## Ven 16 Juin 2023 - 1:02 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ |
La réalité retombe d'un coup quand Erik redevient doux, tendre, un sourire aux lèvres. Ce switch de personnalité, ok, je l'approuve. Peu importe, les deux côtés sont... sympa. Ce qui vient de se passer rajoute une couche à la beauté de notre rencontre qui, vraiment, me surprend. Ça n'a vraiment rien à voir avec mes autres plans... Je ris doucement entre deux grandes inspirations. « Oui ça se peut mais je l'ai pas senti! Un bleu de plus ou de moins hein... Haha la douche c'est pas l'endroit le plus sécuritaire hein, pourtant t'es Eau. » Je ricane mais je le taquine juste. Ses cheveux sont dans tous les sens alors je viens passer mes doigts pour les remettre en place un peu. Mes poumons sont au taquet, mon cœur est à la recherche d'un rythme cardiaque plus normal, moins brutal. Je le laisse retirer le condom et attend qu'il se retourne pour y laisser un léger baiser sur ses lèvres. Comment c'est possible qu'on ne s'en lasse pas? L'eau finit par toujours couler et un frisson me traverse. Je serre mes bras autour de moi, levant les yeux pour les ancrer dans les siens. « hhhhhh, c'est FROID. Tu peux faire quelque chose à ce sujet? » Ok, peut-être que je vais vraiment finir par tomber malade si ça continue. Je frisonne jusqu'à ce que finalement, l'eau redevienne tiède, puis chaud. Un vrai soulagement. On se retrouve face à face dans ma micro-douche, les yeux dans les yeux, euh- Je me racle la gorge. « Tu... euh... je te laisse te doucher du coup? Ou... » Nan mais, c'est petit- Je veux rester hein- mais je suis gênée. Il veut... peut-être de l'espace? |
## Ven 16 Juin 2023 - 12:33 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Pour ta gouverne, je contrôle l'eau, pas le savon glissant, ok ? " Je souris avant de prendre encore une teinte de rouge quand, dans un geste plein d'affection "Et voilà ! Suffisait de tourner le robinet... Alalalh j'suis bête..." Je pouffe, à la manière d'un enfant, l'attirant contre moi, posant mon menton sur le sommet de sa tête, mes bras lui frottant vigoureusement le dos pour réchauffer l'eau qui y ruisselle. "Ou quoi ? Je souris, amusé. Y aurait pas la place pour deux, je comprendrais, mais là-" Péniblement, je fléchis les genoux pour ramasser la bouteille de gel douche qui est tombée plus tôt, et en verse une belle quantité dans la paume de ma main. Avant de l'étaler sur le torse de la Tonnerre, le faisant mousser sur sa peau perlée d'eau. Quelle jolie vue. |
## Ven 16 Juin 2023 - 13:21 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « Pffff c’est ça t’as raison hein. » Il pouffe de rire et je roule des yeux parce qu’il fait le malin. Je rigole un coup aussi. Il m’a bien eut. Bah oui je suis un peu con sur les bords, le mec me parle de température de douche alors que… il est Eau quoi. Je suis allée droit dans le piège, mais un piège que je ne regrette pas. Dans les bras d’Erik et sous l’eau chaude qui vient enfin réchauffer, j’ai presque envie de m’endormir tellement c’est agréable. Son menton sur ma tête… Je- non. J’ai tenté de lui demander s’il voulait que je parte, il aurait pu me dire oui et j’aurais attendu dans la chambre mais sa réaction est autre. On en est rendu là, O.K. « Bah c’est comme tu veux tu sais, dis-je avec un sourire en coin. » Je comprends vite que ce qu’il veut, c’est que je sois là tandis que je me retrouve sur la mousse. Nan mais passe moi la bouteille aussi je vais pas être la seule à me faire laver comme une enfant- eh. Je tends les mains et il vient y déposer une bonne portion aussi que je viens étaler sur le torse d’Erik à mon tour. C’est une douche super mousseuse. À tour de rôle, on se nettoie, l’un et l’autre dans des petits mouvements doux. On rigole, on se regarde, on se fout de la mousse dans le visage, on continue de découvrir et de redécouvrir chaque centimètre de peau de l’autre sous les doigts, les paumes. Bref. Aucune idée de combien ça dure mais on est collés. L’eau vient rincer tout l’effort produit par nos corps depuis hier. Je laisse l’eau chaude couler sur mon visage, ça me donne envie de plonger dans l’océan. Ou de rester assise sous une cascade. On finit par en sortir, un soupir de soulagement de retrouver un peu plus d’espace. Erik fait son boulot et retire l’eau. « C’est vraiment pratique, ton budget de serviette de bain doit être très petit, rigolais-je. » Je passe devant le miroir, mon regard s’y perd un instant et je me penche parce que- o…m…g. Ahhhh, c’est une blague ??? Je me retourne vers Erik, les yeux écarquillés. « Eriiiiiik, t’as vu ça ??? » Je parle des traces violettes dans mon cou, produit par ce dernier. Elles sont vifs, petites mais tu peux les voir correctement dans le coin de ma nuque. On va s’entendre que, j’ai aucun regret mais j’ai oublié ce détail, parce que ma peau marque vite. Un coup de bandage et on en parle plus mais…. Mais…. JE SUIS CHOQUÉE QUAND MÊME. Ce sont les traces d’un moment fort qui, juste en y repensant, me fait vibrer. |
## Ven 16 Juin 2023 - 16:33 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Alors on va dire que je ne veux pas -" Je souris avant de la recouvrir de mousse, puis de m'en faire recouvrir à mon tour. C'est doux. Intime. Tranquille. Apaisant. On est à l'étroit, pourtant, nos mains qui font leur office sans gêne. C'est bon enfant. Amusant. L'odeur entêtante de la lavande. Sa peau qui en prend le goût. Ses lèvres. On s'éclabousse, on se pousse, se chatouille. On guide doucement la main de l'autre dans les endroits plus sensibles, plus intimes, nos regards incapables de se décrocher l'un de l'autre. L'eau, sans être bouillante, me brûle le dos, là où les ongles de la blonde ont labouré ma peau, mais je m'en moque, tant ses caresses apaisent tous les mots du monde. Toute la tension que me corps retenait depuis des semaines, des mois, me quitte. Comment est-ce possible, de se sentir aussi bien, aussi libre, aussi conscient de son propre corps alors que c'est une autre qui le parcourt du bout des doigts. Du bout des lèvres. Une fois qu'on en a terminé, avec le savon, je l'étreins, tout en douceur, et mes yeux brillent un moment, augmentant le débit de l'eau pour nous rincer. Je ne peux pas m'empêcher de sourire à la vue qui s'offre à moi. Pourtant, je commence à en connaitre les courbes sur le bout des doigts, littéralement. Mais la vue de cette fille, de cette femme, debout, sous un filet d'eau, la peau brillante, l'odeur de ses cheveux mêlée à celle de la lavande. Ouah. On reste là, un moment, sous l'eau, sans dire un mot. Profitant encore un peu, avant de couper l'arriver d'eau. Ensuite, à reculons, je sors de la cabine, la main de Nana dans la mienne, et nous sèche des pieds à la tête. Ça fait du bien, de pouvoir bouger. Rouler un peu des épaules pour les détendre. Je jette un coup d'œil au miroir et nos regards s'y croisent, me laissant observer son corps juste à côté du mien, rougissant à nouveau. Les tapotements répétés sur mon biceps me font tourner la tête, me tirant de ma rêverie- Omg. Eriiiiiiiiik. Genre. HAAAAAAAAAAAA. Mphf. Putain. Ça me donne tellement envie d'elle encore. ET. QUOI. OH. AHAHAHAH. Poker face. Ok. Inspire, les yeux fermés. Air volontairement provocateur. "Alors. Je dirais même. Qu'en plus d'avoir vu, j'ai FAIT ça. Je. Mmmmh. Faudrait en faire un collier, ça te va bien-" Je pouffe, pivotant légèrement pour anticiper un potentiel nouveau tapotement plus violent. Genre. Une petite tape d'indignation. Je prends plaisir à la taquiner, j'avoue. Je prends plaisir en sa compagnie tout court. "Dis, tu veux toujours que je te file un coup de main, pour les bandages ? " |
## Ven 16 Juin 2023 - 17:12 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Je tente de comprendre pendant la douche, ce qui se passe. Enfin. Mon cerveau tente de connecter quelques neurones pour me parler mais je n'ai d'yeux que pour Erik en cet instant quand il ancre son regard dans le mien. Cette facilité à changer d'ambiance. À rire. À se regarder. Hm. L'odeur de lavande de mon produit a rempli la pièce, s'imprégnant sur nos peaux, dans les cheveux. D'habitude je suis sur de la fleur de cerisier, mais j'ai un faible pour la lavande dernièrement. Et avec ce moment, si intime, je compte peut-être en racheter, pour ranimer les souvenirs. Je sais pas. En tout cas. Heureuse d'être propre, un peu triste d'avoir perdu l'odeur d'Erik sur ma peau. MAIS- POURQUOI. JE. PENSE. À. ÇA. Je veux pas lâcher le morceau alors que eh oh Nana, on se réveille hein, la vie va reprendre son chemin, comme si... de rien... n'était... On est sortis, les doigts d'Erik dans les miens. Je m'en suis pas rendue compte sur le moment, comme si... c'était une évidence, à cause de cette nuit qui m'a permis de le faire. Je les quitte quand je m'avance et que je suis surprise des nouvelles traces dans ma nuque que j'effleure du bout des doigts et dont je regarde le Morphe pour qu'il me confirme que je suis pas folle... et aussi montrer l'état de la scène de crime. Pas que j'aimerais pas en avoir encore mais- Il provoque. Il arrive à éviter le coup de main que je voulais lancer dans son bras. Je roule des yeux. « Bah oui un collier t'as raison hein, t'abuse, t'essayer de marquer ton t- » Je me stoppe et je pars dans un fou-rire. OK NON on dit pas ce genre de choses. Non. Non. Non. Non. Le mec c'est un plan cul. Je vais pas blaguer aussi loin. Je passe une main sur mon visage rapidement, un peu rouge. Je finis par lui donner une pichenette sur l'épaule. « Ouais je veux bien un coup de main, s'il te plait. » Je me jette un dernier regard avant de retourner dans la chambre, à la recherche d'un sous-vêtement. Enfin, juste d'un bas. Je laisse Erik faire ce qu'il veut dans la pièce. Je fouille mes tiroirs et je tombe enfin sur un boxer noir classique que j'enfile rapidement. Je soupire. Flemme de remettre les bandages. Pas que j'oublie d'en mettre autour de mon cou. Un autre type de collier qui remplacera les doigts d'Erik de cette nuit. En balayant ma main dans un des compartiments, je retrouve ma pile de caleçon homme. Oui parce que, j'ai bien en porter chez moi, avec un simple tee-shirt. Qui peut me juger? Personne hein. Puis j'en porte de différentes tailles donc je sais que ça lui ira. Il y a ce gris, simple, sans motif, je me retourne et lui lance pour qu'il l'attrape. « Tiens, ce serait dommage que ce soit toi qui attrape froid un peu, dis-je avec un sourire moqueur. » Mon regard tombe sur la rose de la nuit dernière, elle me regarde depuis ma commode et j'ai un petit sourire en coin avant de faire un aller-retour dans la salle de bain pour récupérer un nouveau rouleau de bandage et des ciseaux. On arrive sur la fin de notre moment... enfin... ''notre''.. du temps qu'on passe ensemble et qui va se finir... sous peu. On est pas là pour y penser. Je soupire et reviens dans la chambre. « Allez, amusons-nous au jeu de la momie. » |
## Sam 17 Juin 2023 - 10:34 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | La lueur brillante dans ses yeux d'or, quand elle éclate de rire. Je sens mon cœur s'emballer. Je me mords la lèvre pour ne pas éclater de rire à mon tour. "...." J'essaie vraiment de faire de mon mieux pour rester impassible. Elle sait que j'ai capté la fin de sa phrase. Que j'ai capté qu'elle a capté que j'ai capté. Alors vraiment, même si c'est dur, je reste impassible. Seuls mes yeux brillent d'amusement. Je change habillement de sujet en proposant de "Oh t'inquiètes pas que vu comment je suis à l'étroit dedans, y a peu de chances. J'te remercie ! " Je souris à ses mots, retournant ma propre arme contre moi. Je tire sur le tissu trop serré qui me sert au niveau des cuisses. Putain. Si j'étais meilleur en Morphisme. J'pourrais le transformer en un truc plus confortable. 'chier. J'peux pas m'empêcher de sourire. On a passé plus de temps sans rien qu'avec des fringues mdr. Ma pudeur retrouvée la remercie. Elle passe à côté de moi, et je pivote pour la laisser passer à nouveau dans la salle de bain, lui volant un baiser au passage. Elle ressort avec le nécessaire pour qu'on s'occupe de cacher les marques qui parcourrerons son corps quelques jours encore. Je me retiens- ok non je me retiens pas, et je me venger de la pichenette de plus tôt en claquant doucement une de ses fesses quand elles passent devant moi, éclatant de rire au passage. "Je crois pas que la vengeance fasse partie de la longue liste d'engagements qu'on choisi d'éviter-" Je la suis jusqu'au lit, lui volant à nouveau un baiser, ma main glissant autour de sa taille pendant que je la contourne pour m'asseoir en tailleur sur le lit, derrière elle, et attrape le rouleau de bande qu'elle me tend par dessus son épaule. "Sure mommy- Tu me dis si c'est trop serré, ou pas assez-" Comme la veille, avec plus de douceur et de caresses qu'hier, tout de même, mes mains glissent sur son corps pour, cette fois, cacher cette peau que j'ai passé des heures à chérir, à parcourir, à sentir vibrer sous les doigts. Ça pourrait être plus rapide, mais je prends mon temps. Tout mon temps. |
## Sam 17 Juin 2023 - 17:21 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | J’ai fait une bourde. Bourde qu’Erik ne répond que par ses yeux. Le malaise. Alors je suis partie en fou-rire, seule. J’assume pas ma connerie. C’est sorti tout seul hein. Alors on est sortis de la pièce. Dans l’objectif de remettre mes bandages, on y va un peu à reculons. Enfin. J’y vais à reculons en tout cas. On enfile les sous vêtements, je me gratte un peu l’arrière de la tête. « Si ça te serre trop… tu peux me le redonner tu sais, dis-je en riant. » Je garde ce petit sourire subtile sur les lèvres tout en bougeant dans la chambre. Me remémorant chaque instant, chaque touché, chaque regard. Ce baiser qu’il me vole au passage… hm… Ce sourire. F-O-C-U-S, je vais dans la salle de bain et revient avec ce qu’il faut pour bander. Ça va être rapide à deux. Je lâche un cri de surprise quand il vient me claquer le derrière. « Je ne suis pas sûre non plus haha. » Cette intimité… cette alchimie… étrange. Il y a cette connexion instantanée où, on se regarde, les mots n’ont pas besoin d’être là. Je jette un autre regard à cette rose. Hm. Bref. Je le laisse s’installer, j’attrape un élastique pour rassembler mes cheveux dans un nouveau chignon assez haut pour que ma nuque soit mise à nue. La fraîcheur de la pièce régule ma température. Un ricanement m’échappe, ‘’mommy’’…… tu me cherches là. « Ça marche… daddy. » MAIS- PUTAIN-. JE VOULAIS LE DIRE POUR LA BLAGUE, MAIS QUAND ÇA S’ÉCHAPPE DE MA BOUCHE POURQUOI C’EST BIZARRE. Ok. De toute façon, je suis de dos. Je respire. Fort. Arrête de parler meuf. Je laisse ses mains passer les bandes, doucement, ça me fait accélérer mon rythme cardiaque. La douceur de ses doigts qui passent, commençant par mes jambes. Remontant progressivement, effleurant mes côtes. Je me laisse me baisser au fur et à mesure pour qu’il remonte mes bras, mes épaules. Je n’ose pas tant le regarder, juste quelques fois du coin de l’œil. Juste, pour que mon cerveau mémorise ce visage. Mon torse dont ses mains repassent en avant pour faire le noeud, je suis obligée de me reculer vers lui pour qu’il noue. Je le fais se reculer un peu pour que je puisse m’asseoir sur le bord. Je me laisse faire. Sa respiration dans ma nuque. J’ai le visage rosée. Et. Je. Fixe. Cette. Putain. De. Rose. Je ne me lasse pas de ce contact, il y va lentement et je ne chouine pas de ses bras qui m’entourent dans ses mouvements. Je suis silencieuse, je profite. Au bout d’un moment c’est presque fini. Il reste juste le cou. « Manque plus qu’à cacher les traces de tes crimes, ricanais-je. » Crimes dont, je suis tout autant coupable. Ses doigts m’effleurent, ça doit le faire ricaner en voyant ce qu’il a fait. On ne retourne pas sur la blague de tout à l’heure, s’il vous plaît. |
## Sam 17 Juin 2023 - 18:16 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | "Daddy ???? ..... " Oh sa mère j'ai chaud. Je. Ouah. Mon pouce passe machinalement sur les marques que j'ai laissé dans son cou, ma main retrouve la place qu'elle a occupé, plus tôt cette nuit. Sans serrer. Juste. Là, quoi. Je la sens retenir son souffle. On va garder ces bandes là pour la fin, hein. Je m'attèle à la tâche, prenant mon temps. Mes mains glissent sur sa peau fraîche, bientôt rejointes par les siennes qui me guident, pendant qu'elle essaie de me jeter des coups d'œil discrets par dessus son épaule. Je parcours son corps comme si j'en avais le droit, comme s'il m'appartenait. Comme si c'était à moi d'en prendre soin pour elle... Je l'ai marquée, après tout. C'est elle qui l'a dit et- Je chasse ces pensées en secouant la tête. Allez. Profite. Un dernier nœud, finalement, et c'est terminé. Autant pour moi. Je ricane et, à nouveau, ma main retrouve sa place, mes doigts autour de sa gorge, l'attirant contre moi pour glisser dans son oreille : "T'es sûre de toi ? J'veux dire..." Je laisse ma phrase en suspens, le temps qu'elle doute d'où je veux en venir, avec sa blague de tout à l'heure. C'est vrai que ça lui va bien- 'fin. Si y avait que moi qui pouvait le voir- Ouah. Oof. Euh. Okok le silence a assez duré hein, faut pas que je me mette à réfléchir. "C'est un peu dangereux, quand même. Y a des risques de. 'fin- Mes doigts se resserrent juste assez pour rendre son inspiration sifflante. -'fin tu vois. C'est dangereux. Avec du maquillage p'tete ? " Je desserre sa trachée, qu'elle puisse me répondre |
## Sam 17 Juin 2023 - 20:15 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | « C’est toi qui m’a appelé Mommy, je te réponds. » Un ricanement machinal m’échappe à sa réaction. C’est du tac-au-tac. Ça nous fait sourire. L’atmosphère n’est pas pesant, il est bien. Chaque mouvement, chaque respiration, le bout de ses doigts… et la poigne. Ne restant que la nuque, je soupire après avoir blagué sur les marques. Je blague moins quand sa main se pose dans mon cou, mon dos venant se coller à son torse. Un bon dans ma cage thoracique me surprend. Sa voix dans son oreille me fait vibrer de partout…. Partout. Ses doigts se resserrent et je roule des yeux. Ça tente le diable. Ma respiration est plus forte. Un léger bruit dans la gorge qui m’entrave. Si c’est toi le risque, je veux bien le prendre. Ils desserrent, mais je reste coller contre son torse, un large sourire aux lèvres. « C’est toi qui est dangereux là… dis-je dans un soupir de… désir…. LOL. » Refais le- OK NON. Je viens y déposer ma main sur la sienne, toujours dans mon cou. « …Le maquillage c’est pas le mieux. Au pire, je trouverai une excuse si on me demande ? J’aime pas les écharpes .» Sauf ta main. A.R.R.Ê.T.E. Je me prends le crâne parce que je sais qu’il va partir dans pas long… Non. C’est juste un mec régulier, c’est rien. Malgré sa provoc qui me- hm. Je me tourne à moitié pour le regarder. Laissant sa main là tandis que je dépose la mienne sur le matelas pour garder l’équilibre. « Je suis bonne pour trouver des excuses , dis-je avec un sourire. » Mes yeux ancrés dans les siens, je le fixe juste un peu avant d’aller l’embrasser doucement, brièvement et de me reposer à nouveau contre le torse d’Erik. « Merci pour… ton aide . » Non. Merci pour cette nuit, ce matin ou ce midi ou je sais pas l’heure je m’en fous. Merci pour la tendresse, la douceur, l’animosité, le désir…. Ok. Bah… est-ce qu’on en est vraiment à la fin… il n’y a plus rien à faire. Mes bandages sont finis. « Est-ce que tu comptes passer ce soir pour… euh… mes affaires ? » J’ai pas envie d’aborder le sujet, que ça s’arrête, mais, je dois retourner dans la réalité, et que cette vision d’Erik… s’effacera… j’imagine… je sais pas. Je regarde le sol, passant une main dans mes cheveux. Pensive. |
## Sam 17 Juin 2023 - 21:44 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | C'est terrifiant. Cette envie d'elle. Qui revient. Encore. Toujours. En boucle. Quand elle me regarde. Quand elle parle. Quand elle respire. Quand elle me touche. Je joue avec le feu, et je me brûle. Mes lèvres s'approchent de son oreille, et j'hésite. Une seconde. Deux. Puis tr- Nan, stop. "Je crois bien, oui. Que ça devient dangereux..." Dangereux pour nous deux. Pour notre promesse. Pour. Mmh. Pour moi. Si je craque, encore. Si je me laisse aller à suivre cette pulsion qui gronde en moi. J'ai le sentiment que ça serait irréversible. Que ça deviendrait un besoin. Cette nuit. Cette journée. Notre nuit. Notre journée. Ma main quitte sa gorge, glissant le long de son bras. Son dos, contre mon torse, c'est. Un. Danger. Sa peau. Ses doigts, sur ma cuisse, quand elle se retourne pour m'embrasser, avant de se blottir un peu plus contre moi. Ils me rappellent le contact brûlant de ses ongles dans mon dos, le long de mes bras. Ses lèvres que je voudrais ne jamais quitter. "Ok euuuh. Alors. Mise en situation. J'suis ton collègue qui s'est carré la bite derrière l'oreille cette nuit parce que la meuf en a eu marre. Et là, tu arrives. Et il voit les marques dans ton cou-" Je prends une voix ridicule qui ressemble très vite fait à la sienne : "Eh bah alors, j'vois que tout le monde a pas perdu sa soirée mmmh ? -C'est quoi ton excuse ? " Je rigole déjà, m'attendant au pire. Putain. J'ai pas envie de partir, mais il le faut. Bordel. Putain. Faut vraiment que j'me tire. Je rougis. Encore. Pourquoi est ce que tu me remercie, meuf. 'fin. Nan ok cool cool cool, normal, politesse et tout mais. Tu sais très bien que tu rajoutes de l'huile sur le feu là. Cette hésitation. Bordel. Avant que tu finisses ta phrase. J'ai imaginé des centaines de trucs okay ? Bordel. Elle me rend dingue. Dans un sens que je- 'fin- Dans tous les sens du terme. "De rien. Vraiment. C'est toi qui m'a aidé en premier en plus. Nan, vraiment, tout le plaisir est pour moi-" Alors. Tout le plaisir est pour moi. J'ose espérer que non, quand même. Et heureusement que j'me suis tu avant de dire ça a voix haute. Putain. Je passe mes bras autour d'elle, dans une dernière étreinte, mon torse contre son dos. Putain. Elle se décolle. C'est fini. Cette façon de me mettre à la porte, tout en la laissant ouverte. Est-ce que c'est une invitation à remettre ça, déjà ? Mon dieu ce que j'en ai envie. Mais. Est ce que c'est vraiment raisonnable ? Je veux dire. On l'a tellement pas été, cette nuit. Que j'peux comprendre. Mais en même temps. J'veux dire. Ça serait contre productif. Mais bordel. Juste oui en fait. Purée. "Oui ouais tes affaires bien sûr ! C'est pas comme si j'avais l'utilité d'un maillot de bain deux pièces t'as vu. C'est pas comme si je savais déjà me transformer en nana. Fin. Ouah. Oui bon c'est sûr qu'il m'irait aussi bien qu'à toi, du coup, mais- Nan 'fin. Vazy je savais que Tinky-winky ça serait plus pratique je- OUI JE TE RENDS TES AFFAIRES CE SOIR OMG désolé je parle beaucoup trop !!!! Purée- " Nan mais FERME TA GUEULE MON GARS WOUAH COMMENT TU SAOULES PUTAIN C'EST GRAVISSIME. Putain. La gênance. Il faut que je me lève. Que je sorte. Putain. Soigne ta soirée, Erik. "Je euh- On est d'accord, la porte d'entrée, enfin la sortie, 'fin. C'est cette porte là, hein, avec le verrou ? " Bah. Oui. Erik. oui. C'est pas la pièce où elle range ses plans culs en attendant la prochaine fois. Putain de con. Bordel. J'me lève, c'est insoutenable okay ? "C'était une très chouette soirée. T'es super cool. Prends soin de toi. Et on se voit bientôt ! 'fin. Ce soir. Du coup ! " Je m'approche, me penchant en avant pour déposer un bisou sur sa joue et, en me dirigeant vers la porte, j'effleure la rose du bout des doigts, mes yeux brillant d'un éclat saphir lorsque je l'hydrate, pour qu'elle fane moins vite. Qu'elle m'oublie moins vite. Pourquoi je pense à ça moi. Je reste face à la porte, un moment, la main sur la poignée, la tête basse. Calme. Pourquoi dans le feu de l'action je- 'fin. dès que c'est pas de l'instinct, pourquoi est ce que j'suis un ksos comme ça ?? "See ya ! Encore une fois, prends soin de toi Nana ! " Me tournant vers la Tonnerre, l'index et le majeur dressés au dessus de mon sourcil pour la saluer, l'autre bras tendu vers la poignée de la porte- |
## Sam 17 Juin 2023 - 23:14 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Oh que oui ça devient dangereux… ce feu qui se rallume… encore… ses lèvres collées à mon oreille qui me fait fondre. Sa main… est-ce que je devrais me laisser dévorer encore par ce désir dont le goût commence à être de plus en plus familier, plus… envieux. « Trop dangereux… » Je le dis dans un chuchotement qui me coupe le souffle. On profite de ce moment dos contre torse, mes lèvres qui viennent se reconnecter aux siennes et me font oublier mes pensées un instant. Je ricane en regardant la mise en scène d’Erik, voyant très bien mon collègue me parler de cette manière. Je regarde le plafond faisant mine de réfléchir. « C’est des hématomes qui étaient pas encore sortis ! » Crédible ? Je sais pas. Mais je ris. On rit ensemble. C’est doux. Agréable. Ça donne chaud au cœur un peu. Comme deux… amis… enfin… euh. Bref je l’ai remercié, mais de simples mots ne peuvent pas évoquer mon ressenti de tout ce temps passé ensemble. De ses mains qui parlaient à la place de sa bouche collée contre la mienne à la recherche de… quelque chose. Ses bras m’enlacent, et je souris. Nos peaux se décollent mais difficilement. S’appelant mutuellement. Je rigole devant la gêne d’Erik. « Tu ne parles pas trop, juste assez Erik. » Le son de sa voix dans mes oreilles est rendu comme un médicament que tu veux prendre même si tu n’es plus malade. Parce qu’il te met bien. « C’est parfait pour ce soir. » Ça me parait loin ce soir pourtant… J’hausse un sourcil quand il me demande pour la porte. Je- oui ? Il s’est levé. C’est vraiment la fin. Je tente de faire mine que, ça ne me fait rien. Parce que, non, y a rien, hein. Il dit vite, au revoir, il se penche pour déposer ce baiser sur ma joue. Non. C’est pas assez. Erik. Je n’arrive pas à ouvrir la bouche. Juste, je le regarde. Il touche la rose. Je me pince les lèvres. C’est dur. Je me sens arrachée brutalement de mon cocon. Tu peux pas partir juste comme ça. Enfin. Si. Tu devrais. Mais. Je. Je serre les draps de mes mains, secouant la tête. Laisse le. Laisse le- putain. Il me dit au revoir. Dis quelque cho- je me téléporte. Juste devant son visage que je prends de mes mains. C’est plus fort que moi. Je peux pas le laisser partir sur un simple bisou sur la joue. « Erik… » JE N’ARRIVE PAS À LE DIRE, DE DIRE AU REVOIR. Je viens écraser mes lèvres contre les siennes. Pars pas. Enfin. Si. Tu dois partir. Mes mains ne veulent pas te laisser me quitter. Fais chier. Je veux juste pas…. Enfin… je voulais juste une dernière fois… le sentir. Alors j’emmerde l’oxygène. Mon corps vient s’enrouler autour du sien, tentant de retenir son odeur, son goût, sa vue. Aucune idée. Je m’en fous. Je veux juste l’avoir une dernière fois avant de disparaître dans mon ombre. Je finis par me décoller, laissant mon front contre le sien, haletante car mes poumons crient pour avoir de l’air. « Prends soin de toi ok ? » Je laisse mes mains retombées le long de mon corps, décollant mon front, à contre coeur. Acceptant difficilement, mais sans vraiment avoir le choix, de le regarder partir. |
## Sam 17 Juin 2023 - 23:49 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Nan c'est vraiment la pire excuse possible. Genre 2 mois après y a des marques qui popent dans ton cou ??? Ptdr nan mais. Après. C'est elle qui les porte, les marques, ça me retombera pas dessus. Enfin. Moins. Indirectement, ptête. On rigole bien. C'est vraiment une dinguerie, ce feeling. On fait durer, comme on peut. Chacun à notre manière. Putain. Je ne veux pas partir. C'est qui, cette fille. C'est quoi, ce que je ressens. C'est. Pourquoi. Comment. Il faut que j'y aille. Putain. C'est elle qui a le beau rôle. Celui le plus facile. Elle a juste à rester là. Putain. Pas d'engagement. Pas de- de sentiments, d'attachement, j'imagine. Et forcément, c'est genre la meilleure nuit de ma vie. Le meilleur coup de ma vie. Le moment le plus doux de ma vie. Putain. Je lutte contre moi-même. Contre mon envie de défaire ce que je viens de faire. Contre mon envie de libérer sa poitrine et d'y déposer des baisers. Je me contente de sa joue, suivit d'une caresse. J'évite de me retourner. Je prends le temps d'arroser la fleur, un dernier regard, et. Je sursaute. Le temps que je tourne la tête, cette dernière se trouve entre les mains de la Téléporteuse, qui prononce mon nom avant de m'embrasser par surprise. C'est doux, c'est chaud, c'est passionné, c'est parfait. C'est ce que je veux. Ce que je désire. Ce que je souhaite. C'est exactement ce que je cherche, ce que j'aimerais vivre pour toujours. C'est presque niais. C'est. Parfait. Putain Nana... Tu avais une seule chose à faire. Me laisse partir. Tu avais le beau rôle. Et là. Tu brises le courage, la volonté que j'avais réussi à ériger. Derrière laquelle j'avais réussi à me réfugier. Putain. Nana. Bordel. Je ne peux que lui rendre son baiser. Avec la même ardeur, la même passion qu'elle. Mes doigts glissent dans ses cheveux, dans son dos, sur ses fesses, ses hanches. Je veux juste m'enivrer de cette odeur de lavande, de son goût suave, de- D'elle. De tout. L'air me manque finalement, et nos lèvres se séparent. Pas nous. Son front se pose contre le mien, pendant que j'essaie de remplir mes poumons. "Oh- Nana-" "Tu commences le taf à quelle heure ? " C'est ce que j'allais te demander. Pour pouvoir rester plus longtemps. Pour pouvoir te prendre, là, contre ce mur, ou à même le sol. Nana. Pourquoi est ce que tu joues avec moi, comme ça. Pourquoi tu me tente. Me teste. Pourquoi est ce que j'ai fait cette promesse ? Pourquoi est ce que j'ai autant envie de la briser. Pourquoi est ce que j'ai envie de construire quelque chose avec toi. N'importe quoi, pour peu que ça nous offre cette complicité, cette douceur. Mais c'est impossible, je le sais. Je l'ai senti, dans ton regard, plus tôt. Que cette promesse, c'était la seule chose qui comptait. "C'est de toi que je veux prendre soin" Nope. Nope nope nope nope nope. Too fucking much. Genre ok, j'ai sorti des trucs à ce niveau de pick-up artisterie, depuis hier. Mais non. Non. Non. "Nana- à bientôt." Nos fronts se séparent quand je recule d'un pas. Je lui ébouriffe le crâne, mon regard dans le sien, puis je tourne la poignée. Putain. Je ricane. C'est fermé, forcément. Je tourne le loquet, puis la poignée, à nouveau, et le silence me dévore. M'aspire. M'englouti, alors que je passe le pas de la porte, dans un caleçon qui ne m'appartient pas. Allez. Respire, Erik. Tu vas pas te balader en sous-vêtements dans l'Institut. Y a des enfants. Petit shiba inu Erik s'éloigne en trottinant. Je n'ose pas me retourner. J'ai trop peur de croiser son regard. De faire demi-tour. Putain. Nana. J'ai faillit craquer, tu sais. Vraiment. |
## Dim 18 Juin 2023 - 0:26 | ||
Nana Ayako Messages : 1658 Date d'inscription : 03/11/2011 Age : 27 Emploi/loisirs : Videuse/Serveuse à la boîte de nuit + Vagabonde à ses temps perdus + disciple du club de self-défense (LA BAGARRE) Humeur : ╰(▔∀▔)╯~~~ | Ce baiser me tue de l’intérieur. Je veux le garder. Juste encore une heure. Que sa tendresse vienne me prendre dans ses draps encore une fois. Que notre utopie finalement continue. Sans prise de tête, tandis que mon corps me parle autrement. Ses doigts viennent me rappeler que, là, tout de suite, je lui appartiens. Qu’il m’appartient. Que lorsqu’il passera le pas de la porte… ce sera fini. Je suis désolée d’ébranler ce que nos petits doigts ont conclus cette nuit. Un simple baiser sur la joue n’était pas suffisant pour que je te laisse partir comme ça. Que tu as ranimé la rose que tu m’as donné de facon random mais que j’ai décidé de garder. Parce que c’est gentil, que c’est beau et doux. Mes lèvres crient son nom par la douceur que je lui offre, et qu’il me rend. Erik… Je suis désolée. C’est plus fort que moi. Je veux te demander rester, de me garder dans tes bras, de me prendre jusqu’à ce que tu me demandes de te supplier. « Au revoir Erik, dis-je d’une voix semi-étouffée. » Mon sourire est un peu brisée, mais je ne peux pas rester impassible. Je serre le poing, discrètement tandis que je regarde un shiba déambuler dans le couloir des Tonnerres. Il avance sans un regard en arrière. Je ferme la porte et me laisse glisser mon dos jusqu’à ce que je sois assise, les jambes rassemblées contre mon torse, le cœur tremblant. La peau qui refroidit. Je suis restée de longues minutes comme ça avant de retrouver la force de me lever et de rester allongée dans mon lit, l’odeur d’Erik dans mes draps, les images teintées dans ma mémoire. Clairement, le restant de la journée sera longue. Jusqu’à ce soir. ****** Dans la soirée, quand je recroise Erik à l’entrée du boulot, qu’il me tend un sac avec mes affaires, mes bières, je tente mon possible de l’accueillir avec un large sourire. Ma pause n’est pas avant un moment alors, je ne peux pas lui proposer de rester, de m’attendre. On s’échange quelques mots, comme si de rien n’était. Il est habillé simplement, mais parfaitement. On a observé nos cernes dessinées par les moments de passion qu’on a passé avant. Puis, il est reparti. Je l’ai regardé partir jusqu’à ce qu’il disparaisse dans la pénombre de la nuit. Oui, Erik, mon collègue m’a fait la remarque sur ma nuque, mais je l’ai ignoré, trop prise à penser. À toi. F.I.N *pleurs* |
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