Oh lala, mais sa chemise ouverte, là, je fiou. J'ai toujours un bras hors de la robe. Je sais pas si je dois le remettre. Mon soutifs est visible et euh. C'est quand même très... Euh. Bon voilà.

C'est un soutien gorge pâle, qui est un peu transparent. Donc. Hm. On se concentre sur autre cho- Wow. Quand il boit je vois sa pomme d'Adam bouger.

Non mais calme toi c'est physiologique.

- Oui, effectivement ahah, j'adore.

Mais, vas-y, comment être plus impotée quoi ?? On s'est rapproché et là, il répond à ma question. IL AIME BIEN M'EMBRASSER. Il me dit que ses éclairs ne sont pas contrôler. C'est juste ? C'EST JUSTE QUOI CAMIL.

NON JE VOIS PAS.

- Oui, ahah, nos pouvoir peuvent être un peu capricieux parfois ! Mais c'est fascinant ! Mon invisibilité par exemple, beaucoup pense que ce n'est pas contrôlé, et c'est un peu vrai, mais disons que ce pouvoir agit comme un réflexe de mon corps... Hm, un peu de la même manière qu'un éternuements !

Je marque une pause. Pourquoi je parles toujours des pouvoirs, moi.

- Et euh... Tu as peut être vu mais quand on, enfin, comme tes éclairs quoi. Des fois. Je, je disparaît un peu.

Je m'éclaircis la gorge, et prends une gorgée. C'est vraiment bon. Je m'éclaircis la gorge à nouveau.

- D'ailleurs, euh, si on, enfin tu vois, si on refait. Je vais peut être devenir invisible. Donc, voilà je te préviens. Que tu saches. Parce que euh, plus le stimulis est fort plus c'est intense.

...

- EUH. Je parle toujours d'invisibilité, hein !

Au secours.

J'essaye de garder mes yeux sur moi, mais j'avoue que j'ai du mal. Du coin de l'oeil, j'aperçois son épaule et ma bretelle de son soutien-gorge et ça me fait rougir encore plus. J'essaye aussi de toutes mes forces de discuter naturellement mais c'est un échec. Genre, critique l'échec. Et Katsuyo ne m'aide pas, j'ai le visage en feu. Alors je tente de me distraire en buvant mon thé. Le frais me fait du bien.

- A-Ah oui, je compare ça à des hoquets pour ma téléportation. Genre ça se passe sans prévenir.

Oh god. Pitié. Mais de quoi tu parles ?! Bon je suis pas mieux de mon côté : je m'enfonce dans les explications et c'est de pire en pire... Je vais boire mon thé moi hein. C'est bon le thé. C'est simple. Je peux écouter Katsuyo sans la regarder.

- Moi je trouve ça mignon, quand tu deviens invisible. Je dis sans y penser.

Et puis je réalise.

- Ah désolé !! C'est pas ce que je veux dire ! Je veux dire, c'est adorable comme réaction !! Tu es pas plus mignonne quand tu es invisible ! Je préfère quand je te vois hein ! Mais tu es belle tout le temps, visible ou pas !

J'ai paniqué ok ?!

- Je me tais, pardon...

Et heureusement que je la ferme parce qu'elle reprend la parole. C'est moi ou ses phrases sont bourrées de double sens ?! Oh la la je rougis à nouveau, ça ne s'arrête donc jamais ?! Elle va croire que j'ai l'esprit mal placé ! VOILÀ ELLE PENSE QUE J'IMAGINE DES CHOSES !! Bon c'est pas si faux mais c'est pas ma faute, on était bien partis !

- Hahahaha oui bien sûr !

Je ris nerveusement. Bois une nouvelle gorgée. Mais est-ce que vraiment ce n'est pas de ma faute..? Et si le thé n'était qu'un prétexte pour m'arrêter sans me mettre en colère ? J'ai dû aller trop vite, ou mal m'y prendre... Ou pire. Je lui ai fait mal ? Peur ? L'idée m'est insupportable. Et le silence s'éternise... Je dois lui dire. Si je ne dis rien je le regretterais.

- Katsuyo, je... Écoute, si j'ai fait quelque chose de travers, je suis désolé. Tu n'avais pas besoins d'utiliser le thé comme prétexte, si je fais quelque chose que tu n'aimes pas tu peux me le dire. Je ne me fâcherais pas, c'est promis. Je suis vraiment désolé...

Je suis un peu une nerd des pouvoir, je le crains. Parce quand il me parle de hoquet pour la téléportation j'acquiesce d'un air intéressé.

- Tu veux dire, que y a pas de déclencheur ?

Non. Ne fais pas la blague c'est pas le moment. Je rougis subitement - même si maintenant ça se voit plus trop hein - quand il me dit qu'il trouva ça mignon l'invisibilité. Puis après, il se perd dans des justification. Je pouffe.

- T'es trop mignon ! J'avais compris ne t'inquiète pas. Moi aussi, je trouve ça adorable quand tu te téléporte sur le coup. Même si je m'inquiète quand tu te cognes contre les tables après que je t'ai embrassé au coin des lèvres.

Je souris un petit peu, alors que j'essaie de retrouver notre complicité en le taquinant un petit peu. Mais mon sourire se perd un peu.

- Mais non, te tais pas ! C'est normal de bafouiller !

ET PUIS VOILA LE MOMENT DE MA JUSTIFICATION. C'est moi qui bafouille maintenant, et lui il rougit !! MAIS VOILA JE SAVAIS JE SUIS TROP BIZ-

Je m'arrête de penser et me fige quand il reprend la parole. Oui évidemment, qu'il allait le prendre comme ça. En même temps, c'est normal. Pourquoi j'aurais dis ça sinon ? La seule autre raison c'est que je suis SUPER CON. Je souffle un instant et me pince l'arête du nez. Je me lève et pose ma tasse. Je m'approche de lui, debout, et j'attrape son visage.

- Si j'avais peur que tu te fâches, je ne serais pas rentré dans ta chambre.

WOAH SON VISAGE EST PROCHE.

- Je suis très bien avec toi. Je suis désolé de nous avoir coupé.

Y A DES MECHE DE CHEVEUX DESSUS.

- Ce n'était pas contre toi, je suis juste pas capable de dissocier. Et je voulais juste penser à toi.

SES YEUX, SON NEZ, SES LEVRES.

- Et maintenant je vais t'embrasser.

AAAAAAAAAAAAAAAAAH.

- Pas de déclencheur... Bonne question. Parfois si, 'fin de moins en moins, ça va mieux je dirais.

NON JE NE DOIS PAS CÉDER À L'ATTRAIT D'UNE CONVERSATION SUR LES POUVOIRS ! Je change de point d'attaque, ce qui ne me réussit vraiment pas : je bafouille, et finis par me perdre, honteux, dans des justifications ridicules. Qui se terminent pas des excuses. Et Katsuyo rebondit dessus, me faisant ricaner.

- Oh si tu savais ! J'ai eu des bleus pendant des jours à force de prendre des murs à l'arrivée de mes téléportations. Je suis résistant, ne t'en fais pas.

On parle bien sûr de résistance aux coups et blessures. Rien d'autre. Et puis voilà, on se justifie un peu l'un auprès de l'autre, et me revoilà rouge pivoine. On est en fait aussi rouge l'un que l'autre. C'est la gêne absolue. Et les doutes en profitent, s'installant sournoisement dans mon cerveau qui tourne trop vite. Alors ça sort. Je suis désolé, je ne voulais pas la brusquer, je me sens mal qu'elle se sente obligée d'utiliser un prétexte et-
Non ? C'était pas ça ?
Je me suis monté la tête alors ?
Pour de vrai ?
J'ai du mal à réaliser. Elle soupire, puis elle est débout. Je n'ose pas lever les yeux, mais deux mains attrapent mon visage. Les glaçons tintent dans mon verre quand je lève la tête. Ses yeux. Ils sont brillants, mais pas de colère. Elle me dit qu'elle est bien avec moi, qu'elle veut penser à moi. Elle s'excuse ! Mais ce n'est pas à elle de s'excuser.

- Non c'est moi j'aurais-

Je n'ai pas le temps d'aller plus loin. Ses lèvres se posent à nouveau sur les miennes et c'est le feu d'artifice dans mon ventre, dans mon cœur. J'ai des fourmis au bout des doigts et quelques petits éclairs parcourent mes bras. Quand on se sépare, je dois ciller quelques fois avant de reprendre mes esprits.

- Wow.

C'est tout ce que je parviens à souffler. Je suis complètement sous son charme.

Mes lèvres s'étirent en un sourire quand elles se détachent des siennes et qu'il laisse échapper un "wow".

- Tout pareil.

Je n'ai pas envie de m'éloigner, mais je veux aussi finir mon verre. J'ai tellement chaud aussi. Mon coeur bat à tout rompre. Mon ventre se tord, il est plein de papillon. Je me penche sur lui, alors que mes pouces tracent des cercles sur visage. Elles glissent contre son cou, puis dessine le tracé de sa clavicule, alors que je replonge entre ses lèvres. Mes mains glissent le long de son corps, pour passer contre ses côtes. Il a la peau si chaude.

Puis, je me redresse. J'ai dû faire appel à tout mon self-control pour ne pas continuer et me perdre dans ses bras.

A la place, je récupère mon verre. Et je reviens vers lui, je pousse délicatement ses jambes, pour m'asseoir entre. Ma tête se penche en arrière pour se caler au creux de son épaule. Je lève les yeux vers lui avec un sourire.

- Désolé, je prends un peu de place.

Et je glisse ma paille entre mes lèvres pour prendre une gorgée. Mon thé est tiède et la glaçon ont fondues.

Pas toujours pratique d'être feu.

Si un jour on m'avait dit qu'on balayerait mes excuses avec un baiser, je crois que je ne l'aurais pas cru. Et pourtant, c'est ce qui vient de se passer. Ma réaction tire un sourire à Katsuyo et je rougis. Mais elle semble assumer alors je retiens mes justifications. Mon regard fait des aller-retours entre ses lèvres et ses yeux. Elle se penche, ses mains passent sur ma peau, à plein d'endroits, laissant des traînées brûlantes. J'ai chaud, mon cœur semble vouloir jaillir de ma poitrine. Nos lèvres se touchent à nouveau et je dois lutter pour ne pas simplement l'attirer à moi. Mes mains glissent sur ses bras, ses flancs, ses hanches. Les siennes se sont glissées sous ma chemise ouverte et je frémis.

Et soudain, la fraîcheur de le chambre reprend le dessus. Katsuyo s'est éloignée, a repris son verre. Je n'y comprends plus rien. Je la laisse docilement s'asseoir entre mes jambes. Par réflexe, je passe un bras autour de son ventre et l'attire jusqu'à ce que son dos touche mon torse.

- Là, c'est mieux. Prends autant de place que tu veux. Je dis d'un ton doux.

Que ce soit physiquement, ou dans ma vie. Je ne m'en plaindrais pas. J'ai un peu peur qu'elle entende mon cœur qui ne s'est pas vraiment calmé... Alors je repris mon verre pour imiter la jeune femme et boire une gorgée. Le sien n'avais déjà plus de glaçons... Hors de question de me relever par contre. Je lui tends mon verre.

- Prends le mien, il reste des glaçons.

Et avant qu'elle ne puisse refuser (je commence à la connaître hein), je lui enlève son verre des mains et y place le mien.

Alors qu'il me titre vers lui, je glapis légèrement de surprise,avant de laisser échapper un rire. Mon dos est contre son torse. C'est CHAUD. FIOU. Je lui jette quelques regard, et je crois que je peux plus m'empêcher de sourire. Je reste un petit moment comme ça, lové contre lui.

Jusqu'à ce qu'il échange nos verres.

- Eh ! Mais, tu es sûr ? Je l'ai tiédis avec mes pouvoirs... C'est parce que je vais pas assez au cours sur les pouvoirs, ça !

Vu que visiblement je n'ai pas le choix, je prends dans son verre.

- WOAH C'EST SI FRAIS !

Je me suis un peu exclamé de surprise. Et je me rends compte de ça, alors je me ratatine et souffle un discret "désolé". En le regardant. Et voilà, a chaque fois que mon regard se pose sur lui j'ai un mal fou à m'en détacher.

- Trop beau.

OUPS. J'AI LAISSÉ ÉCHAPPER ÇA. AAAAH et je sens toujours son coeur qui bat contre mes omoplates. Le mien semble battre en rythme. Ma main passe sur le bras contre ma taille et je passe mes doigts dessus.

J'aime tellement comment on est. Même si du coup je laisse échapper mes pensées. Mais j'ai toujours pas décroché mon regard de lui. J'espère que ça ne l'embête pas.

- Tu me dis si je t'écrase, ou si tu as trop chaud. Je suis un peu une bouillotte ambulante... Ouais, bon plutôt, un chauffage d'appoint.

ET PAS QU'À CAUSE DE MON POUVOIR.

- T-t-t-. J'insiste.

Et je lui fourre mon verre dans les mains. Je me fiche de boire tiède. Mon verre est en effet bien plus fais, et ça la surprend. J'éclate de rire quand elle s'excuse.

- C'était chou.

J'ai lâché ça en croisant son regard et, bon bah vous connaissez la chanson, je rougis instantanément. Du coup je bois une gorgée de mon verre. C'est tiède, mais ça fait ressortir le côté sucré du thé. Et comme j'aime vraiment beaucoup le sucré, ça ne me dérange pas du tout. J'ai une vue dégagée sur sa nuque, avec ses petits cheveux qui partent dans tous les sens. Ça aussi c'est adorable. Plus je l'observe et plus je découvre de détails. Les paillettes argentées dans ses yeux verts, l'épi sur le haut de son crâne, la façon dont le bout de ses oreilles rougit. J'adore. Je l'adore. Elle m'observe aussi, je crois, parce qu'elle lâche une phrase. Je souris.

- Flatteuse. C'est toi qui es belle.

Et paf, Uno Reverse, retour à l'envoyeur. Je suis mesquin. Honte à moi, enfin façon de parler parce que je n'ai pas honte du tout. Sa main glisse sur le bras que j'ai autour de sa taille. Je ne l'ai pas lâchée depuis tout à l'heure. Je n'ai pas envie de la lâcher en fait. Du tout.

- Non, c'est parfait. Je dis en la serrant un peu plus contre moi.

Mon bras l'attire encore plus près et mes jambes glissent contre les siennes, l'enveloppant tout contre moi. J'ai le nez dans ses cheveux, elle sent bon. Notre étreinte ne diffuse plus aucune tension en cet instant, c'est juste un moment de douceur. Ça me fait du bien, ça me remplit le cœur comme de gros nuages cotonneux.

- Tu veux pas rester cette nuit..? Je n'ai pas envie que tu partes. Je dis dans un souffle.

J'ai les yeux fermés et le nez enfoui dans son cou. Toute cette douceur m'avait vraiment manqué.

Je souris quand il échange mon verre en disant qu'il n'a pas de négociation possible. IL ME DIT QUE JE SUIS CHOU quand je suis surprise par la fraîcheur du verre. Je le regarde avec une moue faussement en colère. Avant de me fendre d'un sourire et de plonger dans son cou. Il sent si bon.

Et puis, il retourne mon compliment contre moi ! Non mais ! Je fronce les sourcils.

- Je dis la vérité ! Et, ne profite de mes pensées qui s'échappent comme ça !

Je dis ça de manière un peu dramatique. Il me serre un peu plus contre lui et je souris. Ma main se lève pour glisser dans ses cheveux. Je sens son nez plonger dans mon cou et ses jambes se serrer contre les miennes, je soupire un peu. Et ses mots me parviennent. Je souris. En faisant comme si je réfléchissais en sirotant les dernière de son -mon ?- verre.

- Tu n'as rien contre les réveils au aurores ?

Je penche la tête pour chercher son visage.

- Mais je n'ai pas d'affaire pour la nuit. Je risque d'en avoir besoin ?

Je souffle ces mots contre ses lèvres, avant de l'embrasser à nouveau.

Je me fais gronder pour avoir utilisé son compliment contre elle. Mais au lieu de m'excuser je m'esclaffe.

- Haha oui m'dame, pardon m'dame.

Pas crédible du tout, mais je cherche pas à l'être. Mon compliment était sincère. Elle aussi elle est belle. Peu importe comment je la regarde. Je la serre contre moi, respire son odeur. Je pensais pas qu'on en arriverait là aussi rapidement. J'ai déjà oublié mon verre de thé, il ne m'intéresse plus vraiment pour l'instant. Le moment est tellement agréable que je ne peux m'empêcher de faire un caprice. J'aimerais tellement qu'elle reste cette nuit. On n'est pas obligés de faire quoi que ce soit si elle n'en a pas envie, mais ça fait si longtemps que je n'ai pas dormi avec quelqu'un que j'aime. Katsuyo n'a pas l'air contre l'idée.

- Je m'en fiche... Je pourrais toujours faire une sieste. Je dis, une moue boudeuse s'attardant sur mes lèvres.

Je ne fais quasiment jamais de grasse matinée de toute façon. Je suis réveillé par le soleil, ou par le chant des oiseaux. Enfin, ça c'était avant. Maintenant je suis réveillé par les autres Tonnerres. Cet étage c'est quand même souvent le bordel. Mais cette nuit, le premier qui fait le moindre bruit, il va m'entendre. Le mouvement de Katsuyo me ramène au présent. Nos lèvres sont toutes proches.

- Je pourrais te prêter un t-shirt, au besoin... Je dis en répondant à sa question.

Puis nos lèvres se touchent pour un nouveau baiser, toujours aussi enivrant. J'entremêle mes doigts aux siens. Son dos contre mon torse semble se réchauffer. Oui, vraiment, une petite bouillotte. Je recule juste assez pour souffler.

- Je ne t'oblige à rien... On peut passer par ta chambre aussi si tu veux tes affaires.

Je souris quand il "s'excuse" il est taquin aussi. On reste un instant l'un contre l'autre. J'aime bien l'avoir au creux de mon cou. Mes doigts passent entre ses cheveux. Quand je lui demande si un réveil tôt ne le dérange pas, il prend une moue boudeuse.

- D'accord, alors.

Je souris. Je n'ajoute rien. Pas besoin de lui dire que je risque d'être invisible au réveil, je crois que je lui fais suffisamment de démonstration d'affection pour qu'il comprenne que je ne le vois pas comme une histoire sans lendemain.

Alors que nos lèvres s'approchent, il propose de me prêter un tee-shirt. Je ne suis pas contre l'idée. Je l'embrasse avant de répondre. Mais c'est lui qui prends la parole en premier. Je réfléchis un instant.

- Hm, je crois que je préfère l'option tee-shirt. Je verrais si je passe dans ma chambre après, c'est pas comme si c'était très loin.

Je gigote un peu et tends mon bras pour poser mon verre dans lequel il n'y a plus que des glaçons. Je me tourne vers lui, les genoux sur le matelas et mes mains glissent sur ses épaules. Je suis un peu plus haute que lui.

- Mais peut être, que je nagerais un peu dans ton tee-shirt je ne suis pas très grande.

Mes mains gigotent un peu et sa chemise glisse le long de ses bras.

- Oups.

J'ai presque pas fait exprès.

Elle a accepté. Elle va rester. J'ai l'impression d'être un gosse à Noël. Plus de temps avec elle !! Un sourire étire mes lèvres avant que Katsuyo les scelle des siennes.

- Super.

Hors de question de la laisser filer après ça. Ce n'est pas l'histoire d'une nuit à mes yeux.
Je lui dis que je lui prêterais un t-shirt si ça lui va. Elle m'embrasse, peut-être le temps de réfléchir. Dans tous les cas j'en profite. Puis elle me dit qu'elle préfère l'idée du t-shirt. Peu importe, en effet nos chambres ne sont pas très loin non plus.

Quand elle s'agite je la lâche et l'imite en posant mon verre près du sien. Quand elle me fait face je lève les yeux vers elle, un peu incertain de ce qu'elle veut. Elle se rapproche et soudain le souffle me manque. Ses mains se posent sur mes épaules et je m'appuie sur mes bras pour ne pas basculer. De quoi mon t-shirt ?

- Il t'ira très bien j'en suis sûr. Et au pire... Ça te fera une chemise de nuit. Je souffle.

Ses doigts glissent sur ma peau et ma chemise tombe avec un froissement doux. Je hausse un sourcil, amusé. "Oups" mais bien sûr. C'est qu'on y croirait presque avec son visage d'ange. Je me redresse un peu, me retrouvant collé contre elle et l'embrasse en glissant une main dans ses cheveux. Ils sont tellement doux. Je laisse durer le baiser jusqu'à ce que je manque d'air puis recule avec un sourire de fausse innocence.

- Oups.

Je crois que ce que je préfère c'est sentir son sourire quand on s'embrasse. Il est satisfait que je reste visiblement, moi aussi.

Il pose aussi son verre. On ne sera plus gêné par eux. Je respire un peu fort, j'ai chaud et j'ai vraiment plein de sentiments et sensation qui se bousculent. J'ai l'impression d'être redevenu sensitive limite.

Je souris à sa remarque sur le tee-shirt.

- Ne me donne pas ton préféré alors, parce que tu ne risque pas de le revoir tout de suite.

J'ai un sourire espiègle et je dodeline de la tête juste au dessus de lui. Quand sa chemise tombe, mon moment d'innocence est rapidement coupé par lui qui se rapproche. Je sens nos coeurs battre ensemble. Très, très, vite. Il m'embrasse, je suis surprise. Mais je souris en passant mes bras autour de sa nuque nue.

Le baiser s'intensifie très vite. Timidement, je glisse ma langue entre ses lèvres. Et très vite, ce n'est plus timides. Quand on se sépare je suis dans ce même état, un peu ailleurs que tout à l'heure. Et je le vois, me faire un "Oups" aussi avec un sourire innocent.

- Mais !

Je m'exclame un peu, alors qu'une de mes mains passe sur son torse pour son poser contre sa poitrine et je le pousse contre le matelas. Je me penche alors sur lui, effleurant ses lèvres des miennes, puis je viens couvrir de baisers sa mâchoire, remontant jusqu'à son oreille.

Mes cheveux tombent sur lui, et se mélangent ensemble.

- Tu veux reprendre où on en était tout à l'heure ?

Ma main dans son dos est remonté sur son épaule et du bout des doigts j'effleure son torse pour m'arrêter au niveau de son ventre où je trace, toujours du bout des doigts, des cercles.

- Moi, oui.

- Justement, si je te donne mon préféré, il le sera encore plus parce que ce sera toi qui le portera.

J'ai déjà ma petite idée de celui que je vais lui donner. En attendant, je réponds à sa taquinerie par une autre. Ce baiser est intense, mon coeur bat à toute vitesse en unisson avec le sien. Ses mains dans ma nuque, nos langues qui s'entremêlent... je suis à bout de souffle. Quand je me recule pour reprendre ma respiration, je prends un air innocent. Oups~

Sa protestation me fait sourire et je caresse doucement sa joue. Une de ses mains glisse sur mon torse et quand elle me pousse doucement je me laisse faire. Je m'attends à un baiser mais à la place ses lèvres tracent un chemin sur ma mâchoire. J'ai à nouveau perdu mon souffle. Sa voix provoque un long frisson dans mon dos, que sa main semble suivre.

- Tu es sûre de toi..?

Question absolument ridicule étant donné que je suis actuellement plaqué contre le matelas, ses mains caressant ma peau. Elle me confirme d'ailleurs que oui, elle est sûre d'elle. C'est bien une Feu, et j'adore ça.

- Moi aussi... Mais c'est toi qui mène. Je souffle.

Ma voix tremble, j'ai la chair de poule et une furieuse envie de l'embrasser à nouveau. Ce que je fais en passant mes mains dans son dos à la recherche de la fermeture éclair de sa robe.

Son préféré ? Encore plus si je le porte ? J'ai rougis. Très fort. Non mais !! Je m'y attendais pas et !!

L'instant d'après, on est allongés sur son lit après un baiser vraiment intense.

+18 omg:

HRP : si jamais, dans la narration ça fait bizarre ou c'est pas clair, quand Katsu est invisible elle ne se voit pas dans sa tête, du coup je décris un peu différent les actions, j'espère que ça reste clair !