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De l'importance de la communication dans les relations humaines (Karen) [Speed]
##   Mar 30 Jan 2024 - 1:54
Minoru Saikawa

Personnage ~
► Âge : 17
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Minoru Saikawa
Eau au pouvoir lunaire
Messages : 162
Date d'inscription : 13/06/2022
Age : 18

Pas vraiment des trucs de fou…

La panique l’avait effleuré, puis s’était diluée, quand elle avait paru se satisfaire de quelque chose de plus simple.

Oui on pourra y retourner… Enfin…

C’était si ils le pouvaient.

Heureusement pour leurs espoirs de retours, le Master était plus que rassurant sur ce point. Bien qu’il ne ressemble ni à Aoi, ni à Misao, et bien que son aura induise forcément une sorte de biais à son jugement, il semblait aussi être un adulte fiable, raisonnable et accommodant. Il songea donc qu’elle était bien entourée, puis écrasa rapidement tout questionnement de type “est-ce qu'ils arrivent vraiment à supporter ses fras… — écraser on a dit.

Fins prêts, le trio, ou plutôt le duo et le porteur de chandelle, passèrent donc les portes de l’Institut.

Il fallut bien à Minoru quelques secondes pour se faire à l’imposant Tokyo qui se dressait devant lui. Certes, il connaissait la ville, et puis il avait quitté l’institut au premier de l’an  alors il avait eu de quoi anticiper la sensation, mais l’impression était toute aussi forte que la coupure était nette. On passait soudainement des maisonnettes aux grands bâtiments, des champs de fleurs aux rues pavées de bétons, des quelques centaines de terraens vaguement familiers à une foule de visages étrangers, du silence parfois secoué par quelques manifestations de pouvoirs à un orchestre de petits bruits, de pas, de circulation, de boutiques qui diffusaient leur musique au loin. C’était un peu comme entrer dans un autre monde. Ou plutôt en sortir.

Il commença à avancer vaguement, en jaugeant comme il le pouvait l’état de Karen. Quand elle sembla prête, ils marchèrent plus franchement, comme marchent deux personnes qui découvrent une ville sans avoir de destination. Il lui lut quelques kanjis sur des enseignes pour avoir le sentiment de lui apporter quelque chose, suggéra de passer par les petites rues plus calmes pour éviter les avenues grouillantes de panneaux publicitaires, fit quelque remarque banale sur le temps qui passait, et surtout la regarda sans oser la fixer.

C’est qu’il était curieux de voir ainsi superposées deux facettes de sa vie qu’il n’avait jamais croisés. Deux mondes qui se connaissaient à peine et qui s’opposeraient s’ils se présentaient l’un à l’autre.

Il paniqua un court instant à l’idée que l’un de ses parents surgisse de la foule anonyme et ne l’oblige à s’expliquer. Puis l’idée retomba. Ce n’était pas leur genre. Et pas leurs heures non plus.

Un ancien camarade d’école, par contre, c’était peut-être probable. Que dirait-on de lui, à le voir avec deux étrangers, dont une jolie américaine de son âge ? C’était que ces deux-là ne passaient pas inaperçue. On risquait de soupçonner qu’il voyait une hôtesse ou qu’il trempait dans la délinquance.

Toute sa famille finirait par le savoir.

Et ensuite…

Cette peur s’accrocha un peu à lui un peu plus à chacun de ses pas.

Craignant que le Master, ou pire Karen, ne remarque qu’il avait la tête ailleurs, il tenta, dans la précipitation, de résoudre son problème avec la première solution qui lui vint. Il guetta donc un passage où personne ne les regardait, puis modifia légèrement ses traits pour devenir une version un peu plus occidentale de lui-même. Juste assez pour ne pas vraiment être reconnaissable par quelqu’un qui ignorait qu’il était Morphe, mais pas plus, pour être sûr de ne pas s’épuiser au bout de deux minutes (comme c'était ce qu'il connaissait de mieux, il pouvait espérer rester comme ça une demi-heure pour peu de toujours le garder dans un coin de la tête).

C’est pour voir combien de temps j’arrive à tenir… mentit-il, avant de réaliser que c’était à la fois stupide, risqué et étrange venant de lui, et d’ajouter : Puis je voulais changer un peu…

C’était toujours un mensonge. Cela dit, quelque part au fond de lui, il espérait secrètement se rapprocher un peu plus de ses goûts. C’était qu’elle ne lui avait jamais dit quel type de garçon elle aimait, au final…


HRP:


##   Sam 10 Fév 2024 - 23:39
Karen Chandler

Personnage ~
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► Doubles-comptes ? : Luna Vasconcelos & Aylan Raspberry
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Karen Chandler
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 250
Date d'inscription : 14/07/2022

__–Il y a un temps, Karen aurait trouvé le fait qu’on répétât ce qu’elle venait de dire, sans y ajouter quelque propos, quelque valeur ajoutée au discours, comme tout à fait insupportable et ne se serait pas privée de rabrouer la personne contrevenante.
__–Pour des raisons évidentes, elle s’en passa.
__–Mieux : elle voulut dire à Minoru, qui se métamorphosait en une flaque de son affinité sous ses yeux, quelque chose comme ; « déstresse, c’est bon là ». Elle ouvrit la bouche, puis – truc de dingue, qui arrive qu’une fois tous les 36 du mois ! – elle réfléchit. Était-ce vraiment utile, pertinent, voire tout bonnement correct, de dire à son aimé que le bouillonnement d’émotions qui le parcourait n’avait pas lieu d’être ? Il était là ; on n’aurait su le remettre en question. De plus, elle l’avait déjà constaté : lui dire de se détendre n’avait que très rarement eu comme effet une détente réelle de Minoru ; souvent bien le contraire. Son anxiété partait alors en flèche et il faisait de son mieux pour dissimuler encore plus, surtout à lui-même, ses états d’âme, honteux qu’il devenait de les ressentir.
__–À la place, elle sourit.
__–« Cool, on y va. »
__–Après tout, ce n’était pas si mal, une fois de temps en temps, de dire une banalité.

__–Tokyo était belle. Déroutante. Comme pouvait l’être une mégapole pour qui n’a vécu que dans une ville soixante-dix fois plus petite, ou dans une sorte de communauté fermée. L’infortuné Nicolas était bel et bien devenu un porte-chandelle ; un élément de mobilier. Même Minoru, plus encore que d’ordinaire, s’effaçait et le regard de Karen était entièrement absorbé par cette immensité de gens, d’images, cette verticalité infinie et cette floraison sans cesse renouvelée d’un décor urbain et de ses devantures, panneaux, personnages, curiosités en tout genre.
__–Aussi Minoru ne risquait-il pas de trop l’ennuyer par son absence de contacts visuels, Karen elle-même étant plus généreuse de son regard envers l’environnement. Certes, elle restait attentive à ses émotions… D’ailleurs ?
__–Oui non baaaah j’pense si on le touche avec un bâton il explose, donc du Minoru normal, quoi. Elle y prête même plus tant que ça attention, de vrai.
__–Certes. Aussi fut-elle surprise quand il attira son attention.
__–« Ah, euh. »
__–Comment lui dire qu’elle s’en contrefoutait profondément de ses amusettes avec ses pouvoirs.
__–Pas comme ça ?
__–Certes.
__–À dire vrai, ce n’était pas exactement cela. C’était plutôt qu’elle n’estimait point vraiment utile de se justifier : si Minoru voulait changer de visage, après tout, il était morphe ; qui était-elle pour avoir quelque chose à redire à une utilisation de sa magie. Par ailleurs, il y avait une certaine maîtrise, dans le geste de Minoru, une élégante subtilité ; ce n’était pas un spectacle désagréable, pas plus qu’il la forçait à se promener aux côtés d’un mutilé.
__–Simplement…
__–Baaaah elle l’aime comme il est, donc, ok ?
__–« Stylé. »


Couleur : #576d17
Écriture standard : le Narrateur
italique : Karen
Courier New : le pouvoir sensitif
Merci à Minoru / Eelis de l'Esquisse pour l'avatar aux jumeaux et celui aux éclairs !
##   Dim 18 Fév 2024 - 23:17
Minoru Saikawa

Personnage ~
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Minoru Saikawa
Eau au pouvoir lunaire
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Age : 18

Les mots — ou plutôt le mot de Karen, le fit tressaillir de douceur. Il n’y avait pas assez de baume sur son cœur pour faire tomber toutes les préoccupations qui s’y agrippaient, mais c’était au moins un salvateur rappel à ce présent qui était si différent du passé qu’il cherchait à fuir.

Il sortait pour la première fois de Terrae avec sa petite-amie.

Y repenser le fit rougir légèrement.

Il ne pouvait laisser qui que ce soit faire éclater leur bulle. Le temps que durerait sa métamorphose, au moins, il devait lui montrer le monde entier.

Ou peut-être qu’une petite partie serait assez.

Il avança donc dans la ville avec un peu plus d’assurance et un sourire plus net. Il lui montra un konbini, un Pizza Hut — et lui demanda s’ils étaient pareils chez elle —, lui lut un autre kanji, puis passa dans une rue dont il n’y avait rien à dire, puis une autre. C’était que Tokyo même était loin de n’être qu’un amas d’enseignes aux concepts bizarres et aux personnages de mangas : en-dehors de quelques endroits précis, on y trouvait surtout les mêmes bâtiments que dans n’importe quelle ville, des panneaux de circulation comme il en bordait toutes les routes et des arbres comme il en poussait dans tout climat tempéré. Ajouté au fait qu’il découvrait les parages en même temps qu’elle, Minoru n’avait, en fin de compte, pas grand chose à lui en dire de plus que ce qu’elle voyait par elle-même. Il s’en sentait cependant obligé, tant par crainte d’être ennuyeux, que parce que lui-même voulait — depuis des jours — faire de cette sortie un moment où il aurait l’occasion de la surprendre. Ou à défaut, de montrer qu’il pouvait être autre chose qu’un garçon taciturne qui n’avait presque pas de loisirs et qu’une personne qui déçoit.

Le pouvait-il seulement ?

Après autant de temps passé à Terrae, et après avoir réussi — il ne savait encore trop comment — à être aimé par quelqu’un d’aussi incroyable que Karen, il voulait commencer à envisager… non pas encore que ce soit le cas, mais qu’il pouvait se donner une chance d’essayer, aussi dérisoire soit-elle. D’essayer d’être quelqu’un qu’il aimerait et qui serait digne d’être aimé.

« Je me disais…, tenta-t-il, enfin si tu veux… selon ta fatigue, on pourrait aller… soit dans un centre commercial, si tu as besoin de quelque chose qu’on ne trouve pas à Terrae, comme des vêtements… ou bien, on pourrait aller voir un aquarium, pour faire quelque chose de plus calme et de plus… différent. »

Il ne put finalement pas retenir son besoin de lister toutes les autres options typique du rendez-vous :

« Ou.. un parc, ou peut-être un café… tout me va bien… »

Et évidemment, il regretta aussitôt cette l’impression qu’il donnait d’être indécis et de se laisser porter, alors que c’était justement parce qu’il y avait trop réfléchi et qu'il s'était imaginé tant de scénarios agréable qu'il hésitait autant.


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