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Ça a l'air d'être la merde dans ta vie aussi. Ok. Buvons.[avec la Miss 8D]
##   Lun 16 Jan 2017 - 0:27
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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Ne sous-estimez pas le pouvoir des cornemuses. Ça aurait du être le titre du rp tiens.

La Miss lève haut ses sourcils à l'allusion que lance Nicolas et il ne peut s'empêcher de pouffer à la réponse. Il ne peut retenir une énième blague pas drôle. :

-Ce n'est qu'une cornemuse voyons !

Il avait dit qu'il était le side-kick. Il l'avait dit !

Le rire qui s'échappe de la Miss quand elle le tarte est franc et joueur. Elle s'amuse bien à le taquiner on dirait. C'est bien. Faussement vexé d'être appelé "fragile", il lance un "pfft" dédaigneux. Fragile, on l'est tous. Peut-être pas physiquement dans le cas de Nico, il le reconnaît un peu... Pas autant qu'il ne l'est toutefois. C'est peut-être pour ça qu'il se comporte comme s'il était capable de casser n'importe qui du moindre contact. Car certes, il n'a plus peur de ce que les autres sont capables de lui faire ; il a peur de ce qu'il est capable de faire aux autres.

Mais ça il n'y pense pas. Il est bourré vous dis-je. Bourréééééééééééééééééé !

Il se redresse encore un peu plus fier, comme s'il était effectivement prêt à recevoir cette médaille de la délicatesse. :

-Ah mais j'y compte bien ! Au fond de mon pitit coeur tout chaud, je suis de chamallow.

Rime gratuite.

Et les vannes reprennent.

Nicolas lui tire la langue quand elle lui demande si sa question est bien pour le jeu. Bien sûr qu'elle est pour le jeu, 'tite maligne. Il sourit à son gloussement. :

-Un homme chamallow... BON ! Un peu de sérieux lààà !

Dit-il alors qu'il n'arrive même pas à effacer le sourire de ses lèvres... Y'a pas à dire, ça vaut tous les lendemains de cuite une soirée pareille. Il toussote comme pour libérer sa gorge et pose sa deuxième question. :

-Est-ce que j'ai fait de la poésie ?


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##   Lun 16 Jan 2017 - 18:18
Adélaïde Hamilton E.

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Ignorer les blagues débiles de Nicolas. LES IGNORER, HAMILTON. Je sais, ce n’est pas facile, mais tu peux – tu DOIS – le faire. Oui, juste pour le plaisir de taquiner par l’indifférence, c’est plus rigolo.

Mais le jeu du garçon me donne envie de continuer à taquiner, vanner, et je lève une nouvelle – énième – fois les yeux au ciel avec un petit sourire. Le Tonnerre bombe le torse, et m’affirme être fait de chamallow.

- C’la signifie-t-il que tu es mangeable ? demandé-je avec un regard curieux, tout à fait sérieuse et ignorant sa petite rime – c’est cela ou je le vanne encore et nous avons dit INDIFERENCE.

Je n’ajouterai pas qu’il va falloir goûter, hein ? Il a l’air assez en forme pour se débrouiller tout seul sur les allusions diverses et variées. Et puis il me tire la langue. D’OU ? Je l’imite avant de rire sur son histoire d’homme chamallow. Et finalement, le Tonnerre réclame du sérieux. Je lui offre mon air le plus calme et concentré.

- Tout à fait. Il faut éviter tout débordement.

Pourquoi débordement ? Parce que j’aime bien ce mot. C’est tout, ne va pas chercher la petite bête hein. M’enfin, ma bouille réfléchie se disperse vite en un gigantesque sourire en écho à celui de mon ami. Deux idiots parlant d’être sérieux avec une mine d’imbéciles heureux. Aucun commentaire.

- Pas à ma connaissance ! lui réponds-je lorsqu’il reprend le jeu. Tu boiiiis !

C’est mon tour de reprendre l’air tout fier. Parce qu’il boit. Eh oui !

- Mais quand même… Tu as réclamé du sérieux, sauf que cette histoire d’homme chamallow demande plus de réflexion, je reprends soudain en fronçant les sourcils. Il faut rester pragmatique. Imagine, tu as un ami chamallow. S’il est réellement mangeable, en cas de pépin – perdus dans une montagne, une forêt, un désert… Pourquoi un désert ? No idea. Mais, nous ne pouvons jamais être sûr de rien, n’est-ce pas ? Enfin, quoi qu’il en soit, avoir un ami mangeable peut toujours être utile. Bien ? Bien. Mais…

Je penche la tête sur le côté, de plus en plus concentrée.

- Du coup… Est-ce du cannibalisme ?

Petit silence. Et soudain, j’ouvre grands mes yeux en prenant une grande inspiration.

- Ah ! C’est mon tour ! Suis-je toujours une femme ?


Un grand sourire illumine mon visage. Ne me donnez plus à boire, je parle beaucoup trop. BEAUCOUP TROP.


##   Sam 21 Jan 2017 - 18:08
Nicolas L.L. Williams

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Non mais... Il faut absolument qu'elle arrête de le relancer sinon ils auront pas fini demain ! Nicolas remonte ses manches, dévoilant l'état de ses bras... qu'il entoure autour de son torse en se mordant la lèvre inférieure. :

-Bien sûr que je suis comestible, mes cicatrices attestent mon succès ! Ils voulaient tous un bout de moi, ces garnements...

Je... J'abandonne la narration.

...

...

Non bon ok, je reprends.

Nicolas boit sa gorgée réglementaire... De savoir qu'il ne faisait pas dans la poésie éliminait pas tant de monde que ça mais c'était un détail qu'il ne devait pas oublier. S'il arrivait à ne pas l'oublier. La réflexion de la Miss à propos de l'utilité d'un ami mangeable lui fait lever les sourcils, mais elle n'a pas tort finalement. Quand elle penche et pose la question du cannibalisme, il répond de manière tout aussi sérieuse et curieuse qu'elle. :

-Oh tu sais la viande c'est de la viande, quand t'as faim... Et pis quand c'est du chamallow la question ne se pose pas !

Ce n'est pas très nourrissant mais putain qu'est-ce que c'est bon !

La Miss reprend le jeu en demandant si elle est une femme. Nicolas qui avait oublié un instant qu'ils jouaient, balança sa tête avant de planter son regard sur le post-it qu'il avait délicatement posé sur le front de la demoiselle. Il plissa un instant des paupières et inspira brièvement. :

-Ah oui tiens. Une femme. Sacrée femme. Continue.

Ce qu'il y a de terrible avec ce genre de jeu, c'est qu'on doit se retenir de finir son verre...


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##   Lun 30 Jan 2017 - 21:45
Adélaïde Hamilton E.

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Nicolas dévoile ses multiples cicatrices en ajoutant que tout le monde voulait un bout de lui. Je hausse un sourcil.

- Apparemment tu n’étais pas assez à leur goût sinon ils auraient fini de te manger, non ? Quel gaspillage…

La logique. Toujours la logique. Je secoue la tête avec un petit faux soupir exaspéré.

Nicolas boit puis nous continuons sur le cannibalisme – quel sujet inspirant, n’est-ce pas ? Lorsqu’il affirme que oui, manger un homme chamallow est une option possible, j’approuve d’un hochement de tête convaincu.

- Tout à fait. Et puis, si l’on suit ton raisonnement, le chamallow est de la viande. Ce que je trouve particulièrement intéressant à vrai dire.

Sur ce, le jeu continue, et j’apprends que je suis une femme. Une sacrée femme ? Mmh. Cela ne m’en apprend pas beaucoup, mais cela peut-être un mince indice. Une sacrée femme parce qu’engagée ? parce que son écriture était particulièrement belle ?

Après un petit moment de réflexion, je penche la tête sur le côté et décide de me lancer sur la première idée.

- Me suis-je engagée dans une cause ?

La question est un peu vague, et même si le Tonnerre me répond que oui je sens que cela ne m’avancera pas tant que cela. Mais il faut bien commencer par quelque chose, non ?


##   Mar 31 Jan 2017 - 18:33
Nicolas L.L. Williams

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Ils voulaient tous un bout de Nicolas... Quelque part c'était vrai. Que ce soit pour l’annihiler, pour lui ressembler, pour se venger, pour se sentir vivant, ils ont laisser leurs marques sur son corps pour qu'à jamais il se souvienne qu'il n'était pas grand chose, qu'il était incapable d'aimer, incapable de vivre sans faire souffrir. Quel gaspillage... c'est vrai. Il se pose au fond de son siège avec un petit sourire aux lèvres. :

-J'me suis pas laissé faire voyons.

Car contrairement à certaines personnes capables de se tuer, Nicolas préférait faire chier le monde jusqu'au bout... Et les gens disent que c'est une qualité. Il glousse au soupir exaspéré de la Miss et cligne de l’œil à sa conclusion. Eh oui, les corps c'est de la chair, c'est de la viande ; du chamallibalisme en quelque sorte. Ça donne presque envie de tester dis donc (Sam RPZ).

La Miss semble réfléchir intensément. Nicolas n'avait pas eu conscience qu'il avait peut-être lâché un indice dans sa réponse mais ce n'était pas important... ce qui le gênait, c'était son incapacité à pouvoir cacher des choses quand il avait bu. Ses masques étaient vaporeux, son Loup complètement endormi, et lui, franc de nature. Impossible de jouer au poker s'il a bu plus des trois verres de Bourbon, c'est triste. La Miss pose sa question en penchant la tête sur le côté. :

-Plusieurs causes même. Simone est aussi connue pour ses engagements que pour ses œuvres, si ce n'est pl-...

Pause. ...Han meeeeeeeeeeerde !

Nicolas se plie d'un coup, tête penchée en avant et mains cachant son visage. Il avait laissé le prénom lui échapper. Il se redresse d'un coup en levant les bras en l'air, d'une manière très dramatique. :

-Noooooooooooooooooon !

Ok bon... Le Devine-tête c'était peut-être pas une bonne idée.


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##   Lun 6 Fév 2017 - 10:31
Adélaïde Hamilton E.

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Un petit sourire se dessine sur le visage de Nicolas qui s’enfonce dans son siège en m’affirmant ne pas s’être laissé faire.

- J’espère bien !


Il ne manquerait plus que le garçon les ai laissé faire sans broncher ! Mais je me souviens de ce qu’il m’avait raconté le soir de notre première rencontre par rapport à ses cicatrices, et sais parfaitement que ce n’est pas le cas.

Puis le Tonnerre répond à ma question… et plus.

IL A LACHE LE NOM. IL L’A LACHE. SERIEUSEMENT.

Nicolas se plie d’un coup en se cachant le visage de ses mains et je l’imite mais pour étouffer le fou rire qui m’atteint tandis que de son côté, c’est le « Non » théâtral – accompagné de la position qui va avec évidemment – qui lui échappe.

Je finis par à mon tour me redresser en essuyant mes yeux rendus humides par le rire. Un instant, je reprends un air sérieux en plissant les paupières de manière à avoir l’air concentré. J’observe Nicolas et finis par reprendre la parole d’un ton énigmatique.

- Laisse-moi deviner… Je suis Simone de Beauvoir.

D’un geste lent et travaillé, je viens ensuite enlever le papier collé sur mon front. Avant de le regarder, je repose mes yeux sur ceux du Tonnerre, lui offre un ou deux haussements de sourcils mystérieux – oui, oui, mystérieux – et viens enfin lire le nom que je portais juste avant.

- JE SUIS SUPER FORTE A CE JEU DIS MOI ! m’exclamé-je d’un coup.

L’œil brillant je me tourne à nouveau vers mon ami avec un grand sourire. Avant de me remettre à rire sans plus pouvoir m’arrêter.


##   Lun 6 Fév 2017 - 11:55
Alice Borges

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Assise dans la clarté de la Lune, elle est entourée de peinture, de dessin, de petits écrits. Du haut de sa chaise, elle observe le sol jonché de ses gribouillages. Ses mains peintes, des ronds, la Lune, du rouge, des arbres, beaucoup d’arbres, de petites lignes écrites, des débuts de lettres inachevées, pour son père, sa mère, et elle. Son lit est défait, impossible pour elle de trouver le sommeil ce jour-là. Pourtant la fatigue ne l’atteint pas. La lumière est éteinte, elle est seule, et elle réfléchit. Dans ses mains, le petit étalon en terre qu’elle affectionne tant. Sa jambe pendouille dans le vide, elle regarde continuellement le même dessin : une lune Orange, et sa main en rouge. Elle devrait bouger, elle devrait se décider. Elle est sûre de ce qu’elle pense, elle sait ce qu’elle veut à force d’en parler, de se questionner.

Alice lève les yeux vers son horloge : il est beaucoup trop tard... C’est bientôt Noël. Elle ne sait pas si les fêtes ont une importance pour Hamilton. Elle pense sans arrêts à Hamilton. Elle soupire. Sa décision n’est pas compliquée, elle est même prise, mais il faut mettre en application, et Alice a peur. Elle n’a jamais eu aussi peur dans ce genre de situation. Il est tard, l’heure avance. Demain peut être. Elle hésitera encore demain. Non elle doit le faire. Elle doit aller la voir. Elle doit lui dire ce qu’elle ressent pour arrêter d’être enfermée. Elle ne lui imposera rien. Elle ne veut pas la perturber. Elle veut seulement lui dire, se libérer, la rendre heureuse si elle peut. Elle se lève, traverse sa chambre, enfile des chaussures, et sort.

Son pantalon ressemble à un jogging gris, son haut est un peu trop large pour elle. Elle descend à l’étage des Feux. Il n’y a personne, c’est normal, il est bien trop tôt. Les vacances sont là, Alice a donc plus de chance de tomber sur des chambres vides. Arrivée à l’étage des Feux, elle s’arrête. Il fait noir dans le couloir. Elle respire lentement, cherchant le bouton de la lumière des yeux. Le noir, la terreur d’Alice… Et pourtant, elle reste calme, allume la lumière, et se dirige vers la chambre d’Adélaïde. Elle serre ses poings, les desserre.

Arrête, tout ira bien.

Elle ferme les yeux un instant, et puis se calme. Elle rouvre les yeux. La porte est fermée en face d’elle, mais elle est calme, elle est prête. Elle lève la main pour frapper… Et un éclat de rire se fait entendre. Elle baisse la main. C’était une voix de garçon avec elle. Sa confiance en elle tangue un peu, et puis elle se ressaisit. Elle n’a rien à perdre. Tout ira bien. Et puis comme cela, elle sait qu’elle est debout. Elle fixe le sol un instant, et puis frappe à la porte, décidée. Elle regarde la porte fixement. Elle attend. Rien. Elle frappe de nouveau, un peu plus fort. Elle a de plus en plus envie de la voir. De plus en plus envie de voir son visage, de sentir sa présence près d’elle.


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Moonshine:
##   Lun 6 Fév 2017 - 16:38
Adélaïde Hamilton E.

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Nicolas et moi, trop occupés que nous sommes à rire, n’entendons la série de coups toqués que lorsque ceux-ci se font forts. Je m’arrête net de rire, perturbée. Qui pourrait venir à cette heure ? Un regard échangé avec le Tonnerre puis je hausse les épaules.

- Entreeeez ! lâché-je avec un sourire au visage.

Je porte ensuite mon verre à mes lèvres mais manque de m’étouffer lorsque la porte s’ouvre et que je découvre la personne qui se cachait derrière. Des cheveux bruns pas très longs avec du rouge au bout. Des yeux bleus, si bleus que je m’y perds chaque fois. Je la reconnaitrais entre mille, ma douce. Mon sourire ne disparait qu’à demi. Je ne sais pas ce qu’elle fait là. Mais je sais que cela me rend heureuse. D’un coup. Un bonheur puissant pourtant mêlé à une crainte nouvelle. La chambre est en bazar, le lit défait car je m’y trouvais avant que Nicolas ne vienne, plusieurs bouteilles bien entamées sont posées sur mon bureau, l’odeur de la cigarette, malgré la fenêtre ouverte, est restée et le garçon et moi sommes complètement saouls, l’un avec l’autre, au milieu de la nuit. Comment Alice va-t-elle réagir ? ET PUIS QU'EST-CE QU'ELLE FAIT LA? MAINTENANT?

Je me lève en posant sur elle des yeux étonnés, trop saoule pour parvenir à retrouver un masque indifférent. J’aurais envie de m’approcher d’elle, de la serrer dans mes bras, de déposer un baiser sur sa joue si douce à la peau immaculée. Je…

Je n’avais jamais ressenti un truc pareil. Mes joues rosissent légèrement alors que je me rappelle que Nicolas se trouve dans la pièce et qu’il est Sensitif. Donc il doit comprendre ce que je ressens depuis quelques secondes maintenant. Donc je rougis encore plus.

- Coucou Alice ! Cela fait longtemps, commencé-je, un peu trop fort.

Et puis je m’approche d’elle, pose mes mains sur ses épaules avant de lui coller un franc bisou sur chacune de ses joues. Rapidement. Avec un grand sourire de circonstance. Ne me demandez pas pourquoi. L’alcool ? La panique ? Les deux ?

J’AI FAIT DEUX BISOUS A ALICE.

- Comment vas-tu ?

Je recule d’un pas, droite comme un piquet devant elle. Oui, peut-être que lui demander ce qu’elle fait là serait une bonne idée. Peut-être. Mais vous savez quoi ? Tant pis, je lui ai fait deux bisous. Voilà.


##   Mar 7 Fév 2017 - 11:26
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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La première claque mentale que Nicolas reçoit, c'est celle qu'il s'offre. C'est gratuit merci. Il pousse un énorme soupire mais la Miss se met à rire. Beaucoup. Assez fort. Le fou rire des entrailles. Elle en pleure. Nico a un petit sourire en levant les sourcils, puis l'accompagne dans sa joie. Il s'y noie un peu aussi. Une petite bulle de bonheur qui n'est pas la sienne mais qui lui fait du bien quand même... comme beaucoup de choses en ce moment. Ils rient aux éclats, sans se soucier de réveiller qui que ce soit. Il l'applaudit quand elle "devine" le nom qu'il a noté et l'observe attentivement en train de retirer le post-it de son front. Il pouffe aux haussements de sourcils qu'elle lui envoie avant d'éclater de nouveau... C'était trop dur de se retenir, au point d'en avoir mal aux abdos.

Ils rient. Ils rient et ils pleurent à n'en plus pouvoir, s'étouffant à moitié.

Et puis quelqu'un frappe à la porte... Enfin, il s'en rend compte quand la Miss s'arrête brutalement de rire. Il se fixent un instant, lui les yeux globuleux, comme s'il lui demandait silencieusement si elle attendait quelqu'un... ou s'ils devaient se préparer à se faire engueuler pour tapage nocturne. Avant qu'elle ne demande à l'invité surprise d'entrer, il tente de reconnaître l'énergie qui se trouve de l'autre côté de la porte... Mais non, il ne la connaît pas. Nicolas ne prête pas attention à la Miss qu'est en train de s'étouffer derrière lui, il est tourné vers la porte. Il est tourné vers une jeune fille brune... enfin... presque brune. C'est des restes de teintures sur ses pointes ? Et des yeux bleus.

Deuxième claque mentale que lui offre la Miss. Enfin. Claque "mentale". Claque Sensitive. Du bonheur, suivi de crainte, suivi de re-bonheur, suivi d'un choc. Nicolas penche la tête sur le côté en clignant des paupières. Oh. La Miss est debout d'un coup et elle veut la toucher. Elle veut être proche de ces yeux bleus libérateurs et réconfortants, de cette peau si douce et si blanche... Ooooh. Il comprend qu'il s'agit d'Alice avant même qu'elle ne prononce son nom. Pire... La puissance de son adoration pour elle lui fait tellement chavirer le cœur qu'il pince ses lèvres, priant qu'il puisse retenir le couinement de fanboyisme au fond de sa tête. AAAAAAAAAAAAAW ♥ ! ...Bon, il ne peut pas retenir ses yeux de briller de bonheur par contre.

La troisième claque le redresse de son séant. Que devait penser Alice de tout ça ?! Parce qu'ils faisaient la fête et tout, il y a la fenêtre ouverte mais encore l'odeur de tabac. Oh non... Faut pas que la Miss se fasse engueuler à cause de moi ! C'EST LEUR MOMENT ! Il lâche un rire gêné en remontant le col de sa chemise d'un geste nerveux, prenant ses affaires et tentant de montrer à Alice son profil avec le moins de cicatrices, histoire qu'elle ne pense pas que sa chéwie-chéwie traîne avec un mafieux. Une fois prêt, il lève piteusement sa main dans un salut... amical. :

-Bonsoiiiir moi c'est Nicolaaas... Je... On faisait une soirée entre... bestiiies et tout et oooh~

Nicolas regarde son poignet. Où il n'y a pas de montre. Où il n'y a jamais eu de montre. Alcool. :

-Oooh mais j'avais pas vu l'heuuuure ! Faudrait pas que je traîne trop je... Je dois... recharger mon rasoir !

Sérieux ?... SÉRIEUX ?! Nicolas inspire calmement. :

-Merci Miss, c'était une super soirée. Et je me souviendrai de tes conseils... oh et ! Il retire le post-it de son front. Jean Giono ? T'es sérieuse ?! J'aurais jamais trouvé, j'ai lu que ses préfaces de Machiavel !

Avec la même délicatesse qu'il avait utilisé pour coller le post-it de Simone de Beauvoir, il rendit Jean Giono à la joue de la Miss. Il se tourna vers Alice avec un sourire, la regardant dans les yeux. Il espérait de tout son cœur que ça allait bien se passer entre elles, vu la puissance et la sincérité des sentiments que la Miss avait envers elle. :

-Ravi d'avoir pu te croiser Alice ! Sur ce j'y vais. Faites pas de bêtiiiises~ ! Miss, on se revoit bientôt ; tu connais déjà ton cadeau de Noël !

Nicolas partit en coup de vent, trottinant joyeusement dans le couloir en gloussant comme une pintade et en agitant la main derrière lui, sans savoir si on le regardait vraiment. Il le sait. Il fallait qu'il parte. Même si le bonheur lui manquait, même s'il aurait voulu ressentir encore un peu. En s'éloignant du couloir des Feux, le Vide recommençait à le remplir petit à petit. Il finit par ralentir. Il finit par agripper ce qui lui restait de cœur avec sa main. Il s'accroupit soudain, tout seul, dans le noir, les larmes aux yeux.

La chambre de Matheo n'est pas si loin. Alice a eu le courage, elle.

Il serra les dents et se releva. Une fois debout, son visage n'avait aucun expression, ses yeux ne scintillaient plus. Il partit se coucher.


#666699
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##   Mer 8 Fév 2017 - 0:41
Alice Borges

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Alice ouvre la porte. Elle appréhende ce qu'elle va trouver. Son expression est pourtant toujours extrêmement douce lorsque ses yeux bleus se posent dans ceux d'Hamilton... Hamilton, qui s'étouffe à moitié. Et pourtant, elle la trouve si belle, elle a terriblement envie de la voir sourire, elle est terriblement heureuse de la voir, enfin, après tout ce temps sans même la croiser. Alice n'a rien à faire là dans la logique. Elle devrait être au lit, dormir comme un bébé. Mais elle est là, elle est face à la rousse, face à sa Lune. Et puis elle tourne la tête, pour voir la source du fou rire : un jeune garçon, griffés... Ce sont de réelles cicatrices qu'il a sur le visage. Débraillé. Et gêné. Alice se sent alors gênée, elle les a dérangés. Evidemment, évidemment... Elle n'avait pas songé une seule seconde qu'Hamilton pourrait avoir un copain. Pourquoi ? Et puis d'un coup, elle sent son courage tomber, elle n'a plus aucune force, aucune volonté. Comme si un vent froid venait de geler son être. Elle baisse les yeux.

Un instant, elle ferme un poing, ferme les yeux. En une fraction de seconde, elle se ressaisit. Et elle relève la tête. Elle les a peut être gênés mais ils étaient bien. Et Adélaïde semble heureuse. Ce n'est qu'après que le jeune ce soit levé qu'elle se rend compte que le sol est plein de bouteilles. Et qu'Hamilton se jette presque sur elle. Elle ne peut retenir une expression de surprise. Oui cela faisait longtemps mais... La Feu n'avait jamais été aussi déterminée pour aller vers elle, n'avait jamais semblée si heureuse, et lorsqu'elle fait exploser un bisous contre sa joue, Alice devient toute rose. C'est par automatisme et en ayant du mal à détacher son regard de la rousse qu'elle s'adresse à Nicolas

« En-Enchantée Nicolas. Je m'appelle Alice... »

Et puis elle sent. Elle sent l'odeur. Elle tourne brusquement la tête vers Adélaïde. Et pourtant elle garde son calme. Elle entend à peine Nicolas. Elle ne sent que l'odeur. L'alcool. Puissant, acre, et déjà là depuis un moment. Les yeux de la rousse brillent trop fort, elle est trop tactile, elle est trop directe, elle sourit de façon fausse. Elle est cachée derrière l'alcool, elle, elle...

Elle sort de sa torpeur un instant pour un signe amical à Nicolas, en se rendant compte trop tard qu'en effet, Hamilton lui avait parlé de lui. Comme son meilleur ami... Etait-ce vraiment le cas ? Son cerveau en ébullition, Alice conservait sa part de calme qui ne la quittait presque jamais. Non, elle ne lui avait pas menti, si ça avait été le cas, la Feu lui aurait demandé de partir et Alice aurait simplement obéit. Là, c'est Nicolas qui partait. Elle ne comprenait pas cette réaction violente. Tout se mélange dans la tête d'Alice, pourquoi ce sourire, pourquoi ce ton si amical, pourquoi ce tact, pourquoi ces embrassades, pourquoi... Cette odeur.

Dans sa panique, Alice entend successivement des bribes des pensées de Nicolas qui s'en va, puis celles d'Hamilton. Tout est confus, elle n'entend que des mots, elle ne comprend rien, et son seul point d'appui et de retrouver les yeux verts de la jeune femme. Elle n'a pas vu que sa main gauche est crispée, accrochée au bord de la porte entrouverte encore. Elle a peur, elle déteste cette odeur, elle déteste....

Les souvenirs affluent, les mauvaises sensations, le début de son Vide. Après la perte de son père et sa douce rencontre avec Yang. Ces soirs, ces journées où il était allongé, sans bouger, et où il pleurait, il sentait la même odeur. Ces soirs où il frappait des murs jusqu'à se briser les os des mains. Ceux où il se battait dans la rue. Les rares fois où Alice s'était énervée... La perdition qu'elle avait pourtant réussi à chasser, lentement. Elle était de retour cette odeur. L'odeur de la souffrance, de la violence. Elle venait de sa Lune, si chère à Alice.
Lentement, sans perdre son sourire, les yeux d'Alice s'humidifièrent.

Elle en est certaine, elle aime Hamilton. Elle ressent les mêmes peurs que pour Yang. Mais Hamilton l'a seulement embrassé sur la joue, elle n'a pas l'air d'aller, et Alice se rassure comme elle peut. Petit à petit, son sourire s'étire en un rictus, celui qui précède les pleurs. Et pourtant, c'est avec une immense sincérité, elle est soulagée, qu'elle répond :

« Je vais bien. Je vais mieux. Je vais mieux parce que tu es là... »

Petit rire nerveux. Et le bleus de ses yeux s'est éclairci de larmes, toujours en engloutissant la Feu.


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##   Mer 8 Fév 2017 - 1:25
Adélaïde Hamilton E.

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Trop de choses se passent en même temps. Il y a à peine quelques secondes, Nicolas et moi riions aux éclats si je ne me trompe pas. Comment l’ambiance a-t-elle pu si vite changer ?

J’entends vaguement la voix du Tonnerre en fond. Besties ? Rasoir ? Mon regard perdu vient glisser un instant sur lui alors qu’il retire son post-it pour me le coller sur la joue, toujours si délicatement. Je parviens – comment ? – à balbutier quelques mots.

- Tu as tort, Jean Giono c’est très agréable… Mon cadeau de Noël ? Peut-être… A bientôt, hmm. Recharge bien ton… Rasoir ?

Cela suffira, n’est-ce pas ? De toutes manières, le garçon s’est déjà enfui, nous laissant seules, Alice et moi.

LE LACHEUR. LE LACHEUR. QU’EST-CE QUE JE PEUX FAIRE, SEULE ?

Mes yeux retrouvent Alice aux joues roses depuis que j’ai collé mes lèvres sur chacune de ses joues… compréhensible. Je baisse mon regard sur sa main toujours posée sur la poignée de porte, alors même que Nicolas est sorti. Ses doigts sont crispés. Elle est inquiète. Je déglutis difficilement. Et merde. Alice. Nous sommes tout prêt, et quand enfin je repose mes yeux dans les siens, j’y aperçois des larmes, beaucoup trop de larmes.

- Ali- commencé-je, mais elle me répond et je m’arrête net.

Elle va bien, mieux parce que je suis là ? Comment ça ? Mes lèvres s’entrouvrent alors que je reste muette de surprise, d’étonnement. Je suis déconcertée par sa franchise si soudaine.

- Parce que… je suis là.


Je répète comme pour mieux comprendre. Comme si cela pouvait permettre à mon cerveau d’ingérer l’information, de l’accepter, de la digérer et d’enfin en faire quelque chose. Mais mon esprit est embué par l’alcool et rien ne vient. Je continue d’ouvrir et refermer la bouche comme un poisson dans l’eau en fixant Alice de mes yeux arrondis.

- Tu… Est-ce que tu veux boire quelque chose ?


C’est tout ce que j’ai réussi à articuler. Rien d’autre n’a bien voulu venir. Pourtant, j’aimerais lui dire d’arrêter de pleurer. Pouvoir tendre ma main vers ses joues qu’elle est en train de mouiller de ses larmes et les essuyer du bout des doigts. Mais je ne sais pas faire, alors je conserve l’une de mes paumes refermée sur mon verre encore à demi-plein et mon autre poing contracté le long de mon corps, tendu à souhait. Je m’excuse, ma douce, mais je n’ai pas ta sincérité.


##   Mer 8 Fév 2017 - 13:52
Alice Borges

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La Feu a presque la même réaction qu'Alice lorsque le Tonnerre s'en va. Pourtant, Alice se pose toujours des questions sur qui était vraiment ce garçon. Et puis elle réagit à sa phrase... Elle ne comprend pas, elle veut parler mais rien ne sort de sa bouche. Alice n'arrive pas à savoir si elle a compris ce qu'elle lui a dit ou pas. Elle ne réussit pas à parler. Pendant un moment, Alice la regarde elle aussi, et retient ses larmes, tente de se calmer comme elle le fait toujours.

La phrase d'Hamilton sonne faux. Elle ne savait juste plus quoi dire. Alors, sa phrase l'aurait perturbée ? Positivement ? Mais alors que... Non. Elle se rappelle que non, les personnes dans son état actuel ne sont pas forcément conscient de ce qu'il se passe. Alice ne peut pas savoir si la rousse est perturbée parce qu'elle est touchée par sa phrase, par autre chose, elle ne sait pas si elle est vraiment consciente. Elle ne peut rien dire alors... Elle n'a aucune idée d'où elle en est, ni si elle tient... Elle se contente de la dévisager, ayant de plus en plus de mal à retenir ses larmes. Pourtant, l'improvisation n'était pas quelque chose qu'elle redoutait, mais se retrouver dans une situation aussi lointaine de ce qu'elle pouvait espérer, surtout pour une chose aussi délicate, la rendait sensible. Et avec l'alcool, elle était d'autant plus fragile.

Elle finit par secouer la tête, en fermant fort les yeux, pour renvoyer ses larmes en vain. Elle replonge son regard dans celui d'Hamilton.

« Non merci Hamilton. Je ne bois pas, et puis je ne suis pas venue... pas venue pour ça. »

Elle ne sait plus si elle devait lui dire pourquoi elle était là. Elle ne sait pas, elle est perdue, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi mal. Elle ne savait même pas si Hamilton était réellement heureuse de la voir. Elle sent alors la première larme glisser sur sa joue. Elle n'a pourtant pas honte de pleurer, elle n'a jamais eu peur de montrer qu'elle était faible. Mais elle se sent triste, seule, alors qu'elle est à la fois heureuse d'être avec elle. Noyée par ce qu'elle ressent dans son petit corps, elle n'arrive plus, à ce moment, à accepter. Elle serre un peu les dents, mais ne tourne pas la tête. Elle pose juste une main sur sa joue pour arrêter ses larmes. Elle finit par sourire à Hamilton, et rit très légèrement.

« Je suis désolée. Je... Je ne m'attendais pas... Je voulais pas te déranger. Excuse-moi s'il te plaît. »

Elle détourne le regard, qui se porte vers l'extérieur de la chambre.
Elle finit par ouvrir la porte, et se place de manière à pouvoir sortir. Son cerveau lui crie de s'en aller, d'abandonner. Et pourtant elle n'en a pas envie, pas envie du tout. A nouveau, elle enveloppe la Feu de son regard  redevenu doux malgré les larmes.

« Je voulais juste... J'avais très envie de te voir. »


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##   Ven 10 Fév 2017 - 9:37
Adélaïde Hamilton E.

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La douce refuse le verre proposé. Elle n’est pas venue pour cela. Je mordille nerveusement ma lèvre inférieure. Pourquoi est-elle venue ? J’aimerais qu’elle m’explique maintenant sans que je n’ai à lui poser de questions… mais ce serait trop demandé, j’en ai bien conscience. Ses yeux larmoyants ont retrouvé les miens toujours aussi secs. J’ai pleuré une fois dans ses bras, je reste maintenant paralysée, comme si tout mon corps luttait pour que cette fois là reste unique.

Et soudain, une de ses larmes échappe à Alice. Chacun de mes muscles se tend. Je veux la serrer dans mes bras, la réconforter… pourquoi en suis-je incapable ? Dans ma vie, je n’ai vu que mon père pleurer ainsi. Lui, je le prenais contre moi, le laissais inonder mes épaules. A quoi cela a-t-il mené ? Un suicide et une gamine placée en foyer. L’inutilité de mes gestes envers lui est trop claire pour que je sache aujourd’hui quoi faire.

Le regard de la Terre reste plaqué dans le mien alors qu’elle porte elle-même une main à sa joue pour stopper le flot qui menace à tout instant d’éclater. Puis elle sourit, elle sourit et va même jusqu’à laisser un rire trop léger s’insinuer entre ses lèvres. Pour ensuite s’excuser de m’avoir dérangée…

Je baisse les yeux en portant mon verre à mes lèvres. Cela fait mal de la faire souffrir ainsi, de ne pas être en mesure de lui répondre que je veux qu’elle reste, qu’elle ne m’a jamais embêtée. Puis, tout à coup, j’entends la porte s’ouvrir et mon regard retrouve en un instant celui de la Terre.

- Est-ce que tu t’en vas ?

J’ai demandé cela de manière précipitée, inquiète. J’ose enfin à nouveau m’approcher et pose ma main sur la poignée que tient Alice, et du coup sur sa main, si petite, si douce, si adorable. Un moment, je pose mes yeux verts sur ses doigts tout fins et un sourire attendri m’échappe avant que je ne retrouve les yeux embués de larmes de la Terre. Nous sommes prêts, mais nous l’avons déjà été plus alors je me contente de serrer un instant les dents en sentant cette proximité avant de parvenir à m’apaiser en inspirant doucement l’odeur de la douce, toujours rassurante.

- Tu ne m’as pas dérangée.


Ma voix que je souhaiterais douce et calme est trop rauque, comme si je n’avais pas parlé depuis longtemps. Cela m’insupporte, et pourtant je continue.

- J’ai été surprise de te voir, mais tu ne m’as pas dérangée.

Nos visages ne sont qu’à quelques centimètres, la douce doit sentir l’alcool à chaque mot que je prononce. Je grimace pour moi-même avant de reculer d’un pas, sans lâcher sa main de la mienne.

- Qu’est-ce que tu dirais que nous sortions un peu d’ici ? Je sais qu’il fait froid dehors mais… Je n’ai pas envie de rester ici. Et tu n’as pas l’air non plus de le vouloir.

Lentement, je détache mes doigts des siens pour venir effleurer sa joue humide de mon index. Ne pleure plus, ma douce. Quand tu pleures, je fais de même. Alors souris, je t’en prie…

Un instant de flottement alors que je caresse son visage de mon regard et d’un coup je me détourne d’elle, coupe tout contact.

- Je vais te donner mon manteau. Tu n’es pas assez couverte.


Je ne voudrais pas que tu attrapes froid. J’attrape ma veste ainsi que mon écharpe et retourne vers la douce. Avec un léger sourire, je pose sur ses épaules le manteau avant d’enrouler l’autre tissu autour de son cou. J’aurai un peu froid juste avec un pull dehors, mais ce n’est pas grave.

- Parfait, affirmé-je d’un air satisfait.

Je rejoins ensuite mon bureau pour y poser mon verre encore en parti rempli et rouler une cigarette que je coince entre mon index et mon majeur. Je cherche un instant mon briquet avant de le trouver et de l’attraper. Je rejoins ensuite une nouvelle fois Alice devant la porte.

- C’est bon, nous pouvons y aller.


Sortir, fuir cette chambre emplie de l’odeur d’alcool et de cigarette, et enfin pouvoir fumer aussi. C’est important, vous savez ?


##   Sam 11 Fév 2017 - 0:51
Alice Borges

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La question précipitée de la Feu fait s'arrêter net Alice. Elle la fixe, ne sait pas ce qu'elle doit répondre. Oui, elle s'en allait, elle ne pouvait pas lui dire. Oui, elle fuyait sa peur et son échec. Oui, elle ne voulait pas rester dans cette chambre avec celle qu'elle chérit tant dans cet état. Elle la regarde, sans savoir quoi répondre, et au final, ne s'en va pas. Elle remarque enfin les cheveux courts de sa Lune. Petite boule de chaleur au creux du ventre. Oui, elle est vraiment magnifique.

Sans qu'Alice fasse quoique ce soit, la rousse fond sur elle, pose sa main sur la sienne, créant en elle une sensation fantastique de chaleur et d'effroi à la fois. La proximité est revenue entre elles. La rouquine affirme qu'elle ne la dérangeais pas. Alors Alice espère qu'elle peut la croire. Sa voix est trop rauque, mais c'est comme cela qu'elle parle lorsqu'elle dit vrai. Alice bloque complètement ses souvenirs, liés à cette odeur infecte que celle de l'alcool. Elle se concentre sur son regard, le toucher de sa main. Elle finit par lacher un mince sourire lorsqu'elle lui propose de partir tout en passant sa main sur sa joue.

Elle est encore plus perdue cependant, elle ne sait plus ce qu'elle doit penser. Elle ne sait pas. Alors elle accepte par son silence et son sourire tout doux. Oui, bougeons, éveillons-nous pense-t-elle. Elle ne veut pas se retrouver dans une immobilité qui la forcerai à retrouver ses souvenirs. Alors elle observe Hamilton poser son verre, se laisse faire, sans la lâcher du regard. Elle n'arrive pas à comprendre dans quel état est Hamilton.

Elle sourit à la rousse lorsqu'elle se plante devant elle pour partir. Ses yeux sont de nouveau sec. Comme si elle n'avait jamais pleuré. Comme si Alice avait toujours été douce et confiante. Pourtant elle ne l'était pas. Elle se laisse porter sans savoir où elle va. Alors elle la suit jusqu'à l'extérieur du batiment, en lui tenant la main. Elle se laisse conduire jusqu'au dehors. La Lune est toujours là. Il fait froid, mais elle ne le sent pas. Elle attend qu'Hamilton la regarde, sans rien dire. Elle viennent de fuir, ensemble. Chacune un problème. Et Alice n'aime pas cela. Elle ouvre la bouche, un nuage de buée en sort lentement, alors que ses paroles commencent à couler.

« C'est idiot hein, toi et moi, on déteste fuir, et pourtant on vient de le faire. J'ai pas envie de continuer. Ca ne t'engage à rien hein, mais je n'ai plus envie de repousser mes doutes maintenant. Excuse-moi si ce n'est pas ce que tu voulais. »

Elle pose lentement ses yeux sur la cigarette calée entre les doigts de la Feu. Et puis elle continue de parler, sans la regarde d'abord, puis en replongeant ses yeux dans les yeux, au milieu de la clarté sombre.

« Je ne sais pas exactement dans quel état d'esprit tu es, je ne veux pas le savoir si tu ne le veux pas. Je ne sais pas... Je ne sais pas non plus ce que l'alcool t'as fait. ( sa voix est un peu plus faible en reprenant, mais toujours sûre d'elle ) Je ne sais même pas si tu comprendra ce dont je veux te parler. Mais c'est pas grave, parce que j'ai envie de te le dire. Ca ne t'engage à rien, ok ? C'est juste, juste moi. Mais j'ai besoin de l'extérioriser, parce que les émotions à garder longtemps en soi, c'est mauvais, et parce que... Parce que j'en meurs d'envie. C'est pas grave si ce n'est pas ton cas. »

Son sourire devient alors sincère. Elle se retrouve. Elle n'a plus peur, elle retrouve ses sensations de légèreté, d'admiration, et de joie en la présence d'Hamilton.

« En fait... En fait, je crois que je suis folle amoureuse de toi Hamilton. Non, j'en suis persuadée. Aaah, ça fait du bien de le dire ! Ouah ! Je suis désolée, peut être que tu ne t'en souviendras même pas demain. Peut être que tu ne m'aimes pas du tout, mais moi je t'aime. Je... C'est fou, ça libère. »

Et elle rit, en passant sa main dans ses cheveux, comme si elle avait dit une petite bêtise, en souriant, toute soulagée, toute rose d'émotion, comme un enfant qui vient de réciter un poème qu'il adore. Son regard la dévore un instant, elle se sent tellement mieux. Mais elle ne veut pas la gêner, elle est même prête à s'en aller immédiatement s'il le faut. Elle détourne un instant ses yeux pour ne pas la gêner, pour regarder un peu le sol.
L'acceptation est revenue, elle n'appréhende plus, elle a fait de son mieux pour ne pas lui faire de mal, le moins possible. Sa main toujours posée sur sa tête, elle adresse à nouveau un petit sourire timide mais heureux à sa jolie Lune.


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##   Lun 13 Fév 2017 - 22:22
Adélaïde Hamilton E.

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Nous sortons, main dans la main. J’entraine Alice derrière moi jusqu’à ce qu’enfin nous passions la gigantesque porte d’entrée de l’institut et atterrissions dans la cour. Le froid est immédiat et je sens mes poils se hérisser sur mes bras et dans mon dos. Mais ce n’est rien comparé à la manière dont les mots que la douce prononce – trop rapidement à mon goût, je suis encore saoule, l’air frais extérieur n’a pas eu le temps de m’aider à retrouver un certain état de sobriété – me glacent de l’intérieur.

Sans me tourner vers elle, je porte la cigarette à mes lèvres, mais son regard est puissant et je finis par craquer et plonger mes yeux verts dans l’océan que sont les siens. Lentement, j’allume le bâton de tabac. De quoi va-t-elle me parler ? Quels doutes ? Oui, tu as bien compris, jolie Terre, je déteste fuir, mais je le fais sans cesse. Cela ne devrait pas t’étonner. Mais que fuis-tu, toi, qui me semble si forte ?

Et puis la douce déballe tout. Et chacun des mots qu’elle prononce me parait incompréhensible. Je tire nerveusement sur ma cigarette, comme si la fumée s’en échappant allait m’aider à disparaître, à ne plus exister à la vue d’Alice. Pourquoi sa voix a-t-elle eu l’air de s’affaiblir lorsqu’elle a parlé de l’alcool ? Ce que l’alcool m’a fait ? Je n’arrive pas à suivre le cours des pensées de la douce, je me noie dans ses paroles qui deviennent des nœuds dans mon esprit. Les mots s’enroulent et m’étoufferaient presque, si seulement je parvenais à les saisir.

- En fait, je crois que je suis folle amoureuse de toi Hamilton.

Un battement de cœur qui s’oublie. Ma cigarette qui tombe au sol et s’éteint dans la fine couche de neige qui pare la cour. Ma respiration qui se bloque un instant alors que je fixe les lèvres ayant laissé échapper ces mots. Je dégrise en un instant.

« Tu es amoureuse. »

Je serre les poings, les mots glissent sur moi sans m’atteindre, je les ignore. J’en souffre trop. Mais je ne peux ne pas entendre le rire d’Alice. Ce rire si vivant. Ce rire qui vous secoue de l’intérieur et donnerait envie de sourire au plus triste des hommes. Ce rire qui cette nuit me blesse par sa pureté.

« Tu la vois et tu la trouves si pure, si belle et si gentille, comme jamais on a pu l'être avec toi. Tu veux la chérir, la garder que pour toi... Mais tu t'en sens incapable, tu te sens sale. Tu as peur de la perdre mais d'être loin d'elle, ça te fait souffrir tout autant. Et tu te dégoûtes. »

Tu me saoules, Nicolas. Si tu savais à quel point. Tu as vu si juste.

Et soudain je souris. Ce sourire si bien appris, n’est-ce pas ?

Non, pas celui-ci. Un que j’ignorais. Un bien plus doux, bien plus vrai, bien plus triste. Comme mon regard. J’avance d’un pas vers la douce et passe lentement ma main dans ses cheveux. Au même rythme, j’approche mon visage du sien et viens délicatement déposer mes lèvres sur son front.

- Je ne peux pas répondre à tes sentiments, ma douce. Je ne voudrais pas être celle qui te ferait du mal, celle qui détruirait cette pureté que tu es.

Une dernière fois, je plonge mon regard dans le sien. Je t’aime, ma douce, mais je n’en ai pas le droit.

- Un jour, je te raconterai tout. Et peut-être que ce jour-là, je m’accepterai et je te laisserai m’accepter. Mais ce n’est pas le moment…

Mes doigts quittent sa chevelure brune et je recule.

- Garde le manteau et l’écharpe, tu me les rendras lorsque nous nous reverrons.


Je ne suis pas idiote. Je suis certaine que nous nous reverrons bientôt, que je le souhaite ou non. Je lui tourne le dos et m’éloigne pour entrer dans l’institut. Laborieusement, je rejoins ma chambre et mon lit où je me laisse tomber. Je ferme les yeux et laisse enfin les larmes couler, couler, couler sans plus s’arrêter. Désolée ma douce, j’aurais pourtant aimé, cette nuit, dormir dans tes bras. Si tu savais…


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