir, sucre? - Bon, j'ai rien cassé, j'me suis pas arraché un truc, ça à l'air d'aller... Je saisi le pied pour m'y tenir d'une part et pour pas que ça tire sans arrêt sur les endroits ou c'était 'planté', parce que au bout d'un moment ça finirait par faire vachement mal. J'observais ensuite mon superbe pyjama d’hôpital, la classe totale. Je ne pu m'empêcher de siffler légèrement à la vue de cette tenue... Affreuse? - Faudra que je leur demande où ils ont ce truc, je veux le même. Je souris du coin des lèvres, riant intérieurement, avant de reposer mon regard sur la demoiselle aux cheveux blancs. - Reste plus qu'à espéré que les dames en blanc voudront bien que je sorte.

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