Mes doigts glissent sur ses hanches, entre sa jupe et son débardeur. Puis, dans un mouvement circulaire, glissent sous le tissus qui protège ses flancs, son ventre et son dos. J'aurais pu attraper froid, débraillé comme je le suis après le passage de ses lèvres sur mon torse, mais elle est si proche que rien ne pourrait me rafraichir. Un dernier baiser plein de passion, un dernier "je t'aime" et c'est ma tête qui rejoint mes mains sont le tissu, couvrant ses hanches et son ventre de baisers, l'air n'étant plus qu'un frein dans mon expédition jusqu'à sa poitrine, que je m'empresse de libérer d'un mouvement du pouce et de l'index, avant de ressortir pour l'embrasser encore, pendant que mes mains s'affairent pour que, lorsqu'on cherchera de l'air, je puisse lui retirer ce qui m'empêche d'épouser ses formes d'un coup d'œil. Sa peau brûle mes mains pendant que je me consume de désir, et au moment où nos lèvres se séparent enfin, j'attrape le vêtement et, pendant qu'elle lève les bras, je l'en débarrasse, la laissant seulement couverte de son soutien-gorge dégrafé. N'y tenant plus, et ayant assez d'oxygène dans les poumons, je soulève le sous-vêtement pour couvrir sa poitrine de baisers, la laissant se débarrasser de la lingerie elle-même avant qu'elle ne vienne passer ses mains dans mes cheveux. Très vite, ma langue s'enroule autour d'un mamelon pendant que mes mains soutiennent sa poitrine, épousant sa forme avant de pincer le téton encore libre pendant que l'autre se fait mordiller doucement. Mon corps ne m'obéit déjà plus. J'agis à l'instinct. Pourtant, les sentiments, la douceur restent présents, contrairement à d'autres fois où mon laisser-aller s'exprimait avec plus d'ardeur ou de bestialité. Est-ce que ça serait ça, faire l'amour, la subtilité entre cet acte d'amour et une simple pulsion sexuelle ? Que mon envie de prendre soin d'elle soit aussi présente dans notre intimité ? Enfin pas que je doute de pouvoir muscler le jeu si elle commence effectivement à me glisser des "daddy" à l'oreille, mais pour le moment, notre tendresse, et la tendresse de sa poitrine sous mes baisers et mes caresses me comble largement.

Je respire fort, ses mains brûlant chaque partie de mon être sous mon tissu. Ce que j'en rêvais depuis le début. Chaque toucher est différent de toutes les autres fois. Que ce soit le sien, ou le mien, mes lèvres qui viennent envahir son torse. C'est doux, c'est chaud, passionnel mais multiplier par un milliard. Ses lèvres contre ma peau me fait vriller pendant que je retourne au contact de la sienne, que mes mains caressent ses flancs sous la chemise alors que chacun de ses baisers me font mourir puis renaître instantanément. Sa langue chaude jouant avec la mienne me donne le tournis et en demande plus alors que quelques bruits m'échappent par ci et là. Je lève les bras instinctivement laissant Erik me retirer cette première couche. Le vent frais me caresse le dos mais la chaleur que mon amant me fournit enflamme mon épiderme. Mes doigts viennent dans ses cheveux, le caressant jusque dans la nuque pendant que sa bouche embrasse ma poitrine, que ses mains m'enveloppent. Mes iris se cherchent sous mes paupières pendant que ses gestes me font gémir en douceur, que la forme de ma poitrine et le bout de mes seins me brûlent par son toucher et mon électricité qui ne crie qu'à sortir par le plaisir qui m'enveloppe si intensément. Hm. Si différent de ces moments plus tough. Ce sont nos sentiments qui s'expriment et mon corps qui se cambre, submergée par une tendresse dépassant les cieux.  

« Je suis toujours chaude pour toi my love, murmurais-je. »

Je lui fais retirer sa chemise pour qu'on rentre en contact direct. Ma poitrine se frottant à ses pectoraux.  Du bout des ongles je passe partout, du haut en bas de son torse, continuant le chemin dans leur dos alors que ma bouche vient le recouvrir à nouveau de baiser dans sa nuque jusqu'à sa clavicule, remontant ensuite le long de sa mâchoire. Je laisse mon visage proche du sien sans que je l'embrasse, parce que je veux voir son visage, ses traits se tirer quand je le touche. Mes paumes viennent flatter chaque contour de ses muscles du torse, les épaules, ses avants bras.

« Je veux que tu me prennes si fort, là, dans notre amour. Que tu me fasses oublier comment je m'appelle pour ne me rappeler que de toi... Erik. Ou du coup tu préfères daddy tout de suite? »

C'est un rire doux qui m'échappe mais rempli de désir brûlant alors que finalement, retournant sur son torse, mes mains descendent jusqu'à son pantalon, défaisant le nécessaire, ceinture, boutons, autre chose sur le passage pour que mes doigts viennent doucement faire leur chemin faisant le tour de sa taille, une main de chaque côté, sous l'élastique de son sous-vêtement. Mes ongles viennent griffer très doucement tout le long jusqu'à ce que mes mains se rejoignent et fasse claquer sur sa peau son dessous. Je porte des vêtements qui donnent tant accès contrairement à ce pantalon, au moins, la chemise est retirée, je veux le sentir tout entier putain. Que ma peau fusionne avec la sienne, sous les étoiles de Terrae.

« OK je suis jalouse t'as plus d'accès que moi pour me toucher que j'en ai avec toi. C'est un peu injuste. »

My Love. Après Daddy, après Baby. Après mon étoile. My Love. Oui bah oui il fait super chaud babe. Assez chaud pour que tu enlèves ma chemise, que tu plaques tes seins sur mon torse pour nous réchauffer plus que l'air nocturne nous rafraichit. Je viens prendre ses lèvres, faire danser nos langues avec fougue, passionnément, incapable de répondre à ses avances, à la douceur de ses mots par mes propres mots, coincés dans ma gorge. Mon amour pour toi prend tellement de place dans mon esprit, dans mon corps. Nana... Mon corps entier se tend à ses propos suivants, sous l'effet de ses mots.

"J'en ai eu envie toute la soirée Nana. Crois moi, j'ai trop résisté à cette pulsion pour te prendre sans m'amuser un peu avec toi avant- Et peut-être que la nuit est encore un poil jeune pour t'entendre crier "Daddy" sur ce toit. Ses pauvres oreilles chastes enfin-"

Ses mains qui courent sur ma peau. Toute ma peau. Qui se glissent sous ma ceinture. Sous mon pantalon. Sous mon boxer. Pendant que les miennes se glissent le long de ses flancs, de ses cuisses, de ses fesses. Puis par dessus ses dessous, la touchant, la caressant au travers du tissu, sa jupe inutile sur ses cuisses chaudes, serrées contre moi. Mes lèvres se perdent dans sa nuque, le creux de son cou, le long de sa clavicule, sur sa joue pour atterrir finalement contre les siennes.

"Injuste, babe, vraiment ? C'est pas toi qui va devoir poser tes fesses sur le sol froid hein-"

Je souris en m'exécutant. La demoiselle, entreprenante, s'était déjà occupée de défaire ma ceinture et la braguette, aussi, c'est rapide et je me retrouve bientôt nu comme un ver alors que mademoiselle porte encore jupe, culotte, chaussettes et chaussures. Mais soit. Je balance mon pantalon pas trop loin, gardant les préservatifs dans mon portefeuille à portée de main. Je. Oui. Au cas où. On peut pas dire que nos rencontres aient été prudes, jusque là. J'avais prévu au cas où okay ?

"Regarde toi Nana. Y a plus d'étoiles dans tes yeux quand tu me regarde que dans le ciel actuellement. Et t'es tellement plus belle bordel. Regarde ce que tu me fais faire."

J'suis assis cul nu sur un toit Nana. Parce que c'était soi-disant injuste. L'injustice a été très vite réparée, je le sens, quand tes doigts frais se posent sur la seule partie de mon anatomie qui leur étaient jusqu'alors interdite. En réponse, mes doigts glissent en toi, préalablement humidifiés d'un coup de pouvoirs magiques. Nos lèvres toujours à portée les unes des autres, on se re découvre, sous ce nouveau jour. D'amants, on est passés à autre chose. Amants mais avec ce quelque chose en plus. Cette confiance. Ce bien-être sans limite. Mes lèvres finissent par retourner dans le creux de son oreille et, sans même y penser, je me redresse pour placer mon amour sur le dos, entre le sol et moi. À ma merci.

"C'est le moment où tu décides entre Erik et Daddy, pour cette nuit-"

On se redécouvre mutuellement, ses mains me font soupirer au point que je n’ai pas assez d’air dans les poumons pour tout laisser sortir. Chaque endroit que touche Erik avec ses mains, ses lèvres qui m’embrassent si tendrement, tout devient du sensible alors que mon bas ventre se réchauffe.

«  Tu peux toujours retirer mon surplus de tissu pour qu’on soit à égalité tu sais. »

Erik est nu et je souris. La faible lumière de la lune m’offre une vue vraiment-

«  Magnifique , susurrais-je en le regardant pendant que je m’empresse de retirer mon dessous, laissant simplement la jupe me couvrir. C’est toi qui me fait perdre mes moyens Erik, j’en ai plus rien à foutre du monde il n’y a que toi qui compte. »

Mes doigts viennent finalement se poser autour de son membre que je prends soin avec tout mon désir. Je me cambre et soupire à la sensation de ses doigts qui me rencontre. C’est humide, entre mes jambes, par Erik et surtout par mon propre corps qui l’appelle. Qui réagit. Mes doigts et mon poignet suivent une rythmique proche de celle de ses doigts en moi. Putain Erik, qu’est ce qui nous arrive, ce désir qui s’est multiplié plus qu’il ne l’était déjà. Seuls sur ce toit, jamais je n’aurais fait ça auparavant mais putain que je ne pouvais pas attendre de te ramener chez moi. On soupire ensemble à chaque seconde, nos souffles se mélangent, nos langues s’appellent. J’ai besoin de plus que tes doigts et tu le sens rapidement quand tu finis par m’allonger, ton regard dans le mien alors que je rougis férocement fasse à ta question. Son membre qui attend patiemment entre mes jambes alors que ma jupe s’est relevée pendant que je me retrouvais au sol. Les cheveux éparpillés.

«  Si difficile de choisir quand c’est les deux dont j’ai besoin… Répondis-je avec une petite moue. Pour l’instant, prends moi… Erik. »

Montre moi ton amour, fais moi l’amour comme tu ne l’as jamais fait pendant que tes sentiments te guident et s’expriment à travers mon corps. Une fois la protection enfilée, il y a ce petit jeu au niveau de mon entrée. Le bout de son membre est là, patient avant que dans un mouvement si doux il rentre et que je roule des yeux de toutes mes forces. Mes mains font des aller-retour entre sa nuque jusqu’a ses hanches, les seules choses qui s’échappent de mes lèvres quand elles ne sont pas contre celles d’Erik sont des mots d’amour, son prénom. Rien à faire du sol qui me frotte en arrière. La passion nous emporte dans une tendresse et une douceur hors norme et comme jamais je n’ai pu le ressentir. Tout est différent. Le mouvement de ses hanches, ses souffles, ses mains, ses baisers, la façon dont il me prend. C’est ça l’amour avec un A si grand que je pourrais me laisser mourir ici, dévorant chaque instant brûlant de ce désir charnel et surtout amoureux. L’amour putain… l’amour… j’attendais depuis si longtemps de pouvoir ressentir ça, dans mon corps. Dans le sien. Je peux sentir chaque centimètre qu’il touche de l’intérieur et mes gémissements ne sont pas bestiaux cette fois ci, ils sont doux, aiguës, un peu timide par toute cette force qui me transperce. Quand j’ai l’occasion de pouvoir respirer entre deux échanges langoureux et mes millards de bruits :

«  Mon amoureux… putain… que je t’aime. »

Seuls les étoiles en seront témoins cette nuit. Pendant que mon cœur le sera jusqu’à ma mort.

"Alors. On s'est aidé pour le haut, j'propose qu'on se débrouille pour le bas sinon c'est galère un peu-"

On se regarde, et pas forcément dans les yeux, puis pas forcément qu'avec les yeux. Je suis nu, et elle c'est tout comme.

"Tu vas me faire rougir Nana-"

J'suis déjà pivoine en vrai. Mais j'espère que ça se voit pas trop. Nos mains s'égarent, certaines délaissant nos corps pour ces parties plus intimes de nos anatomies. Bordel. Les signaux, les marqueurs de notre désir sont si marqués. Est-ce que j'ai déjà été aussi excité. Aussi dur. Et elle. Bordel. Juste à la toucher, je sens ses muscles qui se contractent, qui m'appellent. Nos lèvres ne se quittent pas, nos langues se tournent autour comme nous quelques minutes plus tôt. Ce que c'est doux. Simple. Excitant. Je pourrais faire durer cet instant si longtemps, ne jamais m'en lasser. Mais. Comment faire, quand je sais que je pourrais être en toi, là, tout de suite. Qu'on pourrait ne faire qu'un, là, ici, sur ce toit. Sur un putain de toit. Depuis quand 'fin. Tu me rends complètement stupide, Nana. Si quelqu'un décide de prendre l'air ??? Bordel. Qu'est ce que je t'aime, qu'est ce qu'être avoir toi ça me déconnecte de la réalité. Bordel. Je te veux tellement. Je nous fait basculer, la plaquant au sol, tenue par les poignets, quelques centimètres au dessus d'elle. Je suis prêt à jouer, mais je crois que j'ai pas compris les règles, ta réponse me prenant au dépourvu mais. Je crois qu'aucune réponse n'aurait pu viser plus juste. Je souris en enfilant le préservatif.

"Les deux, hein ? J'ai cru entendre "Erik", pourtant, je me trompe ?"

Elle rougit. Sans le savoir, sans faire exprès. Elle a laissé s'échapper mon prénom. Ou alors c'est vraiment ce qu'elle voulait, et elle voulait confirmer qu'elle aime bien quand- 'fin. Je réfléchis trop. C'est ça, de me concentrer quelques secondes sur autre chose que toi. Tout redeviens compliqué. Alors que là, pendant ce moment où on se regarde, attendant que je glisse en toi. Plus rien ne compte. Nos cœurs battent la chamade ensemble. Nos souffles s'unissent les premiers. Puis nos lèvres suivent. Et enfin, nos corps. Un soupire de contentement m'échappe contre ses lèvres pendant qu'elle m'avale et putain, qu'est ce que ça m'avait manqué. Pourquoi on a attendu encore un mois, Nana ? Je commence à bouger, doucement, que nos hanches se synchronisent. Et pour ne pas te faire mal, sur le sol irrégulier. Je préfère prendre mon temps. Notre temps. Mes lèvres ne quittent pas les tiennes pendant que tes mains se baladent. Puis, petit à petit, j'oublie. Tout. Où on est. Qui je suis. Tout ce qui compte, c'est toi. Le plaisir que tu me donne. Celui que je te donne, que tu traduits par tes caresses, par tes gémissements. Par ces déclarations d'amour, alors que mes hanches se font plus puissantes, plus insistantes, en toi. Cette intimité, ce sentiment de bonheur, de plaisir et de bien-être mêlés. Ta présence. Ton corps. Nos baisers. Nos lèvres se séparent un instant, et j'ai envie de tout te dire, à quel point je t'aime, à quel point tu es exceptionnelle, à quel point tu es la seule chose dont j'ai besoin, mais tu me coupe l'herbe sous le pied. "Mon amoureux." Putain Nana.

"Ton amoureux ressent la même chose, Nana. Je t'aime putain. Je t'aime tellement."

Mon corps contre le sien. La douceur de sa peau. La chaleur qui en émane. Qui émane de son intimité. Qu'est ce que c'est bon. Qu'est ce que c'est bien. Nos étreintes se poursuivent avec cette passion, cet amour débordant qui nous fait tourner la tête si fort. Mes lèvres quittent finalement les tiennes, dans un pèlerinage difficile vers ton cou. Je veux t'entendre gémir, soupirer, murmurer mon nom. Et je veux te faire mienne encore plus. Comme ce premier soir. L'ambiance change soudainement quand je te marque. Comme si nos dernières réserves, nos derniers doutes, dont on pensait s'être déjà débarrassé, tout lâchait d'un coup. Que notre amour, notre passion se muait en cet appétit dévorant pour l'autre.

"Ce que je t'aime, Nana. Ce que je t'aime. Ce que je te veux. Juste toi. Seulement toi. "

«  Je peux très bien dire ‘’Daddy Erik’’ tu sais. »

Mon visage est si chaud, non, mon corps tout entier l’est pendant que tu es penché sur moi et que ton regard est plongé dans le mien. Un mois sans toi. C’était si long pour mon âme, mon être, entre mes jambes. De te sentir rentrer si doucement à l’intérieur de moi… tu me complète tellement bordel. J’en perds mes moyens ou plutôt je les ai déjà perdu dès le moment où tes mains sont allées sous ma jupe. Cette douceur que ton bassin communique avec le mien et qui me fait pousser des gémissements alors que tes lèvres m’empêchent de les laisser sortir. Tu m’emprisonnes et je ne peux que me laisser englober par tes mouvements et tes soupirs qui font valser mon cerveau dans un puit sans fond. On est là en train de consumer notre amour sur un toit. Sous le ciel. L’intensité augmente et ma voix aussi alors que tes hanches cherchent à aller plus vite, plus loin, plus fort. Putain je suis pas capable de garder les yeux ouverts Erik. J’ai rejoint ton rythme en soulevant mon bas du corps pour que nos zones soient si collés et qu’on ne se sépare pas. Je me suis complètement abandonnée à toi et je ne veux pas que ça cesse. Ton amour, je le ressens si fort dans chaque geste. Chaque bruit. Chaque frisson qui me parcourt. Le sol n’est plus froid, il est chaud, humide. Des mots m’échappent et je t’appelle mon amoureux dans cet élan de passion. Putain regarde ce que tu me fais faire, je suis si faible face à toi. Je souris pendant que mes yeux  cherchent encore leur chemin sous mes paupières.

Erik est Eau, mais je n’ai jamais été aussi humide de ma vie. Sa voix qui résonne quand tu me réponds par ces phrases qui empirent mon état à te vouloir encore plus. À me faire dire ton nom dans un chuchotement de désir intense qui déforme ma voix. Ta bouche se referme sur la peau fine de ma nuque alors que tes mouvements continuent. Pitié… ne t’arrête pas. Mes mains s’accrochent autant qu’elles le peuvent mais c’est si difficile de se concentrer à chaque va-et-viens. C’est idée de faire l’amour prend tout une autre image. Une image qui me marque autant qu’Erik s’occupe de le faire en ce moment et que mes ongles se plantent quand il continue de me donner ses sentiments.

«  Je t’aime tant putain… »

Ma voix ne connaît plus les notes basses. Elle n’est qu’aiguë, guidée par cette chaleur dans mon intimité qui est si proche de me faire imploser. Ma main vient s’attraper à une poigne de ses cheveux. Marque moi autant que tu veux parce que-

«  I’m yours until the end. »

MON CERVEAU EST DEAD OK ? Je suis incapable de contrôler ma langue. Ses mouvements s’amplifient encore plus et mes jambes se resserrent contre lui. Mes chaussures me permettent de garder un point d’ancrage alors que mes muscles sont si stimulés, que mon intérieur est si chaud à chaque nouveau mouvement. Je vois des étoiles mais c’est mon cerveau qui me les créer parce que je suis pas capable de regarder Erik. Mes paupières sont collées alors que mon visage s’exprime pour moi. Mes lèvres l’accueillent quand il se décide à remonter pour laisser nos langues s’emmêler. Bordel Erik. Je suis tout à toi. Je te veux à en mourir. Tu deviens mon oxygène. Je sais pas comment j’ai fait pour pas te voir pendant un mois. Tu continues de me dire mon nom pour me rappeler mon existence et putain que j’aime quand tu me parles et que tu me dis tout ça. J’ai si chaud, le frottement de nos peaux me fait transpirer mais le vent vient balayer ça progressivement.

«  S’il te plaît… Erik… Daddy… Daddy Erik ou ce que tu veux, fais moi voir les étoiles filantes j’en suis tellement pas loin. »

J’ai réussi à ouvrir un peu mes yeux pour le dire, son visage me fait rougir si fort sous l’effort et je ne tiens pas longtemps que je les referme vite. Laissant mon corps et mes sens profiter de toi. J’en peux plus. C’est trop intense. Je me retrouve à presque te supplier. Fais moi déborder d’amour encore plus que ça n’est possible. Ton corps me fait tellement chavirer. Je l’ai vu ton sourire et une bombe à imploser dans mon crâne. C’est plus que tout ce qui peut être imaginable, et c’est moi, l’heureuse chanceuse qui peut découvrir ça avec toi pendant que ton membre se frotte à mon point central. Je t’aime putain.

Il n'y a plus qu'elle. Ses lèvres. Ses mots. Son corps. Putain. Son corps qui m'accueille. Qui laisse échapper mon nom. Qui répond au mien avec tant d'amour, tant de passion. Toi et moi. Pire. Juste toi. Toi. Nana. Je m'oublie totalement entre tes cuisses. Contre tes lèvres. Je profite ce chaque instant où tes yeux se posent dans les miens. Et de chaque instants où ils disparaissent derrière tes paupières, dans un moment de plaisir. Tes hanches qui bougent avec les miennes. Ton entrejambe qui se serre toujours plus sur moi. Te voir, t'entendre, te sentir lâcher totalement prise. Te laisser aller contre moi. Pourtant. C'est une simple étreinte. Un simple missionnaire mais Nana. Pouvoir t'embrasser en même temps, te voir te mordre la lèvre, t'entendre gémir mon nom, dire ces mots d'amour. Jamais je pourrais oublier cette nuit, Nana. Nana. Nana...

"So I guess you are mine forever, since there is no U or I in 'the end'. "

Je souris et t'embrasse avec tant de fougue, tant de cette passion brulante qui caractérise notre échange, avant de continuer.

"Je me lasserais jamais de la vue que j'ai d'ici. T'es vraiment la plus belle."

Mes coups de reins reste calmes, espacés mais puissants et chaque aller-retour est plus plaisant que le précédent. Pour elle comme pour moi. Je le sais. Je le sens. Je vois comment son corps réagit. On commence à transpirer, nos souffles se font plus courts alors qu'on galère à récupérer plus d'oxygène. On s'embrasse moi, concentrés sur les sensations, plus bas. C'est si bon d'être avec toi Nana. Ce que j'aime ton corps. Ton sourire. Ton esprit. Les mots que tu utilises. Tes mimiques, pendant nos ébats comme en dehors. Tu es tellement parfaite ç'en est terrifiant. Mais je n'y pense pas. Je pense à rien d'autre que tes réactions à mes mouvements, pour trouver celui qui te comble et, quand tu me demande de te faire voir des étoiles filantes, quand tes yeux croisent les miens et que je ne peux que sourire, qu'être le plus heureux de tous les hommes. Le plus heureux du monde. Je sais que je n'ai qu'à continuer avec le même rythme. Le même mouvement. La même intensité.

"Pour toi cutiepie, ça peut être juste Erik- Je l'embrasse sur la joue -Une pluie d'étoiles filantes pour la jolie blonde-"

Cette fois, je retourne m'abreuver de notre amour le long de ses lèvres, une main perdue le long de sa cuisse, l'autre sur sa joue, maladroitement, alors que je me concentre sur nos mouvements de bassins. Qu'est ce que je t'aime Nana. Qu'est ce que c'est bon. Qu'est ce que c'est magique, toi et moi. Je t'aime tellement fort. Je t'aime et je voudrais que chaque minute de ma vie soit comme ce moment. Doux. Agréable. Prometteur. Plein d'envie et surtout. Avec toi. Pour toujours. J'ai tant envie d'accélérer mais je lutte pour rester constant. Pour tes étoiles. Et parce que chaque seconde de plus en toi est une bénédiction. C'est tellement bon. Tu es tellement belle. Le plaisir que j'essaie d'ignorer depuis un moment remonte, se faisant de plus en plus pressant alors qu'on s'approche tous les deux de ce moment où, toi et moi, on ne ferra qu'un avec l'univers entier. Où ça aura beau être nos sensations, individuelles, nos corps mêlés vont s'embraser, se consumer de plaisir. C'est si proche. Tu es si proche. On est si proches. De l'orgasme et surtout, l'un de l'autre. Puis après un ultime coup de rein, notre bulle explose. S'effondre sur elle même quand, au même moment, on s'oublie. On s'envole. On plane, l'un contre l'autre, haletants, cherchant notre souffle. On cherche le regard de l'autre quand je m'accoude finalement au sol pour pivoter sur le dos et inviter Nana à se blottir contre moi après avoir retiré le préservatif et l'avoir jeté un peu plus loin, près de mes chaussures.

Forever… oui. Et au delà si ça existe. Ta voix envoie mon esprit au septième ciel et tes paroles se scellent dans un baiser.

«  Et je ne me lasserai jamais de te regarder , passant une main sur sa joue brièvement. »

Chacun de nos mouvements nous font réagir de plus en plus. Nos sensations s’emmêlent et se démêlent. Comment j’ai fait pour tenir deux mois sans voir la vérité. J’en sais si peu sur toi mais tu me donnes cette impression de te connaître depuis toujours. Chaque instant est une nouvelle découverte, je pourrais rester assise à te regarder sans rien dire que je serais heureuse. Je ferais tout en mon pouvoir pour te rendre heureux. Qu’on le soit à chaque rire, soupir, regard, tout. Il n’y a pas une chose que je n’aime pas chez toi. Ton rire qui marche mon esprit, ta bouche ma peau, tes mains sur moi et de te sentir à l’intérieur pendant qu’on se dévore… Il y a ces petits picotement dans mes pieds qui remontent progressivement dans mes jambes que je serre contre toi alors que je te réclame. La vue de tes yeux brûlants me fait mourir, ton visage si magnifique à regarder avec tes pommettes rougis par l’effort et tes petites mèches tombantes. Je souris alors qu’un rire doux m’échappe quand tu embrasses ma joue. Laisse moi mourir par ce feu dans tes bras Erik.

Ses mains qui se rajoutent à ses mouvements me rendent un peu plus bruyante. Je peux pas me contenir. Ça vaut tout l’or du monde ce qu’on vit mon amour. Tout. Je ne suis concentrée que sur toi pendant que mon corps te répond. Il fait nuit mais je suis entourée de lumière par l’intensité qu’on produit, c’est sans fin. Et ça le sera, toujours. Je veux aller si loin avec toi, la lumière de ma vie, je m’emballe ? Non. C’est très clair. On s’est tournés autour alors que les pièces du puzzle étaient déjà scellés, seul le motif était manquant puis il a fini par se révéler. Toi. Moi. Nous. Et je t’aime tellement, ça n’a aucun sens et je n’en veux pas.

Mes deux mains sont dans tes cheveux, cherchant à garder ton visage contre le mien, mon bassin qui cherche toujours plus du tien dans ce rythme que tu as décidé de garder mais qui augmente le plaisir à chaque fois. Ce n’est pas la position qui compte, c’est ce qui s’en exprime. Et là. Ce n’est que de l’amour pur, qui n’est pas coupé par une quelconque gêne, une quelconque barrière, rien. Mes picotements remontent jusqu’à mon bassin alors que ma température augmente subitement. Une vague nous traverse dans un énième gémissement commun, ne faisant plus qu’un. Mes muscles se crispent et mes yeux brillent un peu plus fort brièvement. Mon corps se cambre si durement contre toi, contre ce sol. Ça me griffe mais incapable de le ressentir par le lâché d’hormones soudain qui me transperce. Erik c’est si bon. Tu es trop bon. Tout est trop bon quand tu es là. T’as gagné mon cœur depuis le début et il n’est que pour toi. À la recherche d’air, mes jambes retombent d’un coup sur le sol. Je n’en peux plus. Cette intensité. Du jamais vu. Erik se décale et je viens m’installer contre lui, transpirante, sans souffle, le corps aussi lourd que du béton.

Mes mains entourent son visage alors que les tiennes viennent rencontrer mes cheveux... mon intimité qui t'appelle déjà et s'humidifie instantanément à ton toucher. Ma langue rejoint la tienne alors que la chaleur de ma peau augmente encore et encore. Je descends doucement une main, effleurant au passage ta clavicule... ton torse... ton bas-ventre et mes doigts retrouvent cette partie de ton corps qui demande à être touché. Ma main qui se déplace au même rythme que la tienne et qui nous fait soupirer. C'est pas possible de se contenir, ce désir est trop fort et nous empêche de rester loin de l'autre alors que nos corps réclament l'autre si fortement. Ton corps contre le mien et ta main qui tient ma tête pendant que tes autres doigts me font cambrer contre le lavabo... Tu me fais perdre la raison... Erik. Tes grognements résonnent dans mes oreilles alors que je tente de t'offrir ce plaisir par ma paume si chaude et que je réchauffe un peu plus en laissant mon énergie me picoter sous l'épiderme. Plus... il en faut plus... On vibre ensemble dans cette échange charnelle si remplie de passion mais avec maintenant cette étincelle d'amour qui amplifie tout. Vraiment tout. On refuse de se laisser prendre beaucoup d'air entre chaque respiration car nos lèvres refusent de se laisser. Finalement elle s'arrache et dans un mouvement vif mais doux, je me retrouve les mains sur le bord du lavabo. Je vois le sourire d'Erik à travers le miroir alors que mon visage devient si rouge et que je baisse les yeux. Là tout de suite, je ne suis pas capable de me regarder alors je fixe la porcelaine, la respiration tremblotante. J'ai tant besoin de toi, Erik.