Ses dents contre ma peau. Mon esprit s'embrume presque instantanément. Quand elle me mord le cou, je prends une inspiration brusque. Un grand frisson me parcourt et mes mains se crispent un instant sur sa taille. Sa voix me parvient comme à travers un voile. Je sens son front contre le mien, nos souffles s'entremêlent.

Et puis mes mains trouvent la fermeture de la robe de Katsuyo. Ses caresses dispersent sur ma peau des milliers de points sensibles. Ses lèvres acaparent les miennes. Elle joue avec moi alors que je lui retire lentement sa robe. Quand elle se redresse une énième fois, je n'arrive pas à retenir l'espèce de grondement de protestation qui menaçait.

- Quoi..?

La question brumeuse répond à ce qu'elle dit. Elle avait dit que cette fois c'était volontaire. Je comprends quand elle disparaît, enfin libérée du vêtement qui tombe sur moi. Je l'écarte d'une poussée et au même moment sens les premiers baisers. Impossible de savoir où le prochain sera. C'est une sensation étrange mais terriblement agréable. Pourtant la frustration est aussi de la partie.

- C'est pas juste, Katsuyo... Tu peux voir mon visage, mais moi pas... Je halète.

Ça sonne comme une supplique ou un caprice mais je m'en fiche. Tout ce que je vois c'est ce dernier morceau de tissu encore sur son corps. Alors en m'y fiant, je pose mes mains sur ses hanches. Remonte le long de ses côtes, je découvre chaque courbe chaque parcelle de corps par le toucher. Je m'attarde sur son ventre, y traçant des cercles du bout des doigts avant de monter. Une nouvelle courbe s'offre à moi, typiquement féminine. Je me sens comme un aveugle explorant de nouvelles sensations et c'est magique.

Je sens mon sourire s’agrandir contre sa peau quand je l'entend réaliser ce qu'il se passe. Et visiblement, ça semble autant lui plaire que le frustrer. A ses paroles, mon souffle réchauffe sa gorge jusqu'à ce que mes lèvres embrassent de nouveau son visage. Esquivant toujours les siennes de quelques millimètres.

Je plonge dans son cou, en gémissant un peu.

- Tu me ferais presque culpabiliser.

Je pousse un nouveau soupir, mais, pas pour les mêmes raisons. J'ai senti ses mains remontaient le longs de mon corps, caresser mon ventre. Ca à l'effet immédiat de me faire me tordre. C'est très perturbant, j'ai l'impression de ressentir chaque parcelle de mon corps sans pouvoir la visualiser. Il n'y a que mon souffle. Et la légère chaleur que je commence à produire. Ce qui dessine ma silhouette, comme une sorte de mirage. Ses mains remontent contre ma poitrine. Je laisse échapper un autre soupir alors que, je continue embrasser son cou, sa clavicule et le haut de sa poitrine.

Les sensations me semblent plus fortes. Peut être que ça fait longtemps, ou je sais pas, mais j'ai du mal à garder mon invisibilité. Je clignote par intermittence. Puis je reste visible de plus en plus longtemps.

- C'est pas juste...

Je murmure ça en me pressant un peu plus contre lui. Je bascule un peu sur le côté mais suis toujours largement sur lui. Je profite d'un de mes derniers moment d'invisibilité pour glisse l'une de mes mains contre la peau de ses cuisses. Et je plonge à nouveau sur ses lèvres.

Mes mouvements sont brouillons, j'ai du mal à tout contrôler, là.

- T'as gagné, je reste visible. Pour l'instant.

J'ai perdu la bataille, mais certainement pas la guerre !!

Mais elle en profite, cette diablesse. Elle embrasse mon visage en esquivant toujours mes lèvres. Elle est pourtant assez proche pour que je sente sa chaleur, son souffle. Et sa voix près de mon oreille qui me fait frissonner.

Je trouve enfin le chemin de son corps et en caresse chaque parcelle, chaque courbe. Je sens qu'elle bouge, mais son corps miroite à peine alors je suis bien incapable de dire exactement quelles sont ses réactions. Est-ce que je m'y prends bien ? Un soupir de sa part m'informe que oui. Elle embrasse mon cou, et je ne peux m'empêcher de laisser basculer ma tête pour lui donner plus de place. J'ai le souffle haché, tout me semble plus fort.

Et soudain, j'ai des flashs de son corps, qui clignote. Un sourire étire mon visage. J'arrive alors à distinguer sa bouche. Mes mains glissent sur sa peau, abandonnant sa poitrine pour son dos, puis ses reins. Je l'attire à moi, toujours plus près. J'embrasse la courbe de son épaule que je vois apparaître un instant et d'ici remonte vers son cou, son oreille, sa mâchoire. Je mordille un peu sa peau, laisse une légère trace juste au coin de sa mâchoire.

Petit à petit elle réapparaît plus longtemps et je peux enfin la contempler. Elle est belle, douce et délicate. Je glisse une main sur son visage, son cou, sa poitrine... Mon regard la suit, je la dévore des yeux à chaque apparition. Elle est tout contre moi, nos peaux sensibles l'une contre l'autre me rendent dingue. Je l'embrasse dans le cou quand elle disparaît à nouveau. Puis je sens sa main sur ma cuisse et frémis. Elle réapparaît, pour de bon cette fois. Mon sourire triomphant est caché par le baiser intense qu'elle me vole.

- Je m'en félicite... Tu es belle.

Ma voix est si rauque que je ne la reconnais pas. Mes mains glissent sur son corps, tire sur le seul vêtement qui est toujours sur son corps. J'en veux plus. Je pique sa peau de baisers, d'abord son cou, puis ses épaules, sa poitrine, son ventre, que je mordille doucement. On dirait que c'est la guerre et je compte bien la gagner.

C'est intense.

J'essaie de calmer un peu la chaleur de mon coeur pour ne pas que ça devienne irrespirable.

Ses mains passent dans mon dos et m'attire contre lui, je ne résiste pas. Je me colle à lui, je l'embrasse. De manière compulsive comme si ce moment pouvait finir à tout moment, et que je voulais en profiter au maximum.

Quand ses dents se referme sur la peau et que je sens la succion, j'étouffe un gémissement. J'ai le souffle court et les cheveux en bataille.

Alors que ma main se fraie un chemin sous ses vêtements, je réapparaîs. Et on s'accorde un bref moment d'accalmie. Je souris à son compliment

- Toi, aussi, tu es vraiment beau.

Et il en profite, on bouge un peu et il glisse sous moi. J'ai l'impression que tout mon corps est devenu érogènes. J'ai posé mes poings sur le matelas alors que je lutte pour ne pas m'écrouler. Je sens mon dernier vêtements glisser. Et ses lèvres sur mon ventr. Je soupire encore.

Je lutte pour bouger, et nous fait basculer sur le côté. Avec mes pieds, je tire un peu désespérément sur son pantalon.

Ce qui, n'a pas grand effet. Avouons le. J'abandonne presque sur le moment, et passe mes mains dans ses cheveux. Que je tire et caresse à plusieurs reprises.

Son compliment me fait sourire à mon tour, mais je suis bien incapable de lui répondre. Ses mains, ses lèvres m'obnubilent. Le moment de répit a été de courte durée. Maintenant que je la vois, je compte bien en profiter. Mes lèvres parcourent son corps, s'attardent sur son ventre. Un soupir franchit ses lèvres.

Quand elle bouge, je suis son mouvement en m'appuyant du bout des orteils contre le matelas pour ne pas rompre le contact avec sa peau. Je sens qu'elle tire sur mon pantalon et l'une de mes mains quitte son corps pour l'aider. Le vêtement glisse sur mes hanches.

Je suis soudain déconcentré. Ses mains dans mes cheveux m'envoient des frissons le long de mon dos. J'ai toujours adoré les papouilles dans les cheveux mais là c'est totalement différent. Je perds le contrôle de mes pouvoirs, quelques éclairs crépitent sur ma peau. Un soupir m'échappe quand elle tire sur mes cheveux. Je remonte vers ses lèvres et l'embrasse avec passion. Ce faisant, mon pantalon est encore descendu mais je l'ai oublié. Mes mains sont réparties en exploration, elles glissent sur ses hanches, sur ses cuisses, s'égarent.

Mes gestes sont un peu désordonnés, j'ai du mal à me concentrer sur tout à la fois. Les sensations sont tellement fortes. J'ai envie de la serrer contre moi et de continuer mes caresses. Finalement j'opte pour la seconde option. Une de mes mains se glisse entre ses jambes, mes caresses sont douces. Mes lèvres quittent les siennes et embrassent sa gorge, juste sous son menton.

HIII. Je sens son pantalons glisser. J'entrouve mes lèvres pour le remercier mais mes mots meurt dans soupir.

Quand mes mains passent dans ses cheveux, je vois son corps y réagie, d'abord d'un frémissement. Puis avec des éclairs. WOAH. ENCORE.

J'AIME TELLEMENT ÇA. J'espère que ça fera pareil, quand on... Enfin. Et puis il remonte vers mes lèvres. Quand il m'embrasse, je pousse un petit cri étouffé. De surprise, et, un tout petit peu. De frustration. Je pensais que, euh, bon voilà.

Mais j'ai plus le temps de trop pensé qu'il recommence à m'embrasser. J'achève de le débarasser de son pantalon, avant de remonter mes jambes et les enrouler autours des siennes.

Ses mains passent sur tout mon corps, tandis que les miennes passent sur son dos. Je sens comme du relief sur son dos. Il aurait des cicatrices.

AH SA MAIN.

Je gémis alors qu'il embrasse mon cou. C'est tellement doux... Qu'est-ce que ça va être quand il va faire plus.

Je veux plus.

Je glisse mes mains sous son dernier vêtements, et lui aggripe les fesses.

OK JE ME SUIS RETENUS DE FAIRE DES COMMENTAIRE TOUTE LA SOIRÉE MAIS EUH.

Je ferais pas de commentaire.

Juste voilà, je réagis à ses mains entre mes jambes. Avec mes mains.

Ses mains dans mes cheveux. À chaque fois qu'elle les tire, une nouvelle vague d'éclairs parcourt mon corps sans que je ne puisse l'empêcher. A
La sensation me plonge dans un état à la fois cotonneux et de frénésie. Je remonte le long de son corps pour l'embrasser et elle proteste contre mes lèvres. S'attendait-elle à autre chose ?

Puis mon pantalon rejoint sa robe au sol. Ses jambes m'emprisonnent, mes mains parcourent son corps et les siennes glissent sur mon dos. Je les sens suivre un instant les contours d'anciennes cicatrices à présent cachées par mon tatouage. Je frissonne. Elle me ferait presque les aimer à les caresser comme ça.

Ma main s'est glissée jusqu'à son intimité. Son corps réagit, son gémissement envoit une nouvelle salve de petites étincelles sur ma peau, qui picotent la sienne en s'y échouant. Nous sommes collés l'un à l'autre. C'est intense, j'ai le corps en feu, j'en veux plus. Ses mains glissent sous mon boxer, sur mes fesses. Instinctivement je me cambre, un nouveau soupir m'échappe. Je continue mes caresses, mais ma main se fait de plus en plus pressante.

De l'autre main j'écarte les cheveux de sa nuque et y laisse une traînée de baisers, puis sur ses épaules et ses clavicules. Je prends le temps en descendant le long de son corps, embrassant sa poitrine, glissant le long de ses côtes, jusqu'à ses hanches, où j'y laisse une nouvelle marque. Puis je descends encore plus bas, je rejoins ma main qui cède sa place à ma bouche, ma langue. Mes mains viennent attraper ses jambes à l'arrière des genoux là où la peau est si douce et si tendre. Encore. Je veux me remplir de son odeur, du contact de sa peau. J'en veux plus.

Son corps se cambre quand je passe mes mains sous son boxer. Mon coeur, l'imite comme si il voulait rester coller à lui. Mes mains pressent doucement sa peau, mais leurs mouvements s'intensifie rapidement quand je sens sa main contre mon intimité. Puis quand il écarte les cheveux de ma nuque, je peux pas m'empêcher de gémir et serrer plus fort avant de coller mon nez dans le creux de son épaule. Je le sens néanmoins, qui bougent.

Son épaule s'éloignent de moi, et mes doigts glissent - et la griffe un peu - sur sa peau. Je balance ma tête en arrière sous l'assaut de ses baisers en soufflant fort. Les étincelles me font me cambrer davantage, ça rend chaque contact un peu plus intense. J'ai l'impression que tout mes nerfs sont ultra alerte.

Ma main revient contre son crâne, quand il me laisse une petite marque. Soudain, je sens son coeur et sa main bouger, je relève la tête, pour voir ce qui se passe. Et c'est à ce moment-là qu'il attrape mes jambes.

- Aah !

J'ai poussé un petit cri de surprise, immédiatement suivit d'un gémissement. Ma main descend jusqu'à l'arrière de son crâne pour creuser des sillons, mais euh, aussi, un peu le garder là, quoi. De l'autre main, j'attrape un oreiller que je mets sur ma tête. Mon coeur tremble un peu et réagit à chacun de ces mouvements.

Je passe ma tête derrière l'oreiller pour attraper son regard, alors que mes jambes, retombe entre ses mains. Je ne dis rien, mais mon regard cotonneux, mes joues rouges et le petit sourire qui se dessinent sur mes lèvres l'autorisent à continuer.

Et au cas où c'était pas clair, ma main sur sa tête, fait des aller-retour de haut en bas. Sans toutefois lui pousser la tête, nan, juste, voilà.

Les étincelles semblent la faire réagir au quart de tour, et j'adore ça. Mes lèvres glissent sur sa peau, mes dents la marquent à la hanche et je continue mon chemin. Je sens ses ongles qui griffent doucement mon dos, m'arrachant un léger gémissement au passage. J'ai le cœur qui bat si fort. Ma bouche quitte sa hanche et descend, remplaçant mes caresses par un baiser bien plus intime. Je sens sa main dans mes cheveux, ferme les yeux à ce contact. Mes mains glissent à l'arrière de ses genoux, lui arrachant un cri qui se mue en un gémissement. Chaque son qu'elle fait exacerbe mes sens, j'ai le corps en feu.

Je la sens trembler contre moi alors que je continue en douceur. Sa main se fait plus pressante, sans jamais m'entraver. Je manque d'air. Alors que je recule légèrement, je capte son regard, son sourire. Tout en elle m'encourage à continuer. Alors avec un sourire à mon tour je m'exécute, bien décidé à lui faire expérimenter des sensations qu'elle n'a encore jamais ressenti. De petits éclairs glissent le long de mes doigts, venant picoter sa peau sans lui faire mal. Cette fois-ci c'est totalement volontaire. J'adore sentir son corps réagir contre moi. Mes lèvres et ma langue ne sont pas en reste, j'ai son goût dans la bouche. Je laisse remonter mes mains sur ses fesses. Sa peau est si chaude.

Je continue jusqu'à ce que je la sente au bord de l'explosion puis je remonte en embrassant son ventre, un peu sous son nombril, là où la sensibilité est la plus forte. J'en profite pour reprendre mon souffle. Je passe ma langue sur la marque que j'ai laissé quelques instants plus tôt, puis pique sa peau de baisers en remontant le long de son corps, jusqu'à son cou, sa mâchoire à la courbe douce que j'aime tant. Je l'aime tant.

Nos gémissement se confondent dans sa chambres, alors que je me tords à chaque nouveau contact. Lorsque nos yeux se croisent mon cœur fait un bond. AAAAH SON SOURIRE. Mais je vais mourir en fait.

Et en fait, c'est il rompt le contact visuel et que ses mains passent sur mes cuisses, mes fesses, que je meurs vraiment, son électricité me donne la sensation de petits picotements. Comme des griffures, mais en plus chaud. Et je sens les mouvement de sa langue et de ses lèvres, je gémis et me tords dans tous les sens. Ma main quitte ses cheveux et j'agrippe l'oreiller des deux mains.

Je perds complètement la notion du temps et de ce qui se passe, y a pas de pause, c'est un crescendo infini. Enfin pas tellement, parce qu'au bout d'un moment je gigote davantage et je le sens bouger. Je retire l'oreiller de mon visage, un peu brusquement, en poussant un râle qui mélange plaisir, incompréhension et frustration. POURQUOI IL A ARRÊTÉ ?? J'ai le souffle court, le visage cramoisie, les yeux mi-clos. Je vois un bout de son dos, et je distingue comme une ombre, dessus, je ne saurais pas trop dire, mais j'ai pas le temps d'admire d'avantage qu'il embrasse mon ventre en continuant de s'approcher, ma tête tombe en arrière, alors que mes mains l'agrippent. Je suis essoufflé. Je sens sa langue passer sur la marque de hanche, je me tord un peu et alors qu'il remonte le long de mon corps, je me presse contre lui pour faire durer ses baisers. Lorsqu'il s'approche de mon visage et embrasse ma mâchoire, je cherche sa bouche. J'attrape son visage et je l'embrasse. Mes jambes sont remonté autour de sa taille et se referme sur lui. Je souffle et soupir contre ses lèvres tandis que mes mains descendent le long de son corps et mes doigts glissent pour attraper son dernier vêtement, que j'ôte.

- Voilà, on est presque à égalité, maintenant.

J'ai soufflé ça entre deux baisers, alors que mes mains remontent le long de ses hanches et glisse vers son ventre, puis son bas ventre. J'effleure son intimité du bout des doigts. Avant de redresser, et de le faire s'allonger le long de son lit. Je passe au dessus, remontant mes bras autour de son visage. Je l'embrasse, au coin des lèvres, dans le cou. Cambrant un peu mon corps à chaque mouvement. J'imite les mouvements qui m'ont arraché tant de soupirs. Dessinant de mes lèvres les traits de sa musculature. Quand j'arrive à proximité de son nombril, je relève les yeux vers lui. En faisant remonter mes mains contre ses hanches. Et quand je capte son regard, je mord un peu son ventre.

Toutes ses réactions déclenchent comme un écho dans mon corps, j'entends son souffle. Tout me semble décuplé, comme si je ressentais tout à travers un prisme. Son râle. Un frisson remonte de mon dos, je sens l'excitation monter en moi. Je lève les yeux vers son visage, et mon cœur rate un battement. Son expression est sans équivoque. Elle est groggy, et moi aussi d'une certaine manière. Mais je ne m'arrête pas. Je remonte son corps en le couvrant de baiser, terminant sur sa mâchoire.

Quand elle attrape mon visage je me laisse faire docilement et lui rends son baiser avec autant d'intensité qu'elle, glissant ma langue entre ses lèvres. Je sens ses jambes emprisonner ma taille, ses mains glisser et retirer le dernier vêtement qu'il me restait. Sa voix près de mon oreille envoie un frisson délicieux dans ma nuque.

- Presque..? Je souffle.

Impossible d'en dire plus. Elle s'empare de mes lèvres pour ne plus les lâcher, ses caresses laissant derrière elles des traînées de petits éclairs, totalement incontrôlés. Puis elle m'effleure. Un halètement m'échappe. Mon corps se cambre sans mon accord, cherchant le contact. Encore ! Mais elle se redresse et je m'exécute quand elle me pousse sous elle. Alors que je ne le pensais pas possible, la voir au dessus de moi rend les choses encore plus intenses. Ses baisers glissant sur ma peau m'arrachent des soupirs que je ne peux pas étouffer. Je passe une main dans ses cheveux, caresse sa nuque. Quand je baisse les yeux, je rencontre son regard. Je sais que mon visage doit être de la même couleur que le sien, je dois avoir les yeux brillants et une légère expression de supplique sur les traits. Quand je sens ses dents contre mon ventre, mes doigts se crispent sur les draps.

- A-aah !

Un cri m'échappe. Je pose un bras sur mes yeux, le souffle court. Elle me rend fou, mais j'en veux plus... Suis-je égoïste ? En l'instant je m'en fiche bien.

Le chemin de mes mains est accompagné par de petites arcs électrique électriques. Ça fait un petit comme les portails Tori des temples de Kyoto.

Je souffle un peu et quand nos regards se croisent je ne peux m'empêcher de me sentir toute chose. Il est tellement beau comme ça et mon égo gonfle un peu quand je me dis que c'est à cause de moi

Je le sens se tordre quand je mordille son ventre et je vois ses doigts se crisper sur le matelas. Je ferme un peu les yeux en sentant le contact de sa main, je tourne la tête pour embrasser son bras, avant de redescendre un peu plus. Couvrant sa peau de baisers. Je deviens soudainement invisible et laisse échapper un petit rire sournois. Je laisse mes cheveux effleurer ses cuisses et son intimité en même temps que mon souffle.

Et comme lui plutôt, je m'applique à lui faire ressentir la même chose. J'essaie d'aller crescendo et de ne le frustrer. Mais je perds à mon propre jeu. Je ne résiste pas à l'envie d'entendre plus de soupirs et manifestation de son désir.

Pareillement, maintenir l'invisibilité deviens vite la dernière de mes préoccupations. Ma main, mes lèvres et ma langue agissent de concert.

Quand je le sens au même point de désir qu'il m'a laissé tout l'heure, mes lèvres quittent son intimité pour embrasser son ventre, alors que mes yeux se relève vers lui.

Je souffle, dans un murmures.

- Dans mon sac, il y a des préservatifs.

POURQUOI LÀ JE DEVIENS PAS INVISIBLE HEIN ? Bref, je détourne un peu le regard.

- Si tu veux.

Je dis ça en remontant vers lui, mais je m'arrête à son poitrail que j'embrasse, mordille et lèche de temps à autre. J'ai une main sur son flancs et l'autre n'est pas remonté.

Le rire de Katsuyo m'informe que la guerre continue. En retirant mon bras de mes yeux, je constate qu'elle a à nouveau disparu. La petite... AH- Je la sens sans la voir et c'est tellement intense. Je cherche mon souffle, un gémissement m'échappe à nouveau, que j'étouffe en tournant la tête pour l'enfouir dans l'oreiller. Plus elle continue et plus il me devient dur d'étouffer quoi que ce soit. Mon souffle s'échappe de mes lèvres en soupirs erratiques.
Tout devient flou autour de moi alors que toutes mes sensations se concentre là où elle est. Je sens tout décuplé, sans la voir impossible de prédire ce qu'elle fera ensuite. Ma main sur sa tête lui caresse les cheveux sans ajouter de pression. Mais petit à petit j'ai de plus en plus de mal à contrôler mes mouvements. Ma main se referme sur ses cheveux, les agrippant sans lui faire mal. Encore... Juste un peu... Mais elle s'arrête. Un grondement m'échappe, à la fois de désir et de frustration. Je trouve son regard, qui brille autant que le mien.

- Oui...

J'ai le souffle tellement haché que j'ai du mal à parler.

- Attends...

À tâtons, je glisse une main vers la petite table de chevet, ouvre un tiroir et sors ce qu'il faut. Impossible de me lever pour l'instant, je tomberais à coup sûr. J'attire Katsuyo à moi, l'enveloppe dans mes bras et trouve ses lèvres. Le reste, seule la nuit en sera témoin.

Je souris à sa frustration. Je ne pensais que j'aimerais autant le taquiner dans cette situation. Tout mon esprit s'embrume. Il m'attire à lui, et mes mains remontent dans ses cheveux pour agripper son visage et l'embrasser, mon cœur bat à tout rompre. Toute notre frustration accumulée, tout notre désir, je le ressens au creux de mon ventre.

Je ferme doucement les yeux pendant qu'on s'embrasse, profitant de ce temps pour calmer un peu mon souffle, car je sais que je vais de nouveau le perdre.