## Lun 19 Juin 2023 - 20:08 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Fais moi regretter, Nana. Fais moi regretter d'avoir dit ça. Bordel. Fais moi mouiller comme une grande fille, quand j'vais me prendre des litres de flotte sur la gueule. S'il te plaît. Je ne rêve que d'une chose. Là. Mais c'est probablement parce que je me souviens pas de mes rêves, sinon tu serais aussi dedans. Mais là, je rêve bel et bien que d'une chose. Tes lèvres contre les miennes. Ton corps contre le mien. Mon souffle mêlé au tien. Ses lèvres viennent se poser sur ma joue, et je ferme les yeux. J'essaie de me concentrer sur mes pouvoirs, et bientôt, se rendant compte que ce n'est pas suffisant. Je souris, l'air narquois, réouvrant les yeux pour la jauger. Sauf que ses yeux sont perdus un peu plus bas. Vers ma bouche. Ok. J'aurais peut-être pas dû sourire. Et le penser me fait sourire à nouveau. Pas pour longtemps. Ses lèvres viennent cueillir les miennes, asséchées malgré l'humidité ambiante. Le tonnerre choisi ce moment pour retentir, alors que la pluie redouble d'ardeur. Je lui rend son baiser. Je me sens revivre. Je reprends des couleurs, au fur et à mesure que ses mains parcourent mon corps, laissant dans leur sillage ma peau rouge, chaude de désir et d'une envie d'elle, qui, depuis des semaines, sommeille en moi. Un moment, elle laisse mes lèvres le temps de chercher un peu d'air, me laissant à peine le temps de susurrer son nom. Ma concentration tient bon, mes yeux bleuissant mes paupières. Je tiens bon. Mais à quel prix. J'en ai pas envie. Je la veux elle. Le reste importe peu. Ma fierté. Non. Ce que je voulais. C'était ça. Quand j'ai proposé ce jeu, c'est ce que j'espérais. Alors. À quoi bon lutter ? Je peux tenir. Mais une partie de moi n'en a plus rien à faire du tout. Mes mains qui serraient l'assise du banc sous l'effort pour rester concentrer, joignent celles de la Téléporteuse. Une partie de mon cerveau est toujours concentré sur l'eau. Jusqu'à ce que, non, tout mon cerveau soit concentré sur le goût de ses lèvres. L'odeur de ses cheveux. La douceur de sa peau. Ma perception de tout ce qui n'est pas elle s'éteint totalement. Plus rien ne compte. Cette main dans mes cheveux, tout à l'heure. Ce besoin, que je m'efforce d'ignorer. Cette douceur. Est ce que j'ai besoin d'avoir conscience du reste ? Le bidon percé au dessus de ma tête me ramène à la réalité un instant, quand il se vide d'un coup sur ma tête et dans mon dos, me trempant jusqu'aux os. Mais je m'en moque. Ces sensations, elles sont nulles. Anecdotiques. Seule Nana compte. Nos lèvres se séparent, on est haletants. Nos fronts se touchent, ajustant la distance entre nos visages pour nous permettre de respirer. L'eau dégouline dans mon dos, les gouttes martèlent nos fringues, mais je vais chercher ses lèvres à nouveau, comme un assoiffé trouvant une source d'eau. Comme un chaton à la recherche de plus de caresses. De douceur. Comme moi, à la recherche du temps qu'on a perdu, pendant tout ce mois passé. "For the record, je t'ai laissé gagner." |
## Lun 19 Juin 2023 - 20:48 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Je crois que j’ai laissé tomber mes neurones six pieds sous terre. Je savais que c’était dangereux mais je crois qu’on le voulait. Je sais pas. Ce trou dans ma cage qui se remplit quand nos lèvres rentrent en contact. Ce besoin. De l’avoir proche. Trop proche. Il en aura fallu pas long putain. L’attraction nous rend fou ou c’est comment ? Là ce qui me rend folle, c’est de ravoir ce contact. Ses lèvres qui embrasent les miennes. Et c’est quand il me rend se baiser que le contrôle est au summum de s’être perdu dans les abysses de l’inception. J’en ai rêvé de ce moment. Dans mes nuits. De juste pouvoir le retoucher. Ne serait-ce qu’un micro instant. Parce que les autres que j’ai pu voir après Erik ne complétaient pas le taux de satisfaction qu’il pouvait me fournir. Que la complicité qui nous rapproche est instantanée ne serait-ce que dans un regard. Ses mains viennent se connecter aux miennes, je les serre immédiatement comme si c’était mon droit. Que la pièce du puzzle manquante venait de trouver sa place. Comment il fait pour me faire sentir si dépendante… si faible dans une promesse faite en un soir. On se permet un mini moment de reprise d’air et ses lèvres me parlent, elles quémandent tandis qu’un sourire me transperce, que mon ventre se serre quand mon nom retentit entre ses lèvres, avant d’y replonger. L’idée de gagner n’existe même plus. Ce n’est plus un défi. Enfin. Est-ce un défi même alors qu’on sait qu’on est tous les deux perdants ? Que notre désir nous contrôle si fort que j’ai envie de le téléporter chez moi ? Tout de suite ? Je me reimprègne tout de suite. Mon corps vient se coller un peu plus. Comme un insecte face à un néon, je m’en fous de me cramer les ailes. J’en ai rien à foutre. Tant que j’ai ma dose qui est si insatiable. Erik est un oasis dans le désert dont je me délecte pendant la marche de ma vie dans ce désert. L’eau nous ramène à la réalité quand elle fuit littéralement au dessus. J’ai un léger sursaut mais on ne se décolle pas, jusqu’à ce qu’on doit reprendre notre souffle encore. On est mouillés, Erik un peu plus. Mes cheveux viennent dégouliner sur mes vêtements, mais ce n’est pas tant important. La pluie vient nous caresser la peau. Ça fait du bien, mais pas autant qu’Erik quand ses lèvres reviennent me chercher. Que mes doigts se serrent un peu plus dans ses mains. Ma langue parle à ma place. On se redécolle légèrement encore. Un sourire sur les lèvres étend mes lèvres. « Je pense surtout qu’on a tous les deux perdus… » J’éclate fortement de rire. Faut se l’admettre. On a joué avec le feu. On s’est fait éteindre tout en gardant cette espèce de flamme si intense que l’eau ne peut rien y faire à part l’intensifier car ce n’est jamais suffisant. Que le ciel nous tombe sur la tête mais qu’on s’en fout alors qu’on garde nos visages si proche. Putain. Fais chier. Me regarde pas comme ça s’il te plaît. Tes mains sont dans les miennes. On le sait. « C’est toi qui a tenté le diable tu sais. » Le diable. C’est moi. On est où là ???? C’est une série Netflix le bordel ou quoi ?????? J’ai envie de le dire que son goût m’avait manqué. Que sa présence me complète. Que j’aurais dû le contacter avant, mais- non c’est juste un plan. Donc y a pas d’ambiguïté normalement non ? J’ai déjà rêvé que tu viennes un soir devant ma porte sans me prévenir, que tu viennes ne serait-ce que pour me demander si la rose va bien je sais pas je m’en fous OK ??? Et pourquoi je peux pas m’empêcher de lui toucher les cheveux ??? Regarde moi ça… IL A DES MÈCHES DANS LES YEUX. Ok. Je les enlève, vite. Il va croire que je suis tarée à lui toucher le crâne autant. Ma main retourne dans la sienne, putain. TOUCHE LE BANC PAS ERIK PTN. « Finalement sans parapluie c’est pas si mal non plus. » Je me penche et lorsque nos lèvres s’effleurent, je sursaute me faisant reculer le visage. Parce que. Y a. Un putain. D’éclair. Qui vient. De frapper. Un arbre. Vraiment pas loin. ÇA M’A SURPRIS OK ??? LE BRUIT FAIT SONNER MES TYMPANS. Je retourne vite ma tête sur Erik. « TU TE MOQUES PAS OK JE SUIS TONNERRE MAIS JE CONTROLE PAS LA NATURE HEIN. » J’éclate de rire. « Contente de te revoir t’sais. » |
## Lun 19 Juin 2023 - 22:02 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Ou gagné. Peut-être. J'ai passé un bon moment, alors que j'suis mauvais perdant -" J'fais une grimace amusée, mes doigts repliés venant caresser sa joue humide avant que je l'embrasse à nouveau. Maintenant que je suis trempé, de toute façon, la seule chose qui compte c'est elle. "Le diable ? Je croyais que les tricheurs c'était nous, les Morphes. Que c'était moi. Genre toi aussi tu peux te faire des pieds fourchus ??? " En vrai j'ai juste envie de répondre qu'après tout, à déjà avoir mon cœur, mon âme je lui la donne sans confession, mais. Non. Eh. Putain. C'est ça du coup ? Un crush ? Elle fait battre mon cœur plus vite que d'habitude. Mais. Putain. J'veux juste ses lèvres contre les miennes c'est pas non plus la fin du monde. Sa main dans mes ch- qsddhnqisdku- Putain je suis pivoine encore, quand elle chasse une mèche qui l'empêche de se perdre dans le bleu de mes yeux. Putain. C'est ça, que je veux. Tout le temps, si possible. Quand ça va. Quand ça va pas. Je veux qu'elle soit là. C'est même pas que je veux être là pour elle. C'est encore plus que ça. J'ai besoin de sa tendresse. Comment cette fille, qui m'a raconté tout ce qu'elle a vécu, même sans rentrer dans les détails. Comment elle peut avoir tout ça en elle. Comment j'peux tant avoir envie d'aller en elle. Ouah. Rien à voir. Mais j'en ai envie aussi. Mais c'est pas tant ça qui me fait vibrer, avec Nana. Certes, ces moments sauvages sont. Ouah. Genre. Parfais, dans leur registre. Mais. Quand elle se laisse aller. À ces démonstrations d'affection. À ces moments où ses mains se perdent dans mes cheveux. À ces regards pleins de douceur. Ces moments calmes où, sans avoir besoin de parler, on se sent mieux, par la simple présence de l'autre. Ces moments, front contre front, à se souvenir de la sensation, du goût de l'autre, tout en essayant d'anticiper à quel moment nos langues s'enrouleront la prochaine fois, ou la durée du prochain baiser. C'est pas tant l'acte en lui même, qui me prend aux tripes. C'est la fille. "Parle pour toi. Mon dos c'est un tobogan. Genre ceux des parcs aquatiques. Bordel-" Je commence à ricaner quand un éclair s'abat juste à côté, arrachant nos lèvres les unes des autres, puis surtout, un sursaut à Nana. Son front heurte le mien dans un *BONK* bruyant, et je plaque la paume de ma main sa tête. "HAAHAH-" J'expose de rire. Mon front me lance un peu, mais je m'efforce de faire un peu de glace du bout de mes doigts pour apaiser celui de Nana : "Content moi aussi, Nana. Je t'ai pas fait mal ? Tu me dis si c'est trop froid, je gère pas encore super bien okay ? Bordel. Tu marques facilement en plus..." |
## Lun 19 Juin 2023 - 22:37 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « Effectivement c’était un bon moment alors… oui, finalement c’est peut-être une victoire. » Je lui offre un sourire avant que ses doigts rencontrent ma joue suivi de nos lèvres. « J’ai jamais dit que je n’étais pas une tricheuse hein. » C’est une sensation de déjà-vu qui me traverse. Qui me ramène à la dernière fois. Ce moment drôle et doux qui me fait apprécier sa compagnie fortement. Qu’on puisse se parler sans barrière. Du moins, la définition de barrière semble avoir été effacé de nos dictionnaires. Je pourrais l’écouter parler des jours entiers sans que je me lasse. Y a cette légèreté, loin d’une quelconque prise de tête où nos joues s’enflamment. J’ai aucune idée de ce que je vis. Mais je veux pas que ça s’arrête tout de suite. Le voir plus souvent, ce serait cool. Mais si je tombe dans le trou ? Je sais pas. Il doit voir d’autres meufs et c’est purement normal. Je suis juste une meuf de passage avec une promesse de petits doigts à la con. « Vu comment ça tombe je vais finir en piscine olympique aussi tu sais. Mais ça me dérange pas, c’est pas la tempête du siècle non plus .» Ne pas. Interpréter. Ça. Salement. Pitié. Je parle vraiment normalement parce que y a pas de double-sens. Mais on sait jamais- L’éclair frappe. On se cogne le crâne parce que j’ai été surpris. J’AI PAS EUT PEUR, C’ÉTAIT DE LA SURPRISE À CAUSE DU BRUIT. OK- Bon il rigole. Il se fout de moi. Ça me donne un sourire en coin tandis qu’une fraîcheur se met sur mon front par ses doigts. « Ça va haha, j’ai la tête dure. La température est parfaite comme ça merci. Tant que tu me gèles pas le cerveau. » On se fixe, un sourire aux lèvres. Chaque réaction qu’il a envers moi est si mignon. Ça change. J’apprécie. Je l’apprécie. Il est cool. Gentil. Il est content de me revoir… impossible que ce soit un mensonge. En tout cas, mon cerveau ne le croirait pas. Je ferme un peu les yeux, profitant du contact de ses doigts. Le froid sur mon front et les gouttes de pluies qui me tombent dessus me remplissent de bien-être. « T’inquiète ça ne devrait pas marquer ce coup ci, c’est pas comme mon cou-. » Putain. Fallait que ça sorte bah oui. Bon. On le sait déjà quoi. Je me racle la gorge et rouvre les yeux pour le voir me regarder. Ça augmente un peu mon rythme cardiaque. La brillance dans ses yeux et sa façon de me regarder… pour me rappeler que j’existe sur Terre. Comment est-ce qu’il perçoit mon regard ? Je viens passer mon pouce à l’endroit de l’impact sur son front. « On dirait c’est toi qui va marquer, c’est rouge. » Est-ce que… je me laisserai aller… à ce point ? Oh et puis fais chier hein. Je laisse un micro choc passer dans mon pouce pour réveiller sa circulation sanguine et m’empresse d’y déposer mes lèvres un bref instant sur son front. « Tiens. Ça va t’éviter d’avoir une trace. Le sang va circuler plus vite et y aura pas d’hématome… c’est plutôt moi qui doit m’inquiéter si t’as mal vu que j’ai bougé par SURPRISE ok, pas par PEUR. Personne a jamais vu de Tonnerre qui a peur d’un orage pfff… » Je ricane en déposant ma main sur mon genou. « Ça va ton front ? » |
## Mar 20 Juin 2023 - 1:19 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Si la dernière fois, c'était dans les bras d'une inconnue que je laissais ma passion se déverser, aujourd'hui, c'est bien différent. Nana. C'est son prénom. C'est à elle qu'appartiennent ces lèvres. C'est elle, qui occupe mes pensées. Le fruit de mes envies. De mes élans de douceur. La cible de mes caresses. Mes doigts glissent sur sa joue, mon pouce suis le contour de sa mâchoire, et je l'embrasse, à nouveau. "..." Je préfère pas répondre que je ferais bien quelques longueurs. Non non non. Je me contente de chasser cette idée de mon crâne. Et de rafraîchir le sien, où nos têtes se sont heurtés. Ce contact est doux, tranquille. Apaisant. Elle se laisse aller à fermer les yeux, un sourire aux lèvres, et mon cœur se fait sien un peu plus. Ses mimiques me font craquer si fort. "Ah ouais, ton cou marque ?? Heureusement qu'on s'est pas cogné là alors. Pouah. Imagine ma bou- 'fin. Ma tête dans le creux de ton cou. Trop bizarre ahah-" Je lui ai fait rouvrir les yeux. Pour une vue pas forcément flatteuse de moi même, les joues roses à cause de ma blague au goût douteux. Contrairement à elle- Ouah. Les deux disques solaires accrochent mon regard, et je me sens rougir encore un peu plus quand ils parcourent mon visage, s'arrêtant sur mon front. C'est vrai que je me suis cogné, moi aussi, et- "OUAah- EH. C'est de la triche. Encore. Toi quand t'as sursauté t'as pas pris de décha-" Ses lèvres effleurant mon front me font perdre mes mots. Mon dieu. Cette envie si soudaine de la prendre à même le banc. Mon dieu. Cette tendresse, cette douceur. Elle m'affecte tellement. Alors qu'elle s'éloigne de moi, ma main droite se pose dans son cou, mon pouce à la commissure de ses lèvres, l'attrapant pour la couper dans son élan. Mon doigt dessine le contour rosé de ses lèvres, avant que je ne vienne les prendre du bout des miennes. "Ça va. Bien. Mieux. Merci, Nana. On peut euh- 'fin. Si t'as juste été prise par surprise on peut rester là à profiter. Histoire de choper un rhume et tout." Je souris et mes lèvres repartent à l'assaut des siennes. Oui je propose honteusement de passer dans un endroit un peu plus- Plus intime. Mais pour ça, Nana, faut que tu admettes que tu as eu peur. Eheheheh. Ça t'apprendra à me casser la gueule. Enfin. C'était rentable. Genre. Sentir ses lèvres humides sur mon front endolori. Evoquer les souvenirs qu'on a de cette nuit là. Je regrette pas ce picotement, ou cette décharge. Bordel. Qu'est-ce que je veux sentir ses lèvres. Partout. "Mais ouais du coup ça va, mon front. Par contre, Nana. Je- Je crois que je vais avoir un bleu, là- " Mon index se pose sur ma lèvre inférieure, et je souris, fier de ma connerie. J'suis juste accro. Addict. La sensation de ses lèvres contre les miennes. C'est. Trop. Bien. Putain. C'est chaud. Pourquoi je dois tenir cette promesse ? Genre. J'veux dire. Sa main dans la mienne. Et ses lèvres qui repassent à l'assaut des miennes. Est ce que c'est pas un engagement ? Nos corps qui se cherchent en permanence. Est ce que c'est pas une promesse aussi ? Qui me fait bien plus envie que la première. Que. Je. Regrette. Maintenant. Putain. 'chier. |
## Mar 20 Juin 2023 - 4:01 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « C’est pas comme si tu l’avais déjà fait hein… » Je ricane en ayant répondu directement à sa blague. Fais pas l’innocent. Tes marquages que j’ai gardé assez longtemps… quand dans ma salle de bain tu ne voulais pas que je t’échappe… que tu voulais me rappeler l’effet que tu avais et que tu as toujours sur moi. On est là un peu comme deux cons à rougir sous la pluie. Tout va bien sinon. Sauf quand je lui claque ma décharge pour lui donner un coup demain à ne pas avoir de marque sur le front. Il râle alors je lui offre un baiser sur le front. Genre. Je sais pas. J’avais juste envie de le faire. Un peu pour le rassurer que je lui ai pas donné un coup de jus pour rien. Je tente de prendre un peu de distance pour le laisser s’en remettre et lui demander pour son front mais il en est autrement. Son geste me fait avoir un bon dans le cœur, surprise. Son regard qui me transperce, sa force qui me retient de partir ne serait-ce que quelques centimètres tandis que son doigt autour de mes lèvres me chatouille le visage. Doigt que jai envie de mordiller tandis qu’il dessine mon sourire avec. Erik, c’est addictif ce que tu fais. Je devrais partir maintenant et t’éviter, mais là, tout de suite, je ne suis pas capable. L’oxygène que tu me voles, n’est d’aucune importance. De chopper la crève dehors n’en a pas non plus. Peu m’importe au final parce que j’ai envie de profiter avec toi. C’est ÉTRANGE tout ça. Mais j’aime bien. Dans un monde sans personne d’autre, je serais déjà installée sur ses cuisses, mes bras autour de sa tête et à lui faire des choses inimaginables. C’est pas l’envie qui m’en manque, clairement, mais… « Est-ce qu’on peut… profiter encore un micro de cette météo ? Promis je ne te mettrai pas d’autre coups, dis-je en rigolant. » Parce que j’ai envie de te sentir encore un peu sous la pluie, sentir ta douceur sous l’eau avant de vouloir t’amener dans ma chambre brutalement et de remouiller les draps du lit par toute la pluie qui nous trempe. Je veux enlever ses couches de vêtements en trop qui nous empêche de se sentir complètement. Ou plutôt. J’adorerai que tes mains viennent me les enlever. Je suis finalement toute autant trempée qu’Erik maintenant, j’en profite pour décoller quelques mèches qui me collent jusqu’au menton. « Je peux sûrement t’aider avec ça sans problème… » On rigole comme deux gamins avant que mes paumes marient les contours de sa mâchoire de chaque côté et que, sans hésitation, on se reconnecte immédiatement. On s’est promis Erik. On s’est promis… Je sais pas ce que tu fais à l’air que je respire… ce que tu fais pour que je te regarde autant… que je crève d’envie de toi au point de juste vouloir respirer à tes côtés. On a décidé de s’offrir de la douceur sans stress, mais ce qui nous stresse finalement, c’est de n’en jamais avoir assez… Je tente de rester si proche de lui tandis qu’on se dévore mutuellement comme deux anciens accros qui retrouvent leur poison subitement au coin d’une rue. Un poison si doux qui fait tourner le crâne. Je profite d’un petit instant de respiration pour souffler doucement : « Je crois que je vais avoir des bleus partout . » Cette invitation qui sort à peine tant je retourne l’embrasser avec fougue. Je me suis toujours fermée à l’affection auprès des autres. Excepté celui qui me fait courir dans le vide parce que je suis têtue. Mais avec Erik, c’est si simple. Ça vient tout seul, et c’est accueilli à bras ouverts. À la fin de cette étreinte, son nom se glisse subtilement dans un soupir, haletante. Le ciel craque encore. La pluie devient plus virulente et pourtant, l’eau n’est pas un obstacle ni une gênance pour nous. Je passe le bout de mon index sous son menton. « Je pense que tu devrais pas trop mal t’en sortir avec ton bleu. » Finalement, je me laisse tenter par laisser ma tête me poser sur son épaule, observant les alentours. On glousse un peu. On discute. Il fait froid, mais j’ai le corps chaud, collé au grand blondinet qui semble ne pas crever de froid. « Me semble que tu vas vraiment tomber malade si tu restes comme ça… Après je suis sûre que tu vas chouiner parce que t’auras la crève à cause de moi et de mon coup de boule hein. » Je parle et me laisse tomber au fur et à mesure jusqu’à ce que… ma tête… tombe… sur ses jambes… et que je m’installe sur le dos. Je regarde Erik d’en bas. Non mais là… il va me jeter la. Enfin… ça avait l’air confortable de se mettre comme ça. De pouvoir regarder le ciel en ayant son visage dans la même vision. Ou je suis juste conne. Je repasse mon doigt sous son menton en dessinant un peu sa mâchoire. « Ça te dérange pas qu’on reste comme ça ? Promis on va au sec après. Même si je sais qu’en vrai t’en as pas besoin mais… » Comment ça ON va au sec après ? Ayaya Erik… Tu me fais dire de ces trucs. |
## Mar 20 Juin 2023 - 11:12 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Mmmh non vous devez confondre mademoiselle. Je suis un gentil chat je fais pas ce genre de choses- Miaou." Je souris. Vraiment. Je peux rien faire d'autre, quand elle est là, j'ai l'impression. Les seuls moments où je souris pas, c'est parce que j'ai le tien, de sourire, contre mes lèvres, Nana. Purée. Ce que tu me fais penser, meuf. Je ferme les yeux, savourant la contact des gouttes d'eau qui viennent s'écraser autour et sur nous. Savourant sa présence. Je crois que je peux pas m'en lasser. Pas m'en passer. Ooooh bordel c'est donc la merde à ce point. "Avec plaisir. C'est pas comme si j'avais quelque part de plus important à être. 'fin- J'suis bien là. J'ai pas envie de bouger. Enfin. J'ai pas envie d'être ailleurs qu- fin. En ta compagnie quoi. J'aime bien-" Qsjuesqudhqf FERME TA GUEULE UN PEU NAN ? GENRE DEJA APPRENDS A PARLER BOUFFON, ARRETE DE BEGAYER ET 'FIN. FERME TA GUEULE GENRE. C'est putain de grave de faire ça. De dire ça. Bordel. Genre. Ouaah. Pourquoi. Tu pouvais pas juste répondre "oui carrément j'aime bien la pluie" ????? NAN MOSSIEUR FALLAIT QU'IL DISE QU'IL AIME BIEN LA MADAME. Bordel. Et vazy qu'en plus je m'arrête pas, j'fais le bouffon à demander des bisous et tout MAIS C'EST SA FAUTE C'EST ELLE QUI M'A TENDU CETTE CIGARETTE QU'ELLE AVAIT ENTRE SES LEVRES ET AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH pourquoi 'fin bordel je-------------------------------------------- Elle chasse les quelques mèches qui pourraient nous empêcher de profiter de la douceur des lèvres de l'autre. Et je me sens fondre un peu plus, le cœur à nu face à elle, face à ses gestes, à ses mimiques. "Si jamais par malheur j'arrive pas à tous les faires disparaître. Ce qui m'étonnerait mais, sait-on jamais. J'suis là pour les bandages ok ? " Je ricane et on s'embrasse, encore, avec une envie non dissimulée, cette fois. On se taquine, on se titille, et ça monte, en nous. On le sent. Pourtant. On est pas pressé de craquer. On a tout le temps du monde pour se laisser aller à nos envies. Son index, qui vient relever mon menton quand mes yeux se perdent dans son décolleté. Sa tête qui se pose sur mon épaule. Nos corps qui se rapprochent. Ma main qui s'enroule dans son dos pour la maintenir contre moi. La pluie bat toujours son plein, nous éclaboussant de sa fraîcheur. "Comment ça je vais chouiner ? J'aurais une excuse pour tester une nouvelle recette de grog et tout ! Puis si t'es malade aussi j't'en ferais aussi t'sais ! 'fin. Ouais okay je répéterais à qui veut l'entendre que c'est ta faute." Nana. Nana ?? NANA ?? TU FAIS QU- Mais. C'est. Si. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh. Si. Mignon. J- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh. Je passe ma main sur son front, pour dégager les cheveux qui se perdent sur son visage. Je. Nana. Tu es vraiment allongée sur ce fichu banc, la pluie battante dans la gueule. Et. Ta. Tête. Sur. Mes. Cuisses ??? Cette vue en plongée sur son visage, son doigt qui vient taquiner mon menton... Je m'adosse contre le banc, une main dans ses cheveux mouillés, le regard dans le vague. Cette douceur. Cette quiétude. Ce calme. C'est tellement bon. Tellement agréable. Tranquille, et pourtant tellement riche en émotions. "Te pose pas trop de questions Nana. On reste comme ça autant de temps que tu veux. J'aime bien. T'es chou." Mes yeux brillent, ma main dans ses cheveux me servant à canaliser mes pouvoirs pour éviter qu'elle ne se prenne trop de gouttes dans le visage, levé vers le ciel, comme ça. Vers moi. Je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais. Elle est si belle. |
## Mar 20 Juin 2023 - 12:41 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « J’ai pas tant envie de bouger non plus, je trouve ça cool de passe du temps avec toi ! Dis-je dans un sourire. » C’est… amical… non ? Ça sort tout seul alors oui je dois être assez en confiance pour le dire. On apprécie la compagnie l’un de l’autre y a pas de mal à ça ? Et puis, POURQUOI je réfléchis autant ? On dirait que je ne peux pas m’en empêcher mais en même temps je profite de l’instant présent…. Je comprends pas. Vraiment euh. MAIS QU’IMPORTE. Ses lèvres contre les miennes, c’est ça qui importe. Ce contact addictif. Je lâche un rire soudain. « J’ai confiance en ton expertise de bandages, tu le sais bien. » Que ce soit pour les mettre… ou les enlever. Ce moment dans le jardin… dans la nuit… il fait encore jour et j’ai presque envie de prier pour que la lune se lève et nous englobe encore dans le noir. Que nos sens autre que la vue fassent le boulot. Bien qu’ils soient déjà tant en alerte. Que le retour de ses lèvres me donne une décharge dans le dos. Faut que je fasse gaffe je vais finir par le tazer si ça continue. On arrive un peu au moment qu’on attendait peut-être ou du moins au moins que j’aurais voulu avoir plus tôt. Installée confortablement contre lui, ma tête sur son épaule, son bras autour de moi qui m’empêchait de me lever. Ce serait malsain de me l’avouer un peu, mais empêche-moi de partir s’il le faut. JE SUIS MALADE D’AVOIR DES PENSÉES COMME ÇA. « Ah ouais du grog ? J’en ai jamais pris alors je compte sur toi pour me guérir si on a la crève alors et- BON, peut-être que je suis de mauvaise influence. Si tu tombes malade, je t’apporterai un truc à manger, fait-maison. Pas industriel. » Ce serait la moindre des choses à faire non ? NON ? Je me suis laissée aller à m’installer sur Erik autrement, ma tête sur ses jambes, le regard vers le ciel et vers lui. Sa main qui me touche les cheveux mouillés me fait sourire. Ses mots qui me font un peu rougir. Je…. Suis… Chou ?! Nan c’est toi qui est chou là à me regarder comme ç- Où est partie mon image de badass ???? Non. OK j’avoue que j’ai laissé ma garde baissée. Y a pas de mal. Je profite de l’instant, qui nous fait sentir bien sous l’eau. L’odeur de l’humidité qui vient de mêler à nos propres odeurs qui eux-mêmes se mélangent. Faut que j’arrête de lui toucher le menton, je sais pas, C’EST TROP NON ???? « Si ça te va, ça me va alors. » Je ferme un peu les yeux puis mon index migre vers le coin de sa mâchoire, à tâtons, pour laisser ma peau se coller là complètement. Je reste immobile ainsi. Pour garder ce contact. Me rappeler qu’il est bien ici, sur ce banc, avec moi. On doit avoir l’air de deux cons sous la pluie. Mais, j’aurais regretter d’avoir dit non à marcher sous l’eau avec lui. Quelles étaient les chances aussi de le croiser subitement ? Que mes neurones prennent un coup quand je le regarde ? Que je connaisse déjà par cœur ses traits de visage ? Je me sens presque partir de l’intérieur tellement c’est confortable d’être ainsi. Je sens ses doigt qui viennent parcourir mon visage pendant ce long silence. Qui viennent dessiner chaque centimètre de peau. En rythme, ce sont mes propres doigts qui viennent caresser sa joue. Je commence à picoter du nez, j’ouvre les yeux- « AAAAaaaatchoum, en mettant ma main libre devant ma bouche. » Bon. Oui. Peut-être que là il commence à faire froid mais- BOOM. Ce giga éclair qui passe au dessus de nos têtes. Je tends le bras vers le haut. « ERIK TAS VU ? CEST LE PLUS BADASS QUE J’AI VU OH ATTEND ÇA ME DONNE UNE IDÉE. » Je laisse son visage pour concentrer mes mains ensemble. Je rassemble mes paumes et concentre mon énergie sous un tas de crépitements. Je force suffisamment pour qu’un mini cristal en forme d’éclair se forme. Il est tout petit, mais je le trouve cool. Il scintille le temps de se finir puis je le tends à Erik. « Tiens !!! Ça te fera un souvenir . » MEUF. MEUF ? UN SOUVENIR DE QUOI ? DE LA MÉTÉO ? « ‘ fin je sais pas, je trouvais ça cool. Vois ça comme un euh- un merci pour la rose ! » …. Tu te rattrapes pas là. « Elle est toujours sur ma commode. » TA. GUEULE. |
## Mar 20 Juin 2023 - 23:52 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Ouais, je bande super bien, j'sais-" Elle trouve ça cool de passer du temps avec moi. Alors. Je le savais déjà. J'm'en doutais. J'espérais. Mais le fait qu'elle le dise, ça fait bizarre. Vraiment. Elle est la fille la plus adorable que je connaisse. Pourtant, je connais Aria. Je- J'suis amoureux ? J'pense pas. Ça serai trop bizarre si c'était le cas, nan ? J'veux dire. J'serais allé la voir, si c'était le cas. Malgré la promesse ? Putain je sais pas. J'm'en bats les couilles en faite. Ce qui compte, c'est le moment, et elle est là, sur le dos, la tête sur mes genoux et sa main sur ma joue. N'importe qui passerait sous la flotte penserait qu'on est un couple, je crois. Son regard croise le mien et on rougit. On a un problème, je crois, Nana. "Ouais t'es une super mauvaise influence, j'suis bien d'accord. Et c'est vrai, tu ferais ça ?? J'vais ptete enlever ma veste..." Je pouffe et joint le geste à la parole, retirant le vêtement trempé qui me tient plus froid qu'autre chose. Genre la jolie Nana elle me ferait un petit plat si j'tombe malade ? Mais c'est juste trop adorable. On est potes du coup ? C'est un truc qu'on fait pour un pote. Ou. Pour. Bref. Au détour d'une phrase beaucoup trop longue avec mon cerveau débranché, je lui dis qu'elle est chou. C'est loin d'être faux. Vraiment, elle est adorable, et toute mignonne et câline et c'est trop pipou en fait. Cependant, j'assume moyennement, et elle ignore le compliment. Enfin. Elle y réagit en prenant une teinte de rouge sur les joues, mais ne relève pas. J'en oublie la pluie qui tambourine sur le sol, sur le banc, sur nous. Elle est si belle, les yeux clos, sa main sur ma joue. Je fonds si fort. Bordel. Je lève la tête vers les nuages, et un flash dessine la silhouette du bâtiment d'en face. C'est beau. Mais j'ai plus beau à porté de main. J'attrape ses doigts qui caressent mon visage et, au moment où je m'apprêtais à y déposer un baiser, la Téléporteuse éternue. "À tes souhaits !! " J'allais me demander quel serait son souhait, tout de suite là maintenant, mais le roulement du tonnerre me fait lever les yeux, et je m'exclame en même temps que Nana. Qui, semblerait, a une idée. Toujours la tête sur mes cuisses, elle lève ses deux mains au dessus de son visage et concentre ses pouvoirs. Ses yeux brillent d'un jaune si pur que je peine à remarquer autre chose qu'eux. Pourtant, ça crépite en tout sens. Les reflets dans ses pupilles. Son visage qui s'éclaire sporadiquement. Et. Elle. Me. Tend. Un. Cristal. De la couleur de ses yeux, au naturel. Une petite pierre de pouvoir en forme d'éclair. Pour moi ? Mais. C'est tellement adorable. Mes mains se referment sur les siennes, qui tiennent encore le condensé de pouvoir. Mes joues s'empourpres de l'intention, et des mots qui suivent. Mais. Nana. SQDQSDSQD. Y a un monde où je ricanais, où je me moquais gentiment. Mais. Je peux juste pas. Elle me fait un cadeau magnifique, sur un coup de tête adorable et avec une justification mignonne à en crever. "Ah, Nana. Je- Chou c'était pas suffisant. T'es juste adorable." J'ai pas d'autres mots qui veulent sortir. Ou alors j'en ai plein, mais ils ne peuvent pas sortir. Je ne sais pas trop. Je prends le cristal dans ma paume, le regardant avec attention, les joues roses. "Il est magnifique. Une fleur c'est pas grand chose à côté. Je te remercie." Je sais pas quoi faire de cette information. Du fait que la rose que je lui ai offert, comme une blague, soit encore chez elle, sur un meuble. Elle doit être toute moche maintenant, toute séchée. Mais c'est tellement putain de mignon. Ma main glisse sur la joue de la Tonnerre. "J'aurais un super souvenir de cet orage avec toi. C'est chouette ! " |
## Mer 21 Juin 2023 - 1:27 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | J'ouvre la bouche en grand quand il retire sa veste. BRO. T'ES EN JERSEY/CALECON. « T'as vraiment envie de goûter ma cuisine pour faire ça, gloussais-je.» Non mais surtout. Bon. Je suis pas la plus grande cheffe, OK, mais je me démmerde. Je veux pas être responsable s'il tombe malade de ma bouffe. Non mais, sa sœur elle va venir me buter je sais pas. Puis, il m'a fait du curry la dernière fois, c'est pas faute de vouloir retourner l'appareil aussi. On continue à parler, sans se quitter physiquement. Je suis bien là. La sensation de sa joue sous mes doigts... ça me chatouille jusque dans le coude. Bon. Je finis par éternuer comme une pintade. « Merci! » On s'extasie devant la force de la nature qui s’abat sur Terrae. C'est beau. Tout autant que ce moment bienveillant, deux enfants sous la pluie à rire, loin de tout tracas. Juste, nous. La beauté de l'éclair m'a donné envie de faire un cristal, juste un petit cadeau pour Erik pour... je sais pas, le remercier, parce que j'en ai envie aussi. Je serais gonflée de dire ''regarde ce cristal et pense à moi'' mais peut-être... je sais pas... euh... ça te rappellera ce moment sous la flotte. De nous, sous la pluie. A-D-O-R-A-B-L-E..... « Chhhhh dis pas ça, je veux garder mon image de meuf badass! » Ça me fait lâcher un rire. Je le regarde observer le cristal dans sa main. Il y a cet air enfantin sur le visage, c'est mignon un peu. Peut-être c'est son premier cristal de Tonnerre... J'sais pas. Sa réaction me fait sourire. « Contente que tu l'aimes! Y a un peu de mon énergie dedans alors fais pas de connerie avec. » Je suis une daronne ou quoi. « T'sais ce qui compte c'est pas la chose que tu offres, c'est l'intention. Ta rose équivaut très bien avec ce petit bout de cristal haha. J'ai essayé de la garder vivante le plus longtemps possible parce que bon.. ça aurait été dommage de la jeter alors qu'elle était super belle! » Et parce qu'elle vient de toi. Sa main se dépose sur ma joue, je viens y mettre par dessus la mienne, une lueur brillante dans le regard. « Ça me fait vraiment plaisir Erik. Je pense que c'est un des meilleurs orages que j'ai connu. » Et surtout, je vais me souvenir de cet orage avec toi dans ma mémoire. De ta main sur mon visage si mouillé, perlé de cette pluie, et de ta douceur. Comment j'aurais pu savoir que ça me ferait tourner en bourrique comme ça? Est-ce que je suis juste trop niaise? Me regarde pas avec ses yeux- tes yeux bleus qui me font l'effet de tomber dans un océan si grand, si calme, cette mer d'huile des Caraïbes... Je finis par me relever, enlevant mon manteau de cuir qui me colle trop, qui m'étouffe avec le poids de l'eau. Je suis en tee-shirt sous la pluie. « Tiens. On est... presque à égalité comme ça. » Ouais non je compte pas enlever mon pantalon en public, on va pas abuser. Je plaque mes cheveux en arrière d'un coup de main rapide pour les remettre en place avant de m'asseoir en tailleur, face à Erik. L'eau qui se met à couler sur mes bras m'apaise. « En plus, regarde, je suis presque plus marbrée! » C'est vrai qu'en un mois, il en restait peu. C'était encore un peu jaune sur quelques spots, mais sinon, ça allait mieux. Puis si je ressentais une hypersensibilité, je n'ai qu'à rebander. Un flash d'idée me traverse. Je me lève soudainement, attrapant l'avant-bras d'Erik pour l'entraîner à se lever. « Allons vers le Village pour se rapprocher du lac comme tu disais!! Comme ça on loupera pas les arcs-en-ciel, au point où on en est hein... » Une fois qu'il est debout, je suis saoulée mes chaussures sont remplies d'eau, alors je les enlève avec les chaussettes. Je les enroule dans ma veste que je tiens sous le bras, mettant mon sac sur l'épaule. Encore heureux qu'il est imperméable sinon j'aurais dit bye à mon casque. J'ai laissé son avant bras un instant pour prendre mon barda avant de le reprendre rapidement et de l'entraîner dans le chemin. La sensation du bitume mouillée sous mes pieds me fait avoir un large sourire, c'est mieux comme ça. Je m'en fous d'être malade. Je veux juste profiter. « Viens Erik suis-moi! J'te laisse pas le choix petit minou! Dis-je en riant aux éclats.» |
## Mer 21 Juin 2023 - 10:40 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Ça se voit tant que ça ? " Je plaisante sur l'envie de manger un truc qu'elle a préparé elle même. Enfin. J'en rigole. Je plaisante pas. Okay ? En tout cas, qu'est ce qu'on est bien, sur ce banc, sous la pluie battante. Elle éternue, elle me fait ce magnifique cristal et vraiment, j'suis à la fois un peu ému, et surtout totalement sous le charme de la blonde. Genre. Elle a gardé la fleur que je lui ai donné sur un coup de tête. Elle s'offusque, quand je dis qu'elle est chou, puis adorable. Enfin. S'offusquer est un bien grand mot. Elle rouspète pour la forme. "Les deux sont pas incompatibles. Puis c'est chouette de voir que t'es pas juste une bad girl menaçante. Les deux te vont super bien. J'aime bien les deux." En même temps vazy. Ok son apparence est super badass, et j'ai vu sa posture au travail, elle est intimidante quand elle veut. Mais là. Genre. J'ai du mal à voir le badass quand elle a sa tête sur mes cuisses, qu'elle rougit en m'offrant un cristal de pouvoir. Pourtant c'est la même fille. J'imagine que je fais ressortir son côté mignon. C'est vraiment adorable. Inquiétant. Parce que voilà. Mais ça me fait craquer genre vraiment. "J'sais bien que c'est ton énergie dedans ahah- je rigole, caressant sa joue avant de reprendre -C'est quoi du coup ? J'imagine que c'est de la foudre ? Ou c'est une invitation à l'utiliser pour venir observer cette fameuse rose ? " J'souris d'un air satisfait. J'suis intrigué, en vrai. Sa main vient accompagner la mienne, sur sa joue, et le contact de ses doigts froids me donne envie de les embrasser. Je les porte doucement à ma bouche pour m'exécuter, en caressant le dos de sa main du pouce. "Moi c'est sûr que c'est le meilleur, Nana-" Je la regarde enlever sa veste, perplexe, et souris quand je découvre la peau de ses bras, quasiment sans marques. Je me serais inquiété s'il en serait resté. Ça fait quoi, trois mois qu'on est rentré. Ça aurait fait long. Puis je me serais demandé si les marques dans son cou sont toujours là. Du coup nan, tant mieux - "Tu feras gaffe hein, ça faisait au moins 50% du travail pour te rendre badass, t'es juste de plus en plus cute-" Genre vraiment, Erik. T'as dit ça ? Putain de malade. Ça commence à se voir que.. 'fin. Qu'elle me plaît. Elle se lève et attrape mon bras pour que je la suive, que je me lève aussi, et elle se met pieds nus, comme moi. Quand son bras se glisse sous le mien à nouveau, et que sa proposition me fait sourire, et même gagner des couleurs sur les joues, je l'embrasse, ma propre veste sous le bras. J'ai pas de poches, alors je garde le cristal dans mon poing serré. "Petit minou ?? Vraiment ?? Tu veux qu'on se batte ? J'ai pas le droit à un côté badass moi aussi ??? C'est parce que j'suis en caleçon ? " J'fais les gros yeux, faussement outré alors que je me sens rougir encore plus. J'ai chaud aux joues. Au bras, par où elle me tient. Petit minou. Daaaaaamn. J'sais faire d'autres animaux hein... Mais j'ai pas envie de me transformer en quoi que ce soit, tout de suite. J'veux garder ce contact, entre elle et moi. J'veux même qu'il soit plus profond. Plus marqué. Ou plus doux. Je libère ma main, pour mêler mes doigts aux siens. Et marcher main dans la main avec elle, sous la pluie, nos regards se croisant par hasard de temps en temps, pendant qu'on regarde le ciel qui s'agite au dessus de nous. C'est vraiment un bel orage. J'espère juste que Nana ne va pas attraper froid. Enfin. Pas que ça m'embête de lui faire des grogs. Mais j'veux pas qu'elle soit malade. J'veux tout sauf ça. Je crois que j'ai envie de prendre soin d'elle. C'est problématique ? J'sais pas. Ça enfreint pas notre promesse hein... "T'es sûre que t'as pas froid ? J'peux sécher tes vêtements si tu veux hein. Même si j'avoue que les cheveux comme ça, ça a son charme. Ça me rappelle la derni- mmmhhhhh- " Oups. Cette fois là sous la douche, oui. |
## Mer 21 Juin 2023 - 13:10 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « C’est une surprise ce qu’il y a dedans haha- Non en vrai, c’est pour se téléporter. Tu peux voir ça comme une invitation que tu peux utiliser quand ça te change. Ou si t’as la flemme de marcher quelque part ! » Gros sourire sur mes lèvres. Ouais. J’ai osé. En vrai je voulais faire juste un simple cristal de foudre mais NON j’ai décidé de faire un de teleportation sans me demander vraiment s’il peut l’utiliser puisqu’on est pas de la même affinité. On continue à profiter du moment, nos mains ne pouvant s’empêcher de se toucher, de se chercher. Je montre à Erik mes bras, contente de retrouver une peau plus normale et je fronce un peu les sourcils en guise de blague. « Je suis outrée que tu dises çaaaaaaa . » Ah oui oui je suis mauvaise actrice alors je fais vraiment semblant de ça. « Bon OK. J’accepte mais faut toujours dire badass ET cute. Dans cet ordre là. » Et je pars à éclater de rire. Je suis passée de adorable à cute eh-… Non mais- ok non je suis normale non ? Je sais pas ? J’apprécie ce qu’il me dit en tout cas, vraiment. Parce qu’il l’est aussi. Mais j’assume pas d’en parler. Puis hop, je me décide, on part. J’ai enlevé ma veste, mes chaussures et mes chaussettes au final. On est pieds nus par terre, mais ça fait tellement de bien. Un baiser se glisse dans ce moment et il est encore meilleur que tout à l’heure. Je sais pas pourquoi. Ça devient instinctif ??? Un fou rire me prend à la réaction d’Erik. Parce que je l’ai appelé Petit Minou. Je suis bien au courant qu’il a un côté plus… euh sauvage- mais de le taquiner, c’est vraiment drôle. « Hahahahahaha mais oui tu l’es mais peut-être que j’aurais besoin de voir une démonstration…. Puis pour l’instant t’es tout aussi doux qu’un matou. » Bizarre…. À dire…. MAIS je continue à l’entraîner par le bras sur le chemin jusqu’à ce que, naturellement, ses doigts se glissent dans ma peau. Réchauffant cette boule dans mon ventre et je lui offre un sourire. On avance tout en se regardant par moment, observant le ciel se déchaîner. Ça me rend pensive. Pensive dans tous les sens jusqu’à ce que la voix d’Erik m’interpelle. Qu’il énonce ce moment qui me donne un frisson complet dans le corps. Ma peau se réveille et me redonne des sensations fantômes de cette douche… je m’en pince les lèvres. « Nan ça va je sens pas trop le froid bizarrement ! Puis si tu me sèches maintenant ‘fin… » Je pourrais pas te ramener chez moi. T’enfermer quelques instants dans ma forteresse pour pouvoir te sentir au plus près de moi pour laisser place à notre passion- FINIS TA PHRASE. « Bah ça va se remouiller puisqu’on est sous la pluie !! » ….bouffonne. Mais je le matte un peu aussi. Ses vêtements, du moins le peu qu’il en porte, collés sur sa peau comme ça… hhhhh. Y a pas grand chose à retirer et ça me plaît. « Puis la dernière fois… » J’arrête mon élan pour faire volte-face à Erik. Le bloquer juste ce moment pour le fixer dans les yeux. « La pluie me rappelle beaucoup de souvenirs de cette douche aussi tu sais. » HHHHHH MAIS QU’EST CE QUE TU DIS MEUF. Eh- Ah. Bon. Panique soudaine je lui laisse pas le temps de me répondre que je viens déposer mes lèvres dans les siennes, pour le dévorer. J’ai un bras de pris par les affaires, l’autre c’est ma main qui est dans la sienne alors que je ne peux pas le toucher plus que par ma bouche. Mais ça me donne le tournis. Tu me fais faire des trucs Erik… je comprends pas comment tu fais… Tu ne m’en empêches meme pas. J’assume pas putain. Quand je finis par reculer, je fais vite demi-tour pour continuer la marche et à grande vitesse, j’entraîne Erik avec moi, dans ma poigne. Je regarde les alentours, un peu stressée. Non mais ça va pas Nana tu me fais quoi là. J’ASSUME PAS OK. La phrase c’était de trop. Je passe pour une dingo sérieux. Je lui ai même pas laissé le temps de me répondre ni rien je me suis permise d’aller le galocher comme ça non mais pardon hein- « On est plus très loin ! Si t’as froid tu me dis hein !! » Rattrape toi ouais… hm… putain. |
## Mer 21 Juin 2023 - 18:00 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | J'hausse un sourcil, presque un peu déçu qu'elle ne dise pas "quand je me change" à la place de "quand ça te chante". En vrai c'est super mignon, et super. J'sais pas trop comment qualifier ça. Osé ? Séduisant ? Séducteur ? Rentre-dedans ? J'sais pas. Mais j'aime bien l'idée. "T'es ouf, j'vais le garder en souvenir. Ou l'utiliser en cas d'urgence. Si le regarder ça me suffit plus pour me souvenir de la couleur de tes yeux. Enfin. Pas que j'ai besoin de lui pour m'en souvenir. Juste la phrase était stylée à dire. Comme toi." J'en fais des tonnes moi ? Sans doute, oui. Mais ça me fait sourire, et j'embrasse la Tonnerre tendrement. Les compliments pleuvent presque autant que le ciel. Qqskd;hqsdj C'est quoi ça. On se taquine, on se cherche, on plaisante, on se dit des choses qui font rougir, on marche, bras dessus, bras dessous, et c'est juste agréable. Plaisant. "Ok ça marche, cutie." Je ricane et nos doigts s'unissent. C'est doux. Naturel. Romantique ? Putain. Ouais c'est carrément romantique. "C'est que moi aussi j'peux mettre des vestes en cuir, des lunettes de soleil et des grosses chaussures. C'est ta présence qui me rend doux, faut croire. Puis si être doux ça donne le droit à de telles caresses, j'vais continuer à être doux, tu sais ? " Je me penche pour cueillir ses lèvres. Pourquoi est ce que quand je dis des choses pareilles, tout signe d'humour a disparu de ma voix ? Pourquoi je le dis de manière aussi sérieuse. J'ai même plus envie de sourire, ou de rire parce que la situation est grotesque et totalement tirée par les cheveux. Cette fille. Me rend dingue. Me donne envie de prendre au sérieux ce qu'on a. Cette relation douce, légère et apaisante, j'ai envie qu'elle n'en finisse plus jamais. C'est ce qu'on voulait pas. Pourtant. J'ai envie que ça soit pas juste pour rire. Pas juste pour se faire du bien et se soutenir dans ce qu'on traverse. J'veux que ça soit- Erik. Respire. Nos lèvres se décollent, et mon cerveau reprend son fonctionnement. Je souris à Nana. "C'est vrai que ça serait pas super utile. T'as raison- " Puis j'préfère te faire mouiller, plutôt. J'vais éviter de le dire à voix haute, tout de même. Elle accélère le pas pendant quelques foulées, et se place devant moi, les yeux dans les yeux. Nana... Son front, tout pile à la bonne hauteur pour que l'envie d'y déposer un baiser me brûle les lèvres. Ses mots. Je suis pivoine, okay ? "Na-" Ses lèvres me volent le droit de prononcer son prénom. Je ne peux que lui rendre cette passion, ce désir brûlant qui caractérise nos échanges. Ma robe de chambre, sous mon bras, je laisse tomber au sol, mes doigts serrés sur la pierre magique. Mon pouce vient caresser sa joue pendant que nos langues dansent au rythme de nos cœurs qui battent la chamade. Puis le contact se rompt, et elle fuit. Sa main toujours dans la mienne, elle fuit, comme si, si nos regards venaient à se croiser à nouveau, là, comme ça, c'en était fini de cette promenade. Ce qui, je pense, est correct. Si je lis ne serait-ce qu'une once d'envie, de désir, dans les deux astres qui lui servent d'yeux, je crois que rien ne pourrait nous empêcher de rassasier cet appétit qui est le notre. D'assouvir cette soif de l'autre. Je me laisse entraîner en silence derrière elle. Ce sentiment. Vraiment. C'est pas simplement charnel. Pourquoi est ce que tu es si parfaite, Nana. "Hey, Nana, attends ! " J'allonge encore ma foulée pour revenir à son niveau, et la dépasser. Je lâche sa main, le regard penaud, vers le sol. "Je crois que, si cet orage c'est le meilleur de ma vie. C'est parce qu'il n'a pas réussi à me cacher les rayons du soleil, malgré tous ses efforts-" You shine so bright. C'est mon tour, de venir chercher ses lèvres, sans croiser son regard. Je suis même plus certain de vouloir voir les arcs-en-ciel. Son corps trempé contre le mien, comme un déjà-vu malgré nos vêtements détrempés. Je recule d'un pas. Nos regards se croisent. Après ces deux échanges. Ces deux baisers, coup sur coup. Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qui nous arrive, Nana ? Ma main reprend SA PLACE dans la sienne. Ce contact. Est ce que c'est le dernier ? Est-ce que j'en ai trop fait ? Est ce que j'ai gâché notre moment ? C'est de sa faute ? Non. C'est la mienne. C'est moi qui lui ai offert cette foutue fleur. C'est moi qui l'ai attirée sous cette foutue douche. Qui lui ai dit que je ne veux pas qu'elle attrape froid, nos lèvres à quelques millimètres d'écart. Mais c'est sa promesse. Je comprends, qu'elle se soit protégée de moi comme ça. J'ai un problème. Comment j'peux m'attacher aussi vite à une fille, aussi belle et douce et charmante et badass qu'elle soit ? |
## Mer 21 Juin 2023 - 22:42 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | J’assume pas. J’assume pas. J’assume pas. J’assume pas. C’est un peu pour ça que de base, je me laisse faire par les partenaires que je croise, que ça reste mécanique et intense. Avec Erik, je m’adoucis. Je me laisse faire. Je lui ai donc pas laissé le choix en l’embrassant. Son pouce sur ma joue. Cette pluie. Putain. Est-ce que je suis si débile que ça ? Je tourne autour du pot pour je ne sais quelle raison. Pourquoi je me prends la tête finalement ? Je sais pas. JE LE SAIS BIEN QUE JE RÉPÈTE JE NE SAIS PAS MAIS C’EST VRAI. Tout ce qu’on fait parait si naturelle. Doux. Je suis trop con. Il doit le penser. J’ai les pires réactions du monde. Je peux pas être froide. Je ne suis remplie que de chaleur quand il est là. On est dans un Institut de pouvoir, le mec c’est un sorcier je sais pas il me met trop à l’aise et je veux que ça continue mais BORDEL ERIK REGARDE CE QUE TU ME FAIS FAIRE. Je fuis. Enfin, c’est pas vraiment une fuite quand je l’emporte avec moi mais je trace, je le tire dans ma direction. Il reste silencieux au début. J’veux me barrer, mais je veux pas en même temps. Si je dois fuir, faut qu’il soit avec moi. C’EST UN SYNDROME DE STOCKHOLM OU QUOI LÀ. Il tente de m’interpeller mais je suis pas capable. Pas capable de vouloir l’entendre, je laisse le bruit de la pluie le couvrir dans mes tympans, qu’est-ce que je suis con bordel. Pourquoi j’ai pas juste parlé de la météo comme une go normal ? HEIN ? C’est lui qui finit par me dépasser, putain il a des jambes plus grandes que moi alors bon. Mais- Il me regarde pas. Il me parle, sans me jeter un regard. Non Erik. Qu’est-ce que- Ses mots résonnent. Fort. Dans mon être. Quels rayons de- Putain. C’est toi qui brille ici. Je ne suis qu’un simple grain de sable noir qui circule dans cet univers. « Erik… » Ça sort dans un murmure qui s’éteint vite par ses lèvres. Sa présence qui s’écrase contre la mienne. C’est moi qui lâche mes affaires par terre. Tout. Ma veste. Mes chaussures. Mon sac. Mon âme complète. Je m’éteins de l’intérieur, dévorée par cet espèce de lourdeur qui me fait passer en pilote automatique. Mes mains qui viennent le serrer contre moi. Intensément. C’est un vrai film ce bordel putain. C’EST SI IRÉEL QU’EST-CE QU’ON FOUT. Ça claque au-dessus de nos tête mais c’est intense. Trop intense. Je suis à deux doigts de me péter un neurone tandis que ma langue cherche désespérément à se mêler à la sienne. On finit par se regarder. Sa main qui rejoint la mienne. Ma respiration qui n’arrive pas à se calmer. Je me sens dépendante. Arrachée de ma réalité. Je me pince la lèvre retenant une larme qui veut monter. Je déborde d’émotions que je ne comprends pas, que je gère pas, qui me donne envie d’hurler à pleins poumons. « Je crois… Que.. J’ai plus de salive… » C’est vraiment tout ce que t’as à dire meuf ? VRAIMENT ?????? Je serre mes doigts autour des siens. Tu fous quoi sérieux. Comment tu peux te rendre maboule pour ce mec. Qui te fait sentir bien… Si… bien. Dis lui un truc. Je sais pas. Un truc mieux. Un truc gentil. Un truc qu’il mérite d’entendre avec tout cet amour et cette affection qu’il t’offre meuf et que tu rends. La promesse meuf. La. Promesse. « …C’est toi qui rends la journée ensoleillée alors que c’est un temps de merde, dis-je d’une voix étouffée parce que je me retiens de chialer. » Non mais PAS DE CETTE MANIÈRE LÀ PUTAIN TU FOUS QUOI. TU VAS PAS ASSUMER ENCORE. Ma bouche assume pas tandis que mon corps me crie le contraire. Pfff. Boloss. Je me pince un peu plus fort la lèvre. Non mais craque pas meuf. T’as juste plus l’habitude d’avoir des moments aussi doux dans cet intensité. Je sais pas ce que je fous putain. Si je mérite. J’en sais rien. Je laisse mes affaires au sol. À la recherche d’une pensée claire et nette. Alors que je le regarde. J’ai le regard un peu vide, parce que, je sais pas ce que je dois faire. Alors, comme une nullosse. Je tire sa main pour le ramener à nouveau contre moi, sans que mes lèvres n’aillent le voir. Je bug. Complètement. Mon pouce vient doucement caresser sa paume que je tiens. Et- encore, et toujours merde hein, je brosse ses cheveux un peu. C’est quoi ce réflexe que je prends. Ça me calme pendant que je ravale ma peine, mon fardeau de chouineuse. Je me hais un peu alors que je suis en face de quelqu’un qui est si gentil. Merde merde merde. Allez. Je repars. Je me laisse plonger dans ma tentation alors que je viens déposer un baiser mais à nouveau sur son front, me mettant sur la pointe des pieds. « On y va… Voir ces arc-en-ciel… Erik ? » Que ce soit ici, dehors, dans ma chambre, dans le trou du cul perdu de où vous voulez, si Erik est là, je semble voir des arc-en-ciel partout. Dernière édition par Nana Ayako le Jeu 22 Juin 2023 - 14:46, édité 1 fois |
## Mer 21 Juin 2023 - 23:39 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Elle a tout lâché. Comme si s'accrocher à mes lèvres était la seule option possible. Sa seule chance de survie. Elle a eu le temps de murmurer mon nom, elle, avant que nos bouches se rencontrent. Cette passion. C'est lancinant. Presque douloureux. Je ne sais même pas pourquoi. Sa main dans la mienne, ses lèvres contre les miennes, je ne sens plus les gouttes. Tout. Rien n'a d'importance. Elle est tout ce que j'ai, en cet instant. Tout ce qui compte. Je recule enfin. C'est quoi cette tête qu'elle tire ? J'ai vraiment tout ruiné, c'est ça ? Putain de merde. "Top deux des phrases qu'on entendra jamais, après "je suis muet". Je- Nana... 'scuse moi-" J'allais retirer ma main, mais elle la retient. Ses mots me retiennent. Son ton brise quelque chose en moi. Ma confiance ? Mes doutes ? J'arrive pas à savoir, mais l'entendre retenir ses larmes, sa tristesse ? C'est de la tristesse, forcément. Je comprends pas. Elle me repousse pas. Pourtant elle m'attire pas contre elle non plus. Elle est juste comme paralysée. Et moi aussi, du coup. J'ai peur de briser l'équilibre instable du pont sur lequel on est. Parle moi Nana. Dis- Respire, Erik. Man-up, un peu. Un tout petit peu. "Es-" J'allais parler, quand elle m'attire contre elle. Mes yeux cherchent une réponse. Mes lèvres sont prêtes à accueillir les siennes, mais rien ne vient. C'est sans doute mieux. Je sais pas. On est là, proches. Silencieux. J'arrive pas à savoir si le moment est passé, ou s'il a évolué. Ses doigts passent dans mes cheveux en bataille à cause de l'eau. Les quelques centimètres qu'elle gagne, se hissant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur mon front. Pourquoi ce sourire triste, Nana. C'était bien. On était bien. On s'amusait. On rigolait. On profitait. De tout. De nous. De nos corps comme de nos esprits. Ce contact léger, doux, sur mon front, pourtant, me redonne le sourire. Et comme par magie, quand je souris, elle reprend la parole. "Seulement si tu essaies plus de m'arracher le bras. Tiens, tu sais quoi-Je te donne deux minutes. Si tu peux nous débarrasser de toutes ces affaires. Qu'on arrête de galérer comme deux débiles ahah-" Je rigole d'un rire chaud, chaleureux, et je glisse le cristal de la Téléporteuse dans la poche de ma robe de chambre, après l'avoir contemplé un moment. Mes yeux brillent et je sèche sommairement les affaires dont on souhaite se débarrasser. Je tends ma veste à Nana et m'adosse au mur, la regardant disparaître en souriant. C'était quoi, ce qu'il vient de se passer. Cette douceur, juste après. Pourquoi j'ai paniqué. Pourquoi j'ai cru avoir merdé ? Pourquoi j'ai eu peur de la perdre ? Elle et moi, c'est juste comme ça. Pour s'amuser. On se tourne autour pour s'amuser. Genre. Dès que ça devient un peu plus sérieux, un peu moins drôle, c'est comme si les fondations de notre relation tremblent. Pourquoi j'ai si peur. C'est qu- Non. C'est pas qu'une fille comme les autres. C'est Nana. La jolie Tonnerre qui m'a offert un cristal. Parce que je lui ai offert une rose. Parce qu'on s'est tourné autour. Parce que cette flamme, qui nous consume, on a réussi à l'utiliser pour autre chose que juste brûler à petit feu. On l'a attisé, on l'a renforcé, on l'a consumée, elle, plutôt que l'inverse. Ces moments intimes, brûlant de désirs. Assoiffés de tendresse. Quand on discutait, cette impression d'avoir trouvé une personne capable de comprendre. Sa main, dans mes cheveux. Mes doigts, sur ses joues ou son menton. Nos regards. Nos baisers. Elle n'est pas juste une fille. C'est bien de s'en rendre compte. Mais ça change pas que cette promesse, c'est sa volonté. Et que je ne souhaite pas aller plus loin que cette limite qu'elle a défini entre nous. Sauf que j'ai aucune envie non plus de faire demi-tour. D'oublier le gout de ses lèvres. L'odeur de ses cheveux. Son parfum de lavande. La pointe salée de sa transpiration. La douceur de sa peau. Les courbes souples de son corps. L'ardeur de ses hanches. La morsure de ses ongles. J'y ai goutté. et- Et ? Et j'en ai besoin. Pas là, tout de suite. Là, j'ai besoin de la voir. De la toucher. Elle revient. Elle atterrit quasiment d'où elle est partie. Je souris. J'ai pas compté. J'avais dit deux minutes, mais ça semble faire à la fois tellement plus longtemps, et si peu de temps. * "Nana- C'est marrant, de se croiser par hasard-" Je ricane et réduit la distance qui nous sépare, attrapant ses mains pour l'embrasser. Tendrement. Langoureusement. Avant de poser mon front contre le sien pour qu'on puisse respirer. "Je plaisante. J'veux pas oublier ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Surtout que c'est pas fini. On va voir les arcs-en-ciel. Ne bouge pas-" Je souris, dépose un bisou fugace sur ses lèvres, et la contourne pour l'enlacer par derrière. "Tu me fais confiance, hein ? " J'attends la réponse et, sans prévenir, me mets à genoux et passe ma tête entre ses cuisses pour me redresser, la jeune femme sur mes épaules. Ça me fait une chouette écharpe pour ne pas risquer de m'enrhumer. "Legolas, que voient vos yeux d'aigle ?? Un arc-en-ciel en vue ??? " |
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